poesie
Made in France ... l'acrostiche "Made in France" de ... Pierre

Nota :
Terminaison du 3ème vers : « appareiller ». Du verbe « appareiller » : disposer avec harmonie des pierres ou des briques dans un ouvrage de maçonnerie.
La fabrication de cet acrostiche a été plutôt rapide : 2H00 pour le brouillon, raturages et démoulage compris !
Il est fort possible que je le reprenne un jour pour le modifier. Dans ce cas, je ne manquerais pas de vous en faire profiter : le « Made in France » se doit d’être accompagné d’un SAV irréprochable !
Pierre
"Triangle d’or," : isocèle ou pas, on s'en fiche ! Ce qui compte c'est : la couleur !
Triangle d’or,
C’était une authentique blonde,
pouvant sur le champ le prouver !
Silhouette des plus girondes
troublant et faisant saliver !
Absolument pas pudibonde :
conduite à faire disjoncter,
des paquets de gars à la ronde
qui ne rêvait que de monter !
Que de monter en altitude,
les instruments : grillés, foutus !
S’aventurer dans l’inconnu
de son triangle des Bermudes !
Un triangle tout ourlé d’or :
paradis pour petite mort !
Pierre Dupuis
Non ! vous n'aurez pas d'autres images !
Déjà publié !
j
Kalachnikov, caïds de banlieues et petits pois dans la tête ... Par ... Pierre !
Jusqu’où cela ira-t-il ?
Comment régler ce fléau,
Très très difficile de le dire.
Image du net
Image du net
Le gros problème avec ce genre d’individus, c’est qu’il est très ardu de les combattre en respectant, à la lettre, les lois de nos pays civilisés. Ils le savent et s’en délectent, organisant au besoin des émeutes dans les quartiers en utilisant les plus jeunes, manipulables à souhait.
Pierre
" Ils voulaient être libres " : un poème de Pierre en hommage à ces vaillants combattants
Pourquoi, pour quelles raisons,
tait ont la plupart des hommages
rendus à ces vaillants combattants ?
Dressons-leur des couronnes de lauriers !
Qu’ils vivent libres à l’abri de toute entrave.
Pierre
I
mage du net
A ces jeunes, fiers et vaillants combattants, même si souvent, ils ont la tête près du bonnet même sans en avoir.
Fantassins de l’extrême, toujours en première ligne : hommage doit leur être rendu. Qu’ils soient sûrs de notre entière reconnaissance.
Ils voulaient être libres,
Ils avaient l’arrogance
des très jeunes guerriers,
l’esprit d’indépendance
des cueilleurs de lauriers.
Ils avaient la vaillance
de ces aventuriers
pour qui la résistance
est un fait coutumier.
Trépignant d’impatience
sous le tissu geôlier,
malmené en conscience
sous assauts obusiers.
Commando qui s’élance
sous regards affolés,
bondissants fers de lances
déjà aréolés.
Ils voulaient être libres
- libres ! - vous comprenez !
Avant qu’une main vibre
pour les emprisonner.
Toujours en équilibre
sur le torse bombé,
ils voulaient être libres
avant que de tomber.
Pierre Dupuis
Image du net: tableau d'Edouard Manet !
"Tu le diras un jour …" : quand l'actualité rejoint le poème ... de Pierre
Un ancien poème en relation avec
le procès du frère Pierre-Etienne Albert
de la communauté des Béatitudes
Image du net modifiée par mes soins
Tu le diras un jour …
Neuf ans,
tu avais neuf ans.
Lui ? Quarante… à peu près.
Il t’en imposait
…il en imposait à tout le monde !
Il était l’autorité reconnue.
Reconnu de tous.
Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !
Toi, plus que tout autre.
Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.
Oh ! il avait soigneusement choisi !
Il avait de l’expérience: la science de l’infamie !
Des bruits avaient bien circulé …
mais il en circule tant… des bruits !
Et puis … si gentil, si près des enfants !
Lui, l’organisateur des veillées,
des ballades, des feux de camp,
des sorties, des colos !
Et toujours le bon mot !
Si serviable, si près des enfants …
Trop près !
Beaucoup trop près !
Avec ta naïveté et ta timidité,
tu n’avais rien vu venir.
Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,
l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !
Et … c’était arrivé.
Après … des promesses ! … des menaces !
Trois fois il a recommencé !
Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.
Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.
Il a continué les promesses … les menaces
… beaucoup plus les menaces !
Mentalement, il t’a bâillonné,
il t’a mis dans sa nasse !
Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !
Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !
Image claire et nette dans ta mémoire
qui remonte certains soirs
… certains soirs un peu plus noirs.
Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,
d’un fait plus fort que les autres
… un procès ?
Une lecture sur le sujet ?
Une émission de télé ?
ou bien tout simplement … l’amour !
L’amour et toute la confiance en une femme,
pour qu’enfin tu parles, que tu dises,
que tu accuses le maudit, l’infâme !
Le calculateur !
Le manipulateur !
Le maître chanteur !
Le persécuteur !
L’abject prédateur !
Et d’autres suivront !
Oui ! D’autres suivront !
Et vous éviterez que nuise encore le scélérat
… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !
Pierre Dupuis
" Derrière la vieille porte, " : le poème du jour de ... Pierre
Un poème de 2007 déjà publié ...
" Tout est resté figé,
tout est resté en place ! "
Derrière la vieille porte,
Un loquet bricolé
un peu à la va-vite,
pas du tout fignolé :
une invite à visite !
Un peu comme un voleur
j’entrebâille la porte :
une vague lueur
que des ombres déportent
descend de tout en haut,
de l’antique verrière
dont les étroits carreaux
sont mangés par le lierre.
Une odeur de copeaux
un peu moisis domine,
la poussière au repos
agace les narines !
Un oiseau prend son vol
… deux … trois ! Je les dérange !
J’entends aussi au sol
des petits bruits étranges.
Et dans le clair-obscur,
là-bas, quelques yeux brillent !
Les toiles sur les murs
et les poutres fourmillent !
C’est un vrai paradis
pour légions d’araignées
rejoignant leurs abris
dans de larges saignées.
Dans ce vaste local,
des ombres se détachent :
des squelettes bancals
jouant à cache-cache !
L’éclairage manquant,
je retourne à la porte
et tire en grand l’ouvrant
que trois vieux gonds supportent.
Leur grincement râleur
me perce les oreilles :
l’huile, pour leur malheur,
a cessé ses merveilles !
Et … je découvre alors
que la vieille bâtisse
recèle un vrai trésor :
une antre d’ébéniste !
Image prise sur le net
Tout est resté figé,
tout est resté en place !
Un buffet étagé,
juste au milieu, rêvasse.
Il se sent estropié
sans sa belle rosace
qui gît là, à ses pieds,
et n’a jamais prit place !
Les grands squelettes noirs
ne sont que les machines
qui du matin au soir
sentaient bon la résine.
Une scie à ruban
dont la lame rouillée
entoure ses volants
qui semblent verrouillés.
Un gros tas de copeaux
sur la dégauchisseuse,
lui fait comme une peau
épaisse et granuleuse.
Le profil compliqué
du fer de la toupie
attend pour fabriquer
des profils en copie.
La mèche à mortaiser
semble toujours vaillante,
prête à réaliser
son action pénétrante !
Dans le fond l’établi,
de construction solide,
est encombré d’outils
semblants des plus valides !
Des valets, des rabots,
une grande varlope,
des gouges, des ciseaux,
une équerre cyclope.
Un compas d’épaisseur
et puis un autre à verges,
des tampons polisseurs
et une ardoise vierge.
Un pot de brou de noix
et de la cire en boite,
du vernis, un chinois
et aussi de la ouate.
De nombreux gabarits
aux formes travaillées,
de la toile émeri
dans des bandes taillée.
Des chiffons de coton
et d’autres en longue laine,
des pinceaux à poils longs :
au moins une dizaine !
Tout est resté figé,
tout est resté en place.
J’entends un bruit léger
et je fais volte-face !
Des cheveux en chignon
d’une blancheur parfaite,
un corsage en crépon,
pas du tout stupéfaite :
la vielle dame est là
et son pâle sourire :
« - Mon mari n’est plus là,
je voulais vous le dire.
Voilà vingt ans déjà
qu’il dort au cimetière,
mais rien n’a bougé là,
même pas la poussière.
Le vieux buffet attend
sagement sa rosace,
il attendra le temps
que je cède la place.
Peut-être bien qu’après,
un tout jeune ébéniste
tirera un long trait
sur ce silence triste ?
En repartant, Monsieur,
refermez bien la porte,
le loquet est très vieux
… à mon image en sorte. »
Pierre Dupuis
"Triple A" ou "Quand les vautours entrent dans la danse" par ... Pierre
Image du net
Ami entends-tu le vol noir des vautours sur nos plaines ?
L'agence de notation Moody's :
il y a du vautour dans l’air !
Et … des pigeons sur le pavé !
( Montage par mes soins à partir d’images du net )
Triple A,
ou
Quand les vautours entrent dans la danse,
Ah ! Ah ! Ah ! Font-ils en cœur
les grands maîtres de la finance,
quand ils assoient leur dominance
à l’image des bookmakers !
Les agences de notation
sont à leurs pieds, sont à leurs bottes :
de vilains canards qui barbotent
dans la grand mare du pognon !
Elles ne peuvent qu’obéir
car ce sont eux qui les font vivre
par les chiffres qu’elles leur livrent,
hors de question de les trahir !
Sur commande de ces vautours
tous les pays ont une note
et dès qu’un seul voyant clignote
c’est l’hallali et sans détour !
Le triple A ou c’est fichu
et la spéculation commence,
les vautours entrent dans la danse
et leurs ongles sont très crochus !
Malheur aux pays dégradés
enfin … surtout aux basses classes,
les hautes ont la couenne grasse
et des buffets achalandés !
Les premiers os dans le désert
ne sont jamais des os de riches,
même pas ceux de leurs caniches,
je le dis sans être disert !
Mais il se pourrait bien un jour
que lassés de se faire tondre
les peuples se mettent à fondre
sur les aires de ces vautours !
Tordre des cous, les déplumer
- juste retour de manivelle ! -
pour une finance nouvelle
ne cherchant plus à nous plumer !
L’histoire est là pour le prouver,
pas besoin de don de voyance
pour prévoir qu’à brève échéance
cela ne peut que s’enflammer !
Encore quelques privations,
encore un peu plus dans la merde,
c’est quand on n’a plus rien à perdre
que l’on entre en révolution !
Pierre Dupuis
" Mon ami le mur " ... le poème du jour de ... Pierre
Mon ami le mur,
En lui faisant la courte échelle,
je n’étais pas très innocent !
J’avais vu que la demoiselle
avait un beau tempérament !
Le tissu de sa minijupe
était vraiment très riquiqui,
elle n’en était - pour sûr ! - pas dupe
et en dessous c’était exquis !
J’ai cultivé la maladresse :
j’ai fait semblant de la lâcher !
Ma main a glissé sous sa fesse
et c’était clair : sans la fâcher !
Poussant plus loin mon avantage,
j’ai découvert qu’elles étaient deux !
Quant à leur ligne de partage :
j’ai failli me crever les yeux !
Nous avons perdu l’équilibre,
le mur que nous voulions franchir
nous a glissé : « Vous êtes libres,
il vous reste à vous affranchir ! »
C’était un mur plein de sagesse
qui connaissait les amoureux
et à son pied la mousse épaisse
formait un lit des plus moelleux !
Nous cultivions l’obéissance
- il fallait bien obtempérer ! -
nous avons fait mieux connaissance,
j’ai même enlevé mon béret !
J’ai fait beaucoup de courte échelle
et le mur m’a toujours aidé,
quand je changeais de demoiselle
il ne semblait pas offusqué !
Mon vieux mur est toujours solide,
je viens le voir de temps en temps,
moi je ne suis plus si valide :
ma courte échelle a fait son temps !
A chacune de mes visites
il me dit invariablement :
« Tu n’amènes plus de petite,
ça me plaisait énormément ! »
Il est vraiment resté robuste
mais sa tête part à vau-l’eau :
Alzheimer ! Ce n’est pas juste !
Même les murs ont leurs fardeaux !
Un jour je viendrais le rejoindre
ne sachant plus très bien pourquoi,
en observant la lune poindre
nous n’auront plus le moindre émoi !
Il sera temps que je trépasse,
je ne veux pas de ces fauteuils
où l’on dépose, où l’on entasse
des corps déjà en demi-deuil !
J’aimerais bien que l’on m’enterre
au pied de mon fidèle ami,
un peu de mousse, un peu de terre :
qu’irais-je faire au paradis ?
Pierre Dupuis
Poésie : "Le grand devin du vin" ... un poème de Pierre !

Bacchus y est sûrement
pour quelque chose !
Le grand Devin du vin,
Sa boule de cristal:
C'était une bouteille !
Effet transcendantal
Du vin qui fait merveille.
Le regard aimanté
Par l'élément liquide,
Mais son esprit hanté:
Toujours la peur du vide !
Pour le modique prix
D'une côte du Rhône,
Au badaud très surpris,
Il promettait un trône !
De son air sérieux
Il affirmait sans peine,
Qu'il voyait beaucoup mieux
Dans la bouteille pleine
J'ai cherché - mais en vain -
Cette âme originale,
Aux façons peu banales.
Lassé de le chercher
Je me suis mis à boire,
Et j'ai vite épanché
Le gros de mes déboires.
Et... Fait certain - qu'aucun
Raisonnement n'étaye -
J 'ai trouvé ce pasquin
Au fond de ma bouteille !
Le vin est un ami,
Doublé d'un très grand mage
Je me suis endormi
Et... J 'ai vu Mon image !
Pierre Dupuis
Image du net
"Clin d'oeil aux iris" : le poème du jour de ... Pierre
Aux
Les trois images proviennent du net !
Clin d’œil aux iris,
Je ne vais pas malgré ce titre
vous parler du grand Osiris,
ne maîtrisant pas le chapitre
je me bornerais aux iris !
Pourtant je sais et je l’affirme
- je n’ai pas l’esprit béotien ! -
que l’iris, je vous le confirme,
était aimé des Egyptiens !
J’aime cette fleur à rhizomes
et cela depuis très longtemps,
je me souviens quand j’étais môme
d’en avoir cueilli aux étangs.
Ils ont des fleurs hermaphrodites,
ne cherchez pas chez les iris
à séparer un soir de cuite
les zizis et les clitoris !
Le peintre à l’oreille coupée
en a couché sur un tableau :
il y en a une flopée
qui valent très cher au kilo !
Ce n’est pas avec ma retraite
que je pourrais me les payer :
ma fortune est des plus abstraite
mais je ne vais pas larmoyer !
Si je n’ai aucun dividende,
j’ai un jardin où j’ai planté
plein de bulbes en plate-bande
et ce sera beau cet été !
J’ai choisi la variété « Tourne »,
c’est un papy en rocking-chair
qui m’a dit : « Mon gars, l’iris « Tourne »,
c’est vraiment l’iris le moins cher ! »
Et grâce à cette économie
j’en ai pris d’autres, des « Olés »,
renommés en gastronomie :
rien ne vaut les iris « Olés » !
C’est une drôle de cuisine
que je vous ai mijoté-là,
Je ne vais pas prendre racine
je pars et vous salue bien bas !
Ma bonté étant légendaire,
des droits d’auteur je fais mon deuil,
rangez votre carte bancaire :
vous avez mes iris à l’œil !
Pierre Dupuis