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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Ascension ou non ? " Escale à tort, " ... Le poème du jour de ... Pierre

13 Mai 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 
 

Monter ou ne pas monter ?

Escalader ou ne pas escalader ?

 

Ascension ou pas ascension ?

 

En ce jour, telle est la question !

 

 

 

 

 

Photo de Marie Lecorre

 

 

Escale à tort,

 

Il n’osait plus monter

… pris d’un soudain vertige !

Lui qui avait dompté

des sommets de prestige !

 

Il avait escompté

doubler la mécanique 

gravir sans les compter

les marches électriques !

 

Débouler tout en haut

et puis dans la foulée

la saisir de facto,

prompt et à la volée !

 

L’embrasser tout de go

de façon naturelle,

bâillonner son ego

jusqu’à pleurer contre elle.

 

Mais …

Devant l’escalator,

c’était la reculade !

Le doute constrictor :

le cœur en marmelade !

 

A raison ou à tort

ses grandes certitudes,

toutes ailes dehors,

prenaient de l’altitude !

 

Il restait cloué là,

au bas de la machine,

flashant sur les éclats

de ce monstre androgyne,

en desiderata

d’une érection en chaîne

mais avalant en tas

ses marches par douzaines !

 

Et lui de ce coté

et elle dans le doute,

zone d’adversité :

passage qui déroute.

 

Amour déjà rouillé

contre l’inoxydable

acier de l’escalier :

un combat redoutable !

 

Le temps d’un demi tour

et la gomme qui passe

sur les rêves d’amour

qui brusquement trépassent.

 

Enterré pour toujours

l’espoir des retrouvailles,

repartir d’un pas lourd

et ce, vaille que vaille !

 

Machine ou bien broyeur ?

Une tension palpable !

Implacable froideur

de l’acier impeccable.

 

 

Escalier avaleur

d’avenirs improbables,

cimetière des cœurs

un temps soit peu friables.

 

Et …

 

Le couperet qui tombe,

verdict d’escalator :

un amour dans la tombe

pour une escale à tort.

 

 

                    Pierre Dupuis

 

 

 

 

 
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" Jeux de mots sur mots dits et mots mis ! : Le poème du jour de ... Pierre !

12 Mai 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 
 

 

Allez, allez ! Ils sont tout chauds,

tout frais écrits et tapés de ce matin !

 

Qui en veut de mes mots ?

 

 
 
 
Image du net !
 
 

Jeux de mots

sur mots dits et mots mis !

 

Je m’en vais vous parler de mots :

j’ai quelques mots, tôt à vous dire !

Les mots tard seront pour tantôt,

pour les mots laids, je crains le pire !

 

J’ai des mots mis bien de coté

et j’ai aussi des mots dits « fiables »,

qui servent bien pour papoter,

en pyramide et permutables !

 

Quand, d’un seul coup, un bon mot naît,

on se réjouit de sa naissance,

le nain fait « ah ! » et c’est parfait

quand c’est un mot de bonne essence !

 

Des mots d’Elle qui vont chantant,

même jaloux - pas de délire ! -

ne brisez pas des mots charmants :

n’allez pas casser des mots « lyre » !

 

Il y a aussi les mots « cas »

qui ne sont pas tous de la crème !

Méfions nous aussi des mots las

qui tendent parfois à l’extrême !

 

Surveillons de près les mots dits :

ne déversons pas de mots  « bile »,

ceux qui attisent les conflits

sans qu’il y ait de vrais mobiles !

 

Evitons la recrudescence

des mots tirés par les cheveux :

les mots  « tifs » sont la quintessence

de deux fois rien coupé en deux !

 

Je ne vais pas vous embarquer

plus en avant dans la spirale,

quand vous allez m’apostropher :

je ne veux pas que vos mots râlent !

 

Ne me balancez pas vos mots

en plein nez ce serait dommage,

je ne veux pas de bris de mots :

le tout sans en faire un fromage !

 

 

                                           Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 
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L'effet papillon appliqué à ... l'amour ! Le poème du jour: " L'effet papillon " de ... Rotpier

11 Mai 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 
 

Histoire de rappeler au soleil

qu’il faudrait qu’il se montre un peu

pour que l’on puisse voir les papillons voleter !

 
 
Image du net
 
Si vous ne connaissez pas " l'effet papillon " ,
je joins un document d'explication à la fin !
 
  Pierre
 
 
 femme2    Photo pour Métamorphose    Merveilleux naufrage
 
Images du net bidouillées par Pierre
 
 
 

Petite cause, grands effets

ou

L’effet papillon,

 

Le battement de cils à peine perceptible

avait fait bel effet sur son cœur au repos.

Quand l’œil lui fit de l’œil, ce fut irrésistible,

logique enchaînement : changement de tempo !

 

Pour faire l’inventaire : exploration lancée !

De haut en bas la chère avait de quoi troubler !

Un très joli minois, une belle avancée

et l’étage du bas était très bien meublé !

 

Deux ou trois rendez-vous : repas en tête à tête

et déjà les genoux qui cherchent les accords :

prémices d’ouragan menant au corps à corps !

 

Du souffle du désir à la grande tempête !

Un battement de cils menant au tourbillon :

parfaite illustration de l’effet papillon !

 

                                                Pierre Dupuis

 
 
 
 
 Définition de " l'effet papillon " :
 
  La théorie du chaos, l'effet papillon... deux concepts avec lesquels le grand public s'est vaguement familiarisé. Leur "inventeur", le scientifique américain Edward Lorenz, est mort mercredi à l'âge de 90 ans, a annoncé le Massachusetts Institute of Technology (MIT) où il avait été professeur. Le météorologue s'est éteint à son domicile, à Cambridge (Massachusetts). Il souffrait d'un cancer.

Travaillant comme météorologue au MIT, il découvre en 1963 que l'on peut obtenir un comportement chaotique avec seulement trois variables, montrant ainsi qu'une dynamique très complexe peut apparaître dans un système formellement très simple, une idée dont le mathématicien français du 19e siècle Henri Poincaré avait eu l'intuition. C'est ainsi que de faibles différences dans la dynamique de l'atmosphère peuvent déclencher de vastes effets souvent insoupçonnés.

Ces observations l'on conduit à formuler ce qui est désormais connu comme l'effet du papillon. Il avait utilisé ce terme dans une étude présentée en 1972 et intitulée : "Prévisibilité : est-ce que le battement des ailes d'un papillon au Brésil peut déclencher une tornade au Texas ?". Ces découvertes d'Edward Lorenz ont marqué le début d'un nouveau champ de recherche qui a eu un grand impact non seulement sur les mathématiques mais aussi virtuellement dans toutes les spécialités, la biologie, la physique et les sciences sociales.

 

 Pris sur le net et tranmis par Pierre

  
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" Derrière la vieille porte, " : le poème du jour de ... Pierre

15 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 
 
 

" Tout est resté figé,

tout est resté en place ! "

 

 
 
 
Photo de Jean-François Simon
 
 
 

Derrière la vieille porte,

 

Un loquet bricolé

un peu à la va-vite,

pas du tout fignolé :

une invite à visite !

 

Un peu comme un voleur

j’entrebâille la porte :

une vague lueur

que des ombres déportent

 

descend de tout en haut,

de l’antique verrière

dont les étroits carreaux

sont mangés par le lierre.

 

Une odeur de copeaux

un peu moisis domine,

la poussière au repos

agace les narines !

 

Un oiseau prend son vol

… deux … trois ! Je les dérange !

J’entends aussi au sol

des petits bruits étranges.

 

Et dans le clair-obscur,

là-bas, quelques yeux brillent !

Les toiles sur les murs

et les poutres fourmillent !

 

C’est un vrai paradis

pour légions d’araignées

rejoignant leurs abris

dans de larges saignées.

 

Dans ce vaste local,

des ombres se détachent :

des squelettes bancals

jouant à cache-cache !

 

L’éclairage manquant,

je retourne à la porte

et tire en grand l’ouvrant

que trois vieux gonds supportent.

 

Leur grincement râleur

me perce les oreilles :

l’huile, pour leur malheur,

a cessé ses merveilles !

 

Et … je découvre alors

que la vieille bâtisse

recèle un vrai trésor :

une antre d’ébéniste !

  

  

Image prise sur le net

 

  

Tout est resté figé,

tout est resté en place !

Un buffet étagé,

juste au milieu, rêvasse.

 

Il se sent estropié

sans sa belle rosace

qui gît là, à ses pieds,

et n’a jamais prit place !

 

 

Les grands squelettes noirs

ne sont que les machines

qui du matin au soir

sentaient bon la résine.

 

Une scie à ruban

dont la lame rouillée

entoure ses volants

qui semblent verrouillés.

 

Un gros tas de copeaux

sur la dégauchisseuse,

lui fait comme une peau

épaisse et granuleuse.

 

Le profil compliqué

du fer de la toupie

attend pour fabriquer

des profils en copie.

 

La mèche à mortaiser

semble toujours vaillante,

prête à réaliser

son action pénétrante !

 

Dans le fond l’établi,

de construction solide,

est encombré d’outils

semblants des plus valides !

 

Des valets, des rabots,

une grande varlope,

des gouges, des ciseaux,

une équerre cyclope.

 

Un compas d’épaisseur

et puis un autre à verges,

des tampons polisseurs

et une ardoise vierge.

 

Un pot de brou de noix

et de la cire en boite,

du vernis, un chinois

et aussi de la ouate.

 

De nombreux gabarits

aux formes travaillées,

de la toile émeri

dans des bandes taillée.

 

Des chiffons de coton

et d’autres en longue laine,

des pinceaux à poils longs :

au moins une dizaine !

 

Tout est resté figé,

tout est resté en place.

J’entends un bruit léger

et je fais volte-face !

 

Des cheveux en chignon

d’une blancheur parfaite,

un corsage en crépon,

pas du tout stupéfaite :

 

la vielle dame est là

et son pâle sourire :

« - Mon mari n’est plus là,

je voulais vous le dire.

 

Voilà vingt ans déjà

qu’il dort au cimetière,

mais rien n’a bougé là,

même pas la poussière.

 

Le vieux buffet attend

sagement sa rosace,

il attendra le temps

que je cède la place.

 

Peut-être bien qu’après,

un tout jeune ébéniste

tirera un long trait

sur ce silence triste ?

 

En repartant, Monsieur,

refermez bien la porte,

le loquet est très vieux

… à mon image en sorte. »

 

 

                                       Pierre Dupuis

  

  

 

 

 

 

 
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" Don de soi, " Le plaisir du don : ... un poème de Pierre qui a beaucoup donné !

14 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 
 
SOYEZ MERVEILLEUX !
  
Oui !
 
 

Vous pouvez être merveilleux !

Vous êtes, soyez en sûr, digne d’un don !

Donnez ! Vous en serez fiers et comblés !
  
               
   Un donneur ..............Une receveuse 
 

 

 

 
 
 
 

Don de soi,

 

Une demandeuse, un donneur,

un donneur, une receveuse,

l’abnégation et la grandeur

qui mènent à l’issue heureuse !

 

Et pas d’argent qui corrompt tout !

Le don de soi en grand principe,

sans hésiter et puis surtout :

la joie quand on y participe !

 

Mentalement, bien y penser,

s’y préparer le mieux possible,

se concentrer comme un archer

qui ne veut pas rater sa cible !

 

Egoïsme à mettre au placard !

Bouger son cœur : plus de marasme,

ne jamais remettre à plus tard :

dire un grand « oui ! » au don ... d’orgasme !

 

 

                                                            Pierre Dupuis

 

 

Déjà publié ............ mais il faut toujour redonner !  Si !!!

 

 

 

  

 
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Accros des SMS ... " Texto gagnant " : le poème du jour de ... Pierre

13 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 
 
 

" Bien joué l’ado mais de mon temps,

il n’y avait pas de portable,

on pianotait - chose agréable ! -

sur la belle directement ! "

 
 
 
 
Image du net  
 
 

Texto gagnant,

 

Regardez donc ce pauvre ado

qui pianote sur son portable,

son air absent est lamentable

a-t-il bradé sa libido ?

 

La petite juste à coté

n’arrête pas de lui sourire,

mais lui continue à écrire

un SMS …ah ! l’empoté !

 

Ils attendent le même bus,

celui qui mène à leur lycée,

la mignonne a une avancée

qui présage un sacré tonus !

 

Il a rangé son appareil

et dans les secondes qui suivent

la fille sort d’une main vive

un engin en tous points pareil !

 

Un petit coup d’œil sur l’écran

puis elle relève la tête

leurs yeux se croisent : c’est la fête !

C’était un texto conquérant !

 

Il avait eu son numéro

grâce à une de ses copines

ayant approuvé la combine

et pour le coup c’est bien bingo !

 

Bien joué l’ado mais de mon temps,

il n’y avait pas de portable,

on pianotait - chose agréable ! -

sur la belle directement !

 

Il suffisait de déhousser

pour accéder aux quelques touches,

du bout des doigts ou de la bouche :

des raccourcis très bien pensés !

 

Ça ne nous coûtait pas un rond :

pas de forfait pas de facture !

C’était parfait quand d’aventure

la belle nous faisait marron !

                                   

                                            Pierre Dupuis

 

  

 

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" Trésor coquelicot, " : Le poème du jour de ... Pierre

9 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 
 

 

Elle m'a dit : " Tiens c'est cadeau ,

 prend mes lèvres coquelicot ! "  …

 

 

 

 

 
image du net
 
 

Trésor coquelicot,

 

Jupe légère et froufroutante,

corsage ouvert en calicot,

la belle est belle et envoûtante

avec ses joues coquelicot !

 

Cheveux au vent et mèches folles

bouche à poser mille bécots

et un sourire qui affole

sur ses lèvres coquelicot !

 

Très réactive à touche-touche :

acquiescement sans quiproquo

pour se faire une fraîche couche

au milieu des coquelicots !

 

La peau à nu  -  adieu corsage ! -

corps velouté comme abricot

de jolis seins pas du tout sages

aux mamelons coquelicot.

 

Et pour finir  -  pourquoi le taire ? -

jupe légère en tas bientôt

et … non !  Stop ! Plus de commentaire

sur … un trésor coquelicot !

 

Et pour bannir toute indécence,

sur la scène : glisse rideau !

Aller plus loin serait licence :

on en reste aux coquelicots !

  

  

                                           Pierre Dupuis

  

  

  

  

 Photo de Jean-François Simon

                                    

  

  

 

  

  

  

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Pédophilie: " Tu le diras un jour … " ... le poème du jour de ... Pierre

6 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 
 

Toute corrélation avec des faits d’actualité

est parfaitement justifiée.

 

Si dieu* existe

et compte tenu qu’il régit tout,

il est au bas mot complice.

Amis croyants, interrogez-vous !

  

  

* n’importe lequel !

 

Pierre

  

  

  

  

Image du net modifiée par Pierre

 

 

 

Tu le diras un jour …

 

Neuf ans,

tu avais neuf ans.

Lui ?  Quarante… à peu près.

Il t’en imposait

…il en imposait à tout le monde !

Il était l’autorité reconnue.

Reconnu de tous.

Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !

Toi, plus que tout autre.

Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.

Oh ! il avait soigneusement choisi !

Il avait de l’expérience : la  science de l’infamie !

 

Des bruits avaient bien circulé …

mais il en circule tant… des bruits !

Et puis … si gentil, si près des enfants !

Lui, l’organisateur des veillées,

 des ballades, des feux de camp,

des sorties, des colos !

Et toujours le bon mot !

Si serviable, si près des enfants …

Trop près !

Beaucoup trop près !

 

Avec ta naïveté et ta timidité,

 tu n’avais rien vu venir.

Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,

l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !

Et … c’était arrivé.

Après … des promesses ! … des menaces !

Trois fois il a recommencé !

Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.

Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.

Il a continué les promesses … les menaces

… beaucoup plus les menaces !

Mentalement, il t’a bâillonné,

il t’a mis dans sa nasse !

Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !

 

Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !

Image claire et nette dans ta mémoire

qui remonte certains soirs

… certains soirs un peu plus noirs.

Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,

d’un fait plus fort que les autres

… un procès ?

Une lecture sur le sujet ?

Une émission de télé ?

ou bien tout simplement … l’amour !

 L’amour et toute la confiance en une femme,

pour qu’enfin tu parles, que tu dises,

que tu accuses le maudit, l’infâme !

 

Le calculateur !

Le manipulateur !

Le maître chanteur !

Le persécuteur !

L’abject prédateur !

 

Et d’autres suivront !

Oui ! D’autres suivront !

Et vous  éviterez que nuise encore le scélérat

… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !

 

 

                                                   Pierre Dupuis

  

  

 

 

 

 

 
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Petite pose !

21 Mars 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



 
 
Pour des raisons totalement indépendantes de ma volonté,
mon blog ne sera plus alimenté pendant une à deux semaines ... voir plus.
Si le coeur vous en dit, vous pourez toujours remonter dans le temps et consulter mes billets quotidiens depuis ... mai 2006 quand même !
 
Je vous laisse avec deux poèmes déjà publiés, un sérieux et l'autre beaucoup moins ! 
 
 
 
 
 
Photo de Marie Lecore
 
 
 

Bourrasque,

 

Emporté par le souffle,

emporté par le vent,

d’un amour qui s’essouffle

sous nuages crevants.

 

Un sale temps d’orage

et plus de brise-vent.

Rien n’arrête la rage

et les mots aggravants !

 

Grand coup de nettoyage :

passer au dissolvant

souvenirs de voyage

et tous leurs adjuvants.

 

Mettre en lambeaux les lettres,

jeter aux quatre vents

leurs mots par la fenêtre

mettre cœur au couvent.

  

Attendre l’éclaircie

et que tourne le vent,

s’accrocher à la vie

pour revoir un levant.

 

Apprendre à étaler,

exercice éprouvant,

et bien se recaler

pour aller de l’avant.

 

Mais …

 

Jamais rien n’est gagné,

il arrive souvent

au bateau de sombrer

au dernier coup de vent.

 

 

                                            Pierre Dupuis


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C’était dans les années cinquante …

mes années de baroudeur !

 

 

 

Image du net

 

 

 

Déconvenue tibétaine,

 

C’était à mon retour de chine,

j’avais poussé jusqu’au Tibet

sur les conseils d’une frangine

qui connaissait leur alphabet.

 

Ell’ m’avait dit, très pateline :

« Ne prend pas garde aux quolibets

mais préserve bien ton échine :

tu peux finir sur un gibet ! »

 

Plein de respect et de sagesse,

je me suis rendu à Lhassa

- élémentaire politesse ! -

pour voir le Dalaï-lama.

 

Mais il m’avait pris de vitesse !

D’ailleurs il n’avait pas le choix,

ayant des bataillons aux fesses

envoyés par l’état chinois !

 

Il s’était réfugié en Inde,

mais n’ayant pas de passeport,

je suis resté comme une dinde

ayant trouvé un transistor !

 

J’étais frustré, j’étais en rage,

moi qui en avait tant rêvé,

j’ai fait ma malle et mes bagages

et prestement je suis rentré !

 

Beaucoup plus tard et à Paname,

je suis allé à l’Alhambra,

car il y avait au programme

le duo Dalida-Lama !

 

Je n’en suis pas ressorti sage :

pas très lama ce Lama-là !

Il matait surtout le corsage

et les frérots de Dalida !

 

Laissant tomber Tibet et Chine

et aussi la méditation,

je suis rentré chez ma copine

qui adora ma conversion !

 

                        

                                     Pierre Dupuis

 

 

 
 
Bonne lecture et à + !
 
 
 
 
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" Dans la maison vide, " : le poème du jour de ... Pierre

17 Mars 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie



 
 
 
Tôt ou tard, il arrive un moment où le fait de survivre
n'est plus que difficilement supportable ...
 
 
 
 
 

Dans la maison vide,

 

Bien sûr, il lui restait la vie

… et aussi son petit chien noir,

mais elle n’avait plus envie,

souvent, de quitter son peignoir.

 

Pendant ces jours longs et sinistres,

sans fin, elle tournait en rond,

tout en puisant dans le registre

de sa mémoire … au plus profond.

 

Elle passait de pièce en pièce

dans la maison beaucoup trop grande,

revivant les scènes de liesses

… les jours de bonheur à revendre !

 

Mais maintenant tout était vide,

le lourd silence étourdissant

rendait son visage livide

et son moral déliquescent.

 

Les quelques pas sur la terrasse

et son regard sur le jardin,

la rendaient encore plus lasse :

les beaux massifs étaient bien loin.

 

Le chiendent y régnait en maître,

le gazon n’était plus tondu,

la haie faisait plus de trois mètres

et le vieux puits était fendu.

 

L’entretien n’était plus possible :

trop onéreux pour son budget,

dans les charges incompressibles,

pas de place pour le sujet.

 

Car en plus de la solitude

l’argent commençait à manquer,

de plus en plus d’incertitudes :

des revenus bien étriqués.

 

Il n’y avait pas de mystère,

elle avait compris que malgré

un train de vie des plus austères

viendrait le jour tant redouté.

 

Un jour vraiment épouvantable :

celui de vendre la maison !

Un jour - ô combien - détestable,

un jour à perdre la raison !

 

Un pan entier de son histoire

allait alors de détacher,

une secousse vibratoire

où son cœur pourrait bien lâcher !

 

Sans croire, elle priait quand même :

«  Que je voudrais mourir avant !

Ne jamais trancher ce dilemme

… peut-être avancer le cadran ? »

 

Et ces jours-là la vieille dame,

revivant les scènes d’antan,

n’essuyait même plus ses larmes :

il y en avaient tant et tant.

 

                        Pierre Dupuis

 

 

 

Les images sont du net, la première est retouchée.


 

 

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