poesie
"Je veille au grain " Un très ancien poème de ... Pierre
A propos d’un petit secret
entre elle et moi.
Je veille au grain,
.
Moi seul connais l’endroit secret
où la nature, en fine mouche,
a déposé, sublime touche,
un grain doré : cachet discret !
;
De sa beauté, signe concret,
qui n’apparaît que sous la douche,
vous ne saurez pas de ma bouche
l’endroit précis : c’est indiscret !
.
Passez au loin tous les minets !
Je deviendrais méchant, farouche,
encore plus que Scaramouche,
j’ai la tête au ras du bonnet !
.
Une attaque à potron-minet ?
Moi je suis prêt à l’escarmouche
et vous pourrez chasser les mouches
des lésions de mes moulinets !
.
Grain de beauté,
sur toi je veille,
tout à coté,
comme une abeille !
.
Ma loyauté
est sans pareille,
te dorloter,
moi, m’émerveille !
.
Pierre Dupuis
.
Parlons d'amour ! Le poème du jour : "Côte d’amour," de ... Pierre
Remarque :
Sac et ressac : n’est-ce point une belle image de l’acte d’amour ?
Photo de Jean-François Simon
Côte d’amour,
C’est la mer qui courtise
les éperons rocheux
ou bien eux qui la grise
la pénétrant un peu ?
.
D’éperons en calanques
résonnent leurs amours :
ils ne sont pas en manque
de câlins, de mamours !
.
Si la houle s’en mêle,
on retrouve alentours,
l’odeur forte et charnelle
de l’écume du jour !
.
Dans un élan pudique,
le ciel, son vieil ami,
voile plages et criques
pour leurs ébats promis.
;
Peut-être que la lune
viendra pour un clin d’œil,
sans intention aucune
de dresser des écueils !
.
C’est la mer qui courtise
les éperons rocheux,
ou bien eux qui la grise
la pénétrant un peu ?
.
Pierre Dupuis
;
Il n'est point sûr que les conseils d'un vieux con ,siéent ... toujours ! "Prenez garde jeune fille," le poème du jour de ... Pierre
Il n'est point sûr que les conseils
Prodiguer des conseils est un exercice des plus hasardeux, raison de plus pour ne les donner que quand on vous les demande expressément !
.
Il est séduisant. Son œil de velours
vous hypnotise et vous laisse sans voix.
Il connaît par cœur amour et toujours:
vous êtes mûre à la fin de l 'envoi !
Sachez - oh oui ! sachez ! -
qu'un bon séducteur
n’abandonne pas avant d’ avoir vaincu:
sous couvert de séduire votre cœur
il ne désire, en fait, que votre cul !
Mais… petit sourire en coin,
vous semblez bien
vous moquer de mes conseils !
Ne seraient -ils point judicieux ?
Ne seraient-ils point bons ?
Mon dieu !
… Mais oui … oui ! J’y suis ! -
Quel vieux barbon !
Que je suis bête ! Bête à plaisir !
Son entreprise vous séduit :
c’est même,
je n’avais vraiment rien compris,
l’un de vos plus chers désirs !
Pierre Dupuis
j
"La petite soeur maman au milieu des sables," : un poème de Pierre
" Où était-ce, dans quel pays ?
Vous avez le choix sur la terre,
de l’Afghanistan au Mali
… le sable semble aimer la guerre. "
Image du net modifiée par mes soins
La petite soeur maman au milieu des sables,
Il y avait dans son regard
une lueur insaisissable
qui lui donnait un air hagard
et la rendait méconnaissable.
Cela ne durait pas longtemps,
- de nature elle était joyeuse -
mais pendant ces très courts instants
on sentait passer la broyeuse.
Elle avait environ douze ans
mais les carences nutritives
lui donnaient dans le temps présent
une silhouette chétive.
Elle n’avait plus de parents
et s’occupait d’un petit frère
sous les regards indifférents
et sous les actes arbitraires.
Il ne fait pas bon habiter
dans un pays toujours en guerre
où règne l’amoralité,
où les lois ne comptent plus guère.
Où l’handicap n’est pas léger
d’être simplement une fille,
où les femmes sont des objets
que l’on méprise et qu’on étrille !
En interprétant le Coran
d’une manière injustifiable
on s’en sert comme d’un écran
pour justifier l’inqualifiable !
On met en œuvre la Charia
sans se l’appliquer à soi-même,
on tranche, on coupe avec furia
les mains, les cous … pas de problème !
Il y avait dans son regard
une lueur insaisissable
qui lui donnait un air hagard
quelque part au milieu des sables.
Je ne sais plus exactement
où et quand j’ai croisé sa route
… peut-être bien tout simplement
que j’ai rêvé … c’est ça … sans doute.
A force de voir des horreurs
l’esprit tourne des longs-métrages,
scénariste et aussi cadreur :
il ne pointe pas au chômage !
Où était-ce, dans quel pays ?
Vous avez le choix sur la terre,
de l’Afghanistan au Mali
… le sable semble aimer la guerre.
Pierre Dupuis
A mes frères d'armes ... "Les arènes" : un poème de Pierre
Il est des lieux où, pour certains, le combat est quotidien.
Je sais ces lieux pour les avoir très longtemps fréquentés et avoir vu quelques collègues à genoux.
A mes soeurs et frères d'armes,
Pierre
Photo-montage de Pierre
Les arènes,
Pénétrer dans l'enclos, la peur à fleur de sable,
Mais savoir le public attentif à l'effort,
Procure au combattant le plus grand réconfort;
Pour affronter la bête: un « plus » indispensable.
.
Je connais une arène où l'habit de lumière
N'est fait que des reflets des lampes au néon;
Où le torero, seul, pénètre à reculons:
L'animal est retors, qu'en penses-tu mon frère ?
.
On entre dans l'enclos, la peur à fleur de table.
Délaissé du public - absent du corps à corps -
Indifférent au mieux parfois nous donnant tord,
On gère, au jour le jour, un équilibre instable!
;
Car il y a huis clos pour ces combats farouches;
Les yeux multipliés sont toujours à l'affût
D'un faux pas, d'une erreur, danger souvent diffus:
On pense à la victoire et puis le coup fait mouche !
.
Pas de mal apparent, mais en dedans ça saigne !
N'attends pas de remords, l'adversaire est sans coeur !
Observe bien les yeux, vois ce regard moqueur !
On en connaît l'éclat ... pour peu que l'on enseigne !
.
S'il n'est pas de bon ton, que d'étaler les choses,
S'il faut savoir cacher certaines vérités,
Minimiser des faits qui peuvent irriter,
Ce n'est pas mon credo: tant pis si j'indispose!
.
Certains vont s'écrier « oust! à la Verrière !*
Avant tout: l'enfermer ! C'est un fou dangereux ! »
Tout est bien plus facile en se bouchant les yeux:
Vous savez ce discours, ô toreros, mes frères !
.
Mais quand viendra le jour où, las des pirouettes,
Le dernier combattant, le front sur le genou,
Implorera le ciel pour un ultime coup,
Les gens s'étonneront des arènes muettes !
.
Il régnera dès lors au plus profond des plaines
Un silence absolu, comme un brouillard malsain,
Uniquement troublé par le terrible essaim
Des dictateurs portés par l'ignorance humaine !
.
La violence alors sera de nouveau reine.
On verra la bêtise envahir les pays,
Et d'en haut, nous dirons aux peuples ébahis:
« Vous nous aviez laissés ... si seuls dans les arènes ! »
Pierre Dupuis
* Maison de repos pour les enseignants
qui craquent mentalement
Dieu, religion: "Le choix de son dieu" , un poème de ... Pierre
Les religions, dans leur grande majorité, sont le principal terreau des guerres et leurs grands dignitaires d’excellents jardiniers tour à tour.
Pierre Dupuis
Eclairante image du net ... et la lumière fut !
Le choix de son Dieu,
Croire en Dieu, croire en Dieu … difficile entreprise !
Je parle pour celui qui n’en connaît aucun,
qui n’a pas au berceau déjà connu l’emprise
de celui des parents ou d’un autre quelqu’un.
Car l’offre est importante et il y a pléthore
de démiurge en ce monde et ma foi c’est coton
d’en sélectionner un qui soit meilleur au score
de la qualité-prix, services et concession !
Il faut bien étudier tous les cahiers des charges,
ce qui est difficile et demande du temps :
il faut tout détailler et annoter les marges
pour pouvoir écarter au mieux les charlatans !
J’entends déjà hurler : « L’action est mercantile ! »
Moi je dis non et non, pas du tout, que nenni !
Il faut bien s’assurer, ce n’est pas inutile,
que l’on ne baigne pas dans l’embrouillamini !
Avant tout, c’est certain, il faut croire aux miracles !
Car c’est quand même là qu’ils sont vraiment très forts,
c’est leur spécialité et d’ailleurs ils se taclent,
pour recruter en masse ils font de gros efforts !
Entre un monde meilleur et la vie éternelle,
le tout sur catalogue et sans échantillon!
De quoi faire pouffer toute une maternelle
ou de faire sourire un agent en faction !
Il y a des relents de combine et d’arnaque,
de montages pas nets et d’attrape-couillons !
J’espère ne pas trop vous casser la baraque
… pour peu que vous trempiez déjà dans un bouillon !
Il n’est jamais trop tard pour devenir athée,
que ce soit en direct ou par reconversion,
c’est préférable à la vérité frelatée
que l’on trouve au creuset de toute religion !
Vous avez bien compris que je le suis moi-même
après avoir été élevé en chrétien,
j’ai mis beaucoup de temps à sortir du système
mais maintenant j’y suis et m’en trouve très bien !
Je respecte bien sûr les multiples croyances
et chacun a le droit d’avoir son propre Dieu
mais qu’il soit tolérant et plein de bienveillance
pour tous les autres mais … je crains à un vœu pieux !
Pierre Dupuis
Djihad et croisade: ça rime ! Le poème-sonnet du jour : "Les fabriques à tueurs," de ... Pierre
Phonétiquement, djihad rime avec croisade et c’est naturel puisque, à des siècles de distance, les buts sont identiques : réduire par la force et la violence tous ceux qui ont un autre dieu que le sien … ou bien qui n’en n’ont pas.
Que font les différents dieux qui, en théorie, sont bons et ont tous les pouvoirs pour empêcher les guerres, les massacres et la folie humaine ?
Au mieux, ils sont incompétents ou il s’en fiche comme de leur première auréole et il faut les licencier. Au pire, ils sont complices, voir organisateurs, et il faut les juger, les condamner et les bannir !
Mais là, à l’évidence, je brode car Dieu - les Dieux ! - n’existent pas puisque ce sont les hommes qui les ont inventés.
Images du net
Les fabriques à tueurs,
La machine est au point et elle est efficace !
Elle prend pour appui une belle invention,
Quelques écrits sacrés et leur exploitation :
Rien de vraiment nouveau malgré le temps qui passe.
Depuis que l’homme est homme on retrouve la trace
De tous les ambitieux - Ils ont été légion ! -
Qui ont pris pour levier une des religions
Pour asseoir leur pouvoir absolu sur les masses.
Le Coran ou la Bible ou bien d’autres écrits
Savamment détournés pour les faibles d’esprit,
Des promesses de ciel et dans les mains des armes,
Des objectifs ciblés allant jusqu’aux enfants :
Voila les ingrédients qui conduisent aux larmes,
Comment sachant cela peut-on rester croyant ?
Pierre Dupuis
Où est la différence au niveau de la barbarie ?
" Fantaisie sur la rime riche " : un poème de Pierre revu pour cause d'actualité
Version revue pour cause d’actualité !
j
Fantaisie sur la rime riche,
« Pour un budget en équilibre
il faut augmenter les impôts ! »
Me disait un ami félibre
avec qui je buvais un pot !
« La rime riche est menacée ! »
N’arrêtait-il pas de crier !
« Ce n’est pas une panacée
Mais moi je rends mon encrier !
Mon encrier et puis ma plume :
Ils ne pourront pas me taxer,
Je refuse que l’on me plume,
Ces gens-là sont des désaxés ! »
Je lui ai dit : « Mon très cher barde,
Si l’on impose nos poèmes,
Il nous restera nos guimbardes
Pour jouer et dire je t’aime !
Mais au vu de ce qu’ils rapportent
Je ne me fais pas de mouron,
Ils pourront frapper à nos portes
Nous ne leur devrons pas un rond ! »
Je ne ferais jamais fortune
Avec mes écrits à deux sous !
Je n’aurais pas un tas de thunes,
Ni en dessus, ni en dessous !
Mais si j’avais beaucoup d’artiche
Je trouverais très indécent
D’aller en Suisse avec postiche
En jouant les grands innocents !
Ou de me barrer en Belgique
comme Obélix Depardieu
qui, encore plus stratégique,
a mis Poutine au rang de Dieu !
A tous ceux qui, sans trop de vagues,
sont partis en catimini,
ne dites pas que je divague :
chez moi pas d’embrouillamini !
On peut les trouver si l’on cherche,
il suffit de taper des mots
sur un des moteurs de recherche
c’est à la portée d’un marmot !
« Exilés fiscaux français liste »
et vous aurez le résultat ! *
C’est une manœuvre simpliste
et là pas question d’omerta !
Quand on fait tout son fric en France
On se doit de participer
Aux efforts et à la souffrance
Sans avoir l’air trop constipé !
Une contribution en hausse
Et ils parlent de baluchon,
Alors qu’en privé ils se gaussent
Quand ils se croisent chez Fauchon !
Comme dit ma sœur Ernestine :
« Il faut une révolution !
Les piques et la guillotine :
Voila la seule solution ! »
Oh ! Tout doucement la frangine
ce n’est qu’une affaire de vers,
de rime riche à l’origine
… tu peux ranger ton revolver !
Pierre Dupuis
* Il suffit de cliquer ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Expatriation_fiscale
Ou ici : http://www.dreuz.info/2012/12/liste-des-minables-exiles-fiscaux-qui-sallonge-chaque-jour/
Observations :
- Un félibre est un poète de langue d’Oc.
- De l’artiche est de l’argent en argot.
- Pour la guimbarde, c’est de l’instrument de musique à bouche dont je parle (rien à voir avec Bill, Monica ou Dominique !)
- Aucune de mes sœurs ne se prénomme Ernestine ! … Ni Arlette d’ailleurs !
Pierre ou Rotpier : c’est au choix !
" Les bobotes … à sept lieues de la réalité ! " un poème sociétal de ... Pierre
Petite incurtion dans le sociétal ...
Image du net floutée volontairement
Préambule :
Une bobote étant une fille de bobos
et son pendant masculin étant le bobo !
Le caractère des bobotes me semblant plus
exacerbé que celui des bobos, ce sont elles
qui sont dépeintes dans cet écrit mais il va de soit
que cette réflexion s’applique aux deux genres !
Aux bobotes :
Les bobotes … à sept lieues de la réalité !
Elles sont pleines d’assurance
et ce dès qu’elles sont ados,
elles rêvent d’indépendance
de voyage et de sac à dos !
Elles rejettent les adultes
avec leur morale à la con,
mais rêvent, bien qu’elles l’occultent,
de l’être ce qui est abscons !
L’argent ce n’est pas un problème :
« Les parents c’est bien fait pour ça !
Ils sont intégrés au système,
manquerait plus qu’on n’en ait pas ! »
« J’ai droit à une vie privée ! »
Ce refrain-là revient souvent,
dès que vient la quinzième année
et même très souvent avant !
Bien qu’elles soient surconnectées
sur nombre de réseaux sociaux,
elles sont bien déconnectée
de la misère et de ses maux !
Entièrement centrées sur elles
elles vivent dans un cocon,
leur existence est naturelle :
pourquoi se faire du mouron ?
Si pour certaines les études
sont source de satisfactions,
d’autres parlent de servitude
en guise de définition !
Bureau, ordi et une chambre
pour travailler dans le confort,
dites-leur et elles se cambrent,
que d’autres rêvent de leur sort !
Travailler au bout d’une table,
avec autour des cris d’enfants,
c’est le quotidien détestable
d’autres ados fort méritants !
« De ceux-là nous on s’en balance,
on a d’autres chats à fouetter !
Le matin on se fait violence
quand il nous faut se découetter !
On n’a pas le temps de tout faire,
les cours, le tchat, Twitter, Facebook
et les sorties … c’est la galère !
Plus un copain et c’est le souk !
Vous ne pouvez pas nous comprendre,
vous avez un lourd handicap :
il est bien loin votre âge tendre,
vous avez oublié ce cap ! »
Il faudrait presque qu’on les plaigne :
« Ce n’est pas marrant d’être ados,
agressives comme des teignes
et d’avoir tout le monde à dos ! »
S’il faut leur trouver des excuses,
plaidons pour un monde un peu fou
où les frontières sont confuses,
rendant le discernement flou.
Elles ont dès leur prime enfance
hérité encore au berceau
peu ou prou des inconséquences
d’une certaine F. Dolto !
Celle qui est à l’origine
de l’enfant roi et de ses maux,
de la formidable machine
à fabriquer des asociaux !
Comme elles sont loin d’être bêtes
elles vont sauter à pieds joints
sur l’argument que je leur jette
et qui tombe vraiment à point !
Sur un des moteurs de recherche
elles vont taper « F. Dolto » !
Je leur ai bien tendu la perche
mais je la reprendrais bientôt !
La motivation étant grande,
elles vont bûcher le sujet
et atterriront par la bande
sur Didier Pleux et ses pamphlets !
Elles en feront une analyse
- et ce sans se faire prier ! -
et prépareront une exquise
intervention pour le dîner !
« Si nous avons ce caractère,
vous y avez participé !
C’est comme ça, pas de mystère,
vous n’aviez qu’à anticiper !
Vous nous avez laissé la bride
beaucoup trop lâche sur le cou
et vous en récoltez des rides :
c’est de votre faute après tout ! »
Holà, doucement les bobotes,
je ne vous donne pas raison
et je vous prie d’en prendre note :
que l’on soit bien au diapason !
Pour avoir votre indépendance,
vous allez devoir affronter
la société sans indulgence
sur laquelle il faudra compter !
Et là, qui s’y frotte s’y pique,
adieu la magnanimité
des parents supportant les piques
enrobées d’agressivité !
Vous ferez l’amère expérience
et là vous tomberez de haut :
fini le temps de l’insouciance,
la vie ne fait pas de cadeau !
Dès maintenant forgez vos armes
pour pouvoir l’attaquer de front,
vous vous éviterez des larmes
et des regrets les plus profonds !
Pour ce faire il y a l’école
mais il faut bien sûr travailler,
laisser tomber les fariboles
et s’y plonger sans sourciller !
Vous avez encore la chance
de ne pas avoir à bosser
pour pouvoir partir en vacances,
d’autres le font sans renâcler !
Pour certains c’est encore pire,
ils travaillent pour étudier :
avoir de l’argent pour s’inscrire,
plus les frais de scolarité !
Pour voler de ses propres ailes
il faut gagner son propre argent,
pour l’instant belles demoiselles
… c’est celui de papa, maman !
Tentez une bonne expérience :
prenez un job pendant un mois !
C’est là que vous prendrez conscience
des inconvénients de l’emploi !
Pas besoin d’être un grand oracle :
je sais que vous allez hurler !
Loin de me porter au pinacle,
toutes allez me conspuer !
Epilogue :
Ne jetez pas à la poubelle
cet écrit qui peut vous servir
à vous rendre un peu moins rebelles
prenez le temps de réfléchir !
Un jour viendra, c’est fort probable,
vous aurez aussi des ados
à la conduite insupportable
et vous en aurez plein le dos !
Je sais que vous allez me dire :
« Ce n’est pas la veille demain ! »
Moi je préfère vous l’écrire :
vous l’aurez toujours sous la main !
Pierre Dupuis