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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Le Mont St Michel ... "Le ras le bol de l’Archange St Michel" un poème déjanté de ... Rotpier !

10 Décembre 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Salut brav’ gens !

Un autre souvenir bien mûri de mon passage au Mont St Michel !

 Grenouilles de bénitier … s’abstenir !

 

Le Rotpier


 

Archance St MichelImage du net

 

 

Le ras le bol de l’Archange St Michel

… du mont St Michel !

 

 

De passage au Mont Saint Michel

j’ai vu l’archange haut dans le ciel,

zoom à fond j’ai pris ma visée

pour une photo maîtrisée !

 

Il était tout transi de froid,

d’un coup j’ai entendu sa voix,

j’ai d’abord cru à un mirage :

j’étais un peu dans le cirage !

 

Mais pas du tout c’était bien lui,

parmi tous il m’avait choisi

pour que je transmette à l’église

des doléances bien précises.

 

   Il s’adressait à moi par je ne sais quelles ondes…

 

« Tu es impie mais je m’en fous !

Tu me sembles même un peu fou,

mais je t’accorde ma confiance :

je n’ai pas pour toi de défiance !

 

Tu m’as l’air d’être un citoyen

un peu au-dessus du moyen,

tu vas dire de façon franche

ceci aux calotins d’Avranches :

.

Si j’ai demandé à Auber

une église au bord de la mer,

je n’ai jamais fait de demande

pour la coiffer : je veux descendre !

 

J’en ai marre d’être là-haut,

d’être grillé quand il fait beau,

l’hiver de me geler les choses

et en plus je fais de l’arthrose !

 

A force de bouffer du sel

j’ai tout oublié des missels,

je chante des chansons paillardes

aux paroles très égrillardes !

 

On m’entend jusqu’à Montaigu

quand je monte dans les aigus

et l’on reprend avec mézigue

mes refrains derrière les digues !

 

J’en ai assez, j’en ai soupé,

je veux descendre du clocher,

retrouver le plancher des vaches

et je veux que cela se sache !

 

Je veux me réchauffer le lard,

manger chez la mère Poulard !

J’exige une belle omelette

      bien baveuse avec des mouillettes !

 

 

 

DSC00376Photo perso !

 

 

Et pour faire descendre ça

je veux du cidre et du calva,

pas d’addition et du champagne :

ils me doivent tout ce qu’ils gagnent !

 

Aussi beurré qu’un petit lu,

je chanterais pour les cocus,

les tristes, les gais et les autres :

je me dois d’être bon apôtre !

 

 

A la suite de ce festin,

j’irais retrouver les lutins :

on ira faire la bamboche,

j’ai des pièces d’or plein les poches !

 

En chemin on trouvera bien

- je ne crache pas sur les seins ! -

quelques bonnes sœurs en goguette

bien chaudes pour les galipettes !

 

Et si ce n’est pas leur credo

de faire la bête à deux dos,

le Mont ne manque pas de filles

en hauts talons et bas résilles !

 

Voila ce que tu leur diras,

c’est mon nouvel apostolat,

je veux reprendre ma revanche

sur tous les calotins d’Avranches !

 

Je les ai sauvés du démon

qui ravageait tout sur le Mont,

alors il me doivent la vie

et satisfaire mes envies !

 

Si jamais au nez ils me rient,

je déclenche un gros tsunami

qui mettra le Mont dans les terres :

      le climat sera délétère !

 

 

Mont St Michel dans les terresImage du net bidouillée par le Rotpier

 

Si tu croises sur le sentier

des grenouilles de bénitier,

mets-leur un bon coup de tatane

si elles te cherchent chicane !

 

Le jour du jugement dernier

je me souviendrais du Rotpier :

pour toi pas de souffre et de flammes,

je te le jure et le proclame !

 

Si tu réussis ta mission,

je te donne la permission

de te joindre à notre bamboche

et on ira sonner les cloches ! »

 

                     Et … et …

 

C’est juste à ce moment précis

que je suis tombé de mon lit :

les nuits sont passablement dures

quand on a pris une biture !

 

De chaque coté du Couesnon

on peut se rincer le gorgeon :

entre chouchen, calva et cidre

on peut garder la gorge humide !

 

 

Vous aviez compris, c’est certain,

que ce délire de païen

venait de la soûlographie,

n’en faites pas d’apoplexie !

 

Si vous avez quelques amis

un peu du genre culs-bénits,

offrez-leur donc ce doux délire

afin qu’ils puissent aussi le lire !

 

Ils vont passer du rouge au blanc,

trouver cela très accablant !

Ah! Je voudrais bien voir leurs têtes,

ce serais un grand jour de fête !

 

Ils vont sûrement s’offusquer,

demander qui est ce Rotpier,

ne leur donnez pas mon adresse :

j’abhorre avoir des bleus aux fesses !

 

 

 

                             Rotpier


 

 

 

DSC00368

Photo perso !

 

 

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"Clin d'oeil aux iris" : le poème du jour de ... Pierre

5 Décembre 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

 

 

Aux

 

 

Les trois images proviennent du net !

 

 

Clin d’œil aux iris,

 

 

 

Je ne vais pas malgré ce titre

 

vous parler du grand Osiris,

 

ne maîtrisant pas le chapitre

 

je me bornerais aux iris !

 

 

 

Pourtant je sais et je l’affirme

 

- je n’ai pas l’esprit béotien ! -

 

que l’iris, je vous le confirme,

 

était aimé des Egyptiens !

 

 

 

J’aime cette fleur à rhizomes

 

et cela depuis très longtemps,

 

je me souviens quand j’étais môme

 

d’en avoir cueilli aux étangs.

 

 

 

Ils ont des fleurs hermaphrodites,

 

ne cherchez pas chez les iris

 

à séparer un soir de cuite

 

les zizis et les clitoris !

 

 

 

Le peintre à l’oreille coupée

 

en a couché sur un tableau :

 

il y en a une flopée

 

qui valent très cher au kilo !

 

 

 

Ce n’est pas avec ma retraite

 

que je pourrais me les payer :

 

ma fortune est des plus abstraite

 

mais je ne vais pas larmoyer !

 

 

 

Si je n’ai aucun dividende,

 

j’ai un jardin où j’ai planté

 

plein de bulbes en plate-bande

 

et ce sera beau cet été !

 

 

 

J’ai choisi la variété « Tourne »,

 

c’est un papy en rocking-chair

 

qui m’a dit : « Mon gars, l’iris « Tourne »,

 

c’est vraiment l’iris le moins cher ! »

 

 

 

Et grâce à cette économie

 

j’en ai pris d’autres, des « Olés »,

 

renommés en gastronomie :

 

rien ne vaut les iris « Olés » !

 

 

 

C’est une drôle de cuisine

 

que je vous ai mijoté-là,

 

Je ne vais pas prendre racine

 

je pars et vous salue bien bas !

 

 

 

Ma bonté étant légendaire,

 

des droits d’auteur je fais mon deuil,

 

rangez votre carte bancaire :

 

vous avez mes iris à l’œil !

 

 

 

 

                           Pierre Dupuis


 

 

 

 

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" Le Forgeron, " un poème descriptif dérivant vers le philosophique de ... Pierre !

26 Novembre 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Poème écrit à partir d’une photographie

de Gérard Chevalier dont vous pourrez

admirer les superbes photos sur ce lien :

 

 

http://monblogphoto.eklablog.com/

 

 

Le forgeron

Le forgeron

 

 

Le forgeron,

 

Il sait le feu, il sait le fer,

il sait mener un feu d’enfer

pour que ce métal admirable

passe du dur au malléable !

 

Une forge et du bon charbon,

pour activer la combustion,

un gros soufflet à manivelle

et de l’habileté manuelle.

 

Et juste au centre du foyer

plus de mille cinq cent degrés !

Il faut bien surveiller la chauffe

 pour éviter toute surchauffe !

 

Une enclume en acier forgé

avec table et sur les cotés

des bigornes ronde et carrée

aux extrémités déportées.

 

Des accessoires adaptés :

des tas à couder à trancher

ou bien encore à col de cygne

et des gabarits curvilignes.

 

 

Des pinces aux profils variés,

des marteaux, des chasse à parer,

un tisonnier, une raclette,

un bac à eau avec mouillette.

 

Et au milieu du matériel,

efficient et professionnel,

le forgeron et sa maîtrise

du travail longuement acquise !

 

Des bras costauds pour le marteau

et le coup d’œil pour juger tôt :

la pièce refroidit très vite

et il faut agir tout de suite !

 

Au début treize cent degrés,

le rouge clair bien appuyé,

jusqu'à sept cent on peut le battre

mais pas quand il n’est plus rougeâtre !

 

Il ne faut pas perdre de temps,

il faut bien réfléchir avant

chaque séquence de forgeage

et c’est un long apprentissage !

 

Dompté par les coups de marteau,

le bout d’acier devient bientôt

un objet qui se cristallise

et sa forme devient précise !

 

Un crochet ou bien un anneau

ou une lame de couteau

ou une volute à spirale

ou un bougeoir de cathédrale !

 

Tout est question d’inspiration

dans ce métier où la passion

l’emporte sur le goût des thunes

et où l’on ne fait pas fortune !

 

                         Pierre Dupuis

Nul besoin de documentation

pour détailler la profession car :

 

Je sais le feu, je sais le fer

et si je sais manier le vers,

je sais aussi l’art du forgeage

que j’ai appris dès mon jeune âge !

 

A huit ans un vieux forgeron

ne crachant pas sur le litron,

me laissait entrer dans sa forge

… la fumée me brûlait la gorge !

 

A un peu moins de quatorze ans,

j’ai commencé tout doucement

à forger barreaux et volutes,

il faut bien qu’un jour on débute !

 

On se forge les bras très tôt

quand il faut manier le marteau,

le dégorgeoir ou bien la chasse :

je n’aurais pas donné ma place !

 

 

Et si je vais un peu plus loin

… je peux philosopher un brin …

 

 

Aujourd’hui je forge le vers

Infiniment plus que le fer :

ne me lancez pas d’anathème

si je passe à un autre thème :

 

Je sais le feu, je sais le fer

et quand j’irais chez Lucifer

je resterais tout près des flammes :

elles seront mon oriflamme !

 

Si d’aventure le malin

veut un loyer  ( Oh ! Le vilain ! )

et bien avant qu’il ne m’enfourche

je lui reforgerais ses fourches !

 

Quand il aura le dos tourné,

je lui ferais des pieds de nez

En m’occupant de sa succube

tout en chantant « moi, je t’emtube ! »

 

Mais …

 

Mais je n’aurais pas ce plaisir

et quand j’en viendrais à gésir

je ne ferais pas de voyage :

les vers feront le nettoyage !

 

Car il n’y a pas plus pardi

d’enfer que de grand paradis,

les religions ne sont qu’arnaques :

tout est fini lorsque l’on claque !

 

 

 

                                 Pierre Dupuis

 

 

 

Et pour terminer, deux photographies
scannées à partir de diapositives ( d’où
la piètre qualité ) des pièces réalisées
lors de mon Brevet de Maîtrise de serrurier
et de mon Brevet Professionnel de métallier.
Je n’ai pas de photo de mon CAP de serrurier
( il n’y avait pas d’appareil photos dans la famille :
trop pauvre pour en avoir un à l’époque, 1963 )
C’est dommage car la pièce était corsée en forge :
Garde corps en acier forgé avec doubles coudes
à arêtes vives refoulées
et volutes de remplissage( pour les connaisseurs ! )
Brevet de Maîtrise de serrurier en 1970

 

Pièce Brevet Professionnel

 

Brevet Professionnel de métallier en 1977

 

Pour dire que la forge … je connais très bien et je maîtrise !

 

Pierre

 

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Le poème du jour : " Les trois petits lutins du Mont Saint Michel " de ... Pierre !

21 Novembre 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

Après avoir traîné mes guêtres par là :

DSC00368

Voila le résultat:

 

DSC00370Photos de Pierre

 

 

 

 

Les trois petits lutins du Mont Saint Michel,

 

Trois petits lutins pas du tout crétins

Au Mont saint Michel surveille la rue.

Du matin au soir, du soir au matin,

Qu’il n’y ait personne ou bien la cohue !

 

Des jeunes, des vieux, des anciens marins,

Des chinois bavards, des femmes battues,

Des maris trompés, des faux pèlerins

Et des bonnes sœurs en jupes fendues !

 

Ah ! Si seulement ils pouvaient parler

Et nous raconter toutes les histoires

Vues et entendues, gardées en mémoire

 

On n’arrêterait plus de rigoler !

Mais ils sont discrets et c’est bien dommage,

J’aurais pu écrire au moins mille pages !

 

 

 

                                                   Rotpier

 

 

 

 

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14-18 ... la der des ders ... le rêve transformé en cauchemard ! ... le billet de Pierre

10 Novembre 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

C’était il y a 99 ans et …
Ils partaient la fleur au fusil !
 
 
Image du net
 
 
Après … 4 années d’enfer !  
h
 
 
Images du net
 
 
Le billet de pierre :
 
En premier : le poème « Verdun »

A Verdun,
 
 
 
Et la boue et les rats
 
et les gaz scélérats,
 
tous les jours la tuerie
 
tous les jours l’incurie.
 
 
 
De boyaux en boyaux
 
encombrés de boyaux,
 
de tranchées en tranchées
 
les jambes arrachées.
 
 
 
Et tous ces trous d’obus
 
et tous ces tirs au but
 
ces crêtes qui s’écrêtent
 
et ces corps sans leur tête.
 
 
 
Et ces grands officiers
 
aux orgueils outranciers,
 
aux visages tout glabres
 
et agitant leur sabres.
 
 
 
Et l’alcool avalé
 
et les  assauts zélés,
 
les discours, les harangues,
 
les cadavres exsangues.
 
 
 
La raison n’a plus cours
 
on attaque on y court
 
on tire on coupe on tranche
 
baïonnette à la hanche.
 
 
 
Et …
 
 
 
Et cet éclat d’obus
 
sur un coup droit au but
 
et l’horrible souffrance
 
et la mort pour la France
 
 
 
             Pierre Dupuis
 
 
En second : 

Le jugement guerrier,

 

 

Ils étaient partis à la guerre

une fleur au bout du fusil,

la der des ders - sûr, la dernière ! -

après ça ce serait fini.

 

Ils ont creusé profond la terre

tel les autres en face aussi,

pas question de se laisser faire :

c’était parti pour le gâchis !

 

Dégoûtés par le grand carnage,

certains ont dit « On n’y va plus ! »

arc-boutés et bien résolus.

 

Jugés pour manque de courage,

ils ont fini au champ d’horreur

une fleur à l’endroit du cœur.

 


                                   Pierre Dupuis

  

  

 

 

Image du net

.

 

 

Nota :  Si vous désirez lire un autre poème plus récent sur le même thème, voici un lien :

http://rotpier.over-blog.com/article-guerre-14-18-souvenirs-et-regrets-d-une-gueule-cassee-un-poeme-de-pierre-124982356.html

 

 

 

 

En troisième: la chanson de Gérard Berliner « Louise »
où la guerre de 14-18 est évoquée
 
n
 

 
 
 
 
Parole de Louise:
 
Mais qui a soulagé sa peine
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux

Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie

Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait

C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières

Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait

L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait

Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé

Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait

Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter

Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là

Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber

Y a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancé

Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée

 

 

 

Bon partage,

 

Pierre

 
 
 
 

 

 

 

 

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"Ciblage et enfumage sont les mamelles du FN ! Un Pamphlet de ... Pierre

5 Novembre 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Un homme ne se juge que sur ses actes ou ses pensées exprimées et non sur sa nationalité ou sa couleur de peau et, inversement, sa nationalité ou sa couleur de peau ne peut pas être un rempart à son jugement.

Toute personne qui déroge à ce principe mériterait d’être traitée pareillement mais … ce serait là, l’enclenchement de l’engrenage de l’iniquité !

Un parti politique qui ne partagerait pas ce principe serait un parti que l’on pourrait taxer de racisme et je pense que le FN en est un.

 

Pierre Dupuis

 

Ciblage et enfumage FN

 

 

 

A ceux qui se reconnaîtront ou

feront semblant de ne pas le faire

 

car la charge est lourde !

 


Ciblage et enfumage

sont les mamelles du FN !

 

Ou

 

Grandes manœuvres au FN

pour le recrutement des transfuges de tous bords,

 

 

Ils visent les faibles d’esprits,

ceux qui passent du non au oui,

ceux qui n’ont pas trop de jugeote

mais quand même le droit de vote !

 

Ceux que l’histoire laisse froids,

qu’ils l’aient apprise ou souvent pas !

Ceux qui croient que la république

a toujours été la pratique !

 

Ceux capables du grand écart

 pour deux promesses ou trois Ricard !

Tous ceux pour qui une parole

vaut autant qu’une vieille grole !

 

Ceux pour qui la couleur de peau

prime bien plus que le cerveau !

Ceux qui traiterait de primate

un noir en costume cravate !

 

Ceux qui aurait dit de Senghor :

« Il parle bien, je suis d’accord,

il a l’air assez respectable

mais je n’en veux pas à ma table !

 

Car traiter d’égal à égal

avec quelqu’un du Sénégal,

ce n’est pas dans mes habitudes :

j’abomine la négritude !

 

Comme je suis assez poli,

je n’irais pas à priori

jusqu’à dire que c’est un singe

mais a-t-il vraiment des méninges ? »

 

Tous ceux qui sans trop les pousser

auraient assez de cruauté

pour se mêler à un lynchage

en disant : « J’étais de passage ! »

 

Ou bien ceux carrément méchants

             …Non !    Ceux-là sont déjà dans leurs rangs !

Le problème est en l’occurrence

de les cantonner au silence !

 

C’est le gros problème du staff,

surtout quand ces gens-là sont paf

ou que par erreur ils se lâchent,

ce qui pour le parti fait tache !

 

Pas  facile quand d’un coté

on attribue aux étrangers

tous les problèmes de la France,

les avatars et les souffrances !

 

Quand on chasse le naturel

il revient au galop tel quel :

les renvois sont d’autant plus rances

qu’il y a eu longue abstinence !

 

Au sommet même du parti,

quand vient à sauter le vernis

on négocie mal le virage

et l’on part vite en dérapage !

 

On met des mois à se forger

un semblant de virginité :

« Non, nous ne sommes pas racistes ! »

et d’un coup on sort de la piste :

 

« Ces otages sont singuliers !

Notez comme ils sont habillés !

Faut-il les accepter en France,

se réjouir de leur délivrance ? »

 

« Populisme ? C’est késako ?

Combien on ouvert leur dico

pour savoir de quoi il retourne,

quel sorte de pain on enfourne !

 

Brossage dans le sens du poil

du peuple avec l’accent martial,

distribution avec rallonge

de promesses et de mensonges !

 

Tout ça pour prendre le pouvoir

et s’engager dans le couloir

d’une démocratie tronquée

avec des élections truquées !

 

Car vient le temps des pleins pouvoirs

et là on sort les grands mouchoirs

pour sangloter sur sa bêtise,

alors on anathématise !

 

« Nous ne pouvions pas deviner

ce qu’ils feraient dès arrivés,

nous ne sommes pas responsables

et encore bien moins coupables ! »

 

Mais là je dis : « Non, mes lascars !

avec eux vous aviez rencard !

Vous êtes tout à fait complices :

ne mentez pas car vos nez plissent !

 

Tous les moyens d’information,

vous les aviez sans distinction,

l’histoire est là qui vous regarde

vous aviez été mis en garde !

 

Mais au lieu de vous informer

pour ne pas vous faire enfumer,

vous vous gaviez de conneries

sur les télés les plus pourries !

 

Les français ne sont que des veaux,

ils ne sont pas de moi ces mots

mais d’un certain Charles de Gaule,

certains ne l’ont pas trouvé drôle !

 

Ce sont des mots plutôt choquants

mais à y regarder vraiment,

sans regret moi, je les partage

et les remets sur cette page !

 

Au risque d’y laisser ma peau,

je n’aurais jamais de repos

pour dénoncer cette dérive

qui ne peut être que nocive !

 

Car l’immanquable résultat,

c’est l’avènement d’un état

indubitablement fasciste

… à vos dicos les masochistes !

 

Je vais avoir des détracteurs

en vélo, Porsche ou bien tracteur,

la gamme est très hétéroclite

de ceux que la bêtise habitent !

 

Je sais que chez mon boulanger,

mon toubib ou mon charcutier

et même hélas dans ma famille

j’en côtoie qui déjà frétillent !

 

Si je croise quelques skinheads

en train de mijoter un raid,

je risque fort la boutonnière

et de finir dans une ornière !

 

Mais c’est un risque que je prends

qu’il soit minime ou bien plus grand,

à deux doigts d’être un casse-gueule :

je ne veux pas fermer ma gueule !

 

Je suis un simple citoyen,

je ne suis candidat à rien :

de la pêche aux voix je suis libre

et j’assume cette diatribe ! *

 

Si vous approuvez ce pamphlet,

relayez-le pour batailler,

il faut entrer en résistance

contre ce qui se manigance !

 

 

                                 Pierre Dupuis

 

 

* Cette rime n’est pas riche, on peut même dire, tout court, que ce n’est pas une rime ! Mais, je la maintiens car elle sonne bien à mes oreilles et j’espère qu’il en sera de même pour les vôtres !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Confessez-vous et allez en paix, même avec les pires péchés sur la conscience ! Le poème du jour : "Confession peu banale d’un vieux … confessionnal ! " de ... Pierre !

29 Octobre 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Vous avez tué, torturé, violé,
volé, mais vous vous êtes confessés :
allez-en paix mes frères,
vous êtes ... pardonnés !
 
 
Et, si vous l'avez fait au nom de votre dieu,
vous serez sanctifiés !
 
 
 
 

 

Sur une superbe photo de Marie Lecorre :





Confession peu banale

d’un vieux … confessionnal !

 

Si je suis tout en bois,

je ne suis pas de bois !

Je vous dirais ma foi

que j’ai perdu la foi !

 

Abritant en confesses

de drôles de bougresses

oscillant en souplesse

entre messes et fesses :

 

J’ai fini - je le dis ! -

par être très instruit

sur les grands interdits

touchant au bigoudi !

 

Ah ! j’en ai vu passer

quelques uns de curés !

Célibat enduré

ou bien lit partagé !

 

Dame de compagnie,

simple bonne ou amie ?

carrément bonne amie,

dans le lit endormie !

 

Presbytère occupé

par rejetons d’abbé :

pas généralité

… pas non plus rareté !

 

Des bouffeuses d’hosties

hantant les sacristies,

oeillades garanties

pour de fines parties !

 

« Mon mari est absent

pour un travail pressant :

le lit est bien trop grand

et je m’ennuie dedans ! »

 

Et voilà - rebelote ! -

l’ aquicheus’ de calotte

mini jup’ ras de motte

avec ou sans culotte !

 

Mais les péchés de cœur

sont pour moi des liqueurs

quand j’entends les horreurs

de certains dits - d’honneur ! -

 

Le cul a ses faiblesses

et quand les mains caressent

d’un peu trop près les tresses

ça glisse vite aux fesses !

 

De tout ça j’en rigole :

ce n’est que gaudriole !

Ce qui vraiment m’affole

c’est les types qui violent !

 

Venez tous les pécheurs !

Venez tous les tricheurs

Venez les débaucheurs

et aussi les violeurs !

 

 

Venez en ribambelle,

la repentance est belle !

Quelques soient les gamelles :

virginité nouvelle !

 

Venez tous les banquiers,

tous les grands financiers,

les plumeurs d’ouvriers :

vous serez pardonnés !

 

Venez les politiques,

c’est le coté pratique :

promesses mirifiques

et … pas d’autocritique !

 

Venez les malfaiteurs,

venez les dictateurs,

tous les exécuteurs,

les bourreaux, les tueurs !

 

Venez en ribambelle

la repentance est belle !

Deux sous dans la coupelle

et la vie éternelle !

 

Deux pater, trois avé

« merci Monsieur l’ curé,

ça va mieux vous savez

depuis qu’ j’ai plus d’ péchés ! 

 

Allez, à la prochaine,

ma croyance est certaine,

je viendrai en neuvaine :

c’est vraiment une aubaine ! »

 

Et moi tous ces aveux

me rendent cafardeux

et plus d’un jour sur deux

je me foutrais le feu !

 

Les flammes seraient belles,

terminé les chapelles,

les vieilles, les nouvelles

qui poussent en kyrielles !

 

Toutes les religions

accordent le pardon

sur simple invocation

et repentir bidon !

 

Halte à l’hypocrisie !

Halte aux fautes blanchies !

A bas les homélies

et autres conneries !

 

Je voudrais m’immoler

pour que le monde entier

arrête de prier

des dieux tous inventés !

 

Pour certains bien pratique

pour asseoir leurs boutiques

qu’elles soient politiques

ou des plus mercatiques !

 

Les sermons orientés,

les versets détournés,

les peuples abusés

par des prêcheurs roués !

 

Je n’en peux plus de vivre,

de tout ça j’en suis ivre

je veux qu’on me délivre :

je veux fermer le livre !

 

Le seul dieu : c’est la loi,

que l’on soit humble ou roi !

C’est à ce prix, je crois,

que reviendra ma foi

 

en … les hommes !

 


                                        Pierre Dupuis

 


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"Amour fou" ... un très très vieux poème acrostiche de Pierre !

22 Octobre 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Allez, je vous propose un très très vieux poème déjà publié !

Cupidon 3

Image du net !

 

Amour fou poème

 

 

Ah ! ce sacré Cupidon !

 

 

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Le sonnet-fable bien sonné du jour : "Juste retour de baston," de ... Rotpier

17 Octobre 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Si la justice des hommes a parfois des ratées, la divine me semble être dans son rôle quand elle se mêle de ce genre de chose !

... Et pis c'est tout !

 

 

Mégère

Image du net

 

 

Juste retour de baston,

 

C’était une belle charogne,

Une mégère, un vrai dragon,

Tous les jours sortie de ses gonds :

Pas un seul sans qu’elle ne grogne !

 

Elle voulait tout à sa pogne

Et usait tous ses compagnons

À coup d’insultes et de gnons :

Pas un jour sans qu’elle ne cogne !

 

Mais celui-ci, pourtant petit,

Rendait tout avec appétit :

Il forçait même sur la dose !

 

C’est elle qui prenait des pains,

On la retrouva un matin

Morte de coups par overdose !

               

                  Moralité :

 

Homme ou femme on trouve son maître

Tôt ou tard et c’est mérité,

Ceci est une vérité

Que l’on doit bel et bien admettre !

 

Mieux vaut que la justice passe,

Je parle de l’institution

Mais la divine en solution

N’est pas chose qui me tracasse !

 

 

                                       Rotpier 

 

 

 

Harpie ... c'est tout !

 


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"Séchez vos pleurs avant que vos yeux ne se fanent," Un sonnet qu'un au revoir à la jeunesse ... par ... Pierre

10 Octobre 2013 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Un petit clin d’œil à Ronsard dont les sonnets

n’ont pas pris trop de rides !

 

 

Pierre

 

Rose fraîche Rose fannée

Images du net

 

Séchez vos pleurs avant que vos yeux ne se fanent,

 

Vous êtes, Madame, une fleur

Dont la fraîcheur s’en est allée.

Votre beauté inégalée

A bien perdu de sa splendeur.

 

Plus de guetteurs, plus  de siffleurs.

Quand vous marchiez dans les allées

Ils suivaient tous votre foulée

Et leurs regards étaient frôleurs !

 

Ne soyez pas par trop morose,

Ne rêvez pas métamorphose,

Il faut en faire votre deuil.

 

Arrêtez de verser des larmes

Vous pouvez plaire encore à l’œil :

Les fleurs séchées gardent du charme.

 

                Moralité :

Il faut bien assumer son âge,

Ne pas tricher avec sa peau :

Épiderme lisse et vieux os

Ne font pas du tout bon ménage.

 

Gardez toujours votre sourire

Et vos rides s’en souviendront,

Bien plus belles elles seront :

Souvenez-vous bien de mes dires !

 


 

                                   Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

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