poesie
Le poème du jour: "Autoportrait" à partir d'un des nombreux autoportraits de Vincent Van Gogh ... par ... Pierre
Hommage sous forme de deux sonnets et même un peu plus à Vincent Van Gogh.
Image du net
Petite broderie poétique autour du tableau
de Vincent Van Gogh : « Autoportrait ».
Peut-être le dernier de ses quelques
quarante-trois tableaux sur le sujet.
Liminaire :
C’est à Saint-Rémy-de-Provence
Que Van Gogh a peint ce tableau,
L’asile était alors son lot
Pour des attaques de démence.
Arabesques entremêlées
À l’image de son esprit,
Celui d’un artiste incompris
Et prisonnier de la mêlée.
xxxxxxxx
Autoportrait,
Entre deux crises de démence
Vincent se cherche à l’infini,
L’esprit en embrouillamini
Ses pinceaux entrent dans la danse.
Il trouve vite la cadence,
Le geste est là qui est précis
Même noyé sous les soucis
L’artiste reste à l’évidence !
Adepte des autoportraits
- Il aimait étaler ses traits ! -
on en compte une quarantaine !
Combinaisons d’ondulations
Maîtrisées de façon certaine :
Une belle composition !
xxxxxxxxxx
Que de tourments sur ce visage,
L’angoisse perle sous les traits,
Lui le sait qui se dévisage :
La fin est proche ou à peu près.
Se supprimer ? … Il l’envisage
Ce n’est pas un concept abstrait,
C’est lors d’un dernier décrochage
Que cela deviendra concret.
Une balle en pleine poitrine,
il fallait bien qu’il en termine
de ses trop nombreux errements.
Dernière et ultime épopée
Mettant fin à tous les tourments
De l’homme à l’oreille coupée.
Petit hommage sous forme de deux sonnets et même un peu plus à Vincent Van Gogh.
Image du net
Petite broderie poétique autour du tableau
de Vincent Van Gogh : « Autoportrait ».
Peut-être le dernier de ses quelques
quarante-trois tableaux sur le sujet.
Liminaire :
C’est à Saint-Rémy-de-Provence
Que Van Gogh a peint ce tableau,
L’asile était alors son lot
Pour des attaques de démence.
Arabesques entremêlées
À l’image de son esprit,
Celui d’un artiste incompris
Et prisonnier de la mêlée.
xxxxxxxx
Autoportrait,
Entre deux crises de démence
Vincent se cherche à l’infini,
L’esprit en embrouillamini
Ses pinceaux entrent dans la danse.
Il trouve vite la cadence,
Le geste est là qui est précis
Même noyé sous les soucis
L’artiste reste à l’évidence !
Adepte des autoportraits
- Il aimait étaler ses traits ! -
on en compte une quarantaine !
Combinaisons d’ondulations
Maîtrisées de façon certaine :
Une belle composition !
xxxxxxxxxx
Que de tourments sur ce visage,
L’angoisse perle sous les traits,
Lui le sait qui se dévisage :
La fin est proche ou à peu près.
Se supprimer ? … Il l’envisage
Ce n’est pas un concept abstrait,
C’est lors d’un dernier décrochage
Que cela deviendra concret.
Une balle en pleine poitrine,
il fallait bien qu’il en termine
de ses trop nombreux errements.
Dernière et ultime épopée
Mettant fin à tous les tourments
De l’homme à l’oreille coupée.
Poésie quand tu nous tiens ... "Qui a volé la poésie" ... un poème de Pierre
Un très ancien poème ...
Qui a volé la Poésie ?
Je cherche en vain : pas un quatrain !
Pas l’ombre d’un alexandrin !
Qui a volé la poésie ?
Qui sont ces fous, ces malandrins ?
Si je les prends, je les contrains
à avouer leur hérésie !
Elle est malade et pas très bien ?
Taisez-vous donc ! Je n’en crois rien !
Et …… surtout pas d’euthanasie !
Confiez-la moi, j’en prendrais soin !
Vois-je en elle un petit chagrin :
je l’habill’rais de fantaisie !
Et dans le creux de mes deux mains,
je lui ferais un gros câlin
bien loin de toute hypocrisie !
Je la sais libre et un matin
ell’ lorgnera un p’tit vaurien,
voudra partir : oh ! Jalousie !
Je la rendrais dans son écrin,
fleur au milieu d’un boulingrin :
je pleurerais… mais c’est la vie !
Un très ancien poème ...
Qui a volé la Poésie ?
Je cherche en vain : pas un quatrain !
Pas l’ombre d’un alexandrin !
Qui a volé la poésie ?
Qui sont ces fous, ces malandrins ?
Si je les prends, je les contrains
à avouer leur hérésie !
Elle est malade et pas très bien ?
Taisez-vous donc ! Je n’en crois rien !
Et …… surtout pas d’euthanasie !
Confiez-la moi, j’en prendrais soin !
Vois-je en elle un petit chagrin :
je l’habill’rais de fantaisie !
Et dans le creux de mes deux mains,
je lui ferais un gros câlin
bien loin de toute hypocrisie !
Je la sais libre et un matin
ell’ lorgnera un p’tit vaurien,
voudra partir : oh ! Jalousie !
Je la rendrais dans son écrin,
fleur au milieu d’un boulingrin :
je pleurerais… mais c’est la vie !
Le poème du jour : "Noyade" de ...Pierre
C’est un poème assez ancien, publié en 2009 et que j’avais un peu oublié. Il faut dire que j’en ai écrit aux alentours de 800 ou 900 ! J’ai eu, il y a quelques jours, un commentaire sur le billet de la part d’une internaute-poète qui le trouvait superbe … à vous de confirmer ou d’infirmer ! Si vous me dites qu’il n’est pas si bon que cela … je n’irais pas ne noyer pour autant ! Mais, connaissant votre courtoisie je sais que vous me mentirez si vous ne le trouvez pas terrible !
Pierre
" Un interne épanchement
qui aurait résisté au trocart.
Une glu de cafard. "
image du net
Noyade,
il pleuvassait.
Une bruine collante,
une bruine traversante.
A l’image du temps
son cœur était trempé.
Il eut suffi de le sortir,
de l’extraire
et de le presser pour voir :
un véritable déversoir,
une éponge à désespoir.
Trop de larmes,
trop de larmes en trop peu de temps.
Des yeux pas assez grands
pour tout évacuer.
Un goulot d’étranglement
et, fatalement,
il y avait engorgement.
Une sorte d’hémorragie interne
… une hémorragie de larmes
… une hémorragie d’amour.
Un amour qui avait rendu les armes.
Tout n’était plus que crachin et brouillard.
Il était trempé
… en dehors, en dedans.
Un interne épanchement
qui aurait résisté au trocart.
Une glu de cafard.
Dos voûté,
il se liquéfiait,
il se dissolvait.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : "Mon ami le mur," de ... Pierre
Mardi , j'avais le dos au mur ... je l'ai toujours car je n'ai pas eu le temps de taper les deux poèmes que je viens de terminer !
Alors, je vous propose un poème déjà publié et en ces temps-là, j'étais ... au pied du mur !
« C’est au pied du mur qu’on voit le garçon »
Image du net
Mon ami le mur,
En lui faisant la courte échelle,
je n’étais pas très innocent,
j’avais vu que la demoiselle
avait un beau tempérament !
Le tissu de sa minijupe
était vraiment très riquiqui,
elle en était - pour sûr ! - pas dupe
et en dessous c’était exquis !
J’ai cultivé la maladresse
faisant semblant de la lâcher,
ma main a glissé sous ses fesses
et a rampé sans la fâcher !
Poussant plus loin mon avantage,
j’ai vérifié qu’elles étaient deux !
Quant à leur ligne de partage :
j’ai failli me crever les yeux !
Nous avons perdu l’équilibre,
le mur que nous voulions franchir
nous a glissé : « Vous êtes libres,
il vous reste à vous affranchir ! »
C’était un mur plein de sagesse
qui connaissait les amoureux
et à son pied la mousse épaisse
formait un lit des plus moelleux !
.
Nous cultivions l’obéissance
- il fallait bien obtempérer ! -
nous avons fait mieux connaissance,
sans chercher à se modérer !
J’ai fait beaucoup de courte échelle
et le mur m’a toujours aidé,
quand je changeais de demoiselle
il ne semblait pas offusqué !
Mon vieux mur est toujours solide,
je viens le voir de temps en temps,
moi je ne suis plus si valide :
ma courte échelle a fait son temps !
A chacune de mes visites
il me dit invariablement :
« Tu n’amènes plus de petite,
ça me plaisait énormément ! »
Il est vraiment resté robuste
mais sa tête part à vau-l’eau :
Alzheimer ! Ce n’est pas juste !
Même les murs ont leurs fardeaux !
Un jour je viendrais le rejoindre
ne sachant plus très bien pourquoi,
en observant la lune poindre
nous n’auront plus le moindre émoi !
Il sera temps que je trépasse,
je ne veux pas de ces fauteuils
où l’on dépose, où l’on entasse
des corps déjà en demi-deuil !
J’aimerais bien que l’on m’enterre
au pied de mon fidèle ami,
un peu de mousse, un peu de terre :
qu’irais-je faire au paradis ?
Pierre Dupuis
Déjà publié, légèrement revu !Mardi , j'avais le dos au mur ... je l'ai toujours car je n'ai pas eu le temps de taper les deux poèmes que je viens de terminer !
Alors, je vous propose un poème déjà publié et en ces temps-là, j'étais ... au pied du mur !
« C’est au pied du mur qu’on voit le garçon »
Image du net
Mon ami le mur,
En lui faisant la courte échelle,
je n’étais pas très innocent,
j’avais vu que la demoiselle
avait un beau tempérament !
Le tissu de sa minijupe
était vraiment très riquiqui,
elle en était - pour sûr ! - pas dupe
et en dessous c’était exquis !
J’ai cultivé la maladresse
faisant semblant de la lâcher,
ma main a glissé sous ses fesses
et a rampé sans la fâcher !
Poussant plus loin mon avantage,
j’ai vérifié qu’elles étaient deux !
Quant à leur ligne de partage :
j’ai failli me crever les yeux !
Nous avons perdu l’équilibre,
le mur que nous voulions franchir
nous a glissé : « Vous êtes libres,
il vous reste à vous affranchir ! »
C’était un mur plein de sagesse
qui connaissait les amoureux
et à son pied la mousse épaisse
formait un lit des plus moelleux !
.
Nous cultivions l’obéissance
- il fallait bien obtempérer ! -
nous avons fait mieux connaissance,
sans chercher à se modérer !
J’ai fait beaucoup de courte échelle
et le mur m’a toujours aidé,
quand je changeais de demoiselle
il ne semblait pas offusqué !
Mon vieux mur est toujours solide,
je viens le voir de temps en temps,
moi je ne suis plus si valide :
ma courte échelle a fait son temps !
A chacune de mes visites
il me dit invariablement :
« Tu n’amènes plus de petite,
ça me plaisait énormément ! »
Il est vraiment resté robuste
mais sa tête part à vau-l’eau :
Alzheimer ! Ce n’est pas juste !
Même les murs ont leurs fardeaux !
Un jour je viendrais le rejoindre
ne sachant plus très bien pourquoi,
en observant la lune poindre
nous n’auront plus le moindre émoi !
Il sera temps que je trépasse,
je ne veux pas de ces fauteuils
où l’on dépose, où l’on entasse
des corps déjà en demi-deuil !
J’aimerais bien que l’on m’enterre
au pied de mon fidèle ami,
un peu de mousse, un peu de terre :
qu’irais-je faire au paradis ?
Pierre Dupuis
Déjà publié, légèrement revu !Le poème du jour : "Le dos au mur" ou "Le mauvais coucheur" de ... Pierre + ce blog a eu 9 ans samedi dernier !
Image du net !
Le dos au mur
ou
Le mauvais coucheur,
Je ne suis pas un bon coucheur,
Ma réputation est mauvaise,
Je ramène toujours ma fraise
On dit de moi : « Quel emmerdeur ! »
Je m’en bas l’œil que ça fait peur !
Pour dénigrer je suis balaise,
Peu d’autres sont aussi à l’aise :
J’ai des envieux dans le secteur !
Un jour j’aurais le dos au mur,
J’y serais acculé c’est sûr
Par la vindicte populaire !
Mais plus besoin d’être aux aguets,
De me garder de mes arrières
Contre un quelconque foutriquet !
Pierre Dupuis
Ce blog a eu 9 ans samedi dernier et voici le 1er poème que j’y ai publié !
… Il date d’une quinzaine d’année, peut-être plus, et sans le faire exprès, le thème est assez semblable …
La marginalisation n'est concevable que dans la mesure ou elle est volontaire et réfléchie. C'est alors un acte de liberté totale. Toute marginalisation dépendante ou induite est inacceptable.
Le marginal,
Je ne ressemble pas au commun des mortels,
Je ne suis pas un fou: respectez ma folie !
A cette société plus rien ne me relie,
Je ne suis pas fait pour rejoindre le cheptel.
Je ne suis pas partant pour adorer l'autel,
D'un quelconque système et en bloc je renie,
Le fait de me lier à toute troupe unie:
Je suis un cas à part, prenez-moi comme tel !
Je dérange bien sûr quand parfois on me sonne
Et qu'on m'entend clamer: "Je n'y suis pour personne ! "
Pour rentrer dans le rang, ne plus vous accablez,
Dois-je mettre à l 'index le gros de mes méninges ?
Pour imiter la foule afin d'y ressembler,
Dois-je me transformer en un vulgaire singe ?
Pierre Dupuis
Image du net
Image du net !
Le dos au mur
ou
Le mauvais coucheur,
Je ne suis pas un bon coucheur,
Ma réputation est mauvaise,
Je ramène toujours ma fraise
On dit de moi : « Quel emmerdeur ! »
Je m’en bas l’œil que ça fait peur !
Pour dénigrer je suis balaise,
Peu d’autres sont aussi à l’aise :
J’ai des envieux dans le secteur !
Un jour j’aurais le dos au mur,
J’y serais acculé c’est sûr
Par la vindicte populaire !
Mais plus besoin d’être aux aguets,
De me garder de mes arrières
Contre un quelconque foutriquet !*
Pierre Dupuis
Ce blog a eu 9 ans samedi dernier et voici le 1er poème que j’y ai publié !
… Il date d’une quinzaine d’année, peut-être plus, et sans le faire exprès, le thème est assez semblable …
Nota : Le transfert de mon blog MSN vers WordPress s'est mal passé et j'ai perdu 4 années d'articles, c'est pour cela qu'il ne remonte qu'à juillet 2010 sur cette version !
La marginalisation n'est concevable que dans la mesure ou elle est volontaire et réfléchie. C'est alors un acte de liberté totale. Toute marginalisation dépendante ou induite est inacceptable.
Le marginal,
Je ne ressemble pas au commun des mortels,
Je ne suis pas un fou: respectez ma folie !
A cette société plus rien ne me relie,
Je ne suis pas fait pour rejoindre le cheptel.
Je ne suis pas partant pour adorer l'autel,
D'un quelconque système et en bloc je renie,
Le fait de me lier à toute troupe unie:
Je suis un cas à part, prenez-moi comme tel !
Je dérange bien sûr quand parfois on me sonne
Et qu'on m'entend clamer: "Je n'y suis pour personne ! "
Pour rentrer dans le rang, ne plus vous accablez,
Dois-je mettre à l 'index le gros de mes méninges ?
Pour imiter la foule afin d'y ressembler,
Dois-je me transformer en un vulgaire singe ?
Pierre Dupuis
Image du net
Le poème du jour : "La pie" inspiré par le tableau de Claude Monet ... par ... Pierre
"La pie" tableau de claude Monet
Image du net
Petit broderie poétique autour du tableau
de Claude Monet : « La pie ».
Un sonnet pour Monet … mais pas que !
Liminaire :
Elle est un peu comme une intruse
Sur cette toile où le frimas
A posé de façon diffuse
Son empreinte en très grand format.
Pourtant la couleur de ses plumes,
moitié neige, moitié charbon,
lui donne un merveilleux costume
qui fait qu’elle est au diapason !
La pie,
La curieuse est là qui observe
L’homme qui manie les pinceaux,
Elle sera sur le tableau,
Peut-être accroché à l’auberge ?
L’artiste n’a vraiment pas chaud,
Le froid est là qui le submerge,
Ses doigts sont raides comme verge
Avant de passer à l’assaut !
Chaque jour pour lui elle pose,
Même si le froid l’ankylose
C’est un rôle très passionnant !
Dans ce travail hors conformisme
On sent déjà poindre un tournant :
L’amorce de l’impressionnisme !
xxxxxxxxxxx
D’abord refusée au salon*
Pour être trop avant-gardiste,
Cette toile montre le long
Chemin qu’empruntaient les artistes !
Certains mourraient avant d’avoir
Une quelconque renommée,
Finissant dans le désespoir,
Avec la raison entamée.
Là où Monet a réussit
D’autres n’ont pas eu cette chance :
L’époque des peintres maudits
Disparus dans l’indifférence !
Van Gogh ou Modigliani
Sont morts avant d’être célèbres :
Une fin en catimini,
Ténèbres avant les ténèbres.
Pierre Dupuis
* Celui de 1869.
"La pie" tableau de claude Monet
Image du net
Petit broderie poétique autour du tableau
de Claude Monet : « La pie ».
Un sonnet pour Monet … mais pas que !
Liminaire :
Elle est un peu comme une intruse
Sur cette toile où le frimas
A posé de façon diffuse
Son empreinte en très grand format.
Pourtant la couleur de ses plumes,
moitié neige, moitié charbon,
lui donne un merveilleux costume
qui fait qu’elle est au diapason !
La pie,
La curieuse est là qui observe
L’homme qui manie les pinceaux,
Elle sera sur le tableau,
Peut-être accroché à l’auberge ?
L’artiste n’a vraiment pas chaud,
Le froid est là qui le submerge,
Ses doigts sont raides comme verge
Avant de passer à l’assaut !
Chaque jour pour lui elle pose,
Même si le froid l’ankylose
C’est un rôle très passionnant !
Dans ce travail hors conformisme
On sent déjà poindre un tournant :
L’amorce de l’impressionnisme !
xxxxxxxxxxx
D’abord refusée au salon*
Pour être trop avant-gardiste,
Cette toile montre le long
Chemin qu’empruntaient les artistes !
Certains mourraient avant d’avoir
Une quelconque renommée,
Finissant dans le désespoir,
Avec la raison entamée.
Là où Monet a réussit
D’autres n’ont pas eu cette chance :
L’époque des peintres maudits
Disparus dans l’indifférence !
Van Gogh ou Modigliani
Sont morts avant d’être célèbres :
Une fin en catimini,
Ténèbres avant les ténèbres.
Pierre Dupuis
* Celui de 1869.
Lien : http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire_id/la-pie-347.html?no_cache=1
Festival de Cannes, le poème du jour: "Festival de cannes à Cannes," ... de ... Rotpier !
On y va ?
Je recroisette les doigts !
Aurais-je une palme ?
Image du net
Festival de cannes à Cannes,
g
Sur le grand tapis rouge
une longue ascension
et des fesses qui bougent :
fais gaffe à ta tension !
b
Corps sculptés à la gouge
des totems ! … Attention !
Des milliers de peaux-rouges
sont en adoration !
b
Robes longues ou courtes :
on devine ou l’on voit !
Ça prolonge ou écourte
b
… ça s’écarte parfois !
Gambettes en arcanes :
vrai festival de cannes !
v
Image du netConfessez-vous et allez en paix, même avec les pires péchés sur la conscience ! Le poème du jour : "Confession peu banale d’un vieux … confessionnal ! " de ... Pierre !
Vous avez tué, torturé, violé,
volé, mais vous vous êtes confessés :
allez-en paix mes frères,
vous êtes ... pardonnés !
Et, si vous l'avez fait au nom de votre dieu,
vous serez sanctifiés !
Sur une superbe photo de Marie Lecorre :
Confession peu banale
d’un vieux … confessionnal !
Si je suis tout en bois,
je ne suis pas de bois !
Je vous dirais ma foi
que j’ai perdu la foi !
Abritant en confesses
de drôles de bougresses
oscillant en souplesse
entre messes et fesses :
J’ai fini - je le dis ! -
par être très instruit
sur les grands interdits
touchant au bigoudi !
Ah ! j’en ai vu passer
quelques uns de curés !
Célibat enduré
ou bien lit partagé !
Dame de compagnie,
simple bonne ou amie ?
carrément bonne amie,
dans le lit endormie !
Presbytère occupé
par rejetons d’abbé :
pas généralité
… pas non plus rareté !
Des bouffeuses d’hosties
hantant les sacristies,
oeillades garanties
pour de fines parties !
« Mon mari est absent
pour un travail pressant :
le lit est bien trop grand
et je m’ennuie dedans ! »
Et voilà - rebelote ! -
l’ aquicheus’ de calotte
mini jup’ ras de motte
avec ou sans culotte !
Mais les péchés de cœur
sont pour moi des liqueurs
quand j’entends les horreurs
de certains dits - d’honneur ! -
Le cul a ses faiblesses
et quand les mains caressent
d’un peu trop près les tresses
ça glisse vite aux fesses !
De tout ça j’en rigole :
ce n’est que gaudriole !
Ce qui vraiment m’affole
c’est les types qui violent !
Venez tous les pécheurs !
Venez tous les tricheurs
Venez les débaucheurs
et aussi les violeurs !
Venez en ribambelle,
la repentance est belle !
Quelques soient les gamelles :
virginité nouvelle !
Venez tous les banquiers,
tous les grands financiers,
les plumeurs d’ouvriers :
vous serez pardonnés !
Venez les politiques,
c’est le coté pratique :
promesses mirifiques
et … pas d’autocritique !
Venez les malfaiteurs,
venez les dictateurs,
tous les exécuteurs,
les bourreaux, les tueurs !
Venez en ribambelle
la repentance est belle !
Deux sous dans la coupelle
et la vie éternelle !
Deux pater, trois avé
« merci Monsieur l’ curé,
ça va mieux vous savez
depuis qu’ j’ai plus d’ péchés !
Allez, à la prochaine,
ma croyance est certaine,
je viendrai en neuvaine :
c’est vraiment une aubaine ! »
Et moi tous ces aveux
me rendent cafardeux
et plus d’un jour sur deux
je me foutrais le feu !
Les flammes seraient belles,
terminé les chapelles,
les vieilles, les nouvelles
qui poussent en kyrielles !
Toutes les religions
accordent le pardon
sur simple invocation
et repentir bidon !
Halte à l’hypocrisie !
Halte aux fautes blanchies !
A bas les homélies
et autres conneries !
Je voudrais m’immoler
pour que le monde entier
arrête de prier
des dieux tous inventés !
Pour certains bien pratique
pour asseoir leurs boutiques
qu’elles soient politiques
ou des plus mercatiques !
Les sermons orientés,
les versets détournés,
les peuples abusés
par des prêcheurs roués !
Je n’en peux plus de vivre,
de tout ça j’en suis ivre
je veux qu’on me délivre :
je veux fermer le livre !
Le seul dieu : c’est la loi,
que l’on soit humble ou roi !
C’est à ce prix, je crois,
que reviendra ma foi
en … les hommes !
Pierre Dupuis
Déjà publié !
" Les raboteurs de parquet," : un poème de ... Pierre d'après le tableau de Gustave Caillebotte
Je vous propose aujourd’hui un poème écrit à partir du tableau de Gustave Caillebotte : « Les raboteurs de parquet »
Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Raboteurs_de_parquet
Image du net
Liminaire :
Et ça rabote et ça rabote
Sous l’œil expert de Caillebotte
Qui mémorise les détails
De ces compagnons de travail.
.
Les raboteurs de parquet,
A genoux couverts de sueur,
torses nus sur corps athlétiques,
longs bras aux muscles élastiques,
ils s’activent les raboteurs.
Outils tranchants comme rasoirs
manipulés de main de maître,
que ce soit du chêne ou du hêtre
le parquet geint sous les racloirs !
De brut et rugueux au départ
il devient de plus en plus lisse,
bientôt sur lui les outils glissent :
il devient plan comme billard !
Dans la pièce flotte une odeur,
un composé âcre et hybride
de sueur et de bois acide
ne gênant pas les travailleurs.
.
D’un naturel plutôt taiseux,
les conversations sont très rares,
leur besogne les accapare :
ils gardent leur souffle pour eux.
Du vin est à portée de main,
ils en partagent les bouteilles,
pas un nectar de bonne treille
mais du gros rouge à fort tanin !
La chaleur et les gros efforts
font que parfois ils en abusent,
la fin de journée est confuse :
le travail avance moins fort !
Le lendemain ils seront là
prêts à recommencer leur tâche
douze heures par jour, sans relâche,
pas loin d’un travail de forçat !
Les genoux le dos et les bras,
le soir, ne sont plus que brûlures,
ce n’est pas une sinécure
que ce travail la tête en bas.
Quand la tâche est menée à bien
et que l’on voit le parquet lisse,
on dit : « c’est un travail d’artiste
ces hommes sont des magiciens ! »
Ils repartiront autre part,
d’autres demeures les attendent,
on ne manque pas de commandes
quand on maîtrise à fond son art !
A jamais immortalisés
par le pinceau de Caillebotte
ils sont toujours là qui rabotent
le geste lent et maîtrisé.
Image du net
Liminaire :
Et ça rabote et ça rabote
Sous l’œil expert de Caillebotte
Qui mémorise les détails
De ces compagnons de travail.
Les raboteurs de parquet,
A genoux couverts de sueur,
torses nus sur corps athlétiques,
longs bras aux muscles élastiques,
ils s’activent les raboteurs.
Outils tranchants comme rasoirs
manipulés de main de maître,
que ce soit du chêne ou du hêtre
le parquet geint sous les racloirs !
De brut et rugueux au départ
il devient de plus en plus lisse,
bientôt sur lui les outils glissent :
il devient plan comme billard !
Dans la pièce flotte une odeur,
un composé âcre et hybride
de sueur et de bois acide
ne gênant pas les travailleurs.
.
D’un naturel plutôt taiseux,
les conversations sont très rares,
leur besogne les accapare :
ils gardent leur souffle pour eux.
Du vin est à portée de main
et ils partagent les bouteilles,
pas un nectar de bonne treille
mais un gros rouge à fort tanin !
La chaleur et les gros efforts
font que parfois ils en abusent,
la fin de journée est confuse :
le travail avance moins fort !
Le lendemain ils seront là
prêts à recommencer leur tâche
douze heures par jour et sans relâche
pas loin d’un travail de forçat !
Les genoux le dos et les bras,
le soir, ne sont plus que brûlures,
ce n’est pas une sinécure
que ce travail la tête en bas.
Quand la tâche est menée à bien
et que l’on voit le parquet lisse,
on dit : « c’est un travail d’artiste
ces hommes sont des magiciens ! »
Ils repartiront autre part,
d’autres demeures les attendent,
on ne manque pas de commandes
quand on maîtrise à fond son art !
A jamais immortalisés
par le pinceau de Caillebotte
ils sont toujours là qui rabotent
le geste lent et maîtrisé.
Etretat ou être tas, il faut choisir ! Les poème du jour de Pierre et de … Rotpier !
Deux poèmes au choix déjà publiés !
... Vous pouvez voter !
Pierre et Rotpier ... Docteur Jekyll et Mister Hyde
en quelque sorte !
Images du net
Poème de Pierre :
Superbe photo de Marie ... merci à elle !
L’écume de l’amer,
C’était en mars soixante huit
… début ou fin ?... Trou de mémoire.
Une passion en déficit
infiniment attentatoire.
J’arpentais alors Etretat
et ses chemins et ses falaises,
où avaient résonné nos pas
jusqu’à ce que je lui déplaise.
Je ne sais toujours pas pourquoi
- brouillard aux yeux ?- j’ignore encore,
mais je me suis retrouvé là
devant l’aiguille en sémaphore.
Sur notre amour détricoté
j’ai versé des vagues de larmes,
cherchant la maille ayant sauté
sans déclencher la moindre alarme.
Sur un hoquet des plus amers
mon pauvre amour a pris la porte,
il est parti finir en mer,
c’est là que les vents les emportent.
Sur un abysse ou un haut-fond
se trouve un très grand cimetière
où les amours qui se défont
entrent dans une ère glacière.
Pierre Dupuis
Poème de Rotpier :
Et de fil en aiguille
quand on n’est pas gentille
on finit tout en bas :
on devient être tas !
La loi des tas
ou
Avec la complicité de Newton
ou
L’art d’occire Constance,
Chute de meuf
et je suis veuf !
J’étais sa chose
et ça repose !
Tout au début
ben … moi j’ai bu !
Oh ! Quelles cuites
j’ai pris de suite !
Un peu plus tard
même un pétard !
Quelle bombance
quand j’y repense !
Le tout discret,
tout en secret !
Loin de la ville :
j’ suis pas débile !
Au quotidien,
le mec très bien :
deuil de Constance
de circonstance !
« Pour moi c’est dur
soyez-en sûr,
j’ai de la peine,
ma vie se traîne.
Je prie les cieux
mon bon monsieur ,
paix à son âme
ma bonne dame. »
C’était un soir,
il faisait noir,
j’étais à l’aise
sur la falaise.
Mes yeux de chat
voyaient en bas
une marée
fort déchaînée.
J’ai profité
en vérité
de la vue basse
de la bécasse !
Un croche-pied
très bien placé
et une chute
sans parachute !
De haut en bas :
bon débarras !
Newton oblige
quelle voltige !
Un être tas
à Etretat
chose normale
je le signale !
Bien éclaté
sur les rochers,
son corps en loques
qui se disloque !
Pas de témoin
sauf un vieux chien
hochant la tête
la brave bête !
Un scénario
bien comme il faut :
joli montage
et … l’héritage !
Rotpier
Quand la physique donne
un petit coup de main :
merci Monsieur Newton
car vous le valez bien !
Et pis c'est tout ! Non mais !
Juste pour raviver les souvenirs de Bernadette qui était sur place ( en haut de la falaise ! ) il y a peu de temps !
Deux poèmes au choix déjà publiés ! ... Vous pouvez voter !
Pierre et Rotpier ... Docteur Jekyll et Mister Hyde
en quelque sorte !
Images du net
Poème de Pierre :
Superbe photo de Marie ... merci à elle !