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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Poésie sur la ... poésie ! Le poème du jour: " L’art sans fard, " de ... Pierre

10 Juillet 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


Très ancien poème repris deux fois !
 
 
 
Image du net
 
 

    Petit clin d’œil appuyé à P.V.

 

 

L’art sans fard,

 

Quant à la rime …

 

Non ! Ne cherche pas, poète,

la rime riche à tout prix,

la pauvre a bien le droit d’être,

dans le vers et dans l’esprit !

 

Mieux vaut parfois l’assonance

qui coule comme l’airain

et donne la résonance

d’un clair et juste refrain !

 

J’entends déjà la sentence

d’un tenant du vers parfait,

qui me critique et me tance :

honte à lui, c’est un forfait !

 

Faut-il passer des nuits blanches

à vouloir changer la fin

d’ un vers dont la nonchalance

est elle-même l’écrin ?

 

Non ! Ne cherche plus poète,

la rime riche à tout prix,

la pauvre a bien le droit d’être,

dans le vers et dans l’esprit !

 

Mais …point de chasse aux sorcières !

quand elle vient à propos,

la belle est toujours princière :

pas de murs, pas de vopos !

 

 

Quant à la ponctuation …

 

 

Si parfois une virgule

un point ou bien un tiret

te transforme en noctambule

tu les laisses de coté

 

L’important c’est la chanson

qui parvient à nos oreilles

tout le reste est charançon

qu’on sulfate et qu’on balaye

 

Prends bien garde à ces vieux cons,

tout coincés  - avec œillères ! -

à ces donneurs de leçons,

qu’ils s’appellent Paul ou Pierre !

 

Non ! Ne cherche plus poète,

à ponctuer à tout prix,

ton vers a bien le droit d’être,

sans entrave et sans soucis !

 

Mais …point de chasse aux sorcières !

quand elle vient à propos,

la pose est toujours princière :

pas de murs, pas de vopos !

 

 

Que ton vers soit aventure

au vent crispé du matin

tout le reste est baratin :

prétexte à littérature !

 

 

 

                                                                               Pierre Dupuis

 

 

 

 

 



 

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Les murs ont des oreilles et aussi une grande âme ... Le poème du jour: "Mon ami le mur, " de ... Pierre

9 Juillet 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



Et nous sommes encore là,
tous les deux ... pas encore écroulés ...
 
 
Image du net
 
 
 

Mon ami le mur,

 

En lui faisant la courte échelle,

je n’étais pas très innocent !

J’avais vu que la demoiselle

avait un beau tempérament !

 

Le tissu de sa minijupe

était vraiment très riquiqui,

elle n’en était - pour sûr ! - pas dupe

et en dessous c’était exquis !

 

J’ai cultivé la maladresse :

j’ai fait semblant de la lâcher !

Ma main a glissé sous sa fesse

et c’était clair : sans la fâcher !

 

Poussant plus loin mon avantage,

j’ai découvert qu’elles étaient deux !

Quant à leur ligne de partage :

j’ai failli me crever les yeux !

 

Nous avons perdu l’équilibre,

le mur que nous voulions franchir

nous a glissé : « Vous êtes libres,

il vous reste à vous affranchir ! »

 

C’était un mur plein de sagesse

qui connaissait les amoureux

et à son pied la mousse épaisse

formait un lit des plus moelleux !

Nous cultivions l’obéissance

- il fallait bien obtempérer ! -

nous avons fait mieux connaissance,

j’ai même enlevé mon béret !

 

J’ai fait beaucoup de courte échelle

et le mur m’a toujours aidé,

quand je changeais de demoiselle

il ne semblait pas offusqué !

 

Mon vieux mur est toujours solide,

je viens le voir de temps en temps,

moi je ne suis plus si valide :

ma courte échelle a fait son temps !

 

A chacune de mes visites

il me dit invariablement :

« Tu n’amènes  plus de petite,

ça me plaisait énormément ! »

 

Il est vraiment resté robuste

mais sa tête part à vau-l’eau :

Alzheimer ! Ce n’est pas juste !

Même les murs ont leurs fardeaux !

 

Un jour je viendrais le rejoindre

ne sachant plus très bien pourquoi,

en observant la lune poindre

nous n’auront plus le moindre émoi !

 

Il sera temps que je trépasse,

je ne veux pas de ces fauteuils

où l’on dépose, où l’on entasse

des corps déjà en demi-deuil !

 

J’aimerais bien que l’on m’enterre

au pied de mon fidèle ami,

un peu de mousse, un peu de terre :

qu’irais-je faire au paradis ?

 

                                   Pierre Dupuis

 

 

 

 

Déjà publié


 
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Canicule : " Hécatombe, " un poème de Pierre écrit en 2003 !

1 Juillet 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



 

Préambule peu sérieux :

 

L’âne brait  ( on entend aussi souvent le lit braire )

 

Le cheval hennit  ( parce que mal y pense ! )

 

La poule caquette  ( là, je ne mets rien pour rester convenable ! )

 

La cane


.... icule … si !

 

 Le canard  … Il fait ce qu’il veut avec la cane !

 

 

 

Nom de Zeus : qué calor !

 

 

 

 

Revenons-en aux choses sérieuses !

 

Un poème écrit en 2003 

 

 

 

 

 

Image travaillée par moi-même

 

 

 

 

Hécatombe,

 

Il faisait chaud … très chaud !

 

La nature avait certainement une dent

- ce n’était pas possible autrement ! -

contre les hommes !

Un vieux compte à régler avec les fils d’Adam !

Et … sûrement pas une histoire de pomme !

Plutôt une histoire d’accroc.

Ce fameux accroc

dans la vaporeuse parure d’ozone

de notre bonne vieille Terre !

Le soleil avait bien vu la brèche

qui avait envoyé ses rayons

-  gigantesques bataillons d’Amazones ! -

décocher leurs traits brûlants !

 

En dessous, tout grillait :

l’herbe, les plantes, les arbres,

les animaux et les hommes !

Et, comme toujours, les plus faibles trinquaient.

 

Animal intelligent, l’homme réagissait.

On s’occupait activement des plus jeunes,

mais des vieux, on n’avait pas toujours le temps,

ou ils ne se plaignaient pas trop,

ou bien… on les avait tout simplement oubliés !

Alors, ils tombaient comme des mouches,

desséchés, pareils aux vieilles souches

dont l’écorce se fendille avant de se détacher.

La nature - en représailles peut-être ? -

avait décidé cette naturelle,

 implacable et brûlante euthanasie.

 

 

 

 

 

Toute guillerette, la mort faisait sa moisson :

il est vrai que c’était de saison !

Mais… tout à son souci de bien faire

- remarquait-on dans les hautes sphères ! -

elle y mettait quand même une indécente frénésie !

 

Il faisait chaud … très chaud

… dans les ministères !

Les responsables, qui n’avaient rien vu venir,

ne savaient plus comment s’en sortir !

L’opinion publique attendait des explications,

on lui disait : « nous avons pris toutes les dispositions ! »

Bref, on tentait de l’emberlificoter !

 

Il faisait chaud … très chaud

… dans les ministères :

les fusibles commençaient à sauter !

 

                                                                   Pierre Dupuis

 

 

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Burka ou burka light : une prison de voiles, une prison tout court ! Le poème du jour : « Juste les yeux » de … Pierre

26 Juin 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



 

Préambule :

 

Dans ce poème j’explore surtout le cas des femmes voilées dans les pays laïcs ou non musulmans.

Je n’occulte pas pour autant le sort peu enviable des femmes des pays où règne en maître la loi des ayatollahs les plus durs.

 

Pierre Dupuis

 

 

 

Image prise sur le net

 

 

Juste des yeux,

 

Quelle est-elle celle-là qui,

derrière sa prison de voiles,

ne possède pour tout acquis

qu’un linceul noir et deux étoiles.

 

Une contrainte ou bien un choix ?

Résultat d’une servitude

dans une sphère ou l’homme est roi

ou bien un défit d’attitude ?

 

Et si vraiment choix il y a,

a-t-il été sans influence ?

Téléguidage et résultat

d’un grand lavage de conscience ?

 

Ce que je crois :

 

Pour la large majorité,

c’est la contrainte qui l’emporte,

habitude et passivité

… encore plus passé la porte !

 

Pour éviter les quolibets

de ceux que le Coran arrange

- commandements exacerbés ! - 

elles se plient, elles se rangent.

 

Il y a dans le reliquat

bonne tranche d’adolescentes

qui se servent de ce biais là

pour bien se rendre intéressantes.

 

Il ne reste après soustraction

que vraiment une infime frange

de femmes dont la conviction

est bien réelle et sans mélange.

 

Encore que :

 

Il y a parmi celles-là

les immanquables ambitieuses :

de féminins ayatollahs

aux idées aussi pernicieuses !

 

 

                          Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

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Petit souvenir de vacances, le poème en acrostiche du jour: " Le Bas Cadin " de ... Pierre

24 Juin 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


 

Préambule :

 

Petite célébration ( en acrostiche ) du gîte où nous avons passé de très bonnes vacances.

Ce gîte s’appelle « Le Bas Cadin » , du nom du ruisseau qui le traverse,en alimentant les deux étangs et qui se nomme « Le Cadin ».

Il est situé géographiquement à 12 Km à l’est de Bagnoles de l’Orne.

 

 

 

 

Photo de Pierre

                   Le Bas Cadin,

 

L ové dans le giron d’un écrin de verdure,

E ntre Mayenne et Orne aux confins emmêlés,

 

B as Cadin est un gîte où madame Nature

A ccueille avec chaleur des hôtes subjugués.

S es étangs, son ruisseau, sont des sources de vie,

 

C haînons très importants d’un cadre équilibré,

A joutez à cela un calme à faire envie,

D ès lors vous obtenez un lieu à célébrer !

I ncomparable îlot au charme ensorceleur,

N e cherchez pas plus loin la porte du bonheur !

 

               

            Pierre Dupuis


 

 

Le Cadin    ( Photo de Pierre )

 


               

 

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Cadeau pour Papa et Maman, le poème du jour ( avec beaucoup de retard ! ) : " Regard " de ... Pierre

23 Juin 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


  Préambule:  
 
 Comme j'étais en vacances pour la fête des mères et celle des pères, je réalise un doublé avec un seul poème !
 
 
 
Photo de Jean-François Simon
 
 

 

Cadeau,

 

Un cœur au bout des doigts

et mes yeux dans ce cœur,

c’est un cadeau pour toi

ô ma maman douceur !

 

Un cœur au bout des doigts

et mes yeux dans ce cœur,

c’est un cadeau pour toi

petit papa charmeur !

 

Ce cœur qui vous dit tout

et mon regard rêveur,

c’est mon cadeau pour vous

ô mes parents bonheur !

 

 

                                      Pierre Dupuis

 

 

Déjà publié !

 
 



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Les poèmes du jour avant deux semaines de vacances ! De ... Pierre et de Rotpier !

5 Juin 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


 
 
Image du net
Un petit étang, c'est comme un petit téton: c'est frais ! ( Le Rotpier )
 
 
 
 

De la Saint Norbert

à la Saint Alban,

le Rotpier et Pierre

pointerons absents !

 

Je vous laisse pendant 2 semaines (sans virgule après pendant !) le temps de quelques vacances !

Je vous laisse aussi avec deux poèmes, un de Pierre et un de Rotpier, ce qui vous permettra de comparer les deux styles !

Pour Pierre, ce sera : « Derrière la vielle porte » et pour le Rotpier : « La part des anges »

 

Bye Baye !  …….Comme le dit si bien Nathalie !

 

 

 

 

De Pierre:

 

Image du net

 

 

Derrière la vieille porte,

 

Un loquet bricolé

un peu à la va-vite,

pas du tout fignolé :

une invite à visite !

 

Un peu comme un voleur

j’entrebâille la porte :

une vague lueur

que des ombres déportent

 

descend de tout en haut,

de l’antique verrière

dont les étroits carreaux

sont mangés par le lierre.

 

Une odeur de copeaux

un peu moisis domine,

la poussière au repos

agace les narines !

 

Un oiseau prend son vol

… deux … trois ! Je les dérange !

J’entends aussi au sol

des petits bruits étranges.

 

Et dans le clair-obscur,

là-bas, quelques yeux brillent !

Les toiles sur les murs

et les poutres fourmillent !

 

C’est un vrai paradis

pour légions d’araignées

rejoignant leurs abris

dans de larges saignées.

 

Dans ce vaste local,

des ombres se détachent :

des squelettes bancals

jouant à cache-cache !

 

L’éclairage manquant,

je retourne à la porte

et tire en grand l’ouvrant

que trois vieux gonds supportent.

 

Leur grincement râleur

me perce les oreilles :

l’huile, pour leur malheur,

a cessé ses merveilles !

 

Et … je découvre alors

que la vieille bâtisse

recèle un vrai trésor :

une antre d’ébéniste !

 

Image du net

 

 

Tout est resté figé,

tout est resté en place !

Un buffet étagé,

juste au milieu, rêvasse.

 

Il se sent estropié

sans sa belle rosace

qui gît là, à ses pieds,

et n’a jamais prit place !

 

 

Les grands squelettes noirs

ne sont que les machines

qui du matin au soir

sentaient bon la résine.

 

Une scie à ruban

dont la lame rouillée

entoure ses volants

qui semblent verrouillés.

 

Un gros tas de copeaux

sur la dégauchisseuse,

lui fait comme une peau

épaisse et granuleuse.

 

Le profil compliqué

du fer de la toupie

attend pour fabriquer

des profils en copie.

 

La mèche à mortaiser

semble toujours vaillante,

prête à réaliser

son action pénétrante !

 

Dans le fond l’établi,

de construction solide,

est encombré d’outils

semblants des plus valides !

   

Des valets, des rabots,

une grande varlope,

des gouges, des ciseaux,

une équerre cyclope.

 

Un compas d’épaisseur

et puis un autre à verges,

des tampons polisseurs

et une ardoise vierge.

 

Un pot de brou de noix

et de la cire en boite,

du vernis, un chinois

et aussi de la ouate.

 

De nombreux gabarits

aux formes travaillées,

de la toile émeri

dans des bandes taillée.

 

Des chiffons de coton

et d’autres en longue laine,

des pinceaux à poils longs :

au moins une dizaine !

 

Tout est resté figé,

tout est resté en place.

J’entends un bruit léger

et je fais volte-face !

 

Des cheveux en chignon

d’une blancheur parfaite,

un corsage en crépon,

pas du tout stupéfaite :

 

la vielle dame est là

et son pâle sourire :

« - Mon mari n’est plus là,

je voulais vous le dire.

 

Voilà vingt ans déjà

qu’il dort au cimetière,

mais rien n’a bougé là,

même pas la poussière.

 

Le vieux buffet attend

sagement sa rosace,

il attendra le temps

que je cède la place.

 

Peut-être bien qu’après,

un tout jeune ébéniste

tirera un long trait

sur ce silence triste ?

 

En repartant, Monsieur,

refermez bien la porte,

le loquet est très vieux

… à mon image en sorte. »

 

 

                                       Pierre Dupuis

 

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De Rotpier :

 

 

     

 

 

La part des anges,

 

Venez donc par ici, vous que l’on appelle anges !

J’ai deux mots à vous dire et je serais très franc,

j’ai appris l’autre jour un truc qui me dérange :

en douce vous sniffez, voilà qui est navrant !

 

Vous êtes offusqués ? Oh ! Les saintes- nitouches !

C’est bien vous et pas moi qui entrez dans les chaix

et qui, mine de rien  - ça vaudrait des cartouches ! -

respirez les vapeurs d’alcools de grand cachet !

 

Un vieux bouilleur de cru m’a appris la nouvelle

au pied d’une barrique où je faisais station

afin de déguster une fine pucelle

de tout embouteillage et de toute addition !

 

Le brave homme m’a dit : « passe-moi les timbales,

on va se la goûter, on s’ra pas les premiers !

Y a des petits malins, faut voir ce qu’ils trimbalent,

quand ils sortent d’ici plus beurrés qu’un crémier !

 

Je te le dis mon gars, un sacré coup dans l’aile,

qu’ils ont les emplumés : ils sont soûls comm’ cochon,

Ils entonnent des chants qui causent de jar’ telle,

de cuisse très légère et même de nichons !

 

Leur patron, le barbu  - faiseur de privilèges -

a décrété un jour qu’ils avaient le devoir

de goûter sans payer - c’est un vrai sacrilège ! -

à tous les casse-geule et du matin au soir ! »

 

Maintenant que je sais, tous les jours de biture,

je vous vois tournoyer : vous volez de travers !

Quand vous rentrez là-haut, c’est toute une aventure :

la part des anges c’est, parfois, un peu pervers !

 

Pour peu qu’en arrivant, vous ayez les paupières

plus lourdes que du plomb, le gardien de là-haut,

qui ne rigole pas, je parle de Saint Pierre,

doit vous enguirlander : je vois bien le tableau !

 

Quand l’alcootest monte à trois grammes cinquante,

voir encore un peu plus les grands jours de java,

vous devez avoir droit à la grande soufflante,

peu importe l’alcool : le marc ou le calva !

 

Moi ce qui me désole et vraiment me dérange,

c’est que pour picoler, il me faut du pognon,

jamais - au grand jamais ! -  je ne serais un ange,

je casquerais toujours et ça me rend grognon !

 

 

                                                Rotpier

 

 

A un de ces jours brav' gens !

 

Pierre et Rotpier

 

 

 

 

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Soleil revenu oblige : Le poème du jour " Caresses astrales " de ... Pierre

3 Juin 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



 
 
 
Image trafiquée par Pierre
 
 

Caresses astrales,

 

Elle allait …

légère et décidée

au travers des genets.

 

Souvent elle déviait,

évitant de piétiner une plante

qui eut été insignifiante

aux yeux de bien des gens !

Elle allait, légère et ravie,

dans cette lande chérie.

 

Un moment, elle s’arrêta,

jeta à la ronde un regard inquisiteur

et, satisfaite, sourit.

Alors, lentement, elle se déshabilla

et offrit son corps aux rayons ébahis

de l’astre dominant.

 

Devant tant de beauté,

sa majesté versa une larme sitôt vaporisée :

le ciel en fut, un instant, tout irisé !

 

Puis, reprenant vite contenance,

il assura à nouveau sa dominance

avec - sembla-t-il alors -  un peu plus de douceur.

Rêvait-il à la belle

que le bout de ses doigts rayonnant caressaient ?

Peut-être …

… sûrement !

 

                                                              Pierre Dupuis

 

 

 

Déjà publié .............. ça sent les vacances !  ( en fin de semaine ! )

 

 

 

 



 

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" 1111 ... et des poussières " un poème de ... Pierre et de Rotpier !

29 Mai 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


365 + 365 + 365 + 16 = 1111
= 3 ans et 16 jours
que ce blog existe !
 
Premier billet : " Regard " le  15 juin 2006 !


Au début, juste un  " Regard " très dépouillé ...
 
" Regard " que vous retrouverez à la fin de ce billet.
 
 
 
 
 

1111 … et des poussières, *

 

Pour quatre uns, je dresse ces vers.

Printemps, été, automne, hiver,

multipliés par trois … plus seize :

présence loin de toute ascèse !

 

Dans des registres très divers,

il est encore là, ouvert !

Sera-t-il entre parenthèses,

un jour, le cul entre deux chaises ?

 

Ou bien étant trop en dévers,

la touche « OK »  en révolver,

il subira l’humeur mauvaise

d’un doigt vers le bas : « qu’il se taise ! » ?

 

 

                                     Pierre et Rotpier
 
 
 
 
 
 
Billet original :
 
 
 
Il est des souvenirs, non vécus, plus forts que ceux de nos propres expériences.
Je cherche à savoir pourquoi mais ne m’en étonne pas : c’est un grand privilège.

 

Regard,

 

Elle ne pleurait même pas.

 

Il y avait dans ses yeux mouillants

- d’une rare amplitude -

de l’hébétude

et des reflets de feu dansants.

Sous le coton frémissant,

tout son être tremblait.

 

Elle était,

bouche ouverte et muette,

une main tordant l’une de ses tresses,

l’image même de la détresse.

 

Elle devait avoir six ans.

 

Elle tourna la tête vers moi,

mais … ne me vit pas.

 

Je ne sus que dire,

je ne sus que faire

à  part maudire,

maudire toutes les guerres !

 

 

 

Pour ceux qui suivent jusqu'au bout !  Beaucoup ?

Sûrement pas: il ne faut pas rêver en blogosphère !


* Le premier jet du titre était: " 1111 ... et des poussières de toile "

Mais ............. le titre faisait un peu pompeux et aurait pu ... pomper sévère !!!

 


Rotpier et Pierre

 


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Le poème du jour: " Dansez mambo " de ... Pierre

28 Mai 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie


 
 
Photo de Jean-François Simon
 
 

Dansez mambo,

 

De fins cheveux

d’un noir corbeau,

drus et soyeux

dansant mambo.

 

Un amoureux

de la photo

talentueux

vibra sitôt !

 

Sans se poser

plus de question :

clic appuyé

sur le bouton !

 

Flash en éclair

rebondissant

en un super

jaillissement !

 

Le noir corbeau

tout irradié,

sur la photo

fut prisonnier !

 

De fins cheveux

d’un noir corbeau,

drus et soyeux

dansaient mambo.

 

 

 

                          Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 



 

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