poesie
Ascension ou non ? " Escale à tort, " ... Le poème du jour de ... Pierre
Monter ou ne pas monter ?
Escalader ou ne pas escalader ?
Ascension ou pas ascension ?
En ce jour, telle est la question !
Photo de Marie Lecorre
Escale à tort,
Il n’osait plus monter
… pris d’un soudain vertige !
Lui qui avait dompté
des sommets de prestige !
Il avait escompté
doubler la mécanique
gravir sans les compter
les marches électriques !
Débouler tout en haut
et puis dans la foulée
la saisir de facto,
prompt et à la volée !
L’embrasser tout de go
de façon naturelle,
bâillonner son ego
jusqu’à pleurer contre elle.
Mais …
Devant l’escalator,
c’était la reculade !
Le doute constrictor :
le cœur en marmelade !
A raison ou à tort
ses grandes certitudes,
toutes ailes dehors,
prenaient de l’altitude !
Il restait cloué là,
au bas de la machine,
flashant sur les éclats
de ce monstre androgyne,
en desiderata
d’une érection en chaîne
mais avalant en tas
ses marches par douzaines !
Et lui de ce coté
et elle dans le doute,
zone d’adversité :
passage qui déroute.
Amour déjà rouillé
contre l’inoxydable
acier de l’escalier :
un combat redoutable !
Le temps d’un demi tour
et la gomme qui passe
sur les rêves d’amour
qui brusquement trépassent.
Enterré pour toujours
l’espoir des retrouvailles,
repartir d’un pas lourd
et ce, vaille que vaille !
Machine ou bien broyeur ?
Une tension palpable !
Implacable froideur
de l’acier impeccable.
Escalier avaleur
d’avenirs improbables,
cimetière des cœurs
un temps soit peu friables.
Et …
Le couperet qui tombe,
verdict d’escalator :
un amour dans la tombe
pour une escale à tort.
Pierre Dupuis
" Jeux de mots sur mots dits et mots mis ! : Le poème du jour de ... Pierre !
Allez, allez ! Ils sont tout chauds,
tout frais écrits et tapés de ce matin !
Qui en veut de mes mots ?
Jeux de mots
sur mots dits et mots mis !
Je m’en vais vous parler de mots :
j’ai quelques mots, tôt à vous dire !
Les mots tard seront pour tantôt,
pour les mots laids, je crains le pire !
J’ai des mots mis bien de coté
et j’ai aussi des mots dits « fiables »,
qui servent bien pour papoter,
en pyramide et permutables !
Quand, d’un seul coup, un bon mot naît,
on se réjouit de sa naissance,
le nain fait « ah ! » et c’est parfait
quand c’est un mot de bonne essence !
Des mots d’Elle qui vont chantant,
même jaloux - pas de délire ! -
ne brisez pas des mots charmants :
n’allez pas casser des mots « lyre » !
Il y a aussi les mots « cas »
qui ne sont pas tous de la crème !
Méfions nous aussi des mots las
qui tendent parfois à l’extrême !
Surveillons de près les mots dits :
ne déversons pas de mots « bile »,
ceux qui attisent les conflits
sans qu’il y ait de vrais mobiles !
Evitons la recrudescence
des mots tirés par les cheveux :
les mots « tifs » sont la quintessence
de deux fois rien coupé en deux !
Je ne vais pas vous embarquer
plus en avant dans la spirale,
quand vous allez m’apostropher :
je ne veux pas que vos mots râlent !
Ne me balancez pas vos mots
en plein nez ce serait dommage,
je ne veux pas de bris de mots :
le tout sans en faire un fromage !
Pierre Dupuis
L'effet papillon appliqué à ... l'amour ! Le poème du jour: " L'effet papillon " de ... Rotpier
Histoire de rappeler au soleil
qu’il faudrait qu’il se montre un peu
pour que l’on puisse voir les papillons voleter !
Petite cause, grands effets
ou
L’effet papillon,
Le battement de cils à peine perceptible
avait fait bel effet sur son cœur au repos.
Quand l’œil lui fit de l’œil, ce fut irrésistible,
logique enchaînement : changement de tempo !
Pour faire l’inventaire : exploration lancée !
De haut en bas la chère avait de quoi troubler !
Un très joli minois, une belle avancée
et l’étage du bas était très bien meublé !
Deux ou trois rendez-vous : repas en tête à tête
et déjà les genoux qui cherchent les accords :
prémices d’ouragan menant au corps à corps !
Du souffle du désir à la grande tempête !
Un battement de cils menant au tourbillon :
parfaite illustration de l’effet papillon !
Pierre Dupuis
Travaillant comme météorologue au MIT, il découvre en 1963 que l'on peut obtenir un comportement chaotique avec seulement trois variables, montrant ainsi qu'une dynamique très complexe peut apparaître dans un système formellement très simple, une idée dont le mathématicien français du 19e siècle Henri Poincaré avait eu l'intuition. C'est ainsi que de faibles différences dans la dynamique de l'atmosphère peuvent déclencher de vastes effets souvent insoupçonnés.
Ces observations l'on conduit à formuler ce qui est désormais connu comme l'effet du papillon. Il avait utilisé ce terme dans une étude présentée en 1972 et intitulée : "Prévisibilité : est-ce que le battement des ailes d'un papillon au Brésil peut déclencher une tornade au Texas ?". Ces découvertes d'Edward Lorenz ont marqué le début d'un nouveau champ de recherche qui a eu un grand impact non seulement sur les mathématiques mais aussi virtuellement dans toutes les spécialités, la biologie, la physique et les sciences sociales.
Pris sur le net et tranmis par Pierre
" Derrière la vieille porte, " : le poème du jour de ... Pierre
" Tout est resté figé,
tout est resté en place ! "
Derrière la vieille porte,
Un loquet bricolé
un peu à la va-vite,
pas du tout fignolé :
une invite à visite !
Un peu comme un voleur
j’entrebâille la porte :
une vague lueur
que des ombres déportent
descend de tout en haut,
de l’antique verrière
dont les étroits carreaux
sont mangés par le lierre.
Une odeur de copeaux
un peu moisis domine,
la poussière au repos
agace les narines !
Un oiseau prend son vol
… deux … trois ! Je les dérange !
J’entends aussi au sol
des petits bruits étranges.
Et dans le clair-obscur,
là-bas, quelques yeux brillent !
Les toiles sur les murs
et les poutres fourmillent !
C’est un vrai paradis
pour légions d’araignées
rejoignant leurs abris
dans de larges saignées.
Dans ce vaste local,
des ombres se détachent :
des squelettes bancals
jouant à cache-cache !
L’éclairage manquant,
je retourne à la porte
et tire en grand l’ouvrant
que trois vieux gonds supportent.
Leur grincement râleur
me perce les oreilles :
l’huile, pour leur malheur,
a cessé ses merveilles !
Et … je découvre alors
que la vieille bâtisse
recèle un vrai trésor :
une antre d’ébéniste !
Image prise sur le net
Tout est resté figé,
tout est resté en place !
Un buffet étagé,
juste au milieu, rêvasse.
Il se sent estropié
sans sa belle rosace
qui gît là, à ses pieds,
et n’a jamais prit place !
Les grands squelettes noirs
ne sont que les machines
qui du matin au soir
sentaient bon la résine.
Une scie à ruban
dont la lame rouillée
entoure ses volants
qui semblent verrouillés.
Un gros tas de copeaux
sur la dégauchisseuse,
lui fait comme une peau
épaisse et granuleuse.
Le profil compliqué
du fer de la toupie
attend pour fabriquer
des profils en copie.
La mèche à mortaiser
semble toujours vaillante,
prête à réaliser
son action pénétrante !
Dans le fond l’établi,
de construction solide,
est encombré d’outils
semblants des plus valides !
Des valets, des rabots,
une grande varlope,
des gouges, des ciseaux,
une équerre cyclope.
Un compas d’épaisseur
et puis un autre à verges,
des tampons polisseurs
et une ardoise vierge.
Un pot de brou de noix
et de la cire en boite,
du vernis, un chinois
et aussi de la ouate.
De nombreux gabarits
aux formes travaillées,
de la toile émeri
dans des bandes taillée.
Des chiffons de coton
et d’autres en longue laine,
des pinceaux à poils longs :
au moins une dizaine !
Tout est resté figé,
tout est resté en place.
J’entends un bruit léger
et je fais volte-face !
Des cheveux en chignon
d’une blancheur parfaite,
un corsage en crépon,
pas du tout stupéfaite :
la vielle dame est là
et son pâle sourire :
« - Mon mari n’est plus là,
je voulais vous le dire.
Voilà vingt ans déjà
qu’il dort au cimetière,
mais rien n’a bougé là,
même pas la poussière.
Le vieux buffet attend
sagement sa rosace,
il attendra le temps
que je cède la place.
Peut-être bien qu’après,
un tout jeune ébéniste
tirera un long trait
sur ce silence triste ?
En repartant, Monsieur,
refermez bien la porte,
le loquet est très vieux
… à mon image en sorte. »
Pierre Dupuis
" Don de soi, " Le plaisir du don : ... un poème de Pierre qui a beaucoup donné !
Vous pouvez être merveilleux !
Vous êtes, soyez en sûr, digne d’un don !
Don de soi,
Une demandeuse, un donneur,
un donneur, une receveuse,
l’abnégation et la grandeur
qui mènent à l’issue heureuse !
Et pas d’argent qui corrompt tout !
Le don de soi en grand principe,
sans hésiter et puis surtout :
la joie quand on y participe !
Mentalement, bien y penser,
s’y préparer le mieux possible,
se concentrer comme un archer
qui ne veut pas rater sa cible !
Egoïsme à mettre au placard !
Bouger son cœur : plus de marasme,
ne jamais remettre à plus tard :
dire un grand « oui ! » au don ... d’orgasme !
Pierre Dupuis
Déjà publié ............ mais il faut toujour redonner ! Si !!!
Accros des SMS ... " Texto gagnant " : le poème du jour de ... Pierre
" Bien joué l’ado mais de mon temps,
il n’y avait pas de portable,
on pianotait - chose agréable ! -
sur la belle directement ! "
Texto gagnant,
Regardez donc ce pauvre ado
qui pianote sur son portable,
son air absent est lamentable
a-t-il bradé sa libido ?
La petite juste à coté
n’arrête pas de lui sourire,
mais lui continue à écrire
un SMS …ah ! l’empoté !
Ils attendent le même bus,
celui qui mène à leur lycée,
la mignonne a une avancée
qui présage un sacré tonus !
Il a rangé son appareil
et dans les secondes qui suivent
la fille sort d’une main vive
un engin en tous points pareil !
Un petit coup d’œil sur l’écran
puis elle relève la tête
leurs yeux se croisent : c’est la fête !
C’était un texto conquérant !
Il avait eu son numéro
grâce à une de ses copines
ayant approuvé la combine
et pour le coup c’est bien bingo !
Bien joué l’ado mais de mon temps,
il n’y avait pas de portable,
on pianotait - chose agréable ! -
sur la belle directement !
Il suffisait de déhousser
pour accéder aux quelques touches,
du bout des doigts ou de la bouche :
des raccourcis très bien pensés !
Ça ne nous coûtait pas un rond :
pas de forfait pas de facture !
C’était parfait quand d’aventure
la belle nous faisait marron !
Pierre Dupuis
" Trésor coquelicot, " : Le poème du jour de ... Pierre
Trésor coquelicot,
Jupe légère et froufroutante,
corsage ouvert en calicot,
la belle est belle et envoûtante
avec ses joues coquelicot !
Cheveux au vent et mèches folles
bouche à poser mille bécots
et un sourire qui affole
sur ses lèvres coquelicot !
Très réactive à touche-touche :
acquiescement sans quiproquo
pour se faire une fraîche couche
au milieu des coquelicots !
La peau à nu - adieu corsage ! -
corps velouté comme abricot
de jolis seins pas du tout sages
aux mamelons coquelicot.
Et pour finir - pourquoi le taire ? -
jupe légère en tas bientôt
et … non ! Stop ! Plus de commentaire
sur … un trésor coquelicot !
Et pour bannir toute indécence,
sur la scène : glisse rideau !
Aller plus loin serait licence :
on en reste aux coquelicots !
Pierre Dupuis
Photo de Jean-François Simon
Pédophilie: " Tu le diras un jour … " ... le poème du jour de ... Pierre
Toute corrélation avec des faits d’actualité
est parfaitement justifiée.
Si dieu* existe
et compte tenu qu’il régit tout,
il est au bas mot complice.
Amis croyants, interrogez-vous !
* n’importe lequel !
Pierre
Image du net modifiée par Pierre
Tu le diras un jour …
Neuf ans,
tu avais neuf ans.
Lui ? Quarante… à peu près.
Il t’en imposait
…il en imposait à tout le monde !
Il était l’autorité reconnue.
Reconnu de tous.
Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !
Toi, plus que tout autre.
Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.
Oh ! il avait soigneusement choisi !
Il avait de l’expérience : la science de l’infamie !
Des bruits avaient bien circulé …
mais il en circule tant… des bruits !
Et puis … si gentil, si près des enfants !
Lui, l’organisateur des veillées,
des ballades, des feux de camp,
des sorties, des colos !
Et toujours le bon mot !
Si serviable, si près des enfants …
Trop près !
Beaucoup trop près !
Avec ta naïveté et ta timidité,
tu n’avais rien vu venir.
Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,
l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !
Et … c’était arrivé.
Après … des promesses ! … des menaces !
Trois fois il a recommencé !
Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.
Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.
Il a continué les promesses … les menaces
… beaucoup plus les menaces !
Mentalement, il t’a bâillonné,
il t’a mis dans sa nasse !
Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !
Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !
Image claire et nette dans ta mémoire
qui remonte certains soirs
… certains soirs un peu plus noirs.
Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,
d’un fait plus fort que les autres
… un procès ?
Une lecture sur le sujet ?
Une émission de télé ?
ou bien tout simplement … l’amour !
L’amour et toute la confiance en une femme,
pour qu’enfin tu parles, que tu dises,
que tu accuses le maudit, l’infâme !
Le calculateur !
Le manipulateur !
Le maître chanteur !
Le persécuteur !
L’abject prédateur !
Et d’autres suivront !
Oui ! D’autres suivront !
Et vous éviterez que nuise encore le scélérat
… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !
Pierre Dupuis
Petite pose !
Bourrasque,
Emporté par le souffle,
emporté par le vent,
d’un amour qui s’essouffle
sous nuages crevants.
Un sale temps d’orage
et plus de brise-vent.
Rien n’arrête la rage
et les mots aggravants !
Grand coup de nettoyage :
passer au dissolvant
souvenirs de voyage
et tous leurs adjuvants.
Mettre en lambeaux les lettres,
jeter aux quatre vents
leurs mots par la fenêtre
mettre cœur au couvent.
Attendre l’éclaircie
et que tourne le vent,
s’accrocher à la vie
pour revoir un levant.
Apprendre à étaler,
exercice éprouvant,
et bien se recaler
pour aller de l’avant.
Mais …
Jamais rien n’est gagné,
il arrive souvent
au bateau de sombrer
au dernier coup de vent.
Pierre Dupuis
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C’était dans les années cinquante …
mes années de baroudeur !
Image du net
Déconvenue tibétaine,
C’était à mon retour de chine,
j’avais poussé jusqu’au Tibet
sur les conseils d’une frangine
qui connaissait leur alphabet.
Ell’ m’avait dit, très pateline :
« Ne prend pas garde aux quolibets
mais préserve bien ton échine :
tu peux finir sur un gibet ! »
Plein de respect et de sagesse,
je me suis rendu à Lhassa
- élémentaire politesse ! -
pour voir le Dalaï-lama.
Mais il m’avait pris de vitesse !
D’ailleurs il n’avait pas le choix,
ayant des bataillons aux fesses
envoyés par l’état chinois !
Il s’était réfugié en Inde,
mais n’ayant pas de passeport,
je suis resté comme une dinde
ayant trouvé un transistor !
J’étais frustré, j’étais en rage,
moi qui en avait tant rêvé,
j’ai fait ma malle et mes bagages
et prestement je suis rentré !
Beaucoup plus tard et à Paname,
je suis allé à l’Alhambra,
car il y avait au programme
le duo Dalida-Lama !
Je n’en suis pas ressorti sage :
pas très lama ce Lama-là !
Il matait surtout le corsage
et les frérots de Dalida !
Laissant tomber Tibet et Chine
et aussi la méditation,
je suis rentré chez ma copine
qui adora ma conversion !
Pierre Dupuis
" Dans la maison vide, " : le poème du jour de ... Pierre
Dans la maison vide,
Bien sûr, il lui restait la vie
… et aussi son petit chien noir,
mais elle n’avait plus envie,
souvent, de quitter son peignoir.
Pendant ces jours longs et sinistres,
sans fin, elle tournait en rond,
tout en puisant dans le registre
de sa mémoire … au plus profond.
Elle passait de pièce en pièce
dans la maison beaucoup trop grande,
revivant les scènes de liesses
… les jours de bonheur à revendre !
Mais maintenant tout était vide,
le lourd silence étourdissant
rendait son visage livide
et son moral déliquescent.
Les quelques pas sur la terrasse
et son regard sur le jardin,
la rendaient encore plus lasse :
les beaux massifs étaient bien loin.
Le chiendent y régnait en maître,
le gazon n’était plus tondu,
la haie faisait plus de trois mètres
et le vieux puits était fendu.
L’entretien n’était plus possible :
trop onéreux pour son budget,
dans les charges incompressibles,
pas de place pour le sujet.
Car en plus de la solitude
l’argent commençait à manquer,
de plus en plus d’incertitudes :
des revenus bien étriqués.
Il n’y avait pas de mystère,
elle avait compris que malgré
un train de vie des plus austères
viendrait le jour tant redouté.
Un jour vraiment épouvantable :
celui de vendre la maison !
Un jour - ô combien - détestable,
un jour à perdre la raison !
Un pan entier de son histoire
allait alors de détacher,
une secousse vibratoire
où son cœur pourrait bien lâcher !
Sans croire, elle priait quand même :
« Que je voudrais mourir avant !
Ne jamais trancher ce dilemme
… peut-être avancer le cadran ? »
Et ces jours-là la vieille dame,
revivant les scènes d’antan,
n’essuyait même plus ses larmes :
il y en avaient tant et tant.
Pierre Dupuis
Les images sont du net, la première est retouchée.