poesie
Le Mont St Michel ... "Le ras le bol de l’Archange St Michel" un poème déjanté de ... Rotpier !
Salut brav’ gens !
Un autre souvenir bien mûri de mon passage au Mont St Michel !
Grenouilles de bénitier … s’abstenir !
Le Rotpier
Le ras le bol de l’Archange St Michel
… du mont St Michel !
De passage au Mont Saint Michel
j’ai vu l’archange haut dans le ciel,
zoom à fond j’ai pris ma visée
pour une photo maîtrisée !
Il était tout transi de froid,
d’un coup j’ai entendu sa voix,
j’ai d’abord cru à un mirage :
j’étais un peu dans le cirage !
Mais pas du tout c’était bien lui,
parmi tous il m’avait choisi
pour que je transmette à l’église
des doléances bien précises.
Il s’adressait à moi par je ne sais quelles ondes…
« Tu es impie mais je m’en fous !
Tu me sembles même un peu fou,
mais je t’accorde ma confiance :
je n’ai pas pour toi de défiance !
Tu m’as l’air d’être un citoyen
un peu au-dessus du moyen,
tu vas dire de façon franche
ceci aux calotins d’Avranches :
.
Si j’ai demandé à Auber
une église au bord de la mer,
je n’ai jamais fait de demande
pour la coiffer : je veux descendre !
J’en ai marre d’être là-haut,
d’être grillé quand il fait beau,
l’hiver de me geler les choses
et en plus je fais de l’arthrose !
A force de bouffer du sel
j’ai tout oublié des missels,
je chante des chansons paillardes
aux paroles très égrillardes !
On m’entend jusqu’à Montaigu
quand je monte dans les aigus
et l’on reprend avec mézigue
mes refrains derrière les digues !
J’en ai assez, j’en ai soupé,
je veux descendre du clocher,
retrouver le plancher des vaches
et je veux que cela se sache !
Je veux me réchauffer le lard,
manger chez la mère Poulard !
J’exige une belle omelette
bien baveuse avec des mouillettes !
Et pour faire descendre ça
je veux du cidre et du calva,
pas d’addition et du champagne :
ils me doivent tout ce qu’ils gagnent !
Aussi beurré qu’un petit lu,
je chanterais pour les cocus,
les tristes, les gais et les autres :
je me dois d’être bon apôtre !
A la suite de ce festin,
j’irais retrouver les lutins :
on ira faire la bamboche,
j’ai des pièces d’or plein les poches !
En chemin on trouvera bien
- je ne crache pas sur les seins ! -
quelques bonnes sœurs en goguette
bien chaudes pour les galipettes !
Et si ce n’est pas leur credo
de faire la bête à deux dos,
le Mont ne manque pas de filles
en hauts talons et bas résilles !
Voila ce que tu leur diras,
c’est mon nouvel apostolat,
je veux reprendre ma revanche
sur tous les calotins d’Avranches !
Je les ai sauvés du démon
qui ravageait tout sur le Mont,
alors il me doivent la vie
et satisfaire mes envies !
Si jamais au nez ils me rient,
je déclenche un gros tsunami
qui mettra le Mont dans les terres :
le climat sera délétère !
Image du net bidouillée par le Rotpier
Si tu croises sur le sentier
des grenouilles de bénitier,
mets-leur un bon coup de tatane
si elles te cherchent chicane !
Le jour du jugement dernier
je me souviendrais du Rotpier :
pour toi pas de souffre et de flammes,
je te le jure et le proclame !
Si tu réussis ta mission,
je te donne la permission
de te joindre à notre bamboche
et on ira sonner les cloches ! »
Et … et …
C’est juste à ce moment précis
que je suis tombé de mon lit :
les nuits sont passablement dures
quand on a pris une biture !
De chaque coté du Couesnon
on peut se rincer le gorgeon :
entre chouchen, calva et cidre
on peut garder la gorge humide !
Vous aviez compris, c’est certain,
que ce délire de païen
venait de la soûlographie,
n’en faites pas d’apoplexie !
Si vous avez quelques amis
un peu du genre culs-bénits,
offrez-leur donc ce doux délire
afin qu’ils puissent aussi le lire !
Ils vont passer du rouge au blanc,
trouver cela très accablant !
Ah! Je voudrais bien voir leurs têtes,
ce serais un grand jour de fête !
Ils vont sûrement s’offusquer,
demander qui est ce Rotpier,
ne leur donnez pas mon adresse :
j’abhorre avoir des bleus aux fesses !
Rotpier
Photo perso !
"Clin d'oeil aux iris" : le poème du jour de ... Pierre
Aux
Les trois images proviennent du net !
Clin d’œil aux iris,
Je ne vais pas malgré ce titre
vous parler du grand Osiris,
ne maîtrisant pas le chapitre
je me bornerais aux iris !
Pourtant je sais et je l’affirme
- je n’ai pas l’esprit béotien ! -
que l’iris, je vous le confirme,
était aimé des Egyptiens !
J’aime cette fleur à rhizomes
et cela depuis très longtemps,
je me souviens quand j’étais môme
d’en avoir cueilli aux étangs.
Ils ont des fleurs hermaphrodites,
ne cherchez pas chez les iris
à séparer un soir de cuite
les zizis et les clitoris !
Le peintre à l’oreille coupée
en a couché sur un tableau :
il y en a une flopée
qui valent très cher au kilo !
Ce n’est pas avec ma retraite
que je pourrais me les payer :
ma fortune est des plus abstraite
mais je ne vais pas larmoyer !
Si je n’ai aucun dividende,
j’ai un jardin où j’ai planté
plein de bulbes en plate-bande
et ce sera beau cet été !
J’ai choisi la variété « Tourne »,
c’est un papy en rocking-chair
qui m’a dit : « Mon gars, l’iris « Tourne »,
c’est vraiment l’iris le moins cher ! »
Et grâce à cette économie
j’en ai pris d’autres, des « Olés »,
renommés en gastronomie :
rien ne vaut les iris « Olés » !
C’est une drôle de cuisine
que je vous ai mijoté-là,
Je ne vais pas prendre racine
je pars et vous salue bien bas !
Ma bonté étant légendaire,
des droits d’auteur je fais mon deuil,
rangez votre carte bancaire :
vous avez mes iris à l’œil !
Pierre Dupuis
" Le Forgeron, " un poème descriptif dérivant vers le philosophique de ... Pierre !
Poème écrit à partir d’une photographie
de Gérard Chevalier dont vous pourrez
admirer les superbes photos sur ce lien :
http://monblogphoto.eklablog.com/
Le forgeron
Le forgeron,
Il sait le feu, il sait le fer,
il sait mener un feu d’enfer
pour que ce métal admirable
passe du dur au malléable !
Une forge et du bon charbon,
pour activer la combustion,
un gros soufflet à manivelle
et de l’habileté manuelle.
Et juste au centre du foyer
plus de mille cinq cent degrés !
Il faut bien surveiller la chauffe
pour éviter toute surchauffe !
Une enclume en acier forgé
avec table et sur les cotés
des bigornes ronde et carrée
aux extrémités déportées.
Des accessoires adaptés :
des tas à couder à trancher
ou bien encore à col de cygne
et des gabarits curvilignes.
Des pinces aux profils variés,
des marteaux, des chasse à parer,
un tisonnier, une raclette,
un bac à eau avec mouillette.
Et au milieu du matériel,
efficient et professionnel,
le forgeron et sa maîtrise
du travail longuement acquise !
Des bras costauds pour le marteau
et le coup d’œil pour juger tôt :
la pièce refroidit très vite
et il faut agir tout de suite !
Au début treize cent degrés,
le rouge clair bien appuyé,
jusqu'à sept cent on peut le battre
mais pas quand il n’est plus rougeâtre !
Il ne faut pas perdre de temps,
il faut bien réfléchir avant
chaque séquence de forgeage
et c’est un long apprentissage !
Dompté par les coups de marteau,
le bout d’acier devient bientôt
un objet qui se cristallise
et sa forme devient précise !
Un crochet ou bien un anneau
ou une lame de couteau
ou une volute à spirale
ou un bougeoir de cathédrale !
Tout est question d’inspiration
dans ce métier où la passion
l’emporte sur le goût des thunes
et où l’on ne fait pas fortune !
Pierre Dupuis
Nul besoin de documentation
pour détailler la profession car :
Je sais le feu, je sais le fer
et si je sais manier le vers,
je sais aussi l’art du forgeage
que j’ai appris dès mon jeune âge !
A huit ans un vieux forgeron
ne crachant pas sur le litron,
me laissait entrer dans sa forge
… la fumée me brûlait la gorge !
A un peu moins de quatorze ans,
j’ai commencé tout doucement
à forger barreaux et volutes,
il faut bien qu’un jour on débute !
On se forge les bras très tôt
quand il faut manier le marteau,
le dégorgeoir ou bien la chasse :
je n’aurais pas donné ma place !
Et si je vais un peu plus loin
… je peux philosopher un brin …
Aujourd’hui je forge le vers
Infiniment plus que le fer :
ne me lancez pas d’anathème
si je passe à un autre thème :
Je sais le feu, je sais le fer
et quand j’irais chez Lucifer
je resterais tout près des flammes :
elles seront mon oriflamme !
Si d’aventure le malin
veut un loyer ( Oh ! Le vilain ! )
et bien avant qu’il ne m’enfourche
je lui reforgerais ses fourches !
Quand il aura le dos tourné,
je lui ferais des pieds de nez
En m’occupant de sa succube
tout en chantant « moi, je t’emtube ! »
Mais …
Mais je n’aurais pas ce plaisir
et quand j’en viendrais à gésir
je ne ferais pas de voyage :
les vers feront le nettoyage !
Car il n’y a pas plus pardi
d’enfer que de grand paradis,
les religions ne sont qu’arnaques :
tout est fini lorsque l’on claque !
Pierre Dupuis
Brevet Professionnel de métallier en 1977
Pour dire que la forge … je connais très bien et je maîtrise !
Pierre
Le poème du jour : " Les trois petits lutins du Mont Saint Michel " de ... Pierre !
Les trois petits lutins du Mont Saint Michel,
Trois petits lutins pas du tout crétins
Au Mont saint Michel surveille la rue.
Du matin au soir, du soir au matin,
Qu’il n’y ait personne ou bien la cohue !
Des jeunes, des vieux, des anciens marins,
Des chinois bavards, des femmes battues,
Des maris trompés, des faux pèlerins
Et des bonnes sœurs en jupes fendues !
Ah ! Si seulement ils pouvaient parler
Et nous raconter toutes les histoires
Vues et entendues, gardées en mémoire
On n’arrêterait plus de rigoler !
Mais ils sont discrets et c’est bien dommage,
J’aurais pu écrire au moins mille pages !
Rotpier
14-18 ... la der des ders ... le rêve transformé en cauchemard ! ... le billet de Pierre
Le jugement guerrier,
Ils étaient partis à la guerre
une fleur au bout du fusil,
la der des ders - sûr, la dernière ! -
après ça ce serait fini.
Ils ont creusé profond la terre
tel les autres en face aussi,
pas question de se laisser faire :
c’était parti pour le gâchis !
Dégoûtés par le grand carnage,
certains ont dit « On n’y va plus ! »
arc-boutés et bien résolus.
Jugés pour manque de courage,
ils ont fini au champ d’horreur
une fleur à l’endroit du cœur.
Pierre Dupuis
Image du net
.
Nota : Si vous désirez lire un autre poème plus récent sur le même thème, voici un lien :
http://rotpier.over-blog.com/article-guerre-14-18-souvenirs-et-regrets-d-une-gueule-cassee-un-poeme-de-pierre-124982356.html
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux
Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie
Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait
C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières
Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait
L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait
Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé
Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait
Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter
Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là
Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber
Y a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancé
Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée
Bon partage,
Pierre
"Ciblage et enfumage sont les mamelles du FN ! Un Pamphlet de ... Pierre
Un homme ne se juge que sur ses actes ou ses pensées exprimées et non sur sa nationalité ou sa couleur de peau et, inversement, sa nationalité ou sa couleur de peau ne peut pas être un rempart à son jugement.
Toute personne qui déroge à ce principe mériterait d’être traitée pareillement mais … ce serait là, l’enclenchement de l’engrenage de l’iniquité !
Un parti politique qui ne partagerait pas ce principe serait un parti que l’on pourrait taxer de racisme et je pense que le FN en est un.
Pierre Dupuis
A ceux qui se reconnaîtront ou
feront semblant de ne pas le faire
car la charge est lourde !
Ciblage et enfumage
sont les mamelles du FN !
Ou
Grandes manœuvres au FN
pour le recrutement des transfuges de tous bords,
Ils visent les faibles d’esprits,
ceux qui passent du non au oui,
ceux qui n’ont pas trop de jugeote
mais quand même le droit de vote !
Ceux que l’histoire laisse froids,
qu’ils l’aient apprise ou souvent pas !
Ceux qui croient que la république
a toujours été la pratique !
Ceux capables du grand écart
pour deux promesses ou trois Ricard !
Tous ceux pour qui une parole
vaut autant qu’une vieille grole !
Ceux pour qui la couleur de peau
prime bien plus que le cerveau !
Ceux qui traiterait de primate
un noir en costume cravate !
Ceux qui aurait dit de Senghor :
« Il parle bien, je suis d’accord,
il a l’air assez respectable
mais je n’en veux pas à ma table !
Car traiter d’égal à égal
avec quelqu’un du Sénégal,
ce n’est pas dans mes habitudes :
j’abomine la négritude !
Comme je suis assez poli,
je n’irais pas à priori
jusqu’à dire que c’est un singe
mais a-t-il vraiment des méninges ? »
Tous ceux qui sans trop les pousser
auraient assez de cruauté
pour se mêler à un lynchage
en disant : « J’étais de passage ! »
Ou bien ceux carrément méchants
…Non ! Ceux-là sont déjà dans leurs rangs !
Le problème est en l’occurrence
de les cantonner au silence !
C’est le gros problème du staff,
surtout quand ces gens-là sont paf
ou que par erreur ils se lâchent,
ce qui pour le parti fait tache !
Pas facile quand d’un coté
on attribue aux étrangers
tous les problèmes de la France,
les avatars et les souffrances !
Quand on chasse le naturel
il revient au galop tel quel :
les renvois sont d’autant plus rances
qu’il y a eu longue abstinence !
Au sommet même du parti,
quand vient à sauter le vernis
on négocie mal le virage
et l’on part vite en dérapage !
On met des mois à se forger
un semblant de virginité :
« Non, nous ne sommes pas racistes ! »
et d’un coup on sort de la piste :
« Ces otages sont singuliers !
Notez comme ils sont habillés !
Faut-il les accepter en France,
se réjouir de leur délivrance ? »
« Populisme ? C’est késako ?
Combien on ouvert leur dico
pour savoir de quoi il retourne,
quel sorte de pain on enfourne !
Brossage dans le sens du poil
du peuple avec l’accent martial,
distribution avec rallonge
de promesses et de mensonges !
Tout ça pour prendre le pouvoir
et s’engager dans le couloir
d’une démocratie tronquée
avec des élections truquées !
Car vient le temps des pleins pouvoirs
et là on sort les grands mouchoirs
pour sangloter sur sa bêtise,
alors on anathématise !
« Nous ne pouvions pas deviner
ce qu’ils feraient dès arrivés,
nous ne sommes pas responsables
et encore bien moins coupables ! »
Mais là je dis : « Non, mes lascars !
avec eux vous aviez rencard !
Vous êtes tout à fait complices :
ne mentez pas car vos nez plissent !
Tous les moyens d’information,
vous les aviez sans distinction,
l’histoire est là qui vous regarde
vous aviez été mis en garde !
Mais au lieu de vous informer
pour ne pas vous faire enfumer,
vous vous gaviez de conneries
sur les télés les plus pourries !
Les français ne sont que des veaux,
ils ne sont pas de moi ces mots
mais d’un certain Charles de Gaule,
certains ne l’ont pas trouvé drôle !
Ce sont des mots plutôt choquants
mais à y regarder vraiment,
sans regret moi, je les partage
et les remets sur cette page !
Au risque d’y laisser ma peau,
je n’aurais jamais de repos
pour dénoncer cette dérive
qui ne peut être que nocive !
Car l’immanquable résultat,
c’est l’avènement d’un état
indubitablement fasciste
… à vos dicos les masochistes !
Je vais avoir des détracteurs
en vélo, Porsche ou bien tracteur,
la gamme est très hétéroclite
de ceux que la bêtise habitent !
Je sais que chez mon boulanger,
mon toubib ou mon charcutier
et même hélas dans ma famille
j’en côtoie qui déjà frétillent !
Si je croise quelques skinheads
en train de mijoter un raid,
je risque fort la boutonnière
et de finir dans une ornière !
Mais c’est un risque que je prends
qu’il soit minime ou bien plus grand,
à deux doigts d’être un casse-gueule :
je ne veux pas fermer ma gueule !
Je suis un simple citoyen,
je ne suis candidat à rien :
de la pêche aux voix je suis libre
et j’assume cette diatribe ! *
Si vous approuvez ce pamphlet,
relayez-le pour batailler,
il faut entrer en résistance
contre ce qui se manigance !
Pierre Dupuis
* Cette rime n’est pas riche, on peut même dire, tout court, que ce n’est pas une rime ! Mais, je la maintiens car elle sonne bien à mes oreilles et j’espère qu’il en sera de même pour les vôtres !
Confessez-vous et allez en paix, même avec les pires péchés sur la conscience ! Le poème du jour : "Confession peu banale d’un vieux … confessionnal ! " de ... Pierre !
vous êtes ... pardonnés !

Confession peu banale
d’un vieux … confessionnal !
Si je suis tout en bois,
je ne suis pas de bois !
Je vous dirais ma foi
que j’ai perdu la foi !
Abritant en confesses
de drôles de bougresses
oscillant en souplesse
entre messes et fesses :
J’ai fini - je le dis ! -
par être très instruit
sur les grands interdits
touchant au bigoudi !
Ah ! j’en ai vu passer
quelques uns de curés !
Célibat enduré
ou bien lit partagé !
Dame de compagnie,
simple bonne ou amie ?
carrément bonne amie,
dans le lit endormie !
Presbytère occupé
par rejetons d’abbé :
pas généralité
… pas non plus rareté !
Des bouffeuses d’hosties
hantant les sacristies,
oeillades garanties
pour de fines parties !
« Mon mari est absent
pour un travail pressant :
le lit est bien trop grand
et je m’ennuie dedans ! »
Et voilà - rebelote ! -
l’ aquicheus’ de calotte
mini jup’ ras de motte
avec ou sans culotte !
Mais les péchés de cœur
sont pour moi des liqueurs
quand j’entends les horreurs
de certains dits - d’honneur ! -
Le cul a ses faiblesses
et quand les mains caressent
d’un peu trop près les tresses
ça glisse vite aux fesses !
De tout ça j’en rigole :
ce n’est que gaudriole !
Ce qui vraiment m’affole
c’est les types qui violent !
Venez tous les pécheurs !
Venez tous les tricheurs
Venez les débaucheurs
et aussi les violeurs !
Venez en ribambelle,
la repentance est belle !
Quelques soient les gamelles :
virginité nouvelle !
Venez tous les banquiers,
tous les grands financiers,
les plumeurs d’ouvriers :
vous serez pardonnés !
Venez les politiques,
c’est le coté pratique :
promesses mirifiques
et … pas d’autocritique !
Venez les malfaiteurs,
venez les dictateurs,
tous les exécuteurs,
les bourreaux, les tueurs !
Venez en ribambelle
la repentance est belle !
Deux sous dans la coupelle
et la vie éternelle !
Deux pater, trois avé
« merci Monsieur l’ curé,
ça va mieux vous savez
depuis qu’ j’ai plus d’ péchés !
Allez, à la prochaine,
ma croyance est certaine,
je viendrai en neuvaine :
c’est vraiment une aubaine ! »
Et moi tous ces aveux
me rendent cafardeux
et plus d’un jour sur deux
je me foutrais le feu !
Les flammes seraient belles,
terminé les chapelles,
les vieilles, les nouvelles
qui poussent en kyrielles !
Toutes les religions
accordent le pardon
sur simple invocation
et repentir bidon !
Halte à l’hypocrisie !
Halte aux fautes blanchies !
A bas les homélies
et autres conneries !
Je voudrais m’immoler
pour que le monde entier
arrête de prier
des dieux tous inventés !
Pour certains bien pratique
pour asseoir leurs boutiques
qu’elles soient politiques
ou des plus mercatiques !
Les sermons orientés,
les versets détournés,
les peuples abusés
par des prêcheurs roués !
Je n’en peux plus de vivre,
de tout ça j’en suis ivre
je veux qu’on me délivre :
je veux fermer le livre !
Le seul dieu : c’est la loi,
que l’on soit humble ou roi !
C’est à ce prix, je crois,
que reviendra ma foi
en … les hommes !
Pierre Dupuis
Le sonnet-fable bien sonné du jour : "Juste retour de baston," de ... Rotpier
Si la justice des hommes a parfois des ratées, la divine me semble être dans son rôle quand elle se mêle de ce genre de chose !
... Et pis c'est tout !
Image du net
Juste retour de baston,
C’était une belle charogne,
Une mégère, un vrai dragon,
Tous les jours sortie de ses gonds :
Pas un seul sans qu’elle ne grogne !
Elle voulait tout à sa pogne
Et usait tous ses compagnons
À coup d’insultes et de gnons :
Pas un jour sans qu’elle ne cogne !
Mais celui-ci, pourtant petit,
Rendait tout avec appétit :
Il forçait même sur la dose !
C’est elle qui prenait des pains,
On la retrouva un matin
Morte de coups par overdose !
Moralité :
Homme ou femme on trouve son maître
Tôt ou tard et c’est mérité,
Ceci est une vérité
Que l’on doit bel et bien admettre !
Mieux vaut que la justice passe,
Je parle de l’institution
Mais la divine en solution
N’est pas chose qui me tracasse !
Rotpier
"Séchez vos pleurs avant que vos yeux ne se fanent," Un sonnet qu'un au revoir à la jeunesse ... par ... Pierre
Un petit clin d’œil à Ronsard dont les sonnets
n’ont pas pris trop de rides !
Pierre
Images du net
Séchez vos pleurs avant que vos yeux ne se fanent,
Vous êtes, Madame, une fleur
Dont la fraîcheur s’en est allée.
Votre beauté inégalée
A bien perdu de sa splendeur.
Plus de guetteurs, plus de siffleurs.
Quand vous marchiez dans les allées
Ils suivaient tous votre foulée
Et leurs regards étaient frôleurs !
Ne soyez pas par trop morose,
Ne rêvez pas métamorphose,
Il faut en faire votre deuil.
Arrêtez de verser des larmes
Vous pouvez plaire encore à l’œil :
Les fleurs séchées gardent du charme.
Moralité :
Il faut bien assumer son âge,
Ne pas tricher avec sa peau :
Épiderme lisse et vieux os
Ne font pas du tout bon ménage.
Gardez toujours votre sourire
Et vos rides s’en souviendront,
Bien plus belles elles seront :
Souvenez-vous bien de mes dires !
Pierre Dupuis