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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Politique: le hommes de l'hombre ou les conseillers en communication ... "Les Con. Com." ... le petit acrostiche de ... Pierre !

22 Mars 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Les hommes de l’ombre :

 

Voila comment sont appelés les conseillers en communication pour les grands projets.

 

On les retrouve bien sûr au moment des élections et surtout dans les grands partis où ils monnaient chèrement leurs capacités à échafauder toute une stratégie menant à la victoire, le ou les candidats. De la couleur de la cravate ou de la robe, du fond ou du ton d’un discours en passant par les lieux et les gens ciblés : rien ne leur échappe et les paris sont quotidiens … gagnants ou pas !

 

Les petits partis ou les indépendants doivent s’en passer et se contenter de militants qui ne sont pas toujours aguerris pour contrer les coups plus ou moins tordus des adversaires (mitonnés par les Con. Com. !). Certains militants, notamment avec le net, rivalisent parfois avec eux.

 

Je voulais donc vous parler des Con. Com. … comme … Conseillers en Communication.

 

 

Pierre

 

 

Image du net

 

 

 

 

Les hommes de l’ombre

 

ou

 

Les Con. Com.

 

comme … Conseillers en Communication !

 

 

 

Loin de nous les temps où les hommes politiques

Engageaient le combat sans être conseillés,

S’appuyant simplement sur une thématique :

 

Convaincre par des mots sans trop entortiller !

Obligés qu’ils sont tous de suivre une cadence

Ne laissant pas de temps aux longues réflexions

Sous-traiter le travail devient une évidence

Et les Con. Com. sont là pour l’organisation.

Image à concevoir, slogans à mettre en place,

Lisser les gros défauts, gonfler les qualités,

Laisser le moins de marge aux attaques d’en face,

En bâtissant des plans dans un temps limité.

Réactivité ! Réactivité ! Réactivité ! Réactivité !

Savoir anticiper et retourner les choses,

 

Esquiver les faux pas et les pièges tendus,

Ne pas s’embarrasser du fair-play qui sclérose

 

Ce qui conduit parfois à des coups très tordus !

Oh ! Bien sûr il y a la déontologie !

Mais la-leur est variable et s’adapte au terrain,

Mieux vaut s’asseoir dessus sans trop de nostalgie :

Un petit coup fourré peut redonner la main !

Ne croyez surtout pas que ces gens-là travaillent

Infatigablement pour les beaux yeux d’un clan,

Ce bizness est payant et le cachet de taille :

Attention à la note, il faut du répondant !

Tout Con. Com. a pour but de se faire des thunes,

Il n’est pas bénévole et pas benêt du tout,

On ne peut le taxer de « Con comme la lune ! »

Ne vous y trompez pas, c’est un grand manitou !

 

 

 

  

 

                                         Pierre Dupuis  

 

 

l

 

Image du net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La poésie-fantaisie du jour : "Fantaisie sans lacet," de ... Rotpier !

15 Mars 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Prendrez-vous votre pied sans vous en lasser ?

     
image du net

 

Fantaisie sans lacet,

Regardez ces amoureux qui s’enlacent,

ils sont pauvres ! Mais, même sans lacet,

de leur amour, jamais ils ne s'en lassent :

ils n’auraient que faire de cent lacets !

D’aimer, jamais la fille ne s’en lasse,

le garçon le lui rend bien sans s’en lasser !

A les voir, ce que je sens là c’est :

le grand amour : dans leur jeu ça sent l’as !

Moralité :

S’enlacer sans s’en lasser,

sans lacet : c’est sûr le pied !

Mais ces souliers sans lacets,

sauront-ils sans vous lasser

vous seoir ? Ça c’est pas sûr Rotpier !

Bon, si c’est ça, salut, bonsoir !

                                      Rotpier

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"Mona Lisa et sa copie" ... ou ... "Acrimonie féminine" ... ou ... "Je ne peux plus te voir… surtout en peinture !" : le poème du jour de ... Pierre

13 Mars 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Quand la joie des retrouvailles s’estompe et que la jalousie,

 

puis la haine s’installent insidieusement …

 

Images du net

 

 

Mona Lisa et sa copie,

 

ou

 

Acrimonie féminine

 

ou

 

Je ne peux plus te voir… surtout en peinture !

 

 

 

Tu es resplendissante

 

et baignée de clarté,

 

les années flétrissantes

 

ont terni ma beauté.

 

 

 

J’ai été exposée

 

dans le chaud, dans le froid,

 

sur les murs des musées :

 

je n’avais pas le choix !

 

 

 

L’air sec et puis humide,

 

le froid et la chaleur,

 

la lumière perfide

 

ont terni mes couleurs !

 

 

 

Ma peau est craquelée :

 

j’en ai froid dans le cœur !

 

Pourtant dans mon allée

 

c’est plein de visiteurs !

 

 

 

Badauds et spécialistes

 

stationnent devant moi,

 

quand leurs regards insistent

 

je ressens de l’émoi !

 

 

 

Je suis pourtant très vieille

 

mais je les sens aimants

 

et cela m’émerveille :

 

j’ai des milliers d’amants !

 

 

 

Quand leurs yeux me caressent

 

je ne regrette pas

 

le temps de ma jeunesse :

 

j’ai gardé mes appâts !

 

 

 

Léonard, mon grand maître,

 

ne soit pas trop jaloux,

 

Ô toi qui m’a fait naître

 

et à qui je dois tout !

 

 

 

Je te reste fidèle

 

car c’est bien sous tes doigts

 

que j’ai connu, pucelle,

 

mes tous premiers émois !

 

 

 

Quand à toi ma jolie

 

connaîtra-t-on un jour

 

celui qui par copie

 

t’a donné mes atours ?

 

 

 

Si tu as moins de rides

 

c’est que tu as triché,

 

ne joue pas la candide :

 

sur toi on a veillé !

 

 

 

Tu étais recouverte

 

d’un film protecteur

 

et de ça j’en suis verte :

 

j’abhorre les tricheurs !

 

 

 

Mais tu n’as plus de voile

 

et ta peau va vieillir,

 

supplie ta bonne étoile

 

de ne pas trop ternir !

 

 

 

Est-ce que ta peinture

 

était de qualité ?

 

Sinon les vergetures

 

vont vite s’installer !

 

 

 

A moins que ton faussaire

 

n’ait emprunté aussi

 

les couleurs nécessaires

 

à mon cher De Vinci !

 

 

 

On verra bien laquelle

 

dans deux ou trois cents ans

 

aura plus de séquelles

 

et d’outrages du temps !

 

 

 

Mais … gare !

 

 

 

Rengaine ton sourire

 

et ton regard moqueur,

 

 tu ne me fais pas rire :

 

je ne suis pas d’humeur !

 

 

 

Un contrat sur ta tête

 

et un exécuteur

 

peut te faire ta fête

 

à grands coup de cutter !

 

 

 

Alors … ce serait …

 

 

 

Adieu sainte-nitouche !

 

Lacéré de partout

 

ton portrait plus que louche

 

finissant à l’égout !

 

 

 

 

 

                                   Pierre Dupuis

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le poème du jour : "Femme de goût mais ... pas au goût des autres femmes," ... de ... Pierre

1 Mars 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

Image du net modifiée par mes soins

 

 

 

Femme de goût mais

 

… pas au goût des autres femmes,

 

 

 

Elle avait ce don très précieux

 

qui irritait les autres femmes :

 

elle possédait le sésame

 

des accords les plus délicieux !

 

 

 

Pour aller avec ses yeux verts,

 

elle avait choisi des lunettes

 

à la ligne fine et parfaite

 

qui rendait son regard disert !

 

 

 

En robe ou bien en pantalon,

 

ses chaussures bien assorties

 

attisaient bien des jalousies

 

dans la rue ou dans les salons !

 

 

 

Soignant le plus petit détail,

 

de l’important à l’accessoire,

 

elle frôlait l’ostentatoire

 

à la ville ou bien au travail !

 

 

 

Pour son smartphone et sans erreur,

 

elle avait choisi, malicieuse,

 

pour ses belles lèvres pulpeuses

 

Orange pour opérateur !

 

 

 

Et dans le plus simple appareil

 

elle refusait d’être nue,

 

conservant avec retenue

 

un pendentif couleur vermeil !

 

 

 

Cette couleur se mariait

 

avec sa peau de belle rousse

 

aussi douce que de la mousse

 

qui n’attirait pas que des niais !

 

 

 

D’ailleurs dans ce domaine aussi,

 

elle était très intransigeante,

 

ne se montrant encourageante

 

qu’avec des hommes assortis !

 

 

 

Grands échalas ou petits ronds

 

n’avaient pas l’ombre d’une chance :

 

c’était perdu pour eux d’avance

 

… sauf à avoir des picaillons !

 

 

 

Elle savait fermer les yeux

 

et faire certains sacrifices

 

pour tirer quelques bénéfices

 

afin de se parer au mieux !

 

 

 

Elle avait le don des accords

 

mais aussi celui des affaires,

 

ce qui la conduisait à faire

 

des exceptions avec son corps !

 

 

 

Pour tout accorder avec goût

 

il faut bien que la monnaie sonne

 

quitte à donner de sa personne,

 

ce qu’elle faisait sans dégoût !

 

 

 

Elle avait ce don irritant

 

qui rendait les femmes malades

 

quand elle cueillait d’une œillade

 

les maris ou bien les amants !

 

 

 

Elles rêvaient la nuit, le jour,

 

de trucider cette donzelle,

 

de la découper en rondelles

 

et de la jeter aux vautours !

 

 

 

Bien sûr les goûts et les couleurs

 

ne méritent pas tant de haine

 

sauf quand une demi-mondaine

 

s’attaque à votre élu de cœur !

 

 

 

 

 

                              Pierre Dupuis

 

 

 

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Mona Lisa et sa petite soeur : "Petite soeur," ... le poème du jour de ... Pierre !

4 Février 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Avec le grand Léonard De Vinci

 

… on n’en a jamais fini !

 

Voilà la petite sœur de la Joconde !

 

 

 

 

Qui l’a peint ? Degarenne, un élève du maître ?

Personne ne le sais.

 

 

Un lien pour en savoir plus :

http://www.gala.fr/l_actu/on_ne_parle_que_de_ca/mona_lisa_a_une_saeur_jumelle_253242

 

 

 

Qu’en pense Pierre ?

 

Et bien voila :

 

 

 

 

 

 

 

Petite sœur,

 

 

 

Bonjour petite sœur,

 

je te croyais perdue !

 

Pour moi c’est un bonheur,

 

une joie éperdue !

 

 

 

Léonard qui m’a peint

 

a laissé son élève

 

me copier un matin,

 

un grand sourire aux lèvres !

 

 

 

Toi tu es au Prado

 

et moi je suis au Louvre,

 

ce serait un cadeau

 

qu’un jour on se retrouve !

 

 

 

Je vois déjà d’ici

 

nos portraits côte à côte,

 

les regards ébahis :

 

Ah ! Nous aurions la cote !

 

 

 

Sourires malicieux,

 

regards énigmatiques

 

multipliés par deux :

 

ce serait fantastique !

 

 

 

Nous pourrions à l’accueil

 

nous faire en la seconde

 

un tout petit clin d’œil

 

… un clin d’œil de … Jocondes !

 

 

 

 

                     Pierre Dupuis

 

 

http://www.evous.fr/Insolite-Il-y-aura-deux-Joconde-au-Louvre-en-mars-2012,1174098.html

 

 

 

Un lien vers un de mes billets

 

où j’évoquais déjà Mona Lisa :

 

 

http://srv04.admin.over-blog.com/index.php?id=1211077745&module=admin&action=publicationArticles:editPublication&ref_site=1&nlc__=721328345580

 

 

 

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Le poème du jour: "Je ne te connaissais même pas Valérie," par ... Pierre

31 Janvier 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

C’est un poème très ancien mais l’actualité

 

qui le sous-tend revient, hélas, régulièrement.

 

A vous, les victimes de ces monstres.

 

 

Image du net



 

                      Je ne te connaissais même pas Valérie,

 

 

 

                                                          Deux …

 

Ils étaient deux.

 

Si seulement tu avais vu leurs yeux …

 

si seulement tu avais pu voir leurs yeux !

 

 

 

Du haut de tes dix sept ans,

 

tu baladais avec l’insouciance

 

de l’encore adolescence

 

les pleins et les déliés

 

de ton corps de presque femme.

 

                                                  Eux, avaient vu …

 

en filigrane.

 

 

 

Si seulement tu avais vu leurs yeux …

 

Peut-être aurais-tu pu faire demi tour ?

 

Ne pas suivre, docile,

 

la petite route menant à la haute ville :

 

le chemin que tu empruntais depuis des années,

 

tranquille.

 

Eux … savaient.

 

Ils étaient les chasseurs,

 

toi … le gibier.

 

Saloperie !  

 

Saloperie de vie !

 

On t’a retrouvée … nue.

 

                                Peut-être les as-tu reconnus ?

 

Ces salauds qui t’ont  - après-  lardée de coups de couteau.

 

Aucun n’était mortel.

 

Tu as dû souffrir …

 

                                 Comme tu as dû souffrir…

 

Avec ton doigt, ton doigt plein de sang,

 

tu as eu le temps d’écrire :

 

                                « Pas … ceux … d’en … bas … »

 

Saloperie !    Saloperie de vie !

 

 

 

Depuis  - depuis -  j’erre.

 

J’erre sur la petite route qui mène à la haute ville.

 

Je cherche … Je cherche … même si c’est imbécile !

 

Je n’ai plus grand chose à faire,

 

je suis à la retraite et … sept fois grand-père.

 

 

 

Je ne te connaissais même pas Valérie.

 

Mais je voudrais confondre ces deux-là,

 

ces deux-là qui t’ont salie, ces deux-là qui ont pris ta vie.

 

Je voudrais coincer les salauds qui t’ont fait ça !

 

 

 

                                                                 Pierre Dupuis

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le poème du jour : " Le heurtoir, " de ... Pierre

26 Janvier 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Elle attendait

 

elle était là

 

… suspendue au bon vouloir

 

... au bon vouloir

 

d’un simple heurtoir … bleu…

 

 

 

Photo de Marie

 

 

 

 

Le heurtoir,

 

 

 

Elle était là … juste derrière !

 

Phalanges de craie,

 

elle attendait.

 

 Elle attendait,

 

redoutant l’ultime marche arrière,

 

… non croyante … elle priait !

 

 

 

L’épreuve était douloureuse :

 

allait-il venir ou pas ?

 

Elle n’était plus qu’une amoureuse

 

qui avait jeté sur ses ans l’omerta.

 

 

 

A peine quelques cheveux blancs

 

et une allure fière.

 

Une existence sans vraiment de cadeaux,

 

un âge où la vie peut encore se refaire,

 

après … rideau !

 

 

 

Pas de judas au travers de la porte :

 

tout dépendait du heurtoir !

 

Allait-il rester sonorité morte

 

ou bien retentir comme battoir ?

 

 

 

Elle s’était promise une chose :

 

ne pas entrebâiller l’huis !

 

Attendre, attendre jusqu’à l’overdose

 

… attendre que ce soit lui !

 

 

 

Elle était là, presque dans le noir,

 

phalanges de craie,

 

elle attendait.

 

 

 

Elle attendait

 

… se demandant si son cœur tiendrait

 

au tout premier coup de heurtoir.

 

 

 

Elle était là

 

… suspendue au bon vouloir

 

au bon vouloir d’un simple heurtoir … bleu,

 

bleu comme le pâle azur de ses yeux.

 

 

 

                                         Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le poème du jour : "Mornes eaux," de ... Pierre

25 Janvier 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 
Elle était montée … elle avait essayé de prendre
 
de la hauteur … mais le chagrin était toujours là
 
… collant … tenace …. poisseux.
 
Son cœur battait … battait fort …
 
mais … ce n’était pas seulement l’effort.
 
Elle était là … assise … bras croisés
 
… abattue … perdue …
 
l
Photo de Jean-François Simon

Mornes eaux,
 
 
 
Sac à dos sur le dos,
 
staccato dans le cœur,
 
le regard sur les eaux
 
mais l’esprit bien ailleurs.
 
 
 
Le vieux rêve brisé
 
de l’amour éternel
 
jamais atomisé :
 
songe sempiternel.
 
 
 
Résultat négatif
 
et le vide absolu.
 
Puis l’espoir palliatif
 
à jamais révolu.
 
 
 
Vivre encore et pourquoi ?
 
Qu’adviendra-t-il demain ?
 
Du mieux, du pire ou quoi,
 
où conduit le chemin ?
 
 
 
Sac à dos sur le dos,
 
staccato dans le cœur,
 
le regard rempli d’eau,
 
un trop plein de rancœur.
 
 
 
Mornes eaux, mornes heures,
 
en silence elle pleure.
 
                    
 
                                  Pierre Dupuis
  
  
  
  
  
  
 
 
 
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"Un manteau pour deux," Le poème du jour de ... Pierre

18 Janvier 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

Photo du net modifiée

 

Puis, l'hiver vint ...

 

 

 

 

Photo du net modifiée

 

 

Un manteau pour deux,

 

Quatre bouts de carton,

en rempart inutile,

sous un froid de saison

dans une zone hostile.

 

Le croûton racorni

la boite de sardines

le litron pas fini

la vieille gabardine.

 

Geignements étouffés

du vieux chien en détresse

aux poils ébouriffés

sous la neige traîtresse.

 

La valse des flocons

redoublant de cadence

et le vent pour de bon

qui entre dans la danse.

 

Ils sont là, ils sont seuls,

l’un se tait l’autre pleure,

doucement le linceul

épaissit d’heure en heure.

 

Tout est calme à présent,

tout semble moins féroce.

C’est joli, c’est plaisant

ce manteau avec bosse.

 

Sous un avril radieux

ils referont surface,

les deux seront taiseux

… un rictus à la face.

 

           Pierre Dupuis

 

 

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Perte de notre Triple A ou "Quand les vautours entrent dans la danse" par ... Pierre

14 Janvier 2012 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Je ne pouvais, aujourd'hui, que vous remettre ce billet !

 

Image du net

 

Ami entends-tu le vol noir des vautours sur nos plaines ?

 

 

 

L'agence de notation Moody's :

il y a du vautour dans l’air !

 

Et … des pigeons sur le pavé !

 

( Montage par mes soins à partir d’images du net )

 

 

 

Triple A,

 

ou

 

Quand les vautours entrent dans la danse,

 

 

Ah ! Ah ! Ah ! Font-ils en cœur

 

les grands maîtres de la finance,

 

quand ils assoient leur dominance

 

à l’image des bookmakers !

 

 

Les agences de notation

 

sont à leurs pieds, sont à leurs bottes :

 

de vilains canards qui barbotent

 

dans la grand mare du pognon !

 

 

Elles ne peuvent qu’obéir

 

car ce sont eux qui les font vivre

 

par les chiffres qu’elles leur livrent,

 

hors de question de les trahir !

 

 

Sur commande de ces vautours

 

tous les pays ont une note

 

et dès qu’un seul voyant clignote

 

c’est l’hallali et sans détour !

 

 

Le triple A ou c’est fichu

 

et la spéculation commence,

 

les vautours entrent dans la danse

 

et leurs ongles sont très crochus !

 

 

Malheur aux pays dégradés

 

enfin … surtout aux basses classes,

 

les hautes ont la couenne grasse

 

et des buffets achalandés !

 

 

Les premiers os dans le désert

 

ne sont jamais des os de riches,

 

même pas ceux de leurs caniches,

 

je le dis sans être disert !

 

 

Mais il se pourrait bien un jour

 

que lassés de se faire tondre

 

les peuples se mettent à fondre

 

sur les aires de ces vautours !

 

 

Tordre des cous, les déplumer

 

- juste retour de manivelle ! -

 

pour une finance nouvelle

 

ne cherchant plus à nous plumer !

 

 

L’histoire est là pour le prouver,

 

pas besoin de don de voyance

 

pour prévoir qu’à brève échéance

 

cela ne peut que s’enflammer !

 

 

Encore quelques privations,

 

encore un peu plus dans la merde,

 

c’est quand on n’a plus rien à perdre

 

que l’on entre en révolution !

 

 

Pierre Dupuis

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