poesie
( Suite ! ) Les sonnets du jour : "Je pars en croisade" , "A cheval sur mon idéal" et "Tel un nouveau don Quichotte" de ... Rotpier le chevalier fêlé ! ( suite ! )
Nota :
Pour une question pratique de consultation ultérieure, donc pour éviter le retour à l’article précédent, je le remets en tête. J’ajoute simplement les nouveaux sonnets d’une autre couleur.
Pas trop saucissonnée mon explication ? ( Il y en a six pas si sots … que cela … je l’espère ! )
image du net
Que les amoureux de la langue
française m’adoubent …
Je pars en croisade !
Certains voudraient - je les abhorre ! -
S’attaquer à notre français,
Le simplifier jusqu’à l’excès
Moi je dis « non ! » car je l’adore !
Je mets mes bras en sémaphore
Pour alerter sur ce forfait,
Rejoignez-moi, oui c’est parfait :
Approchez donc les matamores !
Venez nous allons vous couper
Vite fait l’herbe sous le pied
Et si vous vous entêtez j’ose
Je vous le dis droit dans les yeux
Nous vous couperons autre chose
Cachez tout ce qui va par deux !
Rotpier
Image du net
A cheval sur mon idéal,
Je trouverais mon idéal
En servant notre belle langue
Je saurais être son féal :
Ses ennemis seront exsangues !
Et s’il faut que je les étrangle,
Je le ferai, c’est viscéral,
Jusqu’à ce que leur raison tangue :
Je ne suis pas sentimental !
Et si dans la meute de chiens
Se cache un académicien,
Qu’il sorte vite son épée !
Au lieu de faire un long discours,
Qu’il conforte mon épopée
Ou bien que comme un lâche il court !
Rotpier
Image du net + petit montage !
Tel un nouveau don Quichotte,
Et tel un nouveau don Quichotte
Je mènerai par monts par vaux
Des combats à tous les niveaux
Pour que notre langue ait la cote !
Que personne ne m’asticote
Ou bien je le coupe en morceaux
Et je les balance aux pourceaux
Qui en feront belle ribote !
Voilà le décor est planté
Et si un quidam est tenté
De me défier sous la coupole,
Qu’il se taise pauvre manant,
Le combat sera sans parole :
Qu’il ferme son moulin avant !
Rotpier
Image du net + petit montage !
Et si la folie me gagne …
Bien calé sur ma rossinante
Applaudi par Anne Hidalgo
J’irai du grand Paris à Nantes
Quitte à en revenir dingo !
Ma volonté déterminante
Sera d’occire les gogos
Voulant de façon consternante
Toucher aux mots… même à l’argot !
J’embrocherais ces tartignoles
Ou je leur mettrai des torgnoles
De façon à les rebuter !
Notre langue est beaucoup trop belle,
Hors de question de l’amputer
Ou bien je leur trousse un libelle !
Rotpier
Image du net + petit montage !
La fin de l’épopée,
Si je suis encore vivant
Après cette longue épopée
J’irai vers le soleil levant
Pour retrouver ma dulcinée.
Et si elle a pris un amant
Pour combler ses longues journées
J’empalerai le malfaisant
Avec le pic de cheminée !
Puis j’irai chez les argousins
Pour me rendre au petit matin,
J’implorerai les fonctionnaires,
Certains ne sont pas trop idiots,
Pour avoir de gros dictionnaires
Pour finir entouré de mots !
Rotpier
Image du net + petit montage !
Ultimes tentatives,
J’écrirai de longues suppliques
Que j’enverrai à tous les dieux,
Ce n’est pas que je crois en eux,
Je n’ai pas la fibre utopique !
Des compliments dithyrambiques
A sortir des larmes des yeux,
Je sais mentir quand je le veux
Mais bien moins que les politiques !
Quant à ceux-là, n’en parlons pas,
S’il ne s’agit pas de mandats
Ils ne bougeront pas d’un pouce !
Enfin usé par tous mes maux
Je rendrais l’âme sans secousse
Sous l’œil mouillé de mes chers mots !
Rotpier
image du net
Que les amoureux de la langue
française m’adoubent …
Je pars en croisade !
Certains voudraient - je les abhorre ! -
S’attaquer à notre français,
Le simplifier jusqu’à l’excès
Moi je dis « non ! » car je l’adore !
Je mets mes bras en sémaphore
Pour alerter sur ce forfait,
Rejoignez-moi, oui c’est parfait :
Approchez donc les matamores !
Venez nous allons vous couper
Vite fait l’herbe sous le pied
Et si vous vous entêtez j’ose
Je vous le dis droit dans les yeux
Nous vous couperons autre chose
Cachez tout ce qui va par deux !
Rotpier
Image du net
A cheval sur mon idéal,
Je trouverais mon idéal
En servant notre belle langue
Je saurais être son féal :
Ses ennemis seront exsangues !
Et s’il faut que je les étrangle,
Je le ferai, c’est viscéral,
Jusqu’à ce que leur raison tangue :
Je ne suis pas sentimental !
Et si dans la meute de chiens
Se cache un académicien,
Qu’il sorte vite son épée !
Au lieu de faire un long discours,
Qu’il conforte mon épopée
Ou bien que comme un lâche il court !
Rotpier
Image du net + petit montage !
Tel un nouveau don Quichotte,
Et tel un nouveau don Quichotte
Je mènerai par monts par vaux
Des combats à tous les niveaux
Pour que notre langue ait la cote !
Que personne ne m’asticote
Ou bien je le coupe en morceaux
Et je les balance aux pourceaux
Qui en feront belle ribote !
Voilà le décor est planté
Et si un quidam est tenté
De me défier sous la coupole,
Qu’il se taise pauvre manant,
Le combat sera sans parole :
Qu’il ferme son moulin avant !
Rotpier
La suite jeudi prochain ! ... Si vous le voulez bien !
Le poème du jour : "Défaillance," de ... Pierre
Un poème ancien, écrit en 2007 ... je crois … à moins que ma mémoire ne défaille …
Sur une très jolie photo de Jean-François Simon, un poème que j'aime tout particulièrement...
Défaillance,
Il bruine dans mon cœur
comme il pleut sur la faille ;
pourquoi cette rancœur
qui fait qu’un cœur défaille.
Hier encore ici,
mais revers de médaille,
plus personne aujourd’hui
et mon cœur qui déraille.
Dans les yeux ce crachin
augmentant la grisaille
et le bout du chemin
et l’ultime broussaille.
La chute sans rappel
parallèle à l’entaille,
les rochers en scalpel
et mon cœur en tenailles.
Pour vivre maintenant
je ne suis plus de taille,
je plane en attendant
d’être au pied de la faille.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : "L’ergoteur," de ... Rotpier !
Et ne me cherchez pas de poux sur la tête ... hein !
Image du net bidouillée par le Rotpier
L’ergoteur,
Un peu poète et ergoteur,
C’est ce qui me caractérise,
Un tout petit rien me défrise
Et je deviens très pinailleur !
Bien des gens le pensent d’ailleurs
Quand je m’arrête en temps de crise
Sur un détail, une bêtise
Et que je joue les emmerdeurs !
Je tiens à enfoncer le clou :
Ma plume serait chiffonnée
D’employer « entre chien et loups »
Pour un début de matinée !
Je souffle aux académiciens
D’employer « entre loups et chiens » !
Et je précise :
C’est une question de logique,
Juste une histoire de tempo,
Je suis sans peur et sans repos
A cheval sur la rhétorique !
Et si cela coupait la chique
A certains coincés du stylo
Et qu’ils me traitent de charlot
Et bien je leur ferais la nique !
.
Ou je leur jetterai mon gant :
Je déteste les arrogants,
Je les affronterai en joute !
C’est mon coté théoricien,
Je persiste signe et rajoute :
Au matin entre loups et chiens !
Rotpier
Image du net bidouillée par le Rotpier
Et ne me cherchez pas de poux sur la tête ... hein !
Image du net bidouillée par le Rotpier
L’ergoteur,
Un peu poète et ergoteur,
C’est ce qui me caractérise,
Un tout petit rien me défrise
Et je deviens très pinailleur !
Bien des gens le pensent d’ailleurs
Quand je m’arrête en temps de crise
Sur un détail, une bêtise
Et que je joue les emmerdeurs !
Je tiens à enfoncer le clou :
Ma plume serait chiffonnée
D’employer « entre chien et loups »
Pour un début de matinée !
Je souffle aux académiciens
D’employer « entre loups et chiens » !
Et je précise :
C’est une question de logique,
Juste une histoire de tempo,
Je suis sans peur et sans repos
A cheval sur la rhétorique !
Et si cela coupait la chique
A certains coincés du stylo
Et qu’ils me traitent de charlot
Et bien je leur ferais la nique !
.
Ou je leur jetterai mon gant :
Je déteste les arrogants,
Je les affronterai en joute !
C’est mon coté théoricien,
Je persiste signe et rajoute :
Au matin entre loups et chiens !
Rotpier
Image du net bidouillée par le Rotpier
"La dame et le vieux miroir," ... un poème très ancien de Pierre
Un poème très ancien ... qui ne vous glacera pas trop, je l'espère !
Quand un miroir vieillit il est rare que son tain ne soit pas atteint
et ceux qui se mirent dedans ont parfois le teint qui déteint.
Photo du net
La dame et le vieux miroir,
C’est un très vieux miroir au tain déliquescent.
Son cadre en bois sculpté ne tient que par miracle
Ou bien, plus rationnel, par deux pointes qui raclent
Un mur de papier gris au plâtre efflorescent.
Un bord, en bas à gauche, est tout opalescent,
Ce qui renforce encore une impression d’oracle :
«- Dis-moi, mon beau miroir, n’est-ce pas la débâcle ?
- Oh ! non ! » ment-il avec un air d’adolescent ! "
Combien de souvenirs sont ancrés dans ses pores ?
La mémoire est fragile et souvent s’évapore ;
La sienne est le pendant d’un grand classeur à dos
Dont le titre serait : « Portraits en ribambelle ».
« - Fais-moi, mon bon miroir, ce superbe cadeau :
Repasse mon image au temps où j’étais belle ! »
Epilogue :
La vieille dame ferma les yeux pour mieux emprisonner sa jeunesse et doucement s’en alla. Le vieux miroir mit une croix dans la case « souvenir » et soupira. Un soupçon de buée vint encore ternir un peu plus l’éclat de son tain.
Un poème très ancien ... qui ne vous glacera pas trop, je l'espère !
Quand un miroir vieillit il est rare que son tain ne soit pas atteint
et ceux qui se mirent dedans ont parfois le teint qui déteint.
Photo du net
La dame et le vieux miroir,
C’est un très vieux miroir au tain déliquescent.
Son cadre en bois sculpté ne tient que par miracle
Ou bien, plus rationnel, par deux pointes qui raclent
Un mur de papier gris au plâtre efflorescent.
Un bord, en bas à gauche, est tout opalescent,
Ce qui renforce encore une impression d’oracle :
«- Dis-moi, mon beau miroir, n’est-ce pas la débâcle ?
- Oh ! non ! » ment-il avec un air d’adolescent ! "
Combien de souvenirs sont ancrés dans ses pores ?
La mémoire est fragile et souvent s’évapore ;
La sienne est le pendant d’un grand classeur à dos
Dont le titre serait : « Portraits en ribambelle ».
« - Fais-moi, mon bon miroir, ce superbe cadeau :
Repasse mon image au temps où j’étais belle ! »
Epilogue :
La vieille dame ferma les yeux pour mieux emprisonner sa jeunesse et doucement s’en alla. Le vieux miroir mit une croix dans la case « souvenir » et soupira. Un soupçon de buée vint encore ternir un peu plus l’éclat de son tain.
Le poème du jour : "L'apprentissage du veuvage" ou "Le grand lit vide" ... de ... Pierre
Il y a plus gai bien sûr mais il me plait d'aborder tous les sujets, des plus graves aux plus délirants. Je suis fais comme cela ... en quelque sorte à l'image de la vie ...
Pierre
Image du net modifiée par moi-même
L'apprentissage du veuvage
ou
Le grand lit vide
Bien sûr c'était perdu d'avance,
les médecins lui avaient dit
et son mari était parti,
sa tête était en résonance.
Mais il y avait la présence
des enfants accourus ici,
de la famille et des amis
venus pour les condoléances.
Silencieuse agitation,
pas de créneau de réflexion
... temps suspendu qui se dévide.
Puis tout le monde était parti.
Le soir devant le grand lit vide
la pauvre le devint aussi.
Épilogue:
Combien lui faudra-t-il de temps
pour s'accoutumer à l'absence,
pour intégrer sa non présence
pour sortir du mauvais moment ?
Après l'hiver vient le printemps
mais il y a des circonstances
où l'adage est sans consistance
quand le poids est trop important.
Combien de temps lui faudra-t-il
pour se doter de quelques armes
capables d'assécher ses larmes
et de la garder du péril ?
Pierre Dupuis
Le poème grisaille du jour : "Regrets," de ... Pierre
La photo a été prise dans le cimetière d’un des petits villages de mon enfance en Normandie. Il est resté exactement dans le même état ………….. pas tout à fait : les grilles ont continué à se délabrer ! J'adore ce cimetière ... pour autant que l'on puisse en aimer un.
Aujourd’hui, la grisaille est de mise sur la Normandie pour toute la journée : tout est en accord.
Pierre
Photo de Pierre
De Frédéric Dard :
« Si j’avais su que je l’aimais tant,
je l’aurais encore aimé davantage »
Regrets,
Grisaille.
Oui, « grisaille » était le mot
qui habillait le mieux l’homme.
… Qui habillait tout d’ailleurs.
Le lieu.
Un vieux cimetière aux grilles aussi délabrées
qu’un rêve de ferrailleur.
Le temps.
Un crachin soutenu qui vous traverse
un pardessus aussi sûrement qu’une averse.
L’atmosphère.
Lourde, pesante, plombifère.
Il était là. Droit. Figé.
Devant lui, une tombe
où finissaient de faner quelques fleurs.
Etait-ce ses larmes sur son visage ?
Etait-ce la pluie qui lui prêtait les siennes ?
Nul ne pouvait savoir … mais elles coulaient.
Une pensée, lue bien avant, ne le quittait plus.
Elle était là, prenante, lancinante.
Il ne se souvenait plus de l’auteur
… peu importait d’ailleurs,
il l’avait faite sienne, elle était son adage :
« Si j’avais su que je l’aimais tant,
je l’aurais encore aimée davantage. »
Et il restait là. Droit. Figé.
Les larmes étaient salées.
Pendant ce temps,
tranquillement, imperceptiblement, inexorablement,
les grilles continuaient à se délabrer.
A l'occasion des départementales, le poème du jour : " L’art politique," de ... Rotpier + Quelques pensées !
Ceux qui connaissent P.V.,
sauront de quel poème
je me suis inspiré… pour la forme !
Image du net
L’art politique,
Du baratin avant toute chose !
Et puis surtout évite l’impair
moins vague et moins soluble dans l’air,
qui laisse traces et indispose !
Il faut aussi que tu n’ailles point
choisir des mots qui par trop défrissent:
demande donc à tes âmes grises
de vérifier dans tous les recoins !
Choses promises mettent les voiles
après bon apéro du midi :
tu pourras, auditoire attiédi,
les emmener tout près des étoiles !
Car tout est dans la nuance encor !
Promesses voilées : tout en cadence !
Rien de précis, c’est comme danse :
il faut maîtriser le corps à corps !
Fuis de plus loin la phrase assassine,
sauf pour tes ennemis les plus purs !
Pour tes amis, prépare du sûr :
dans le genre… couteau de cuisine !
La concurrence ? Tords lui son cou !
Tu fera bien en train d’énergie,
de mater la journalisterie !
si l’on n’ y veille, elle ira jusqu'où ?
Ô qui dira les tords des régies !
Ces journalistes fouinent partout,
ils forgent des histoires d’un sou
et les juges les privilégient !
Du baratin encore et toujours !
Que ta verve soit chose envolée
qui sonne dans toutes les allées :
tu finiras par gagner un jour !
Levons le verre à ton aventure
et qu’on se lève chaque matin,
sûrs d’avoir choisi le bon coquin
qui nous trouvera des places sûres !
Pierre Dupuis
Déjà publié, mais dans mille ans il sera toujours d'actualité !
Pensées :
1ère pensée :
" Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. "
Auteur : Henri Queuille, homme politique français, né à Neuvic (Corrèze) le 31 mars .....22 février 1988
Formule reprise maintes fois avec quelques nuances.
2ème pensée :
On peut être un honnête homme et faire de la politique mais on ne peut pas être élu sans mentir peu ou prou. C'est l'ordre de grandeur de ce "peu ou prou" qui fait que l'on peut ranger l'élu dans la case "honnête politicien" ou dans celle beaucoup moins reluisante de "flibustier de la politique" et ce quelque soit son bord.
Pierre Dupuis
3ème pensée :
En politique, les promesses non tenues résultent toujours de la conséquence de l'inaction ou de l'incapacité des autres à les mettre en œuvre, mais jamais de leur auteur lui-même.
Pierre Dupuis
4ème pensée :
Beaucoup de politiciens savent et en usent que les promesses sont comme les fesses: c'est bon à caresser, même en rêve, et tant pis si après elles disparaissent comme mirage.
Rotpier
Et pis c'est tout !
Ceux qui connaissent P.V.,
sauront de quel poème
je me suis inspiré… pour la forme !
Image du net
L’art politique,
Du baratin avant toute chose !
Et puis surtout évite l’impair
moins vague et moins soluble dans l’air,
qui laisse traces et indispose !
Il faut aussi que tu n’ailles point
choisir des mots qui par trop défrissent:
demande donc à tes âmes grises
de vérifier dans tous les recoins !
Choses promises mettent les voiles
après bon apéro du midi :
tu pourras, auditoire attiédi,
les emmener tout près des étoiles !
Car tout est dans la nuance encor !
Promesses voilées : tout en cadence !
Rien de précis, c’est comme danse :
il faut maîtriser le corps à corps !
Fuis de plus loin la phrase assassine,
sauf pour tes ennemis les plus purs !
Pour tes amis, prépare du sûr :
dans le genre… couteau de cuisine !
La concurrence ? Tords lui son cou !
Tu fera bien en train d’énergie,
de mater la journalisterie !
si l’on n’ y veille, elle ira jusqu'où ?
Ô qui dira les tords des régies !
Ces journalistes fouinent partout,
ils forgent des histoires d’un sou
et les juges les privilégient !
Du baratin encore et toujours !
Que ta verve soit chose envolée
qui sonne dans toutes les allées :
tu finiras par gagner un jour !
Levons le verre à ton aventure
et qu’on se lève chaque matin,
sûrs d’avoir choisi le bon coquin
qui nous trouvera des places sûres !
Pierre Dupuis
Déjà publié, mais dans mille ans il sera toujours d'actualité !
Pensées :
1ère pensée :
" Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. "
Auteur : Henri Queuille, homme politique français, né à Neuvic (Corrèze) le 31 mars .....22 février 1988
Formule reprise maintes fois avec quelques nuances.
2ème pensée :
On peut être un honnête homme et faire de la politique mais on ne peut pas être élu sans mentir peu ou prou. C'est l'ordre de grandeur de ce "peu ou prou" qui fait que l'on peut ranger l'élu dans la case "honnête politicien" ou dans celle beaucoup moins reluisante de "flibustier de la politique" et ce quelque soit son bord.
Pierre Dupuis
3ème pensée :
En politique, les promesses non tenues résultent toujours de la conséquence de l'inaction ou de l'incapacité des autres à les mettre en œuvre, mais jamais de leur auteur lui-même.
Pierre Dupuis
4ème pensée :
Beaucoup de politiciens savent et en usent que les promesses sont comme les fesses: c'est bon à caresser, même en rêve, et tant pis si après elles disparaissent comme mirage.
Rotpier
Et pis c'est tout !
Cauchemard, cauchemort, qui n'a pas vu ne peut pas se rendre compte ! Le poème du jour " Cauchemort " de ... Pierre
En ce jour de débat à l'Assemblée Nationale ...
Préambule :
J'ai eu la triste occasion d'être présent, à 7h 00 du matin, au sein d'un service de gériatrie avant que les équipes de jour aient pu faire le grand nettoyage. Que ceux qui s’arque-boutent sur le sacro-saint principe de la vie jusqu'au bout aillent vivre la même chose que j'ai vécu un matin, il y a fort longtemps mais les conditions actuelles sont toujours les mêmes.
Pierre
Photo montage de Pierre
Cauchemort,
Que fais-je ici ?
Je n’ai plus souvenir de rien.
Il est vrai que je perds souvent la mémoire :
dans ma vie, il se fait tard.
Mais…qu’a donc ce malheureux
qui hurle au bout du couloir ?
Et cet autre qui erre plus qu’il ne se déplace
à l’aide de son déambulatoire ?
Tout cela me glace !
Et cette odeur – oh ! Cette odeur –
qui vous prend à la gorge !
Et cette femme qui souffle comme une forge !
Et cette autre qu’on croit que l’on égorge !
Horreur !
Mais, que fais-je ici ? …Que fais-je ici !
Pas besoin de fauteuil roulant : je vais bien moi !
Je marche, j’arpente les couloirs
du matin jusqu’au soir !
Et cette odeur qui me colle à la peau !
Et partout le même panneau,
le même panneau avec le même mot
que je lis, que je relis,
qui me mène à la folie !
Au secours !
Où elle est la sortie !
Où elle est la sortie !
Partout, partout c’est écrit :
Gériatrie ! Gériatrie ! Gériatrie !
Gééééé … riaaaaa… triiiiiiiie !
Il va sans dire que je suis pour une loi sur l'euthanasie contrôlée en France comme l'ont déjà adoptée d'autres pays moins soumis aux diktats des lobbies religieux. Vive la laïcité, vive le droit pour chacun de mourir dans la dignité !
En ce jour de débat à l'Assemblée Nationale ...
Préambule :
J'ai eu la triste occasion d'être présent, à 7h 00 du matin, au sein d'un service de gériatrie avant que les équipes de jour aient pu faire le grand nettoyage. Que ceux qui s’arque-boutent sur le sacro-saint principe de la vie jusqu'au bout aillent vivre la même chose que j'ai vécu un matin, il y a fort longtemps mais les conditions actuelles sont toujours les mêmes.
Pierre
Photo montage de Pierre
Cauchemort,
Que fais-je ici ?
Je n’ai plus souvenir de rien.
Il est vrai que je perds souvent la mémoire :
dans ma vie, il se fait tard.
Mais…qu’a donc ce malheureux
qui hurle au bout du couloir ?
Et cet autre qui erre plus qu’il ne se déplace
à l’aide de son déambulatoire ?
Tout cela me glace !
Et cette odeur – oh ! Cette odeur –
qui vous prend à la gorge !
Et cette femme qui souffle comme une forge !
Et cette autre qu’on croit que l’on égorge !
Horreur !
Mais, que fais-je ici ? …Que fais-je ici !
Pas besoin de fauteuil roulant : je vais bien moi !
Je marche, j’arpente les couloirs
du matin jusqu’au soir !
Et cette odeur qui me colle à la peau !
Et partout le même panneau,
le même panneau avec le même mot
que je lis, que je relis,
qui me mène à la folie !
Au secours !
Où elle est la sortie !
Où elle est la sortie !
Partout, partout c’est écrit :
Gériatrie ! Gériatrie ! Gériatrie !
Gééééé … riaaaaa… triiiiiiiie !
Il va sans dire que je suis pour une loi sur l'euthanasie contrôlée en France comme l'ont déjà adoptée d'autres pays moins soumis aux diktats des lobbies religieux. Vive la laïcité, vive le droit pour chacun de mourir dans la dignité !
Bonus du jour : journée de la femme oblige: deux poèmes de Pierre et des pensées du ... Rotpier !
A l’occasion de la journée de la femme, Pierre vous offre deux poèmes
et ................ le Rotpier quelques pensées ( aïe! aïe! aïe! )
Femme,
Femme,
amalgame
d’esthétique et de charme.
Femme,
paradoxe
de rires et de larmes.
Femme,
aux yeux passant
de la douceur aux flammes.
Femme,
aux ongles
tranchant comme des lames.
Femme,
sucrée-amère
entre fantaisie et drame.
Femme,
imprévisible
tout au long de la gamme.
Femme,
à étudier :
vaste programme !
Femme,
à visiter :
quel sésame ?
Pierre Dupuis
Image prise sur une bibliothèque d'image
Femme en soi,
Poèmes déjà publiés
A l’occasion de la journée de la femme, je vous offre quelques pensées !
Le Rotpier
J’ai pris le parti de ne point juger les femmes, il y avait trop de travail !
Dans certaines tribus africaines, c’est l’homme seul qui fait bouillir la marmite, la femme est dedans.
La femme n’est pas si mauvaise que cela …
pour qui sait bien la cuisiner !
Le sourire de la femme est l’équivalent du discours de l’homme politique : des promesses qui n’engagent
que ceux qui y croient.
Femme au foyer, chaleur assurée !
( peut-être de Landru ? )
Et pis c’est tout !
Le Rotpier
A l’occasion de la journée de la femme, Pierre vous offre deux poèmes
et ................ le Rotpier quelques pensées ( aïe! aïe! aïe! )
Femme,
Femme,
amalgame
d’esthétique et de charme.
Femme,
paradoxe
de rires et de larmes.
Femme,
aux yeux passant
de la douceur aux flammes.
Femme,
aux ongles
tranchant comme des lames.
Femme,
sucrée-amère
entre fantaisie et drame.
Femme,
imprévisible
tout au long de la gamme.
Femme,
à étudier :
vaste programme !
Femme,
à visiter :
quel sésame ?
Pierre Dupuis
Image prise sur une bibliothèque d'image
Poèmes déjà publiés
A l’occasion de la journée de la femme, je vous offre quelques pensées !
Le Rotpier
J’ai pris le parti de ne point juger les femmes, il y avait trop de travail !
Dans certaines tribus africaines, c’est l’homme seul qui fait bouillir la marmite, la femme est dedans.
La femme n’est pas si mauvaise que cela …
pour qui sait bien la cuisiner !
Le sourire de la femme est l’équivalent du discours de l’homme politique : des promesses qui n’engagent
que ceux qui y croient.
Femme au foyer, chaleur assurée !
( peut-être de Landru ? )
Et pis c’est tout !
Le Rotpier
Le poème un peu dérangeant du jour : "La surfeuse," ... de ... Pierre
Il me sied de plancher sur tous les sujets,
fussent-ils porteurs de gros remous ...
Image du net bidouillée par mes soins
La surfeuse,
Sur la vague bleue marine
Sur culte de Poutine
Sur mes rêves de tsarine
Je surfe !
Sur le terreau de mon père
Sur les peurs sécuritaires
Sur les thèmes populaires
Je surfe !
Sur la chienlit politique
Sur les scoops médiatiques
Sur les rêves utopiques
Je surfe !
Sur le racisme latent
Sur les peurs des pauvres gens
Sur le spleen des mécontents
Je surfe !
Sur l'oubli des temps passés
Sur les crimes effacés
Sur des discours bien graissés
Je surfe !
Sur mes futurs collabos
Sur leurs idéaux fachos
Sur les petits et les gros
Je surfe !
Sur la vague populiste
Sur les jugements simplistes
Sur le fond nationaliste
Je surfe !
Sur le dos des girouettes
Sur le miroir aux alouettes
Sur les valeurs qui s'émiettent
Je surfe !
Sur l'oubli et l'ignorance
Sur l'esprit d'intolérance
Sur le terme " préférence "
Je surfe !
Sur les bêtes et méchants
Sur les plus paumés des gens
Sur les masses d'indigents
Je surfe !
Sur le flot des ambitieux
Sur les discours fallacieux
Sur les fats et les vicieux
Je surfe !
Sur les réseaux délateurs
Sur les collaborateurs
Sur l'embrouille et sur les peurs
Je surfe !
Sur les rouleaux de la crise
Sur l'échéance incomprise
Sur l'onde de la bêtise
Je surfe !
Sur la connerie humaine
Sur un tas d'énergumènes
Sur les gros bras qui s'amènent
Je surfe !
Sur les ancrages sectaires
Sur les craintes séculaires
Sur ceux que je récupère
Je surfe !
Je serais l'onde marine
Qui submerge et qui domine
Quitte à être un tsunami
Emportant mes ennemis !
Pas de pitié pour personne
Parmi ceux qui me sermonnent
Pas de planche de salut
C'est eux qui l'auront voulu !
Je suis portée par la vague
Je louvoie et je zigzague
Pour noyer mes détracteurs
Et gagner des électeurs !
A ce jeu je suis championne
Personne ne m'impressionne
Mes mensonges sont gobés
Par ceux que j'ai fascinés !
C'est un atout d'être femme
Et j'en joue sans état d'âme
Tout ce qui peut me servir
J'en use pour rebondir !
Sur les rouleaux de la crise
Sur l'échéance incomprise
Sur l'onde de la bêtise
Je surfe !
Sur la vague bleue marine
Sur culte de Poutine
Sur mes rêves de tsarine
Je surfe !
Je surfe !
Je surfe !
Image du net bidouillée par mes soins
Il me sied de plancher sur tous les sujets,
fussent-ils porteurs de gros remous ...