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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Niqab ... le poème du jour : "Juste des yeux," de ... Pierre

8 Février 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Actualité oblige : rediffusion

(avec quelques modifications !)

 

  

De gauche à droite et de haut en bas: hidjab, niqab, tchador et burqa.

Source:

http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://q.liberation.fr/photo/id/105829/r/03/02/w/459/m/1287502884&imgrefurl=http://www.liberation.fr/societe/0101613459-reperes&usg=__M9X_rdVPz70CMMtGcypu2wiEGec=&h=306&w=459&sz=25&hl=fr&start=202&zoom=1&um=1&itbs=1&tbnid=BSR10htNU3k5wM:&tbnh=85&tbnw=128&prev=/images%3Fq%3Dniqab%2Bet%2Bburqa%26start%3D200%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26ndsp%3D20%26tbs%

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Le poème du jour :

 

 

 

Image du net

 

 

Juste des yeux,

 

Quelle est-elle, celle-là qui,

derrière sa prison de voiles,

ne possède pour tout acquis

qu’un linceul noir et deux étoiles.

 

Une contrainte ou bien un choix ?

Résultat d’une servitude

dans une sphère ou l’homme est roi

ou bien un défit d’attitude ?

 

Et si vraiment choix il y a,

a-t-il été sans influence ?

Téléguidage et résultat

d’un grand lavage de conscience ?

 

Ce que je crois :

 

Pour la large majorité,

c’est la contrainte qui l’emporte,

habitude et passivité

… encore plus passé la porte !

 

Pour éviter les quolibets

de ceux que le Coran arrange

- commandements exacerbés ! - 

elles se plient, elles se rangent.

 

Il faut ajouter à cela

Quelques jeunes adolescentes

qui se servent de ce biais là

pour jouer les  intéressantes.

 

Il ne reste après soustraction

qu’une toute petite frange

de femmes dont la conviction

est bien réelle et sans mélange.

 

Et bien sûr …

 

Il y a parmi celles-là

les immanquables ambitieuses :

de féminins ayatollahs

aux idées aussi pernicieuses !

 

 

                          Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

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Poésie, le poème du jour: "Brûlis" de ... Pierre !

27 Janvier 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Brulis.jpg

Photo de Jean-François

 

 

Brûlis,

 

Le feu sur l’horizon

tout en fin de journée

se met au diapason

de mon âme écorchée.

 

Mes espoirs en prison,

chimères mortifiées,

dérèglent ma raison

déjà bien liquéfiée.

 

L’ultime trahison,

la confiance bafouée

et des exhalaisons

de vengeance inavouée.

 

Les rêves de poison

et les lettres brûlées

sont toujours de saison

dans ma tête ébranlée.

 

Tout passé au peson,

il reste peu d’idées

entre la déraison

et la vie faisandée.

 

Le feu sur l’horizon,

cette croix détachée,

me pousse sans raison

aux prières hachées.

 

C’est funèbre oraison

pour idylle envolée

… brûlis de guérison

pour passion immolée ?

 

 

                Pierre Dupuis

 

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Fantaisie en Do ré mi fa sol la si do ! ... Si t’as zappé … je l’ai dans l’ Do ! Par ... Pierre

26 Janvier 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Je ne suis pas un spécialiste !
Si je me suis trompé quelque part,
je compte sur vous pour me le signaler !
Et, si c’est le cas
… je remettrais mon ouvrage sur le métier !
 Et pour vous ce sera un plus
pour déchiffrer tous mes rébus !
                                                   Pierre
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" Le haut du bas " : un poème de ... Pierre !

20 Janvier 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

Des hauts et des bas, des bas et des hauts,

 des bas en haut, des bas en bas : vaste débat ...

 

 

 

 

 

bas.png

 

 

 

Le haut du bas,

 

Première fois (oh ! quel délice !)

Qu'il m'est permis, depuis le bas,

De remonter ( elle est complice ? )

Ma main si haut le long du bas.

 

J'entre en tournoi : je suis en lice !

Preux chevalier, prompt au combat !

Mais... Doucement ! Tout en malice !

Ne gâche pas de doux ébats.

 

Deux bas en haut , pour commencer,

Deux bas en bas : c’est pas gagné !

Faut-il ou pas tout dévoiler ?

Débat sans fin

Et fin débat !

 

Plus que deux doigts (je me débats)

Pour parvenir, exquis supplice,

A la frontière (oh ! Mon cœur bat)

Entre couture et cuisse lisse.

 

Et c'est gagné !  J’en suis baba !

Un doux froufrou : les bas coulissent.

Joli travail et chapeau bas !

Pas de voyeurs !  (Le rideau glisse).

 

Deux bas en haut , pour commencer,

Deux bas en bas : oui ! J’ai gagné !

Fallait-il ou pas dévoiler ?

Débat sans fin

Et fin débat !

             Mais…
Pour le moment, j’en reste là,

Elle est en bas, mais n’en a plus !

Je suis en haut ?  Je ne sais plus !

J’ai faim du haut et puis du bas !

Et…  j’en profit’ puisqu’elle est là ! 

 

                                       Pierre Dupuis

 

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Euthanasie : une petite ouverture de la part du Sénat. Le poème du jour « La politique de l’autruche » de … Pierre

19 Janvier 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Préambule :

 

Le Sénat semble vouloir faire une brèche dans le bloc d’hypocrisie qui entoure les demandes de fin de vie souhaitée et voulue par des patients encore conscients.

 

Lien : http://www.20minutes.fr/article/654950/societe-euthanasie-senat-fait-vers-legalisation-

 

 

Je vous propose, pour illustrer le sujet, un ancien poème écrit en septembre 2003.

 

 

                Parce que, dans une démocratie évoluée comme la nôtre, il est totalement injuste de refuser ce choix à quelqu’un qui le fait, en toute lucidité, à un moment donné.

 

 

 

 

 

Visage-d-homme-ride.jpg

 

Image du net

 

 

 

 

La politique de l’autruche

ou … la tête dans l’urne,

 

Chaque jour, un peu plus, des rigoles se creusent

sur mon pauvre visage agité par des tics ;

nul besoin d’un expert pour faire un diagnostic :

c’est la pile des ans qui se fait dévoreuse !

 

Ma carcasse se tasse et devient dérangeante,

la couleur de ma peau s’approche du mastic ;

dans les yeux des enfants, je lis le pronostic :

« il me fait peur ce vieux avec sa voix tremblante ! »

 

Mon passage ici-bas c’est avéré fertile,

si j’en fais le bilan, le solde est positif ;

il ne faut surtout pas aggraver le passif

en restant trop longtemps une charge inutile.

 

Je ne suis plus capable en toute indépendance

d’assurer mon départ par un acte discret,

il fallait y penser -  c’est mon plus grand regret ! - :

il faut savoir trancher avant la décadence !

 

Il est temps -  oui ! grand temps - de quitter cette terre,

je ne peux ni ne veux, à la vie, m’amarrer ;

je demande à la loi de ne plus me barrer

l’accès de ce chemin : j’en suis propriétaire !

 

C’est un choix personnel mais j’en connais tant d’autres

qui voudraient bien pouvoir décider de leur sort,

qui peut mettre un veto, qui peut nous donner tort :

c’est notre volonté, n’imposez pas la vôtre !

 

Un simple mot chez vous provoque l’amnésie,

mais dans certains pays il ne fait plus frémir :

les gens ont tout compris, leur âme a su mûrir,

ce mot que vous boudez ce nomme « euthanasie » !

 

Si vous ne voulez pas passer pour des baudruches,

vous, messieurs les élus, il faut légiférer,

il est passé le temps de toujours différer

il va falloir cesser de jouer les autruches !

 

De gauche ou bien de droite, oubliez les clivages !

Ce sujet délicat n’est pas des plus porteur ?

Raison de plus pour vous : soyez à la hauteur

et vous serez alors dignes de nos suffrages !

 

Arrêtez d’esquiver au nom de la Patrie !

Le sujet est tabou ? A vous de l’expliquer !

Quant aux grands offusqués, il faut les impliquer :

obligez-les, deux jours, à vivre en gériatrie !

 

 

                       Pierre Dupuis        

 

 

 

 

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"Les pépettes" : le poème du jour de ... Pierre !

11 Janvier 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Un très ancien poème …

 

 

Les-pepettes.jpg

 

 

Les pépettes,

 

Un p’tit clin d’œil façon princesse

et  pas plus haut’ qu’un bout de zan !

Ça joue déjà tout en finesse

une  pépette de trois ans !

 

Une poitrine qui progresse

et qui attir’ les courtisans :

ça se transforme en chasseresse

une pépette de treize ans !

 

Un peu de stress et de détresse,

des p’tits amis mais pas d’amant :

ça doute un peu mais - sans confesse -

une pépette de seize ans !

 

Et puis un jour, volent les tresses !

il n’est plus temps le temps d’avant :

ça succombe sous les caresses

une pépett’ de dix huit ans !

 

Qu’elle soit ta femme ou ta maîtresse,

câlins malins très désarmants :

ça réduit bien ton tiroir-caisse

une pépette de trente ans !

 

Coule le temps, passe tigresse,

tout en douceur, chemin faisant,

ça s’assagit - sauf les diablesses ! -

une pépette avec les ans !

 

 

                                 Pierre Dupuis

 

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Poème de Noël ... triste : "Le vieux monsieur" ... de Pierre

23 Décembre 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Le cadre ? ... Détroit hier ou aujourd’hui ou … quelque part en France demain ?

Le vieux monsieur,

 

Le sapin en plastique

- de récupération ! -

est plutôt squelettique :

maigre constitution !

 

La guirlande électrique,

seule décoration,

est en état critique :

il faut faire attention !

 

Mais pour eux peu importe

c’est vraiment merveilleux :

dès le bord de la porte

ils n’en croient pas leurs yeux !

 

Il est loin d’être riche

mais il fait de son mieux,

il n’a pas de barbiche

bien que déjà très vieux !

 

Les quelques friandises

qu’il tient entre ses mains

seront vraiment exquises

pour les pauvres gamins !

 

La ville était prospère,

c’est fini aujourd’hui :

partout c’est la misère

le chômage et l’ennui.

 

Les gosses dans les rues

ou les vieux ateliers,

monstrueuses verrues

gangrenant le quartier.

 

Situation critique

s’aggravant chaque jour,

où la problématique

est de porter secours.

 

Lui a connu la ville

au temps de sa splendeur,

c’était l’automobile

qui faisait sa grandeur.

 

Il ne voit plus grand chose

et ses pas sont bien lourds,

avant « ici repose »

il offre un peu d’amour.

 

                            Pierre Dupuis

 

  

  

Usine désafectée à dédroit

 

 

Mais ... ce n'est qu'un poème !

 

Alors ... joyeux Noël à tous !

 

 

Pierre

 

 

 

 

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"Haute couture de l'esprit" ... un poème de ... Pierre !

21 Décembre 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Un très ancien poème …

Image du net

 

Haute couture de l'esprit,

 

 Cent fois, sur le métier,

J'ai remis mon ouvrage,

J'ai repris le sentier

Du travail avec rage.

Souvent comme une brute

J'ai cassé puis refait:

Créer en la minute

Le chef-d’œuvre parfait !

Et de fil en aiguille

J'ai forcé mon esprit

A vous bâtir, ô fille

Merveilleuse et sans prix !

J'ai respecté la trame :

Pas un petit défaut 

 Et vous devenez dame

Aux atouts triomphaux !

Et je m'en vais rêvant

A ta chair épicée,

Sur un exquis divan

Mes rêves t'ont hissée.

                        

              Pierre Dupuis

 

 

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"Dans la maison vide" : le poème du jour de ... Pierre

16 Décembre 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

«  Que je voudrais mourir avant !

Ne jamais trancher ce dilemme

… peut-être avancer le cadran ? »

 

 

 

Image  prise sur le net

 

 

Dans la maison vide,

 

Bien sûr, il lui restait la vie

… et aussi son petit chien noir,

mais elle n’avait plus envie,

souvent, de quitter son peignoir.

 

Pendant ces jours longs et sinistres,

sans fin, elle tournait en rond,

tout en puisant dans le registre

de sa mémoire … au plus profond.

 

Elle passait de pièce en pièce

dans la maison beaucoup trop grande,

revivant les scènes de liesses

… les jours de bonheur à revendre !

 

Mais maintenant tout était vide,

le lourd silence étourdissant

rendait son visage livide

et son moral déliquescent.

 

Les quelques pas sur la terrasse

et son regard sur le jardin,

la rendaient encore plus lasse :

les beaux massifs étaient bien loin.

 

Le chiendent y régnait en maître,

le gazon n’était plus tondu,

la haie faisait plus de trois mètres

et le vieux puits était fendu.

 

L’entretien n’était plus possible :

trop onéreux pour son budget,

dans les charges incompressibles,

pas de place pour le sujet.

 

Car en plus de la solitude

l’argent commençait à manquer,

de plus en plus d’incertitudes :

des revenus bien étriqués.

 

Il n’y avait pas de mystère,

elle avait compris que malgré

un train de vie des plus austères

viendrait le jour tant redouté.

 

Un jour vraiment épouvantable :

celui de vendre la maison !

Un jour - ô combien - détestable,

un jour à perdre la raison !

 

Un pan entier de son histoire

allait alors de détacher,

une secousse vibratoire

où son cœur pourrait bien lâcher !

 

Sans croire, elle priait quand même :

«  Que je voudrais mourir avant !

Ne jamais trancher ce dilemme

… peut-être avancer le cadran ? »

 

Et ces jours-là la vieille dame,

revivant les scènes d’antan,

n’essuyait même plus ses larmes :

il y en avaient tant et tant.

 

 

                   Pierre Dupuis

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Rébus : Réponse pour le rébus de … Rotpier

16 Décembre 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Réponse pour le rébus :

 je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !

 

Bravo à ceux qui avaient trouvé !

Et pis c’est tout !

 

Rotpier 

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