Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Poésie, le poème du jour : "Coeur aride," ... un poème de Pierre

8 Avril 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

De la dune à la mer

 

le désert est amer

 

coeur à rides

 

très aride

 

qui s’ensable

 

et s’enterre …

 



Photographie de Marie Lecorre

 

 

 

Cœur aride,

 

 

 

Entre sable et mer,

 

entre mer et sable

 

un bout de désert

 

indéfinissable.

 

 

 

Et, sur l’horizon

 

incommensurable

 

comme en flottaison

 

le soleil instable.

 

 

 

Que fais-je ici, moi ?

 

 

 

Faute au grand accroc

 

non raccommodable

 

de ton cœur escroc

 

sur mon cœur friable.

 

 

 

Je ne vois plus rien

 

… dans les yeux du sable ?

 

Vide saharien

 

incommensurable.

 

 

 

 Ce vertigineux

 

 roulis inlassable ;

 

Ce cafard poisseux,

 

mon cœur qui s’ensable.

 

Je crois que je vais

 

crever là, moi.

 

 

 

                                    Pierre Dupuis



 

Lire la suite

Poésie, le poème du jour : "La flaque" ... un poème de Pierre

7 Avril 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

"… et mon visage  - horreur ! Arnaque ! -

 

tout doucement s’est délité ! "

 

 

 

 

Image du net

 

 

 

La flaque,

 

 

 

L’averse avait laissé des traces :

 

autant de creux, autant de glaces

 

un peu moins bonnes qu’un miroir,

 

mais on ne peut pas tout avoir !

 

 J’ai choisi la plus belle flaque

 

mais mon soulier était crotté :

 

le miroir s’est fait tout opaque,

 

pour mieux voir je me suis penché

 

… et mon visage  - horreur ! Arnaque ! -

 

tout doucement s’est délité !

 

 

 

Petit message à mon adresse ?

 

Clin d’oeil farceur de la vieillesse ?

 

 

      

                     Pierre Dupuis  

 

 

 

Lire la suite

Poésie, le poème du jour : "Les mains" de ... Pierre

5 Avril 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Un très ancien poème …

 

 

 

Image du net

   

Les mains,

 

Des mains qui s'ignorent,

des mains qui se cherchent,

des mains qui se trouvent.

 

Des mains qui se voient,

qui s’interpellent

qui s’entrouvrent !

 

Des mains qui se rapprochent,

qui se frôlent,

qui se découvrent.

 

Des mains qui se caressent,

qui s'étreignent,

qui s'affolent !

 

Des mains, main dans la main,

qui s’amusent

comme des folles !

 

Des mains qui se lassent,

qui s'affrontent !

Qui se blessent !

 

Des mains qui s'écartent,

qui se menacent !

Qui s'éloignent.

 

Des mains, sans lendemain,

qui se séparent

et qui s’égarent.

 

Des mains qui se perdent,

des mains qui s'oublient,

des mains qui s'ignorent.

 

Et ma tête

 entre les miennes,

encore, encore et encore.

                  Pierre Dupuis

 

 

A … demain … pour m’applaudir ?

 

Lire la suite

Poésie du jour: "Les couleurs de la vie" ... version 2, plus optimiste que la 1 ... poème de ... Pierre

1 Avril 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Chose promise, chose due : je vous invite ami(e)s à refaire le chemin d’hier, mais à l’envers.

 

Autre petit instantané …

  

Il avait mis des mois

à sortir de l’impasse,

un long chemin de croix

où parfois on y passe,

une purée de poix

une ignoble mêlasse

visqueuse comme poix :

la Parque qui t’enlace.

 

                        Pierre

 

 

Cliché de Jean-François Simon

 

 

Les couleurs de la vie,

 

 

 

L’homme était là, droit … immobile …

 

détaillant chaque ton … fragile

 

… encore … encore un peu.

 

Il avait, sous les yeux,

 

les couleurs traversées

 

cette dernière année.

 

Son regard balayait le cliché,

 

de gauche à droite, il revivait

 

les dernières étapes de sa vie.

 

 

 

Il les revivait …une à une … intensément.

 

Le sombre … le plus que sombre,

 

cette poisse d’ombre

 

…désespérante.

 

 

 

Il était là … dans ce trou noir.

 

Il avait perdu tout espoir.

 

L’enfer ! Le fond ! La fin du rêve !

 

Et tous les jours … et pas de trêve !

 

Il n’y avait plus que le vide

 

… plus que le noir … livide.

 

Le temps passait … pas un éclair.

 

Pourtant il savait bien le clair !

 

Il l’avait connu … avec elle.

 

Oui ! Avec elle, la belle !

 

Et puis un jour … plus rien … partie !

 

Sans explications ! … La folie !

 

Le tunnel !  Le trou !  Le néant !

 

Des mois dans ce gouffre béant.

 

Des mois et des mois d’amertume :

 

le long deuil d’un amour posthume.

 

 

 

Pourtant …

 

 

 

Un matin, dans son vieux miroir,

 

il avait cru apercevoir

 

une lueur … fugitive.

 

Eclaircie toute relative :

 

du noir … moins noir … virant au gris.

 

Mais, vigilant même amaigri,

 

décochant des nuées de traits sombres,

 

le noir essayait le surnombre.

 

Malgré cela, il reculait.

 

Des escadrons, couleur de lait,

 

arrivaient à faire main-basse

 

sur les volumes de l’espace !

 

Le bleu avançait, impérial,

 

gommant tout souvenir glacial.

 

 

 

Ayant fini son balayage,

 

certain d’avoir tourné la page,

 

l’homme pivota et sourit.

 

 

 

Dans la rue, plus tard,

 

son regard accrocha  - surpris ! -

 

le fier profil d’une passante

 

à la clarté éblouissante !

 

 

 

                                Pierre Dupuis

 

  

Lire la suite

Poésie du jour : "Les couleurs de la vie," ... de ... Pierre

31 Mars 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Je vous invite ami(e)s à partager avec moi un balayage des couleurs de la vie ou, plus précisément, des tons de la vie. Ces tons qui s’associent si parfaitement à nos états d’âme.

Aujourd’hui, je vous invite à aller vers le sombre, vers le noir.

Demain, nous irons vers le clair, vers le bleu … enfin, si vous le voulez bien !

Ces poèmes ont déjà été publiés mais je les ai retouchés … juste un petit coup de pinceau çà et là.

Bon partage, 

Pierre

 

 

Il fait gris, il fait moche

et mon coeur s'effiloche.

Il en saigne et s'aigrit

où est donc son grigri ?

 

                                            Pierre

 


 

 

 

 

Photo de Jean-François Simon

 

 

 

 

 

Les couleurs de la vie,

 

 

 

Je vous prends par les yeux

 

comme on prend par la main,

 

balayons les couleurs d’aujourd’hui, de demain.

 

 

 

Là, sous nos yeux … la vie ! Toute la vie.

 

Ses couleurs, ses tons … des tons à l’envie.

 

Clairs au début mais … déjà perturbés.

 

Le socle et la base … déjà plombés.

 

On avance et … la lumière s’estompe.

 

On fait un vœu, on croit, mais … on se trompe !

 

Et, l’irréductible avance du temps

 

nous entraîne vers les tons rebutants.

 

D’ abord, quelques traits décochés … sombres,

 

avant-garde des bataillons de l’ombre.

 

Vaincu, le bleu cède la place et meurt.

 

Le gris, plus gris, se renforce et s’étale.

 

Encore quelques lueurs qu’il avale …

 

et puis … il passe un pacte avec le noir

 

… son maître … inexorable laminoir !

 

 

 

Plus de lueurs,

 

toutes les peurs

 

et … le trou noir.

 

 

 

                                                            Pierre Dupuis

 

 


 

 

 

Si le temps est beau demain,

vous aurez la version optimiste !

 

Lire la suite

Le poème du jour : "Caresses astrales" de ... Pierre

24 Mars 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 
Pour profiter encore plus du soleil,
je vous offre ce poème brûlant ! 

Caresses astrales

Image prise sur le net et modifiée par Pierre

Caresses astrales,

 

Elle allait …

légère et décidée

au travers des genets.

 

Souvent elle déviait,

évitant de piétiner une plante

qui eut été insignifiante

aux yeux de bien des gens !

Elle allait, légère et ravie,

dans cette lande chérie.

 

Un moment, elle s’arrêta,

jeta à la ronde un regard inquisiteur

et, satisfaite, sourit.

Alors, lentement, elle se déshabilla

et offrit son corps aux rayons ébahis

de l’astre dominant.

 

Devant tant de beauté,

sa majesté versa une larme sitôt vaporisée :

le ciel en fut, un instant, tout irisé !

 

Puis, reprenant vite contenance,

il assura à nouveau sa dominance

avec - sembla-t-il alors - un peu plus de douceur.

 

Rêvait-il à la belle

que le bout de ses doigts rayonnant caressaient ?

 

Peut-être …

… sûrement !

 

 

 

 

Pierre Dupuis

 

 

 

 

Lire la suite

Poésie, le poème du jour : " La vieille dame " de Pierre

10 Mars 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

" ... Sa peau, sahélisée, ... " 

 

 

Image du net

 

 

Cliché mental mémorisé au détour d’un couloir d’une maison de retraite pour personnes en fin de vie… enfin… d’un mouroir …

 

 

 

La vieille dame,

 

Ses yeux,

 profondément encastrés,

avaient la fragilité et la transparence gênante

d’un œuf sans coquille, bleu.

Un bleu aussi délavé

que celui d’un jean très longtemps porté.

 

Les quelques fils d’argent,

disséminés sur sa tête, avaient oublié

les descendantes cascades d’antan.

 

Sa peau, sahélisée,

raide tendue sur l’armature décalcifiée

de ses os protubérants,

semblait prête à se rompre à tout instant.

 

La moindre esquisse de sourire

- vague grimace pour qui ne savait pas la lire -

lui demandait un effort considérable.

 

Et elle restait là, greffe de fauteuil,

dans l’interminable attente

d’un avenir en deuil.

  

Condition misérable.

 

                  Pierre Dupuis

 

                                                                                                 

Lire la suite

Manipulation des masses: un petit résumé sous forme poétique de ... Pierre !

4 Mars 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Préambule :

 

Ce poème (quelque peu insolite ?)  est, pour les 10 premières strophes, un condensé versifié, point par point, des « dix stratégies de manipulation de masses » de Noam Chomsky.

dont vous pourrez consulter le texte original après le poème.

 

J’y ai ajouté ma contribution personnelle ainsi qu’une conclusion.

 

Bonne lecture,

 

Pierre Dupuis

  

  

  

Image du net

  

  

 

Les dix commandements (et un peu plus)

 à suivre pour un apprenti dictateur

ou une élite quelconque, pour mieux

entourlouper les masses populaires,

 

(1) Penser à distraire les masses

en les gavant d’informations

afin que leurs cerveaux s’encrassent

et frôlent la saturation.

 

(2) Il faut créer quelques problèmes

dont on détient la solution

pour qu’ils viennent visages blêmes

vous supplier … délectation !

 

(3) Pour les restrictions très drastiques :

bien les étaler dans le temps !

Tout n’est que question de tactique

c’est prouvé depuis bien longtemps !

 

(4) Le différé est efficace :

demain les grosses privations !

Savoir manipuler les masses

pour freiner la contestation !

 

(5) Dans le ton et dans la manière

pour les discours utiliser

les mots sortis des bonbonnières :

à tous prix infantiliser !

 

(6) Il faut distribuer à la foule

de l’émotion … de l’émotion !

Car pendant que les larmes coulent,

il n’y a plus de réflexion !

 

(7) Moins ils fréquenteront l’école

plus téléphages ils seront

et plus ils perdront la boussole

alors ils tourneront en rond !

 

  

(8) Les encourager dans leurs vices :

 

surtout pas de moralité !

Les laisser c’est tout bénéfice

baigner dans la médiocrité !

 

(9) Les emmener vers l’échouage

et leur présenter un miroir

en leur disant : « C’est votre image

 que vous n’êtes pas beaux à voir ! »

 

(10) Se servir des sciences modernes

pour cerner les individus :

mieux savoir qu’eux, ce qu’en interne,

ils ont dans leurs crânes obtus !

 

Ma contribution personnelle et additionnelle

 

Surtout ne pas faire l’impasse

-         ce n’est jamais à fonds perdus ! -

d’avantager certaines classes

pour créer de conflits tendus !

 

Pour les pays à dominante capitaliste :

 

Il faut entretenir le spectre

du socialisme bolchevik :

une confiscation directe

de tous les biens, de tout le fric !

 

Pour les pays à dominante socialiste :

 

 

Dénigrer le capitalisme :

dogme pourri jusqu’au trognon !

Encenser le collectivisme

et étouffer tout le pognon !

 

Ne pas oublier non plus :

 

Dans la marmite populiste,

ajouter quelques ingrédients

exacerbant le fond raciste

présent mais souvent sous-jacent !

 

il serait très déraisonnable

de ne pas souffler sur le feu

du rejet très fertilisable

de l’étranger toujours douteux !

 

 

Conclusion :

 

En maîtrisant ces paramètres,

si vous avez soif de pouvoir,

vous pourrez devenir les maîtres

et régner du matin au soir !

 

De quoi tenir quelques années

pour pouvoir fortune amasser

sans faire l’erreur gratinée

d’attendre de se voir chasser !

 

Voila, dictateurs en puissance,

ce qu’il vous faut bien appliquer :

vous avez là toute l’essence

pour qu’un peuple soit à vos pieds !

 

C’est faisable en démocratie

mais il faut bien plus de doigté :

enchaîner les acrobaties

et les mensonges éhontés !

 

Certains sont devenus des maîtres :

ils manœuvrent tout en douceur,

centimètre par centimètre

comme a fait l’amant de ma sœur !

 

 

                              Pierre Dupuis

 

 

 

 

Les dix stratégies de manipulation de masses

 

Auteur : Noam Chomsky

 

 

Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média. Nous la reproduisons ici. Elle détaille l'éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu'à maintenir le public dans l'ignorance et la médiocrité.

 
  
  
   
 
 
Image by: thelast minute

PressenzaBoston, 9/21/10PRESSENZA Boston, 21/09/10

 

 

                                                                   

1/ La stratégie de la distraction

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

 

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

 

3/ La stratégie de la dégradation

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

 

4/ La stratégie du différé

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

 

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

 

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

 

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

 

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

  9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

 

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.



Transmis par Pierre

       

 

Lire la suite

Poésie, le poème du jour : "Côte d’amour," de ... Pierre

2 Mars 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

 

 Photo de Jean-François Simon

 

 

Côte d’amour,

 

C’est la mer qui courtise

les éperons rocheux

ou bien eux qui la grise

la pénétrant un peu ?

 

D’éperons en calanques

résonnent leurs amours :

ils ne sont pas en manque

de câlins, de mamours !

 

Si la houle s’en mêle,

on retrouve alentours,

l’odeur forte et charnelle

de l’écume du jour !

 

Dans un élan pudique,

le ciel, son vieil ami,

voile plages et criques

pour  leurs ébats promis.

 

Peut-être que la lune

viendra pour un clin d’œil,

sans intention aucune

de dresser des écueils !

 

C’est la mer qui courtise

les éperons rocheux,

ou bien eux qui la grise

la pénétrant un peu ?

 

                      Pierre Dupuis

 

Lire la suite

Poésie, le poème du jour : " Seconde peau ou Métamorphose inversée," ... de Pierre

11 Février 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Poème écrit il y a 2 ans 1/2 !

 

Tout rapprochement avec des faits ou une personne existante ou ayant existé, ne pourrait être que le fruit de l’interprétation débordante du lecteur.  

 

Seconde-peau.jpg

Image du net 

 

Seconde peau

 

ou

 

Métamorphose inversée,

 

Elle avait l’élégance en plus de la beauté.

Je veux dire en cela qu’elle portait à merveille

la robe ou bien le jeans, des costumes qui seyent,

qu’elle savait en experte ôter au débotté !

 

Elle domptait le port du plus simple appareil.

Je veux dire en cela que complètement nue,

elle pouvait poser, choquante ou ingénue,

dans des studios très chics ou bien au grand soleil !

 

Mais la belle un beau jour décida d’être sage,

de ne plus s’exhiber, de n’ouvrir son corsage

que dans l’intimité de sa propre maison.

 

En est-elle très fière ou bien un peu frustrée ?

Quel sera son bilan d’après effeuillaison ?

En aurons-nous un jour la confession feutrée ?

 

                                                    Pierre Dupuis

 

 

Lire la suite