poesie
Poésie, le poème du jour : "L'écume de l'amer" de ... Pierre
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L’écume de l’amer,
C’était en mars soixante huit
… début ou fin ?... Trou de mémoire.
Une passion en déficit
infiniment attentatoire.
J’arpentais alors Etretat
et ses chemins et ses falaises,
où avaient résonné nos pas
jusqu’à ce que je lui déplaise.
Je ne sais toujours pas pourquoi
- brouillard aux yeux ?- j’ignore encore,
mais je me suis retrouvé là
devant l’aiguille en sémaphore.
Sur notre amour détricoté
j’ai versé des vagues de larmes,
cherchant la maille ayant sauté
sans déclencher la moindre alarme.
Sur un hoquet des plus amers
mon pauvre amour a pris la porte,
il est parti finir en mer,
c’est là que les vents les emportent.
Sur une abysse ou un haut-fond
se trouve un très grand cimetière
où les amours qui se défont
entrent dans une ère glacière.
Pierre Dupuis
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Mort de Oussama ben Laden + attentats du 11 septembre 2001 = le poème de pierre : "Le grand détournement,"
L’instigateur présumé de nombreux attentats dont ceux du 11 novembre 2001, Oussama ben Laden, a été abattu par des forces spéciales américaines.
Justice expéditive, mais justice quand même : quand on ne peut pas faire autrement il faut bien trancher et Barak Obama a eu raison de donner son feu vert à l’opération.
C’est mon point de vue.
Pierre
Je remets un poème que j’avais écrit après le 11septembre 2001.
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Le grand détournement,
Sœurs jumelles
élancées vers le ciel,
posées sur le sol d’Amérique.
Ruches humaines
en pleine activité,
foule riveraine
flânant ou bien pressée.
… d’un coté.
De l’autre …
Bêtes humaines,
par d’autres conditionnées.
Concentrés de haine
par les mensonges additionnés.
Instruments dociles
des cerveaux détraqués
de quelques mollahs devenus fous,
devenus fous à lier !
Et … c’est arrivé !
Le pire est arrivé !
Sœurs jumelles désintégrées :
cercueils géants
pour des milliers de gens
dont la vie est partie en fumée.
Au nom de quoi tout cela ?
D’allah ? Du Coran ?
Non !
Oh ! Allah !
Ils t’ont trahi,
ces mollahs maudits,
qui prêchent la haine
et entonnent la rengaine
de la guerre sainte à tout prix !
Bien à l’abri dans leurs mosquées
ils profitent des libertés
qu’ils s’empressent de confisquer
dès qu’ils détiennent le pouvoir !
L’Islam doit se faire un devoir
de rétablir la vérité,
de dire à ceux qu’ils ont trompés :
« n’écoutez plus ces exaltés ! »
car…
Ce sont eux les auteurs patents
du plus grand des détournements :
celui des versets du Coran !
Pierre Dupuis
Le poème-conseil du jour : "Amours hévéanescents," un poème de ... Pierre
Bon, allez ... c'est le printemps !
Vive les papillons: ça va butiner !
Il faut, les idées du pape ôter
et conseiller de capoter !
Image du net bidouillée par Pierre
Au printemps,
mieux vaut voir fleurir le préservatif que le SIDA !
Souvent publié, mais il faut toujours insister!
Cent fois, sur le métier, je remets mon ouvrage : j'ai même modifié un peu !
Amours hévéanescents,
Des amours de passage,
des amours de vacances,
à la fois fous et sages,
chapeautés de bon sens :
petit bout de latex,
que l’on met, que l’on ôte,
car ces amours « Kleenex »
sont amours qui capotent !
Pierre Dupuis
Poésie, le poème du jour : "En avance sur son temps," ... un poème de Pierre
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En avance sur son temps,
Elle avait déjà la mutine
Jeté son dévolu sur moi
En se transformant en mâtine,
Mettant de coté son surmoi !
Pour concrétiser la coquine
Avait mis sous mes yeux pantois
Ce qu’il fallait à mes rétines
Pour se retrouver aux abois !
L’échancrure de son corsage
Aurait damné des gars très sages
Et moi, je ne l’étais pas trop !
Loin de tout esprit mercantile
Elle avait utilisé tôt
… La livraison à domicile !
Pierre Dupuis
Poésie, le poème du jour : "Coeur aride," ... un poème de Pierre
De la dune à la mer
le désert est amer
coeur à rides
très aride
qui s’ensable
et s’enterre …
Photographie de Marie Lecorre
Cœur aride,
Entre sable et mer,
entre mer et sable
un bout de désert
indéfinissable.
Et, sur l’horizon
incommensurable
comme en flottaison
le soleil instable.
Que fais-je ici, moi ?
Faute au grand accroc
non raccommodable
de ton cœur escroc
sur mon cœur friable.
Je ne vois plus rien
… dans les yeux du sable ?
Vide saharien
incommensurable.
Ce vertigineux
roulis inlassable ;
Ce cafard poisseux,
mon cœur qui s’ensable.
Je crois que je vais
crever là, moi.
Pierre Dupuis
Poésie, le poème du jour : "La flaque" ... un poème de Pierre
"… et mon visage - horreur ! Arnaque ! -
tout doucement s’est délité ! "
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La flaque,
L’averse avait laissé des traces :
autant de creux, autant de glaces
un peu moins bonnes qu’un miroir,
mais on ne peut pas tout avoir !
J’ai choisi la plus belle flaque
mais mon soulier était crotté :
le miroir s’est fait tout opaque,
pour mieux voir je me suis penché
… et mon visage - horreur ! Arnaque ! -
tout doucement s’est délité !
Petit message à mon adresse ?
Clin d’oeil farceur de la vieillesse ?
Pierre Dupuis
Poésie, le poème du jour : "Les mains" de ... Pierre
Un très ancien poème …
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Les mains,
Des mains qui s'ignorent,
des mains qui se cherchent,
des mains qui se trouvent.
Des mains qui se voient,
qui s’interpellent
qui s’entrouvrent !
Des mains qui se rapprochent,
qui se frôlent,
qui se découvrent.
Des mains qui se caressent,
qui s'étreignent,
qui s'affolent !
Des mains, main dans la main,
qui s’amusent
comme des folles !
Des mains qui se lassent,
qui s'affrontent !
Qui se blessent !
Des mains qui s'écartent,
qui se menacent !
Qui s'éloignent.
Des mains, sans lendemain,
qui se séparent
et qui s’égarent.
Des mains qui se perdent,
des mains qui s'oublient,
des mains qui s'ignorent.
Et ma tête
entre les miennes,
encore, encore et encore.
Pierre Dupuis
A … demain … pour m’applaudir ?
Poésie du jour: "Les couleurs de la vie" ... version 2, plus optimiste que la 1 ... poème de ... Pierre
Chose promise, chose due : je vous invite ami(e)s à refaire le chemin d’hier, mais à l’envers.
Autre petit instantané …
Il avait mis des mois
à sortir de l’impasse,
un long chemin de croix
où parfois on y passe,
une purée de poix
une ignoble mêlasse
visqueuse comme poix :
la Parque qui t’enlace.
Pierre
Cliché de Jean-François Simon
Les couleurs de la vie,
L’homme était là, droit … immobile …
détaillant chaque ton … fragile
… encore … encore un peu.
Il avait, sous les yeux,
les couleurs traversées
cette dernière année.
Son regard balayait le cliché,
de gauche à droite, il revivait
les dernières étapes de sa vie.
Il les revivait …une à une … intensément.
Le sombre … le plus que sombre,
cette poisse d’ombre
…désespérante.
Il était là … dans ce trou noir.
Il avait perdu tout espoir.
L’enfer ! Le fond ! La fin du rêve !
Et tous les jours … et pas de trêve !
Il n’y avait plus que le vide
… plus que le noir … livide.
Le temps passait … pas un éclair.
Pourtant il savait bien le clair !
Il l’avait connu … avec elle.
Oui ! Avec elle, la belle !
Et puis un jour … plus rien … partie !
Sans explications ! … La folie !
Le tunnel ! Le trou ! Le néant !
Des mois dans ce gouffre béant.
Des mois et des mois d’amertume :
le long deuil d’un amour posthume.
Pourtant …
Un matin, dans son vieux miroir,
il avait cru apercevoir
une lueur … fugitive.
Eclaircie toute relative :
du noir … moins noir … virant au gris.
Mais, vigilant même amaigri,
décochant des nuées de traits sombres,
le noir essayait le surnombre.
Malgré cela, il reculait.
Des escadrons, couleur de lait,
arrivaient à faire main-basse
sur les volumes de l’espace !
Le bleu avançait, impérial,
gommant tout souvenir glacial.
Ayant fini son balayage,
certain d’avoir tourné la page,
l’homme pivota et sourit.
Dans la rue, plus tard,
son regard accrocha - surpris ! -
le fier profil d’une passante
à la clarté éblouissante !
Pierre Dupuis
Poésie du jour : "Les couleurs de la vie," ... de ... Pierre
Je vous invite ami(e)s à partager avec moi un balayage des couleurs de la vie ou, plus précisément, des tons de la vie. Ces tons qui s’associent si parfaitement à nos états d’âme.
Aujourd’hui, je vous invite à aller vers le sombre, vers le noir.
Demain, nous irons vers le clair, vers le bleu … enfin, si vous le voulez bien !
Ces poèmes ont déjà été publiés mais je les ai retouchés … juste un petit coup de pinceau çà et là.
Bon partage,
Pierre
Il fait gris, il fait moche
et mon coeur s'effiloche.
Il en saigne et s'aigrit
où est donc son grigri ?
Pierre
Photo de Jean-François Simon
Les couleurs de la vie,
Je vous prends par les yeux
comme on prend par la main,
balayons les couleurs d’aujourd’hui, de demain.
Là, sous nos yeux … la vie ! Toute la vie.
Ses couleurs, ses tons … des tons à l’envie.
Clairs au début mais … déjà perturbés.
Le socle et la base … déjà plombés.
On avance et … la lumière s’estompe.
On fait un vœu, on croit, mais … on se trompe !
Et, l’irréductible avance du temps
nous entraîne vers les tons rebutants.
D’ abord, quelques traits décochés … sombres,
avant-garde des bataillons de l’ombre.
Vaincu, le bleu cède la place et meurt.
Le gris, plus gris, se renforce et s’étale.
Encore quelques lueurs qu’il avale …
et puis … il passe un pacte avec le noir
… son maître … inexorable laminoir !
Plus de lueurs,
toutes les peurs
et … le trou noir.
Pierre Dupuis
Si le temps est beau demain,
vous aurez la version optimiste !
Le poème du jour : "Caresses astrales" de ... Pierre
Caresses astrales,
Elle allait …
légère et décidée
au travers des genets.
Souvent elle déviait,
évitant de piétiner une plante
qui eut été insignifiante
aux yeux de bien des gens !
Elle allait, légère et ravie,
dans cette lande chérie.
Un moment, elle s’arrêta,
jeta à la ronde un regard inquisiteur
et, satisfaite, sourit.
Alors, lentement, elle se déshabilla
et offrit son corps aux rayons ébahis
de l’astre dominant.
Devant tant de beauté,
sa majesté versa une larme sitôt vaporisée :
le ciel en fut, un instant, tout irisé !
Puis, reprenant vite contenance,
il assura à nouveau sa dominance
avec - sembla-t-il alors - un peu plus de douceur.
Rêvait-il à la belle
que le bout de ses doigts rayonnant caressaient ?
Peut-être …
… sûrement !
Pierre Dupuis