Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Avant dernier devoir de vacances : " Le moulin de la Boulaye, " ... un poème de Pierre !

7 Août 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Un autre poème sur ce moulin qui me plait beaucoup !

 

 


DSC00254 (2)

Photo personnelle

 

Préambule :

A vous qui êtes les hôtes de ce lieu chargé d’histoire, écoutez … écoutez bien ou … lisez-moi …

 

 

Le moulin de la Boulaye,

 

Et si ce gîte avait une âme ?

… il en a une c’est certain !

Concentrez-vous, écoutez bien

… vous l’entendrez je le proclame !

 

Il faut du calme et du silence

et énormément d’attention

pour entrer en conversation

et recueillir ses confidences.

 

Il faut aussi qu’il ait confiance,

dans le passé il a souffert,

l’abandon ressemble à l’enfer

… il en a vécu l’expérience !

 

Moi qui ai eu le privilège

de recueillir ses souvenirs,

tout ce qu’il a pu ressentir,

me taire serait sacrilège !

 

Pour ceux qui n’auraient pas la chance

d’entrer en contact avec lui,

je vais vous brosser aujourd’hui

sa vie, sa mort, sa renaissance.

 

Qui mieux que lui pourrait décrire

tout ce qu’il a pu endurer,

aussi je le laisse parler

et en douceur je me retire.

 

xxxxxxxxxxxxxx

 

« Je suis né par le fait des hommes

pour un travail bien défini

qu’ils réalisaient jusqu’ici

comme de vraies bêtes de somme !

 

Pour obtenir de la farine

il fallait broyer très très fin

toute une variété de grains :

la poudre devait être fine.

 

L’homme avait inventé les meules

tournées par lui ou un cheval,

ce n’était déjà pas si mal

au vu des aïeux et aïeules !

 

L’idée de la force hydraulique

fut un progrès très ingénieux

et vite on rechercha des lieux

où implanter les mécaniques.

 

Un étang ou une rivière

à proximité d’un chemin

avec des fermes pas trop loin,

voilà les conditions premières.

 

La Boulaye a vu ma naissance,

après les essais convenus

mon premier meunier est venu

et nous avons fait connaissance.

Nous sommes entrés en symbiose,

nous nous sommes appris par cœur

pour fabriquer avec ardeur

de la farine en virtuoses !

 

Nous avions une renommée

de sérieux dans tout le canton,

moi le moulin, lui le patron :

la confiance était proclamée.

 

Mais les hommes ont la vie brève :

j’ai usé beaucoup de meuniers !

Moi, on savait me réparer,

eux c’était plutôt marche ou crève !

 

Mais un jour survint une fée

appelée électricité

qui sans la moindre charité

nous supplanta en peu d’années !

 

Fée pour les uns, pour nous sorcière !

Impossible de résister,

un à un nous avons fermé,

tous en déroute financière.

 

Je ne fus bientôt plus que ruines,

complètement abandonné,

ma roue cassée, mon toit crevé :

 

adieu meunier, adieu farine !

 

 

 


DSC00191

 

Photo personnelle

 

Pendant des dizaines d’années

je suis resté prostré et seul,

pas de tombe, pas de linceul :

une terrible destinée.

 

J’étais tout près de l’agonie

quand un miracle est survenu,

on m’a aidé et secouru :

je suis revenu à la vie !

 

Bien sûr pour moi plus de farine,

mais j’aime mon nouvel emploi,

il me plait d’avoir sous mon toit

 

des gens admirant ma vitrine !

 

 


DSC00205 (2)

Photo personnelle

 

C’est le résumé de ma vie,

si vous le trouvez trop succinct

un jour j’irais un peu plus loin

si vous en ressentez l’envie ! »

 

xxxxxxxxxxxxx

 

Je vais reprendre la parole,

simplement pour vous saluer

et vous priez de continuer

d’entretenir son auréole.

 

Gardez-lui bien, il la mérite,

il a vu les siècles passer

et il a failli trépasser,

que jamais elle ne s’effrite !

 

                             

 Pierre Dupuis

 

 

 

 

 Le privilège du poète

est de savoir communiquer

avec les choses et les êtres

 

et ensuite de partager.

Lire la suite

Israël, bande de Gaza, Hamas, Tsahal … L’apophtegme et le poème du jour de … Pierre

5 Août 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

L’apophtegme du jour :

 

Au Moyen-Orient, c’est l’engrenage.

Les colons juifs amassent, ils sont attaqués par le Hamas et c’est le peuple palestinien qui ramasse.

La fin du tunnel n’est pas pour demain tant les idéologies d’extermination des uns et des autres sont exacerbées.

Chars israéliens contre rockets du Hamas : éternelle sarabande meurtrière de Gaza.

Mais cette fois-ci, l’armée israélienne en sortira les mains encore plus Tsahal.  

 

Pierre

 

Aux dernières nouvelles, les chars se retirent ….

 

 

 

 


char

Image du net

 

Marche arrière,

 

Prudemment ils font marche arrière

pour ne pas exposer leurs flancs.

Ils repassent dans leurs ornières,

monstres d’acier grondant, soufflant.

 

A l’intérieur, peu de lumière,

table de tir et clignotants,

dans leurs viseurs : murs en poussière,

parfois debout mais tout tremblants !

 

Même trajet, mais plus que ruines,

un résultat à la hauteur

pour les hommes et leurs machines :

 

ils ont nettoyé le secteur !

Pour les regrets, ils n’en ont guère,

ils sont coutumiers de la guerre !

 

 

 

                                 Pierre Dupuis


Lire la suite

Le poème du jour : " Le blogueur désabusé, " de ... Pierre

28 Juillet 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

Asphodèles

Image du net

 

 

Le blogueur désabusé,

 

Où sont passés les internautes ?

Sur la toile c’est le désert !

A qui le crime, à qui la faute,

faut-il appeler un expert ?

 

Les statistiques sont bien plates :

une mer d’huile sans remous !

Situation très délicate :

plus grand monde à mes rendez-vous !

 

Mais …

 

Mais oui, j’y suis, c’est les vacances !

La multitude a mis les bouts,

c’est un constat, une évidence,

ils sont partis un peu partout !

 

Et c’est farniente et c’est trempette

et c’est du clin d’œil à dessein,

des mains passant sous les jupettes

… je ne vous fais pas de dessin !

 

Il ne reste que les fidèles

- des gens de grande qualité ! -

à qui j’offre ces asphodèles,

humble présent bien mérité !

 

Ce n’est peut-être pas grand-chose

mais peu importe la valeur

d’un cadeau quand on le dépose

si on le fait avec le cœur !

                            

 

                       Pierre Dupuis 

 


Lire la suite

" Quiproquos " : un petit devoir de vacances de ... Rotpier !

24 Juillet 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Allez, encore un petit devoir de vacances !

 

 

 

Forêt de Brocéliandre

Forêt de Brocéliandre

Le chène d'or

Le chêne d'or

 

 

Préambule :

En souvenir d’une balade en plusieurs endroits

 

emblématiques de la forêt de Brocéliande …

 

 

Quiproquos,

 

Pleine d’entrain Janine a dit :

« Nous irons à Paimpont jeudi ! »

J’ai répondu : « Va pour Paimpont

mais combien ont-ils de camions ? »

 

Et, nous avons engagé la conversation…

 

Mais tu es bête le Rotpier

on ne va pas chez les pompiers !

Paimpont se trouve en Brocéliande,

tout autour il y a la lande !

 

C’est ici que vivait Merlin

un enchanteur des plus malins

qui a conquis la fée Viviane

belle et souple comme une liane !

 

Moi je croyais qu’il était roi

et qu’il avait bâti ma foi

une chaîne de magasins

qui s’appellait Leroy-Merlin !

 

Mais Rotpier tu es un crétin !

Tu es plus bête qu’un oursin !

C’est le pays des bois, de l’eau

et du chevalier Lancelot !

 

Ah ! Voilà que l’on y revient

car pour lancer l’eau il faut bien

camion, tuyaux, lance et pompier :

là je retombe sur mes pieds !

 

- Mais tu es complètement fou !

Ne va pas me pousser à bout

où j’appelle les Korrigans

et eux ne prennent pas de gants ! 

 

 

 

Danse des Korrigans

Danse des Korrigans : dessin pris sur le net

 

 

Ils vont te faire, c’est classique,

vite fait tourner en bourrique,

tu ne sauras plus où tu es

et pour toi ce sera bien fait !

 

Si tu croises la fée Morgane

ell’  te transformera en âne

… dans le fond cela t’irait bien

car tu n’en es vraiment pas loin !

 

Puis il y a le roi Arthur

et sa fidèle Excalibur

et aussi les  - que du beau monde ! -

chevaliers de la Table Ronde !

 

- Ah oui ! Arthur, je me souviens,

un gars associé à Martin

ils possédaient Arthur-Martin

une boite qui marchait bien !

 

- Mais tu n’as rien sous le chapeau !

Tu es complètement idiot !

Tu commences à m’énerver

et ça va finir par chauffer !

 

Le jour de mes quatre-vingt ans

je trouve très traumatisant

d’entendre de telles bêtises,

tu es le roi des balourdises !

 

C’est à ce moment très précis

que Janine en poussant un cri

se transforma en un instant

en sorcière des quatre vents !

 

 

 

Sorcière des 4 vents

Petit bidouillage du Rotpier

 

Elle leva son gros bâton

en me disant « Ton compte est bon ! »

pour essayer de l’éviter

j’ai fait un bond sur le côté !

 

Je me suis retrouvé par terre

en me pétant quatre lombaires :

j’étais tombé de mon plumard

pendant un vilain cauchemar !

 

Je ne lirais plus les légendes

de la forêt de Brocéliande,

je pourrais y laisser ma peau

déjà qu’elle a de gros bobos !

 

J’ai l’esprit beaucoup trop fragile

c’est un peu mon talon d’Achille,

mon cerveau est encore bon

mais c’est le souk dans les rayons !

 

A l’image d’un sac de femme

il y  a tout, je le proclame,

mais quand il s’agit de trouver

quelque chose il faut tout vider !

 

Ce soir je prendrais ma tisane

un gros suppo sous cellophane,

je dormirais comme un enfant

bien à l’abri des korrigans !

 

Terminé tous les maléfices,

les mauvais sorts, les artifices,

les cauchemars et les sursauts,

fini aussi les quiproquos !

 

 

Calé dans les bras de Morphée,

cajolé par les bonnes fées,

je serais presque au nirvana

sans fumer de marihuana !

 

                        

                           Rotpier

 

 

Lire la suite

" Puisqu’il faut sauter le pont … " ... Une petite comptine de saison de ... Rotpier !

22 Juillet 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Allez, une petite comptine de saison !

 

 

Et … sur l’air de :

 « Ainsi font font font,

les petites marionnettes ! »

 

S’il vous plait !

 

Les petits pontons 

Photo de Marie-Fenêtre entr' ouverte

 

 

 

 

 

Puisqu’il faut sauter le pont …

 

Ainsi font font font

les petites vaguelettes,

Ainsi font font font

de jolis tours de pontons !

 

Je vois ces pontons

se contant déjà fleurette

Je vois ces pontons

comm’ deux chiens en position !

 

Le petit ponton

à des petites gambettes,

Le petit ponton

va s’ fair’ sauter pour de bon !

 

Le plus grand ponton

va se payer sur la bête,

Le plus grand ponton

va s’ le faire à reculons !

 

Et c’est bon bon bon

de faire des galipettes

Et c’est bon bon bon

on s’ennuie quand on est pont !

 

Je suis con con con

avec mes petit’ lunettes,

Je suis con con con

mais je m’en fous pour de bon !


 

                                                     Rotpier

 

 

Lire la suite

Niagara ... retour aux sources ... enfin, aux chutes ! ... ça vaut le coup d'oeil ! Le poème du jour "Niagara" de ... Pierre ... l'explorateur !

17 Juillet 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Il va faire très chaud, très chaud

... un petit rafraîchissement ?

Quoique à la fin, il y ait un petit coup de chaud !

 

 

Il y a chute et chute, mais ... Chu tttttt !

Lisez !

 

 

Chutes-du-Niagara-2.jpg

 

Image du net

 

 

 

Niagara,

 

 

 

Son surnom c’était Niagara.

 

Ell’ n’était pas du Canada,

 

pas plus d’ailleurs que d’Amérique,

 

je crois qu’elle était ibérique !

 

 

 

Heureusement - merci mon dieu ! -

 

raisonnable au niveau pileux !

 

Elle était brune et élancée,

 

dotée d’une belle avancée

 

qui l’obligeait - innocemment ?-

 

à compenser le poids du d’ vant !

 

Pour accéder à l’équilibre,

 

elle cambrait ses beaux reins libres,

 

ce qui donnait dans le droit fil

 

le plus beau de tous les profils !

 

 

 

Quand la belle était sous la douche,

 

elle forçait - la fine mouche ! -

 

obligeant l’eau mine de rien

 

à suivre le bas de ses reins !

 

 

 

En rencontrant ce bel obstacle

 

l’eau devenait un grand spectacle

 

on venait de loin pour voir la

 

… chute de reins de Niagara !

 

 

 

Elle en avait fait son commerce

 

mais elle n’était pas perverse :

 

tous pouvaient bien la regarder

 

mais pas question de tripoter !

 

 

 

De l’Ontario jusqu’à l’Érié

 

déboulaient des aventuriers

 

qui voulait lui toucher la chute

 

et même plus … je le suppute !

 

 

 

Ils finissaient dans les remous

 

car son fan-club veillait sur tout :

 

pas question de toucher à la

 

… chute de reins de Niagara !

 

 

 

 

 

                                    Pierre Dupuis

 

 

 

 

 

 

Niagara.jpg

 

Image tripotée par le Rotpier !

 

 

Déjà publié, mais débit augmenté !

 

 

 

 

Lire la suite

" Le gîte du moulin de la Boulaye, " ... un autre poème de Pierre sur ce moulin !

15 Juillet 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

C’est une invite à la découverte !

Nota : C'est le 3ème poème que j'écris sur ce gîte et ... il y en aura un 4ème !

 

Moulin de la Boulaye 2

Photo et composition personnelle

Préambule :

.

Avec plaisir et conviction

j’ai mis en forme ce poème

pour la seule satisfaction

de décrire un endroit que j’aime !

 

S’il vous vient après l’avoir lu

le grand désir de le connaître

j’aurais alors atteint mon but

et ressentirais du bien être !

 

 

Le gîte du moulin de la Boulaye,

 

L’étang du haut, l’étang du bas

et juste au pied de la chaussée

une construction adossée

bien à l’abri du brouhaha.

 

Le seul bruit que l’on y entend

est celui de l’eau en cascade

qui part en longue promenade

dans le ruisseau tout en chantant.

 

Il y a aussi les oiseaux

qui de temps en temps s’interpellent

et les grenouilles qui rappellent

que nous sommes au bord de l’eau.

 

Mais n’oublions pas les poissons

toujours en grand conciliabule

mais là on ne voit que des bulles :

où est passée la bande son ?

 

Je ne vous étonnerais pas

en vous apprenant que ce gîte,

tout à fait intégré au site

était un moulin autrefois !

 

Moulin à eau bien entendu

dont la roue, antique turbine,

faisait tourner pour la farine

un mécanisme entretenu.

 

Si le temps l’a mis bien à mal

il en reste quelques vestiges

qui rappellent que le prestige

des meuniers était maximal.

 

Rénové avec goût et art,

sous le soleil ou sous le givre

il est agréable d’y vivre

loin du bruit des grands boulevards !

 

Aux alentours bois et chemins

sont des invites aux balades

où l’on passe dans des bourgades

perdues au milieu des jardins.

 

On peut et ce n’est pas banal

observer dans un pâturage

des lamas libres et très sages

au comportement amical !

 

Situé dans le Morbihan,

presqu’au centre de la Bretagne

au beau milieu de la campagne

ce gîte est vraiment attachant.

.

Sur la commune de Pluméliau,

peu peuplée mais très étendue

on croise tracteurs et charrues

mais très rarement le métro !

 

Quant à ce qui est de l’accueil

il est fait avec le sourire,

on ne peut vraiment qu’y souscrire

à peine a-t-on franchi le seuil !

 

Un bouquet, du cidre et du far

sont les cadeaux de bienvenue,

un petit plus qui contribue

à des conversations sans fard !

 

Si vous voulez vous ressourcer,

n’hésitez pas venez y vite,

c’est un appel, c’est une invite

… vous ne pourrez que me louer !

 

                        Pierre DUPUIS

 


Lire la suite

Mirabelle ? ... Allez, croquez encore un peu dedans ! Le poème du jour : "Mirabelle" de ... Pierre !

10 Juillet 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Allez, cueillez et ... croquez !

 

 

Image du net

 

 

Mirabelle,

 

 

 

Elle s’appelait Olivia,

 

Mais nous l’appelions Mirabelle,

 

On ne savait pas trop pourquoi

 

Mais bon dieu comme elle était belle !

 

 

 

Peut-être à cause de sa peau

 

Aussi brillante que la prune,

 

Au goût sucré qui donnait chaud :

 

Blonde de la tête à la lune !

 

 

 

Nous nous faisions Pierrots gourmands

 

Pour croquer cette colombine

 

Qui ne comptait plus ses amants,

 

Nous connaissions tous la combine !

 

 

 

Au grand tourniquet de l’amour,

 

Elle ne faisait pas fortune,

 

Pour allez faire un petit tour,

 

C’était gratis : pas une tune !

 

 

 

Mais elle seule choisissait

 

Et savait se montrer teigneuse

 

Eloignant ceux qui insistaient

 

D’un coup de pied dans les valseuses !

 

 

 

Elle s’appelait Olivia,

 

Mais nous l’appelions Mirabelle,

 

Elle était notre alléluia :

 

Pas très madone la rebelle !

   

 

                              Pierre DUPUIS

 

 

 

 

 Ris ma belle en croquant la mirabelle !


Lire la suite

" Simple réflexion " : un petit sonnet raisonné de ... Pierre

8 Juillet 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Méninges

Image du net

Simple réflexion,

 

Passer son temps à réfléchir

est une occupation louable

mais il faut c’est indispensable

de temps en temps s’en affranchir.

 

Le cerveau doit se rafraichir,

il a besoin c’est indéniable,

impératif, indispensable,

de s’aérer pour repartir.

 

Il lui faut des moments de pause,

c’est pour cela que je propose

des temps de repos intégral.

 

Revenons au statut de singe,

au minimum cérébral :

soyons pour la paix des méninges !

 

                               

                       Pierre DUPUIS 

 

 

 


Lire la suite

Blog en vacances !

12 Juin 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

Petit montage à partir d'une image du net !

 

 

Je serais absent jusque vers le 03 ou 04 juillet !

J’espère vous concocter quelques poèmes

pendant ces vacances dans le Morbihan

du coté de Pontivy

comme en septembre de l'année dernière !

Un petit poème pour vous rappeler où :

 

 

 

Poème écrit sur place, dans le moulin, en Bretagne, dans le Morbihan pour être précis ( à Pluméliau à 12 Km de Pontivy )

 

DSC00254 (2)Photos prises par moi même

A Madame et Monsieur Kervarrec
qui ont restauré, avec beaucoup de goût
et d’authenticité, le moulin de la Boulaye.

 

Le moulin de la Boulaye,

« Ah ! Vieux moulin tu as tourné,

tourné, tourné et retourné ;

la force de l’eau sur tes pales

était ton énergie vitale !

Les paysans des alentours

qui venaient à chacun leur tour

guigner ta belle mécanique

la trouvait vraiment fantastique !

Ils n’avaient rien vu de pareil

à ce formidable appareil,

qui pouvait moudre sans relâche

sans se fatiguer à la tâche ! »

Il fallait pour être meunier

réfléchir et savoir manier

une mécanique complexe

qui laissait bien  des gens perplexes.

Tout l’art était de réguler

le débit pour faire tourner

la roue à la bonne vitesse,

ce qui demandait de l’adresse.

Selon le niveau de l’étang,

selon les caprices du temps,

il fallait surveiller l’étiage

et réagir sans cafouillage !

Et puis il y avait les grains

pour les bêtes ou le pétrin :

mouture grossière ou farine

pour les auges ou les cuisines.

Chaque fois c’était différent,

il fallait varier tout le temps,

bien affiner tous les réglages

du broyage et du tamisage.

Ajoutez qu’en plus du cerveau,

il fallait être aussi costaud :

les sacs de grains ou de farine

pesaient très lourd sur les échines !

Sans compter que dans le moulin

la poussière battait son plein,

c’était à peine respirable

rendant les poumons irritables !

Le danger était permanent

de se faire happer par les dents

des boulimiques engrenages

capables des pires carnages !

Même s’il aimait son métier

et son beau moulin le meunier

mourrait souvent bien avant l’âge

épuisé par tout cet ouvrage !

« Combien as-tu mon vieux moulin

usé de ces hommes enclins

à ne vouloir jamais se plaindre,

à faire le travail sans geindre ?

Puis un jour il est arrivé

quelque chose qui a scellé

ta disparition programmée

malgré ta grande renommée.

C’est la fée électricité

qui a très vite supplanté

toutes autres forces motrices

et s’est faite dominatrice !

Sont apparus les grands moulins

qui ont grignoté un à un

les petits sans aucun complexe :

tâche facile dans le contexte !

Au grand dam du dernier meunier,

tes engrenages, tes paliers,

sont entrés dans un grand silence

sans aucun espoir de relance.

Et le temps a pris tout son temps

pour ronger inlassablement

ta merveilleuse mécanique

en se moquant de tes suppliques !

Il a commencé par le bois

de ta roue et puis de ton toit,

s’attaquant ensuite à tes pierres

aidé des ronces et des lierres.

Tes arbres se sont descellés,

tes alignements décalés,

de ta mécanique complète

il n’est resté qu’un grand squelette !

Mais un jour vint, béni pour toi,

des gens ont réparé ton toit

pour que cessent tes avanies

te conduisant à l’agonie.

Ils t’ont redonné du cachet

de haut en bas et sans tricher :

ta mécanique est exposée

comme on le fait dans les musées !

Ta fonction a beaucoup changé

puisque tu sers à héberger

des gens qui viennent en vacances

et admire ton élégance !

C’est reparti pour très longtemps

et je sens que tu es content,

car  même sans ta mécanique,

au temps tu peux faire la nique !

Il est possible  – pourquoi pas ? -

que tu te rappelles de moi :

un vieux monsieur un brin poète

avec un chapeau sur la tête.

Un vieux monsieur qui t’a parlé

et que tu as su écouter

sans être étonné de l’affaire,

un vieux monsieur aimant les pierres.

Porte-toi bien mon vieux moulin,

tu m’enterreras c’est certain,

les hommes jamais ne revivent :

leurs forces sont beaucoup moins vives !

Si l’on peut les rafistoler

un peu quand ils sont très usés,

cela ne les prolonge guère :

la vie de l’homme est éphémère. »

                                   Pierre Dupuis

DSC00205 (2)

Lire la suite