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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

" Trésor coquelicot, " : Le poème du jour de ... Pierre

9 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 
 

 

Elle m'a dit : " Tiens c'est cadeau ,

 prend mes lèvres coquelicot ! "  …

 

 

 

 

 
image du net
 
 

Trésor coquelicot,

 

Jupe légère et froufroutante,

corsage ouvert en calicot,

la belle est belle et envoûtante

avec ses joues coquelicot !

 

Cheveux au vent et mèches folles

bouche à poser mille bécots

et un sourire qui affole

sur ses lèvres coquelicot !

 

Très réactive à touche-touche :

acquiescement sans quiproquo

pour se faire une fraîche couche

au milieu des coquelicots !

 

La peau à nu  -  adieu corsage ! -

corps velouté comme abricot

de jolis seins pas du tout sages

aux mamelons coquelicot.

 

Et pour finir  -  pourquoi le taire ? -

jupe légère en tas bientôt

et … non !  Stop ! Plus de commentaire

sur … un trésor coquelicot !

 

Et pour bannir toute indécence,

sur la scène : glisse rideau !

Aller plus loin serait licence :

on en reste aux coquelicots !

  

  

                                           Pierre Dupuis

  

  

  

  

 Photo de Jean-François Simon

                                    

  

  

 

  

  

  

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Pédophilie: " Tu le diras un jour … " ... le poème du jour de ... Pierre

6 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 
 

Toute corrélation avec des faits d’actualité

est parfaitement justifiée.

 

Si dieu* existe

et compte tenu qu’il régit tout,

il est au bas mot complice.

Amis croyants, interrogez-vous !

  

  

* n’importe lequel !

 

Pierre

  

  

  

  

Image du net modifiée par Pierre

 

 

 

Tu le diras un jour …

 

Neuf ans,

tu avais neuf ans.

Lui ?  Quarante… à peu près.

Il t’en imposait

…il en imposait à tout le monde !

Il était l’autorité reconnue.

Reconnu de tous.

Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !

Toi, plus que tout autre.

Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.

Oh ! il avait soigneusement choisi !

Il avait de l’expérience : la  science de l’infamie !

 

Des bruits avaient bien circulé …

mais il en circule tant… des bruits !

Et puis … si gentil, si près des enfants !

Lui, l’organisateur des veillées,

 des ballades, des feux de camp,

des sorties, des colos !

Et toujours le bon mot !

Si serviable, si près des enfants …

Trop près !

Beaucoup trop près !

 

Avec ta naïveté et ta timidité,

 tu n’avais rien vu venir.

Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,

l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !

Et … c’était arrivé.

Après … des promesses ! … des menaces !

Trois fois il a recommencé !

Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.

Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.

Il a continué les promesses … les menaces

… beaucoup plus les menaces !

Mentalement, il t’a bâillonné,

il t’a mis dans sa nasse !

Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !

 

Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !

Image claire et nette dans ta mémoire

qui remonte certains soirs

… certains soirs un peu plus noirs.

Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,

d’un fait plus fort que les autres

… un procès ?

Une lecture sur le sujet ?

Une émission de télé ?

ou bien tout simplement … l’amour !

 L’amour et toute la confiance en une femme,

pour qu’enfin tu parles, que tu dises,

que tu accuses le maudit, l’infâme !

 

Le calculateur !

Le manipulateur !

Le maître chanteur !

Le persécuteur !

L’abject prédateur !

 

Et d’autres suivront !

Oui ! D’autres suivront !

Et vous  éviterez que nuise encore le scélérat

… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !

 

 

                                                   Pierre Dupuis

  

  

 

 

 

 

 
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Petite pose !

21 Mars 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



 
 
Pour des raisons totalement indépendantes de ma volonté,
mon blog ne sera plus alimenté pendant une à deux semaines ... voir plus.
Si le coeur vous en dit, vous pourez toujours remonter dans le temps et consulter mes billets quotidiens depuis ... mai 2006 quand même !
 
Je vous laisse avec deux poèmes déjà publiés, un sérieux et l'autre beaucoup moins ! 
 
 
 
 
 
Photo de Marie Lecore
 
 
 

Bourrasque,

 

Emporté par le souffle,

emporté par le vent,

d’un amour qui s’essouffle

sous nuages crevants.

 

Un sale temps d’orage

et plus de brise-vent.

Rien n’arrête la rage

et les mots aggravants !

 

Grand coup de nettoyage :

passer au dissolvant

souvenirs de voyage

et tous leurs adjuvants.

 

Mettre en lambeaux les lettres,

jeter aux quatre vents

leurs mots par la fenêtre

mettre cœur au couvent.

  

Attendre l’éclaircie

et que tourne le vent,

s’accrocher à la vie

pour revoir un levant.

 

Apprendre à étaler,

exercice éprouvant,

et bien se recaler

pour aller de l’avant.

 

Mais …

 

Jamais rien n’est gagné,

il arrive souvent

au bateau de sombrer

au dernier coup de vent.

 

 

                                            Pierre Dupuis


xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
 
 

C’était dans les années cinquante …

mes années de baroudeur !

 

 

 

Image du net

 

 

 

Déconvenue tibétaine,

 

C’était à mon retour de chine,

j’avais poussé jusqu’au Tibet

sur les conseils d’une frangine

qui connaissait leur alphabet.

 

Ell’ m’avait dit, très pateline :

« Ne prend pas garde aux quolibets

mais préserve bien ton échine :

tu peux finir sur un gibet ! »

 

Plein de respect et de sagesse,

je me suis rendu à Lhassa

- élémentaire politesse ! -

pour voir le Dalaï-lama.

 

Mais il m’avait pris de vitesse !

D’ailleurs il n’avait pas le choix,

ayant des bataillons aux fesses

envoyés par l’état chinois !

 

Il s’était réfugié en Inde,

mais n’ayant pas de passeport,

je suis resté comme une dinde

ayant trouvé un transistor !

 

J’étais frustré, j’étais en rage,

moi qui en avait tant rêvé,

j’ai fait ma malle et mes bagages

et prestement je suis rentré !

 

Beaucoup plus tard et à Paname,

je suis allé à l’Alhambra,

car il y avait au programme

le duo Dalida-Lama !

 

Je n’en suis pas ressorti sage :

pas très lama ce Lama-là !

Il matait surtout le corsage

et les frérots de Dalida !

 

Laissant tomber Tibet et Chine

et aussi la méditation,

je suis rentré chez ma copine

qui adora ma conversion !

 

                        

                                     Pierre Dupuis

 

 

 
 
Bonne lecture et à + !
 
 
 
 
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" Dans la maison vide, " : le poème du jour de ... Pierre

17 Mars 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



 
 
 
Tôt ou tard, il arrive un moment où le fait de survivre
n'est plus que difficilement supportable ...
 
 
 
 
 

Dans la maison vide,

 

Bien sûr, il lui restait la vie

… et aussi son petit chien noir,

mais elle n’avait plus envie,

souvent, de quitter son peignoir.

 

Pendant ces jours longs et sinistres,

sans fin, elle tournait en rond,

tout en puisant dans le registre

de sa mémoire … au plus profond.

 

Elle passait de pièce en pièce

dans la maison beaucoup trop grande,

revivant les scènes de liesses

… les jours de bonheur à revendre !

 

Mais maintenant tout était vide,

le lourd silence étourdissant

rendait son visage livide

et son moral déliquescent.

 

Les quelques pas sur la terrasse

et son regard sur le jardin,

la rendaient encore plus lasse :

les beaux massifs étaient bien loin.

 

Le chiendent y régnait en maître,

le gazon n’était plus tondu,

la haie faisait plus de trois mètres

et le vieux puits était fendu.

 

L’entretien n’était plus possible :

trop onéreux pour son budget,

dans les charges incompressibles,

pas de place pour le sujet.

 

Car en plus de la solitude

l’argent commençait à manquer,

de plus en plus d’incertitudes :

des revenus bien étriqués.

 

Il n’y avait pas de mystère,

elle avait compris que malgré

un train de vie des plus austères

viendrait le jour tant redouté.

 

Un jour vraiment épouvantable :

celui de vendre la maison !

Un jour - ô combien - détestable,

un jour à perdre la raison !

 

Un pan entier de son histoire

allait alors de détacher,

une secousse vibratoire

où son cœur pourrait bien lâcher !

 

Sans croire, elle priait quand même :

«  Que je voudrais mourir avant !

Ne jamais trancher ce dilemme

… peut-être avancer le cadran ? »

 

Et ces jours-là la vieille dame,

revivant les scènes d’antan,

n’essuyait même plus ses larmes :

il y en avaient tant et tant.

 

                        Pierre Dupuis

 

 

 

Les images sont du net, la première est retouchée.


 

 

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" Ils voulaient être libres " : un poème de Pierre en hommage à ces vaillants combattants

12 Mars 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie




A ces jeunes, fiers et vaillants combattants, même si souvent, ils ont la tête près du bonnet même sans en avoir !

Fantassins de l’extrême, toujours en première ligne : hommage doit leur être rendu. Qu’ils soient sûrs de notre entière reconnaissance.

 
 
 
 
 
 
Image du net tripotée par le Rotpier
 
 
 

Ils voulaient être libres,

 

Ils avaient l’arrogance

des très jeunes guerriers,

l’esprit d’indépendance

des cueilleurs de lauriers.

 

Ils avaient la vaillance

de ces aventuriers

pour qui la résistance

est un fait coutumier.

 

Trépignant d’impatience

sous le tissu geôlier,

malmené en conscience

sous assauts obusiers.

 

Commando qui s’élance

sous regards affolés,

bondissants fers de lances

déjà aréolés.

 

Ils voulaient être libres

- libres ! -  vous comprenez !

Avant qu’une main vibre

pour les emprisonner.

 

Toujours en équilibre

sur le torse bombé,

ils voulaient être libres

avant que de tomber.

 
 

 

                       Pierre Dupuis

 
 
 
 

 

 

 

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" La Rafle " Pour le jour de la sortie du film ... le poème du jour : " Dernier aiguillage, " de ... Pierre

10 Mars 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie




 
 
Aujourd'hui sort le film : " La rafle " de Roselyne Bosch.
 
J'espère que ceux qui sont racistes le regarderont et en tireront les conclusions qui s'imposent.
Mais ... j'en doute fort: le racisme est une tare profonde.
 
 
 
 
 
 
  
Pour ma part, je vous propose un poème revu :
" Dernier aiguillage, " 
 
 
 
 
Image du net
 
 

Dernier aiguillage,

 

Un sourd bruit de bottes

…on frappe à la porte

« Que personne ne sorte ! »

Les enfants pleurent et tremblotent !

 

Plus tard…

en gare…

on verrouille les portes

puis on les numérote.

Les tampons s’entrechoquent

et les enfants suffoquent

sous l’âcre fumée que la locomotive crachote.

Trois jours d’enfer

puis … l’enfer !

 

On les pousse vers la porte

… pour entrer.

On ferme la porte,

on verrouille la porte

puis … rapidement, plus rien.

Plus de bruit.

Plus de corps qui tremblotent.

Plus de nuit.

Plus de bottes.

… Plus de vie.

Seulement les fumées chargées de suie

que les cheminées crachotent

jour et nuit.

 

Jamais Auschwitz ne s’endort

tout à fait. La lune luit,

ignorante… elle joue avec l’acier poli

des mitrailleuses lourdes des miradors.

Les chiens, toutes dents dehors,

s’activent le long des corridors

des barbelés sentant encore la mort.

 

Jamais Auschwitz ne s’endort

… tout à fait.

 

                                                    

                                               Pierre Dupuis

 
 
 
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Journée de la femme: les femmes à l'honneur par ... Pierre

8 Mars 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 
 
En cette journée de la femme, je lui rends hommage:
trois poèmes ... rien que ça !
 
Pierre
 
 
( Déjà publiés quand même ! )
 
 
 
 
 
Les trois images sont prises sur le net
 
 
 

Femme en soi,

 

Dieu créa la femme.

 Pour ne pas être en reste, le diable mit

dans sa prunelle une petite flamme.

 Le poète l'habilla de vers,

le couturier de soie.

 L 'homme la déshabilla

et l 'aima.

 Ainsi soie style.

 

 

                                   Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Celui-ci, c'est pour ma chérie !

 

 

Amour fou ,

 

A uprès de toi, toujours ma belle,

M on cœur est tendre ou bien fripon,

O sant ou pas la bagatelle,

U n rien de toi donnant le ton !

R ire complice : adieu dentelles !

 

 F rissons coquins tout à tâtons :

O ublions tout, sauf l’étincelle :

U n amour fou n’est que tison !

 

Le temps qui passe en gommant tout,

s’use en vain sur notre amour fou !

 

                                             Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

Femme,

 

Femme,

amalgame

d’esthétique et de charme.

 

Femme,

paradoxe

de rires et de larmes.

 

Femme,

aux yeux passant

de la douceur aux flammes.

 

Femme,

aux ongles

tranchant comme des lames.

 

Femme,

sucrée-amère

entre fantaisie et drame.

 

Femme,

imprévisible

tout au long de la gamme.

 

Femme,

à étudier :

vaste programme !

 

Femme,

à visiter :

quel sésame ?

 

 

                                    Pierre Dupuis




 

 

 

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" Vertige " : Le poème du jour de ... Pierre

4 Mars 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



 
 

C’était il y a fort longtemps … depuis, j’ai renforcé la base et la pile est plus stable … mais à l’évidence … pile il y a !

Jusqu’où montera-t-elle sans commencer à vaciller ?

… j’ai tout intérêt à soigner l’empilage !

 

Pierre

 

 

Vertige

Photo prise sur le net

 

 

 

Vertige,

 

J’empile les heures.

 

Des heures sur des heures

en pile de vingt-quatre.

 

J’empile les piles en paquets de trente :

je fabrique des mois stériles,

des mois débiles,

des mois qui me hantent

des « moi » vides

des mois vides de moi

des « moi » vides d’émoi

Je ne suis plus moi !

Vertige !

 

Toutes ces piles sans assises,

toutes ces piles sans liant vraiment,

vibrent à la moindre brise, vibrent au moindre vent !

Et… Je suis tout en haut - seul ! -

je vais me casser la gueule !

Pour celle que j’aime, encore, je m’arrime

mais à quoi cela rime ?

 

Oh ! Vertige ! Vertige qui m’opprime,

quelle sera mon ultime

rime

?

 

 

Pierre Dupuis

 

 

 

 

 
 
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De "rien" à "rein" .......... mine de rien ! Le poème du jour de Pierre

10 Février 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie




 
 
 
 
 
 
Image du net tripotée par Pierre
 

 

Comment, d’un petit rien,

obtenir une belle chute ?

 

« Rien ».

Tu prends le mot

et tu tripotes ses voyelles,

un peu comme le bas du dos

d’une charmante demoiselle.

Le « i » gaillard saute le « e »

et vient flirter avec le « n »,

mais le « e » n’a aucune haine :

son voisin l’accueille et le serre

… voisin qui ne manque pas d’air !

 

Voilà comment, mine de rien,

avec un rien tu as fait « rein » !

Je te loue et te dis bravo :

je l’aime bien ce nouveau mot !

J’adore l’avoir sous la main,

il est aussi doux que satin

et quand parfois il se fait dur,

c’est que ça va chauffer … c’est sûr !

 

Car :

 

Au dos de « rein », il y a « aine »,

petit jardin où l’on promène

un petit doigt vraiment sans gène

chez les Céline ou les Marlène !

 

J’arrête là

car je suppute

qu’il n’y a pas

plus belle chute :

de « rien » à « rein »

… jolie culbute !

 

 

                              Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

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" Confession peu banale d’un vieux … confessionnal ! " ... un poème de Pierre !

3 Février 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



 
 
 
La confession faite dans le but de l'absolution de ses fautes est la plus belle invention marketing des religions.
 
Pierre
 
 
 
Photo de Marie Lecorre
 
 
 

Confession peu banale

d’un vieux … confessionnal !

 

Si je suis tout en bois,

je ne suis pas de bois !

Je vous dirais ma foi

que j’ai perdu la foi !

 

Abritant en confesses

de drôles de bougresses

oscillant en souplesse

entre messes et fesses :

 

J’ai fini - je le dis ! -

par être très instruit

sur les grands interdits

touchant au bigoudi !

 

Ah ! j’en ai vu passer

quelques uns de curés !

Célibat enduré

ou bien lit partagé !

 

Dame de compagnie,

simple bonne ou amie ?

carrément bonne amie,

dans le lit endormie !

 

Presbytère occupé

par rejetons d’abbé :

pas généralité

… pas non plus rareté !

 

Des bouffeuses d’hosties

hantant les sacristies,

oeillades garanties

pour de fines parties !

 

« Mon mari est absent

pour un travail pressant :

le lit est bien trop grand

et je m’ennuie dedans ! »

 

Et voilà - rebelote ! -

l’ aquicheus’ de calotte

mini jup’ ras de motte

avec ou sans culotte !

 

Mais les péchés de cœur

sont pour moi des liqueurs

quand j’entends les horreurs

de certains dits - d’honneur ! -

 

Le cul a ses faiblesses

et quand les mains caressent

d’un peu trop près les tresses

ça glisse vite aux fesses !

 

De tout ça j’en rigole :

ce n’est que gaudriole !

Ce qui vraiment m’affole

c’est les types qui violent !

 

Venez tous les pécheurs !

Venez tous les tricheurs

Venez les débaucheurs

et aussi les violeurs !

 

 

Venez en ribambelle,

la repentance est belle !

Quelques soient les gamelles :

virginité nouvelle !

 

Venez tous les banquiers,

tous les grands financiers,

les plumeurs d’ouvriers :

vous serez pardonnés !

 

Venez les politiques,

c’est le coté pratique :

promesses mirifiques

et … pas d’autocritique !

 

Venez les malfaiteurs,

venez les dictateurs,

tous les exécuteurs,

les bourreaux, les tueurs !

 

Venez en ribambelle

la repentance est belle !

Deux sous dans la coupelle

et la vie éternelle !

 

Deux pater, trois avé

« merci Monsieur l’ curé,

ça va mieux vous savez

depuis qu’ j’ai plus d’ péchés ! 

 

Allez, à la prochaine,

ma croyance est certaine,

je viendrai en neuvaine :

c’est vraiment une aubaine ! »

 

Et moi tous ces aveux

me rendent cafardeux

et plus d’un jour sur deux

je me foutrais le feu !

 

Les flammes seraient belles,

terminé les chapelles,

les vieilles, les nouvelles

qui poussent en kyrielles !

 

Toutes les religions

accordent le pardon

sur simple invocation

et repentir bidon !

 

Halte à l’hypocrisie !

Halte aux fautes blanchies !

A bas les homélies

et autres conneries !

 

Je voudrais m’immoler

pour que le monde entier

arrête de prier

des dieux tous inventés !

 

Pour certains bien pratique

pour asseoir leurs boutiques

qu’elles soient politiques

ou des plus mercatiques !

 

Les sermons orientés,

les versets détournés,

les peuples abusés

par des prêcheurs roués !

 

Je n’en peux plus de vivre,

de tout ça j’en suis ivre

je veux qu’on me délivre :

je veux fermer le livre !

 

Le seul dieu : c’est la loi,

que l’on soit humble ou roi !

C’est à ce prix, je crois,

que reviendra ma foi

 

en … les hommes !

 

                                        Pierre Dupuis

 

 

 

 

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