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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

" La main " ... un poème cauchemard de ... Pierre

19 Mars 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Cauchemard

C’était il y a très longtemps

… 25 ans … 30 ans ... peut-être un peu plus ?

Je ne sais plus ...

C’était un rêve

… un mauvais rêve

…  un cauchemar

… une ombre au tableau

… une ombre au tableau noir

… un trou

… un trou profond

.

 

Image du net modifiée

 

La main,
Comme enfin je soufflais - bonheur compréhensible -
Assis sur une table enduite de couleurs,
Récupérant un peu d’une classe impossible,
Je vis le tableau noir partager ma douleur !
La craie courrait sans fin, par une main guidée,
Une main je vous dis ! Toute seule ! Sans bras !
D’une pâleur extrême, assurément vidée
Du sang dont une goutte échappait vers le bas.
Le chapelet des mots, une langue inconnue,
S’égrainait sous mes yeux et très bizarrement
Je comprenais le sens des phrases contenues
Dans ce message étrange écrit si clairement.
Je m’en vais essayer de vous donner lecture,
  Pas du message écrit : il n’était que pour moi !
De ce qui se passa, c’est vrai, je vous le jure !
Et je saurais comprendre ensuite votre émoi !
La main, d’autorité, me pris alors en charge
en pointant son index sur un ordinateur
Qui afficha de suite en écran extra large
Une image incroyable : un plan fascinateur !
Je reconnus, malgré la façade noircie,
Le profil évident du Lycée Aragon
Qui avait dû subir un très grave incendie,
une porte battait, pendant à un seul gond.
Un bruit de fond montait et je vis une bande
Déboucher en hurlant de derrière un muret,
Des propos venimeux rythmaient la sarabande :
« A mort ces cons de profs, il faut les capturer ! »
On pouvait reconnaître en tête de la horde,
Les clones de certains du fond de nos paniers
Qui nous posent problème en refusant tout ordre :
Ils étaient à coup sûr les fils de ces derniers !
 Et d’un bûcher fumant, les pages calcinées
Des livres déchirés s’envolaient dans le soir,
Un vent ascensionnel, volutes déchaînées,
Entraînait vers le ciel ce vol de corbeaux noirs.
La main vint à placer, je ne vis pas de suite,
Son index tremblant à un endroit précis :
Tout en bas du brasier, une forme réduite
Agitait sous le feu cinq doigts tout rétrécis.
La main comme une folle agita ses phalanges,
Son cri désespéré me vrilla les tympans
Et je la vis pleurer, libérant un mélange
Composé pour moitié, de larmes et de sang !
Je la pris dans mes mains, ce ne fut pas facile,
De calmer sa douleur, d’éteindre ses sanglots :
La peur de formuler des propos imbéciles,
Quoi dire à une main qui hante les tableaux ?
A force de discours et de maintes caresses
-         Une main, comme un homme, a besoin de chaleur ! -
Je parvins à calmer sa profonde détresse :
Je partageais alors sa terrible pâleur.
Le message était clair et l’avenir bien sombre.
Elle avait, il est sûr, renoncer à surseoir
L’annonce du futur : l’annonce des décombres.
En me serrant la main, elle me dit bonsoir.
Le tableau s’effaça, supprimant le message.
L’ordinateur se tut, son écran devint noir.
Un tourbillon me prit : j’étais sur son passage
et je fus avalé par un grand entonnoir.

 

                                                         Pierre  Dupuis

 

Mains de Vinci

Image du net

 

Déjà publié il y a très longtemps ! 

 
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Le poème du jour : " Le curé branché, fan de Jonas, une légende à Caracas, " par ... Pierre

11 Mars 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Favela of Caracas city Image du net !

 

Le curé branché, fan de Jonas,

une légende à Caracas,

 

J'ai côtoyé à Caracas

Un curé extraordinaire

Qui ne disait pas de prière

Mais chantait du Michel Jonas !

 

Ne pouvant avoir de piano
C’était une simple guitare
Ce qui est loin d’être une tare
Qui accompagnait tous ses mots.

 

 Avec des textes trafiqués

Que l'on appelle des pastiches

Avec parfois des acrostiches

Accrocheurs et sophistiqués.

 

" Les vacances au bord de la mer "

Devenaient une ode à Marie

Une Marie que l'on supplie

Quand simplement vivre est amer.

 

L'arrangement de " Changez tout "

Prônaient des actions subversives

Une vaste et grande lessive

Chez les politiques voyous !

 

Et le titre " Super nana "

N'avait rien à envier aux autres

De quoi décoiffer les apôtres

Et tutoyant le nirvâna !

 

Et " Dites-moi " dites-moi ça

Ne parlait pas de pièces usées

Mais bien de ces filles abusées

Par des mecs de la caillera !

 

Quant au sujet du célibat

Des prêtres voulu par le pape

Et la curie nid de satrapes

Il s'en tamponnait ici-bas !

 

On lui prêtait sans intérêt

Des relations épisodiques

Juste pour la santé physique

Et pratiquées en grand secret.

 

Bref c'était un curé de choc

Bien adapté aux bidonvilles

Par ses détournements habiles

De textes type électrochoc !

 

Il était dans les favelas

Comme une sorte d'abbé Pierre

Vraiment la cheville ouvrière

De l'entraide sans tralala.

 

Très dangereux pour les mafieux

Et les gouvernements en place

C'est en ne laissant pas de trace

Qu'il disparut sans un adieu.

 

Plus tard en retrouva son corps

Au fond d'une large crevasse

Il était tombé dans la nasse

Tendue par la maffia du port.

 

Trop d'intérêts étaient en jeu

Pour les maffieux les politiques

Et autour d'eux toute une clique

De collabos peu scrupuleux !

 

 

Le jour de son enterrement
Il y eu une grande foule
Et ensuite une grande houle
Il y eu des débordements.

 


Les flics tirèrent dans le tas
Sans sommations selon les ordres
Sous prétexte de grand désordre
Ils n’aimaient pas la favela.

 

                                                                   Pierre Dupuis

 

 

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Le poème du jour : " Le croque-bœuf, " de ... Pierre

5 Mars 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Cote-de-boeuf-au-barbecue-06-Terminer-300x1681

Image du net

 

Le croque-bœuf,

Je fais toujours le même rêve

Celui d’être un grand cuisinier

Un maître-queue sachant manier

Pièces de bœuf et grills sans trêve.

Grand chef reconnu par ses pairs

Pour sa cuisine raffinée

Concoctée de façon innée

Avec des tours de main d’expert.

Spécialisé dans les grillades

Et plus précisément de bœuf

J’aurais monté à Criquebeuf

Sur Seine un restau à arcades.

Baptisé bien sûr Croque-bœuf

Partout grilloirs et tournebroches

Cuisson parfaite et sans reproche

Sauces faisant un effet bœuf.

Dès le beau temps sur les terrasses

Bordées par l’Eure évidemment

Un véritable enchantement

Avec sauces peines d’audace !

Renommé dans les alentours

Au-delà de la Normandie

Provoquant quelques jalousies

Chez des confrères très rebours.

Criquebeuviens criquebeuviennes

Invités une fois par an

À déguster gracieusement

Grillades sauce elbeuvienne.

 Hélas …

Je ne suis pas bon aux fourneaux

Je rate les œufs à la coque

Dans le fond je suis un vieux chnoque

À éloigner de tout piano !

Mais les rêves restent les rêves

Bien triste ceux qui n’en n’ont pas

Désabusés jusqu’au trépas :

Une vie funeste sans trêve.

Quoi de mieux qu’au creux de son lit

Glisser dans les bras de Morphée

Tutoyer de tout près les fées

Être celui qui les séduit !

                                                     Pierre Dupuis

 

Criqueboeuf

Image du net !

 

 

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Le poème du jour qui sent bon l'air iodé et les frites : " La Baraka-frites, " de ... Rotpier

26 Février 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Dunes du coté de Dunkerque

Image du net !

 

La Baraka-frites,

 

Ah ! Si j’étais né dans les Flandres

Vers Dunkerque ou Malo-les-Bains

J’aurais monté j’en suis certain

Une affaire avec Alexandre.

 

N’allez surtout pas vous méprendre

Alexandre c’est un copain

Celle avec qui je prends mon bain

S’appelle Claire et c’est ma tendre !

 

Tous deux bricoleurs émérites

Dans les dunes un peu en retrait

Nous aurions installé d’un trait

Un beau stand : La Baraka-frites !

 

Des bonnes frites et de la chance

De quoi attirer les clients

Qu’ils soient wallons ou bien flamands

Où tout simplement Ch’tis de France !

 

Avec John un ancien hippie

Et son réseau de Katmandou

Facile d’avoir pour le coup

Du chanvre en dunothérapie !

 

Un petit pétard dans les dunes

En écoutant la mer chanter

Sa copine se dessaper

Une romance au clair de lune !

 

Seulement du chanvre et rien d’autre

Pas de drogue dure ça non !

Pas ces crevures de poisons

Restons toujours bons apôtres !

 

Frites saucisses ou bien andouilles

Des barquettes avec double fond

De quoi se faire du pognon

Ni vu ni connu je t’embrouille !

 

Des prix niquant la concurrence

Grâce aux bénéfices réduits

Pas d’arnaque sur les produits

Que du bio en toute confiance !

 

On vient à La Baraka-frites

Jamais seul mais en procession

Et des anciens de la légion

Veillant au grain car ça suscite

 

Dans le milieu des jalousies

Et les mangeurs de boudin

En zigouilleraient quelques uns

En restant dans la courtoisie !

 

Demandant très peu en échange

De l’amitié entre copains

Des frites avec du boudin

Et quelques chargeurs de rechange.

 

La police laisserait faire

Ayant d’autres chats à fouetter

Comme les passeurs de Calais

Une beaucoup plus grave affaire !

 

D’autant plus qu’un jour la fumette

Comme à Malte ou au Luxembourg

Sera légale et sans détours

La France est encore en dormette !

 

Vraiment une très belle affaire

Tout en n’oubliant pas le cœur

Car comme les restos du cœur

Un grand volet humanitaire.

 

Au moins une fois par semaine

Distribution aux indigents

De cent barquettes sans argent

Sans double fond sur le domaine.

 

   Prolongement :

 

Cette histoire n’est pas morale

J’en conviens naturellement

Mais il faut bien sortir les gens

De la grisaille viscérale !

 

Et après tout cette bluette

Vaut peut-être le cannabis

Dois-je y mettre mon ex-libris

Où attaquer une fumette ?

 

Je n’en attends pas de médaille

Mais des sourires je veux bien

Comme dit mon copain Fabien :

« Ça vaut tous les pâtés aux cailles ! »

 

 PS :

 

Ayant besoin de quelques thunes

Je peux monnayer le concept

Car je n’ai plus rien sur mon PEP

Alors rendez-vous dans les dunes !

 

« Pétard » sera le mot de passe

Et n’oubliez pas le pognon

Mon Dobermann a les crocs longs

Et ses copains sont les rapaces !

 

                                                    Le Rotpier

 

 

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Le poème du jour " Quand la nature peut faire une fleur," ou " Marguerite dans ses œuvres, " de ... Pierre

20 Février 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Morale

 

Aller, un petit hommage à une très belle profession : infirmière d'Ehpad ! J'ai choisi infirmière, mais les aides-soignantes font un joli travail aussi ! Et en plus, si la nature se met à faire des fleurs c'est magnifique !

 

Infirmière en Ephad Quand la nature ;;;

Image du net modifiée par mes soins !

.

Quand la nature peut faire une fleur,

Ou

Marguerite dans ses œuvres,

 

C’est à l’Ehpad des Primevères

Que Marguerite est infirmière

Très appréciée des résidents

Encore plus des dépendants.

 

Très efficace et souriante

A la fois ferme et bienveillante

Elle obtient tout ce qu’elle veut

Joli sourire et jolis yeux !

 

Elle use d’un vocabulaire

Allant de Monsieur à Pépère

Elle colle au milieu social

De chacun et c’est primordial.

 

Pour les femmes c’est moins facile

Tournant parfois au vaudeville

L’éternelle rivalité

Des deux sexes pas opposés !

 

Le problème c’est l’alternance

Lorsqu’elle prend ses vacances

Ils la réclament tous les jours

Jusqu’à ce qu’elle soit de retour !

 

Les pensionnaires l’apprécient

L’un d’eux souffrant de la vessie

Ne veut qu’elle pour le soigner

Et pour l’aider à uriner.

 

Entre traitements et massages

Il arrive qu’il se soulage

A la suite de gros efforts

Et tant pis si c’est sur les bords !

 

Et aujourd’hui dans les toilettes

Il tente une grosse pissette

Marguerite est à l’unisson

C’est presque de l’incantation.

 

Elle se dit que la nature

Peut aider un homme mature

Lui faire une fleur sur le fil

Elle tend l’oreille … pisse-t-il ?

 

Oui ! C’est gagné c’est formidable !

On pourrait en faire une fable

Et en tirer cette leçon :

«  Madame Nature a du bon !

 

Elle sait être secourable

Dans le fond elle est formidable ! »

Marguerite sait s’en servir

Et cela lui va à ravir !

 

  Épilogue :

Marguerite n’est pas unique

Elle n’a rien d’archangélique

Elle ne croit en aucun dieu

Elle fait juste de son mieux.

 

  Pourtant, parfois…

Elle se dit tout d’une traite :

« Tiendrais-je jusqu’à la retraite ?

C’est un métier qui est usant

Mais tellement valorisant ! »

 

Et c’est avec un grand sourire

Qu’elle repart pour réécrire

Une belle page de plus

Avec de l’allégresse en sus !

 

                                            Pierre Dupuis

 

 

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Le poème du jour : " L’étoile de mer, " de ... Pierre

13 Février 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Bon, voilà, je me suis interrogé la semaine passée sur le fait de savoir si j'étais encore capable d'écrire un poème que l'on puisse mettre entre toutes les mains et tout particulièrement, celle des enfants.

Je me suis donc mis au travail et voilà le résultat.

.

étoiles filantes

Images du net !

 

L’étoile de mer,

.

Échouée sur un banc de sable

Une étoile de mer rêvait

Dans sa position elle avait

Une vue sur le ciel enviable.

.

Vers minuit spectacle incroyable

Un grand ballet s’organisait

Là-haut ses sœurs se démenaient

            Étant de plus en plus instables.

.

Une puis deux puis trois filèrent

On ne sait où le grand mystère !

Chorégraphie sans un accroc

.

Qui finit pourtant par s’éteindre.

Elle en eut vraiment le cœur gros

De trépasser sans les rejoindre.

.

Prolongement :

 

Mais peut-être que les étoiles

De mer montent tout droit au ciel

En cortège cérémoniel

Pour dormir à la belle étoile ?

.

Il se peut bien que ce soit elles

Que l’on voit filer certains soirs

Disparaître dans le trou noir

En lumineuses cascatelles.

 

                                Pierre Dupuis

 

Après lecture, êtes-vous prêt(e)s à montrer, voire à faire apprendre, cette poésie à vos enfants ou plutôt à vos petits enfants, car dans l'ensemble, il convient de reconnaître que nous ne sommes plus, à part quelques rares exceptions, des perdreaux de l'année . 

Pierre ... mais on sent bien que le Rotpier n'est pas loin ! 😮

 

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Le poème du jour: " Marguerite, " ou "Amour et désamour" de ... Rotpier

6 Février 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Marguerite 3

Image du net

.

Parfois j’ai des accents de trouvère

sans pour autant être atteint de septicémie.

.

.

Marguerite,

ou

Amour et désamour,

.

Comment peux-tu Ô Marguerite

Me faire ce terrible affront

J’en ai des sueurs plein le front

Toi qui étais ma favorite.

.

En effeuillant la marguerite

Tous les deux nous avions tout bon

Mais quel est donc ce Cicéron

Qui a dénigré mes mérites ?

.

Au royaume du baratin

Il doit avoir au moins atteint

Le trône ou une haute marche.

.

De quel manège a-t-il usé

Pour t’avoir transformée en garce

Et m’avoir ainsi abusé ?

.

Prolongement :

.

Quitte à finir sur l’échafaud

Je vais vous régler votre compte

Ce ne sera pas un acompte

J’ai déjà affûté ma faux.

.

Nul besoin pour ce petit jeu

De me déguiser en Camarde

J’irai d’une allure peinarde

Vous trancher la tête à tous deux.

.

Pas de veines supplications

Je ne ferai pas marche arrière

Vous avez franchit la barrière

Je présenterai l’addition.

.

Il n’y aura pas de panier

Pour recevoir vos sales têtes

Ce sera pour moi jour de fête

Quand dedans je viendrais shooter !

.

 

                                     Rotpier

 

 

La mort

 

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Le poème salé du jour : " Guet-apens pour un trouvère " de Rotpier

30 Janvier 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

De celui-ci, je ne sortirais pas grandi comme disait Indira mais peut-être pas Modi non plus ?

 

Guet-apens

Image du net, je n'ai pas été autorisé à photographier la cour d'Henri III !

Et de toute façon, sans rétroviseur, il avait trop de risques !

.

 

Guet-apens pour un trouvère

Ou

Gays tapant dans un trou vert

.

Sous Henri III et ses mignons

Il ne faisait vraiment pas bon

Ne pas surveiller ses arrières

Surtout quand on était trouvère.

.

Si j’ai bâti ces quelques vers

C’est pour vous conter les revers

D’un trouvère pas du tout pervers

Qui se l’ait fait mettre à l’envers.

.

C’était un guet-apens d’enfer

Sous prétexte de boire un verre

Les mignons alors le cernèrent

Et lui firent tous son affaire !

.

Et dans le lot un des compères

Avait une chtouille sévère

Une blennorragie hors pair

Qu’il choppa malgré ses prières.

.

Transporté dans un monastère

Pour être soigné par des frères

Il subit un autre calvaire

Les religieux en abusèrent !

.

La communauté tout entière

Y compris le pauvre trouvère

Fut un ramassis de trous verts

Et le repère de moult vers !

.

Ni les onguents ni les prières

N’évitèrent le cimetière

À tous y compris le trouvère

et Henry III classa l’affaire.

.

Le pape ordonna des prières

Tous les curés et les vicaires

Les évêques du haut des chaires

A tour de bras les rabâchèrent.

.

Cela ne fit pas revenir

Ni le trouvère ni sa lyre

C’est pour garder son souvenir

Que j’ai écrit cette satire.

.

  Conclusion :

 

Cette œuvre n’est pas un bijou

J’en suis conscient rassurez-vous

Juste quelques vers à deux sous

Mais je m’en fous et contre-fous !

.

Les calotins vont me maudire

M’abhorrer et me condamner

Mais je n’en ai rien à secouer

Qu’ils aillent se faire introduire !

.

Dans ma grande miséricorde

Je leur pardonne leurs péchés

Car croyant être pardonnés

Très souvent ils tiennent la corde !

 

 

                                       Rotpier

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Le poème du jour : " Le grand souk," de ... Rotpier !

8 Janvier 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

Image du net !

 

Le grand souk,

 

Elle marchandait des babouches

Sur le grand souk de Marrakech

Une affaire tenant du sketch

La fille était très fine mouche !

 

Robe légère et transparente

Juste ce qu’il faut pour troubler

Les marchands et c’était gagné

Leur confusion était patente !

 

Les pauvres ouvraient des gobilles

On ne voyait plus leurs sourcils

Des visages tout cramoisis

Les plus atteints perdaient leurs billes !

 

Aussitôt l’affaire conclue

Elle alla dans d’autres rayons

Toujours la robe en tourbillon

Et toujours aussi résolue !

 

Quand elle eut fini ses emplettes

Elle s’en alla en chantant

Je la suivis en espérant

Lui faire un bon brin de causette.

 

Mais cette fille très gracile

Me décocha un coup de pied

Bien destiné à m’estropier

Il est des endroits très fragiles !

 

Elle me dit « Pauvre imbécile

Tu croyais peut-être m’avoir

Tu peux aller te faire voir

Je ne suis pas fille facile !

 

Tu as quand même de la chance

J’ai visé volontairement

À côté de tes instruments

Tu as évité les urgences !

 

Car même en portant des babouches

Un coup de pied bien où il faut

Peut net te péter les grelots

Un coup à attirer les mouches ! »

 

Et elle s’en alla légère

Me laissant décontenancé

Mais content d’être encore entier

Juste une gêne passagère.

 

       Moralité :

 

Au Maroc ou en Tunisie

Si tu te rends sur les marchés

Laisse tes yeux dans ton panier

Pour éviter toute acrasie ! *

 

 

                                                Le Rotpier

 

 

  • Définition d’acrasie : 

(Philosophie) Fait d’agir à l’encontre de son meilleur jugement.

  • L’acrasie, c’est le divorce intérieur : je veux le bien et je fais le mal.

Source : Wiktionnaire

 

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Le poème du jour : " L’appel de la forêt " de ... Rotpier

1 Janvier 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

L-appel-de-la-foret

Image du net

 

L’appel de la forêt,

 

Alors que nous nous promenions

Dans une forêt magnifique

Moi et ma copine Monique

Je l’ai prise par le menton.

 

Je lui ai dit: « Hors de question

De me refuser la pratique

D’un long baiser acrobatique

C’est une belle tradition ! »

 

J’ai bien vu qu’elle était en transe

Bien sûr c’était couru d’avance

Je le savais je le savais !

 

Elle m’a dit : « Elle est très chouette

C’est la pelle de la forêt

Maintenant prends-moi en levrette !

 

Cet endroit est sine qua non

Pour que je me conduise en louve

Il est l’heure que tu me prouves

Que tu as lu Jacques London !

 

Allez viens mon fringant toutou

Ne vas pas faire de manières

Ne revenons pas en arrière

Je ne vais pas crier au loup ! »

 

              

 Terminaison :

 

Tous les ans à la même époque

On laisse les choses à l’arrêt

Le grand appel de la forêt

Nous interpelle et nous convoque !

 

Nos promenades préférées

Sont celles entre chien et loup

Où nous recommençons du coup

le coup de la grande mêlée » !

 

xxxxxxxxxxxxxxxxx

 

Je ne suis ni Buch ni Thornton

Mais  grand merci Monsieur London !

 

                                       Le Rotpier

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