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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Djihad et croisade: ça rime ! Le poème-sonnet du jour : "Les fabriques à tueurs," de ... Pierre

9 Janvier 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

 

Soyons Charlie de Rotpier

 

Puisque l'actualité l'impose, je remets ce poème écrit il y a 3 ans.

 

Phonétiquement, djihad rime avec croisade et c’est naturel puisque, à des siècles de distance, les buts sont identiques : réduire par la force et la violence tous ceux qui ont un autre dieu que le sien … ou bien qui n’en n’ont pas.

 

 Que font les différents dieux qui, en théorie, sont bons et ont tous les pouvoirs pour empêcher les guerres, les massacres et la folie humaine ?

 

Au mieux, ils sont incompétents ou il s’en fiche comme de leur première auréole et il faut les licencier. Au pire, ils sont complices, voir organisateurs, et il faut les juger, les condamner et les bannir !

 

Mais là, à l’évidence, je brode car Dieu  - les Dieux ! - n’existent pas puisque ce sont les hommes qui les ont inventés.

 

 

 

 

 

 

Images du net

 

 

 

Les fabriques à tueurs,

 

 

 

La machine est au point et elle est efficace !

 

Elle prend pour appui une belle invention,

 

Quelques écrits sacrés et leur exploitation :

 

Rien de vraiment nouveau malgré le temps qui passe.

 

 

 

Depuis que l’homme est homme on retrouve la trace

 

De tous les ambitieux - Ils ont été légion ! -

 

Qui ont pris pour levier une des religions

 

Pour asseoir leur pouvoir absolu sur les masses.

 

 

 

Le Coran ou la Bible ou bien d’autres écrits

 

Savamment détournés pour les faibles d’esprit,

 

Des promesses de ciel et dans les mains des armes,

 

 

 

Des objectifs ciblés allant jusqu’aux enfants :

 

Voila les ingrédients qui conduisent aux larmes,

 

Comment sachant cela peut-on rester croyant ?

 

 

 

Pierre Dupuis

 

 

 

Supplice sous le régime de l’inquisition

 

 

 

Main coupée sous le régime de la Charia

 

 

 

Où est la différence au niveau de la barbarie ?

 


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Meilleurs vœux à tous pour l'année 2015 ! ... Et, ne dites pas que je suis trop sonnet ! ... Pierre

30 Décembre 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

 

L'oeil du poète

 

Image du net !

 

Afin d'être bien entendu  il est parfois

nécessaire de sonnet six fois

... qu'il en soit ainsi ma foi ...

 

Sonnet premier :

 

L'œil du poète,

 

Regardez bien l'œil du poète

il ne voit pas pareil que vous,

quand vous ne voyez qu'un chien loup

lui devine une brave bête !

 

Quand vous croisez la sous-préfète

vous êtes presque au garde à vous,

lui l'imagine sans dessous

prête à faire des galipettes !

 

Il n'a pas la même vision,

non plus la même perception

du monde et des scènes de vie.

 

C'est ainsi vous n'y pouvez rien,

offrez lui votre sympathie

... car le poète le vaut bien !

.

Sonnet second :

 

 Le poète n'est pas naïf,

 

Je ne suis qu'un petit jongleur,

un simple bâtisseur de rimes,

parfois je prends un pseudonyme

quand je tourne autour du valseur !

 

Je peux être très louangeur

bien que cela soit rarissime,

quelque fois je frôle l'abîme

et je peux me faire écorcheur !

 

Mais de nos jours la poésie

a épuisé son ambroisie

et souvent dessus on s'assoit !

 

Je remets à l'heure les pendules

car je suis loin d'être crédule:

les poètes ne sont plus rois !

 

Sonnet troisième :

 

Le poète est un partageur de rêves,

 

Mais il arrive qu'il y ait

quelque oreille très attentive,

plus sensible, plus réceptive

qui trouve au vers un bel effet !

 

Cela me donne un coup de fouet,

alors là je me remotive:

ô ma muse soit créative

allez au travail vite fait !

 

Pas question de coincer la bulle,

quitte à jouer les funambules

en tutu et te déhancher !

.

Mais ne va pas rêver de gloire,

cela serait bien illusoire

raidis-toi pour ne pas flancher !

 

Sonnet quatrième :

 

La mansuétude du poète à l'égard des barbares,

 

Et si nous sommes les derniers,

qu'on nous raille et qu'on nous fustige

au point d'en avoir le vertige

il faudra les prendre en pitié !

 

A jeter les vers au fumier

c'est eux-mêmes qu'ils désobligent,

c'est tous leurs rêves qu'ils affligent,

leurs cerveaux seront anémiés !

 

Une amputation sensorielle,

une existence matérielle,

c'est tout ce qui leur restera !

 

Ils seront fous de jalousie,

ils nous traiteront en judas

... les dépeceurs de poésie !

 

Sonnet cinquième :

 

Alea jacta est,

 

Ils auront pour nous de la haine

tout en ne sachant pas pourquoi,

mais qu'importe dans ces cas là

tous les ignorants se déchainent !

 

S'ils ne nous mettent pas de chaîne,

nous serons mis en un endroit

où nos voix ne porteront pas :

nous connaîtrons la quarantaine !

 

Toutes les formes de culture

seront qualifiées d'impostures :

rien d'autre que le rationnel !

 

Pas de place pour l'hérésie,

un objectif obsessionnel :

 éradiquer la poésie !

 

Sonnet sixième :

 

Le poète est un passeur d'idées,

 

Car sous son allure anodine

le poème a de l'ascendant,

répété inlassablement

il fait son trou et s'enracine.

 

Tranquillement, tout en sourdine,

en boucle et sans relâchement

ses mots empreignent sûrement

les cerveaux et ils y trottinent !

 

 Pour peu qu'un musicien s'en mêle,

rimes et notes s'entremêlent

et si le thème est liberté

 

l'ensemble prend de l'envergurel

personne ne peut l'arrêter :

" Tremblez féroces dictatures ! "

                              

                                   Pierre Dupuis

             

 

 

L'oeil du poète

 

Image du net !

                

Regardez bien l'œil du poète,

il vous invite - bougez-vous ! -

ne restez pas au garde-à-vous

et écartez les trouble-fête !

 

 


 Meilleurs voeux 2015Image du net !

 

Pierre

 

 

 

 


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Un petit tour à Bruxelles et à Paris : le poème-devinette du jour de ... Pierre !

16 Décembre 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Allez, un petit poème tout frais de ce matin pour faire travailler un peu vos neurones !

 

Si vous trouvez, ne mettez pas les noms, mais trouvez une astuce qui me permettra de m'assurer que vous avez tapé dans le mille !

 

Pierre

 

 

 

 

Paris et Bruxelles

Photos prises sur le net !

 

Qui sont-ils ?

A vous de deviner ! 

 

 

Symboles bien campés,

 

Ils n'ont pas vraiment existé,

ils sont des enfants de légende

dont la réputation est grande:

ils incarnent la liberté !

 

L'un est attaché à Paris

l'autre à la ville de Bruxelles,

quand l'un siffle l'autre ruisselle,

quand on pense à eux on sourit !

 

Pour l'un c'est l'imagination

d'un grand homme qui l'a fait naître,

pour l'autre il nous faut bien admettre

qu'il y a grande confusion !

 

L'un a fréquenté un milieu

où grenouillaient des misérables

mais l'autre est issu de notables

où l'on vivait largement mieux !

 

L'un serait plutôt un esprit,

 l'autre est absolument palpable

mais méfiez-vous il est capable

de bien arroser vos habits !

  

Leur dénominateur commun

est d'être tous deux des symboles

de liberté sans protocole

mais aussi d'être des gamins !

 

Vous avez trouvé j'en suis sûr

les noms de ces deux personnages

hauts en couleur et pas très sages:

vous n'êtes plus au pied du mur !

 

                                  

 

                          Pierre Dupuis

 

 


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" Les petits restos sympas, " ... un poème de ... PierreParce qu'il n'y a pas que les grands restaurants ! Les petits restos sympas, Il est des petits restaurants où l'on ne fait pas de manière ma

11 Décembre 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

On rencontre quelquefois, souvent par hasard, des petits restos sympathiques. Je vais vous en présenter un que nous avons très apprécié, mon épouse et moi . Celui-ci se trouve à Rouen mais nous en avons rencontré quelques autres et je leur hommage à ma façon.

 


Restaurant La Tonne à Rouen

      La Tonne     11, Rue Saint-Vivien      76000   Rouen

Capture d'écran à partir de Google Street View  

 

Parce qu'il n'y a pas que

les grands restaurants !

 

Les petits restos sympas,

 

Il est des petits restaurants

où l'on ne fait pas de manière

mais où l'accueil est de première

même pour les nouveaux clients !

 

Pas de grand discours ampoulé,

juste quelques mots sympathiques,

un petit échange authentique

qui ne sent pas le calculé !

 

Cadre simple ou plus recherché

mais pas de clinquant à outrance,

un décor qui sent bon la France

où l'on aime à se relâcher !

 

Quelques plats, le menu du jour,

pas de grande carte pompeuse,

cuisine simple mais goûteuse :

pas d'agapes de haute cour !

 

Le service est très avenant :

quelques paroles agréables

en slalomant entre les tables,

pas de long blabla bassinant !

;

Désert café et l'addition

et une note pas salée,

pas de carte bleue affolée :

bonne adresse sans restriction !

 

Je noterais dans mon carnet

la vôtre en toute bonne place,

je vous décerne trois rosaces

 

... un classement bien mérité !

 

 

Restaurant La Tonne à Rouen 3 rosaces

 

Rien à voir avec Michelin,

je ne marche pas aux étoiles !

Tant pis si Bibendum se poile

en me traitant de vieux crétin !

 

Je ne marche qu'à l'affectif :

il faut que je sois bien à l'aise

si j'ai le cul entre deux chaises

je note dans le négatif !

 

Vous entrez dans mon classement,

vous n'en tirerez pas fortune,

sûrement pas des tas de thunes

... juste un sourire simplement !

 

                       Pierre Dupuis

 

            Petit ajout :

 

" A la Tonne rien ne détonne,

le cadre est simple et chaleureux,

on y voit des clients heureux

      ... bravo Madame la patronne ! "

 



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" Le petit poète pas très académique , " un poème de Pierre et de ... Rotpier !

25 Novembre 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Qui, dans la vie, peut se targuer de ne pas avoir deux facettes ?

 

Plus ou moins différentes, plus ou moins cultivées, mais bel et bien là !  

Pour ma part, il me plait de les cultiver.

 

 

Le petit poète pas très académique

Image du net

 

Le petit poète pas très académique,

 

Je ne suis qu'un pauvre quidam

Qui s'adonne à la poésie,

Un poète de macadam

Indigne de la confrérie!

 

J'entends d'ici le grand ramdam

Et les " Mais c'est de l'hérésie ! "

Quand ils tombent à leur grand dam

Sur mes vers sans orthodoxie !

 

Bien que je sache versifier,

( Je connais assez bien les règles

Ici l'on peut le vérifier,

 

C'est un peu mon coté espiègle ! )

J'aime m'extraire du carcan

Et je me gausse des cancans !

 

                           Pierre Dupuis

 

Ce qui donne par exemple :

 

A l'image des couteaux suisses

avec leurs multiples fonctions

je brode avec délectation

des poèmes sans prétention

qui abordent tous les sujets.

Et si un puriste aux aguets

en attrape un vilain hoquet

... je m'en bats franchement les cuisses !

Ou bien encore :

 

Ce n'est pas très académique

quand je mélange amour et trique

mais ces mots-là se marient bien,

je l'affirme et je le maintiens !

 

Deux interprétations possibles:

les coups d'un cocu irascible

ou bien l'acte de chair en soi

... je laisse à mes lecteurs le choix !

 

Je suis avant tout pragmatique,

j'ai fait le choix de l'éclectique

et que ceux que je rends chagrins

passent très vite leur chemin !

 

J'arrête ce petit verbiage

qui tutoie de près le charriage

des puristes coincés du vers

qui vont hurler au pisse vers !

 

Je m'amuse de la critique:

je ne prends pas de diurétiques !

Je me suis juste émancipé

et tant pis pour les constipés !

 

           Précision :

 

Je me dois pour ces deux exemples

afin d'information plus ample

préciser que pour les signer

je prends le pseudo de ... Rotpier !

 

         Ce qui fait que :

Cela donne un duo étrange

qui déconcerte et qui dérange,

deux facettes pour un seul deal :

Mr Hyde et Dr Jekill !

 

 

 

                                     Rotpier

 

 

 


OLYMPUS DIGITAL CAMERA 

     Photo du pas net Rotpier !

OLYMPUS DIGITAL CAMERA 

 

 

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Dieu, religion: "Le choix de son dieu" , un poème de ... Pierre ... C'est en quelque sorte une étude de marché !

20 Novembre 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Les religions, dans leur grande majorité, sont le principal terreau des guerres et leurs grands dignitaires d’excellents jardiniers tour à tour.

Pierre Dupuis  

 

Comme je suis un garçon à l'esprit très pragmatique, je vous propose une étude de marché ...

 

.

Dieu 2

 

Eclairante image du net ... et la lumière fut !

 

 

 

Le choix de son Dieu,

 

 

 

Croire en Dieu, croire en Dieu … difficile entreprise !

 

Je parle pour celui qui n’en connaît aucun,

 

qui n’a pas au berceau déjà connu l’emprise

 

de celui des parents ou d’un autre quelqu’un.

 

 

 

Car l’offre est importante et il y a pléthore

 

de démiurge en ce monde et ma foi c’est coton

 

d’en sélectionner un qui soit meilleur au score

 

de la qualité-prix, services et concession !

 

 

 

Il faut bien étudier tous les cahiers des charges,

 

ce qui est difficile et demande du temps :

 

il faut tout détailler et annoter les marges

 

pour pouvoir écarter au mieux les charlatans !

 

 

 

J’entends déjà hurler : « L’action est mercantile ! »

 

Moi je dis non et non, pas du tout, que nenni !

 

Il faut bien s’assurer, ce n’est pas inutile,

 

que l’on ne baigne pas dans l’embrouillamini !

 

 

 

Avant tout, c’est certain, il faut croire aux miracles !

 

Car c’est quand même là qu’ils sont vraiment très forts,

 

c’est leur spécialité et d’ailleurs ils se taclent,

 

pour recruter en masse ils font de gros efforts !

 

 

 

Entre un monde meilleur et la vie éternelle,

 

le tout sur catalogue et sans échantillon!

 

De quoi faire pouffer toute une maternelle

 

ou de faire sourire un agent en faction !

 

 

 

Il y a des relents de combine et d’arnaque,

 

de montages pas nets et d’attrape-couillons !

 

J’espère ne pas trop vous casser la baraque

 

… pour peu que vous trempiez déjà dans un bouillon !

 

 

 

Il n’est jamais trop tard pour devenir athée,

 

que ce soit en direct ou par reconversion,

 

c’est préférable à la vérité frelatée

 

que l’on trouve au creuset de toute religion !

 

 

 

Vous avez bien compris que je le suis moi-même

 

après avoir été élevé en chrétien,

 

j’ai mis beaucoup de temps à sortir du système

 

mais maintenant j’y suis et m’en trouve très bien !

 

 

 

Je respecte bien sûr les multiples croyances

 

et chacun a le droit d’avoir son propre Dieu

 

mais qu’il soit tolérant et plein de bienveillance

 

pour tous les autres mais … je crains à un vœu pieux !

 

  

 

 

                                                    Pierre Dupuis

 

 

 

Déjà publié mais cela restera éternellement d'actualité !


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Guerre 14-18, " Souvenirs et regrets d’une gueule cassée, " ... un poème de Pierre

11 Novembre 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

J’ai écrit ce poème cette année après avoir lu le Goncourt 2013 « Au revoir là-haut » de Pierre Lemaitre qui traite en partie de ce drame.

 

Si vous ne l’avez pas lu, je vous le conseille et vous met un lien pour un résumé plutôt bien fait :   http://blogs.lexpress.fr/les-8-plumes/2013/11/26/au-revoir-la-haut-de-pierre-lemaitre-prix-goncourt-2013/

 

Guerre 14-18 (4)

 

 

Images du net  

Gueule cassée

 

 

 

 

La mort a le grand avantage de ne point

laisser de séquelles à ceux qui la rencontre …

 

 

Souvenirs et regrets d’une gueule cassée,

 

Pourquoi donc ne suis-je pas mort

quand cet obus venu du nord

a emporté, mon sang se glace,

presque la moitié de ma face.

 

Je veux bien aller en enfer,

j’ai connu le feu et le fer,

que peut-il arriver de pire,

J’aimerais bien l’entendre dire !

 

Et les officiers sabre au clair,

les explosions et les éclairs,

les tranchées, les rats et la boue,

les vieilles barbes sur les joues !

 

Et les assauts et les reculs

et les sombres et froids calculs

pour gagner quelques hectomètres

et obligés de se soumettre !

 

Les gazés et les fusillés,

les braves qui avaient osé

dire à la maréchalerie :

« Assez de cette boucherie ! »

 

Les copains désarticulés

et tous les regards affolés

et la mitraille et la mitraille

laissant de fumantes entrailles !

.

Les infirmiers et les brancards,

les jeunes et les vieux briscards,

les chirurgiens coupant des membres,

les corps torturés qui se cambrent !

 

Et ceux d’en face tout comme nous,

terrés aussi aux fond des trous

et obligés sous la mitraille

de s’élancer vaille que vaille !

 

Les mêmes de chaque coté

à ordonner, à exiger,

d’aller se faire ouvrir les trippes

au nom des sacrés grands principes !

 

Pourquoi donc ne suis-je pas mort ?

J’aurais dû, j’en ai grand remords,

en terminer là-bas sur place

pour ne plus me voir dans la glace !

 

Mais que peut-on faire bon sang

quand on s’est vidé de son sang

et que l’on n’est plus qu’une loque,

une proie pour staphylocoques !

 

               Après …

Après, affronter les regards

avec les yeux plein de brouillard

des amis et de la famille

et pire encore ceux des filles !

 

Au début de la compassion,

ensuite de la répulsion

et parfois même une grimace

… ferais-je mieux, moi, à leur place ?

 

Pourquoi donc ne suis-je pas mort

quand cet obus venu du nord

a emporté, mon sang se glace,

presque la moitié de ma face ?

 

               Pierre Dupuis

 

 

 

Si vous voulez lire d’autres poèmes je vous mets le lien de mon billet de l’année passée où vous pourrez retrouver aussi la chanson « Louise » de Gérard Berliner où la grande guerre est évoquée.

http://rotpier.over-blog.com/article-14-18-la-der-des-ders-le-reve-transforme-en-cauchemard-le-billet-de-pierre-121051749.html

 

 

Pierre

 


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" L’effet papillon appliqué aux sentiments, " ... un poème de ... Pierre ! ... Avec un petit bonus du Rotpier à la clé !

4 Novembre 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Je vous proposes un autre poème sur l’effet papillon appliqué aux sentiments !

 

Effet papillon (2)

 

 

Image du net bidouillée par moi même

 

L’effet papillon appliqué aux sentiments,

 

Il menait une vie tranquille,

sentimentalement parlant,

il n’était pas pour les idylles

et il consommait sur le champ !

 

Puis il avait croisé sa route

en même temps que son regard,

tous ses sens furent en déroute :

elle avait brouillé ses radars !

 

Ce fut à peine perceptible,

juste une esquisse de clin d’œil,

de son avenir prévisible

il pouvait en faire le deuil !

 

Sitôt ce mouvement infime

déclencha en lui crescendo

des montagnes et des abîmes

et des typhons de libido !

 

Comme la belle était volage :

cela ne dura pas longtemps,

juste le temps d’un gros orage

d’où il sortit tout pantelant !

 

Il ignorait la théorie

du fameux effet papillon

qui fait que même dans la vie

un rien vous transforme en couillon !

 

Pour se sortir de la névrose

il mit infiniment de temps,

une longue métamorphose

s’étalant sur tout un printemps.

 

De nouveau il battit des ailes

et s’éloigna du grand chaos,

évitant à tout prix les belles

transformant leurs cils en appeau !

 

Ayant repris de l’assurance

il chercha à savoir pourquoi,

avec une telle aberrance,

il avait perdu son sang-froid.

 

Car comment était-ce possible

qu’un simple battement de cils

( pour lui c’était inadmissible ! )

puisse le mettre en grand péril !

 

Il étudia les théories

de Lorenz et de Poincarré

et celle de Maxwell murie

sur le chaos … pas le café !

 

Maintenant il avait conscience

qu’un tout petit rien au départ

peut chambouler une existence

sans ne rien devoir au hasard !

 

 

 

                Pierre DUPUIS

 


 

Effet papillon (3)

 

 

PS : Je vous mets ce lien pour en savoir un peu plus sur la théorie de l’effet papillon !      http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_papillon

 

 

Petit bonus : 

Image du net bidouillée par ... le Rotpier

La prédictibilité du grand mage Rotpier 

« Un battement de cils au Brésil peut engendrer une tornade au bois de Boulogne ! »

Et pis c’est tout !

 

 

Le Rotpier

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" La valse des épithètes, " ... un poème d'une verdeur certaine de ... Rotpier, porte-parole de… Mado !

30 Octobre 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

 

Prostituée

Image du net modifiée par mes soins !

Avant-propos :

Ce poème est d’une verdeur

à offusquer les conformistes

bien que certains avec ardeur

nous côtoient avec pragmatisme !

 

Il n’est pas fait pour les coincés,

pour les gens de bonnes manières,

il risque de fort agacer

Ludovine de la Rochère !

 

 

… Appelez moi … Mado

 

 

La valse des épithètes,

 

C’est un métier un peu spécial,

vous allez tiquer je suppute

si je vous parle de social

à propos du statut des putes !

 

Ce mot je l’emploie à dessein

alors que je ne l’aime guère,

je le trouve très assassin

au point de lui faire la guerre !

 

Mais je n’ai vraiment pas le temps

d’écrire une longue préface

alors je me suis dit autant

être rapide et efficace !

 

Je me dois de vous préciser

que j’en suis une à part entière,

je ne cherche pas à biaiser

je n’ai rien d’une cachotière !

 

Voilà le décor est planté,

laissons tomber la polémique,

ne soyez pas épouvantés

je pourrais être en politique !

 

Je vous invite… en tout honneur

- ne faite donc pas cette tête ! -

à faire en simple promeneur

le tour de tous nos épithètes !

 

C’est un langage très fleuri

qui ne fait pas dans la dentelle,

je vous en offre un pot-pourri,

allez j’y vais, je m’y attelle !

 

Il y a ceux qui sont assez

… comment dirais-je … acceptables

et d’autres que l’on peut taxer

de franchement désagréables !

 

Commençons donc par ces derniers,

allons-y avec allégresse,

du pain béni pour chansonniers

pour peu qu’ils brodent sur les fesses !

 

Bifteck, bordille ou bien bourrin,

cagnasse, cateau ou cavette,

catin, chabraque ou bien ponette

sans oublier bien sûr putain !

 

Langouste, crevette ou gadou,

garce, gigolette ou filasse

belle avalanche de mots doux

que j’augmente : poule et pétasse !

 

On continue les jolis mots ?

Poufiasse, pouliche ou galoupe,

radasse, radeuse ou tréteau

… j’en remets un peu pour la soupe ?

 

Allez, encore quelques-uns :

conasse, marmite ou gagneuse,

roulure, souris, gagne-pain,

trimardeuse ou bien tapineuse !

 

Après ce beau tableau brossé

passons à ceux moins sarcastiques

mais qu’il faut quand même endosser :

nous sommes loin du romantique !

 

Il y a fleur de macadam

ou de trottoir et puis cocotte,

péripatéticienne … dam 

c’est la classe au ras de la motte !

 

Courtisane, créature ou

demi-mondaine, horizontale,

fille de joie, de rien du tout

que pour quelques sous on emballe !

 

Croqueuse ou marchande d’amour,

dégrafée ou fille publique,

de mauvaises mœurs et toujours

les quolibets que ça implique !

 

Je préfère belle de nuit

ou hétaïre … c’est la classe,

comme la nuit les chats sont gris

cela nous évite la chasse !

 

D’autres épithètes ont cours,

la liste n’est pas exhaustive,

ailleurs que dans les basses-cours

d’autres poules sont très actives !

 

Car il y a pire que nous :

des femmes soit disant honnêtes,

calculatrices jusqu’au bout

grandes ouvreuses de braguettes !

 

Notre tarif est affiché

et il n’y a pas de magouille,

pas plus que de plans ébauchés

pour s’en mettre plus dans les fouilles !

 

J’aurais pu glisser, c’est certain,

une très belle rime en « ouille », 

 que chacun fasse son turbin :

ceux qui en veulent se débrouille !

 

La société nous met au ban

pourtant nous lui rendons service

en acceptant comme clients

certains hommes pourris de vices !

 

Pas besoin de légion d’honneur,

juste un peu de reconnaissance,

un peu moins d’esprit sermonneur

… sans rêver que l’on nous encense !

 

Depuis la loi Marthe Richard

qui a fermé les maisons closes

c’est aux bois ou sur les boulevards

que les fleurs de trottoir éclosent !

 

Sans demander de grands égards

au moment où l’on nous culbute,

nous aimerions que les fêtards

ne nous appelassent pas putes !

 

Je vous salue en espérant

ne pas vous avoir pris la tête

et je vous laisse au demeurant

méditer sur ces épithètes !

 

Si vous voulez en discuter

j’en serais tout à fait ravie,

nul besoin de me culbuter

… sauf si vous en avez envie !

 

 

                                  Rotpier … porte-parole de… Mado !

 

 

 

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" Quel cirque la vie ! " ... Un poème de ... Rotpier

28 Octobre 2014 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

La vie nous fait plus souvent clown que dompteur !

 
  
               
 
Images prises sur le net
   

 

 

 

Quel cirque  … la vie !

 

 

 

De face, elle avait un coté chatte

 

… vraiment !

 

De dos, elle avait un coté chienne

 

… assurément !

 

… Chienne de classe … s’entend !

 

Oh ! oui ! Mazette !

 

Chienne de classe … genre levrette !

 

 

 

Un coté félin, un coté canin :

 

joli mélange pour les câlins !

 

Et moi, cela me plaisait bien !

 

Mais, cette insatiable tigresse

 

avait vraiment … le feu aux fesses !

 

 

 

Elle miaulait sur tous les toits

 

et elle hurlait en tous les bois !

 

Matous et clebs, en ribambelle,

 

menaient cortège en sa ruelle !

 

Et moi, avec des cornes pis que cerf

 

j’avais l’air plus con qu’un singe en pull-over !

 

Je lui ai dit alors : « ça suffit ma chère !

 

Avec la moitié de la terre

 

je ne veux plus partager ton lit et ta chair !

 

Va miauler sur d’autres toits,

 

va hurler en d’autres bois ! »

 

 

 

J’ai repris mon fouet et mes bottes 

 

et j’ai regagné ma roulotte !

 

Je suis parti le nez en l’air :

 

j’avais besoin d’un bon bol d’air !

 

 

Mais …

 

 

      La poisse restant à mes trousses

 

j’ai croisé une grande rousse

 

qui avait des airs de panthère !

 

Elle mit vite sa robe à terre

 

pour me prouver sans commentaires

 

que la couleur de ses cheveux

 

allait avec le bas au mieux !

 

Cela choquera les bigotes

 

mais je n’ai pas ôté mes bottes

 

pour consommer l’acte de chair

 

et … j’ai ressigné chez Pinder !

 

 

 

                                  Rotpier

 

 

 

 

 

j

 

 

 

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