poesie
Poésie, le poème du jour : " La vieille dame " de Pierre
" ... Sa peau, sahélisée, ... "
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Cliché mental mémorisé au détour d’un couloir d’une maison de retraite pour personnes en fin de vie… enfin… d’un mouroir …
La vieille dame,
Ses yeux,
profondément encastrés,
avaient la fragilité et la transparence gênante
d’un œuf sans coquille, bleu.
Un bleu aussi délavé
que celui d’un jean très longtemps porté.
Les quelques fils d’argent,
disséminés sur sa tête, avaient oublié
les descendantes cascades d’antan.
Sa peau, sahélisée,
raide tendue sur l’armature décalcifiée
de ses os protubérants,
semblait prête à se rompre à tout instant.
La moindre esquisse de sourire
- vague grimace pour qui ne savait pas la lire -
lui demandait un effort considérable.
Et elle restait là, greffe de fauteuil,
dans l’interminable attente
d’un avenir en deuil.
Condition misérable.
.
Pierre Dupuis
Manipulation des masses: un petit résumé sous forme poétique de ... Pierre !
Préambule :
Ce poème (quelque peu insolite ?) est, pour les 10 premières strophes, un condensé versifié, point par point, des « dix stratégies de manipulation de masses » de Noam Chomsky.
dont vous pourrez consulter le texte original après le poème.
J’y ai ajouté ma contribution personnelle ainsi qu’une conclusion.
Bonne lecture,
Pierre Dupuis
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Les dix commandements (et un peu plus)
à suivre pour un apprenti dictateur
ou une élite quelconque, pour mieux
entourlouper les masses populaires,
(1) Penser à distraire les masses
en les gavant d’informations
afin que leurs cerveaux s’encrassent
et frôlent la saturation.
(2) Il faut créer quelques problèmes
dont on détient la solution
pour qu’ils viennent visages blêmes
vous supplier … délectation !
(3) Pour les restrictions très drastiques :
bien les étaler dans le temps !
Tout n’est que question de tactique
c’est prouvé depuis bien longtemps !
(4) Le différé est efficace :
demain les grosses privations !
Savoir manipuler les masses
pour freiner la contestation !
(5) Dans le ton et dans la manière
pour les discours utiliser
les mots sortis des bonbonnières :
à tous prix infantiliser !
(6) Il faut distribuer à la foule
de l’émotion … de l’émotion !
Car pendant que les larmes coulent,
il n’y a plus de réflexion !
(7) Moins ils fréquenteront l’école
plus téléphages ils seront
et plus ils perdront la boussole
alors ils tourneront en rond !
(8) Les encourager dans leurs vices :
surtout pas de moralité !
Les laisser c’est tout bénéfice
baigner dans la médiocrité !
(9) Les emmener vers l’échouage
et leur présenter un miroir
en leur disant : « C’est votre image
que vous n’êtes pas beaux à voir ! »
(10) Se servir des sciences modernes
pour cerner les individus :
mieux savoir qu’eux, ce qu’en interne,
ils ont dans leurs crânes obtus !
Ma contribution personnelle et additionnelle
Surtout ne pas faire l’impasse
- ce n’est jamais à fonds perdus ! -
d’avantager certaines classes
pour créer de conflits tendus !
Pour les pays à dominante capitaliste :
Il faut entretenir le spectre
du socialisme bolchevik :
une confiscation directe
de tous les biens, de tout le fric !
Pour les pays à dominante socialiste :
Dénigrer le capitalisme :
dogme pourri jusqu’au trognon !
Encenser le collectivisme
et étouffer tout le pognon !
Ne pas oublier non plus :
Dans la marmite populiste,
ajouter quelques ingrédients
exacerbant le fond raciste
présent mais souvent sous-jacent !
il serait très déraisonnable
de ne pas souffler sur le feu
du rejet très fertilisable
de l’étranger toujours douteux !
Conclusion :
En maîtrisant ces paramètres,
si vous avez soif de pouvoir,
vous pourrez devenir les maîtres
et régner du matin au soir !
De quoi tenir quelques années
pour pouvoir fortune amasser
sans faire l’erreur gratinée
d’attendre de se voir chasser !
Voila, dictateurs en puissance,
ce qu’il vous faut bien appliquer :
vous avez là toute l’essence
pour qu’un peuple soit à vos pieds !
C’est faisable en démocratie
mais il faut bien plus de doigté :
enchaîner les acrobaties
et les mensonges éhontés !
Certains sont devenus des maîtres :
ils manœuvrent tout en douceur,
centimètre par centimètre
comme a fait l’amant de ma sœur !
Pierre Dupuis
Les dix stratégies de manipulation de masses
Auteur : Noam Chomsky
Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média. Nous la reproduisons ici. Elle détaille l'éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu'à maintenir le public dans l'ignorance et la médiocrité.

PressenzaBoston, 9/21/10PRESSENZA Boston, 21/09/10
1/ La stratégie de la distraction
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
3/ La stratégie de la dégradation
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.
4/ La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…
7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…
9/ Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…
10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
Transmis par Pierre
Poésie, le poème du jour : "Côte d’amour," de ... Pierre
Photo de Jean-François Simon
Côte d’amour,
C’est la mer qui courtise
les éperons rocheux
ou bien eux qui la grise
la pénétrant un peu ?
D’éperons en calanques
résonnent leurs amours :
ils ne sont pas en manque
de câlins, de mamours !
Si la houle s’en mêle,
on retrouve alentours,
l’odeur forte et charnelle
de l’écume du jour !
Dans un élan pudique,
le ciel, son vieil ami,
voile plages et criques
pour leurs ébats promis.
Peut-être que la lune
viendra pour un clin d’œil,
sans intention aucune
de dresser des écueils !
C’est la mer qui courtise
les éperons rocheux,
ou bien eux qui la grise
la pénétrant un peu ?
Pierre Dupuis
Poésie, le poème du jour : " Seconde peau ou Métamorphose inversée," ... de Pierre
Poème écrit il y a 2 ans 1/2 !
Tout rapprochement avec des faits ou une personne existante ou ayant existé, ne pourrait être que le fruit de l’interprétation débordante du lecteur.
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Seconde peau
ou
Métamorphose inversée,
Elle avait l’élégance en plus de la beauté.
Je veux dire en cela qu’elle portait à merveille
la robe ou bien le jeans, des costumes qui seyent,
qu’elle savait en experte ôter au débotté !
Elle domptait le port du plus simple appareil.
Je veux dire en cela que complètement nue,
elle pouvait poser, choquante ou ingénue,
dans des studios très chics ou bien au grand soleil !
Mais la belle un beau jour décida d’être sage,
de ne plus s’exhiber, de n’ouvrir son corsage
que dans l’intimité de sa propre maison.
En est-elle très fière ou bien un peu frustrée ?
Quel sera son bilan d’après effeuillaison ?
En aurons-nous un jour la confession feutrée ?
Pierre Dupuis
Niqab ... le poème du jour : "Juste des yeux," de ... Pierre
Actualité oblige : rediffusion
(avec quelques modifications !)
De gauche à droite et de haut en bas: hidjab, niqab, tchador et burqa.
Source:
3Disch:1&ei=QwdRTYr4CdKC4QaeodGQCQ
Le poème du jour :
Image du net
Juste des yeux,
Quelle est-elle, celle-là qui,
derrière sa prison de voiles,
ne possède pour tout acquis
qu’un linceul noir et deux étoiles.
Une contrainte ou bien un choix ?
Résultat d’une servitude
dans une sphère ou l’homme est roi
ou bien un défit d’attitude ?
Et si vraiment choix il y a,
a-t-il été sans influence ?
Téléguidage et résultat
d’un grand lavage de conscience ?
Ce que je crois :
Pour la large majorité,
c’est la contrainte qui l’emporte,
habitude et passivité
… encore plus passé la porte !
Pour éviter les quolibets
de ceux que le Coran arrange
- commandements exacerbés ! -
elles se plient, elles se rangent.
Il faut ajouter à cela
Quelques jeunes adolescentes
qui se servent de ce biais là
pour jouer les intéressantes.
Il ne reste après soustraction
qu’une toute petite frange
de femmes dont la conviction
est bien réelle et sans mélange.
Et bien sûr …
Il y a parmi celles-là
les immanquables ambitieuses :
de féminins ayatollahs
aux idées aussi pernicieuses !
Pierre Dupuis
Poésie, le poème du jour: "Brûlis" de ... Pierre !
Photo de Jean-François
Brûlis,
Le feu sur l’horizon
tout en fin de journée
se met au diapason
de mon âme écorchée.
Mes espoirs en prison,
chimères mortifiées,
dérèglent ma raison
déjà bien liquéfiée.
L’ultime trahison,
la confiance bafouée
et des exhalaisons
de vengeance inavouée.
Les rêves de poison
et les lettres brûlées
sont toujours de saison
dans ma tête ébranlée.
Tout passé au peson,
il reste peu d’idées
entre la déraison
et la vie faisandée.
Le feu sur l’horizon,
cette croix détachée,
me pousse sans raison
aux prières hachées.
C’est funèbre oraison
pour idylle envolée
… brûlis de guérison
pour passion immolée ?
Pierre Dupuis
Fantaisie en Do ré mi fa sol la si do ! ... Si t’as zappé … je l’ai dans l’ Do ! Par ... Pierre
" Le haut du bas " : un poème de ... Pierre !
Des hauts et des bas, des bas et des hauts,
des bas en haut, des bas en bas : vaste débat ...
Le haut du bas,
Première fois (oh ! quel délice !)
Qu'il m'est permis, depuis le bas,
De remonter ( elle est complice ? )
Ma main si haut le long du bas.
J'entre en tournoi : je suis en lice !
Preux chevalier, prompt au combat !
Mais... Doucement ! Tout en malice !
Ne gâche pas de doux ébats.
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : c’est pas gagné !
Faut-il ou pas tout dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Plus que deux doigts (je me débats)
Pour parvenir, exquis supplice,
A la frontière (oh ! Mon cœur bat)
Entre couture et cuisse lisse.
Et c'est gagné ! J’en suis baba !
Un doux froufrou : les bas coulissent.
Joli travail et chapeau bas !
Pas de voyeurs ! (Le rideau glisse).
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : oui ! J’ai gagné !
Fallait-il ou pas dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Elle est en bas, mais n’en a plus !
Je suis en haut ? Je ne sais plus !
J’ai faim du haut et puis du bas !
Et… j’en profit’ puisqu’elle est là !
Pierre Dupuis
Euthanasie : une petite ouverture de la part du Sénat. Le poème du jour « La politique de l’autruche » de … Pierre
Préambule :
Le Sénat semble vouloir faire une brèche dans le bloc d’hypocrisie qui entoure les demandes de fin de vie souhaitée et voulue par des patients encore conscients.
Lien : http://www.20minutes.fr/article/654950/societe-euthanasie-senat-fait-vers-legalisation-
Je vous propose, pour illustrer le sujet, un ancien poème écrit en septembre 2003.
Parce que, dans une démocratie évoluée comme la nôtre, il est totalement injuste de refuser ce choix à quelqu’un qui le fait, en toute lucidité, à un moment donné.
Image du net
La politique de l’autruche
ou … la tête dans l’urne,
Chaque jour, un peu plus, des rigoles se creusent
sur mon pauvre visage agité par des tics ;
nul besoin d’un expert pour faire un diagnostic :
c’est la pile des ans qui se fait dévoreuse !
Ma carcasse se tasse et devient dérangeante,
la couleur de ma peau s’approche du mastic ;
dans les yeux des enfants, je lis le pronostic :
« il me fait peur ce vieux avec sa voix tremblante ! »
Mon passage ici-bas c’est avéré fertile,
si j’en fais le bilan, le solde est positif ;
il ne faut surtout pas aggraver le passif
en restant trop longtemps une charge inutile.
Je ne suis plus capable en toute indépendance
d’assurer mon départ par un acte discret,
il fallait y penser - c’est mon plus grand regret ! - :
il faut savoir trancher avant la décadence !
Il est temps - oui ! grand temps - de quitter cette terre,
je ne peux ni ne veux, à la vie, m’amarrer ;
je demande à la loi de ne plus me barrer
l’accès de ce chemin : j’en suis propriétaire !
C’est un choix personnel mais j’en connais tant d’autres
qui voudraient bien pouvoir décider de leur sort,
qui peut mettre un veto, qui peut nous donner tort :
c’est notre volonté, n’imposez pas la vôtre !
Un simple mot chez vous provoque l’amnésie,
mais dans certains pays il ne fait plus frémir :
les gens ont tout compris, leur âme a su mûrir,
ce mot que vous boudez ce nomme « euthanasie » !
Si vous ne voulez pas passer pour des baudruches,
vous, messieurs les élus, il faut légiférer,
il est passé le temps de toujours différer
il va falloir cesser de jouer les autruches !
De gauche ou bien de droite, oubliez les clivages !
Ce sujet délicat n’est pas des plus porteur ?
Raison de plus pour vous : soyez à la hauteur
et vous serez alors dignes de nos suffrages !
Arrêtez d’esquiver au nom de la Patrie !
Le sujet est tabou ? A vous de l’expliquer !
Quant aux grands offusqués, il faut les impliquer :
obligez-les, deux jours, à vivre en gériatrie !
Pierre Dupuis
"Les pépettes" : le poème du jour de ... Pierre !
Un très ancien poème …
Les pépettes,
Un p’tit clin d’œil façon princesse
et pas plus haut’ qu’un bout de zan !
Ça joue déjà tout en finesse
une pépette de trois ans !
Une poitrine qui progresse
et qui attir’ les courtisans :
ça se transforme en chasseresse
une pépette de treize ans !
Un peu de stress et de détresse,
des p’tits amis mais pas d’amant :
ça doute un peu mais - sans confesse -
une pépette de seize ans !
Et puis un jour, volent les tresses !
il n’est plus temps le temps d’avant :
ça succombe sous les caresses
une pépett’ de dix huit ans !
Qu’elle soit ta femme ou ta maîtresse,
câlins malins très désarmants :
ça réduit bien ton tiroir-caisse
une pépette de trente ans !
Coule le temps, passe tigresse,
tout en douceur, chemin faisant,
ça s’assagit - sauf les diablesses ! -
une pépette avec les ans !
Pierre Dupuis