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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

" C'est ça demain " ................. un poème de Pierre

2 Février 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 
 
" Mais l'enfant qui naîtra un jour
aura la couleur de l'amour
contre laquelle on ne peut rien "
 
De tête: " Lily " .......... de Pierre Perret
 
 
 
 
 
 
Image du net
 
 

C’est ça demain,

 

Des mains noires,

des mains blanches.

Des mains noires

sur des blanches

… ça dérange !

 

Des mains blanches

sur des noires

… ça dérange

c’est notoire !

 

Mais bon sang

de bonsoir

… c’est ça l’espoir !

 

                     Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

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La femme caméléon : le poème du jour de ... Pierre

28 Janvier 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



 
 
Photo prise sur le net

La femme caméléon,

 

La belle avait des yeux de biche

et un profil intéressant,

fringante comme une pouliche

qui désarçonne en meurtrissant !

 

Elle savait se faire chatte

pour attirer les beaux matous,

transformant en velours sa patte

mais en gardant griffes dessous !

 

Une oasis à elle seule

pour en amour soigner les maux,

une gazelle pas bégueule

sachant se faire aussi chameau !

 

Légère comme libellule

elle savait se déplacer,

même muer en tarentule

pour n’importe quel sang glacer !

 

Elle avait un coté vipère

capable de cracher venin

et de regagner son repaire :

un réflexe tout féminin !

 

Parfaitement insaisissable,

sachant se faire ange ou démon,

l’art et la manière haïssable

d’une femme caméléon !

 

                       Pierre DUPUIS

 

 

 

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" La main " : Un poème très ancien de ... Pierre

26 Janvier 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



 

 

Poème très ancien ( 1999 ? )

 

 

" A force de discours et de maintes caresses

-         Une main, comme un homme, a besoin de chaleur ! -

Je parvins à calmer sa profonde détresse :

Je partageais alors sa terrible pâleur."

 
 
 
 
 
Montage Pierre
 
 
 

La main,

 

Comme enfin je soufflais - bonheur compréhensible -

Assis sur une table enduite de couleurs,

Récupérant un peu d’une classe impossible,

Je vis le tableau noir partager ma douleur !

 

La craie courrait sans fin, par une main guidée,

Une main je vous dis ! Toute seule ! Sans bras !

D’une pâleur extrême, assurément vidée

Du sang dont une goutte échappait vers le bas.

 

Le chapelet des mots - une langue inconnue -

S’égrainait sous mes yeux et très bizarrement

Je comprenais le sens des phrases contenues

Dans ce message étrange écrit si clairement.

 

Je m’en vais essayer de vous donner lecture

-         Pas du message écrit : il n’était que pour moi ! -

De ce qui se passa, c’est vrai, je vous le jure !

Et je saurais comprendre ensuite votre émoi !

 

La main - d’autorité - me pris alors en charge

en pointant son index sur un ordinateur

Qui afficha de suite en écran extra large

Une image incroyable : un plan fascinateur !

 

Je reconnus, malgré la façade noircie,

Le profil évident du Lycée Aragon

Qui avait dû subir un très grave incendie,

une porte battait, pendant à un seul gond.

 

Un bruit de fond montait et je vis une bande

Déboucher en hurlant de derrière un muret,

Des propos venimeux rythmaient la sarabande :

« A mort ces cons de profs, il faut les capturer ! »

 

On pouvait reconnaître en tête de la horde,

Les clones de certains du fond de nos paniers

Qui nous posent problème en refusant tout ordre :

Ils étaient à coup sûr les fils de ces derniers !

  

Et d’un bûcher fumant, les pages calcinées

Des livres déchirés s’envolaient dans le soir,

Un vent ascensionnel, volutes déchaînées,

Entraînait vers le ciel ce vol de corbeaux noirs.

 

La main vint à placer - je ne vis pas de suite -

Son index tremblant à un endroit précis :

Tout en bas du brasier, une forme réduite

Agitait sous le feu cinq doigts tout rétrécis.

          

La main comme une folle agita ses phalanges,

Son cri désespéré me vrilla les tympans

Et je la vis pleurer, libérant un mélange

Composé pour moitié, de larmes et de sang !

 

Je la pris dans mes mains, ce ne fut pas facile,

De calmer sa douleur, d’éteindre ses sanglots :

La peur de formuler des propos imbéciles,

Quoi dire à une main qui hante les tableaux ?

 

A force de discours et de maintes caresses

-         Une main, comme un homme, a besoin de chaleur ! -

Je parvins à calmer sa profonde détresse :

Je partageais alors sa terrible pâleur.

Le message était clair et l’avenir bien sombre.
Elle avait, il est sûr, renoncer à surseoir
L’annonce du futur : l’annonce des décombres.
En me serrant la main, elle me dit « bonsoir ! »

 

Le tableau s’effaça, supprimant le message.

L’ordinateur se tut, son écran devint noir.

Un tourbillon me prit : j’étais sur son passage

et je fus avalé par un grand entonnoir.

 

 

                                                         Pierre  Dupuis

 

 

 

 

 

 

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Les Sirènes : La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !

25 Janvier 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !

 

 



Notons, comme disait Amélie,

que la Créte se trouve en bas et non en haut !

J'ai relevé cela: cocorico !

 

Préambule important dont tout lecteur nouveau doit bien s’imprégner pour appréhender correctement la suite.

 

 

1)   La mythologie gréco-romaine n’a rien à voir avec des salades débitées par Juliette : je l’affirme !

2)   Je vous fiche mon billet (d’ailleurs, il y en aura plusieurs et j’espère que vous n’allez pas vous en liasser !) qu’après m’avoir lu, vous serez bien plus à l’aise dans les soirées où vous aborderez les fabuleuses facettes de cette épique époque avec vos amis !

3)   Les explications que je donne ici sont de sources sûres : mon lointain ancêtre étant Achille. Achille était un bel héros (Deravel était son père) et les filles, très amoureuses de lui, lui demandaient toujours : « t’as long Achille ? » et lui, répondait immanquablement en se grattant le pied : « vérifie toi-même ! »

 

4)   Les dieux, demi-dieux et autres personnages étaient les mêmes chez les grec et les romains, mais ils s’appelaient différemment. Prenons pour exemple la déesse de l’amour et de la fécondité : elle s’appelait « Aphrodite » chez les grecs et « Vénus » chez les romains.

 

Ceci étant exposé, vous allez pouvoir suivre pas à pas la véritable histoire de ces temps fabuleux !

 

 

Vous pouvez retrouver chaque lundi, depuis le 17 août, un billet sur le sujet !

 

 


 

Aujourd’hui :  


 

Les Sirènes et Ulysse

 

Les Sirènes

 

Dans le douzième chant de l’Audi C (stéréo ), alors qu'Ulysse ( il se l’était rasé ) et ses compagnons s'apprêtent a quitter l'île de la magicienne Circé (Pompes) celle-ci les prévient que non loin, des monstres féminins charment les marins qui pissent comm’ je pleure pour les femmes de Fidèle qui se casse trop souvent et qui les délaisse comme des chiennes, les attirants sur les récifs sur lesquels ils meurent dans le naufrage de leur navire. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé au PS quand il a succombé au chant de la sirène Ségolaina royalos qui portait toujours un pull en cachemire offert par Lang de chèvre qui était dans les guignols et qui en reste toujours un.

 

COMMENT LES SIRENES SONT DEVENUES SIRENES :

 

Filles du fleuve Achéloos et de la Nymphe Melpomène (ou filles du dieu marin Phorcys qui avait déposé le bilan en Belgique), les Sirènes auraient été transformées en monstres par Déméter, minée à cette époque, furieuse qu'elles aient laissé le dieu des Enfers Hadès enlever sa fille Perséphone et ses cartes de crédit, alors que Zeus leur avait donné des ailes pour sauver Perséphone.

 Très fières de leurs voix, au 2ème tour, de leurs talents de musiciennes, Les Sirènes osèrent, un jour, défier les Muses ( celles qui avaient des cornes )

Celles-ci, les privèrent de certaines plumes ( notamment celles qu’elles avaient de planté dans le c -  -, car elles faisaient aussi le Lido le soir ) ce qui les rendit inaptes au vol, contrairement à Madoff et à bien d’autres, et les exilèrent sur des rochers, au sud de l'Italie, aussitôt recueillies par Berlusconi.

D’autres auteurs, surtout Rotpierros, affirment qu’elles sont devenues Sirènes à causse du fait qu’elles faisaient beaucoup de gâteries aux pompiers de l’époque qui avaient tous pompier bon œil !

 

Leur nombre varie selon les récits et leurs noms évoquent le charme et la beauté : 
Thelxiépia (« Enchanteresse »), Himéropa (« Douce »),
 Leucosia (« Blanche »), Ligeia (« Mélodieuse »),
Parthénope (« Visage de jeune fille »),            
Peisinoé (« Persuasive »), Agtaopé (« Beau visage »), Aglaophonos (« Belle voix »), Molpé (« Mélopée »), Thelxiopé (« Persuasive »), Têtes (« Parfaite ») Carlaguitara (« Celle qui a de belles guitares ») Cristinalagardia («L’emberlificoteuse ») 
 

 

 LE CHARME DES SIRENES EST TROP FORT POUR ULYSSE: 

Même pour un personnage de la trempe d'Ulysse, il est impossible de résister aux fascinantes mélopées. Le héros devient comme fou, tente de briser les chaînes qui le retiennent au mat et adresse des regards suppliants à ses marins qui mangeaient des frites et puis des moules et buvaient du vin de Moselle, pour qu'ils le laissent aller vers celles qui chantent si merveilleusement. Conscients du péril qui les guette, les compagnons d'Ulysse leurs oreilles bouchées, serrent les fesses et ne font que resserrer ses chaînes en réponse à ses mouvements et à ses regards désespérés. Ils rament vigoureusement et le navire s'éloigne du danger.

 C’est exactement se que n’à pas réussi à faire l’entourage du petit Nicolas quand il s’est laissé séduire par la sirène Carlaguitara qui ne serrait jamais les fesses mais les montrait volontiers et que j'ai cité plus haut.

Ulysse est sauf, mais épuisé. La prochaine étape de son voyage sera consacrée à la recherche de l'âme du devin mort Tirésias, afin qu'elle le conseille sur son retour au royaume d'Ithaque en 2012.


 

 

 Rotpier ........ à qui il ne reste qu'un tout petit rien de jeunesse comme disait Lucien !

 

A la semaine prochaine pour la suite ... si vous le voulez bien !

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" Le bout du chemin " : le poème du jour de ... Pierre

21 Janvier 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie




 
 
 
" derniers remparts avant peau nue "
 
 

Image du net   
 

Le bout du chemin,

 

Il en est au bout de sa vie

à l’heure où l’on fait le bilan,

où les histoires resservies

n’ont plus le charme affriolant.

 

Il a oublié les envies :

ils sont bien loin tous les rubans

des robes des filles ravies

qu’il dénouait habilement.

 

Ses pauvres doigts à la peau rêche

ne pourraient plus ouvrir de brèches

dans les cotons, dans les satins

 

derniers remparts avant peau nue,

tout n’est plus que déconvenues :

ils sont bien finis les festins !

 

                              Pierre Dupuis

 

 

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Destinée ... " Vengeance tardive " : un poème de ... Pierre

20 Janvier 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



 
 
Sale rancunière !
 
 
 
 
Image du net
 
 

Vengeance tardive,

ou … Les raisons de la colère,

 

Un jour, j’ai rencontré ma Destinée.

Sûre d’elle, la donzelle m’a dit :

« Tu m’appartiens, tu es à ma merci ! »

et le tout, en faisant sa mijaurée !

 

Devant cette provocante attitude,

lui clouant le bec, je l’ai prise là,

comme ça, net, sans aucun tralala !

Sûr , pour elle, la secousse fut rude !

 

Savourant sans réserve ma vengeance,

me rajustant, je partis en sifflotant,

la laissant là, comme deux ronds de flan !

Na ! Pas de quartier pour pareille engeance !

 

Depuis, dès que je suis un peu patraque,

je me demande si j’ai eu raison

de prendre de très haut … cette poison !

… J’entends parfois des rires démoniaques !

 

La nuit, on me tire la couverture !

Je me dresse aussitôt sur mon séant,

tout prêt à bondir … le cas échéant !

Mais, nulle trace de cette roulure !

 

Cela fait déjà un bon moment que cela dure !

Je n’en peux plus … je commence à maigrir,

mon regard à tendance à s’assombrir :

- morbleu ! - elle va m’avoir à l’usure !

 

Et tout cela pour une bagatelle !

Chercher à me nuire encore à cent ans !

M’en vouloir toujours après tant de temps !

Je ne savais pas quelle était pucelle !

 

Je n’ai pas, moi, de don divinatoire !

Si l’on ne me dit rien : comment savoir ?

Mais elle, savait ! Bon sang de bonsoir,

c’était une provocation notoire !

 

Elle connaissait son destin !

merde à la fin !

 

                         

                                   Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

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Haïti ... peut-être prochainement ça: " Attente " le poème du jour de ... Pierre

13 Janvier 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 
 
Haïti
 
 
Image du net
 
Quelque part, là-bas ... peut-être ça :
 
 
 
 
 
Image montage de Pierre
 
 
 
 

Attente,

 

Deux jours à rester là sans boire ni manger,

coincé sous des amas de poutrelles tordues,

deux jours à rester là face à tous les dangers,

plus un son ne sortait de ses lèvres fendues.

 

L’enfant, gris de poussière, avait le souffle haché,

sa main avait laissé tomber la lourde pierre

qu’il cognait au début, sur un bout de plancher,

 plus une seule larme irriguait ses paupières.

 

Vaguement il sentait qu’on s’activait en haut,

c’était un bruit de fond à peine perceptible,

un mélange confus de pics et de marteaux,

mais rien venant vers lui, rien qui lui fut audible.

 

Pourtant il devina, bien plus qu’il n’entendit,

un bruit particulier qu’il reconnut très vite,

aussitôt dans sa tête une image grandit

effaçant d’un seul coup toute vision maudite !

 

Le bruit devint très net et l’image eut le son :

des jappements joyeux et les appels du maître !

Ils progressaient sans cesse, il en eut un frisson :

une larme coula qui fut bien longue à naître !

 

L’espoir était en face - à deux fois presque rien ! -

et sans le voir encore il en savait la forme :

il se voyait déjà serrer très fort ce chien

qu’il chérissait d’avance avec un cœur énorme !

 

 

                                                                  Pierre Dupuis

 

 

 

 

Déjà publié, repris aujourd'hui .

 




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Vague de froid: ça va cartonner : le poème du jour " Un manteau pour deux, " de ... Pierre

7 Janvier 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie





 
 
 
Image du net reprise par Pierre
 
 
 

Un manteau pour deux,

 

Quatre bouts de carton,

en rempart inutile,

sous un froid de saison

dans une zone hostile.

 

Le croûton racorni

la boite de sardines

le litron pas fini

la vieille gabardine.

 

Geignements étouffés

du vieux chien en détresse

aux poils ébouriffés

sous la neige traîtresse.

 

La valse des flocons

redoublant de cadence

et le vent pour de bon

qui entre dans la danse.

 

Ils sont là, ils sont seuls,

l’un se tait l’autre pleure,

doucement le linceul

épaissit d’heure en heure.

 

Tout est calme à présent,

tout semble moins féroce.

C’est joli, c’est plaisant

ce manteau avec bosse.

 

Sous un avril radieux

ils referont surface,

les deux seront taiseux

… un rictus à la face.

 

 

 

           Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

 

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Le poème du jour: " Caresses astrales " de ... Rotpier

5 Janvier 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie




 
 
Un petit coup de soleil qui, je l'espère,
vous fera le plus grand bien
par ce froid polaire !
 
 

Caresses astrales

Image prise sur le net et modifiée par Pierre 
 
 

Caresses astrales,

 

Elle allait …

légère et décidée

au travers des genets.

 

Souvent elle déviait,

évitant de piétiner une plante

qui eut été insignifiante

aux yeux de bien des gens !

Elle allait, légère et ravie,

dans cette lande chérie.

 

Un moment, elle s’arrêta,

jeta à la ronde un regard inquisiteur

et, satisfaite, sourit.

Alors, lentement, elle se déshabilla

et offrit son corps aux rayons ébahis

de l’astre dominant.

 

Devant tant de beauté,

sa majesté versa une larme sitôt vaporisée :

le ciel en fut, un instant, tout irisé !

 

Puis, reprenant vite contenance,

il assura à nouveau sa dominance

avec - sembla-t-il alors -  un peu plus de douceur.

 

Rêvait-il à la belle

que le bout de ses doigts rayonnant caressaient ?

 

Peut-être …

… sûrement !

 

                                         

                                                   Pierre Dupuis


 





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Joyeux Noël à tous !

24 Décembre 2009 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



 
 
A tous :
 
 
 
 
Image du net
 
 
 
Et je vous offre une lueur d’humanité dans la nuit des friches industrielles, présentes ou à venir.

Qu’elles soient liées, comme hier, aux industries du charbon ou de l’acier ou bien comme aujourd’hui à toutes celles de main-d’œuvre importante. Certaines villes comme Liverpool en ont déjà fait l’expérience et ont mis des dizaines d’années avant de sortir la tête de sous l’eau et c'était sans la grave crise d'aujourd'hui. 

 

Pierre

 

 

Image prise sur le net

 

 

Le vieux monsieur,

 

Le sapin en plastique

- de récupération ! -

est plutôt squelettique :

maigre constitution !

 

La guirlande électrique,

seule décoration,

est en état critique :

il faut faire attention !

 

Mais pour eux peu importe

c’est vraiment merveilleux :

dès le bord de la porte

ils n’en croient pas leurs yeux !

 

Il est loin d’être riche

mais il fait de son mieux,

il n’a pas de barbiche

bien que déjà très vieux !

 

Les quelques friandises

qu’il tient entre ses mains

seront vraiment exquises

pour les pauvres gamins !

 

La ville était prospère,

c’est fini aujourd’hui :

partout c’est la misère

le chômage et l’ennui.

 

Les gosses dans les rues

ou les vieux ateliers,

monstrueuses verrues

gangrenant le quartier.

 

Situation critique

s’aggravant chaque jour,

où la problématique

est de porter secours.

 

Lui a connu la ville

au temps de sa splendeur,

c’était l’automobile

qui faisait sa grandeur.

 

Il ne voit plus grand chose

et ses pas sont bien lourds,

avant « ici repose »

il offre un peu d’amour.

 

                            Pierre Dupuis

 

 

 

Image prise sur le net : friche industrielle de Liverpool il y a 20 ans

 

Poème déja publié

 

 

 

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