poesie
Publié depuis Overblog
Petit hommage à un blogopote nommé Géhèm, qui malgré son nom n'est pas du tout OGM ... en principe ! 😃
Lien : http://gehem.over-blog.fr/
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Je connais un garçon habile
Qui dessine des sabliers
Petits ou grands irréguliers
À croire que ça l’obnubile.
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Pour lui le sable est inutile
Il les remplit pour mystifier
Certains croient qu’il est fou à lier
Mais ceux-là sont des imbéciles.
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Il suffit de gratter un peu
Ce qui semble être un sac de nœuds
Pour trouver la clé de l’énigme.
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Tout seul ou encore en tandem
Mais sans hoquet ni borborygme
Ce gars-là s’appelle Géhèm !
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Prolongation :
Une autre passion : les lunettes
Pas celles de vue mais de gogues
Où il encastre les binettes
Des charlots ou des démagogues.
Le nom de son blog nous éclaire
Pour peu qu’on connaisse la suite
« Le temps ne fait rien à l’affaire »
Que les coincés prennent la fuite !
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Sa culture est très étendue
Là je ne parle pas d’hectares
Ce serait la perche tendue
Pour qu’aussitôt il s’en empare !
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Il a des revers redoutables
Et peu de trous dans la raquette
De taille à renverser la table
En annonçant : « Le laquais quête ! »
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Il maîtrise bien les saillies
Je ne parle que des verbales
Il a de bonnes réparties
Champion pour renvoyer la balle !
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Il a un fan-club très fidèle
Il me plait d’en faire partie
Il y a peu de péronnelles
Elles prennent tôt la sortie !
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Il a beaucoup d’admiratrices
Et elles lui restent fidèles
Ses réparties sont tentatrices
Il connaît toutes les ficelles !
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Voilà décrit le personnage
Qui possède bien des facettes
Dont expert en déboulonnage
Avec ou sans clé à molette !
Le Rotpier
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Deux de ses oeuvres :
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Le poème tout feu tout flamme du jour : " La pétroleuse en pétrolette, " de ...Rotpier
Poème pas tout à fait moral, ça roule quand même pour vous ?
J'en connais un pour qui ça va le faire ! Mais chut, restons discret !
Image du net
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Elle aimait bien la mobylette
Qui lui rappelait le bon temps
De sa jeunesse et des amants
Qu’elle menait à la baguette.
En enfourchant sa pétrolette
Elle avait à nouveau vingt ans
Les cuisses et les cheveux au vent
Et elle jouait les starlettes !
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Bien sûr elle avait une auto
Et un chauffeur en paletot
Elle avait fait une fumeuse
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Affaire en ruinant un banquier
En lui volant tous ses chéquiers
En professionnelle allumeuse !
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Continuation :
A cinquante ans et des balais
Elle n’avait pas trop de rides
Ses amours n’étaient pas arides
Elle était restée feu-follet.
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Elle en profitait sachant bien
Que ses années étaient comptées
Que pour jouer les effrontées
Cela arrivait à la fin.
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Certains disent qu’elle a trouvé
Un passionné de mobylette
Et qu’elle en a fait la conquête
Et peut-être même enlevé ?
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Personne ne sait si c’est vrai
Moi j’ai une petite idée
Du gars que la dévergondée
A séduit mais restons discret !
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Je ne voudrais en aucun cas
Briser une brûlante idylle
Son prénom est peut-être - - - - - ?
Mais moi je ne balance pas !
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Rotpier
Un très ancien poème : " Conversation de fil en aiguille au pied de la porte " en écho à un billet de Géhèm par : Pierre
Pour faire écho au billet de l’ami Géhèm ( Ô Géhèm, prends garde à toi si tu croises José Bové ! ) qui fait lui-même écho à ceux de Mélanite ( le Rotpier me souffle « on ne sait où ? ») je vous propose un très ancien poème : « Conversation de fil en aiguille au pied de la porte »
Voilà pour aujourd’hui mon écot pour lier les blogs !
Le lien pour le blog de Géhèm où vous trouverez ceux de Mélanite.
http://gehem.over-blog.fr/2023/07/tellement-rare.html
Vous avez tout compris ou je vous réexplique ?
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En souvenir d'un séjour fort agréable ( et presque totalement sobre ! 😉 ) sur la cote d’Albâtre, je vous livre une fadaise d'Etretat !
Image du net car les miennes sont moins nettes !
Conversation entre pochards
à Etretat …
Conversation de fil en Aiguille
au pied de la Porte,
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- Être clochard à Etretat
est un cauchemar qui me hante :
sur un trottoir tout comme un tas
sans même une toile de tente.
- A Etretat ? … Pourquoi mon gars ?
Ce n’est pas une idée géante,
viens au pays du pastaga,
là-bas les nuits sont moins glaçantes !
- Si je deviens un jour clochard
autant que ce soit sur ma terre !
Et le calva, pour un pochard,
vaut bien l’anis : faut pas le taire !
Allez buvons près de la porte
et tant pis si dans notre état,
nous ne bafouillons de la sorte
que des fadaises d’êtres tas !
Nous graverons dans le calcaire
des souvenirs de pochetrons,
après nous casserons nos verres
pour ne plus boire qu’au litron !
Les touristes devant nos fresques
en resteront tout interdits,
trouvant cela très pittoresque,
bien supérieur aux graffitis !
Ils chercherons nos signatures
mais nous ne les graverons pas,
pour les générations futures
une belle étude de cas !
Nous resterons des anonymes,
des bienfaiteurs pour d’Etretat,
nous ne seront pas éponymes
et garderons nos galetas !
Et si du haut de la falaise
un jour on fait le grand plongeon,
il n’y aura pas de malaise
au sein de la population.
De nos pauvres vieilles carcasses
les crabes feront un banquet,
leur chair sera un peu plus grasse
au moment de les déguster !
Dans ce pays de grandes tables
où tous les crustacés sont rois
les péquins comme les notables
ravis se lécheront les doigts !
Et les palais fins en alerte
se demanderons bien pourquoi
au fond de leurs bouches expertes
reste comme un goût de calva !
Allez l’ami, allez confrère,
trinquons à ce bel avenir
après tout nos sommes des frères
et nous devons nous soutenir !
Allons gravons sur la falaise
nos états d’âme de buveurs,
le cœur vaillant et l’âme à l’aise
attaquons-nous vite au labeur !
Rotpier
Image bidouillée par le Rotpier !
Le poème du jour " Fable à triple détente " de ... Pierre
/image%2F1488940%2F20230704%2Fob_7ee43c_fable-a-triple-detente-fric.jpg)
Préambule :
Je voudrais être un Séguéla
Un Séguéla des temps modernes
Pas un charlot qui se prosterne
Pour avoir des petits contrats !
Je ferai mon trou sur Tic-Toc
Tous les autres médias s’essoufflent
A trop rester dans ses pantoufles
On finit sec comme un haddock !
Tic-tac tic-tac tic-tac Tic-Toc
Le réseau chinois est à l’heure
Certains disent que c’est un leurre
Pour l’instant il porte l’estoc !
Fable à triple détente,
Si j’étais un publicitaire
Sûr que je ferais un malheur
J’ai des slogans très accrocheurs
En quantité excédentaire !
Je deviendrais très populaire
Le plus grand des influenceurs
C’est la mode c’est l’ascenseur
La montée est spectaculaire !
Mais je n’irais pas à Dubaï
Je resterais bien au bercail
Je paierai mes impôts en France !
Selon mes gains et mes moyens
Le tout en toute transparence
Je veux rester bon citoyen !
Continuation :
Je conspue l’évasion fiscale
Toutes les sociétés écran
Cela me met vraiment à cran
Vive les sanctions radicales !
Pas de mesurettes bancales
Quand le préjudice est flagrant
L’état rafle tout et en grand
Type ablation chirurgicale !
Les tricheurs feraient profil bas
Fini de se remplir les bas
De laine à grands coups de magouilles !
Payer l’impôt est un devoir
Quand on a du fric plein les fouilles
Dans les banques et les tiroirs !
Moralité :
Les dictatures de l’argent
Sont aussi dures que les autres
Certains crèvent d’autres se vautrent
Ce qui est vraiment affligeant !
Faudra-t-il recourir un jour
Aux armes et à la violence
Pour équilibrer la balance
Où en est le compte à rebours ?
Pourtant on a déjà donné
On a déjà coupé des têtes
Le quatorze juillet est fête
Je tenais à le rappeler !
Des privilèges sont tombés
Mais tout comme l’hydre de Lerne
Les têtes repoussent et alternent
Il faut de nouveau les trancher !
Faudra-t-il ressortir l’engin
Du brave Docteur Guillotin
Rebattre et affûter la lame
Et créer cet épithalame ?
« Ci-git un homme qui trichait
Et qui du coup par ricochet
À l’issue d’une juste enquête
A fini par perdre la tête »
On va crier : « Mais il est fou ! »
Je vais répondre épicétout :
« Celui qui sème la famine
Mérite bien qu’on l’extermine ! »
J’avoue que c’est très radical
Mais que faire de ces chacals
Qui s’affranchissent des frontières
Pour leurs magouilles financières !
Avec des armées d’avocats
Ils savent contourner les lois
Se mettre des gens dans la poche
Au besoin à coup de valoches !
Il faut bien leur rompre le cou
Mais ça fait très mal pour le coup
Choisissons la miséricorde
La lame vaut mieux que la corde !
Pierre Dupuis
Le poème du jour: " Elle avait trouvé son créneau, " de ... Rotpier
Image du net !
Elle avait des talons très hauts
Qu’elle portait avec talent
Un mini short vraiment moulant
Seins libres sous son caraco.
Elle jouait les ingénues
Bien sûr personne n’était dupe
Elle était à deux doigts du stupre
Sa position était connue.
Pas encore dans le porno
Tout juste une affaire de temps
Elle avait le tempérament
Et ça lui collait à la peau.
Sa conduite était licencieuse
Et elle sauta la barrière
Elle n’était pas la première
A jongler avec des précieuses.
Elle avait trouvé son créneau
Comme d’autres trouvent le graal
Pratiquant le nu intégral
Et les cadrages vaginaux.
Prenant son pied comme une folle
En dix ans elle fit fortune
Et s’en alla bourrée de thunes
Ouvrir une auberge espagnole.
Elle servit de Madelon
A des garçons à découvert
Trouvant le gîte et le couvert
Et même un coin sous l’édredon.
Elle se prénommait Adèle
J’avais oublié de le dire
Et quand on l’enterra à Vire
Suivirent beaucoup de fidèles.
Pratiquement que des garçons
Des beaux des laids et des moyens
Pas forcément épicuriens
Se souvenant de l’édredon.
Quand le cercueil fut en terre
Ils lancèrent tous une rose
L’ambiance n’était pas morose
Les bigotes étaient amères.
Les commérages allaient bon train
La bile coulait à torrent
Et des lazzis dégoulinants
Salissaient la «Sale catin» !
Le Rotpier
Poésie, le poème du jour :"La vieille dame" de Pierre
La sécheresse étant un sujet d'actualité brûlante ...
" Sa peau, sahélisée "
Image du net
Cliché mental mémorisé au détour d’un couloir d’une maison de retraite pour personnes en fin de vie… enfin… d’un mouroir …
La vieille dame,
Ses yeux,
profondément encastrés,
avaient la fragilité et la transparence gênante
d’un œuf sans coquille, bleu.
Un bleu aussi délavé
que celui d’un jean très longtemps porté.
Les quelques fils d’argent,
disséminés sur sa tête, avaient oublié
les descendantes cascades d’antan.
Sa peau, sahélisée,
raide tendue sur l’armature décalcifiée
de ses os protubérants,
semblait prête à se rompre à tout instant.
La moindre esquisse de sourire
- vague grimace pour qui ne savait pas la lire -
lui demandait un effort considérable.
Et elle restait là, greffe de fauteuil,
dans l’interminable attente
d’un avenir en deuil.
Condition misérable.
Pierre Dupuis
" Sa dernière heure avait sonné " : un poème de Rotpier ... vous pourrez en reprendre engore et engore !
.
J'ai retrouvé tout à l'heure, tout au fond d'un placard, ce poème ancien dont je ne me souvenais plus ... aussi :
Je vous le propose, sur l’heure et vous le poste de l’Eure.
Et… quand c'est l’Eure c’est l’Eure,
avant l’Eure c’est pas l’Eure,
après l’Eure c’est plus l’Eure !
Et, si vous aimez, n’hésitez pas à en reprendre engore et engore !
Image du net
Sa dernière heure avait sonné,
Il était là, gisant,
enfin … ce qu’il en restait
et ce n’était pas peu dire.
C’était … c’était … comment définir
… hallucinant, hallucinant et terrifiant.
Il y en avait partout,
au sol, sur les murs, au plafond,
des gros et des petits bouts
… il était éventré
… complètement éventré.
Dans son pied gauche
une aiguille était plantée
… la grande.
Dans son œil, le gauche,
… oui, le gauche aussi, allez savoir pourquoi,
la petite s’était fichée.
Une série de chiffres, romains,
de un à douze mais dans un ordre libre
pendait au lustre de part et d’autre ainsi qu’une main,
… la droite… ce qui rétablissait un peu l’équilibre.
Ses viscères, interminables spirales,
étaient tout déroulés, tout détendus.
Tout cela ne marcherait plus
… indubitablement impossible à remonter.
Sa dernière heure avait sonné.
Cela faisait déjà un moment
qu’il n’allait pas bien
… il était décalé… oui, c’est ça, décalé,
jamais à l’heure.
On le sentait complètement perdu,
pas bien dans sa peau assurément
… son rythme circadien ne répondait plus.
Et, aujourd’hui, d’heure en heure,
son état avait empiré
et sur le coup de midi et demi,
sans perdre connaissance,
il avait avalé son horloge interne
comme d’autre leur bulletin de naissance
et tout avait explosé !
Fatal engrenage,
la belle mécanique s’était désintégrée.
Il était là, gisant,
enfin … ce qu’il en restait.
Sa dernière heure avait bel et bien sonné
… définitivement.
Terrible fin pour un horloger.
Image du net
Le poème du jour : " Spirale " ... avec un gros bonus !
Aujourd'hui je vous remets un très ancien poème intitulé : " Spirale "
Je vous le remets parce que Thierry Moral ( TMOR pour ceux qui connaissent ) m'a fait l'honneur de réaliser un clip vidéo où il le déclame.
Thierry est ce que j'appelle un artiste multicartes et je vous mets un lien qui vous permettra d'apprécier l'étendue de son savoir faire.
Je vous laisse dons avec ce poème et ensuite la prestation de Thierry.
J'espère que cela ne vous donnera pas le tournis !
Bien amicalement,
Pierre
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Ainsi va la vie ... elle est un tournoi avec des hauts et des bas mais qui finit toujours en bas que l'on tournoie ou pas ...
Image de Marie ... je crois me souvenir ...
Spirale,
Selon le sens où tu la prends,
elle te hisse ou bien te broie ;
elle t’apprend, te désapprend,
dans les deux cas, toi, tu tournoies.
La tête en l’air, la tête en bas :
C’est là toute la différence !
C’est jour de fête ou de combat,
le goût sucré ou le goût rance !
Tout un symbole en un cliché :
toute l’image de la vie !
De bas en haut, prime moitié,
de haut en bas, l’autre asservie.
Rester en haut le plus longtemps,
est un pari, est un challenge !
Sachant qu’il est compté le temps
dès que tu es sorti des langes !
Plus tu restes de temps perché
et plus longue est ton existence,
mais un jour il faut décrocher :
tu descends où tu te balances !
Pierre Dupuis
Déjà publié !
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Le clip vidéo de Thierry :
https://www.youtube.com/watch?v=SxHbCVWBZeY&list=PLb5IWjEP-8yzkYvXmkjoeBZl1sWJfi7_l
Joli cadeau n'est-ce pas !
Merci encore Thierry !
Le poème du jour : " Les TTDS " et plus ! Par Pierre et Rotpier
Même à la retraite il arrive que l'on soit débordé ( pourtant mon épouse me borde soigneusement tous les soirs ! ) et c'est le cas en ce moment.
Alors, je vais faire une petite pose jusqu'en milieu de semaine prochaine et repartir jusqu'aux vacances de milieu juin comme chaque année !
Je vous laisse avec les TTDS et une pensée mi-figue mi-raisin puisque d'un côté loup-phoque et de l'autre sérieuse.
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Image du net modifiée par Messoins un copain à moi !
Les TTDS
Ces gens-là ne sont pas patients
Ils sont du genre atrabilaire
Ronchonneurs quasi bipolaires
Sans en être vraiment conscients.
Trépignant comme des enfants
Tout prés d'une grosse colère
Puisant dans leur vocabulaire
Des noms d'oiseaux peu ragoûtants.
Vie courante ou sentimentale
Une aménité de crotale
Qui se serait pris la queue dans
Un buisson en prenant la fuite !
Je n'aime pas ces impatients
Que j'épingle en " Tout Tout De Suite " !
Prolongation :
Car: " Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage "
N'est plus au goût du jour vraiment
Monsieur de la Fontaine votre adage
N'est pas dans leur tempérament !
Mal élevés par leurs parents
Excusant leurs enfantillages
Leur conduite de garnement
Comptant sur l'école au passage
Pour corriger leurs errements.
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Pierre Dupuis
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Remarque importante :
Il ne faut pas confondre les " TTDS " avec les déesses tétées dans le genre d'Hathor qui allaitait le fils divin à Mamissi aussi.
Image du net !
Je tiens, à tort ou à raison, à toujours apporter les précisions que je pense importantes et nécessaires pour bien saisir les choses. Une chose bien saisie est une chose qui reste gravée exactement et longtemps dans les esprits. Inversement, mal comprise, elle reste une épine plantée dans le cortex cérébral et finit par gangrener le raisonnement.
J'appelle cela de l'honnêteté intellectuelle et j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux.
Le poème du jour : " Costumes " de ... Rotpier
Image du net !
Costumes,
A l'école c'était la blouse
Que l'on enfilait sans chichi
A l'armée c'était le treillis
Qu'il fallait parfois qu'on recouse.
Lorsque j'ai rejoint les barbouzes
Afin de servir mon pays
J'ai très souvent changé d'habits
Sauf bien sûr pendant les partouzes !
J'ai muselé ma libido
Pour enquêter incognito
Chez des fascistes naturistes.
A poil en costume d'Adam
Tu n'as pas trop l'air d'un touriste
Si t'arrives à rester pendant !
Prolongement :
Plus facile à dire qu'à faire
Quand il faut maîtriser ses sens
Cela va contre le bon sens
Nul besoin que l'on légifère !
Je ne dois la vie qu'au bromure
J'avais ça dans mon sac à dos
J'en mettais dans la gourde à eau
D'un sergent chaud sous la ceinture !
Bien sûr j'ai aussi enfilé
Des costumes très improbables
De gens très peu recommandables
Et j'ai travaillé sans filet !
Pour se déplacer dans Kaboul
Pas de tenue qui te les moule
Pour pouvoir passer à la coule
Un grand turban c'est bien plus cool !
Pour traficoter au Pérou
Un grand poncho ça fait l'affaire
Mais pas du tout en Angleterre
Où tu finis sous les verrous !
Le mot d'ordre c'est s'adapter
À toutes les tenues locales
Du pays où l'on fait escale
Voila avez-vous tout capté ?
Terminaison :
J'ai conservé tous les costumes
Que la vie m'a fait endosser
Le jour où je vais dévisser
Qu'ils soient exposés en posthume.
Avec ceux de tous mes confrères
Barbouzes manipulateurs
Des curés et des bonnes-sœurs
Qui sont pour moi comme des frères !
Un grand musée du grenouillage
Des grandes manipulations
Des fumeux pièges à couillons
Qui ont sévis à tous les âges !
Si l’habit ne fait pas le moine
On passe mieux inaperçu
En vieil épouvantail que nu
Au beau milieu d’un champ d’avoine !
Le Rotpier