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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Made in France ... l'acrostiche "Made in France" de ... Pierre

15 Décembre 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 
 
Image du net
 
 

... du travail d'artisan ...

  
  
  
  

Nota :

Terminaison du 3ème vers : « appareiller ». Du verbe « appareiller » : disposer avec harmonie des pierres ou des briques dans un ouvrage de maçonnerie.

 

La fabrication de cet acrostiche a été plutôt rapide : 2H00 pour le brouillon, raturages et démoulage compris !

 

Il est fort possible que je le reprenne un jour pour le modifier. Dans ce cas, je ne manquerais pas de vous en faire profiter : le « Made in France » se doit d’être accompagné d’un SAV irréprochable !

 

Pierre

 
 
 
 
 
 
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"Triangle d’or," : isocèle ou pas, on s'en fiche ! Ce qui compte c'est : la couleur !

13 Décembre 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Point n'est besoin de s'appeler Midas
pour transformer tout en or !
i
Image du net  
i

Triangle d’or,

 

 

C’était une authentique blonde,

pouvant sur le champ le prouver !

Silhouette des plus girondes

troublant et faisant saliver !

 

 

Absolument pas pudibonde :

conduite à faire disjoncter,

des paquets de gars à la ronde

qui ne rêvait que de monter !

 

 

Que de monter en altitude,

les instruments : grillés, foutus !

S’aventurer dans l’inconnu

 

 

de son triangle des Bermudes !

Un triangle tout ourlé d’or :

paradis pour petite mort !

 

 

                                                 Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

 

Non ! vous n'aurez pas d'autres images ! 

 

 

 

Déjà publié !

 

 

 

j

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Kalachnikov, caïds de banlieues et petits pois dans la tête ... Par ... Pierre !

9 Décembre 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Jusqu’où cela ira-t-il ?

 

Comment régler ce fléau,

 

Très très difficile de le dire.

 

Image du net



 

 

Image du net 

 

 

 

Le gros problème avec ce genre d’individus, c’est qu’il est très ardu de les combattre en respectant, à la lettre, les lois de nos pays civilisés. Ils le savent et s’en délectent, organisant au besoin des émeutes dans les quartiers en utilisant les plus jeunes, manipulables à souhait.

 

Pierre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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" Ils voulaient être libres " : un poème de Pierre en hommage à ces vaillants combattants

7 Décembre 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

Pourquoi, pour quelles raisons,

 

tait ont la plupart des hommages

 

rendus à ces vaillants combattants ?

 

 

 

Dressons-leur des couronnes de lauriers !

 

Qu’ils vivent libres à l’abri de toute entrave.

 

                                                           Pierre 

 

                                            

I

mage du net

 

 

A ces jeunes, fiers et vaillants combattants, même si souvent, ils ont la tête près du bonnet même sans en avoir.

 

Fantassins de l’extrême, toujours en première ligne : hommage doit leur être rendu. Qu’ils soient sûrs de notre entière reconnaissance.

 

 

 

 

 

Ils voulaient être libres,

 

 

 

Ils avaient l’arrogance

 

des très jeunes guerriers,

 

l’esprit d’indépendance

 

des cueilleurs de lauriers.

 

 

 

Ils avaient la vaillance

 

de ces aventuriers

 

pour qui la résistance

 

est un fait coutumier.

 

 

 

Trépignant d’impatience

 

sous le tissu geôlier,

 

malmené en conscience

 

sous assauts obusiers.

 

 

 

Commando qui s’élance

 

sous regards affolés,

 

bondissants fers de lances

 

déjà aréolés.

 

 

 

Ils voulaient être libres

 

- libres ! -  vous comprenez !

 

Avant qu’une main vibre

 

pour les emprisonner.

 

 

 

Toujours en équilibre

 

sur le torse bombé,

 

ils voulaient être libres

 

avant que de tomber.

 

 

 

                       Pierre Dupuis

 

 

 

         

 Image du net: tableau d'Edouard Manet !

 

 

 

 

 

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"Tu le diras un jour …" : quand l'actualité rejoint le poème ... de Pierre

30 Novembre 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Un ancien poème en relation avec

 

le procès du  frère Pierre-Etienne Albert

de la communauté des Béatitudes 

 

 

 

   

    Image du net modifiée par mes soins

 

 

Tu le diras un jour …

 

Neuf ans,

tu avais neuf ans.

Lui ?  Quarante… à peu près.

Il t’en imposait

…il en imposait à tout le monde !

Il était l’autorité reconnue.

Reconnu de tous.

Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !

Toi, plus que tout autre.

Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.

Oh ! il avait soigneusement choisi !

Il avait de l’expérience: la science de l’infamie !

 

Des bruits avaient bien circulé …

mais il en circule tant… des bruits !

Et puis … si gentil, si près des enfants !

Lui, l’organisateur des veillées,

 des ballades, des feux de camp,

des sorties, des colos !

Et toujours le bon mot !

Si serviable, si près des enfants …

Trop près !

Beaucoup trop près !

 

Avec ta naïveté et ta timidité,

 tu n’avais rien vu venir.

Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,

l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !

Et … c’était arrivé.

Après … des promesses ! … des menaces !

Trois fois il a recommencé !

Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.

Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.

Il a continué les promesses … les menaces

… beaucoup plus les menaces !

Mentalement, il t’a bâillonné,

il t’a mis dans sa nasse !

Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !

 

Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !

Image claire et nette dans ta mémoire

qui remonte certains soirs

… certains soirs un peu plus noirs.

Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,

d’un fait plus fort que les autres

… un procès ?

Une lecture sur le sujet ?

Une émission de télé ?

ou bien tout simplement … l’amour !

 L’amour et toute la confiance en une femme,

pour qu’enfin tu parles, que tu dises,

que tu accuses le maudit, l’infâme !

 

Le calculateur !

Le manipulateur !

Le maître chanteur !

Le persécuteur !

L’abject prédateur !

 

Et d’autres suivront !

Oui ! D’autres suivront !

Et vous  éviterez que nuise encore le scélérat

… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !

 

                                                   Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

 

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" Derrière la vieille porte, " : le poème du jour de ... Pierre

25 Novembre 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 Un poème de 2007 déjà publié ...

 

 

" Tout est resté figé,

tout est resté en place ! "

 

 

 

 

Photo de Jean-François Simon

 

Derrière la vieille porte,

 

 

Un loquet bricolé

un peu à la va-vite,

pas du tout fignolé :

une invite à visite !

 

 

Un peu comme un voleur

j’entrebâille la porte :

une vague lueur

que des ombres déportent

 

 

descend de tout en haut,

de l’antique verrière

dont les étroits carreaux

sont mangés par le lierre.

 

 

Une odeur de copeaux

un peu moisis domine,

la poussière au repos

agace les narines !

 

 

Un oiseau prend son vol

… deux … trois ! Je les dérange !

J’entends aussi au sol

des petits bruits étranges.

 

 

Et dans le clair-obscur,

là-bas, quelques yeux brillent !

Les toiles sur les murs

et les poutres fourmillent !

 

 

C’est un vrai paradis

pour légions d’araignées

rejoignant leurs abris

dans de larges saignées.

 

 

Dans ce vaste local,

des ombres se détachent :

des squelettes bancals

jouant à cache-cache !

 

 

L’éclairage manquant,

je retourne à la porte

et tire en grand l’ouvrant

que trois vieux gonds supportent.

 

 

Leur grincement râleur

me perce les oreilles :

l’huile, pour leur malheur,

a cessé ses merveilles !

 

 

Et … je découvre alors

que la vieille bâtisse

recèle un vrai trésor :

une antre d’ébéniste !

 

 

Image prise sur le net

 

 

Tout est resté figé,

tout est resté en place !

Un buffet étagé,

juste au milieu, rêvasse.

 

 

Il se sent estropié

sans sa belle rosace

qui gît là, à ses pieds,

et n’a jamais prit place !

 

 

 

Les grands squelettes noirs

ne sont que les machines

qui du matin au soir

sentaient bon la résine.

 

 

Une scie à ruban

dont la lame rouillée

entoure ses volants

qui semblent verrouillés.

 

 

Un gros tas de copeaux

sur la dégauchisseuse,

lui fait comme une peau

épaisse et granuleuse.

 

 

Le profil compliqué

du fer de la toupie

attend pour fabriquer

des profils en copie.

 

 

La mèche à mortaiser

semble toujours vaillante,

prête à réaliser

son action pénétrante !

 

 

Dans le fond l’établi,

de construction solide,

est encombré d’outils

semblants des plus valides !

 

 

Des valets, des rabots,

une grande varlope,

des gouges, des ciseaux,

une équerre cyclope.

 

 

Un compas d’épaisseur

et puis un autre à verges,

des tampons polisseurs

et une ardoise vierge.

 

 

Un pot de brou de noix

et de la cire en boite,

du vernis, un chinois

et aussi de la ouate.

 

 

De nombreux gabarits

aux formes travaillées,

de la toile émeri

dans des bandes taillée.

 

 

Des chiffons de coton

et d’autres en longue laine,

des pinceaux à poils longs :

au moins une dizaine !

 

 

Tout est resté figé,

tout est resté en place.

J’entends un bruit léger

et je fais volte-face !

 

 

Des cheveux en chignon

d’une blancheur parfaite,

un corsage en crépon,

pas du tout stupéfaite :

 

 

la vielle dame est là

et son pâle sourire :

« - Mon mari n’est plus là,

je voulais vous le dire.

 

 

Voilà vingt ans déjà

qu’il dort au cimetière,

mais rien n’a bougé là,

même pas la poussière.

 

 

Le vieux buffet attend

sagement sa rosace,

il attendra le temps

que je cède la place.

 

 

Peut-être bien qu’après,

un tout jeune ébéniste

tirera un long trait

sur ce silence triste ?

 

 

En repartant, Monsieur,

refermez bien la porte,

le loquet est très vieux

… à mon image en sorte. »

 

 

Pierre Dupuis

 

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"Triple A" ou "Quand les vautours entrent dans la danse" par ... Pierre

24 Novembre 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Image du net

 

Ami entends-tu le vol noir des vautours sur nos plaines ?

 

 

 

L'agence de notation Moody's :

   

il y a du vautour dans l’air !

 

Et … des pigeons sur le pavé !

 

( Montage par mes soins à partir d’images du net )

 

 

 

Triple A,

 

ou

 

Quand les vautours entrent dans la danse,

 

 

 

Ah ! Ah ! Ah ! Font-ils en cœur

 

les grands maîtres de la finance,

 

quand ils assoient leur dominance

 

à l’image des bookmakers !

 

 

 

Les agences de notation

 

sont à leurs pieds, sont à leurs bottes :

 

de vilains canards qui barbotent

 

dans la grand mare du pognon !

 

 

 

Elles ne peuvent qu’obéir

 

car ce sont eux qui les font vivre

 

par les chiffres qu’elles leur livrent,

 

hors de question de les trahir !

 

 

 

Sur commande de ces vautours

 

tous les pays ont une note

 

et dès qu’un seul voyant clignote

 

c’est l’hallali et sans détour !

 

 

 

Le triple A ou c’est fichu

 

et la spéculation commence,

 

les vautours entrent dans la danse

 

et leurs ongles sont très crochus !

 

 

 

Malheur aux pays dégradés

 

enfin … surtout aux basses classes,

 

les hautes ont la couenne grasse

 

et des buffets achalandés !

 

 

 

Les premiers os dans le désert

 

ne sont jamais des os de riches,

 

même pas ceux de leurs caniches,

 

je le dis sans être disert !

 

 

 

Mais il se pourrait bien un jour

 

que lassés de se faire tondre

 

les peuples se mettent à fondre

 

sur les aires de ces vautours !

 

 

 

Tordre des cous, les déplumer

 

- juste retour de manivelle ! -

 

pour une finance nouvelle

 

ne cherchant plus à  nous plumer !

 

 

 

L’histoire est là pour le prouver,

 

pas besoin de don de voyance

 

pour prévoir qu’à brève échéance

 

cela ne peut que s’enflammer !

 

 

 

Encore quelques privations,

 

encore un peu plus dans la merde,

 

c’est quand on n’a plus rien à perdre

 

que l’on entre en révolution !

 

 

 

                       Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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" Mon ami le mur " ... le poème du jour de ... Pierre

22 Novembre 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 



Et nous sommes encore là,
tous les deux ... pas encore écroulés ...
j
Image du net  
j

 

Mon ami le mur,

 

En lui faisant la courte échelle,

je n’étais pas très innocent !

J’avais vu que la demoiselle

avait un beau tempérament !

 

Le tissu de sa minijupe

était vraiment très riquiqui,

elle n’en était - pour sûr ! - pas dupe

et en dessous c’était exquis !

 

J’ai cultivé la maladresse :

j’ai fait semblant de la lâcher !

Ma main a glissé sous sa fesse

et c’était clair : sans la fâcher !

 

Poussant plus loin mon avantage,

j’ai découvert qu’elles étaient deux !

Quant à leur ligne de partage :

j’ai failli me crever les yeux !

 

Nous avons perdu l’équilibre,

le mur que nous voulions franchir

nous a glissé : « Vous êtes libres,

il vous reste à vous affranchir ! »

 

C’était un mur plein de sagesse

qui connaissait les amoureux

et à son pied la mousse épaisse

formait un lit des plus moelleux !

 

Nous cultivions l’obéissance

- il fallait bien obtempérer ! -

nous avons fait mieux connaissance,

j’ai même enlevé mon béret !

 

J’ai fait beaucoup de courte échelle

et le mur m’a toujours aidé,

quand je changeais de demoiselle

il ne semblait pas offusqué !

 

Mon vieux mur est toujours solide,

je viens le voir de temps en temps,

moi je ne suis plus si valide :

ma courte échelle a fait son temps !

 

A chacune de mes visites

il me dit invariablement :

« Tu n’amènes plus de petite,

ça me plaisait énormément ! »

 

Il est vraiment resté robuste

mais sa tête part à vau-l’eau :

Alzheimer ! Ce n’est pas juste !

Même les murs ont leurs fardeaux !

 

Un jour je viendrais le rejoindre

ne sachant plus très bien pourquoi,

en observant la lune poindre

nous n’auront plus le moindre émoi !

 

Il sera temps que je trépasse,

je ne veux pas de ces fauteuils

où l’on dépose, où l’on entasse

des corps déjà en demi-deuil !

 

J’aimerais bien que l’on m’enterre

au pied de mon fidèle ami,

un peu de mousse, un peu de terre :

qu’irais-je faire au paradis ?

 

 

 

 

                                 Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

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Poésie : "Le grand devin du vin" ... un poème de Pierre !

16 Novembre 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 
  
Lundi dernier, je vous avais parlé de Tirésias qui était un grand devin.
Moi aussi je suis, en quelque sorte, un grand devin : Le grand devin du vin !
Je vous en fais le sarment … de vigne bien entendu !
Ça vous en bouche un coin … non ?
Rotpier … de vigne aussi … si !
 
k
 
Image du net
 
 
 

Bacchus y est sûrement

pour quelque chose !

 

Le grand Devin du vin,

 

Sa boule de cristal:

C'était une bouteille !

Effet transcendantal

Du vin qui fait merveille.

Le regard aimanté

Par l'élément liquide,

Mais son esprit hanté:

Toujours la peur du vide !

 

Pour le modique prix

D'une côte du Rhône,

Au badaud très surpris,

Il promettait un trône !

De son air sérieux

Il affirmait sans peine,

Qu'il voyait beaucoup mieux

Dans la bouteille pleine

 

J'ai cherché - mais en vain -

Cette âme originale,

Ce grand Devin du vin

Aux façons peu banales.

Lassé de le chercher

Je me suis mis à boire,

Et j'ai vite épanché

Le gros de mes déboires.

 

Et... Fait certain - qu'aucun

Raisonnement n'étaye -

J 'ai trouvé ce pasquin

Au fond de ma bouteille !

Le vin est un ami,

Doublé d'un très grand mage

Je me suis endormi

Et... J 'ai vu Mon image !

 

                   Pierre Dupuis

 

 

 

Image du net

 

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"Clin d'oeil aux iris" : le poème du jour de ... Pierre

15 Novembre 2011 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

Aux

 

 

Les trois images proviennent du net !

 

 

Clin d’œil aux iris,

 

Je ne vais pas malgré ce titre

vous parler du grand Osiris,

ne maîtrisant pas le chapitre

je me bornerais aux iris !

 

Pourtant je sais et je l’affirme

- je n’ai pas l’esprit béotien ! -

que l’iris, je vous le confirme,

était aimé des Egyptiens !

 

J’aime cette fleur à rhizomes

et cela depuis très longtemps,

je me souviens quand j’étais môme

d’en avoir cueilli aux étangs.

 

Ils ont des fleurs hermaphrodites,

ne cherchez pas chez les iris

à séparer un soir de cuite

les zizis et les clitoris !

 

Le peintre à l’oreille coupée

en a couché sur un tableau :

il y en a une flopée

qui valent très cher au kilo !

 

Ce n’est pas avec ma retraite

que je pourrais me les payer :

ma fortune est des plus abstraite

mais je ne vais pas larmoyer !

 

Si je n’ai aucun dividende,

j’ai un jardin où j’ai planté

plein de bulbes en plate-bande

et ce sera beau cet été !

 

J’ai choisi la variété « Tourne »,

c’est un papy en rocking-chair

qui m’a dit : « Mon gars, l’iris « Tourne »,

c’est vraiment l’iris le moins cher ! »

 

Et grâce à cette économie

j’en ai pris d’autres, des « Olés »,

renommés en gastronomie :

rien ne vaut les iris « Olés » !

 

C’est une drôle de cuisine

que je vous ai mijoté-là,

Je ne vais pas prendre racine

je pars et vous salue bien bas !

 

Ma bonté étant légendaire,

des droits d’auteur je fais mon deuil,

rangez votre carte bancaire :

vous avez mes iris à l’œil !

 

 

                           Pierre Dupuis

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