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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Le poème du jour: "Autoportrait" à partir d'un des nombreux autoportraits de Vincent Van Gogh ... par ... Pierre

9 Juin 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Hommage sous forme de deux sonnets et même un peu plus à Vincent Van Gogh.

 

Van Gogh autoportrait

 

Image du net

 

Petite broderie poétique autour du tableau

de Vincent Van Gogh : « Autoportrait ».

Peut-être le dernier de ses quelques

quarante-trois tableaux sur le sujet.

                 Liminaire :

C’est à Saint-Rémy-de-Provence

Que Van Gogh a peint ce tableau,

L’asile était alors son lot

Pour des attaques de démence.

Arabesques entremêlées

À l’image de son esprit,

Celui d’un artiste incompris

Et prisonnier de la mêlée.

xxxxxxxx

Autoportrait,

Entre deux crises de démence

Vincent se cherche à l’infini,

L’esprit en embrouillamini

Ses pinceaux entrent dans la danse.

Il trouve vite la cadence,

Le geste est là qui est précis

Même noyé sous les soucis

L’artiste reste à l’évidence !

Adepte des autoportraits

- Il aimait étaler ses traits ! -

on en compte une quarantaine !

Combinaisons d’ondulations

Maîtrisées de façon certaine :

Une belle composition !

xxxxxxxxxx

Que de tourments sur ce visage,

L’angoisse perle sous les traits,

Lui le sait qui se dévisage :

La fin est proche ou à peu près.

Se supprimer ? … Il l’envisage

Ce n’est pas un concept abstrait,

C’est lors d’un dernier décrochage

Que cela deviendra concret.

Une balle en pleine poitrine,

il fallait bien qu’il en termine

de ses trop nombreux errements.

Dernière et ultime épopée

Mettant fin à tous les tourments

De l’homme à l’oreille coupée.

                        Pierre Dupuis

 

 

Petit hommage sous forme de deux sonnets et même un peu plus à Vincent Van Gogh.

 

Van Gogh autoportrait

 

Image du net

 

Petite broderie poétique autour du tableau

de Vincent Van Gogh : « Autoportrait ».

Peut-être le dernier de ses quelques

quarante-trois tableaux sur le sujet.

                 Liminaire :

C’est à Saint-Rémy-de-Provence

Que Van Gogh a peint ce tableau,

L’asile était alors son lot

Pour des attaques de démence.

Arabesques entremêlées

À l’image de son esprit,

Celui d’un artiste incompris

Et prisonnier de la mêlée.

xxxxxxxx

Autoportrait,

Entre deux crises de démence

Vincent se cherche à l’infini,

L’esprit en embrouillamini

Ses pinceaux entrent dans la danse.

Il trouve vite la cadence,

Le geste est là qui est précis

Même noyé sous les soucis

L’artiste reste à l’évidence !

Adepte des autoportraits

- Il aimait étaler ses traits ! -

on en compte une quarantaine !

Combinaisons d’ondulations

Maîtrisées de façon certaine :

Une belle composition !

xxxxxxxxxx

Que de tourments sur ce visage,

L’angoisse perle sous les traits,

Lui le sait qui se dévisage :

La fin est proche ou à peu près.

Se supprimer ? … Il l’envisage

Ce n’est pas un concept abstrait,

C’est lors d’un dernier décrochage

Que cela deviendra concret.

Une balle en pleine poitrine,

il fallait bien qu’il en termine

de ses trop nombreux errements.

Dernière et ultime épopée

Mettant fin à tous les tourments

De l’homme à l’oreille coupée.

                        Pierre Dupuis
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Poésie quand tu nous tiens ... "Qui a volé la poésie" ... un poème de Pierre

3 Juin 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Un très ancien poème ...

 

Qui a volé la poésie
 
Image du net

Qui a volé la Poésie ?

Je cherche en vain : pas un quatrain !

Pas l’ombre d’un alexandrin !

Qui a volé la poésie ?

Qui sont ces fous, ces malandrins ?

Si je les prends, je les contrains

à avouer leur hérésie !

Elle est malade et pas très bien ?

Taisez-vous donc ! Je n’en crois rien !

Et …… surtout pas d’euthanasie !

Confiez-la moi, j’en prendrais soin !

Vois-je en elle un petit chagrin :

je l’habill’rais de fantaisie !

Et dans le creux de mes deux mains,

je lui ferais un gros câlin

bien loin de toute hypocrisie !

Je la sais libre et un matin

ell’  lorgnera un p’tit vaurien,

voudra partir : oh ! Jalousie !

Je la rendrais dans son écrin,

fleur au milieu d’un boulingrin :

je pleurerais… mais c’est la vie !

                                  Pierre Dupuis

 

Un très ancien poème ...

 

Qui a volé la poésie
 
Image du net

Qui a volé la Poésie ?

Je cherche en vain : pas un quatrain !

Pas l’ombre d’un alexandrin !

Qui a volé la poésie ?

Qui sont ces fous, ces malandrins ?

Si je les prends, je les contrains

à avouer leur hérésie !

Elle est malade et pas très bien ?

Taisez-vous donc ! Je n’en crois rien !

Et …… surtout pas d’euthanasie !

Confiez-la moi, j’en prendrais soin !

Vois-je en elle un petit chagrin :

je l’habill’rais de fantaisie !

Et dans le creux de mes deux mains,

je lui ferais un gros câlin

bien loin de toute hypocrisie !

Je la sais libre et un matin

ell’  lorgnera un p’tit vaurien,

voudra partir : oh ! Jalousie !

Je la rendrais dans son écrin,

fleur au milieu d’un boulingrin :

je pleurerais… mais c’est la vie !

                                  Pierre Dupuis

 

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Le poème du jour : "Noyade" de ...Pierre

2 Juin 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

C’est un poème assez ancien, publié en 2009 et que j’avais un peu oublié. Il faut dire que j’en ai écrit aux alentours de 800 ou 900 ! J’ai eu, il y a quelques jours, un commentaire sur le billet de la part d’une internaute-poète qui le trouvait superbe … à vous de confirmer ou d’infirmer !  Si vous me dites qu’il n’est pas si bon que cela … je n’irais pas ne noyer pour autant ! Mais, connaissant votre courtoisie je sais que vous me mentirez si vous ne le trouvez pas terrible !

 Pierre

 

 

 

" Un interne épanchement

qui aurait résisté au trocart.

Une glu de cafard. "

 

 

image du net

 

 

Noyade,

 

il pleuvassait.

Une bruine collante,

une bruine traversante.

 

A l’image du temps

son cœur était trempé.

Il eut suffi de le sortir,

de l’extraire

et de le presser pour voir :

un véritable déversoir,

une éponge à désespoir.

 

Trop de larmes,

trop de larmes en trop peu de temps.

Des yeux pas assez grands

pour tout évacuer.

Un goulot d’étranglement

et, fatalement,

il y avait engorgement.

 

Une sorte d’hémorragie interne

… une hémorragie de larmes

… une hémorragie d’amour.

Un amour qui avait rendu les armes.

 

Tout n’était plus que crachin et brouillard.

Il était trempé

… en dehors, en dedans.

Un interne épanchement

qui aurait résisté au trocart.

Une glu de cafard.

 

Dos voûté,

il se liquéfiait,

il se dissolvait.

 

                           Pierre Dupuis

 

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Le poème du jour : "Mon ami le mur," de ... Pierre

28 Mai 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Mardi , j'avais le dos au mur ... je l'ai toujours car je n'ai pas eu le temps de taper les deux poèmes que je viens de terminer !

Alors, je vous propose un poème déjà publié et en ces temps-là, j'étais ... au pied du mur !

Le dicton du jour :

 « C’est au pied du mur qu’on voit le garçon »

 

Mur

Image du net

 

Mon ami le mur,

En lui faisant la courte échelle,

je n’étais pas très innocent,

j’avais vu que la demoiselle

avait un beau tempérament !

Le tissu de sa minijupe

était vraiment très riquiqui,

elle en était - pour sûr ! - pas dupe

et en dessous c’était exquis !

J’ai cultivé la maladresse

faisant semblant de la lâcher,

ma main a glissé sous ses fesses

et a rampé sans la fâcher !

Poussant plus loin mon avantage,

j’ai vérifié qu’elles étaient deux !

Quant à leur ligne de partage :

j’ai failli me crever les yeux !

Nous avons perdu l’équilibre,

le mur que nous voulions franchir

nous a glissé : « Vous êtes libres,

il vous reste à vous affranchir ! »

C’était un mur plein de sagesse

qui connaissait les amoureux

et à son pied la mousse épaisse

formait un lit des plus moelleux !

.

Nous cultivions l’obéissance

- il fallait bien obtempérer ! -

nous avons fait mieux connaissance,

sans chercher à se modérer !

J’ai fait beaucoup de courte échelle

et le mur m’a toujours aidé,

quand je changeais de demoiselle

il ne semblait pas offusqué !

Mon vieux mur est toujours solide,

je viens le voir de temps en temps,

moi je ne suis plus si valide :

ma courte échelle a fait son temps !

A chacune de mes visites

il me dit invariablement :

« Tu n’amènes  plus de petite,

ça me plaisait énormément ! »

Il est vraiment resté robuste

mais sa tête part à vau-l’eau :

Alzheimer ! Ce n’est pas juste !

Même les murs ont leurs fardeaux !

Un jour je viendrais le rejoindre

ne sachant plus très bien pourquoi,

en observant la lune poindre

nous n’auront plus le moindre émoi !

Il sera temps que je trépasse,

je ne veux pas de ces fauteuils

où l’on dépose, où l’on entasse

des corps déjà en demi-deuil !

J’aimerais bien que l’on m’enterre

au pied de mon fidèle ami,

un peu de mousse, un peu de terre :

qu’irais-je faire au paradis ?

 

 

                                           Pierre Dupuis

Déjà publié, légèrement revu ! 
 

Mardi , j'avais le dos au mur ... je l'ai toujours car je n'ai pas eu le temps de taper les deux poèmes que je viens de terminer !

Alors, je vous propose un poème déjà publié et en ces temps-là, j'étais ... au pied du mur !

Le dicton du jour :

 « C’est au pied du mur qu’on voit le garçon »

 

Mur

Image du net

 

Mon ami le mur,

En lui faisant la courte échelle,

je n’étais pas très innocent,

j’avais vu que la demoiselle

avait un beau tempérament !

Le tissu de sa minijupe

était vraiment très riquiqui,

elle en était - pour sûr ! - pas dupe

et en dessous c’était exquis !

J’ai cultivé la maladresse

faisant semblant de la lâcher,

ma main a glissé sous ses fesses

et a rampé sans la fâcher !

Poussant plus loin mon avantage,

j’ai vérifié qu’elles étaient deux !

Quant à leur ligne de partage :

j’ai failli me crever les yeux !

Nous avons perdu l’équilibre,

le mur que nous voulions franchir

nous a glissé : « Vous êtes libres,

il vous reste à vous affranchir ! »

C’était un mur plein de sagesse

qui connaissait les amoureux

et à son pied la mousse épaisse

formait un lit des plus moelleux !

.

Nous cultivions l’obéissance

- il fallait bien obtempérer ! -

nous avons fait mieux connaissance,

sans chercher à se modérer !

J’ai fait beaucoup de courte échelle

et le mur m’a toujours aidé,

quand je changeais de demoiselle

il ne semblait pas offusqué !

Mon vieux mur est toujours solide,

je viens le voir de temps en temps,

moi je ne suis plus si valide :

ma courte échelle a fait son temps !

A chacune de mes visites

il me dit invariablement :

« Tu n’amènes  plus de petite,

ça me plaisait énormément ! »

Il est vraiment resté robuste

mais sa tête part à vau-l’eau :

Alzheimer ! Ce n’est pas juste !

Même les murs ont leurs fardeaux !

Un jour je viendrais le rejoindre

ne sachant plus très bien pourquoi,

en observant la lune poindre

nous n’auront plus le moindre émoi !

Il sera temps que je trépasse,

je ne veux pas de ces fauteuils

où l’on dépose, où l’on entasse

des corps déjà en demi-deuil !

J’aimerais bien que l’on m’enterre

au pied de mon fidèle ami,

un peu de mousse, un peu de terre :

qu’irais-je faire au paradis ?

 

 

                                           Pierre Dupuis

Déjà publié, légèrement revu ! 
 
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Le poème du jour : "Le dos au mur" ou "Le mauvais coucheur" de ... Pierre + ce blog a eu 9 ans samedi dernier !

26 Mai 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Mur 2

 

Image du net !

 

 

Le dos au mur

ou

Le mauvais coucheur,

Je ne suis pas un bon coucheur,

Ma réputation est mauvaise,

Je ramène toujours ma fraise

On dit de moi : « Quel emmerdeur ! »

Je m’en bas l’œil que ça fait peur !

Pour dénigrer je suis balaise,

Peu d’autres sont aussi à l’aise :

J’ai des envieux dans le secteur !

Un jour j’aurais le dos au mur,

J’y serais acculé c’est sûr 

Par la vindicte populaire !

Mais plus besoin d’être aux aguets,

De me garder de mes arrières

Contre un quelconque foutriquet !

 

                               Pierre Dupuis

 

 

Ce blog a eu 9 ans samedi dernier et voici le 1er poème que j’y ai publié !

… Il date d’une quinzaine d’année, peut-être plus, et sans le faire exprès, le thème est assez semblable …

 

La marginalisation n'est concevable que dans la mesure ou elle est volontaire et réfléchie. C'est alors un acte de liberté totale. Toute marginalisation dépendante ou induite est inacceptable.

 

Le marginal,

Je ne ressemble pas au commun des mortels,

Je ne suis pas un fou: respectez ma folie !

A cette société plus rien ne me relie,

Je ne suis pas fait pour rejoindre le cheptel.

Je ne suis pas partant pour adorer l'autel,

D'un quelconque système et en bloc je renie,

Le fait de me lier à toute troupe unie:

Je suis un cas à part, prenez-moi comme tel !

Je dérange bien sûr quand parfois on me sonne

Et qu'on m'entend clamer: "Je n'y suis pour personne ! "

Pour rentrer dans le rang, ne plus vous accablez,

Dois-je mettre à l 'index le gros de mes méninges ?

Pour imiter la foule afin d'y ressembler,

Dois-je me transformer en un vulgaire singe ?

                                                          Pierre Dupuis

 

 

photo pour le marginal

Image du net

 

Mur 2

 

Image du net !

 

 

Le dos au mur

ou

Le mauvais coucheur,

Je ne suis pas un bon coucheur,

Ma réputation est mauvaise,

Je ramène toujours ma fraise

On dit de moi : « Quel emmerdeur ! »

Je m’en bas l’œil que ça fait peur !

Pour dénigrer je suis balaise,

Peu d’autres sont aussi à l’aise :

J’ai des envieux dans le secteur !

Un jour j’aurais le dos au mur,

J’y serais acculé c’est sûr 

Par la vindicte populaire !

Mais plus besoin d’être aux aguets,

De me garder de mes arrières

Contre un quelconque foutriquet !*

 

                               Pierre Dupuis

 

 

Ce blog a eu 9 ans samedi dernier et voici le 1er poème que j’y ai publié !

… Il date d’une quinzaine d’année, peut-être plus, et sans le faire exprès, le thème est assez semblable …

Nota : Le transfert de mon blog MSN vers WordPress s'est mal passé et j'ai perdu 4 années d'articles, c'est pour cela qu'il ne remonte qu'à juillet 2010 sur cette version !

 

 

La marginalisation n'est concevable que dans la mesure ou elle est volontaire et réfléchie. C'est alors un acte de liberté totale. Toute marginalisation dépendante ou induite est inacceptable.

 

Le marginal,

Je ne ressemble pas au commun des mortels,

Je ne suis pas un fou: respectez ma folie !

A cette société plus rien ne me relie,

Je ne suis pas fait pour rejoindre le cheptel.

Je ne suis pas partant pour adorer l'autel,

D'un quelconque système et en bloc je renie,

Le fait de me lier à toute troupe unie:

Je suis un cas à part, prenez-moi comme tel !

Je dérange bien sûr quand parfois on me sonne

Et qu'on m'entend clamer: "Je n'y suis pour personne ! "

Pour rentrer dans le rang, ne plus vous accablez,

Dois-je mettre à l 'index le gros de mes méninges ?

Pour imiter la foule afin d'y ressembler,

Dois-je me transformer en un vulgaire singe ?

                                                          Pierre Dupuis

 

 

photo pour le marginal

Image du net

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Le poème du jour : "La pie" inspiré par le tableau de Claude Monet ... par ... Pierre

18 Mai 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

La pie de Claude Monet

 

"La pie" tableau de claude Monet

Image du net

 

 

Petit broderie poétique autour du tableau

de Claude Monet : « La pie ».

Un sonnet pour Monet … mais pas que !

            Liminaire :

Elle est un peu comme une intruse

Sur cette toile où le frimas

A posé de façon diffuse

Son empreinte en très grand format.

Pourtant la couleur de ses plumes,

moitié neige, moitié charbon,

lui donne un merveilleux costume

qui fait qu’elle est au diapason !

La pie,

La curieuse est là qui observe

L’homme qui manie les pinceaux,

Elle sera sur le tableau,

Peut-être accroché à l’auberge ?

L’artiste n’a vraiment pas chaud,

Le froid est là qui le submerge,

Ses doigts sont raides comme verge

Avant de passer à l’assaut !

Chaque jour pour lui elle pose,

Même si le froid l’ankylose

C’est un rôle très passionnant !

Dans ce travail hors conformisme

On sent déjà poindre un tournant :

L’amorce de l’impressionnisme !

xxxxxxxxxxx

D’abord refusée au salon*

Pour être trop avant-gardiste,

Cette toile montre le long

Chemin qu’empruntaient les artistes !

Certains mourraient avant d’avoir

Une  quelconque renommée,

Finissant dans le désespoir,

Avec la raison entamée.

Là où Monet a réussit

D’autres n’ont pas eu cette chance :

L’époque des peintres maudits

Disparus dans l’indifférence !

Van Gogh ou Modigliani

Sont morts avant d’être célèbres :

Une fin en catimini,

Ténèbres avant les ténèbres.

                    Pierre Dupuis

 

             * Celui de 1869.

 

 Lien :           http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire_id/la-pie-347.html?no_cache=1

La pie de Claude Monet

 

"La pie" tableau de claude Monet

Image du net

 

Petit broderie poétique autour du tableau

de Claude Monet : « La pie ».

Un sonnet pour Monet … mais pas que !

            Liminaire :

Elle est un peu comme une intruse

Sur cette toile où le frimas

A posé de façon diffuse

Son empreinte en très grand format.

Pourtant la couleur de ses plumes,

moitié neige, moitié charbon,

lui donne un merveilleux costume

qui fait qu’elle est au diapason !

La pie,

La curieuse est là qui observe

L’homme qui manie les pinceaux,

Elle sera sur le tableau,

Peut-être accroché à l’auberge ?

L’artiste n’a vraiment pas chaud,

Le froid est là qui le submerge,

Ses doigts sont raides comme verge

Avant de passer à l’assaut !

Chaque jour pour lui elle pose,

Même si le froid l’ankylose

C’est un rôle très passionnant !

Dans ce travail hors conformisme

On sent déjà poindre un tournant :

L’amorce de l’impressionnisme !

xxxxxxxxxxx

D’abord refusée au salon*

Pour être trop avant-gardiste,

Cette toile montre le long

Chemin qu’empruntaient les artistes !

Certains mourraient avant d’avoir

Une  quelconque renommée,

Finissant dans le désespoir,

Avec la raison entamée.

Là où Monet a réussit

D’autres n’ont pas eu cette chance :

L’époque des peintres maudits

Disparus dans l’indifférence !

Van Gogh ou Modigliani

Sont morts avant d’être célèbres :

Une fin en catimini,

Ténèbres avant les ténèbres.

                    Pierre Dupuis

 

 

             * Celui de 1869.

 Lien :              http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire_id/la-pie-347.html?no_cache=1

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Festival de Cannes, le poème du jour: "Festival de cannes à Cannes," ... de ... Rotpier !

14 Mai 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

On y va ?

Je recroisette les doigts !

Aurais-je une palme ?

Image du net

Festival de cannes à Cannes,

g

Sur le grand tapis rouge

une longue ascension

et des fesses qui bougent :

fais gaffe à ta tension !

b

Corps sculptés à la gouge

des totems ! … Attention !

Des milliers de peaux-rouges

sont en adoration !

b

Robes longues ou courtes :

on devine ou l’on voit !

Ça prolonge ou écourte

b

… ça s’écarte parfois !

Gambettes en arcanes :

vrai festival de cannes !

v

Image du net
 
 
 

Quand même plus joli que celui d'en dessous !

 

Festival de Cannes

 

 

Rotpier

Toujours aussi sonnet le Rotpier !

 

Déjà publié mais enrichi: de nos jours, en s'enrichit comme on peut ! 

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Confessez-vous et allez en paix, même avec les pires péchés sur la conscience ! Le poème du jour : "Confession peu banale d’un vieux … confessionnal ! " de ... Pierre !

6 Mai 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Vous avez tué, torturé, violé,

volé, mais vous vous êtes confessés :

allez-en paix mes frères,
vous êtes ... pardonnés !

Et, si vous l'avez fait au nom de votre dieu,

vous serez sanctifiés !

 
 
 

Sur une superbe photo de Marie Lecorre :

Confession peu banale

d’un vieux … confessionnal !

Si je suis tout en bois,

je ne suis pas de bois !

Je vous dirais ma foi

que j’ai perdu la foi !

Abritant en confesses

de drôles de bougresses

oscillant en souplesse

entre messes et fesses :

J’ai fini - je le dis ! -

par être très instruit

sur les grands interdits

touchant au bigoudi !

Ah ! j’en ai vu passer

quelques uns de curés !

Célibat enduré

ou bien lit partagé !

Dame de compagnie,

simple bonne ou amie ?

carrément bonne amie,

dans le lit endormie !

Presbytère occupé

par rejetons d’abbé :

pas généralité

… pas non plus rareté !

Des bouffeuses d’hosties

hantant les sacristies,

oeillades garanties

pour de fines parties !

« Mon mari est absent

pour un travail pressant :

le lit est bien trop grand

et je m’ennuie dedans ! »

Et voilà - rebelote ! -

l’ aquicheus’ de calotte

mini jup’ ras de motte

avec ou sans culotte !

Mais les péchés de cœur

sont pour moi des liqueurs

quand j’entends les horreurs

de certains dits - d’honneur ! -

Le cul a ses faiblesses

et quand les mains caressent

d’un peu trop près les tresses

ça glisse vite aux fesses !

De tout ça j’en rigole :

ce n’est que gaudriole !

Ce qui vraiment m’affole

c’est les types qui violent !

Venez tous les pécheurs !

Venez tous les tricheurs

Venez les débaucheurs

et aussi les violeurs !

Venez en ribambelle,

la repentance est belle !

Quelques soient les gamelles :

virginité nouvelle !

Venez tous les banquiers,

tous les grands financiers,

les plumeurs d’ouvriers :

vous serez pardonnés !

Venez les politiques,

c’est le coté pratique :

promesses mirifiques

et … pas d’autocritique !

Venez les malfaiteurs,

venez les dictateurs,

tous les exécuteurs,

les bourreaux, les tueurs !

Venez en ribambelle

la repentance est belle !

Deux sous dans la coupelle

et la vie éternelle !

Deux pater, trois avé

« merci Monsieur l’ curé,

ça va mieux vous savez

depuis qu’ j’ai plus d’ péchés ! 

Allez, à la prochaine,

ma croyance est certaine,

je viendrai en neuvaine :

c’est vraiment une aubaine ! »

Et moi tous ces aveux

me rendent cafardeux

et plus d’un jour sur deux

je me foutrais le feu !

Les flammes seraient belles,

terminé les chapelles,

les vieilles, les nouvelles

qui poussent en kyrielles !

Toutes les religions

accordent le pardon

sur simple invocation

et repentir bidon !

Halte à l’hypocrisie !

Halte aux fautes blanchies !

A bas les homélies

et autres conneries !

Je voudrais m’immoler

pour que le monde entier

arrête de prier

des dieux tous inventés !

Pour certains bien pratique

pour asseoir leurs boutiques

qu’elles soient politiques

ou des plus mercatiques !

Les sermons orientés,

les versets détournés,

les peuples abusés

par des prêcheurs roués !

Je n’en peux plus de vivre,

de tout ça j’en suis ivre

je veux qu’on me délivre :

je veux fermer le livre !

Le seul dieu : c’est la loi,

que l’on soit humble ou roi !

C’est à ce prix, je crois,

que reviendra ma foi

en … les hommes !

 

                                        Pierre Dupuis

 Déjà publié !

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" Les raboteurs de parquet," : un poème de ... Pierre d'après le tableau de Gustave Caillebotte

4 Mai 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Je vous propose aujourd’hui un poème écrit à partir du tableau de Gustave Caillebotte : « Les raboteurs de parquet »

 Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Raboteurs_de_parquet

 

 

 

Les raboteurs de parquet de Gustave Caillebotte

Image du net

Liminaire :

 Et ça rabote et ça rabote

Sous l’œil expert de Caillebotte

Qui mémorise les détails

De ces compagnons de travail.

.

Les raboteurs de parquet,

A genoux couverts de sueur,

torses nus sur corps athlétiques,

longs bras aux muscles élastiques,

ils s’activent les raboteurs.

Outils tranchants comme rasoirs

manipulés de main de maître,

que ce soit du chêne ou du hêtre

le parquet geint sous les racloirs !

De brut et rugueux au départ

il devient de plus en plus lisse,

bientôt sur lui les outils glissent :

il devient plan comme billard !

Dans la pièce flotte une odeur,

un composé âcre et hybride

de sueur et de bois acide

ne gênant pas les travailleurs.

.

D’un naturel plutôt taiseux,

les conversations sont très rares,

leur besogne les accapare :

ils gardent leur souffle pour eux.

Du vin est à portée de main,

ils en partagent les bouteilles,

pas un nectar de bonne treille

mais du gros rouge à fort tanin !

La chaleur et les gros efforts

font que parfois ils en abusent,

la fin de journée est confuse :

le travail avance moins fort !

Le lendemain ils seront là

prêts à recommencer leur tâche

douze heures par jour, sans relâche,

pas loin d’un travail de forçat !

Les genoux le dos et les bras,

le soir, ne sont plus que brûlures,

ce n’est pas une sinécure

que ce travail la tête en bas.

Quand la tâche est menée à bien

 et que l’on voit le parquet lisse,

on dit : « c’est un travail d’artiste

ces hommes sont des magiciens ! »

Ils repartiront autre part,

d’autres demeures les attendent,

on ne manque pas de commandes

quand on maîtrise à fond son art !

A jamais immortalisés

par le pinceau de Caillebotte

ils sont toujours là qui rabotent

le geste lent et maîtrisé.

                                               Pierre Dupuis

 

Les raboteurs de parquet de Gustave Caillebotte

Image du net

Liminaire :

 Et ça rabote et ça rabote

Sous l’œil expert de Caillebotte

Qui mémorise les détails

De ces compagnons de travail.

Les raboteurs de parquet,

A genoux couverts de sueur,

torses nus sur corps athlétiques,

longs bras aux muscles élastiques,

ils s’activent les raboteurs.

Outils tranchants comme rasoirs

manipulés de main de maître,

que ce soit du chêne ou du hêtre

le parquet geint sous les racloirs !

De brut et rugueux au départ

il devient de plus en plus lisse,

bientôt sur lui les outils glissent :

il devient plan comme billard !

Dans la pièce flotte une odeur,

un composé âcre et hybride

de sueur et de bois acide

ne gênant pas les travailleurs.

.

D’un naturel plutôt taiseux,

les conversations sont très rares,

leur besogne les accapare :

ils gardent leur souffle pour eux.

Du vin est à portée de main

et ils partagent les bouteilles,

pas un nectar de bonne treille

mais un gros rouge à fort tanin !

La chaleur et les gros efforts

font que parfois ils en abusent,

la fin de journée est confuse :

le travail avance moins fort !

Le lendemain ils seront là

prêts à recommencer leur tâche

douze heures par jour et sans relâche

pas loin d’un travail de forçat !

Les genoux le dos et les bras,

le soir, ne sont plus que brûlures,

ce n’est pas une sinécure

que ce travail la tête en bas.

Quand la tâche est menée à bien

 et que l’on voit le parquet lisse,

on dit : « c’est un travail d’artiste

ces hommes sont des magiciens ! »

Ils repartiront autre part,

d’autres demeures les attendent,

on ne manque pas de commandes

quand on maîtrise à fond son art !

A jamais immortalisés

par le pinceau de Caillebotte

ils sont toujours là qui rabotent

le geste lent et maîtrisé.

                                               Pierre Dupuis
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Etretat ou être tas, il faut choisir ! Les poème du jour de Pierre et de … Rotpier !

28 Avril 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Deux poèmes au choix déjà publiés !

 ... Vous pouvez voter !

 

Pierre et Rotpier  ... Docteur Jekyll et Mister Hyde

 en quelque sorte !

 

 Docteur Jekyll et Mister Hyde

  Images du net

 

 

 

Poème de Pierre :

 

Etretat

Superbe photo de Marie ... merci à elle !

 

L’écume de l’amer,

C’était en mars soixante huit

… début ou fin ?... Trou de mémoire.

Une passion en déficit

infiniment attentatoire.

J’arpentais alors Etretat

et ses chemins et ses falaises,

où avaient résonné nos pas

jusqu’à ce que je lui déplaise.

Je ne sais toujours pas pourquoi

- brouillard aux yeux ?-  j’ignore encore,

mais je me suis retrouvé là

devant l’aiguille en sémaphore.

Sur notre amour détricoté

j’ai versé des vagues de larmes,

cherchant la maille ayant sauté

sans déclencher la moindre alarme.

Sur un hoquet  des plus amers

mon pauvre amour a pris la porte,

il est parti finir en mer,

c’est là que les vents les emportent.

Sur un abysse ou un haut-fond

se trouve un très grand cimetière

où les amours qui se défont

entrent dans une ère glacière.

                                      Pierre Dupuis

Poème de Rotpier :

Et de fil en aiguille

quand on n’est pas gentille

on finit tout en bas :

on devient être tas !

Falaise d'Etretat
Image du net

 

La loi des tas

ou

Avec la complicité de Newton

ou

L’art d’occire Constance,

Chute de meuf

et je suis veuf !

J’étais sa chose

et ça repose !

Tout au début

 ben … moi j’ai bu !

Oh ! Quelles cuites

j’ai pris de suite !

Un peu plus tard

même un pétard !

Quelle bombance

quand j’y repense !

Le tout discret,

tout en secret !

Loin de la ville :

j’ suis pas débile !

Au quotidien,

le mec très bien :

deuil de Constance

de circonstance !

« Pour moi c’est dur

soyez-en sûr,

j’ai de la peine,

ma vie se traîne.

Je prie les cieux

mon bon monsieur ,

paix à son âme

ma bonne dame. »

C’était un soir,

il faisait noir,

j’étais à l’aise

sur la falaise.

Mes yeux de chat

voyaient en bas

une marée

fort déchaînée.

J’ai profité

en vérité

de la vue basse

de la bécasse !

Un croche-pied

très bien placé

et une chute

sans parachute !

De haut en bas :

bon débarras !

Newton oblige

quelle voltige !

Un être tas

à Etretat

chose normale

je le signale !

Bien éclaté

sur les rochers,

son corps en loques

qui se disloque !

Pas de témoin

sauf un vieux chien

hochant la tête

la brave bête !

Un scénario

bien comme il faut :

joli montage

et … l’héritage !

                               Rotpier

Image du net

Quand la physique donne

 un petit coup de main :

merci  Monsieur Newton

car vous le valez bien !

Et pis c'est tout !  Non mais ! 

 

 

Juste pour raviver les souvenirs de Bernadette qui était sur place ( en haut de la falaise ! ) il y a peu de temps !

Deux poèmes au choix déjà publiés !  ... Vous pouvez voter !

 

Pierre et Rotpier  ... Docteur Jekyll et Mister Hyde

 en quelque sorte !

 

 Docteur Jekyll et Mister Hyde

  Images du net

 

 

 

Poème de Pierre :

 

Etretat

Superbe photo de Marie ... merci à elle !

 

L’écume de l’amer,

C’était en mars soixante huit

… début ou fin ?... Trou de mémoire.

Une passion en déficit

infiniment attentatoire.

J’arpentais alors Etretat

et ses chemins et ses falaises,

où avaient résonné nos pas

jusqu’à ce que je lui déplaise.

Je ne sais toujours pas pourquoi

- brouillard aux yeux ?-  j’ignore encore,

mais je me suis retrouvé là

devant l’aiguille en sémaphore.

Sur notre amour détricoté

j’ai versé des vagues de larmes,

cherchant la maille ayant sauté

sans déclencher la moindre alarme.

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