poesie
" Ils voulaient être libres " : un poème de Pierre en hommage à ces vaillants combattants
A ces jeunes, fiers et vaillants combattants, même si souvent, ils ont la tête près du bonnet même sans en avoir !
Fantassins de l’extrême, toujours en première ligne : hommage doit leur être rendu. Qu’ils soient sûrs de notre entière reconnaissance.
Ils voulaient être libres,
Ils avaient l’arrogance
des très jeunes guerriers,
l’esprit d’indépendance
des cueilleurs de lauriers.
Ils avaient la vaillance
de ces aventuriers
pour qui la résistance
est un fait coutumier.
Trépignant d’impatience
sous le tissu geôlier,
malmené en conscience
sous assauts obusiers.
Commando qui s’élance
sous regards affolés,
bondissants fers de lances
déjà aréolés.
Ils voulaient être libres
- libres ! - vous comprenez !
Avant qu’une main vibre
pour les emprisonner.
Toujours en équilibre
sur le torse bombé,
ils voulaient être libres
avant que de tomber.
Pierre Dupuis
" La Rafle " Pour le jour de la sortie du film ... le poème du jour : " Dernier aiguillage, " de ... Pierre
Dernier aiguillage,
Un sourd bruit de bottes
…on frappe à la porte
« Que personne ne sorte ! »
Les enfants pleurent et tremblotent !
Plus tard…
en gare…
on verrouille les portes
puis on les numérote.
Les tampons s’entrechoquent
et les enfants suffoquent
sous l’âcre fumée que la locomotive crachote.
Trois jours d’enfer
puis … l’enfer !
On les pousse vers la porte
… pour entrer.
On ferme la porte,
on verrouille la porte
puis … rapidement, plus rien.
Plus de bruit.
Plus de corps qui tremblotent.
Plus de nuit.
Plus de bottes.
… Plus de vie.
Seulement les fumées chargées de suie
que les cheminées crachotent
jour et nuit.
Jamais Auschwitz ne s’endort
tout à fait. La lune luit,
ignorante… elle joue avec l’acier poli
des mitrailleuses lourdes des miradors.
Les chiens, toutes dents dehors,
s’activent le long des corridors
des barbelés sentant encore la mort.
Jamais Auschwitz ne s’endort
… tout à fait.
Pierre Dupuis
Journée de la femme: les femmes à l'honneur par ... Pierre
Femme en soi,
Dieu créa la femme.
Pour ne pas être en reste, le diable mit
dans sa prunelle une petite flamme.
Le poète l'habilla de vers,
le couturier de soie.
L 'homme la déshabilla
et l 'aima.
Ainsi soie style.
Pierre Dupuis
Celui-ci, c'est pour ma chérie !
Amour fou ,
A uprès de toi, toujours ma belle,
M on cœur est tendre ou bien fripon,
O sant ou pas la bagatelle,
U n rien de toi donnant le ton !
R ire complice : adieu dentelles !
F rissons coquins tout à tâtons :
O ublions tout, sauf l’étincelle :
U n amour fou n’est que tison !
Le temps qui passe en gommant tout,
s’use en vain sur notre amour fou !
Pierre Dupuis
Femme,
Femme,
amalgame
d’esthétique et de charme.
Femme,
paradoxe
de rires et de larmes.
Femme,
aux yeux passant
de la douceur aux flammes.
Femme,
aux ongles
tranchant comme des lames.
Femme,
sucrée-amère
entre fantaisie et drame.
Femme,
imprévisible
tout au long de la gamme.
Femme,
à étudier :
vaste programme !
Femme,
à visiter :
quel sésame ?
" Vertige " : Le poème du jour de ... Pierre
C’était il y a fort longtemps … depuis, j’ai renforcé la base et la pile est plus stable … mais à l’évidence … pile il y a !
Jusqu’où montera-t-elle sans commencer à vaciller ?
… j’ai tout intérêt à soigner l’empilage !
Pierre
Photo prise sur le net
Vertige,
J’empile les heures.
Des heures sur des heures
en pile de vingt-quatre.
J’empile les piles en paquets de trente :
je fabrique des mois stériles,
des mois débiles,
des mois qui me hantent
des « moi » vides
des mois vides de moi
des « moi » vides d’émoi
Je ne suis plus moi !
Vertige !
Toutes ces piles sans assises,
toutes ces piles sans liant vraiment,
vibrent à la moindre brise, vibrent au moindre vent !
Et… Je suis tout en haut - seul ! -
je vais me casser la gueule !
mais à quoi cela rime ?
Oh ! Vertige ! Vertige qui m’opprime,
quelle sera mon ultime
rime
?
Pierre Dupuis
De "rien" à "rein" .......... mine de rien ! Le poème du jour de Pierre
Comment, d’un petit rien,
obtenir une belle chute ?
« Rien ».
Tu prends le mot
et tu tripotes ses voyelles,
un peu comme le bas du dos
d’une charmante demoiselle.
Le « i » gaillard saute le « e »
et vient flirter avec le « n »,
mais le « e » n’a aucune haine :
son voisin l’accueille et le serre
… voisin qui ne manque pas d’air !
Voilà comment, mine de rien,
avec un rien tu as fait « rein » !
Je te loue et te dis bravo :
je l’aime bien ce nouveau mot !
J’adore l’avoir sous la main,
il est aussi doux que satin
et quand parfois il se fait dur,
c’est que ça va chauffer … c’est sûr !
Car :
Au dos de « rein », il y a « aine »,
petit jardin où l’on promène
un petit doigt vraiment sans gène
chez les Céline ou les Marlène !
J’arrête là
car je suppute
qu’il n’y a pas
plus belle chute :
de « rien » à « rein »
… jolie culbute !
Pierre Dupuis
" Confession peu banale d’un vieux … confessionnal ! " ... un poème de Pierre !
Confession peu banale
d’un vieux … confessionnal !
Si je suis tout en bois,
je ne suis pas de bois !
Je vous dirais ma foi
que j’ai perdu la foi !
Abritant en confesses
de drôles de bougresses
oscillant en souplesse
entre messes et fesses :
J’ai fini - je le dis ! -
par être très instruit
sur les grands interdits
touchant au bigoudi !
Ah ! j’en ai vu passer
quelques uns de curés !
Célibat enduré
ou bien lit partagé !
Dame de compagnie,
simple bonne ou amie ?
carrément bonne amie,
dans le lit endormie !
Presbytère occupé
par rejetons d’abbé :
pas généralité
… pas non plus rareté !
Des bouffeuses d’hosties
hantant les sacristies,
oeillades garanties
pour de fines parties !
« Mon mari est absent
pour un travail pressant :
le lit est bien trop grand
et je m’ennuie dedans ! »
Et voilà - rebelote ! -
l’ aquicheus’ de calotte
mini jup’ ras de motte
avec ou sans culotte !
Mais les péchés de cœur
sont pour moi des liqueurs
quand j’entends les horreurs
de certains dits - d’honneur ! -
Le cul a ses faiblesses
et quand les mains caressent
d’un peu trop près les tresses
ça glisse vite aux fesses !
De tout ça j’en rigole :
ce n’est que gaudriole !
Ce qui vraiment m’affole
c’est les types qui violent !
Venez tous les pécheurs !
Venez tous les tricheurs
Venez les débaucheurs
et aussi les violeurs !
Venez en ribambelle,
la repentance est belle !
Quelques soient les gamelles :
virginité nouvelle !
Venez tous les banquiers,
tous les grands financiers,
les plumeurs d’ouvriers :
vous serez pardonnés !
Venez les politiques,
c’est le coté pratique :
promesses mirifiques
et … pas d’autocritique !
Venez les malfaiteurs,
venez les dictateurs,
tous les exécuteurs,
les bourreaux, les tueurs !
Venez en ribambelle
la repentance est belle !
Deux sous dans la coupelle
et la vie éternelle !
Deux pater, trois avé
« merci Monsieur l’ curé,
ça va mieux vous savez
depuis qu’ j’ai plus d’ péchés !
Allez, à la prochaine,
ma croyance est certaine,
je viendrai en neuvaine :
c’est vraiment une aubaine ! »
Et moi tous ces aveux
me rendent cafardeux
et plus d’un jour sur deux
je me foutrais le feu !
Les flammes seraient belles,
terminé les chapelles,
les vieilles, les nouvelles
qui poussent en kyrielles !
Toutes les religions
accordent le pardon
sur simple invocation
et repentir bidon !
Halte à l’hypocrisie !
Halte aux fautes blanchies !
A bas les homélies
et autres conneries !
Je voudrais m’immoler
pour que le monde entier
arrête de prier
des dieux tous inventés !
Pour certains bien pratique
pour asseoir leurs boutiques
qu’elles soient politiques
ou des plus mercatiques !
Les sermons orientés,
les versets détournés,
les peuples abusés
par des prêcheurs roués !
Je n’en peux plus de vivre,
de tout ça j’en suis ivre
je veux qu’on me délivre :
je veux fermer le livre !
Le seul dieu : c’est la loi,
que l’on soit humble ou roi !
C’est à ce prix, je crois,
que reviendra ma foi
en … les hommes !
Pierre Dupuis
" C'est ça demain " ................. un poème de Pierre
C’est ça demain,
Des mains noires,
des mains blanches.
Des mains noires
sur des blanches
… ça dérange !
Des mains blanches
sur des noires
… ça dérange
c’est notoire !
Mais bon sang
de bonsoir
… c’est ça l’espoir !
Pierre Dupuis
La femme caméléon : le poème du jour de ... Pierre
La femme caméléon,
La belle avait des yeux de biche
et un profil intéressant,
fringante comme une pouliche
qui désarçonne en meurtrissant !
Elle savait se faire chatte
pour attirer les beaux matous,
transformant en velours sa patte
mais en gardant griffes dessous !
Une oasis à elle seule
pour en amour soigner les maux,
une gazelle pas bégueule
sachant se faire aussi chameau !
Légère comme libellule
elle savait se déplacer,
même muer en tarentule
pour n’importe quel sang glacer !
Elle avait un coté vipère
capable de cracher venin
et de regagner son repaire :
un réflexe tout féminin !
Parfaitement insaisissable,
sachant se faire ange ou démon,
l’art et la manière haïssable
d’une femme caméléon !
Pierre DUPUIS
" La main " : Un poème très ancien de ... Pierre
Poème très ancien ( 1999 ? )
" A force de discours et de maintes caresses
- Une main, comme un homme, a besoin de chaleur ! -
Je parvins à calmer sa profonde détresse :
Je partageais alors sa terrible pâleur."
La main,
Comme enfin je soufflais - bonheur compréhensible -
Assis sur une table enduite de couleurs,
Récupérant un peu d’une classe impossible,
Je vis le tableau noir partager ma douleur !
La craie courrait sans fin, par une main guidée,
Une main je vous dis ! Toute seule ! Sans bras !
D’une pâleur extrême, assurément vidée
Du sang dont une goutte échappait vers le bas.
S’égrainait sous mes yeux et très bizarrement
Je comprenais le sens des phrases contenues
Dans ce message étrange écrit si clairement.
Je m’en vais essayer de vous donner lecture
- Pas du message écrit : il n’était que pour moi ! -
De ce qui se passa, c’est vrai, je vous le jure !
Et je saurais comprendre ensuite votre émoi !
La main - d’autorité - me pris alors en charge
en pointant son index sur un ordinateur
Qui afficha de suite en écran extra large
Une image incroyable : un plan fascinateur !
Je reconnus, malgré la façade noircie,
Le profil évident du Lycée Aragon
Qui avait dû subir un très grave incendie,
une porte battait, pendant à un seul gond.
Un bruit de fond montait et je vis une bande
Déboucher en hurlant de derrière un muret,
Des propos venimeux rythmaient la sarabande :
« A mort ces cons de profs, il faut les capturer ! »
On pouvait reconnaître en tête de la horde,
Les clones de certains du fond de nos paniers
Qui nous posent problème en refusant tout ordre :
Ils étaient à coup sûr les fils de ces derniers !
Et d’un bûcher fumant, les pages calcinées
Des livres déchirés s’envolaient dans le soir,
Un vent ascensionnel, volutes déchaînées,
Entraînait vers le ciel ce vol de corbeaux noirs.
La main vint à placer - je ne vis pas de suite -
Son index tremblant à un endroit précis :
Tout en bas du brasier, une forme réduite
Agitait sous le feu cinq doigts tout rétrécis.
La main comme une folle agita ses phalanges,
Son cri désespéré me vrilla les tympans
Et je la vis pleurer, libérant un mélange
Composé pour moitié, de larmes et de sang !
Je la pris dans mes mains, ce ne fut pas facile,
De calmer sa douleur, d’éteindre ses sanglots :
La peur de formuler des propos imbéciles,
Quoi dire à une main qui hante les tableaux ?
A force de discours et de maintes caresses
- Une main, comme un homme, a besoin de chaleur ! -
Je parvins à calmer sa profonde détresse :
Je partageais alors sa terrible pâleur.
Le tableau s’effaça, supprimant le message.
L’ordinateur se tut, son écran devint noir.
Un tourbillon me prit : j’étais sur son passage
et je fus avalé par un grand entonnoir.
Pierre Dupuis
Les Sirènes : La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
Notons, comme disait Amélie,
que la Créte se trouve en bas et non en haut !
J'ai relevé cela: cocorico !
Préambule important dont tout lecteur nouveau doit bien s’imprégner pour appréhender correctement la suite.
1) La mythologie gréco-romaine n’a rien à voir avec des salades débitées par Juliette : je l’affirme !
2) Je vous fiche mon billet (d’ailleurs, il y en aura plusieurs et j’espère que vous n’allez pas vous en liasser !) qu’après m’avoir lu, vous serez bien plus à l’aise dans les soirées où vous aborderez les fabuleuses facettes de cette épique époque avec vos amis !
3) Les explications que je donne ici sont de sources sûres : mon lointain ancêtre étant Achille. Achille était un bel héros (Deravel était son père) et les filles, très amoureuses de lui, lui demandaient toujours : « t’as long Achille ? » et lui, répondait immanquablement en se grattant le pied : « vérifie toi-même ! »
4) Les dieux, demi-dieux et autres personnages étaient les mêmes chez les grec et les romains, mais ils s’appelaient différemment. Prenons pour exemple la déesse de l’amour et de la fécondité : elle s’appelait « Aphrodite » chez les grecs et « Vénus » chez les romains.
Ceci étant exposé, vous allez pouvoir suivre pas à pas la véritable histoire de ces temps fabuleux !
Vous pouvez retrouver chaque lundi, depuis le 17 août, un billet sur le sujet !
Aujourd’hui :
Les Sirènes et Ulysse
Les Sirènes
Dans le douzième chant de l’Audi C (stéréo ), alors qu'Ulysse ( il se l’était rasé ) et ses compagnons s'apprêtent a quitter l'île de la magicienne Circé (Pompes) celle-ci les prévient que non loin, des monstres féminins charment les marins qui pissent comm’ je pleure pour les femmes de Fidèle qui se casse trop souvent et qui les délaisse comme des chiennes, les attirants sur les récifs sur lesquels ils meurent dans le naufrage de leur navire. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé au PS quand il a succombé au chant de la sirène Ségolaina royalos qui portait toujours un pull en cachemire offert par Lang de chèvre qui était dans les guignols et qui en reste toujours un.
COMMENT LES SIRENES SONT DEVENUES SIRENES :
Filles du fleuve Achéloos et de la Nymphe Melpomène (ou filles du dieu marin Phorcys qui avait déposé le bilan en Belgique), les Sirènes auraient été transformées en monstres par Déméter, minée à cette époque, furieuse qu'elles aient laissé le dieu des Enfers Hadès enlever sa fille Perséphone et ses cartes de crédit, alors que Zeus leur avait donné des ailes pour sauver Perséphone.
Très fières de leurs voix, au 2ème tour, de leurs talents de musiciennes, Les Sirènes osèrent, un jour, défier les Muses ( celles qui avaient des cornes )
Celles-ci, les privèrent de certaines plumes ( notamment celles qu’elles avaient de planté dans le c - -, car elles faisaient aussi le Lido le soir ) ce qui les rendit inaptes au vol, contrairement à Madoff et à bien d’autres, et les exilèrent sur des rochers, au sud de l'Italie, aussitôt recueillies par Berlusconi.
D’autres auteurs, surtout Rotpierros, affirment qu’elles sont devenues Sirènes à causse du fait qu’elles faisaient beaucoup de gâteries aux pompiers de l’époque qui avaient tous pompier bon œil !
Leucosia (« Blanche »), Ligeia (« Mélodieuse »),
Parthénope (« Visage de jeune fille »),
Peisinoé (« Persuasive »), Agtaopé (« Beau visage »), Aglaophonos (« Belle voix »), Molpé (« Mélopée »), Thelxiopé (« Persuasive »), Têtes (« Parfaite ») Carlaguitara (« Celle qui a de belles guitares ») Cristinalagardia («L’emberlificoteuse »)
LE CHARME DES SIRENES EST TROP FORT POUR ULYSSE:
Même pour un personnage de la trempe d'Ulysse, il est impossible de résister aux fascinantes mélopées. Le héros devient comme fou, tente de briser les chaînes qui le retiennent au mat et adresse des regards suppliants à ses marins qui mangeaient des frites et puis des moules et buvaient du vin de Moselle, pour qu'ils le laissent aller vers celles qui chantent si merveilleusement. Conscients du péril qui les guette, les compagnons d'Ulysse leurs oreilles bouchées, serrent les fesses et ne font que resserrer ses chaînes en réponse à ses mouvements et à ses regards désespérés. Ils rament vigoureusement et le navire s'éloigne du danger.
C’est exactement se que n’à pas réussi à faire l’entourage du petit Nicolas quand il s’est laissé séduire par la sirène Carlaguitara qui ne serrait jamais les fesses mais les montrait volontiers et que j'ai cité plus haut.
Ulysse est sauf, mais épuisé. La prochaine étape de son voyage sera consacrée à la recherche de l'âme du devin mort Tirésias, afin qu'elle le conseille sur son retour au royaume d'Ithaque en 2012.
Rotpier ........ à qui il ne reste qu'un tout petit rien de jeunesse comme disait Lucien !
A la semaine prochaine pour la suite ... si vous le voulez bien !