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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

"Je veille au grain " Un très ancien poème de ... Pierre

11 Avril 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

 

 

Image du net

 

 

 

A propos d’un petit secret

entre elle et moi.

 

 

 

Je veille au grain,

.

 

Moi seul connais l’endroit secret

où la nature, en fine mouche,

a déposé, sublime touche,

un grain doré : cachet discret !

;

 

De sa beauté, signe concret,

qui n’apparaît que sous la douche,

vous ne saurez pas de ma bouche

l’endroit précis : c’est indiscret !

.

 

Passez au loin tous les minets !

Je deviendrais méchant, farouche,

encore plus que Scaramouche,

j’ai la tête au ras du bonnet !

.

 

Une attaque à potron-minet ?

Moi je suis prêt à l’escarmouche

et vous pourrez chasser les mouches

des lésions de mes moulinets !

.

 

Grain de beauté,

sur toi je veille,

tout à coté,

comme une abeille !

.

Ma loyauté

est sans pareille,

te dorloter,

moi, m’émerveille !

 

 

 

.

 

Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Parlons d'amour ! Le poème du jour : "Côte d’amour," de ... Pierre

28 Mars 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Remarque :

 

 Sac et ressac : n’est-ce point une belle image de l’acte d’amour ?

 

 

 

 

 

Photo de Jean-François Simon

 

 

Côte d’amour,

 

C’est la mer qui courtise

les éperons rocheux

ou bien eux qui la grise

la pénétrant un peu ?

.

 

D’éperons en calanques

résonnent leurs amours :

ils ne sont pas en manque

de câlins, de mamours !

.

 

Si la houle s’en mêle,

on retrouve alentours,

l’odeur forte et charnelle

de l’écume du jour !

.

 

Dans un élan pudique,

le ciel, son vieil ami,

voile plages et criques

pour leurs ébats promis.

;

 

Peut-être que la lune

viendra pour un clin d’œil,

sans intention aucune

de dresser des écueils !

.

 

C’est la mer qui courtise

les éperons rocheux,

ou bien eux qui la grise

la pénétrant un peu ?

.

 

                                 Pierre Dupuis

  

  

  

;

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Il n'est point sûr que les conseils d'un vieux con ,siéent ... toujours ! "Prenez garde jeune fille," le poème du jour de ... Pierre

21 Mars 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Il n'est point sûr que les conseils

d'un vieux con ,siéent ... toujours !
      

 

 

Prodiguer des conseils est un exercice des plus hasardeux, raison de plus pour ne les donner que quand on vous les demande expressément !

 

          Pierre
.
Image du net ( partie de l'affiche du film "Casanova " )
.
Prenez garde jeune fille,

.

 

Il est séduisant. Son œil de velours

vous hypnotise et vous laisse sans voix.

Il connaît par cœur amour et toujours:

vous êtes mûre à la fin de l 'envoi !

 

Sachez - oh oui ! sachez ! -

qu'un bon séducteur

n’abandonne pas avant d’ avoir vaincu:

sous couvert de séduire votre cœur

il ne désire, en fait, que votre cul !

 

Mais… petit sourire en coin,

vous semblez bien

vous moquer de mes conseils !

Ne seraient -ils point judicieux ?

Ne seraient-ils point bons ?

 

Mon dieu !

  Mais oui … oui !  J’y suis ! -

Quel vieux barbon !

Que je suis bête ! Bête à plaisir !

 

Son entreprise vous séduit :

c’est même,

je n’avais vraiment rien compris,

 l’un de vos plus chers désirs !

 

                                                                   

                                              Pierre Dupuis

 

 

 

 

j

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"La petite soeur maman au milieu des sables," : un poème de Pierre

5 Mars 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

" Où était-ce, dans quel pays ?

Vous avez le choix sur la terre,

de l’Afghanistan au Mali

… le sable semble aimer la guerre. " 

 

La petite au milieu des sables

 

Image du net modifiée par mes soins

 

 

La petite soeur maman au milieu des sables,

 

Il y avait dans son regard

une lueur insaisissable

qui lui donnait un air hagard

et la rendait méconnaissable.

 

Cela ne durait pas longtemps,

- de nature elle était joyeuse -

mais pendant ces très courts instants

on sentait passer la broyeuse.

 

Elle avait environ douze ans

mais les carences nutritives

lui donnaient dans le temps présent

une silhouette chétive.

 

Elle n’avait plus de parents

et s’occupait d’un petit frère

sous les regards indifférents

et sous les actes arbitraires.

 

Il ne fait pas bon habiter

dans un pays toujours en guerre

où règne l’amoralité,

où les lois ne comptent plus guère.

 

 

 

Où l’handicap n’est pas léger

d’être simplement une fille,

où les femmes sont des objets

que l’on méprise et qu’on étrille !

 

En interprétant le Coran

d’une manière injustifiable

on s’en sert comme d’un écran

pour justifier l’inqualifiable !

 

On met en œuvre la Charia

sans se l’appliquer à soi-même,

on tranche, on coupe avec furia

les mains, les cous … pas de problème !

 

Il y avait dans son regard

une lueur insaisissable

qui lui donnait un air hagard

quelque part au milieu des sables.

 

Je ne sais plus exactement

où et quand j’ai croisé sa route

… peut-être bien tout simplement

que j’ai rêvé … c’est ça … sans doute.

 

A force de voir des horreurs

l’esprit tourne des longs-métrages,

scénariste et aussi cadreur :

il ne pointe pas au chômage !

 

Où était-ce, dans quel pays ?

Vous avez le choix sur la terre,

de l’Afghanistan au Mali

… le sable semble aimer la guerre.

 

                                  Pierre Dupuis

 

 

 

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A mes frères d'armes ... "Les arènes" : un poème de Pierre

26 Février 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Il est des lieux où, pour certains, le combat est quotidien.

Je sais ces lieux pour les avoir très longtemps fréquentés et avoir vu quelques collègues à genoux.

A mes soeurs et frères d'armes,

 

Pierre

 

 

 

Photo-montage de Pierre

 

 

 

 

Les arènes,

 

Pénétrer dans l'enclos, la peur à fleur de sable,

Mais savoir le public attentif à l'effort,

Procure au combattant le plus grand réconfort;

Pour affronter la bête: un « plus » indispensable.

.

 

Je connais une arène où l'habit de lumière

N'est fait que des reflets des lampes au néon;

Où le torero, seul, pénètre à reculons:

L'animal est retors, qu'en penses-tu mon frère ?

.

 

On entre dans l'enclos, la peur à fleur de table.

Délaissé du public - absent du corps à corps -

Indifférent au mieux parfois nous donnant tord,

On gère, au jour le jour, un équilibre instable!

;

 

Car il y a huis clos pour ces combats farouches;

Les yeux multipliés sont toujours à l'affût

D'un faux pas, d'une erreur, danger souvent diffus:

On pense à la victoire et puis le coup fait mouche !

.

 

Pas de mal apparent, mais en dedans ça saigne !

N'attends pas de remords, l'adversaire est sans coeur !

Observe bien les yeux, vois ce regard moqueur !

On en connaît l'éclat ... pour peu que l'on enseigne !

 

.

 

S'il n'est pas de bon ton, que d'étaler les choses,

S'il faut savoir cacher certaines vérités,

Minimiser des faits qui peuvent irriter,

Ce n'est pas mon credo: tant pis si j'indispose!

.

 

Certains vont s'écrier « oust! à la Verrière !*

Avant tout: l'enfermer ! C'est un fou dangereux ! »

Tout est bien plus facile en se bouchant les yeux:

Vous savez ce discours, ô toreros, mes frères !

.

 

Mais quand viendra le jour où, las des pirouettes,

Le dernier combattant, le front sur le genou,

Implorera le ciel pour un ultime coup,

Les gens s'étonneront des arènes muettes !

.

 

Il régnera dès lors au plus profond des plaines

Un silence absolu, comme un brouillard malsain,

Uniquement troublé par le terrible essaim

Des dictateurs portés par l'ignorance humaine !

.

 

La violence alors sera de nouveau reine.

On verra la bêtise envahir les pays,

Et d'en haut, nous dirons aux peuples ébahis:

« Vous nous aviez laissés ... si seuls dans les arènes ! »

 

 

                                                                 

                                                                                 Pierre Dupuis

 

 

   

 

 

* Maison de repos pour les enseignants

qui craquent mentalement

 

 

 

 

 

 

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Dieu, religion: "Le choix de son dieu" , un poème de ... Pierre

21 Février 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Les religions, dans leur grande majorité, sont le principal terreau des guerres et leurs grands dignitaires d’excellents jardiniers tour à tour.

Pierre Dupuis

Dieu 2

 

Eclairante image du net ... et la lumière fut !

 

 

 

Le choix de son Dieu,

 

 

 

Croire en Dieu, croire en Dieu … difficile entreprise !

 

Je parle pour celui qui n’en connaît aucun,

 

qui n’a pas au berceau déjà connu l’emprise

 

de celui des parents ou d’un autre quelqu’un.

 

 

 

Car l’offre est importante et il y a pléthore

 

de démiurge en ce monde et ma foi c’est coton

 

d’en sélectionner un qui soit meilleur au score

 

de la qualité-prix, services et concession !

 

 

 

Il faut bien étudier tous les cahiers des charges,

 

ce qui est difficile et demande du temps :

 

il faut tout détailler et annoter les marges

 

pour pouvoir écarter au mieux les charlatans !

 

 

 

J’entends déjà hurler : « L’action est mercantile ! »

 

Moi je dis non et non, pas du tout, que nenni !

 

Il faut bien s’assurer, ce n’est pas inutile,

 

que l’on ne baigne pas dans l’embrouillamini !

 

 

 

Avant tout, c’est certain, il faut croire aux miracles !

 

Car c’est quand même là qu’ils sont vraiment très forts,

 

c’est leur spécialité et d’ailleurs ils se taclent,

 

pour recruter en masse ils font de gros efforts !

 

 

 

Entre un monde meilleur et la vie éternelle,

 

le tout sur catalogue et sans échantillon!

 

De quoi faire pouffer toute une maternelle

 

ou de faire sourire un agent en faction !

 

 

 

Il y a des relents de combine et d’arnaque,

 

de montages pas nets et d’attrape-couillons !

 

J’espère ne pas trop vous casser la baraque

 

… pour peu que vous trempiez déjà dans un bouillon !

 

 

 

Il n’est jamais trop tard pour devenir athée,

 

que ce soit en direct ou par reconversion,

 

c’est préférable à la vérité frelatée

 

que l’on trouve au creuset de toute religion !

 

 

 

Vous avez bien compris que je le suis moi-même

 

après avoir été élevé en chrétien,

 

j’ai mis beaucoup de temps à sortir du système

 

mais maintenant j’y suis et m’en trouve très bien !

 

 

 

Je respecte bien sûr les multiples croyances

 

et chacun a le droit d’avoir son propre Dieu

 

mais qu’il soit tolérant et plein de bienveillance

 

pour tous les autres mais … je crains à un vœu pieux !

 

  

 

 

                                                    Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Djihad et croisade: ça rime ! Le poème-sonnet du jour : "Les fabriques à tueurs," de ... Pierre

7 Février 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Phonétiquement, djihad rime avec croisade et c’est naturel puisque, à des siècles de distance, les buts sont identiques : réduire par la force et la violence tous ceux qui ont un autre dieu que le sien … ou bien qui n’en n’ont pas.

 

 Que font les différents dieux qui, en théorie, sont bons et ont tous les pouvoirs pour empêcher les guerres, les massacres et la folie humaine ?

 

Au mieux, ils sont incompétents ou il s’en fiche comme de leur première auréole et il faut les licencier. Au pire, ils sont complices, voir organisateurs, et il faut les juger, les condamner et les bannir !

 

Mais là, à l’évidence, je brode car Dieu  - les Dieux ! - n’existent pas puisque ce sont les hommes qui les ont inventés.

 

 

 

 

 

 

Images du net

 

 

 

Les fabriques à tueurs,

 

 

 

La machine est au point et elle est efficace !

 

Elle prend pour appui une belle invention,

 

Quelques écrits sacrés et leur exploitation :

 

Rien de vraiment nouveau malgré le temps qui passe.

 

 

 

Depuis que l’homme est homme on retrouve la trace

 

De tous les ambitieux - Ils ont été légion ! -

 

Qui ont pris pour levier une des religions

 

Pour asseoir leur pouvoir absolu sur les masses.

 

 

 

Le Coran ou la Bible ou bien d’autres écrits

 

Savamment détournés pour les faibles d’esprit,

 

Des promesses de ciel et dans les mains des armes,

 

 

 

Des objectifs ciblés allant jusqu’aux enfants :

 

Voila les ingrédients qui conduisent aux larmes,

 

Comment sachant cela peut-on rester croyant ?

 

 

 

Pierre Dupuis

 

 

 

Supplice sous le régime de l’inquisition

 

 

 

Main coupée sous le régime de la Charia

 

 

 

Où est la différence au niveau de la barbarie ?

 

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" Fantaisie sur la rime riche " : un poème de Pierre revu pour cause d'actualité

18 Janvier 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Version revue pour cause d’actualité !

 

 

Encrier-et-plume.jpg

j

 

      

Fantaisie sur la rime riche,

 

« Pour un budget en équilibre

il faut augmenter les impôts ! »

Me disait un ami félibre

avec qui je buvais un pot !

 

« La rime riche est menacée ! »

N’arrêtait-il pas de crier !

« Ce n’est pas une panacée

Mais moi je rends mon encrier !

 

Mon encrier et puis ma plume :

Ils ne pourront pas me taxer,

Je refuse que l’on me plume,

Ces gens-là sont des désaxés ! »

 

Je lui ai dit : « Mon très cher barde,

Si l’on impose nos poèmes,

Il nous restera nos guimbardes

Pour jouer et dire je t’aime !

 

Mais au vu de ce qu’ils rapportent

Je ne me fais pas de mouron,

Ils pourront frapper à nos portes

Nous ne leur devrons pas un rond ! »

 

Je ne ferais jamais fortune

Avec mes écrits à deux sous !

Je n’aurais pas un tas de thunes,

Ni en dessus, ni en dessous !

 

Mais si j’avais beaucoup d’artiche

Je trouverais très indécent

D’aller en Suisse avec postiche

En jouant les grands innocents !

 

Ou de me barrer en Belgique

comme Obélix Depardieu

qui, encore plus stratégique,

a mis Poutine au rang de Dieu !

 

A tous ceux qui, sans trop de vagues,

sont partis en catimini,

ne dites pas que je divague :

chez moi pas d’embrouillamini !

 

On peut les trouver si l’on cherche,

il suffit de taper des mots

sur un des moteurs de recherche

c’est à la portée d’un marmot !

 

« Exilés fiscaux français liste »

et vous aurez le résultat ! *

C’est une manœuvre simpliste

et là pas question d’omerta !

 

Quand on fait tout son fric en France

On se doit de participer

Aux efforts et à la souffrance

Sans avoir l’air trop constipé !

 

Une contribution en hausse

Et ils parlent de baluchon,

Alors qu’en privé ils se gaussent

Quand ils se croisent chez Fauchon !

 

Comme dit ma sœur Ernestine :

« Il faut une révolution !

Les piques et la guillotine :

Voila la seule solution ! »

 

Oh ! Tout doucement la frangine

ce n’est qu’une affaire de vers,

de rime riche à l’origine

… tu peux ranger ton revolver !

 

 

 

Pierre Dupuis

 

      

* Il suffit de cliquer ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Expatriation_fiscale

Ou ici : http://www.dreuz.info/2012/12/liste-des-minables-exiles-fiscaux-qui-sallonge-chaque-jour/

 

 

 

Observations :

- Un félibre est un poète de langue d’Oc.

- De l’artiche est de l’argent en argot.

- Pour la guimbarde, c’est de l’instrument de musique à bouche dont je parle (rien à voir avec Bill, Monica ou Dominique !)

- Aucune de mes sœurs ne se prénomme Ernestine ! … Ni Arlette d’ailleurs !

 

 

Pierre ou Rotpier : c’est au choix !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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" Les bobotes … à sept lieues de la réalité ! " un poème sociétal de ... Pierre

17 Janvier 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Petite incurtion dans le sociétal ...

 

 

 

Les bobotes

 

Image du net floutée volontairement

 

 

 

Préambule :

 

Une bobote étant une fille de bobos

 

et son pendant masculin étant le bobo !

 

Le caractère des bobotes me semblant plus

 

exacerbé que celui des bobos, ce sont elles

 

qui sont dépeintes dans cet écrit mais il va de soit

 

que cette réflexion s’applique aux deux genres !

 

 

 

Aux bobotes :

 

 

 

 

Les bobotes … à sept lieues de la réalité !

 

 

 

Elles sont pleines d’assurance

 

et ce dès qu’elles sont ados,

 

elles rêvent d’indépendance

 

de voyage et de sac à dos !

 

 

 

Elles rejettent les adultes

 

avec leur morale à la con,

 

mais rêvent, bien qu’elles l’occultent,

 

de l’être ce qui est abscons !

 

 

 

L’argent ce n’est pas un problème :

 

« Les parents c’est bien fait pour ça !

 

Ils sont intégrés au système,

 

manquerait plus qu’on n’en ait pas ! » 

 

 

 

« J’ai droit à une vie privée ! »

 

Ce refrain-là revient souvent,

 

dès que vient la quinzième année

 

et même très souvent avant !

 

 

 

Bien qu’elles soient surconnectées

 

sur nombre de réseaux sociaux,

 

elles sont bien déconnectée

 

de la misère et de ses maux !

 

 

 

Entièrement centrées sur elles

 

elles vivent dans un cocon,

 

leur existence est naturelle :

 

pourquoi se faire du mouron ?

 

 

 

Si pour certaines les études

 

sont source de satisfactions,

 

d’autres parlent de servitude

 

en guise de définition !

 

 

 

Bureau, ordi et une chambre

 

pour travailler dans le confort,

 

dites-leur et elles se cambrent,

 

que d’autres rêvent de leur sort !

 

 

 

Travailler au bout d’une table,

 

avec autour des cris d’enfants,

 

c’est le quotidien détestable

 

d’autres ados fort méritants !

 

 

 

« De ceux-là nous on s’en balance,

 

on a d’autres chats à fouetter !

 

Le matin on se fait violence

 

quand il nous faut se découetter !

 

 

 

On n’a pas le temps de tout faire,

 

les cours, le tchat, Twitter, Facebook

 

et les sorties … c’est la galère !

 

Plus un copain et c’est le souk !

 

 

 

Vous ne pouvez pas nous comprendre,

 

vous avez un lourd handicap :

 

il est bien loin votre âge tendre,

 

vous avez oublié ce cap ! »

 

 

 

Il faudrait presque qu’on les plaigne :

 

« Ce n’est pas marrant d’être ados,

 

agressives comme des teignes

 

et d’avoir tout le monde à dos ! »

 

 

 

S’il faut leur trouver des excuses,

 

plaidons pour un monde un peu fou

 

où les frontières sont confuses,

 

rendant le discernement flou.

 

 

 

Elles ont dès leur prime enfance

 

hérité encore au berceau

 

peu ou prou des inconséquences

 

d’une certaine F. Dolto !

 

 

 

Celle qui est à l’origine

 

de l’enfant roi et de ses maux,

 

de la formidable machine

 

à fabriquer des asociaux !

 

 

 

Comme elles sont loin d’être bêtes

 

elles vont sauter à pieds joints

 

sur l’argument que je leur jette

 

et qui tombe vraiment à point !

 

 

 

Sur un des moteurs de recherche

 

elles vont taper « F. Dolto » !

 

Je leur ai bien tendu la perche

 

mais je la reprendrais bientôt !

 

 

 

La motivation étant grande,

 

elles vont bûcher le sujet

 

et atterriront par la bande

 

sur Didier Pleux et ses pamphlets !

 

 

 

Elles en feront une analyse

 

-  et ce  sans se faire prier ! -

 

et prépareront une exquise

 

intervention pour le dîner !

 

  

 

« Si nous avons ce caractère,

 

vous y avez participé !

 

C’est comme ça, pas de mystère,

 

vous n’aviez qu’à anticiper ! 

 

  

 

Vous nous avez laissé la bride

 

beaucoup trop lâche sur le cou

 

et vous en récoltez des rides :

 

c’est de votre faute après tout ! »

 

 

 

Holà, doucement les bobotes,

 

je ne vous donne pas raison

 

et je vous prie d’en prendre note :

 

que l’on soit bien au diapason !

 

 

 

Pour avoir votre indépendance,

 

vous allez devoir affronter

 

la société sans indulgence

 

sur laquelle il faudra compter !

 

 

 

Et là, qui s’y frotte s’y pique,

 

adieu la magnanimité

 

des parents supportant les piques

 

enrobées d’agressivité !

 

 

 

Vous ferez l’amère expérience

 

et là vous tomberez de haut :

 

fini le temps de l’insouciance,

 

la vie ne fait pas de cadeau !

 

 

 

Dès maintenant forgez vos armes

 

pour pouvoir l’attaquer de front,

 

vous vous éviterez des larmes

 

et des regrets les plus profonds !

 

 

 

Pour ce faire il y a l’école

 

mais il faut bien sûr travailler,

 

laisser tomber les fariboles

 

et s’y plonger sans sourciller !

 

 

 

Vous avez encore la chance

 

de ne pas avoir à bosser

 

pour pouvoir partir en vacances,

 

d’autres le font sans renâcler !

 

 

 

Pour certains c’est encore pire,

 

ils travaillent pour étudier :

 

avoir de l’argent pour s’inscrire,

 

plus les frais de scolarité !

 

 

 

Pour voler de ses propres ailes

 

il faut gagner son propre argent,

 

pour l’instant belles demoiselles

 

… c’est celui de papa, maman !

 

 

 

Tentez une bonne expérience :

 

prenez un job pendant un mois !

 

C’est là que vous prendrez conscience

 

des inconvénients de l’emploi !

 

 

 

Pas besoin d’être un grand oracle :

 

je sais que vous allez hurler !

 

Loin de me porter au pinacle,

 

toutes allez me conspuer !

 

 

 

               Epilogue :

 

Ne jetez pas à la poubelle

 

cet écrit qui peut vous servir

 

à vous rendre un peu moins rebelles

 

prenez le temps de réfléchir !

 

 

 

Un jour viendra, c’est fort probable,

 

vous aurez aussi des ados

 

à la conduite insupportable

 

et vous en aurez plein le dos !

 

 

 

Je sais que vous allez me dire :

 

« Ce n’est pas la veille demain ! »

 

Moi je préfère vous l’écrire :

 

vous l’aurez toujours sous la main !

 

 

 

 

 

                           Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

 

 

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"Le marginal," ... un poème très ancien de ... Pierre !

9 Janvier 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 
 
C’est un très vieux poème… 10 ou 12 ans ?
Je n’ai pas encore sauté le pas
… le ferais-je un jour ?
Dieu seul, qui n’existe, pas le sait !
 
 
 
 
 
l
 
La marginalisation n'est concevable que dans la mesure ou elle est volontaire et réfléchie. C'est alors un acte de liberté totale. Toute marginalisation dépendante ou induite est inacceptable.
l   
Le marginal,
 
 
 
Je ne ressemble pas au commun des mortels,
 
Je ne suis pas un fou: respectez ma folie !
 
A cette société plus rien ne me relie,
 
Je ne suis pas fait pour rejoindre le cheptel.
 
 
 
Je ne suis pas partant pour adorer l'autel,
 
D'un quelconque système et en bloc je renie,
 
Le fait de me lier à toute troupe unie:
 
Je suis un cas à part, prenez-moi comme tel !
 
 
 
Je dérange bien sûr quand parfois on me sonne
 
Et qu'on m'entend clamer: "Je n'y suis pour personne ! "
 
Pour rentrer dans le rang, ne plus vous accablez,
 
 

Dois-je mettre à l 'index le gros de mes méninges ?
 
Pour imiter la foule afin d'y ressembler,
 
Dois-je me transformer en un vulgaire singe ?
 
 
                                                                                                     
 
                                                          Pierre Dupuis
 
   
 
photo pour le marginal
Image du net
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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