poesie
Addiction aux écrans et aux jeux ... "L'école des zombies " un poème de ... Pierre !
Aux parents qui se laissent déborder par ce problème de société et qui ne réagissent pas ou prennent conscience du problème trop tard.
Image du net modifiée
L’école des zombies,
Vautrés dans un fauteuil, greffés sur une chaise,
affalés sur un lit, peu importe l’endroit
pourvu que sous leurs yeux ils aient, large ou étroit,
un écran, nouveau dieu, nouvelle catéchèse !
Ils sont là mais absents, comme entre parenthèses,
parents, famille, amis, c’était bon autrefois,
perdu dans leur brouillard, ils émergent parfois
le regard éperdu et l’esprit mal à l’aise.
Ne vous y trompez pas : ils sont bien dépendants,
complètement accros, bien coincés en dedans
et là un seul recours : une écran thérapie !*
Ajoutez à cela des muscles atrophiés,
je n’exagère pas, vous pourrez vérifier
en observant de près … l’école des zombies !
Pierre Dupuis
* Une « écran thérapie » est, bien sûr, un néologisme. Je désigne là un traitement psychologique ayant pour but de « désintoxiquer » un individu de son addiction à l’écran quelque soit le mode d’approche : jeu, Internet, télévision.
Définition de zombies :
◆Dans le vaudou antillais, fantôme ou revenant mis au service d’un sorcier.
◆[Familier] Personne à l’air absent et apathique. Ces trois journées sans sommeil lui donnaient l’air d’un véritable zombie.
Définition d’apathique :
◆Se dit d’une personne sans énergie, sans réaction, inactive, amorphe.
◆[MÉDECINE] Qui souffre d’apathie. Une adolescente apathique.
◆[PHILOSOPHIE ANCIENNE] Parvenu à l’apathie.
Extrait du lien Wikipedia ci-dessous et concernant les modes de consommation :
« On distingue chez un joueur, différents modes de consommation plus ou moins importants :
- la consommation exclusivement occasionnelle ( 1 heure/semaine) ;
- la consommation régulière (1 heure/jour) ;
- la consommation addictive (2 à 3 heures/jour) ;
- la consommation abusive ou excessive (plus de 5 heures /jour) ;
- la dépendance ;
- la dépendance extrême ;
- la dépendance excessive. »
Voir la suite et beaucoup d’autres choses sur le lien.
Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9pendance_au_jeu_vid%C3%A9o
Autre lien : http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/872-combattre-l-addiction-aux-jeux-video
" Les couleurs de la vie " : le poème du jour de Pierre
Une photo ... un homme ... un poème ... la vie quoi.
Photo de Jean-françois Simon
Les couleurs de la vie,
L’homme était là, droit … immobile …
détaillant chaque ton … fragile
… encore … encore un peu.
Il avait, sous les yeux,
les couleurs traversées
cette dernière année.
De gauche à droite sur le cliché,
… il les revivait …une à une … intensément.
Le sombre … le plus que sombre,
cette poisse d’ombre
…désespérant.
Il était là … dans ce trou noir.
Il avait perdu tout espoir.
L’enfer ! Le fond ! La fin du rêve !
Et tous les jours … et pas de trêve !
Il n’y avait plus que le vide
… plus que le noir … livide.
Le temps passait … pas un éclair.
Pourtant il savait bien le clair !
Il l’avait connu … avec elle.
Oui ! Avec elle, la belle !
Et puis un jour … plus rien … partie !
Sans explications ! … La folie !
Le tunnel ! Le trou ! Le néant !
Des mois dans ce gouffre béant.
Des mois et des mois d’amertume :
le long deuil d’un amour posthume.
Pourtant …
Un matin, dans son vieux miroir,
il avait cru apercevoir
une lueur … fugitive.
Eclaicie toute relative :
du noir … moins noir … virant au gris.
Mais, vigilant même amaigri,
décochant des nuées de traits sombres,
le noir essayait le surnombre.
Malgré cela, il reculait.
Des escadrons, couleur de lait,
arrivaient à faire main-basse
sur les volumes de l’espace !
Le bleu avançait, impérial,
gommant tout souvenir glacial.
Ayant fini son balayage,
certain d’avoir tourné la page,
l’homme pivota et sourit.
Son regard accrocha – surpris ! –
le fier profil d’une passante
d’une clarté éblouissante !
Pierre Dupuis
Le poème du jour : "Hello, Lola !" de ... Pierre
Aujourd’hui, un poème pour une charmante petite nièce.
Poème remis à ses parents pour qu’il soit donné maintenant avec quelques explications de vocabulaire et de texte ou bien un peu plus tard selon leur choix !
Pierre
Photo personnelle détourée !
A Lola,
Hello, Lola !
Dans tes cheveux Lola,
pas de méli-mélo,
ils descendent très bas :
jusqu’au bas de ton dos !
De tes grands yeux Lola
émanent des halos
qui plus tard - holà là ! -
rendront les mecs accros !
Dans peu de temps Lola
tu auras des lolos
et à ce moment-là
attention aux cocos
qui voudront - les goujats ! -
s’attaquer à tes hauts
et ensuite à tes bas
sans plus de distinguo !
Mais tu sauras Lola
faire tout ce qu’il faut
car ta maman aura
su te glisser les mots
qu’il faut dans ces cas-là
balancer aussitôt :
« Bas les pattes mon gars,
range ta libido ! »
Mais un beau jour Lola
tu prendras au lasso
de tes yeux, de tes bras,
un garçon de facto !
Il n’en reviendra pas
de ton joli culot,
il en sera baba
mais ravi aussitôt !
Jamais il n’admettra,
en ville ou au boulot,
de raconter cela :
bobo à son ego !
Mais … mais …
Peut-être bien Lola
que ce court fabliau
ne se produira pas
comme disent mes mots !
Peut importe Lola
le rythme du tempo,
c’est toi qui choisiras
ton propre scénario !
Et quand tu reliras
plus tard ces quelques mots,
en riant tu diras :
« Sacré tonton Pierrot ! »
Pierre Dupuis
Le poème du jour : "Dans la maison vide," ... un poème de Pierre
Dans la maison vide,
Bien sûr, il lui restait la vie
… et aussi son petit chien noir,
mais elle n’avait plus envie,
souvent, de quitter son peignoir.
Pendant ces jours longs et sinistres,
sans fin, elle tournait en rond,
tout en puisant dans le registre
de sa mémoire … au plus profond.
Elle passait de pièce en pièce
dans la maison beaucoup trop grande,
revivant les scènes de liesses
… les jours de bonheur à revendre !
Mais maintenant tout était vide,
le lourd silence étourdissant
rendait son visage livide
et son moral déliquescent.
Les quelques pas sur la terrasse
et son regard sur le jardin,
la rendaient encore plus lasse :
les beaux massifs étaient bien loin.
Le chiendent y régnait en maître,
le gazon n’était plus tondu,
la haie faisait plus de trois mètres
et le vieux puits était fendu.
L’entretien n’était plus possible :
trop onéreux pour son budget,
dans les charges incompressibles,
pas de place pour le sujet.
Car en plus de la solitude
l’argent commençait à manquer,
de plus en plus d’incertitudes :
des revenus bien étriqués.
Il n’y avait pas de mystère,
elle avait compris que malgré
un train de vie des plus austères
viendrait le jour tant redouté.
Un jour vraiment épouvantable :
celui de vendre la maison !
Un jour - ô combien - détestable,
un jour à perdre la raison !
Un pan entier de son histoire
allait alors de détacher,
une secousse vibratoire
où son cœur pourrait bien lâcher !
Sans croire, elle priait quand même :
« Que je voudrais mourir avant !
Ne jamais trancher ce dilemme
… peut-être avancer le cadran ? »
Et ces jours-là la vieille dame,
revivant les scènes d’antan,
n’essuyait même plus ses larmes :
il y en avaient tant et tant.
Pierre Dupuis
Les images sont du net, la première est retouchée.
Le Mont St Michel ... "Le ras le bol de l’Archange St Michel" un poème déjanté de ... Rotpier !
Salut brav’ gens !
Un autre souvenir bien mûri de mon passage au Mont St Michel !
Grenouilles de bénitier … s’abstenir !
Le Rotpier
Le ras le bol de l’Archange St Michel
… du mont St Michel !
De passage au Mont Saint Michel
j’ai vu l’archange haut dans le ciel,
zoom à fond j’ai pris ma visée
pour une photo maîtrisée !
Il était tout transi de froid,
d’un coup j’ai entendu sa voix,
j’ai d’abord cru à un mirage :
j’étais un peu dans le cirage !
Mais pas du tout c’était bien lui,
parmi tous il m’avait choisi
pour que je transmette à l’église
des doléances bien précises.
Il s’adressait à moi par je ne sais quelles ondes…
« Tu es impie mais je m’en fous !
Tu me sembles même un peu fou,
mais je t’accorde ma confiance :
je n’ai pas pour toi de défiance !
Tu m’as l’air d’être un citoyen
un peu au-dessus du moyen,
tu vas dire de façon franche
ceci aux calotins d’Avranches :
.
Si j’ai demandé à Auber
une église au bord de la mer,
je n’ai jamais fait de demande
pour la coiffer : je veux descendre !
J’en ai marre d’être là-haut,
d’être grillé quand il fait beau,
l’hiver de me geler les choses
et en plus je fais de l’arthrose !
A force de bouffer du sel
j’ai tout oublié des missels,
je chante des chansons paillardes
aux paroles très égrillardes !
On m’entend jusqu’à Montaigu
quand je monte dans les aigus
et l’on reprend avec mézigue
mes refrains derrière les digues !
J’en ai assez, j’en ai soupé,
je veux descendre du clocher,
retrouver le plancher des vaches
et je veux que cela se sache !
Je veux me réchauffer le lard,
manger chez la mère Poulard !
J’exige une belle omelette
bien baveuse avec des mouillettes !
Et pour faire descendre ça
je veux du cidre et du calva,
pas d’addition et du champagne :
ils me doivent tout ce qu’ils gagnent !
Aussi beurré qu’un petit lu,
je chanterais pour les cocus,
les tristes, les gais et les autres :
je me dois d’être bon apôtre !
A la suite de ce festin,
j’irais retrouver les lutins :
on ira faire la bamboche,
j’ai des pièces d’or plein les poches !
En chemin on trouvera bien
- je ne crache pas sur les seins ! -
quelques bonnes sœurs en goguette
bien chaudes pour les galipettes !
Et si ce n’est pas leur credo
de faire la bête à deux dos,
le Mont ne manque pas de filles
en hauts talons et bas résilles !
Voila ce que tu leur diras,
c’est mon nouvel apostolat,
je veux reprendre ma revanche
sur tous les calotins d’Avranches !
Je les ai sauvés du démon
qui ravageait tout sur le Mont,
alors il me doivent la vie
et satisfaire mes envies !
Si jamais au nez ils me rient,
je déclenche un gros tsunami
qui mettra le Mont dans les terres :
le climat sera délétère !
Image du net bidouillée par le Rotpier
Si tu croises sur le sentier
des grenouilles de bénitier,
mets-leur un bon coup de tatane
si elles te cherchent chicane !
Le jour du jugement dernier
je me souviendrais du Rotpier :
pour toi pas de souffre et de flammes,
je te le jure et le proclame !
Si tu réussis ta mission,
je te donne la permission
de te joindre à notre bamboche
et on ira sonner les cloches ! »
Et … et …
C’est juste à ce moment précis
que je suis tombé de mon lit :
les nuits sont passablement dures
quand on a pris une biture !
De chaque coté du Couesnon
on peut se rincer le gorgeon :
entre chouchen, calva et cidre
on peut garder la gorge humide !
Vous aviez compris, c’est certain,
que ce délire de païen
venait de la soûlographie,
n’en faites pas d’apoplexie !
Si vous avez quelques amis
un peu du genre culs-bénits,
offrez-leur donc ce doux délire
afin qu’ils puissent aussi le lire !
Ils vont passer du rouge au blanc,
trouver cela très accablant !
Ah! Je voudrais bien voir leurs têtes,
ce serais un grand jour de fête !
Ils vont sûrement s’offusquer,
demander qui est ce Rotpier,
ne leur donnez pas mon adresse :
j’abhorre avoir des bleus aux fesses !
Rotpier
Photo perso !
"Clin d'oeil aux iris" : le poème du jour de ... Pierre
Aux
Les trois images proviennent du net !
Clin d’œil aux iris,
Je ne vais pas malgré ce titre
vous parler du grand Osiris,
ne maîtrisant pas le chapitre
je me bornerais aux iris !
Pourtant je sais et je l’affirme
- je n’ai pas l’esprit béotien ! -
que l’iris, je vous le confirme,
était aimé des Egyptiens !
J’aime cette fleur à rhizomes
et cela depuis très longtemps,
je me souviens quand j’étais môme
d’en avoir cueilli aux étangs.
Ils ont des fleurs hermaphrodites,
ne cherchez pas chez les iris
à séparer un soir de cuite
les zizis et les clitoris !
Le peintre à l’oreille coupée
en a couché sur un tableau :
il y en a une flopée
qui valent très cher au kilo !
Ce n’est pas avec ma retraite
que je pourrais me les payer :
ma fortune est des plus abstraite
mais je ne vais pas larmoyer !
Si je n’ai aucun dividende,
j’ai un jardin où j’ai planté
plein de bulbes en plate-bande
et ce sera beau cet été !
J’ai choisi la variété « Tourne »,
c’est un papy en rocking-chair
qui m’a dit : « Mon gars, l’iris « Tourne »,
c’est vraiment l’iris le moins cher ! »
Et grâce à cette économie
j’en ai pris d’autres, des « Olés »,
renommés en gastronomie :
rien ne vaut les iris « Olés » !
C’est une drôle de cuisine
que je vous ai mijoté-là,
Je ne vais pas prendre racine
je pars et vous salue bien bas !
Ma bonté étant légendaire,
des droits d’auteur je fais mon deuil,
rangez votre carte bancaire :
vous avez mes iris à l’œil !
Pierre Dupuis
" Le Forgeron, " un poème descriptif dérivant vers le philosophique de ... Pierre !
Poème écrit à partir d’une photographie
de Gérard Chevalier dont vous pourrez
admirer les superbes photos sur ce lien :
http://monblogphoto.eklablog.com/
Le forgeron
Le forgeron,
Il sait le feu, il sait le fer,
il sait mener un feu d’enfer
pour que ce métal admirable
passe du dur au malléable !
Une forge et du bon charbon,
pour activer la combustion,
un gros soufflet à manivelle
et de l’habileté manuelle.
Et juste au centre du foyer
plus de mille cinq cent degrés !
Il faut bien surveiller la chauffe
pour éviter toute surchauffe !
Une enclume en acier forgé
avec table et sur les cotés
des bigornes ronde et carrée
aux extrémités déportées.
Des accessoires adaptés :
des tas à couder à trancher
ou bien encore à col de cygne
et des gabarits curvilignes.
Des pinces aux profils variés,
des marteaux, des chasse à parer,
un tisonnier, une raclette,
un bac à eau avec mouillette.
Et au milieu du matériel,
efficient et professionnel,
le forgeron et sa maîtrise
du travail longuement acquise !
Des bras costauds pour le marteau
et le coup d’œil pour juger tôt :
la pièce refroidit très vite
et il faut agir tout de suite !
Au début treize cent degrés,
le rouge clair bien appuyé,
jusqu'à sept cent on peut le battre
mais pas quand il n’est plus rougeâtre !
Il ne faut pas perdre de temps,
il faut bien réfléchir avant
chaque séquence de forgeage
et c’est un long apprentissage !
Dompté par les coups de marteau,
le bout d’acier devient bientôt
un objet qui se cristallise
et sa forme devient précise !
Un crochet ou bien un anneau
ou une lame de couteau
ou une volute à spirale
ou un bougeoir de cathédrale !
Tout est question d’inspiration
dans ce métier où la passion
l’emporte sur le goût des thunes
et où l’on ne fait pas fortune !
Pierre Dupuis
Nul besoin de documentation
pour détailler la profession car :
Je sais le feu, je sais le fer
et si je sais manier le vers,
je sais aussi l’art du forgeage
que j’ai appris dès mon jeune âge !
A huit ans un vieux forgeron
ne crachant pas sur le litron,
me laissait entrer dans sa forge
… la fumée me brûlait la gorge !
A un peu moins de quatorze ans,
j’ai commencé tout doucement
à forger barreaux et volutes,
il faut bien qu’un jour on débute !
On se forge les bras très tôt
quand il faut manier le marteau,
le dégorgeoir ou bien la chasse :
je n’aurais pas donné ma place !
Et si je vais un peu plus loin
… je peux philosopher un brin …
Aujourd’hui je forge le vers
Infiniment plus que le fer :
ne me lancez pas d’anathème
si je passe à un autre thème :
Je sais le feu, je sais le fer
et quand j’irais chez Lucifer
je resterais tout près des flammes :
elles seront mon oriflamme !
Si d’aventure le malin
veut un loyer ( Oh ! Le vilain ! )
et bien avant qu’il ne m’enfourche
je lui reforgerais ses fourches !
Quand il aura le dos tourné,
je lui ferais des pieds de nez
En m’occupant de sa succube
tout en chantant « moi, je t’emtube ! »
Mais …
Mais je n’aurais pas ce plaisir
et quand j’en viendrais à gésir
je ne ferais pas de voyage :
les vers feront le nettoyage !
Car il n’y a pas plus pardi
d’enfer que de grand paradis,
les religions ne sont qu’arnaques :
tout est fini lorsque l’on claque !
Pierre Dupuis
Brevet Professionnel de métallier en 1977
Pour dire que la forge … je connais très bien et je maîtrise !
Pierre
Le poème du jour : " Les trois petits lutins du Mont Saint Michel " de ... Pierre !
Les trois petits lutins du Mont Saint Michel,
Trois petits lutins pas du tout crétins
Au Mont saint Michel surveille la rue.
Du matin au soir, du soir au matin,
Qu’il n’y ait personne ou bien la cohue !
Des jeunes, des vieux, des anciens marins,
Des chinois bavards, des femmes battues,
Des maris trompés, des faux pèlerins
Et des bonnes sœurs en jupes fendues !
Ah ! Si seulement ils pouvaient parler
Et nous raconter toutes les histoires
Vues et entendues, gardées en mémoire
On n’arrêterait plus de rigoler !
Mais ils sont discrets et c’est bien dommage,
J’aurais pu écrire au moins mille pages !
Rotpier
14-18 ... la der des ders ... le rêve transformé en cauchemard ! ... le billet de Pierre
Le jugement guerrier,
Ils étaient partis à la guerre
une fleur au bout du fusil,
la der des ders - sûr, la dernière ! -
après ça ce serait fini.
Ils ont creusé profond la terre
tel les autres en face aussi,
pas question de se laisser faire :
c’était parti pour le gâchis !
Dégoûtés par le grand carnage,
certains ont dit « On n’y va plus ! »
arc-boutés et bien résolus.
Jugés pour manque de courage,
ils ont fini au champ d’horreur
une fleur à l’endroit du cœur.
Pierre Dupuis
Image du net
.
Nota : Si vous désirez lire un autre poème plus récent sur le même thème, voici un lien :
http://rotpier.over-blog.com/article-guerre-14-18-souvenirs-et-regrets-d-une-gueule-cassee-un-poeme-de-pierre-124982356.html
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux
Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie
Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait
C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières
Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait
L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait
Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé
Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait
Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter
Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là
Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber
Y a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancé
Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée
Bon partage,
Pierre
"Ciblage et enfumage sont les mamelles du FN ! Un Pamphlet de ... Pierre
Un homme ne se juge que sur ses actes ou ses pensées exprimées et non sur sa nationalité ou sa couleur de peau et, inversement, sa nationalité ou sa couleur de peau ne peut pas être un rempart à son jugement.
Toute personne qui déroge à ce principe mériterait d’être traitée pareillement mais … ce serait là, l’enclenchement de l’engrenage de l’iniquité !
Un parti politique qui ne partagerait pas ce principe serait un parti que l’on pourrait taxer de racisme et je pense que le FN en est un.
Pierre Dupuis
A ceux qui se reconnaîtront ou
feront semblant de ne pas le faire
car la charge est lourde !
Ciblage et enfumage
sont les mamelles du FN !
Ou
Grandes manœuvres au FN
pour le recrutement des transfuges de tous bords,
Ils visent les faibles d’esprits,
ceux qui passent du non au oui,
ceux qui n’ont pas trop de jugeote
mais quand même le droit de vote !
Ceux que l’histoire laisse froids,
qu’ils l’aient apprise ou souvent pas !
Ceux qui croient que la république
a toujours été la pratique !
Ceux capables du grand écart
pour deux promesses ou trois Ricard !
Tous ceux pour qui une parole
vaut autant qu’une vieille grole !
Ceux pour qui la couleur de peau
prime bien plus que le cerveau !
Ceux qui traiterait de primate
un noir en costume cravate !
Ceux qui aurait dit de Senghor :
« Il parle bien, je suis d’accord,
il a l’air assez respectable
mais je n’en veux pas à ma table !
Car traiter d’égal à égal
avec quelqu’un du Sénégal,
ce n’est pas dans mes habitudes :
j’abomine la négritude !
Comme je suis assez poli,
je n’irais pas à priori
jusqu’à dire que c’est un singe
mais a-t-il vraiment des méninges ? »
Tous ceux qui sans trop les pousser
auraient assez de cruauté
pour se mêler à un lynchage
en disant : « J’étais de passage ! »
Ou bien ceux carrément méchants
…Non ! Ceux-là sont déjà dans leurs rangs !
Le problème est en l’occurrence
de les cantonner au silence !
C’est le gros problème du staff,
surtout quand ces gens-là sont paf
ou que par erreur ils se lâchent,
ce qui pour le parti fait tache !
Pas facile quand d’un coté
on attribue aux étrangers
tous les problèmes de la France,
les avatars et les souffrances !
Quand on chasse le naturel
il revient au galop tel quel :
les renvois sont d’autant plus rances
qu’il y a eu longue abstinence !
Au sommet même du parti,
quand vient à sauter le vernis
on négocie mal le virage
et l’on part vite en dérapage !
On met des mois à se forger
un semblant de virginité :
« Non, nous ne sommes pas racistes ! »
et d’un coup on sort de la piste :
« Ces otages sont singuliers !
Notez comme ils sont habillés !
Faut-il les accepter en France,
se réjouir de leur délivrance ? »
« Populisme ? C’est késako ?
Combien on ouvert leur dico
pour savoir de quoi il retourne,
quel sorte de pain on enfourne !
Brossage dans le sens du poil
du peuple avec l’accent martial,
distribution avec rallonge
de promesses et de mensonges !
Tout ça pour prendre le pouvoir
et s’engager dans le couloir
d’une démocratie tronquée
avec des élections truquées !
Car vient le temps des pleins pouvoirs
et là on sort les grands mouchoirs
pour sangloter sur sa bêtise,
alors on anathématise !
« Nous ne pouvions pas deviner
ce qu’ils feraient dès arrivés,
nous ne sommes pas responsables
et encore bien moins coupables ! »
Mais là je dis : « Non, mes lascars !
avec eux vous aviez rencard !
Vous êtes tout à fait complices :
ne mentez pas car vos nez plissent !
Tous les moyens d’information,
vous les aviez sans distinction,
l’histoire est là qui vous regarde
vous aviez été mis en garde !
Mais au lieu de vous informer
pour ne pas vous faire enfumer,
vous vous gaviez de conneries
sur les télés les plus pourries !
Les français ne sont que des veaux,
ils ne sont pas de moi ces mots
mais d’un certain Charles de Gaule,
certains ne l’ont pas trouvé drôle !
Ce sont des mots plutôt choquants
mais à y regarder vraiment,
sans regret moi, je les partage
et les remets sur cette page !
Au risque d’y laisser ma peau,
je n’aurais jamais de repos
pour dénoncer cette dérive
qui ne peut être que nocive !
Car l’immanquable résultat,
c’est l’avènement d’un état
indubitablement fasciste
… à vos dicos les masochistes !
Je vais avoir des détracteurs
en vélo, Porsche ou bien tracteur,
la gamme est très hétéroclite
de ceux que la bêtise habitent !
Je sais que chez mon boulanger,
mon toubib ou mon charcutier
et même hélas dans ma famille
j’en côtoie qui déjà frétillent !
Si je croise quelques skinheads
en train de mijoter un raid,
je risque fort la boutonnière
et de finir dans une ornière !
Mais c’est un risque que je prends
qu’il soit minime ou bien plus grand,
à deux doigts d’être un casse-gueule :
je ne veux pas fermer ma gueule !
Je suis un simple citoyen,
je ne suis candidat à rien :
de la pêche aux voix je suis libre
et j’assume cette diatribe ! *
Si vous approuvez ce pamphlet,
relayez-le pour batailler,
il faut entrer en résistance
contre ce qui se manigance !
Pierre Dupuis
* Cette rime n’est pas riche, on peut même dire, tout court, que ce n’est pas une rime ! Mais, je la maintiens car elle sonne bien à mes oreilles et j’espère qu’il en sera de même pour les vôtres !