poesie
Fête des voisins, fête des mères + dépard en vacances : ça se fête ! ... par Rotpier et Pierre !
Au diable les varices, comme disait la dame
qui avait de mauvaises jambes,
aujourd’hui c’est :
- la fête des voisins
-
- La mise en pose de ce blog pour cause de vacances
et dimanche, c’est :
La fête des mères !
Fêtons tout cela avec Pierre et Rotpier !
Pour la fête des voisins :
Image du net
Ce sera chouette !
Ma voisine de palier,
une timide brunette
originaire de l’Allier,
se cache derrière ses lunettes !
Je suis très accroché
mais … pas moyen de l’approcher !
Demain,
je la coincerais dans un coin
… de l’escalier !
Je lui ferais un gros bisou
qui glissera jusqu’à … son cou !
Elle me dira : « vous êtes fou !
Vous êtes fou à lier ! »
Et moi, de lui répliquer :
« mais non ! Je ne suis pas zinzin :
c’est la fête des voisins ! »
Après, sans lunettes,
sans nuisette,
nous nous glisserons sous sa couette !
Ce sera chouette !
Très chouette !
Ce sera la fête des … câlins !
Ah ! Vivement demain !
Mais … si elle me disait : « non ! » ?
Eh bien …tant pis, je resterais sur le palier
comme un con !
Pierre Dupuis
Pour la fête des mères :
Image du net
Maman,
Tu es maman craquante,
tu es maman fondante :
chocolat sous la dent
mais tout tendre en dedans !
Tu es maman délice,
tu es maman complice :
ma maman roudoudou
aux longs baisers tout doux !
Quand parfois tu me grondes
je sens passer une onde
de honte et de remords :
je sais bien que j’ai tort !
Mais …
Tu es maman câline,
tu es toujours encline
à tout me pardonner
et à tout me donner !
Tu es maman tendresse,
tu es la bonne adresse
pour soigner mes bobos,
les petits et les gros !
Tu es maman cuisine,
tu es maman bassine,
mais quand vers toi j’accours,
tu es - Maman ! - … tout court !
Pierre Dupuis
Pour la mise en pose de ce blog
pour cause de vacances :
Un devoir de vacances passées en espérant
que je vais vous en ramener quelques uns à mon retour
… si ma muse ne me joue pas de tour !
Image du net
Fable,
Le taureau et le fermier,
« Arrive un peu ici,
j’ai deux mots à te dire !
Pas du flou, du précis
et ce n’est pas pour rire ! »
C’est ainsi que parla
un taureau en colère,
sans plus de tralala,
à son propriétaire !
« Terminé, ça suffit,
tu me rends ridicule,
tu tires du profit
de mes deux testicules !
Cesse l’exploitation
de ma zone érectile :
plus d’éjaculation
dans un but mercantile !
Mon sperme n’est pas fait
pour finir en paillettes !
Je le veux chaud et frais
et livré par la bête !
De dizaines de veau
je suis, bel et bien père,
mais jamais in vivo
je n’ai connu leurs mères !
J’exige le retour
au travail à l’ancienne !
Moi je veux de l’amour
et que les vaches viennent !
Suppose que tu sois
confronté au problème,
qu’on profite de toi
que jamais tu ne sèmes !
Pas le droit d’approcher
de la belle patronne
et pas plus de toucher
aux fesses de la bonne !
Que tes propres moutards
soit les fruits de pipettes
sans la case plumard
… je vois déjà ta tête !
Voila que tu comprends !
Ouvre donc la barrière,
Marguerite m’attend
tortillant du derrière !
Tu ferais bien aussi
d’aller voir la patronne
et en cas de soucis
rabats-toi sur la bonne ! »
Moralité :
C’est certain, rien ne vaut
la méthode classique :
pour faire des marmots
revenons au basique !
Rotpier
Et, en bonus : les premières fleurs du Kiosque !
" Le kiosque" est le nom de notre maison
car j'y ai bati un:
Photo de Pierre
Photo de Pierre
Photo de Pierre
Photo de Pierre
Photo de Pierre
Enfin, l'utile et l'agréable: la ciboulette en fleur !
Nous reviendrons, Rotpier et moi,
dans 2 ou trois semaines et nous vous saluons bien bas !
Poème en noir et blanc : " Harmonie d’espoir, " de ... Pierre !
Harmonie d’espoir,
Des mains noires
des mains blanches,
des mains noires
sur des blanches
… ça dérange !
Des mains blanches
sur des noires
… ça dérange
c’est notoire !
Des mains noires
sur des hanches
sur des hanches
bien blanches
… sans peignoir !
Des mains blanches
sur dos noir
qui louangent
libre échange
dans le noir !
Et mes mains
qui pianotent
quelques notes
pour demain
touches blanches
touches noires
le mélange
est notoire !
Qui pianotent
quelques notes
quelques notes d’espoir !
Pierre Dupuis
Image du net modifiée
Poème déjà pianoté !
Coloquintes : " Amours coupables … au jardin ou ... comment naquirent les coloquintes, " un poème de Rotpier le jardinier !
Parce qu’il y a bien une raison
pour que les coloquintes soient si biscornues !
Amours coupables … au jardin
ou … comment naquirent les coloquintes,
Un beau matin dans un jardin
qui s’éveillait sous la rosée,
un cornichon très très coquin
fit une cour des plus osée !
Le baratin de ce gredin
s’adressait à une citrouille
de très jeune âge, au nez mutin
mais innocente: oh! la fripouille !
La belle avait la peau satin,
des yeux luisants, quant à la taille,
lui, mesurait douze fois moins
et … c’était là toute la faille !
Mais en amour, c’est bien connu,
la raison n’a que peu de place !
De leurs ébats très saugrenus,
il en est resté une trace :
Un beau matin dans le jardin,
la belle qui était enceinte
donna le jour à huit bambins
tout biscornus : des coloquintes !
Rotpier
" Mon ami le lavoir, " le poème du jour de ... Pierre !
Mon ami le lavoir,
C’est un très vieux lavoir dont les poutres fendues
ont traversé le temps et les générations,
à plus de trois cents ans, même les plus tordues
se portent vaillamment sans trop d’altération.
Les tuiles de son toit ont abrité des foules
de femmes aux battoirs agiles et bruyants,
caquetant aussi fort qu’un escadron de poules
pour échanger des faits sérieux ou croustillants !
Elles arrivaient tôt pour faire les lessives,
brouettes et paniers remplis jusqu’à ras bords,
des jeunes chantonnant ou des vieilles poussives
s’attelaient au travail, toujours à bras le corps !
Pour oublier le mal, pour tromper la fatigue
- des heures à genoux dans des boites en bois ! -
elles se racontaient jusqu’aux moindres intrigues :
tout le monde y passait, des pauvres aux bourgeois !
En a-t-il entendu des histoires coquines !
Des récits avérés ou d’autres inventés,
comme le jeune abbé et la grande rouquine
dont les rapports étaient plutôt mouvementés !
Le notaire assiégeant la gironde soubrette,
qui avait tout tenté avant d’être éconduit
et Jean, le jardinier, dont la large brouette
servait gaillardement de lit certaines nuits !
Le calme revenait vers la fin de journée
et tous les animaux reprenaient possession
du lieu qu’ils fréquentaient tout au long de l’année,
obligés d’accepter la cohabitation !
Les oiseaux s’abritaient aux creux de la charpente,
les rongeurs grignotaient des restes des repas,
les poissons revenaient sauter dans l’eau courante :
c’est le monde animal qui reprenait le pas !
Le lavoir accueillait avec plaisir ces hôtes,
des bruissements, des chants et quelques ronds dans l’eau
ne venait pas troubler, au point qu’il en sursaute,
une sérénité à coucher sur tableau !
Pourtant, certaines fois, il n’était pas tranquille,
la nuit favorisant quelque autres visiteurs,
certains très attachants, d’autres bien plus hostiles,
des gentils, des méchants plus ou moins prédateurs !
Il partageait parfois des instants romantiques :
les serments les plus fous des jeunes amoureux,
éclairés par la lune aux reflets chromatiques,
des serments qui duraient longtemps ou bien très peu !
Combien de vagabonds ou de traîne-savates
avait-il abrité certaines nuits d’hiver ?
Il avait vu un jour un ancien acrobate
s’asseoir au bord de l’eau pour déclamer des vers !
Pendant une période, il y a bien des lustres,
vers le coup de minuit un groupe de brigands
s’y rassemblait parfois et cette bande illustre
venait y préparer de sombres guet-apens !
Sous la révolution - je parle de la grande ! -
son partage avait fait l’objet de changements :
fini le bon vouloir du seigneur qui commande,
chacun avait son tour plus équitablement !
Il avait la mesure aussi du temps des guerres
par la diminution des habits masculins,
gilets et pantalons, il n’en voyait plus guère :
les hommes sur le front n’étaient plus aux moulins.
J’ai la chance d’avoir obtenu sa confiance
en venant tous les jours discuter avec lui,
il ne voit plus grand monde et c’est l’insignifiance
qui s’installe aujourd’hui, comme pour le vieux puits.
Ils ont régné naguère, étant incontournables,
on venait de fort loin pour se fournir en eau ;
quant aux mères Denis, aux lessives innombrables,
le lavoir résonnait au son de leurs sabots !
Heureusement pour eux certains ont pris conscience
que c’était un devoir de les garder debout,
en nos modernes temps où s’étale la science,
un coup d’œil au passé n’est pas mauvais du tout !
Epilogue :
Tu le vois mon ami, j’ai tenu ma promesse,
j’ai couché sur papier presque tous tes récits,
j’ai limité un peu les histoires de fesses :
certains dans le village ont l’esprit rétréci !
Tu as - je le sais bien ! - des tableaux en réserve,
c’est pourquoi je viendrais encore auprès de toi
et dans un siècle ou deux - je connais bien ta verve ! -
à quelqu’un d’inconnu … tu parleras de moi !
Pierre Dupuis
Ascension ou non ? " Escale à tort, " ... Le poème du jour de ... Pierre
Monter ou ne pas monter ?
Escalader ou ne pas escalader ?
Ascension ou pas ascension ?
En ce jour, telle est la question !
Photo de Marie Lecorre
Escale à tort,
Il n’osait plus monter
… pris d’un soudain vertige !
Lui qui avait dompté
des sommets de prestige !
Il avait escompté
doubler la mécanique
gravir sans les compter
les marches électriques !
Débouler tout en haut
et puis dans la foulée
la saisir de facto,
prompt et à la volée !
L’embrasser tout de go
de façon naturelle,
bâillonner son ego
jusqu’à pleurer contre elle.
Mais …
Devant l’escalator,
c’était la reculade !
Le doute constrictor :
le cœur en marmelade !
A raison ou à tort
ses grandes certitudes,
toutes ailes dehors,
prenaient de l’altitude !
Il restait cloué là,
au bas de la machine,
flashant sur les éclats
de ce monstre androgyne,
en desiderata
d’une érection en chaîne
mais avalant en tas
ses marches par douzaines !
Et lui de ce coté
et elle dans le doute,
zone d’adversité :
passage qui déroute.
Amour déjà rouillé
contre l’inoxydable
acier de l’escalier :
un combat redoutable !
Le temps d’un demi tour
et la gomme qui passe
sur les rêves d’amour
qui brusquement trépassent.
Enterré pour toujours
l’espoir des retrouvailles,
repartir d’un pas lourd
et ce, vaille que vaille !
Machine ou bien broyeur ?
Une tension palpable !
Implacable froideur
de l’acier impeccable.
Escalier avaleur
d’avenirs improbables,
cimetière des cœurs
un temps soit peu friables.
Et …
Le couperet qui tombe,
verdict d’escalator :
un amour dans la tombe
pour une escale à tort.
Pierre Dupuis
" Jeux de mots sur mots dits et mots mis ! : Le poème du jour de ... Pierre !
Allez, allez ! Ils sont tout chauds,
tout frais écrits et tapés de ce matin !
Qui en veut de mes mots ?
Jeux de mots
sur mots dits et mots mis !
Je m’en vais vous parler de mots :
j’ai quelques mots, tôt à vous dire !
Les mots tard seront pour tantôt,
pour les mots laids, je crains le pire !
J’ai des mots mis bien de coté
et j’ai aussi des mots dits « fiables »,
qui servent bien pour papoter,
en pyramide et permutables !
Quand, d’un seul coup, un bon mot naît,
on se réjouit de sa naissance,
le nain fait « ah ! » et c’est parfait
quand c’est un mot de bonne essence !
Des mots d’Elle qui vont chantant,
même jaloux - pas de délire ! -
ne brisez pas des mots charmants :
n’allez pas casser des mots « lyre » !
Il y a aussi les mots « cas »
qui ne sont pas tous de la crème !
Méfions nous aussi des mots las
qui tendent parfois à l’extrême !
Surveillons de près les mots dits :
ne déversons pas de mots « bile »,
ceux qui attisent les conflits
sans qu’il y ait de vrais mobiles !
Evitons la recrudescence
des mots tirés par les cheveux :
les mots « tifs » sont la quintessence
de deux fois rien coupé en deux !
Je ne vais pas vous embarquer
plus en avant dans la spirale,
quand vous allez m’apostropher :
je ne veux pas que vos mots râlent !
Ne me balancez pas vos mots
en plein nez ce serait dommage,
je ne veux pas de bris de mots :
le tout sans en faire un fromage !
Pierre Dupuis
L'effet papillon appliqué à ... l'amour ! Le poème du jour: " L'effet papillon " de ... Rotpier
Histoire de rappeler au soleil
qu’il faudrait qu’il se montre un peu
pour que l’on puisse voir les papillons voleter !
Petite cause, grands effets
ou
L’effet papillon,
Le battement de cils à peine perceptible
avait fait bel effet sur son cœur au repos.
Quand l’œil lui fit de l’œil, ce fut irrésistible,
logique enchaînement : changement de tempo !
Pour faire l’inventaire : exploration lancée !
De haut en bas la chère avait de quoi troubler !
Un très joli minois, une belle avancée
et l’étage du bas était très bien meublé !
Deux ou trois rendez-vous : repas en tête à tête
et déjà les genoux qui cherchent les accords :
prémices d’ouragan menant au corps à corps !
Du souffle du désir à la grande tempête !
Un battement de cils menant au tourbillon :
parfaite illustration de l’effet papillon !
Pierre Dupuis
Travaillant comme météorologue au MIT, il découvre en 1963 que l'on peut obtenir un comportement chaotique avec seulement trois variables, montrant ainsi qu'une dynamique très complexe peut apparaître dans un système formellement très simple, une idée dont le mathématicien français du 19e siècle Henri Poincaré avait eu l'intuition. C'est ainsi que de faibles différences dans la dynamique de l'atmosphère peuvent déclencher de vastes effets souvent insoupçonnés.
Ces observations l'on conduit à formuler ce qui est désormais connu comme l'effet du papillon. Il avait utilisé ce terme dans une étude présentée en 1972 et intitulée : "Prévisibilité : est-ce que le battement des ailes d'un papillon au Brésil peut déclencher une tornade au Texas ?". Ces découvertes d'Edward Lorenz ont marqué le début d'un nouveau champ de recherche qui a eu un grand impact non seulement sur les mathématiques mais aussi virtuellement dans toutes les spécialités, la biologie, la physique et les sciences sociales.
Pris sur le net et tranmis par Pierre
" Derrière la vieille porte, " : le poème du jour de ... Pierre
" Tout est resté figé,
tout est resté en place ! "
Derrière la vieille porte,
Un loquet bricolé
un peu à la va-vite,
pas du tout fignolé :
une invite à visite !
Un peu comme un voleur
j’entrebâille la porte :
une vague lueur
que des ombres déportent
descend de tout en haut,
de l’antique verrière
dont les étroits carreaux
sont mangés par le lierre.
Une odeur de copeaux
un peu moisis domine,
la poussière au repos
agace les narines !
Un oiseau prend son vol
… deux … trois ! Je les dérange !
J’entends aussi au sol
des petits bruits étranges.
Et dans le clair-obscur,
là-bas, quelques yeux brillent !
Les toiles sur les murs
et les poutres fourmillent !
C’est un vrai paradis
pour légions d’araignées
rejoignant leurs abris
dans de larges saignées.
Dans ce vaste local,
des ombres se détachent :
des squelettes bancals
jouant à cache-cache !
L’éclairage manquant,
je retourne à la porte
et tire en grand l’ouvrant
que trois vieux gonds supportent.
Leur grincement râleur
me perce les oreilles :
l’huile, pour leur malheur,
a cessé ses merveilles !
Et … je découvre alors
que la vieille bâtisse
recèle un vrai trésor :
une antre d’ébéniste !
Image prise sur le net
Tout est resté figé,
tout est resté en place !
Un buffet étagé,
juste au milieu, rêvasse.
Il se sent estropié
sans sa belle rosace
qui gît là, à ses pieds,
et n’a jamais prit place !
Les grands squelettes noirs
ne sont que les machines
qui du matin au soir
sentaient bon la résine.
Une scie à ruban
dont la lame rouillée
entoure ses volants
qui semblent verrouillés.
Un gros tas de copeaux
sur la dégauchisseuse,
lui fait comme une peau
épaisse et granuleuse.
Le profil compliqué
du fer de la toupie
attend pour fabriquer
des profils en copie.
La mèche à mortaiser
semble toujours vaillante,
prête à réaliser
son action pénétrante !
Dans le fond l’établi,
de construction solide,
est encombré d’outils
semblants des plus valides !
Des valets, des rabots,
une grande varlope,
des gouges, des ciseaux,
une équerre cyclope.
Un compas d’épaisseur
et puis un autre à verges,
des tampons polisseurs
et une ardoise vierge.
Un pot de brou de noix
et de la cire en boite,
du vernis, un chinois
et aussi de la ouate.
De nombreux gabarits
aux formes travaillées,
de la toile émeri
dans des bandes taillée.
Des chiffons de coton
et d’autres en longue laine,
des pinceaux à poils longs :
au moins une dizaine !
Tout est resté figé,
tout est resté en place.
J’entends un bruit léger
et je fais volte-face !
Des cheveux en chignon
d’une blancheur parfaite,
un corsage en crépon,
pas du tout stupéfaite :
la vielle dame est là
et son pâle sourire :
« - Mon mari n’est plus là,
je voulais vous le dire.
Voilà vingt ans déjà
qu’il dort au cimetière,
mais rien n’a bougé là,
même pas la poussière.
Le vieux buffet attend
sagement sa rosace,
il attendra le temps
que je cède la place.
Peut-être bien qu’après,
un tout jeune ébéniste
tirera un long trait
sur ce silence triste ?
En repartant, Monsieur,
refermez bien la porte,
le loquet est très vieux
… à mon image en sorte. »
Pierre Dupuis
" Don de soi, " Le plaisir du don : ... un poème de Pierre qui a beaucoup donné !
Vous pouvez être merveilleux !
Vous êtes, soyez en sûr, digne d’un don !
Don de soi,
Une demandeuse, un donneur,
un donneur, une receveuse,
l’abnégation et la grandeur
qui mènent à l’issue heureuse !
Et pas d’argent qui corrompt tout !
Le don de soi en grand principe,
sans hésiter et puis surtout :
la joie quand on y participe !
Mentalement, bien y penser,
s’y préparer le mieux possible,
se concentrer comme un archer
qui ne veut pas rater sa cible !
Egoïsme à mettre au placard !
Bouger son cœur : plus de marasme,
ne jamais remettre à plus tard :
dire un grand « oui ! » au don ... d’orgasme !
Pierre Dupuis
Déjà publié ............ mais il faut toujour redonner ! Si !!!
Accros des SMS ... " Texto gagnant " : le poème du jour de ... Pierre
" Bien joué l’ado mais de mon temps,
il n’y avait pas de portable,
on pianotait - chose agréable ! -
sur la belle directement ! "
Texto gagnant,
Regardez donc ce pauvre ado
qui pianote sur son portable,
son air absent est lamentable
a-t-il bradé sa libido ?
La petite juste à coté
n’arrête pas de lui sourire,
mais lui continue à écrire
un SMS …ah ! l’empoté !
Ils attendent le même bus,
celui qui mène à leur lycée,
la mignonne a une avancée
qui présage un sacré tonus !
Il a rangé son appareil
et dans les secondes qui suivent
la fille sort d’une main vive
un engin en tous points pareil !
Un petit coup d’œil sur l’écran
puis elle relève la tête
leurs yeux se croisent : c’est la fête !
C’était un texto conquérant !
Il avait eu son numéro
grâce à une de ses copines
ayant approuvé la combine
et pour le coup c’est bien bingo !
Bien joué l’ado mais de mon temps,
il n’y avait pas de portable,
on pianotait - chose agréable ! -
sur la belle directement !
Il suffisait de déhousser
pour accéder aux quelques touches,
du bout des doigts ou de la bouche :
des raccourcis très bien pensés !
Ça ne nous coûtait pas un rond :
pas de forfait pas de facture !
C’était parfait quand d’aventure
la belle nous faisait marron !
Pierre Dupuis