poesie
Politique: le hommes de l'hombre ou les conseillers en communication ... "Les Con. Com." ... le petit acrostiche de ... Pierre !
Les hommes de l’ombre :
Voila comment sont appelés les conseillers en communication pour les grands projets.
On les retrouve bien sûr au moment des élections et surtout dans les grands partis où ils monnaient chèrement leurs capacités à échafauder toute une stratégie menant à la victoire, le ou les candidats. De la couleur de la cravate ou de la robe, du fond ou du ton d’un discours en passant par les lieux et les gens ciblés : rien ne leur échappe et les paris sont quotidiens … gagnants ou pas !
Les petits partis ou les indépendants doivent s’en passer et se contenter de militants qui ne sont pas toujours aguerris pour contrer les coups plus ou moins tordus des adversaires (mitonnés par les Con. Com. !). Certains militants, notamment avec le net, rivalisent parfois avec eux.
Je voulais donc vous parler des Con. Com. … comme … Conseillers en Communication.
Pierre
Image du net
Les hommes de l’ombre
ou
Les Con. Com.
comme … Conseillers en Communication !
Loin de nous les temps où les hommes politiques
Engageaient le combat sans être conseillés,
S’appuyant simplement sur une thématique :
Convaincre par des mots sans trop entortiller !
Obligés qu’ils sont tous de suivre une cadence
Ne laissant pas de temps aux longues réflexions
Sous-traiter le travail devient une évidence
Et les Con. Com. sont là pour l’organisation.
Image à concevoir, slogans à mettre en place,
Lisser les gros défauts, gonfler les qualités,
Laisser le moins de marge aux attaques d’en face,
En bâtissant des plans dans un temps limité.
Réactivité ! Réactivité ! Réactivité ! Réactivité !
Savoir anticiper et retourner les choses,
Esquiver les faux pas et les pièges tendus,
Ne pas s’embarrasser du fair-play qui sclérose
Ce qui conduit parfois à des coups très tordus !
Oh ! Bien sûr il y a la déontologie !
Mais la-leur est variable et s’adapte au terrain,
Mieux vaut s’asseoir dessus sans trop de nostalgie :
Un petit coup fourré peut redonner la main !
Ne croyez surtout pas que ces gens-là travaillent
Infatigablement pour les beaux yeux d’un clan,
Ce bizness est payant et le cachet de taille :
Attention à la note, il faut du répondant !
Tout Con. Com. a pour but de se faire des thunes,
Il n’est pas bénévole et pas benêt du tout,
On ne peut le taxer de « Con comme la lune ! »
Ne vous y trompez pas, c’est un grand manitou !
Pierre Dupuis
l
Image du net
La poésie-fantaisie du jour : "Fantaisie sans lacet," de ... Rotpier !
Prendrez-vous votre pied sans vous en lasser ?

Fantaisie sans lacet,
Regardez ces amoureux qui s’enlacent,
ils sont pauvres ! Mais, même sans lacet,
de leur amour, jamais ils ne s'en lassent :
ils n’auraient que faire de cent lacets !
D’aimer, jamais la fille ne s’en lasse,
le garçon le lui rend bien sans s’en lasser !
A les voir, ce que je sens là c’est :
le grand amour : dans leur jeu ça sent l’as !
Moralité :
S’enlacer sans s’en lasser,
sans lacet : c’est sûr le pied !
Mais ces souliers sans lacets,
sauront-ils sans vous lasser
vous seoir ? Ça c’est pas sûr Rotpier !
Bon, si c’est ça, salut, bonsoir !
Rotpier
"Mona Lisa et sa copie" ... ou ... "Acrimonie féminine" ... ou ... "Je ne peux plus te voir… surtout en peinture !" : le poème du jour de ... Pierre
Quand la joie des retrouvailles s’estompe et que la jalousie,
puis la haine s’installent insidieusement …
Images du net
Mona Lisa et sa copie,
ou
Acrimonie féminine
ou
Je ne peux plus te voir… surtout en peinture !
Tu es resplendissante
et baignée de clarté,
les années flétrissantes
ont terni ma beauté.
J’ai été exposée
dans le chaud, dans le froid,
sur les murs des musées :
je n’avais pas le choix !
L’air sec et puis humide,
le froid et la chaleur,
la lumière perfide
ont terni mes couleurs !
Ma peau est craquelée :
j’en ai froid dans le cœur !
Pourtant dans mon allée
c’est plein de visiteurs !
Badauds et spécialistes
stationnent devant moi,
quand leurs regards insistent
je ressens de l’émoi !
Je suis pourtant très vieille
mais je les sens aimants
et cela m’émerveille :
j’ai des milliers d’amants !
Quand leurs yeux me caressent
je ne regrette pas
le temps de ma jeunesse :
j’ai gardé mes appâts !
Léonard, mon grand maître,
ne soit pas trop jaloux,
Ô toi qui m’a fait naître
et à qui je dois tout !
Je te reste fidèle
car c’est bien sous tes doigts
que j’ai connu, pucelle,
mes tous premiers émois !
Quand à toi ma jolie
connaîtra-t-on un jour
celui qui par copie
t’a donné mes atours ?
Si tu as moins de rides
c’est que tu as triché,
ne joue pas la candide :
sur toi on a veillé !
Tu étais recouverte
d’un film protecteur
et de ça j’en suis verte :
j’abhorre les tricheurs !
Mais tu n’as plus de voile
et ta peau va vieillir,
supplie ta bonne étoile
de ne pas trop ternir !
Est-ce que ta peinture
était de qualité ?
Sinon les vergetures
vont vite s’installer !
A moins que ton faussaire
n’ait emprunté aussi
les couleurs nécessaires
à mon cher De Vinci !
On verra bien laquelle
dans deux ou trois cents ans
aura plus de séquelles
et d’outrages du temps !
Mais … gare !
Rengaine ton sourire
et ton regard moqueur,
tu ne me fais pas rire :
je ne suis pas d’humeur !
Un contrat sur ta tête
et un exécuteur
peut te faire ta fête
à grands coup de cutter !
Alors … ce serait …
Adieu sainte-nitouche !
Lacéré de partout
ton portrait plus que louche
finissant à l’égout !
Pierre Dupuis
Le poème du jour : "Femme de goût mais ... pas au goût des autres femmes," ... de ... Pierre
Image du net modifiée par mes soins
Femme de goût mais
… pas au goût des autres femmes,
Elle avait ce don très précieux
qui irritait les autres femmes :
elle possédait le sésame
des accords les plus délicieux !
Pour aller avec ses yeux verts,
elle avait choisi des lunettes
à la ligne fine et parfaite
qui rendait son regard disert !
En robe ou bien en pantalon,
ses chaussures bien assorties
attisaient bien des jalousies
dans la rue ou dans les salons !
Soignant le plus petit détail,
de l’important à l’accessoire,
elle frôlait l’ostentatoire
à la ville ou bien au travail !
Pour son smartphone et sans erreur,
elle avait choisi, malicieuse,
pour ses belles lèvres pulpeuses
Orange pour opérateur !
Et dans le plus simple appareil
elle refusait d’être nue,
conservant avec retenue
un pendentif couleur vermeil !
Cette couleur se mariait
avec sa peau de belle rousse
aussi douce que de la mousse
qui n’attirait pas que des niais !
D’ailleurs dans ce domaine aussi,
elle était très intransigeante,
ne se montrant encourageante
qu’avec des hommes assortis !
Grands échalas ou petits ronds
n’avaient pas l’ombre d’une chance :
c’était perdu pour eux d’avance
… sauf à avoir des picaillons !
Elle savait fermer les yeux
et faire certains sacrifices
pour tirer quelques bénéfices
afin de se parer au mieux !
Elle avait le don des accords
mais aussi celui des affaires,
ce qui la conduisait à faire
des exceptions avec son corps !
Pour tout accorder avec goût
il faut bien que la monnaie sonne
quitte à donner de sa personne,
ce qu’elle faisait sans dégoût !
Elle avait ce don irritant
qui rendait les femmes malades
quand elle cueillait d’une œillade
les maris ou bien les amants !
Elles rêvaient la nuit, le jour,
de trucider cette donzelle,
de la découper en rondelles
et de la jeter aux vautours !
Bien sûr les goûts et les couleurs
ne méritent pas tant de haine
sauf quand une demi-mondaine
s’attaque à votre élu de cœur !
Pierre Dupuis
Mona Lisa et sa petite soeur : "Petite soeur," ... le poème du jour de ... Pierre !
Avec le grand Léonard De Vinci
… on n’en a jamais fini !
Voilà la petite sœur de la Joconde !
Qui l’a peint ? Degarenne, un élève du maître ?
Personne ne le sais.
Un lien pour en savoir plus :
http://www.gala.fr/l_actu/on_ne_parle_que_de_ca/mona_lisa_a_une_saeur_jumelle_253242
Qu’en pense Pierre ?
Et bien voila :
Petite sœur,
Bonjour petite sœur,
je te croyais perdue !
Pour moi c’est un bonheur,
une joie éperdue !
Léonard qui m’a peint
a laissé son élève
me copier un matin,
un grand sourire aux lèvres !
Toi tu es au Prado
et moi je suis au Louvre,
ce serait un cadeau
qu’un jour on se retrouve !
Je vois déjà d’ici
nos portraits côte à côte,
les regards ébahis :
Ah ! Nous aurions la cote !
Sourires malicieux,
regards énigmatiques
multipliés par deux :
ce serait fantastique !
Nous pourrions à l’accueil
nous faire en la seconde
un tout petit clin d’œil
… un clin d’œil de … Jocondes !
Pierre Dupuis
http://www.evous.fr/Insolite-Il-y-aura-deux-Joconde-au-Louvre-en-mars-2012,1174098.html
Un lien vers un de mes billets
où j’évoquais déjà Mona Lisa :
Le poème du jour: "Je ne te connaissais même pas Valérie," par ... Pierre
C’est un poème très ancien mais l’actualité
qui le sous-tend revient, hélas, régulièrement.
A vous, les victimes de ces monstres.
Image du net
Je ne te connaissais même pas Valérie,
Ils étaient deux.
Si seulement tu avais vu leurs yeux …
si seulement tu avais pu voir leurs yeux !
Du haut de tes dix sept ans,
tu baladais avec l’insouciance
de l’encore adolescence
les pleins et les déliés
de ton corps de presque femme.
Eux, avaient vu …
en filigrane.
Si seulement tu avais vu leurs yeux …
Peut-être aurais-tu pu faire demi tour ?
Ne pas suivre, docile,
la petite route menant à la haute ville :
le chemin que tu empruntais depuis des années,
tranquille.
Eux … savaient.
Ils étaient les chasseurs,
toi … le gibier.
Saloperie !
Saloperie de vie !
On t’a retrouvée … nue.
Ces salauds qui t’ont - après- lardée de coups de couteau.
Aucun n’était mortel.
Tu as dû souffrir …
Comme tu as dû souffrir…
Avec ton doigt, ton doigt plein de sang,
tu as eu le temps d’écrire :
Saloperie ! Saloperie de vie !
Depuis - depuis - j’erre.
J’erre sur la petite route qui mène à la haute ville.
Je cherche … Je cherche … même si c’est imbécile !
Je n’ai plus grand chose à faire,
je suis à la retraite et … sept fois grand-père.
Je ne te connaissais même pas Valérie.
Mais je voudrais confondre ces deux-là,
ces deux-là qui t’ont salie, ces deux-là qui ont pris ta vie.
Je voudrais coincer les salauds qui t’ont fait ça !
Pierre Dupuis
Le poème du jour : " Le heurtoir, " de ... Pierre
Elle attendait
… elle était là
… suspendue au bon vouloir
... au bon vouloir
d’un simple heurtoir … bleu…
Photo de Marie
Le heurtoir,
Elle était là … juste derrière !
Phalanges de craie,
elle attendait.
Elle attendait,
redoutant l’ultime marche arrière,
… non croyante … elle priait !
L’épreuve était douloureuse :
allait-il venir ou pas ?
Elle n’était plus qu’une amoureuse
qui avait jeté sur ses ans l’omerta.
A peine quelques cheveux blancs
et une allure fière.
Une existence sans vraiment de cadeaux,
un âge où la vie peut encore se refaire,
après … rideau !
Pas de judas au travers de la porte :
tout dépendait du heurtoir !
Allait-il rester sonorité morte
ou bien retentir comme battoir ?
Elle s’était promise une chose :
ne pas entrebâiller l’huis !
Attendre, attendre jusqu’à l’overdose
… attendre que ce soit lui !
Elle était là, presque dans le noir,
phalanges de craie,
elle attendait.
Elle attendait
… se demandant si son cœur tiendrait
au tout premier coup de heurtoir.
Elle était là
… suspendue au bon vouloir
au bon vouloir d’un simple heurtoir … bleu,
bleu comme le pâle azur de ses yeux.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : "Mornes eaux," de ... Pierre

"Un manteau pour deux," Le poème du jour de ... Pierre
Photo du net modifiée
Puis, l'hiver vint ...
Photo du net modifiée
Un manteau pour deux,
Quatre bouts de carton,
en rempart inutile,
sous un froid de saison
dans une zone hostile.
Le croûton racorni
la boite de sardines
le litron pas fini
la vieille gabardine.
Geignements étouffés
du vieux chien en détresse
aux poils ébouriffés
sous la neige traîtresse.
La valse des flocons
redoublant de cadence
et le vent pour de bon
qui entre dans la danse.
Ils sont là, ils sont seuls,
l’un se tait l’autre pleure,
doucement le linceul
épaissit d’heure en heure.
Tout est calme à présent,
tout semble moins féroce.
C’est joli, c’est plaisant
ce manteau avec bosse.
Sous un avril radieux
ils referont surface,
les deux seront taiseux
… un rictus à la face.
Pierre Dupuis
Perte de notre Triple A ou "Quand les vautours entrent dans la danse" par ... Pierre
Je ne pouvais, aujourd'hui, que vous remettre ce billet !
Image du net
Ami entends-tu le vol noir des vautours sur nos plaines ?
L'agence de notation Moody's :
il y a du vautour dans l’air !
Et … des pigeons sur le pavé !
( Montage par mes soins à partir d’images du net )
Triple A,
ou
Quand les vautours entrent dans la danse,
Ah ! Ah ! Ah ! Font-ils en cœur
les grands maîtres de la finance,
quand ils assoient leur dominance
à l’image des bookmakers !
Les agences de notation
sont à leurs pieds, sont à leurs bottes :
de vilains canards qui barbotent
dans la grand mare du pognon !
Elles ne peuvent qu’obéir
car ce sont eux qui les font vivre
par les chiffres qu’elles leur livrent,
hors de question de les trahir !
Sur commande de ces vautours
tous les pays ont une note
et dès qu’un seul voyant clignote
c’est l’hallali et sans détour !
Le triple A ou c’est fichu
et la spéculation commence,
les vautours entrent dans la danse
et leurs ongles sont très crochus !
Malheur aux pays dégradés
enfin … surtout aux basses classes,
les hautes ont la couenne grasse
et des buffets achalandés !
Les premiers os dans le désert
ne sont jamais des os de riches,
même pas ceux de leurs caniches,
je le dis sans être disert !
Mais il se pourrait bien un jour
que lassés de se faire tondre
les peuples se mettent à fondre
sur les aires de ces vautours !
Tordre des cous, les déplumer
- juste retour de manivelle ! -
pour une finance nouvelle
ne cherchant plus à nous plumer !
L’histoire est là pour le prouver,
pas besoin de don de voyance
pour prévoir qu’à brève échéance
cela ne peut que s’enflammer !
Encore quelques privations,
encore un peu plus dans la merde,
c’est quand on n’a plus rien à perdre
que l’on entre en révolution !
Pierre Dupuis