poesie
" La main " ... un poème cauchemard de ... Pierre
C’était il y a très longtemps
… 25 ans … 30 ans ... peut-être un peu plus ?
Je ne sais plus ...
C’était un rêve
… un mauvais rêve
… un cauchemar
… une ombre au tableau
… une ombre au tableau noir
… un trou
… un trou profond
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Pierre Dupuis
Image du net
Déjà publié il y a très longtemps !
Le poème du jour : " Le curé branché, fan de Jonas, une légende à Caracas, " par ... Pierre
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Le curé branché, fan de Jonas,
une légende à Caracas,
J'ai côtoyé à Caracas
Un curé extraordinaire
Qui ne disait pas de prière
Mais chantait du Michel Jonas !
Ne pouvant avoir de piano
C’était une simple guitare
Ce qui est loin d’être une tare
Qui accompagnait tous ses mots.
Avec des textes trafiqués
Que l'on appelle des pastiches
Avec parfois des acrostiches
Accrocheurs et sophistiqués.
" Les vacances au bord de la mer "
Devenaient une ode à Marie
Une Marie que l'on supplie
Quand simplement vivre est amer.
L'arrangement de " Changez tout "
Prônaient des actions subversives
Une vaste et grande lessive
Chez les politiques voyous !
Et le titre " Super nana "
N'avait rien à envier aux autres
De quoi décoiffer les apôtres
Et tutoyant le nirvâna !
Et " Dites-moi " dites-moi ça
Ne parlait pas de pièces usées
Mais bien de ces filles abusées
Par des mecs de la caillera !
Quant au sujet du célibat
Des prêtres voulu par le pape
Et la curie nid de satrapes
Il s'en tamponnait ici-bas !
On lui prêtait sans intérêt
Des relations épisodiques
Juste pour la santé physique
Et pratiquées en grand secret.
Bref c'était un curé de choc
Bien adapté aux bidonvilles
Par ses détournements habiles
De textes type électrochoc !
Il était dans les favelas
Comme une sorte d'abbé Pierre
Vraiment la cheville ouvrière
De l'entraide sans tralala.
Très dangereux pour les mafieux
Et les gouvernements en place
C'est en ne laissant pas de trace
Qu'il disparut sans un adieu.
Plus tard en retrouva son corps
Au fond d'une large crevasse
Il était tombé dans la nasse
Tendue par la maffia du port.
Trop d'intérêts étaient en jeu
Pour les maffieux les politiques
Et autour d'eux toute une clique
De collabos peu scrupuleux !
Le jour de son enterrement
Il y eu une grande foule
Et ensuite une grande houle
Il y eu des débordements.
Les flics tirèrent dans le tas
Sans sommations selon les ordres
Sous prétexte de grand désordre
Ils n’aimaient pas la favela.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : " Le croque-bœuf, " de ... Pierre
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Le croque-bœuf,
Je fais toujours le même rêve
Celui d’être un grand cuisinier
Un maître-queue sachant manier
Pièces de bœuf et grills sans trêve.
Grand chef reconnu par ses pairs
Pour sa cuisine raffinée
Concoctée de façon innée
Avec des tours de main d’expert.
Spécialisé dans les grillades
Et plus précisément de bœuf
J’aurais monté à Criquebeuf
Sur Seine un restau à arcades.
Baptisé bien sûr Croque-bœuf
Partout grilloirs et tournebroches
Cuisson parfaite et sans reproche
Sauces faisant un effet bœuf.
Dès le beau temps sur les terrasses
Bordées par l’Eure évidemment
Un véritable enchantement
Avec sauces peines d’audace !
Renommé dans les alentours
Au-delà de la Normandie
Provoquant quelques jalousies
Chez des confrères très rebours.
Criquebeuviens criquebeuviennes
Invités une fois par an
À déguster gracieusement
Grillades sauce elbeuvienne.
Hélas …
Je ne suis pas bon aux fourneaux
Je rate les œufs à la coque
Dans le fond je suis un vieux chnoque
À éloigner de tout piano !
Mais les rêves restent les rêves
Bien triste ceux qui n’en n’ont pas
Désabusés jusqu’au trépas :
Une vie funeste sans trêve.
Quoi de mieux qu’au creux de son lit
Glisser dans les bras de Morphée
Tutoyer de tout près les fées
Être celui qui les séduit !
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Le poème du jour qui sent bon l'air iodé et les frites : " La Baraka-frites, " de ... Rotpier
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La Baraka-frites,
Ah ! Si j’étais né dans les Flandres
Vers Dunkerque ou Malo-les-Bains
J’aurais monté j’en suis certain
Une affaire avec Alexandre.
N’allez surtout pas vous méprendre
Alexandre c’est un copain
Celle avec qui je prends mon bain
S’appelle Claire et c’est ma tendre !
Tous deux bricoleurs émérites
Dans les dunes un peu en retrait
Nous aurions installé d’un trait
Un beau stand : La Baraka-frites !
Des bonnes frites et de la chance
De quoi attirer les clients
Qu’ils soient wallons ou bien flamands
Où tout simplement Ch’tis de France !
Avec John un ancien hippie
Et son réseau de Katmandou
Facile d’avoir pour le coup
Du chanvre en dunothérapie !
Un petit pétard dans les dunes
En écoutant la mer chanter
Sa copine se dessaper
Une romance au clair de lune !
Seulement du chanvre et rien d’autre
Pas de drogue dure ça non !
Pas ces crevures de poisons
Restons toujours bons apôtres !
Frites saucisses ou bien andouilles
Des barquettes avec double fond
De quoi se faire du pognon
Ni vu ni connu je t’embrouille !
Des prix niquant la concurrence
Grâce aux bénéfices réduits
Pas d’arnaque sur les produits
Que du bio en toute confiance !
On vient à La Baraka-frites
Jamais seul mais en procession
Et des anciens de la légion
Veillant au grain car ça suscite
Dans le milieu des jalousies
Et les mangeurs de boudin
En zigouilleraient quelques uns
En restant dans la courtoisie !
Demandant très peu en échange
De l’amitié entre copains
Des frites avec du boudin
Et quelques chargeurs de rechange.
La police laisserait faire
Ayant d’autres chats à fouetter
Comme les passeurs de Calais
Une beaucoup plus grave affaire !
D’autant plus qu’un jour la fumette
Comme à Malte ou au Luxembourg
Sera légale et sans détours
La France est encore en dormette !
Vraiment une très belle affaire
Tout en n’oubliant pas le cœur
Car comme les restos du cœur
Un grand volet humanitaire.
Au moins une fois par semaine
Distribution aux indigents
De cent barquettes sans argent
Sans double fond sur le domaine.
Prolongement :
Cette histoire n’est pas morale
J’en conviens naturellement
Mais il faut bien sortir les gens
De la grisaille viscérale !
Et après tout cette bluette
Vaut peut-être le cannabis
Dois-je y mettre mon ex-libris
Où attaquer une fumette ?
Je n’en attends pas de médaille
Mais des sourires je veux bien
Comme dit mon copain Fabien :
« Ça vaut tous les pâtés aux cailles ! »
PS :
Ayant besoin de quelques thunes
Je peux monnayer le concept
Car je n’ai plus rien sur mon PEP
Alors rendez-vous dans les dunes !
« Pétard » sera le mot de passe
Et n’oubliez pas le pognon
Mon Dobermann a les crocs longs
Et ses copains sont les rapaces !
Le Rotpier
Le poème du jour " Quand la nature peut faire une fleur," ou " Marguerite dans ses œuvres, " de ... Pierre
Aller, un petit hommage à une très belle profession : infirmière d'Ehpad ! J'ai choisi infirmière, mais les aides-soignantes font un joli travail aussi ! Et en plus, si la nature se met à faire des fleurs c'est magnifique !
Image du net modifiée par mes soins !
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Quand la nature peut faire une fleur,
Ou
Marguerite dans ses œuvres,
C’est à l’Ehpad des Primevères
Que Marguerite est infirmière
Très appréciée des résidents
Encore plus des dépendants.
Très efficace et souriante
A la fois ferme et bienveillante
Elle obtient tout ce qu’elle veut
Joli sourire et jolis yeux !
Elle use d’un vocabulaire
Allant de Monsieur à Pépère
Elle colle au milieu social
De chacun et c’est primordial.
Pour les femmes c’est moins facile
Tournant parfois au vaudeville
L’éternelle rivalité
Des deux sexes pas opposés !
Le problème c’est l’alternance
Lorsqu’elle prend ses vacances
Ils la réclament tous les jours
Jusqu’à ce qu’elle soit de retour !
Les pensionnaires l’apprécient
L’un d’eux souffrant de la vessie
Ne veut qu’elle pour le soigner
Et pour l’aider à uriner.
Entre traitements et massages
Il arrive qu’il se soulage
A la suite de gros efforts
Et tant pis si c’est sur les bords !
Et aujourd’hui dans les toilettes
Il tente une grosse pissette
Marguerite est à l’unisson
C’est presque de l’incantation.
Elle se dit que la nature
Peut aider un homme mature
Lui faire une fleur sur le fil
Elle tend l’oreille … pisse-t-il ?
Oui ! C’est gagné c’est formidable !
On pourrait en faire une fable
Et en tirer cette leçon :
« Madame Nature a du bon !
Elle sait être secourable
Dans le fond elle est formidable ! »
Marguerite sait s’en servir
Et cela lui va à ravir !
Épilogue :
Marguerite n’est pas unique
Elle n’a rien d’archangélique
Elle ne croit en aucun dieu
Elle fait juste de son mieux.
Pourtant, parfois…
Elle se dit tout d’une traite :
« Tiendrais-je jusqu’à la retraite ?
C’est un métier qui est usant
Mais tellement valorisant ! »
Et c’est avec un grand sourire
Qu’elle repart pour réécrire
Une belle page de plus
Avec de l’allégresse en sus !
Le poème du jour : " L’étoile de mer, " de ... Pierre
Bon, voilà, je me suis interrogé la semaine passée sur le fait de savoir si j'étais encore capable d'écrire un poème que l'on puisse mettre entre toutes les mains et tout particulièrement, celle des enfants.
Je me suis donc mis au travail et voilà le résultat.
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Images du net !
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Échouée sur un banc de sable
Une étoile de mer rêvait
Dans sa position elle avait
Une vue sur le ciel enviable.
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Vers minuit spectacle incroyable
Un grand ballet s’organisait
Là-haut ses sœurs se démenaient
Étant de plus en plus instables.
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Une puis deux puis trois filèrent
On ne sait où le grand mystère !
Chorégraphie sans un accroc
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Qui finit pourtant par s’éteindre.
Elle en eut vraiment le cœur gros
De trépasser sans les rejoindre.
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Prolongement :
Mais peut-être que les étoiles
De mer montent tout droit au ciel
En cortège cérémoniel
Pour dormir à la belle étoile ?
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Il se peut bien que ce soit elles
Que l’on voit filer certains soirs
Disparaître dans le trou noir
En lumineuses cascatelles.
Pierre Dupuis
Après lecture, êtes-vous prêt(e)s à montrer, voire à faire apprendre, cette poésie à vos enfants ou plutôt à vos petits enfants, car dans l'ensemble, il convient de reconnaître que nous ne sommes plus, à part quelques rares exceptions, des perdreaux de l'année .
Pierre ... mais on sent bien que le Rotpier n'est pas loin ! 😮
Le poème du jour: " Marguerite, " ou "Amour et désamour" de ... Rotpier
Image du net
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Parfois j’ai des accents de trouvère
sans pour autant être atteint de septicémie.
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Marguerite,
ou
Amour et désamour,
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Comment peux-tu Ô Marguerite
Me faire ce terrible affront
J’en ai des sueurs plein le front
Toi qui étais ma favorite.
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En effeuillant la marguerite
Tous les deux nous avions tout bon
Mais quel est donc ce Cicéron
Qui a dénigré mes mérites ?
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Au royaume du baratin
Il doit avoir au moins atteint
Le trône ou une haute marche.
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De quel manège a-t-il usé
Pour t’avoir transformée en garce
Et m’avoir ainsi abusé ?
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Prolongement :
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Quitte à finir sur l’échafaud
Je vais vous régler votre compte
Ce ne sera pas un acompte
J’ai déjà affûté ma faux.
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Nul besoin pour ce petit jeu
De me déguiser en Camarde
J’irai d’une allure peinarde
Vous trancher la tête à tous deux.
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Pas de veines supplications
Je ne ferai pas marche arrière
Vous avez franchit la barrière
Je présenterai l’addition.
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Il n’y aura pas de panier
Pour recevoir vos sales têtes
Ce sera pour moi jour de fête
Quand dedans je viendrais shooter !
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Rotpier
Le poème salé du jour : " Guet-apens pour un trouvère " de Rotpier
Image du net, je n'ai pas été autorisé à photographier la cour d'Henri III !
Et de toute façon, sans rétroviseur, il avait trop de risques !
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Guet-apens pour un trouvère
Ou
Gays tapant dans un trou vert
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Sous Henri III et ses mignons
Il ne faisait vraiment pas bon
Ne pas surveiller ses arrières
Surtout quand on était trouvère.
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Si j’ai bâti ces quelques vers
C’est pour vous conter les revers
D’un trouvère pas du tout pervers
Qui se l’ait fait mettre à l’envers.
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C’était un guet-apens d’enfer
Sous prétexte de boire un verre
Les mignons alors le cernèrent
Et lui firent tous son affaire !
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Et dans le lot un des compères
Avait une chtouille sévère
Une blennorragie hors pair
Qu’il choppa malgré ses prières.
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Transporté dans un monastère
Pour être soigné par des frères
Il subit un autre calvaire
Les religieux en abusèrent !
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La communauté tout entière
Y compris le pauvre trouvère
Fut un ramassis de trous verts
Et le repère de moult vers !
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Ni les onguents ni les prières
N’évitèrent le cimetière
À tous y compris le trouvère
et Henry III classa l’affaire.
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Le pape ordonna des prières
Tous les curés et les vicaires
Les évêques du haut des chaires
A tour de bras les rabâchèrent.
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Cela ne fit pas revenir
Ni le trouvère ni sa lyre
C’est pour garder son souvenir
Que j’ai écrit cette satire.
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Conclusion :
Cette œuvre n’est pas un bijou
J’en suis conscient rassurez-vous
Juste quelques vers à deux sous
Mais je m’en fous et contre-fous !
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Les calotins vont me maudire
M’abhorrer et me condamner
Mais je n’en ai rien à secouer
Qu’ils aillent se faire introduire !
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Dans ma grande miséricorde
Je leur pardonne leurs péchés
Car croyant être pardonnés
Très souvent ils tiennent la corde !
Rotpier
Le poème du jour : " Le grand souk," de ... Rotpier !
Elle marchandait des babouches
Sur le grand souk de Marrakech
Une affaire tenant du sketch
La fille était très fine mouche !
Robe légère et transparente
Juste ce qu’il faut pour troubler
Les marchands et c’était gagné
Leur confusion était patente !
Les pauvres ouvraient des gobilles
On ne voyait plus leurs sourcils
Des visages tout cramoisis
Les plus atteints perdaient leurs billes !
Aussitôt l’affaire conclue
Elle alla dans d’autres rayons
Toujours la robe en tourbillon
Et toujours aussi résolue !
Quand elle eut fini ses emplettes
Elle s’en alla en chantant
Je la suivis en espérant
Lui faire un bon brin de causette.
Mais cette fille très gracile
Me décocha un coup de pied
Bien destiné à m’estropier
Il est des endroits très fragiles !
Elle me dit « Pauvre imbécile
Tu croyais peut-être m’avoir
Tu peux aller te faire voir
Je ne suis pas fille facile !
Tu as quand même de la chance
J’ai visé volontairement
À côté de tes instruments
Tu as évité les urgences !
Car même en portant des babouches
Un coup de pied bien où il faut
Peut net te péter les grelots
Un coup à attirer les mouches ! »
Et elle s’en alla légère
Me laissant décontenancé
Mais content d’être encore entier
Juste une gêne passagère.
Moralité :
Au Maroc ou en Tunisie
Si tu te rends sur les marchés
Laisse tes yeux dans ton panier
Pour éviter toute acrasie ! *
Le Rotpier
-
Définition d’acrasie :
(Philosophie) Fait d’agir à l’encontre de son meilleur jugement.
-
L’acrasie, c’est le divorce intérieur : je veux le bien et je fais le mal.
Source : Wiktionnaire
Le poème du jour : " L’appel de la forêt " de ... Rotpier
Image du net
L’appel de la forêt,
Alors que nous nous promenions
Dans une forêt magnifique
Moi et ma copine Monique
Je l’ai prise par le menton.
Je lui ai dit: « Hors de question
De me refuser la pratique
D’un long baiser acrobatique
C’est une belle tradition ! »
J’ai bien vu qu’elle était en transe
Bien sûr c’était couru d’avance
Je le savais je le savais !
Elle m’a dit : « Elle est très chouette
C’est la pelle de la forêt
Maintenant prends-moi en levrette !
Cet endroit est sine qua non
Pour que je me conduise en louve
Il est l’heure que tu me prouves
Que tu as lu Jacques London !
Allez viens mon fringant toutou
Ne vas pas faire de manières
Ne revenons pas en arrière
Je ne vais pas crier au loup ! »
Terminaison :
Tous les ans à la même époque
On laisse les choses à l’arrêt
Le grand appel de la forêt
Nous interpelle et nous convoque !
Nos promenades préférées
Sont celles entre chien et loup
Où nous recommençons du coup
le coup de la grande mêlée » !
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Je ne suis ni Buch ni Thornton
Mais grand merci Monsieur London !
Le Rotpier