poesie
Niqab ... le poème du jour : "Juste des yeux," de ... Pierre
Actualité oblige : rediffusion
(avec quelques modifications !)
De gauche à droite et de haut en bas: hidjab, niqab, tchador et burqa.
Source:
3Disch:1&ei=QwdRTYr4CdKC4QaeodGQCQ
Le poème du jour :
Image du net
Juste des yeux,
Quelle est-elle, celle-là qui,
derrière sa prison de voiles,
ne possède pour tout acquis
qu’un linceul noir et deux étoiles.
Une contrainte ou bien un choix ?
Résultat d’une servitude
dans une sphère ou l’homme est roi
ou bien un défit d’attitude ?
Et si vraiment choix il y a,
a-t-il été sans influence ?
Téléguidage et résultat
d’un grand lavage de conscience ?
Ce que je crois :
Pour la large majorité,
c’est la contrainte qui l’emporte,
habitude et passivité
… encore plus passé la porte !
Pour éviter les quolibets
de ceux que le Coran arrange
- commandements exacerbés ! -
elles se plient, elles se rangent.
Il faut ajouter à cela
Quelques jeunes adolescentes
qui se servent de ce biais là
pour jouer les intéressantes.
Il ne reste après soustraction
qu’une toute petite frange
de femmes dont la conviction
est bien réelle et sans mélange.
Et bien sûr …
Il y a parmi celles-là
les immanquables ambitieuses :
de féminins ayatollahs
aux idées aussi pernicieuses !
Pierre Dupuis
Poésie, le poème du jour: "Brûlis" de ... Pierre !
Photo de Jean-François
Brûlis,
Le feu sur l’horizon
tout en fin de journée
se met au diapason
de mon âme écorchée.
Mes espoirs en prison,
chimères mortifiées,
dérèglent ma raison
déjà bien liquéfiée.
L’ultime trahison,
la confiance bafouée
et des exhalaisons
de vengeance inavouée.
Les rêves de poison
et les lettres brûlées
sont toujours de saison
dans ma tête ébranlée.
Tout passé au peson,
il reste peu d’idées
entre la déraison
et la vie faisandée.
Le feu sur l’horizon,
cette croix détachée,
me pousse sans raison
aux prières hachées.
C’est funèbre oraison
pour idylle envolée
… brûlis de guérison
pour passion immolée ?
Pierre Dupuis
Fantaisie en Do ré mi fa sol la si do ! ... Si t’as zappé … je l’ai dans l’ Do ! Par ... Pierre
" Le haut du bas " : un poème de ... Pierre !
Des hauts et des bas, des bas et des hauts,
des bas en haut, des bas en bas : vaste débat ...
Le haut du bas,
Première fois (oh ! quel délice !)
Qu'il m'est permis, depuis le bas,
De remonter ( elle est complice ? )
Ma main si haut le long du bas.
J'entre en tournoi : je suis en lice !
Preux chevalier, prompt au combat !
Mais... Doucement ! Tout en malice !
Ne gâche pas de doux ébats.
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : c’est pas gagné !
Faut-il ou pas tout dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Plus que deux doigts (je me débats)
Pour parvenir, exquis supplice,
A la frontière (oh ! Mon cœur bat)
Entre couture et cuisse lisse.
Et c'est gagné ! J’en suis baba !
Un doux froufrou : les bas coulissent.
Joli travail et chapeau bas !
Pas de voyeurs ! (Le rideau glisse).
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : oui ! J’ai gagné !
Fallait-il ou pas dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Elle est en bas, mais n’en a plus !
Je suis en haut ? Je ne sais plus !
J’ai faim du haut et puis du bas !
Et… j’en profit’ puisqu’elle est là !
Pierre Dupuis
Euthanasie : une petite ouverture de la part du Sénat. Le poème du jour « La politique de l’autruche » de … Pierre
Préambule :
Le Sénat semble vouloir faire une brèche dans le bloc d’hypocrisie qui entoure les demandes de fin de vie souhaitée et voulue par des patients encore conscients.
Lien : http://www.20minutes.fr/article/654950/societe-euthanasie-senat-fait-vers-legalisation-
Je vous propose, pour illustrer le sujet, un ancien poème écrit en septembre 2003.
Parce que, dans une démocratie évoluée comme la nôtre, il est totalement injuste de refuser ce choix à quelqu’un qui le fait, en toute lucidité, à un moment donné.
Image du net
La politique de l’autruche
ou … la tête dans l’urne,
Chaque jour, un peu plus, des rigoles se creusent
sur mon pauvre visage agité par des tics ;
nul besoin d’un expert pour faire un diagnostic :
c’est la pile des ans qui se fait dévoreuse !
Ma carcasse se tasse et devient dérangeante,
la couleur de ma peau s’approche du mastic ;
dans les yeux des enfants, je lis le pronostic :
« il me fait peur ce vieux avec sa voix tremblante ! »
Mon passage ici-bas c’est avéré fertile,
si j’en fais le bilan, le solde est positif ;
il ne faut surtout pas aggraver le passif
en restant trop longtemps une charge inutile.
Je ne suis plus capable en toute indépendance
d’assurer mon départ par un acte discret,
il fallait y penser - c’est mon plus grand regret ! - :
il faut savoir trancher avant la décadence !
Il est temps - oui ! grand temps - de quitter cette terre,
je ne peux ni ne veux, à la vie, m’amarrer ;
je demande à la loi de ne plus me barrer
l’accès de ce chemin : j’en suis propriétaire !
C’est un choix personnel mais j’en connais tant d’autres
qui voudraient bien pouvoir décider de leur sort,
qui peut mettre un veto, qui peut nous donner tort :
c’est notre volonté, n’imposez pas la vôtre !
Un simple mot chez vous provoque l’amnésie,
mais dans certains pays il ne fait plus frémir :
les gens ont tout compris, leur âme a su mûrir,
ce mot que vous boudez ce nomme « euthanasie » !
Si vous ne voulez pas passer pour des baudruches,
vous, messieurs les élus, il faut légiférer,
il est passé le temps de toujours différer
il va falloir cesser de jouer les autruches !
De gauche ou bien de droite, oubliez les clivages !
Ce sujet délicat n’est pas des plus porteur ?
Raison de plus pour vous : soyez à la hauteur
et vous serez alors dignes de nos suffrages !
Arrêtez d’esquiver au nom de la Patrie !
Le sujet est tabou ? A vous de l’expliquer !
Quant aux grands offusqués, il faut les impliquer :
obligez-les, deux jours, à vivre en gériatrie !
Pierre Dupuis
"Les pépettes" : le poème du jour de ... Pierre !
Un très ancien poème …
Les pépettes,
Un p’tit clin d’œil façon princesse
et pas plus haut’ qu’un bout de zan !
Ça joue déjà tout en finesse
une pépette de trois ans !
Une poitrine qui progresse
et qui attir’ les courtisans :
ça se transforme en chasseresse
une pépette de treize ans !
Un peu de stress et de détresse,
des p’tits amis mais pas d’amant :
ça doute un peu mais - sans confesse -
une pépette de seize ans !
Et puis un jour, volent les tresses !
il n’est plus temps le temps d’avant :
ça succombe sous les caresses
une pépett’ de dix huit ans !
Qu’elle soit ta femme ou ta maîtresse,
câlins malins très désarmants :
ça réduit bien ton tiroir-caisse
une pépette de trente ans !
Coule le temps, passe tigresse,
tout en douceur, chemin faisant,
ça s’assagit - sauf les diablesses ! -
une pépette avec les ans !
Pierre Dupuis
Poème de Noël ... triste : "Le vieux monsieur" ... de Pierre
Le cadre ? ... Détroit hier ou aujourd’hui ou … quelque part en France demain ?
Le vieux monsieur,
Le sapin en plastique
- de récupération ! -
est plutôt squelettique :
maigre constitution !
La guirlande électrique,
seule décoration,
est en état critique :
il faut faire attention !
Mais pour eux peu importe
c’est vraiment merveilleux :
dès le bord de la porte
ils n’en croient pas leurs yeux !
Il est loin d’être riche
mais il fait de son mieux,
il n’a pas de barbiche
bien que déjà très vieux !
Les quelques friandises
qu’il tient entre ses mains
seront vraiment exquises
pour les pauvres gamins !
La ville était prospère,
c’est fini aujourd’hui :
partout c’est la misère
le chômage et l’ennui.
Les gosses dans les rues
ou les vieux ateliers,
monstrueuses verrues
gangrenant le quartier.
Situation critique
s’aggravant chaque jour,
où la problématique
est de porter secours.
Lui a connu la ville
au temps de sa splendeur,
c’était l’automobile
qui faisait sa grandeur.
Il ne voit plus grand chose
et ses pas sont bien lourds,
avant « ici repose »
il offre un peu d’amour.
Pierre Dupuis
Usine désafectée à dédroit
Mais ... ce n'est qu'un poème !
Alors ... joyeux Noël à tous !
Pierre
"Haute couture de l'esprit" ... un poème de ... Pierre !
Un très ancien poème …
Image du net
Haute couture de l'esprit,
Cent fois, sur le métier,
J'ai remis mon ouvrage,
J'ai repris le sentier
Du travail avec rage.
Souvent comme une brute
J'ai cassé puis refait:
Créer en la minute
Le chef-d’œuvre parfait !
Et de fil en aiguille
J'ai forcé mon esprit
A vous bâtir, ô fille
Merveilleuse et sans prix !
J'ai respecté la trame :
Pas un petit défaut
Et vous devenez dame
Aux atouts triomphaux !
Et je m'en vais rêvant
A ta chair épicée,
Sur un exquis divan
Mes rêves t'ont hissée.
Pierre Dupuis
"Dans la maison vide" : le poème du jour de ... Pierre
« Que je voudrais mourir avant !
Ne jamais trancher ce dilemme
… peut-être avancer le cadran ? »
Image prise sur le net
Dans la maison vide,
Bien sûr, il lui restait la vie
… et aussi son petit chien noir,
mais elle n’avait plus envie,
souvent, de quitter son peignoir.
Pendant ces jours longs et sinistres,
sans fin, elle tournait en rond,
tout en puisant dans le registre
de sa mémoire … au plus profond.
Elle passait de pièce en pièce
dans la maison beaucoup trop grande,
revivant les scènes de liesses
… les jours de bonheur à revendre !
Mais maintenant tout était vide,
le lourd silence étourdissant
rendait son visage livide
et son moral déliquescent.
Les quelques pas sur la terrasse
et son regard sur le jardin,
la rendaient encore plus lasse :
les beaux massifs étaient bien loin.
Le chiendent y régnait en maître,
le gazon n’était plus tondu,
la haie faisait plus de trois mètres
et le vieux puits était fendu.
L’entretien n’était plus possible :
trop onéreux pour son budget,
dans les charges incompressibles,
pas de place pour le sujet.
Car en plus de la solitude
l’argent commençait à manquer,
de plus en plus d’incertitudes :
des revenus bien étriqués.
Il n’y avait pas de mystère,
elle avait compris que malgré
un train de vie des plus austères
viendrait le jour tant redouté.
Un jour vraiment épouvantable :
celui de vendre la maison !
Un jour - ô combien - détestable,
un jour à perdre la raison !
Un pan entier de son histoire
allait alors de détacher,
une secousse vibratoire
où son cœur pourrait bien lâcher !
Sans croire, elle priait quand même :
« Que je voudrais mourir avant !
Ne jamais trancher ce dilemme
… peut-être avancer le cadran ? »
Et ces jours-là la vieille dame,
revivant les scènes d’antan,
n’essuyait même plus ses larmes :
il y en avaient tant et tant.
Pierre Dupuis
Rébus : Réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus :
je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier