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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Fête des voisins, fête des mères + dépard en vacances : ça se fête ! ... par Rotpier et Pierre !

28 Mai 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 
 
 

Au diable les varices, comme disait la dame

qui avait de mauvaises jambes,

aujourd’hui c’est :

 

-        la fête des voisins

-         

-        La mise en pose de ce blog pour cause de vacances

 

et dimanche, c’est :

 

La fête des mères !

 

Fêtons tout cela avec Pierre et Rotpier !

 

 

 

Pour la fête des voisins :

 

 

Image du net

 

 

Ce sera chouette !

 

Ma voisine de palier,

une timide brunette

originaire de l’Allier,

se cache derrière ses lunettes !

 

Je suis très accroché

mais … pas moyen de l’approcher !

 

Demain,

je la coincerais dans un coin

… de l’escalier !

Je lui ferais un gros bisou

qui glissera jusqu’à … son cou !

 

Elle me dira : « vous êtes fou !

Vous êtes fou à lier ! »

 

Et moi, de lui répliquer :

« mais non ! Je ne suis pas zinzin :

c’est la fête des voisins ! »

 

Après, sans lunettes,

sans nuisette,

nous nous glisserons sous sa couette !

Ce sera chouette !

Très chouette !

Ce sera la fête des … câlins !

 

Ah ! Vivement demain !

 

Mais … si elle me disait : « non ! » ?

Eh bien …tant pis, je resterais sur le palier

comme un  con !

                                                                                              

 

                    Pierre Dupuis

 

 

 

Pour la fête des mères : 

 

 

Image du net

                          

Maman,

 

Tu es maman craquante,

tu es maman fondante :

chocolat sous la dent

mais tout tendre en dedans !

 

Tu es maman délice,

tu es maman complice :

ma maman roudoudou

aux longs baisers tout doux !

 

Quand parfois tu me grondes

je sens passer une onde

de honte et de remords :

je sais bien que j’ai tort !

 

Mais …

 

Tu es maman câline,

tu es toujours encline

à tout me pardonner

et à tout me donner !

 

Tu es maman tendresse,

tu es la bonne adresse

pour soigner mes bobos,

les petits et les gros !

 

Tu es maman cuisine,

tu es maman bassine,

mais quand vers toi j’accours,

tu es - Maman ! - … tout court !

                    

                                                     Pierre Dupuis

 

 

Pour la mise en pose de ce blog

pour cause de vacances :

 

 

Un devoir de vacances passées en espérant

que je vais vous en ramener quelques uns à mon retour

… si ma muse ne me joue pas de tour !

 

 

 

Image du net

                          Fable,

 

Le taureau et le fermier,

 

« Arrive un peu ici,

j’ai deux mots à te dire !

Pas du flou, du précis

et ce n’est pas pour rire ! »

 

C’est ainsi que parla

un taureau en colère,

sans plus de tralala,

à son propriétaire !

 

« Terminé, ça suffit,

tu me rends ridicule,

tu tires du profit

de mes deux testicules !

 

Cesse l’exploitation

de ma zone érectile :

plus d’éjaculation

dans un but mercantile !

 

Mon sperme n’est pas fait

pour finir en paillettes !

Je le veux chaud et frais

et livré par la bête !

 

De dizaines de veau

je suis, bel et bien père,

mais jamais in vivo

je n’ai connu leurs mères !

 

J’exige le retour

au travail à l’ancienne !

Moi je veux de l’amour

et que les vaches viennent !

 

Suppose que tu sois

confronté au problème,

qu’on profite de toi

que jamais tu ne sèmes !

 

Pas le droit d’approcher

de la belle patronne

et pas plus de toucher

aux fesses de la bonne !

 

Que tes propres moutards

soit les fruits de pipettes

sans la case plumard

… je vois déjà ta tête !

 

Voila que tu comprends !

Ouvre donc la barrière,

Marguerite m’attend

tortillant du derrière !

 

Tu ferais bien aussi

d’aller voir la patronne

et en cas de soucis

rabats-toi sur la bonne ! »

 

Moralité :

 

C’est certain, rien ne vaut

la méthode classique :

pour faire des marmots

revenons au basique !

 

 

                             Rotpier

 

 

 

Et, en bonus : les premières fleurs du Kiosque !

" Le kiosque" est le nom de notre maison

car j'y ai bati un:

 

Photo de Pierre

 

 

 

Photo de Pierre

 

Photo de Pierre

Photo de Pierre

 

Photo de Pierre

Enfin, l'utile et l'agréable: la ciboulette en fleur !

 

Nous reviendrons, Rotpier et moi,

dans 2 ou trois semaines et nous vous saluons bien bas !

 

 

 

 

 

 

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Poème en noir et blanc : " Harmonie d’espoir, " de ... Pierre !

27 Mai 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 
 Un de mes tissages de vers
sur les couleurs de peau ...
 
 
 
 
Image du net
 
 

Harmonie d’espoir,

 

Des mains noires

des mains blanches,

des mains noires

sur des blanches

… ça dérange !

 

Des mains blanches

sur des noires

… ça dérange

c’est notoire !

 

Des mains noires

sur des hanches

sur des hanches

bien blanches

… sans peignoir !

 

Des mains blanches

sur dos noir

qui louangent

libre échange

dans le noir !

 

Et mes mains

 qui pianotent

quelques notes

pour demain

touches blanches

touches noires

le mélange

est notoire !

 

Qui pianotent

quelques notes

quelques notes d’espoir !

 

 

                     Pierre Dupuis

  

  

  

Image du net modifiée

  

  

   

Poème déjà pianoté !

  

  

  

 

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Coloquintes : " Amours coupables … au jardin ou ... comment naquirent les coloquintes, " un poème de Rotpier le jardinier !

20 Mai 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 
 
 
C'est le printemps
et c'est le moment de les repiquer !
 
 
 
 
Image du net !
 
Bon, d'accord, il y en a plus que 8, mais
vous n'allez pas en faire une jaunisse quand même !
 
 
 
 

Parce qu’il y a bien une raison

pour que les coloquintes soient si biscornues !

 
 
 
Petit montage du Rotpier !
Bon, là, le compte y est !
 
 

Amours coupables … au jardin

ou … comment naquirent les coloquintes,

 

Un beau matin dans un jardin

qui s’éveillait sous la rosée,

un cornichon très très coquin

fit une cour des plus osée !

 

Le baratin de ce gredin

s’adressait à une citrouille

de très jeune âge, au nez mutin

mais innocente: oh! la fripouille !

  

 La belle avait la peau satin,

des yeux luisants, quant à la taille,

lui, mesurait douze fois moins

et … c’était là toute la faille !

 

Mais en amour, c’est bien connu,

la raison n’a que peu de place !

De leurs ébats très saugrenus,

il en est resté une trace :

 

Un beau matin dans le jardin,

la belle qui était enceinte

donna le jour à huit bambins

tout biscornus : des coloquintes !

 

 

                                   Rotpier

 

 

 

 
 
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" Mon ami le lavoir, " le poème du jour de ... Pierre !

19 Mai 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 
Un jour, peut-être ... certainement !
Il parlera de moi ... enfin, je le crois.
 
 
 
 
 
 
Image du net
 
 
 

Mon ami le lavoir,

 

C’est un très vieux lavoir dont les poutres fendues

ont traversé le temps et les générations,

à plus de trois cents ans, même les plus tordues

se portent vaillamment sans trop d’altération.

 

Les tuiles de son toit ont abrité des foules

de femmes aux battoirs agiles et bruyants,

caquetant aussi fort qu’un escadron de poules

pour échanger des faits sérieux ou croustillants !

 

Elles arrivaient tôt pour faire les lessives,

brouettes et paniers remplis jusqu’à ras bords,

des jeunes chantonnant ou des vieilles poussives

s’attelaient au travail, toujours à bras le corps !

 

Pour oublier le mal, pour tromper la fatigue

- des heures à genoux dans des boites en bois ! -

elles se racontaient jusqu’aux moindres intrigues :

tout le monde y passait, des pauvres aux bourgeois !

 

En a-t-il entendu des histoires coquines !

Des récits avérés ou d’autres inventés,

comme le jeune abbé et la grande rouquine

dont les rapports étaient plutôt mouvementés !

 

 Le notaire assiégeant la gironde soubrette,

qui avait tout tenté avant d’être éconduit

et Jean, le jardinier, dont la large brouette

servait gaillardement de lit certaines nuits !

 

Le calme revenait vers la fin de journée

et tous les animaux reprenaient possession

du lieu qu’ils fréquentaient tout au long de l’année,

obligés d’accepter la cohabitation !

 

Les oiseaux s’abritaient aux creux de la charpente,

les rongeurs grignotaient des restes des repas,

les poissons revenaient sauter dans l’eau courante :

c’est le monde animal qui reprenait le pas !

 

Le lavoir accueillait avec plaisir ces hôtes,

des bruissements, des chants et quelques ronds dans l’eau

ne venait pas troubler, au point qu’il en sursaute,

une sérénité à coucher sur tableau !

 

Pourtant, certaines fois, il n’était pas tranquille,

la nuit favorisant quelque autres visiteurs,

certains très attachants, d’autres bien plus hostiles,

des gentils, des méchants plus ou moins prédateurs !

 

Il partageait parfois des instants romantiques :

les serments les plus fous des jeunes amoureux,

éclairés par la lune aux reflets chromatiques,

des serments qui duraient longtemps ou bien très peu !

 

Combien de vagabonds ou de traîne-savates

avait-il abrité certaines nuits d’hiver ?

Il avait vu un jour un ancien acrobate

s’asseoir au bord de l’eau pour déclamer des vers !

 

Pendant une période, il y a bien des lustres,

vers le coup de minuit un groupe de brigands

s’y rassemblait parfois et cette bande illustre

venait y préparer de sombres guet-apens !

 

Sous la révolution - je parle de la grande ! -

son partage avait fait l’objet de changements :

fini le bon vouloir du seigneur qui commande,

chacun avait son tour plus équitablement !

 

Il avait la mesure aussi du temps des guerres

par la diminution des habits masculins,

gilets et pantalons, il n’en voyait plus guère :

les hommes sur le front n’étaient plus aux moulins.

 

J’ai la chance d’avoir obtenu sa confiance

en venant tous les jours discuter avec lui,

il ne voit plus grand monde et c’est l’insignifiance

qui s’installe aujourd’hui, comme pour le vieux puits.

 

Ils ont régné naguère, étant incontournables,

on venait de fort loin pour se fournir en eau ;

quant aux mères Denis, aux lessives innombrables,

le lavoir résonnait au son de leurs sabots !

 

Heureusement pour eux certains ont pris conscience

que c’était un devoir de les garder debout,

en nos modernes temps où s’étale la science,

un coup d’œil au passé n’est pas mauvais du tout !

                                  

  

 Epilogue :

 

 

Tu le vois mon ami, j’ai tenu ma promesse,

j’ai couché sur papier presque tous tes récits,

j’ai limité un peu les histoires de fesses :

certains dans le village ont l’esprit rétréci !

 

Tu as - je le sais bien ! - des tableaux en réserve,

c’est pourquoi je viendrais encore auprès de toi

et dans un siècle ou deux - je connais bien ta verve ! -

à quelqu’un d’inconnu … tu parleras de moi !

 

                                                Pierre Dupuis

 

 

  

 

 

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Ascension ou non ? " Escale à tort, " ... Le poème du jour de ... Pierre

13 Mai 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 
 

Monter ou ne pas monter ?

Escalader ou ne pas escalader ?

 

Ascension ou pas ascension ?

 

En ce jour, telle est la question !

 

 

 

 

 

Photo de Marie Lecorre

 

 

Escale à tort,

 

Il n’osait plus monter

… pris d’un soudain vertige !

Lui qui avait dompté

des sommets de prestige !

 

Il avait escompté

doubler la mécanique 

gravir sans les compter

les marches électriques !

 

Débouler tout en haut

et puis dans la foulée

la saisir de facto,

prompt et à la volée !

 

L’embrasser tout de go

de façon naturelle,

bâillonner son ego

jusqu’à pleurer contre elle.

 

Mais …

Devant l’escalator,

c’était la reculade !

Le doute constrictor :

le cœur en marmelade !

 

A raison ou à tort

ses grandes certitudes,

toutes ailes dehors,

prenaient de l’altitude !

 

Il restait cloué là,

au bas de la machine,

flashant sur les éclats

de ce monstre androgyne,

en desiderata

d’une érection en chaîne

mais avalant en tas

ses marches par douzaines !

 

Et lui de ce coté

et elle dans le doute,

zone d’adversité :

passage qui déroute.

 

Amour déjà rouillé

contre l’inoxydable

acier de l’escalier :

un combat redoutable !

 

Le temps d’un demi tour

et la gomme qui passe

sur les rêves d’amour

qui brusquement trépassent.

 

Enterré pour toujours

l’espoir des retrouvailles,

repartir d’un pas lourd

et ce, vaille que vaille !

 

Machine ou bien broyeur ?

Une tension palpable !

Implacable froideur

de l’acier impeccable.

 

 

Escalier avaleur

d’avenirs improbables,

cimetière des cœurs

un temps soit peu friables.

 

Et …

 

Le couperet qui tombe,

verdict d’escalator :

un amour dans la tombe

pour une escale à tort.

 

 

                    Pierre Dupuis

 

 

 

 

 
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" Jeux de mots sur mots dits et mots mis ! : Le poème du jour de ... Pierre !

12 Mai 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 
 

 

Allez, allez ! Ils sont tout chauds,

tout frais écrits et tapés de ce matin !

 

Qui en veut de mes mots ?

 

 
 
 
Image du net !
 
 

Jeux de mots

sur mots dits et mots mis !

 

Je m’en vais vous parler de mots :

j’ai quelques mots, tôt à vous dire !

Les mots tard seront pour tantôt,

pour les mots laids, je crains le pire !

 

J’ai des mots mis bien de coté

et j’ai aussi des mots dits « fiables »,

qui servent bien pour papoter,

en pyramide et permutables !

 

Quand, d’un seul coup, un bon mot naît,

on se réjouit de sa naissance,

le nain fait « ah ! » et c’est parfait

quand c’est un mot de bonne essence !

 

Des mots d’Elle qui vont chantant,

même jaloux - pas de délire ! -

ne brisez pas des mots charmants :

n’allez pas casser des mots « lyre » !

 

Il y a aussi les mots « cas »

qui ne sont pas tous de la crème !

Méfions nous aussi des mots las

qui tendent parfois à l’extrême !

 

Surveillons de près les mots dits :

ne déversons pas de mots  « bile »,

ceux qui attisent les conflits

sans qu’il y ait de vrais mobiles !

 

Evitons la recrudescence

des mots tirés par les cheveux :

les mots  « tifs » sont la quintessence

de deux fois rien coupé en deux !

 

Je ne vais pas vous embarquer

plus en avant dans la spirale,

quand vous allez m’apostropher :

je ne veux pas que vos mots râlent !

 

Ne me balancez pas vos mots

en plein nez ce serait dommage,

je ne veux pas de bris de mots :

le tout sans en faire un fromage !

 

 

                                           Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 
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L'effet papillon appliqué à ... l'amour ! Le poème du jour: " L'effet papillon " de ... Rotpier

11 Mai 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 
 

Histoire de rappeler au soleil

qu’il faudrait qu’il se montre un peu

pour que l’on puisse voir les papillons voleter !

 
 
Image du net
 
Si vous ne connaissez pas " l'effet papillon " ,
je joins un document d'explication à la fin !
 
  Pierre
 
 
 femme2    Photo pour Métamorphose    Merveilleux naufrage
 
Images du net bidouillées par Pierre
 
 
 

Petite cause, grands effets

ou

L’effet papillon,

 

Le battement de cils à peine perceptible

avait fait bel effet sur son cœur au repos.

Quand l’œil lui fit de l’œil, ce fut irrésistible,

logique enchaînement : changement de tempo !

 

Pour faire l’inventaire : exploration lancée !

De haut en bas la chère avait de quoi troubler !

Un très joli minois, une belle avancée

et l’étage du bas était très bien meublé !

 

Deux ou trois rendez-vous : repas en tête à tête

et déjà les genoux qui cherchent les accords :

prémices d’ouragan menant au corps à corps !

 

Du souffle du désir à la grande tempête !

Un battement de cils menant au tourbillon :

parfaite illustration de l’effet papillon !

 

                                                Pierre Dupuis

 
 
 
 
 Définition de " l'effet papillon " :
 
  La théorie du chaos, l'effet papillon... deux concepts avec lesquels le grand public s'est vaguement familiarisé. Leur "inventeur", le scientifique américain Edward Lorenz, est mort mercredi à l'âge de 90 ans, a annoncé le Massachusetts Institute of Technology (MIT) où il avait été professeur. Le météorologue s'est éteint à son domicile, à Cambridge (Massachusetts). Il souffrait d'un cancer.

Travaillant comme météorologue au MIT, il découvre en 1963 que l'on peut obtenir un comportement chaotique avec seulement trois variables, montrant ainsi qu'une dynamique très complexe peut apparaître dans un système formellement très simple, une idée dont le mathématicien français du 19e siècle Henri Poincaré avait eu l'intuition. C'est ainsi que de faibles différences dans la dynamique de l'atmosphère peuvent déclencher de vastes effets souvent insoupçonnés.

Ces observations l'on conduit à formuler ce qui est désormais connu comme l'effet du papillon. Il avait utilisé ce terme dans une étude présentée en 1972 et intitulée : "Prévisibilité : est-ce que le battement des ailes d'un papillon au Brésil peut déclencher une tornade au Texas ?". Ces découvertes d'Edward Lorenz ont marqué le début d'un nouveau champ de recherche qui a eu un grand impact non seulement sur les mathématiques mais aussi virtuellement dans toutes les spécialités, la biologie, la physique et les sciences sociales.

 

 Pris sur le net et tranmis par Pierre

  
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" Derrière la vieille porte, " : le poème du jour de ... Pierre

15 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 
 
 

" Tout est resté figé,

tout est resté en place ! "

 

 
 
 
Photo de Jean-François Simon
 
 
 

Derrière la vieille porte,

 

Un loquet bricolé

un peu à la va-vite,

pas du tout fignolé :

une invite à visite !

 

Un peu comme un voleur

j’entrebâille la porte :

une vague lueur

que des ombres déportent

 

descend de tout en haut,

de l’antique verrière

dont les étroits carreaux

sont mangés par le lierre.

 

Une odeur de copeaux

un peu moisis domine,

la poussière au repos

agace les narines !

 

Un oiseau prend son vol

… deux … trois ! Je les dérange !

J’entends aussi au sol

des petits bruits étranges.

 

Et dans le clair-obscur,

là-bas, quelques yeux brillent !

Les toiles sur les murs

et les poutres fourmillent !

 

C’est un vrai paradis

pour légions d’araignées

rejoignant leurs abris

dans de larges saignées.

 

Dans ce vaste local,

des ombres se détachent :

des squelettes bancals

jouant à cache-cache !

 

L’éclairage manquant,

je retourne à la porte

et tire en grand l’ouvrant

que trois vieux gonds supportent.

 

Leur grincement râleur

me perce les oreilles :

l’huile, pour leur malheur,

a cessé ses merveilles !

 

Et … je découvre alors

que la vieille bâtisse

recèle un vrai trésor :

une antre d’ébéniste !

  

  

Image prise sur le net

 

  

Tout est resté figé,

tout est resté en place !

Un buffet étagé,

juste au milieu, rêvasse.

 

Il se sent estropié

sans sa belle rosace

qui gît là, à ses pieds,

et n’a jamais prit place !

 

 

Les grands squelettes noirs

ne sont que les machines

qui du matin au soir

sentaient bon la résine.

 

Une scie à ruban

dont la lame rouillée

entoure ses volants

qui semblent verrouillés.

 

Un gros tas de copeaux

sur la dégauchisseuse,

lui fait comme une peau

épaisse et granuleuse.

 

Le profil compliqué

du fer de la toupie

attend pour fabriquer

des profils en copie.

 

La mèche à mortaiser

semble toujours vaillante,

prête à réaliser

son action pénétrante !

 

Dans le fond l’établi,

de construction solide,

est encombré d’outils

semblants des plus valides !

 

Des valets, des rabots,

une grande varlope,

des gouges, des ciseaux,

une équerre cyclope.

 

Un compas d’épaisseur

et puis un autre à verges,

des tampons polisseurs

et une ardoise vierge.

 

Un pot de brou de noix

et de la cire en boite,

du vernis, un chinois

et aussi de la ouate.

 

De nombreux gabarits

aux formes travaillées,

de la toile émeri

dans des bandes taillée.

 

Des chiffons de coton

et d’autres en longue laine,

des pinceaux à poils longs :

au moins une dizaine !

 

Tout est resté figé,

tout est resté en place.

J’entends un bruit léger

et je fais volte-face !

 

Des cheveux en chignon

d’une blancheur parfaite,

un corsage en crépon,

pas du tout stupéfaite :

 

la vielle dame est là

et son pâle sourire :

« - Mon mari n’est plus là,

je voulais vous le dire.

 

Voilà vingt ans déjà

qu’il dort au cimetière,

mais rien n’a bougé là,

même pas la poussière.

 

Le vieux buffet attend

sagement sa rosace,

il attendra le temps

que je cède la place.

 

Peut-être bien qu’après,

un tout jeune ébéniste

tirera un long trait

sur ce silence triste ?

 

En repartant, Monsieur,

refermez bien la porte,

le loquet est très vieux

… à mon image en sorte. »

 

 

                                       Pierre Dupuis

  

  

 

 

 

 

 
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" Don de soi, " Le plaisir du don : ... un poème de Pierre qui a beaucoup donné !

14 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 
 
SOYEZ MERVEILLEUX !
  
Oui !
 
 

Vous pouvez être merveilleux !

Vous êtes, soyez en sûr, digne d’un don !

Donnez ! Vous en serez fiers et comblés !
  
               
   Un donneur ..............Une receveuse 
 

 

 

 
 
 
 

Don de soi,

 

Une demandeuse, un donneur,

un donneur, une receveuse,

l’abnégation et la grandeur

qui mènent à l’issue heureuse !

 

Et pas d’argent qui corrompt tout !

Le don de soi en grand principe,

sans hésiter et puis surtout :

la joie quand on y participe !

 

Mentalement, bien y penser,

s’y préparer le mieux possible,

se concentrer comme un archer

qui ne veut pas rater sa cible !

 

Egoïsme à mettre au placard !

Bouger son cœur : plus de marasme,

ne jamais remettre à plus tard :

dire un grand « oui ! » au don ... d’orgasme !

 

 

                                                            Pierre Dupuis

 

 

Déjà publié ............ mais il faut toujour redonner !  Si !!!

 

 

 

  

 
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Accros des SMS ... " Texto gagnant " : le poème du jour de ... Pierre

13 Avril 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 
 
 

" Bien joué l’ado mais de mon temps,

il n’y avait pas de portable,

on pianotait - chose agréable ! -

sur la belle directement ! "

 
 
 
 
Image du net  
 
 

Texto gagnant,

 

Regardez donc ce pauvre ado

qui pianote sur son portable,

son air absent est lamentable

a-t-il bradé sa libido ?

 

La petite juste à coté

n’arrête pas de lui sourire,

mais lui continue à écrire

un SMS …ah ! l’empoté !

 

Ils attendent le même bus,

celui qui mène à leur lycée,

la mignonne a une avancée

qui présage un sacré tonus !

 

Il a rangé son appareil

et dans les secondes qui suivent

la fille sort d’une main vive

un engin en tous points pareil !

 

Un petit coup d’œil sur l’écran

puis elle relève la tête

leurs yeux se croisent : c’est la fête !

C’était un texto conquérant !

 

Il avait eu son numéro

grâce à une de ses copines

ayant approuvé la combine

et pour le coup c’est bien bingo !

 

Bien joué l’ado mais de mon temps,

il n’y avait pas de portable,

on pianotait - chose agréable ! -

sur la belle directement !

 

Il suffisait de déhousser

pour accéder aux quelques touches,

du bout des doigts ou de la bouche :

des raccourcis très bien pensés !

 

Ça ne nous coûtait pas un rond :

pas de forfait pas de facture !

C’était parfait quand d’aventure

la belle nous faisait marron !

                                   

                                            Pierre Dupuis

 

  

 

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