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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

( Suite ! ) Les sonnets du jour : "Je pars en croisade" , "A cheval sur mon idéal" et "Tel un nouveau don Quichotte" de ... Rotpier le chevalier fêlé ! ( suite ! )

23 Avril 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Nota :

 Pour une question pratique de consultation ultérieure, donc pour éviter le retour à l’article précédent, je le remets en tête. J’ajoute simplement les nouveaux sonnets d’une autre couleur.

 

Pas trop saucissonnée mon explication ? ( Il y en a six pas si sots … que cela … je l’espère ! )

 

 

Adoubement de chevalier

image du net

 

Que les amoureux de la langue

française m’adoubent …

Je pars en croisade !

Certains voudraient  - je les abhorre ! -

S’attaquer à notre français,

Le simplifier jusqu’à l’excès

Moi je dis « non ! » car je l’adore !

Je mets mes bras en sémaphore

Pour alerter sur ce forfait,

Rejoignez-moi, oui c’est parfait :

Approchez donc les matamores !

Venez nous allons vous couper

Vite fait l’herbe sous le pied

Et si vous vous entêtez j’ose

Je vous le dis droit dans les yeux

Nous vous couperons autre chose

Cachez tout ce qui va par deux !

                                      Rotpier

 

Chevalier

Image du net

 

A cheval sur mon idéal,

Je trouverais mon idéal

En servant notre belle langue

Je saurais être son féal :

Ses ennemis seront exsangues !

Et s’il faut que je les étrangle,

Je le ferai, c’est viscéral,

Jusqu’à ce que leur raison tangue :

Je ne suis pas sentimental !

Et si dans la meute de chiens

Se cache un académicien,

Qu’il sorte vite son épée !

Au lieu de faire un long discours,

Qu’il conforte mon épopée

Ou bien que comme un lâche il court !

                                      Rotpier

 

Don Quichotte Pierre

Image du net + petit montage !

 

Tel un nouveau don Quichotte,

Et tel un nouveau don Quichotte

Je mènerai par monts par vaux

Des combats à tous les niveaux

Pour que notre langue ait la cote !

Que personne ne m’asticote

Ou bien je le coupe en morceaux

Et je les balance aux pourceaux

Qui en feront belle ribote !

Voilà le décor est planté

Et si un quidam est tenté

De me défier sous la coupole,

Qu’il se taise pauvre manant,

Le combat sera sans parole : 

 Qu’il ferme son moulin avant !

                                      Rotpier

 Don Quichotte Pierre (2)Image du net + petit montage ! 

 

Et si la folie me gagne …

Bien calé sur ma rossinante

Applaudi par Anne Hidalgo

J’irai du grand Paris à Nantes

Quitte à en revenir dingo !

Ma volonté déterminante

Sera d’occire les gogos

Voulant de façon consternante

Toucher aux mots… même à l’argot !

J’embrocherais ces tartignoles

Ou je leur mettrai des torgnoles

De façon à les rebuter !

Notre langue est beaucoup trop belle,

Hors de question de l’amputer

Ou bien je leur trousse un libelle !

                                      Rotpier

 

Pierre en prison

Image du net + petit montage ! 

 

La fin de l’épopée,

Si je suis encore vivant

Après cette longue épopée

J’irai vers le soleil levant

Pour retrouver ma dulcinée.

Et si elle a pris un amant

Pour combler ses longues journées

J’empalerai le malfaisant

Avec le pic de cheminée !

Puis j’irai chez les argousins

Pour me rendre au petit matin,

J’implorerai les fonctionnaires,

Certains ne sont pas trop idiots,

Pour avoir de gros dictionnaires

Pour finir entouré de mots !

                                      Rotpier

 

Squelette avec des livres

Image du net + petit montage ! 

 

Ultimes tentatives,

J’écrirai de longues suppliques

Que j’enverrai à tous les dieux,

Ce n’est pas que je crois en eux,

Je n’ai pas la fibre utopique !

Des compliments dithyrambiques

A sortir des larmes des yeux,

Je sais mentir quand je le veux

Mais bien moins que les politiques !

Quant à ceux-là, n’en parlons pas,

S’il ne s’agit pas de mandats

Ils ne bougeront pas d’un pouce !

Enfin usé par tous mes maux

Je rendrais l’âme sans secousse

Sous l’œil mouillé de mes chers mots !

 

                                      Rotpier

 

 

Adoubement de chevalier

image du net

 

Que les amoureux de la langue

française m’adoubent …

Je pars en croisade !

Certains voudraient  - je les abhorre ! -

S’attaquer à notre français,

Le simplifier jusqu’à l’excès

Moi je dis « non ! » car je l’adore !

Je mets mes bras en sémaphore

Pour alerter sur ce forfait,

Rejoignez-moi, oui c’est parfait :

Approchez donc les matamores !

Venez nous allons vous couper

Vite fait l’herbe sous le pied

Et si vous vous entêtez j’ose

Je vous le dis droit dans les yeux

Nous vous couperons autre chose

Cachez tout ce qui va par deux !

                                      Rotpier

 

Chevalier

Image du net

 

A cheval sur mon idéal,

Je trouverais mon idéal

En servant notre belle langue

Je saurais être son féal :

Ses ennemis seront exsangues !

Et s’il faut que je les étrangle,

Je le ferai, c’est viscéral,

Jusqu’à ce que leur raison tangue :

Je ne suis pas sentimental !

Et si dans la meute de chiens

Se cache un académicien,

Qu’il sorte vite son épée !

Au lieu de faire un long discours,

Qu’il conforte mon épopée

Ou bien que comme un lâche il court !

                                      Rotpier

 

Don Quichotte Pierre

Image du net + petit montage !

 

Tel un nouveau don Quichotte,

Et tel un nouveau don Quichotte

Je mènerai par monts par vaux

Des combats à tous les niveaux

Pour que notre langue ait la cote !

Que personne ne m’asticote

Ou bien je le coupe en morceaux

Et je les balance aux pourceaux

Qui en feront belle ribote !

Voilà le décor est planté

Et si un quidam est tenté

De me défier sous la coupole,

Qu’il se taise pauvre manant,

Le combat sera sans parole : 

 Qu’il ferme son moulin avant !

                                      Rotpier

La suite jeudi prochain ! ... Si vous le voulez bien !

 
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Le poème du jour : "Défaillance," de ... Pierre

16 Avril 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Un poème ancien, écrit en 2007 ...  je crois … à moins que ma mémoire ne défaille … 

 

Sur une très jolie photo de Jean-François Simon, un poème que j'aime tout particulièrement...

  

 Image pour Défaillance

  

Défaillance,

Il bruine dans mon cœur

comme il pleut sur la faille ;

pourquoi cette rancœur

qui fait qu’un cœur défaille.

Hier encore ici,

mais revers de médaille,

plus personne aujourd’hui

et mon cœur qui déraille.

Dans les yeux ce crachin

augmentant la grisaille

et le bout du chemin

et l’ultime broussaille.

La chute sans rappel

parallèle à l’entaille,

les rochers en scalpel

et mon cœur en tenailles.

Pour vivre maintenant

je ne suis plus de taille,

je plane en attendant

 d’être au pied de la faille.

                                               Pierre Dupuis

 

 

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Le poème du jour : "L’ergoteur," de ... Rotpier !

14 Avril 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Et ne me cherchez pas de poux sur la tête ... hein !

 

Chevalier ergoteur

Image du net bidouillée par le Rotpier

 

L’ergoteur,

Un peu poète et ergoteur,

C’est ce qui me caractérise,

Un tout petit rien me défrise

Et je deviens très pinailleur !

Bien des gens le pensent d’ailleurs

Quand je m’arrête en temps de crise

Sur un détail, une bêtise

Et que je joue les emmerdeurs !

Je tiens à enfoncer le clou :

Ma plume serait chiffonnée

D’employer « entre chien et loups » 

Pour un début de matinée !

Je souffle aux académiciens

D’employer « entre loups et chiens » !

               Et je précise :

C’est une question de logique,

Juste une histoire de tempo,

Je suis sans peur et sans repos

A cheval sur la rhétorique !

Et si cela coupait la chique

A certains coincés du stylo

Et qu’ils me traitent de charlot

Et bien je leur ferais la nique !

.

Ou je leur jetterai mon gant :

Je déteste les arrogants,

Je les affronterai en joute !

C’est mon coté théoricien,

Je persiste signe et rajoute :

Au matin entre loups et chiens !

 

                                Rotpier

 

Chevalier ergoteur

Image du net bidouillée par le Rotpier

Et ne me cherchez pas de poux sur la tête ... hein !

 

Chevalier ergoteur

Image du net bidouillée par le Rotpier

 

L’ergoteur,

Un peu poète et ergoteur,

C’est ce qui me caractérise,

Un tout petit rien me défrise

Et je deviens très pinailleur !

Bien des gens le pensent d’ailleurs

Quand je m’arrête en temps de crise

Sur un détail, une bêtise

Et que je joue les emmerdeurs !

Je tiens à enfoncer le clou :

Ma plume serait chiffonnée

D’employer « entre chien et loups » 

Pour un début de matinée !

Je souffle aux académiciens

D’employer « entre loups et chiens » !

               Et je précise :

C’est une question de logique,

Juste une histoire de tempo,

Je suis sans peur et sans repos

A cheval sur la rhétorique !

Et si cela coupait la chique

A certains coincés du stylo

Et qu’ils me traitent de charlot

Et bien je leur ferais la nique !

.

Ou je leur jetterai mon gant :

Je déteste les arrogants,

Je les affronterai en joute !

C’est mon coté théoricien,

Je persiste signe et rajoute :

Au matin entre loups et chiens !

 

                                Rotpier

 

Chevalier ergoteur

Image du net bidouillée par le Rotpier

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"La dame et le vieux miroir," ... un poème très ancien de Pierre

2 Avril 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Un poème très ancien ... qui ne vous glacera pas trop,  je l'espère !

Quand un miroir vieillit il est rare que son tain ne soit pas atteint

et ceux qui se mirent dedans ont parfois le teint qui déteint.

PS:   ( Le Rotpier parlerait de tarte tatin mais c'est un malotru ce gars-là et il ne faut pas trop l'écouter: il est lui-même parfois très atteint ! )

 

 

 

Photo du net

La dame et le vieux miroir,

C’est un très vieux miroir au tain déliquescent.

Son cadre en bois sculpté ne tient que par miracle

Ou bien, plus rationnel, par deux pointes qui raclent

Un mur de papier gris au plâtre efflorescent.

Un bord, en bas à gauche, est tout opalescent,

Ce qui renforce encore une impression d’oracle :

«- Dis-moi, mon beau miroir, n’est-ce pas la débâcle ?

-  Oh ! non ! » ment-il avec un air d’adolescent ! "

Combien de souvenirs sont ancrés dans ses pores ?

La mémoire est fragile et souvent s’évapore ;

La sienne est le pendant d’un grand classeur à dos

Dont le titre serait : « Portraits en ribambelle ».

« - Fais-moi, mon bon miroir, ce superbe cadeau :

Repasse mon image au temps où j’étais belle ! »

 

Epilogue :

 La vieille dame ferma les yeux pour mieux emprisonner sa jeunesse et doucement s’en alla. Le vieux miroir mit une croix dans la case « souvenir » et soupira. Un soupçon de buée vint encore ternir un peu plus l’éclat de son tain.

                                                                  Pierre Dupuis

 

 

Un poème très ancien ... qui ne vous glacera pas trop,  je l'espère !

Quand un miroir vieillit il est rare que son tain ne soit pas atteint

et ceux qui se mirent dedans ont parfois le teint qui déteint.

PS:   ( Le Rotpier parlerait de tarte tatin mais c'est un malotru ce gars-là et il ne faut pas trop l'écouter: il est lui-même parfois très atteint ! )

 

 

 

Photo du net

La dame et le vieux miroir,

C’est un très vieux miroir au tain déliquescent.

Son cadre en bois sculpté ne tient que par miracle

Ou bien, plus rationnel, par deux pointes qui raclent

Un mur de papier gris au plâtre efflorescent.

Un bord, en bas à gauche, est tout opalescent,

Ce qui renforce encore une impression d’oracle :

«- Dis-moi, mon beau miroir, n’est-ce pas la débâcle ?

-  Oh ! non ! » ment-il avec un air d’adolescent ! "

Combien de souvenirs sont ancrés dans ses pores ?

La mémoire est fragile et souvent s’évapore ;

La sienne est le pendant d’un grand classeur à dos

Dont le titre serait : « Portraits en ribambelle ».

« - Fais-moi, mon bon miroir, ce superbe cadeau :

Repasse mon image au temps où j’étais belle ! »

 

Epilogue :

 La vieille dame ferma les yeux pour mieux emprisonner sa jeunesse et doucement s’en alla. Le vieux miroir mit une croix dans la case « souvenir » et soupira. Un soupçon de buée vint encore ternir un peu plus l’éclat de son tain.

                                                                  Pierre Dupuis
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Le poème du jour : "L'apprentissage du veuvage" ou "Le grand lit vide" ... de ... Pierre

31 Mars 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Il y a plus gai bien sûr mais il me plait d'aborder tous les sujets, des plus graves aux plus délirants. Je suis fais comme cela ... en quelque sorte à l'image de la vie ...

 Pierre

 

 

Lit vide

Image du net modifiée par moi-même

 

L'apprentissage du veuvage

ou

Le grand lit vide

Bien sûr c'était perdu d'avance,

les médecins lui avaient dit

et son mari était parti,

sa tête était en résonance.

Mais il y avait la présence

des enfants accourus ici,

de la famille et des amis

venus pour les condoléances.

Silencieuse agitation,

pas de créneau de réflexion

... temps suspendu qui se dévide.

Puis tout le monde était parti.

Le soir devant le grand lit vide

la pauvre le devint aussi.

              Épilogue:

Combien lui faudra-t-il de temps

pour s'accoutumer à l'absence,

pour intégrer sa non présence

pour sortir du mauvais moment ?

Après l'hiver vient le printemps

mais il y a des circonstances

où l'adage est sans consistance

quand le poids est trop important.

Combien de temps lui faudra-t-il

pour se doter de quelques armes

capables d'assécher ses larmes

et de la garder du péril ?

 

                                       Pierre Dupuis

 

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Le poème grisaille du jour : "Regrets," de ... Pierre

19 Mars 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

La photo a été prise dans le cimetière d’un des petits villages de mon enfance en Normandie. Il est resté exactement dans le même état ………….. pas tout à fait : les grilles ont continué à se délabrer ! J'adore ce cimetière ... pour autant que l'on puisse en aimer un.

 Aujourd’hui,  la grisaille est de mise sur la Normandie pour toute la journée : tout est en accord.

Pierre  

 

 OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Photo de Pierre

 

 

De Frédéric  Dard :

«  Si j’avais su que je l’aimais tant,

je l’aurais encore aimé davantage »

 

Regrets,

Grisaille.

Oui, « grisaille » était le mot

qui habillait le mieux l’homme.

… Qui habillait tout d’ailleurs.

Le lieu.

Un vieux cimetière aux grilles aussi délabrées

qu’un rêve de ferrailleur.

Le temps.

Un crachin soutenu qui vous traverse

un pardessus aussi sûrement qu’une averse.

L’atmosphère.

Lourde, pesante, plombifère.

Il était là. Droit. Figé.

Devant lui, une tombe

où finissaient de faner quelques fleurs.

Etait-ce ses larmes sur son visage ?

Etait-ce la pluie qui lui prêtait les siennes ?

Nul ne pouvait savoir … mais elles coulaient.

Une pensée, lue bien avant, ne le quittait plus.

Elle était là, prenante, lancinante.

Il ne se souvenait plus de l’auteur

… peu importait d’ailleurs,

il l’avait faite sienne, elle était son adage :

« Si j’avais su que je l’aimais tant,

je l’aurais encore aimée davantage. »

Et il restait là. Droit. Figé.

Les larmes étaient salées.

Pendant ce temps,

tranquillement, imperceptiblement, inexorablement,

les grilles continuaient à se délabrer.

                                                                                       Pierre Dupuis
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A l'occasion des départementales, le poème du jour : " L’art politique," de ... Rotpier + Quelques pensées !

17 Mars 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Ceux qui connaissent P.V.,

sauront de quel poème

je me suis inspiré… pour la forme !

  

Homme politique menteur

 Image du net

 

L’art politique,

Du baratin avant toute chose !

Et puis surtout évite l’impair

moins vague et moins soluble dans l’air,

qui laisse traces et indispose !

Il faut aussi que tu n’ailles point

choisir des mots qui par trop défrissent:

demande donc à tes âmes grises

de vérifier dans tous les recoins !

Choses promises mettent les voiles

après bon apéro du midi :

tu pourras, auditoire attiédi,

les emmener tout près des étoiles !

Car tout est dans la nuance encor !

Promesses voilées : tout en cadence !

Rien de précis, c’est comme danse :

il faut maîtriser le corps à corps !

Fuis de plus loin la phrase assassine,

sauf pour tes ennemis les plus purs !

Pour tes amis, prépare du sûr :

dans le genre… couteau de cuisine !

La concurrence ? Tords lui son cou !

Tu fera bien en train d’énergie,

de mater la journalisterie !

si l’on n’ y veille, elle ira jusqu'où ?

Ô qui dira les tords des régies !

Ces journalistes fouinent partout,

ils forgent des histoires d’un sou

et les juges les privilégient !

Du baratin encore et toujours !

Que ta verve soit chose envolée

qui sonne dans toutes les allées :

tu finiras par gagner un jour !

Levons le verre à ton aventure

et qu’on se lève chaque matin,

sûrs d’avoir choisi le bon coquin

qui nous trouvera des places sûres !

  

                                                                                                       Pierre Dupuis

  

Déjà publié, mais dans mille ans il sera toujours d'actualité !

 

Pensées :

 

1ère pensée :

  " Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. "

 Auteur : Henri Queuille, homme politique français, né à Neuvic (Corrèze) le 31 mars .....22 février 1988

 Formule reprise maintes fois avec quelques nuances.

 

2ème pensée :

 On peut être un honnête homme et faire de la politique mais on ne peut pas être élu sans mentir peu ou prou. C'est l'ordre de grandeur de ce "peu ou prou" qui fait que l'on peut ranger l'élu dans la case "honnête politicien" ou dans celle beaucoup moins reluisante de "flibustier de la politique" et ce quelque soit son bord.

 Pierre Dupuis

 

3ème pensée :

 En politique, les promesses non tenues résultent toujours de la conséquence de l'inaction ou de l'incapacité des autres à les mettre en œuvre, mais jamais de leur auteur lui-même.

 Pierre Dupuis

 

4ème pensée :

 Beaucoup de politiciens savent et en usent que les promesses sont comme les fesses: c'est bon à caresser, même en rêve, et tant pis si après elles disparaissent comme mirage.

 Rotpier

 

Et pis c'est tout !

 

Ceux qui connaissent P.V.,

sauront de quel poème

je me suis inspiré… pour la forme !

  

Homme politique menteur

 Image du net

 

L’art politique,

Du baratin avant toute chose !

Et puis surtout évite l’impair

moins vague et moins soluble dans l’air,

qui laisse traces et indispose !

Il faut aussi que tu n’ailles point

choisir des mots qui par trop défrissent:

demande donc à tes âmes grises

de vérifier dans tous les recoins !

Choses promises mettent les voiles

après bon apéro du midi :

tu pourras, auditoire attiédi,

les emmener tout près des étoiles !

Car tout est dans la nuance encor !

Promesses voilées : tout en cadence !

Rien de précis, c’est comme danse :

il faut maîtriser le corps à corps !

Fuis de plus loin la phrase assassine,

sauf pour tes ennemis les plus purs !

Pour tes amis, prépare du sûr :

dans le genre… couteau de cuisine !

La concurrence ? Tords lui son cou !

Tu fera bien en train d’énergie,

de mater la journalisterie !

si l’on n’ y veille, elle ira jusqu'où ?

Ô qui dira les tords des régies !

Ces journalistes fouinent partout,

ils forgent des histoires d’un sou

et les juges les privilégient !

Du baratin encore et toujours !

Que ta verve soit chose envolée

qui sonne dans toutes les allées :

tu finiras par gagner un jour !

Levons le verre à ton aventure

et qu’on se lève chaque matin,

sûrs d’avoir choisi le bon coquin

qui nous trouvera des places sûres !

  

                                                                                                       Pierre Dupuis

  

Déjà publié, mais dans mille ans il sera toujours d'actualité !

 

Pensées :

 

1ère pensée :

  " Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. "

 Auteur : Henri Queuille, homme politique français, né à Neuvic (Corrèze) le 31 mars .....22 février 1988

 Formule reprise maintes fois avec quelques nuances.

 

2ème pensée :

 On peut être un honnête homme et faire de la politique mais on ne peut pas être élu sans mentir peu ou prou. C'est l'ordre de grandeur de ce "peu ou prou" qui fait que l'on peut ranger l'élu dans la case "honnête politicien" ou dans celle beaucoup moins reluisante de "flibustier de la politique" et ce quelque soit son bord.

 Pierre Dupuis

 

3ème pensée :

 En politique, les promesses non tenues résultent toujours de la conséquence de l'inaction ou de l'incapacité des autres à les mettre en œuvre, mais jamais de leur auteur lui-même.

 Pierre Dupuis

 

4ème pensée :

 Beaucoup de politiciens savent et en usent que les promesses sont comme les fesses: c'est bon à caresser, même en rêve, et tant pis si après elles disparaissent comme mirage.

 Rotpier

 

Et pis c'est tout !

 
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Cauchemard, cauchemort, qui n'a pas vu ne peut pas se rendre compte ! Le poème du jour " Cauchemort " de ... Pierre

10 Mars 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

En ce jour de débat à l'Assemblée Nationale ...

 Préambule :

  J'ai eu la triste occasion d'être présent, à 7h 00 du matin, au sein d'un service de gériatrie avant que les équipes de jour aient pu faire le grand nettoyage. Que ceux qui s’arque-boutent sur le sacro-saint principe de la vie jusqu'au bout aillent vivre la même chose que j'ai vécu un matin, il y a fort longtemps mais les conditions actuelles sont toujours les mêmes.   

 Pierre

 

 Image pour Gériatrie

 Photo montage de Pierre

Cauchemort,

Que fais-je ici ?

Je n’ai plus souvenir de rien.

Il est vrai que je perds souvent la mémoire :

dans ma vie, il se fait tard.

Mais…qu’a donc ce malheureux

 qui hurle au bout du couloir ?

Et cet autre qui erre plus qu’il ne se déplace

à l’aide de son déambulatoire ?

Tout cela me glace !

Et cette odeur – oh ! Cette odeur –

qui vous prend à la gorge !

Et cette femme qui souffle comme une forge !

Et cette autre qu’on croit que l’on égorge !

Horreur !

Mais, que fais-je ici ?  …Que fais-je ici !

Pas besoin de fauteuil roulant : je vais bien moi !

Je marche, j’arpente les couloirs

du matin jusqu’au soir !

Et cette odeur qui me colle à la peau !

Et partout le même panneau,

le même panneau avec le même mot

que je lis, que je relis,

qui me mène à la folie !

Au secours !

Où elle est la sortie !

Où elle est la sortie !

Partout, partout c’est écrit :

Gériatrie !   Gériatrie !   Gériatrie !  

Gééééé … riaaaaa… triiiiiiiie !

                                         Pierre Dupuis

 

Il va sans dire que je suis pour une loi sur l'euthanasie contrôlée en France comme l'ont déjà adoptée d'autres pays moins soumis aux diktats des lobbies religieux. Vive la laïcité, vive le droit pour chacun de mourir dans la dignité !  

 

 

En ce jour de débat à l'Assemblée Nationale ...

 Préambule :

  J'ai eu la triste occasion d'être présent, à 7h 00 du matin, au sein d'un service de gériatrie avant que les équipes de jour aient pu faire le grand nettoyage. Que ceux qui s’arque-boutent sur le sacro-saint principe de la vie jusqu'au bout aillent vivre la même chose que j'ai vécu un matin, il y a fort longtemps mais les conditions actuelles sont toujours les mêmes.   

 Pierre

 

 Image pour Gériatrie

 Photo montage de Pierre

Cauchemort,

Que fais-je ici ?

Je n’ai plus souvenir de rien.

Il est vrai que je perds souvent la mémoire :

dans ma vie, il se fait tard.

Mais…qu’a donc ce malheureux

 qui hurle au bout du couloir ?

Et cet autre qui erre plus qu’il ne se déplace

à l’aide de son déambulatoire ?

Tout cela me glace !

Et cette odeur – oh ! Cette odeur –

qui vous prend à la gorge !

Et cette femme qui souffle comme une forge !

Et cette autre qu’on croit que l’on égorge !

Horreur !

Mais, que fais-je ici ?  …Que fais-je ici !

Pas besoin de fauteuil roulant : je vais bien moi !

Je marche, j’arpente les couloirs

du matin jusqu’au soir !

Et cette odeur qui me colle à la peau !

Et partout le même panneau,

le même panneau avec le même mot

que je lis, que je relis,

qui me mène à la folie !

Au secours !

Où elle est la sortie !

Où elle est la sortie !

Partout, partout c’est écrit :

Gériatrie !   Gériatrie !   Gériatrie !  

Gééééé … riaaaaa… triiiiiiiie !

                                         Pierre Dupuis

 

Il va sans dire que je suis pour une loi sur l'euthanasie contrôlée en France comme l'ont déjà adoptée d'autres pays moins soumis aux diktats des lobbies religieux. Vive la laïcité, vive le droit pour chacun de mourir dans la dignité !  

 

 

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Bonus du jour : journée de la femme oblige: deux poèmes de Pierre et des pensées du ... Rotpier !

8 Mars 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

A l’occasion de la journée de la femme, Pierre vous offre deux poèmes 

et ................ le Rotpier quelques pensées ( aïe! aïe! aïe! )

 

Image du net modifiées par Pierre
 

Femme,

Femme,

amalgame

d’esthétique et de charme.

Femme,

paradoxe

de rires et de larmes.

Femme,

aux yeux passant

de la douceur aux flammes.

Femme,

aux ongles

tranchant comme des lames.

Femme,

sucrée-amère

entre fantaisie et drame.

Femme,

imprévisible

tout au long de la gamme.

Femme,

à étudier :

vaste programme !

Femme,

à visiter :

quel sésame ?

 

                                     Pierre Dupuis

 

Image prise sur une bibliothèque d'image

 

Femme en soi,

Dieu créa la femme.
 Pour ne pas être en reste, le diable mit
dans sa prunelle une petite flamme.
Le poète l 'habilla de vers,
le couturier de soie.
L 'homme la déshabilla
et l 'aima.
Ainsi soie style.
                                                                                                          Pierre Dupuis

 Poèmes déjà publiés

 

A l’occasion de la journée de la femme, je vous offre quelques pensées !

Le Rotpier

 

  J’ai pris le parti de ne point juger les femmes, il y avait trop de travail !

   Dans certaines tribus africaines, c’est l’homme seul qui fait bouillir la marmite, la femme est dedans.

   La femme n’est pas si mauvaise que cela …

pour qui sait bien la cuisiner !

    Le sourire de la femme est l’équivalent du discours de l’homme politique : des promesses qui n’engagent

que ceux qui y croient.

   Femme au foyer, chaleur assurée ! 

   ( peut-être de Landru ? )

  Et pis c’est tout !

 

   Le Rotpier

 

  

A l’occasion de la journée de la femme, Pierre vous offre deux poèmes 

et ................ le Rotpier quelques pensées ( aïe! aïe! aïe! )

 

Image du net modifiées par Pierre
 

Femme,

Femme,

amalgame

d’esthétique et de charme.

Femme,

paradoxe

de rires et de larmes.

Femme,

aux yeux passant

de la douceur aux flammes.

Femme,

aux ongles

tranchant comme des lames.

Femme,

sucrée-amère

entre fantaisie et drame.

Femme,

imprévisible

tout au long de la gamme.

Femme,

à étudier :

vaste programme !

Femme,

à visiter :

quel sésame ?

 

                                     Pierre Dupuis

 

Image prise sur une bibliothèque d'image

 

Femme en soi,
Dieu créa la femme.
 Pour ne pas être en reste, le diable mit
dans sa prunelle une petite flamme.
Le poète l 'habilla de vers,
le couturier de soie.
L 'homme la déshabilla
et l 'aima.
Ainsi soie style.
                                                                                                          Pierre Dupuis

 Poèmes déjà publiés

 

A l’occasion de la journée de la femme, je vous offre quelques pensées !

Le Rotpier

 

  J’ai pris le parti de ne point juger les femmes, il y avait trop de travail !

   Dans certaines tribus africaines, c’est l’homme seul qui fait bouillir la marmite, la femme est dedans.

   La femme n’est pas si mauvaise que cela …

pour qui sait bien la cuisiner !

    Le sourire de la femme est l’équivalent du discours de l’homme politique : des promesses qui n’engagent

que ceux qui y croient.

   Femme au foyer, chaleur assurée ! 

   ( peut-être de Landru ? )

  Et pis c’est tout !

 

   Le Rotpier

 

  

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Le poème un peu dérangeant du jour : "La surfeuse," ... de ... Pierre

5 Mars 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Il me sied de plancher sur tous les sujets,

fussent-ils porteurs de gros remous ...

 

 

Surfeuse

 

Image du net bidouillée par mes soins

 

 

La surfeuse,

Sur la vague bleue marine

Sur culte de Poutine

Sur mes rêves de tsarine

Je surfe !

Sur le terreau de mon père

Sur les peurs sécuritaires

Sur les thèmes populaires

Je surfe !

Sur la chienlit politique

Sur les scoops médiatiques

Sur les rêves utopiques

Je surfe !

Sur le racisme latent

Sur les peurs des pauvres gens

Sur le spleen des mécontents

Je surfe !

Sur l'oubli des temps passés

Sur les crimes effacés

Sur des discours bien graissés

Je surfe !

Sur mes futurs collabos

Sur leurs idéaux fachos

Sur les petits et les gros

Je surfe !

Sur la vague populiste

Sur les jugements simplistes

Sur le fond nationaliste

Je surfe !

Sur le dos des girouettes

Sur le miroir aux alouettes

Sur les valeurs qui s'émiettent

Je surfe !

Sur l'oubli et l'ignorance

Sur l'esprit d'intolérance

Sur le terme " préférence "

Je surfe !

Sur les bêtes et méchants

Sur les plus paumés des gens

Sur les masses d'indigents

Je surfe !

Sur le flot des ambitieux

Sur les discours fallacieux

Sur les fats et les vicieux

Je surfe !

Sur les réseaux délateurs

Sur les collaborateurs

Sur l'embrouille et sur les peurs

Je surfe !

Sur les rouleaux de la crise

Sur l'échéance incomprise

Sur l'onde de la bêtise

Je surfe !

Sur la connerie humaine

Sur un tas d'énergumènes

Sur les gros bras qui s'amènent

Je surfe !

Sur les ancrages sectaires

Sur les craintes séculaires

Sur ceux que je récupère

Je surfe !

Je serais l'onde marine

Qui submerge et qui domine

Quitte à être un tsunami

Emportant mes ennemis !

Pas de pitié pour personne

Parmi ceux qui me sermonnent

Pas de planche de salut

C'est eux qui l'auront voulu !

Je suis portée par la vague

Je louvoie et je zigzague

Pour noyer mes détracteurs

Et gagner des électeurs !

A ce jeu je suis championne

Personne ne m'impressionne

Mes mensonges sont gobés

Par ceux que j'ai fascinés !

C'est un atout d'être femme

Et j'en joue sans état d'âme

Tout ce qui peut me servir

J'en use pour rebondir !

Sur les rouleaux de la crise

Sur l'échéance incomprise

Sur l'onde de la bêtise

 

Je surfe !

 

 

Sur la vague bleue marine

Sur culte de Poutine

Sur mes rêves de tsarine

Je surfe !

Je surfe !

Je surfe !

                                Pierre Dupuis

Surfeuse

 

Image du net bidouillée par mes soins

 

Il me sied de plancher sur tous les sujets,

fussent-ils porteurs de gros remous ...

 

La surfeuse,

Sur la vague bleue marine

Sur culte de Poutine

Sur mes rêves de tsarine

Je surfe !

Sur le terreau de mon père

Sur les peurs sécuritaires

Sur les thèmes populaires

Je surfe !

Sur la chienlit politique

Sur les scoops médiatiques

Sur les rêves utopiques

Je surfe !

Sur le racisme latent

Sur les peurs des pauvres gens

Sur le spleen des mécontents

Je surfe !

Sur l'oubli des temps passés

Sur les crimes effacés

Sur des discours bien graissés

Je surfe !

Sur mes futurs collabos

Sur leurs idéaux fachos

Sur les petits et les gros

Je surfe !

Sur la vague populiste

Sur les jugements simplistes

Sur le fond nationaliste

Je surfe !

Sur le dos des girouettes

Sur le miroir aux alouettes

Sur les valeurs qui s'émiettent

Je surfe !

Sur l'oubli et l'ignorance

Sur l'esprit d'intolérance

Sur le terme " préférence "

Je surfe !

Sur les bêtes et méchants

Sur les plus paumés des gens

Sur les masses d'indigents

Je surfe !

Sur le flot des ambitieux

Sur les discours fallacieux

Sur les fats et les vicieux

Je surfe !

Sur les réseaux délateurs

Sur les collaborateurs

Sur l'embrouille et sur les peurs

Je surfe !

Sur les rouleaux de la crise

Sur l'échéance incomprise

Sur l'onde de la bêtise

Je surfe !

Sur la connerie humaine

Sur un tas d'énergumènes

Sur les gros bras qui s'amènent

Je surfe !

Sur les ancrages sectaires

Sur les craintes séculaires

Sur ceux que je récupère

Je surfe !

Je serais l'onde marine

Qui submerge et qui domine

Quitte à être un tsunami

Emportant mes ennemis !

Pas de pitié pour personne

Parmi ceux qui me sermonnent

Pas de planche de salut

C'est eux qui l'auront voulu !

Je suis portée par la vague

Je louvoie et je zigzague

Pour noyer mes détracteurs

Et gagner des électeurs !

A ce jeu je suis championne

Personne ne m'impressionne

Mes mensonges sont gobés

Par ceux que j'ai fascinés !

C'est un atout d'être femme

Et j'en joue sans état d'âme

Tout ce qui peut me servir

Je l'emploie pour ébaudir !

Sur la vague bleue marine

Sur culte de Poutine

Sur mes rêves de tsarine

Je surfe !

Je surfe !

Je surfe !

                                Pierre Dupuis
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