poesie
C'est le printemps ! " Fantaisie au ras de pâquerettes, " un poème de ... Rotpier
Vive le printemps !
Oublions pour un moment la grisaille électorale
... enfin, pas pour tout le monde !
Image du net
Fantaisie au ras de pâquerettes,
On s’était donné rendez-vous
au parc Monceau
… c’était pas sot
… c’était pas sot … qu’en pensez-vous ?
Il faut dire qu’elle était chouette,
c’était vraiment un joli lot
et tant pis si son p’ tit cerveau
était au ras des pâquerettes
… oui, bien au ras des pâquerettes !
On s’était donné rendez-vous
au parc Monceau,
joli morceau
… joli morceau … qu’en pensez-vous
… qu’en pensez-vous petites têtes ?
Image du net
C’était pour lui compter fleurette,
vous, vous l’aviez deviné tôt
… vous, vous n’avez pas le cerveau,
le cerveau d’une midinette !
… Ça je l’avais deviné net !
On s’était donné rendez-vous
au parc Monceau
c’était pas sot ?
… c’était pas sot … qu’en pensez-vous ?
… qu’en pensez-vous petites têtes ?
A midi net … était-ce tôt ?
Je n’en sais rien mais son chapeau
je l’ai pas vu … pas plus qu’ sa tête !
J’en suis resté le bec dans l’eau :
c’est pas drôle une midinette !
Sûr qu’elle avait à midi net
rencard avec un rigolo
autre que moi … Oh ! Le salaud !
Vil séducteur de midinette !
Je n’irais plus au parc Monceau :
je pleurerais comme une bête !
Tout ça pour une midinette
qui m’a laissé sur le carreau,
sur le carreau à midi net.
C’est une histoire tristounette,
mais n’allez pas faire la tête :
c’est la mienne qui est sous l’eau !
Si un jour je deviens soûlot
pour oublier ma midinette,
je vous inviterai tout net
à picoler - et pas de l’eau ! -
dans un bistrot du parc Monceau
… y viendrez-vous petites têtes ?
… y viendrez-vous pour fair’ la fête ?
Rotpier
Image du net
Rouler une pelle au parc Monceau,
avec ou sans petit râteau
sur le sable ou bien en radeau
c’est le printemps et tout est beau !
La la la la ! La la la la !
Ça y est, je délire sévère !
Mais … le printemps … c’est vert aussi !
PS : Je ne roule pas pour les EELV mais ... j'aurais preque pu !
... Avec mon p'tit bouquet j'avais l'air d'un con Mamère
avec mon p'tit bouquet j'avais l'air d'un con !
Le poème du jour : " La vie n’a pas de touche « Replay » ! " de ... Pierre
Image du net modifiée par mes soins
Que ce soit sur console, tablette, ordinateur ou téléphone
portable … que ce soit un garçon ou une fille …
La vie n’a pas de touche « Replay » !
Les yeux scotchés sur son écran,
les doigts fébriles sur les touches,
il est ailleurs et c’est flagrant
un rictus rivé sur la bouche.
Essayez donc de lui parler :
il est dans un tout autre monde !
Il vous faudra l’interpeller
pour qu’il émerge et vous réponde !
Il est tout simplement accro,
plus rien d’autre ne l’intéresse,
le virtuel et tous ses héros
l’ont bouffé avec allégresse !
Seul il ne sans sortira pas,
il faut l’aider : c’est nécessaire !
C’est un travail très délicat
que l’on doit absolument faire !
C’est maintenant qu’il faut agir,
il faut le sortir de la nasse,
lui ne peut plus s’en affranchir :
il est bel et bien dans l’impasse !
A l’école les résultats
vont tendre à la dégringolade :
plus de patati patata
et plus question de reculade !
Et que penser de sa santé
sur les plans psychique et physique
quand pour unique activité
les doigts s’agitent, frénétiques !
Aucun autre muscle au boulot :
des performances atrophiées !
Attention aussi aux kilos,
aux silhouettes modifiées !
La vie, ce n’est pas du virtuel,
les erreurs laissent des traces,
c’est du concret, du contractuel
et tant pis pour ceux qui rêvassent !
Pas de bouton marqué « Replay »
quand on a raté quelque chose
il faut assumer au complet
même si cela indispose !
Parents ne fermez plus les yeux
car vous êtes les responsables,
à vous de comprendre l’enjeu :
cela doit rester raisonnable !
Ne vous faites pas d’illusions,
plus tard vous aurez des reproches :
les nouvelles générations
n’ont pas leur langue dans la poche !
Et vous l’aurez bien mérité
car par laxisme ou bien faiblesse,
votre manque d’autorité
les a conduits à la paresse !
Mais …
Mais je dis aussi aux ados :
" Vous qui briguez l’indépendance,
la vie ne fait pas de cadeau
vous paierez vos inconséquences ! "
Pierre Dupuis
Appel au secours : soutenons Lejaby ! + le poème de circonstance : " La tête dans les étoffes, les mains sur les bonnets, " de ... Pierre !
Mes ami(e)s, mes ami(e)s !
Au secours ! Je fais appel à vous !
Aujourd’hui un pan entier de notre savoir faire français est en danger !
Lejaby vacille !
Si Lejaby tombe combien de poitrines en feront autant ?
Nous devons soutenir Lejaby qui, lui, soutient fermement les poitrines depuis si longtemps ! Soyons fermes et déterminés !
Pas question de se déculotter, cherchons ensemble des repreneurs : il doit bien y avoir quelques gros bonnets prêts à soutenir Lejaby ! Et si ce ne sont pas des saints : tant pis ! Nous n’avons plus le temps de faire dans la dentelle !
Il est grand temps d’interpeller Montebourg pour lui remonter les bretelles ! Monte … bourg, avec un nom pareil, il doit en connaître un rayon dans la dentelle ! Et il pourra toujours faire des beaux cadeaux à sa copine Elsa !
Soutenez Lejaby, rejoignez le collectif SEIN * !
Le Rotpier, président fondateur et déterniné.
* ( Soutien Economique dans l’Intérêt des Nibards )
Image du net bidouillée par le Rotpier
Dans un grand élan de générosité, Pierre offre à tous un ancien poème de circonstance :
La tête dans les étoffes, les mains sur les bonnets,
ou
Du beau, du bon, du beau bonnet !
C’est une échoppe ancienne et regorgeant d’objets,
des fils en écheveaux, des dentelles très belles,
des rubans de couleur, du coton à surjet,
des boutons, des pressions, le tout en ribambelle !
On peut trouver aussi de très beaux canevas
dont les trames de fond sont des plus variées :
une femme, une chatte ou un terre-neuvas,
un pichet de vin blanc ou une mariée.
Mais il y a surtout les mannequins tronqués
au-dessus des genoux - culs-de-jatte d’office ! -
dont l’amène plastique a déjà défroqué
des curés chevronnés , des légions de novices !
Du petit quatre-vingt jusqu’au fabuleux cent,
de la taille A, B, C, aux bretelles croisée :
un échantillonnage à filer coup de sang
aux ados boutonneux encore à déniaiser !
En dessous du nombril, c’est nouveau festival
de formes, de couleurs parfois estomaquantes,
à filer, sans retour, bobo conjonctival
à des yeux trop rivés aux formes provocantes !
Pourtant tout est figé depuis bientôt deux ans :
le bonnetier est mort d’une crise cardiaque
en matant l’essayage en direct d’un C cent,
colossale entreprise, une vision orgiaque !
Des héritiers inscrits aux abonnés absents
et pas de remplaçant et pas de remplaçante,
des jours et des nuits, le temps déliquescent :
l’humeur des mannequins est devenue grinçante !
Toujours habitués aux caresses des yeux
et même - il faut le dire ! - à des mains baladeuses,
ils s’ennuient à mourir, finis les temps joyeux :
ils ont le teint cireux et les mines boudeuses !
Je rêve d’acquérir ce fabuleux étal,
d’obtenir un blanc-seing, des blancs seins aux iliaques,
faire de ce rayon un lieu transcendantal
où je vivrais très vieux : je ne suis pas cardiaque !
Pierre Dupuis
Le poème du jour : " La quête absurde, " de ... Pierre
La quête absurde,
Tu rêves de mener une vie très facile
D’un travail bien tranquille et rapportant beaucoup.
Tu râles tout le temps et tu critiques tout,
Quand il te faut choisir tu fais le difficile !
Ta voiture n’est plus un objet qui rutile,
Mais elle te conduit encore n’importe où !
Coté sentimental rien n’est plus à ton goût,
Tu voudrais toujours plus : les ennuis se profilent !
Le bonheur est souvent à deux doigts de nos mains,
Nous passons à coté sans en voir le chemin
Pour avoir bêtement placé trop haut la barre !
Sachons nous satisfaire, au lieu de quémander,
Des joies de tous les jours qui ne sont pas si rares
… On use le bonheur à trop lui demander !
Pierre Dupuis
Image du net
L'épineuse question de la rose ou du chardon ... le poème du jour: " Le chardon ou la rose, " ... de Pierre
Et l’épineuse question se pose :
Sur la rose ou sur le chardon
où se posera le bourdon ?
L’un de mes cinq poèmes préférés …
Montage de Pierre sur une photo de Jean-François Simon
Le chardon ou la rose,
Le chardon ou la rose ?
La rose ou le chardon ?
Méli-mélo de roses,
de roses et de chardons.
Une question se pose :
où ira le bourdon ?
Sur l’odorante rose
ou le piquant chardon ?
Sur la tombe de Rose,
un peu à l’abandon,
un vieil homme morose
se pose la question.
Bien loin le temps où Rose
partageait l’édredon,
l’amour se décompose
et devient moribond.
Pour chercher d’autres roses
il avait fait faux-bond,
il regrette la chose
et quête le pardon.
Le chardon ou la rose ?
La rose ou le chardon ?
Une question se pose :
où ira le bourdon ?
Sur la tombe de Rose,
un peu à l’abandon,
un vieil homme dépose
des larmes de saison.
Pierre Dupuis
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Vive les copeaux ! Le poème du jour: " Le bureau " de ... Pierre
Bonjour !
Depuis quelques jours j’ai recommencé une petite valse de copeaux. J’en profite pour vous remettre le poème « Le bureau » et pour vous permettre de jeter un petit coup d’œil chez moi !
D'abord, le poème :
Préambule :
Être un manuel et travailler le chêne, n' implique pas d' être, en poésie, un gland.

Le bureau,
C' est un jeune bureau ; le chêne pas très sombre,
N' a pas les souvenirs de beaucoup de ses pairs,
Mais les années viendront, espérons sans encombre,
C' est alors qu' il aura souvenance d' expert !
Sur ses pieds élancés, il se campe, très stable,
Mortaises et tenons sont couples chevillés.
Des tiroirs, sont absents, des récits délectables,
Mais ils en sont preneurs, déjà émoustillés !
C' est là qu' on trouvera, des billets et des lettres,
Qui trahiront un jour les secrets de l' ancêtre,
Conduisant à - qui sait ? - de longues réflexions.
Je l' aime ce bureau et j' en connais l' histoire,
Il est né de mes mains et des générations,
Pourront marquer son cuir, de récits exutoires.
Bon an mal an, ce bureau à maintenant six ans !
Puis, la visite :
En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez lancer un diaporama de quelques images illustrant une de mes passions:
le travail du bois.
Je travaille avec des vieilles machines que j'ai reconditionné entièrement, mécanique, équipement électrique et peinture.
J'ai trouvé ces machines chez des anciens menuisiers qui les avaient mises de coté pour en acheter des plus modernes.
Je vous expose les différentes opérations du travail du bois et une réalisation: le bureau.
Je travaille presque uniquement avec du chêne.
J'ajouterai plus tard d'autres nombreuses fabrications, j'ai fabriqué tous les meubles de ma maison à l'ancienne: tous les assemblages sont réalisé en tenons-mortaises !
Lien:
Après avoir cliqué sur le lien, cliquez sur la 1ère vignette puis sur "diaporama" ou bien sur les photos que vous pouvez visionner une à une beaucoup plus lentement !
Bonne visite dans mon atelier - capharnaüm !
Pierre
Le poème du jour : " Pongée en apnée " de ... Pierre
Préambule :
A vouloir tendre vers le mignard, on glisse parfois vers le mièvre…
Mais qu’importe si j’ai légèrement glissé car je me rattrape quand même à la fin par un petit jeu de mots et je retrouve mon équilibre, ce qui me permet de rester en piste.
Il arrive que l’on patine un peu en exerçant ces jeux divers mais il arrive aussi que l’on retombe sur ses jambes !
L'important est de ne pas rendre son dernier souffle.
Pierre
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Plongée en apnée,
Quand vient le soir à l’horizon
majestueusement il plonge
dans l’océan et les éponges
entrent toutes en pâmoison.
La nuit entière il va rester
en immersion la plus profonde,
mais nul besoin de se morfondre
il est de taille à résister !
Il s’entraîne depuis longtemps
pour cette belle performance
et chaque jour il recommence
depuis la longue nuit des temps.
Ce n’est qu’au matin au réveil
qu’il daigne refaire surface
et l’on peut mesurer sur place
le temps de l’apnée du soleil !
Pierre Dupuis
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Et pour compléter le clin d’œil :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d'apn%C3%A9es_du_sommeil
Le poème du jour : " Dépit amoureux, " ... un poème un peu cucul de ... Rotpier !
En ce jour de la Saint Valentin,
je me devais de parler d’amour …
Dépit amoureux,
Combien en as-tu vu passer ?
Des indolents et des pressés,
des détendus, des constipés,
des vieux ridés, des déridés.
Des jeunes pleins de vie
et des austères aussi !
Des fins de filles, des gros de gars,
l’inverse aussi oh ! la la la !
Des tout maigres et des joufflus,
des tout blancs, des congestionnés !
Des tristes mais aussi des gais
… même des gays pas déclarés !
Des pleins d’entrain dès le matin
des chagrinés dans la journée !
Des propres et des vraiment sales !
Des recto droits et des bancals !
Certains tout mous
d’autres tout doux !
Et puis des durs,
durs à l’usure !
Mais le plus beau que tu retiens
c’est celui qui un beau matin
t’as dit : « Salut,
tu es un joli petit coin ! »
Il n’était ni moche ni beau,
il ne se la pétait pas trop,
pas le genre à faire tout un cirque :
un simplement très sympathique !
C’est pour cela qu’en moins de deux
tu en es tombé amoureux.
Un jour tu ne l’as plus revu,
il est partit s’asseoir ailleurs
bien calé ou bien en tailleur
… dans le fond il t’a fait cocu !
Depuis tu n’as plus le moral,
c’est un vrai cafard viscéral :
tu te fous de tes visiteurs,
au boulot tu n’as plus le cœur !
Bientôt tu fermeras boutique,
les jeunes te feront la nique,
tu finiras dans un grand feu :
dans le fond c’est peut-être mieux !
Rotpier
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St Valentin bientôt oblige : " Les dictons rimés coquins de la Saint Valentin, " de ce coquin de ... Rotpier
Attention ! Bientôt la Saint Valentin !
Avis de tempête en cas d’oubli !
Le meilleur moyen de ne plus oublier la Saint Valentin,
c’est, tout simplement de… l’oublier une année !
Et pis c’est tout,
Le Rotpier
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Les dictons rimés coquins de la Saint Valentin,
En ce jour de Saint valentin
où les cœurs deviennent maboules,
on n’enfile pas les patins
mais suavement on les roule !
Il n’y a pas de meilleur jour
pour draguer sa belle voisine :
pas besoin d’une longue cour
surtout si c’est une coquine !
Si ta collègue de bureau
traîne ses fesses callipyges
juste à portée de ton stylo
ce n’est pas pour rien … ça, tu piges ?
Bouquet à la Saint Valentin
ouvre l’accès à bien des portes,
pas de détails, pas de dessins :
chez moi le puritain l’emporte !
Selon que l’on soit hétéro
ou bien gay le chemin diverge
… j’arrête-là mon numéro
avant que de glisser vers … cierge ! *
Rotpier
* Une rime plus riche aurait écorné ma réputation de grande réserve, aussi, je vous la laisse, vous qui n’avez pas mes scrupules.
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" Le haut du bas " : un poème de ... Pierre !
Même si je le remets,
vous ne me trouverez pas trop collant ?
Des hauts et des bas, des bas et des hauts,
des bas en haut, des bas en bas : vaste débat ...
Le haut du bas,
Première fois (oh ! quel délice !)
Qu'il m'est permis, depuis le bas,
De remonter ( elle est complice ? )
Ma main si haut le long du bas.
J'entre en tournoi : je suis en lice !
Preux chevalier, prompt au combat !
Mais... Doucement ! Tout en malice !
Ne gâche pas de doux ébats.
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : c’est pas gagné !
Faut-il ou pas tout dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Plus que deux doigts (je me débats)
Pour parvenir, exquis supplice,
A la frontière (oh ! Mon cœur bat)
Entre couture et cuisse lisse.
Et c'est gagné ! J’en suis baba !
Un doux froufrou : les bas coulissent.
Joli travail et chapeau bas !
Pas de voyeurs ! (Le rideau glisse).
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : oui ! J’ai gagné !
Fallait-il ou pas dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Mais…
Pour le moment, j’en reste là,
Elle est en bas, mais n’en a plus !
Je suis en haut ? Je ne sais plus !
J’ai faim du haut et puis du bas !
Et… j’en profit’ puisqu’elle est là !
Pierre Dupuis