poesie
"L'écume de l'amer " ... un poème de Pierre qui n'est pas encore un être tas ...
Image du net: tableau du peintre Alexandre Nozal
L’écume de l’amer,
C’était en mars soixante huit
… enfin si j’en crois ma mémoire,
une passion en déficit
infiniment attentatoire.
J’arpentais alors Etretat
et ses chemins et ses falaises,
où avaient résonné nos pas
jusqu’à ce que je lui déplaise.
Je ne sais toujours pas pourquoi
- brouillard aux yeux ? - j’ignore encore,
mais je me suis retrouvé là
devant l’aiguille en sémaphore.
Sur notre amour détricoté
j’ai versé des vagues de larmes,
cherchant la maille ayant sauté
sans déclencher la moindre alarme.
Sur un hoquet des plus amers
le mien est passé sous la porte,
il est parti finir en mer,
c’est là que les vents les emportent.
Il en est ainsi des amours
qui naissent et se concrétisent,
qu’on croit qu’il vont durer toujours
et qui sur les écueils se brisent.
Sur un abysse ou un haut-fond
se trouve un très grand cimetière
où les amours qui se défont
brodent les légendes côtières.
Image du net: tableau du peintre Alexandre Nozal
L’écume de l’amer,
C’était en mars soixante huit
… enfin si j’en crois ma mémoire,
une passion en déficit
infiniment attentatoire.
J’arpentais alors Etretat
et ses chemins et ses falaises,
où avaient résonné nos pas
jusqu’à ce que je lui déplaise.
Je ne sais toujours pas pourquoi
- brouillard aux yeux ? - j’ignore encore,
mais je me suis retrouvé là
devant l’aiguille en sémaphore.
Sur notre amour détricoté
j’ai versé des vagues de larmes,
cherchant la maille ayant sauté
sans déclencher la moindre alarme.
Sur un hoquet des plus amers
le mien est passé sous la porte,
il est parti finir en mer,
c’est là que les vents les emportent.
Il en est ainsi des amours
qui naissent et se concrétisent,
qu’on croit qu’il vont durer toujours
et qui sur les écueils se brisent
Sur un abysse ou un haut-fond
se trouve un très grand cimetière
où les amours qui se défont
brodent les légendes côtières.
Nota: Déjà publié mais repris et augmenté... de nos jours tout augmente ...
"Les maçons de la Creuse," ... un poème de Pierre
Dernier devoir de vacances... en Creuse !
Hommage aux grands tailleurs de pierres par ... Pierre !
Image du net
Les maçons de la Creuse,
A Paris ou ailleurs beaucoup de bâtiments
ont été façonnés par les mains courageuses
de gens venus de loin et à pied bien souvent,
des gens qu’on appelait « Les maçons de la Creuse ».
Ils partaient au printemps, revenaient en hiver,
car le travail manquait de façon endémique,
pour pouvoir assurer le gîte et le couvert
des femmes, des enfants, c’était là leur pratique.
Des groupes se formaient pour éviter l’ennui
mais aussi les dangers de routes très malsaines,
surtout pour le retour : de jour comme de nuit
des malandrins lorgnaient sur leurs bourses bien pleines.
Courageux ils l’étaient mais en plus de cela
ils étaient qualifiés et reconnus habiles
faisant marcher autant leurs têtes que leurs bras,
ils étaient recherchés par les plus grandes villes.
Maçons ou terrassiers, charpentiers ou couvreurs,
tuiliers, peintres ou scieurs et grands tailleurs de pierre,
ces hommes-là étaient d’excellents bâtisseurs,
des compagnons soudés, des gars à l’âme fière.
Au dix neuvième siècle ils se forment entre eux,
c’est après le travail que les leçons commencent,
c’est dur et épuisant mais ils en sont heureux :
l’instruction leur manquait et leur joie est immense.
C’était les précurseurs de l’ascenseur social
et les plus qualifiés se mettaient au service
des jeunes pour donner l’enseignement crucial :
lire, compter et plus, exemple d’altruisme.
Parmi eux les meilleurs atteindront des sommets,
des postes importants - et jusqu’en politique ! -
comme Martin Nadaud célèbre à tout jamais
pour ses discours au ton franc et charismatique.
Ils ont laissé ainsi, et dans tout le pays,
sur bien des monuments l’indélébile empreinte
de leur grand savoir faire au travers du bâti,
ils peuvent en être fiers et pas en demi-teinte !
Plusieurs générations ont perpétué cela,
des hommes valeureux à l’âme vigoureuse,
dont on peut affirmer sans aucun postulat
qu’ils avaient du courage et pas la tête creuse !
Pierre Dupuis
Image du net
" Conversation entre pochards à Etretat … " ... une fadaise d'Etretat de ... Rotpier !
De retour de la cote d’Albâtre, je vous livre une fadaise d'Etretat !
Image du net car les miennes sont moins nettes !
Conversation entre pochards
à Etretat …
Conversation de fil en Aiguille
au pied de la Porte,
- Être clochard à Etretat
est un cauchemar qui me hante :
sur un trottoir tout comme un tas
sans même une toile de tente.
- A Etretat ? … Pourquoi mon gars ?
Ce n’est pas une idée géante,
viens au pays du pastaga,
là-bas les nuits sont moins glaçantes !
- Si je deviens un jour clochard
autant que ce soit sur ma terre !
Et le calva, pour un pochard,
vaut bien l’anis : faut pas le taire !
Allez buvons près de la porte
et tant pis si dans notre état,
nous ne bafouillons de la sorte
que des fadaises d’êtres tas !
Nous graverons dans le calcaire
des souvenirs de pochetrons,
après nous casserons nos verres
pour ne plus boire qu’au litron !
Les touristes devant nos fresques
en resteront tout interdits,
trouvant cela très pittoresque,
bien supérieur aux graffitis !
Ils chercherons nos signatures
mais nous ne les graverons pas,
pour les générations futures
une belle étude de cas !
Nous resterons des anonymes,
des bienfaiteurs pour d’Etretat,
nous ne seront pas éponymes
et garderons nos galetas !
Et si du haut de la falaise
un jour on fait le grand plongeon,
il n’y aura pas de malaise
au sein de la population.
De nos pauvres vieilles carcasses
les crabes feront un banquet,
leur chair sera un peu plus grasse
au moment de les déguster !
Dans ce pays de grandes tables
où tous les crustacés sont rois
les péquins comme les notables
ravis se lécheront les doigts !
Et les palais fins en alerte
se demanderons bien pourquoi
au fond de leurs bouches expertes
reste comme un goût de calva !
Allez l’ami, allez confrère,
trinquons à ce bel avenir
après tout nos sommes des frères
et nous devons nous soutenir !
Allons gravons sur la falaise
nos états d’âme de buveurs,
le cœur vaillant et l’âme à l’aise
attaquons-nous vite au labeur !
Rotpier
Image bidouillée par le Rotpier !
Record de règne pour la reine d’Angleterre : Chapeau Mamie Chapeau ! Par ... le Rotpier !
Comme j'étais en vacances lorsque Mamie chapeau à battu le record de durée de règne (63 ans ! ) je me rattrape !
Toutes les images proviennent du net
... c'est bien net dans vos petites têtes ?
Vive le peuple anglais !
A bas l’aristocratie anglaise !
Quand on pense que ces mangeurs de viande
bouillie nous ont fait rôtir Jeanne d’Arc,
c’est quand même du vice… non ?
En plus, ils fêtent toutes nos défaites,
de Crécy à Waterloo en passant par Trafalgar !
Tant pis : je me venge !
C’est la reine d’Angleterre,
C’est la rein’ d’Angleterre
qu’a mis son chapeau à l’envers !
Sa bru Camilla
lui dit : oh ! ma foi !
Votre Majesté est mal chapeautée !
C’est bon lui dit la reine
ça va pas me fout’ la migraine !
C’est le Charles d’Angleterre
qu’a mis ses oreill’ à l’envers !
Et sa Camilla
lui dit plein d’émoi :
chéri adoré
faut les replacer !
C’est bon lui dit Charlot
mais qui va freiner notre auto !
C’est le quinz’ d’Angleterre
qui nous fait toujours des misères !
Criez avec moi :
Ah ! On les aura !
Ces buveurs de thé :
faut les éclater !
Il faut bien tôt ou tard
venger Jeanne et puis Trafalgar !
Rotpier
Allez, encore une petite couche !
Rien que pour Trafalgar !
Coup de Trafalgar pour l’amiral,
Ma craquante voisine,
une anglaise coquine,
est en manque total
d’accord horizontal !
Un tantinet volage,
vu son mari hors d’âge,
elle attend nuit et jour
et appelle au secours !
La nuit je me faufile
- je veux me rendre utile ! -
je détends ses dessous
et puis je fais « miaou ! »
En petite tenue,
à un poil d’être nue
( tout juste un bracelet ! )
elle ouvre les volets.
Avec délicatesse
et grande politesse,
je lui tends ses dessous
… ell’ se jette à mon cou !
« - Mon vieux mari roupille,
tu vas m’ fair’ la torpille !
D’amiral invaincu,
il deviendra cocu !
Il faut que je te dise,
ce n’est pas des bêtises :
il est de Southampton,
petit-fils de Nelson !
- Oh ! Je te remercie,
au nom de la patrie,
je vais me faire hussard
pour venger Trafalgar !
Je pars à ta conquête
car ton corps arqué quête
et j’y veux sans retard
planter mon étendard !
Tu deviendras transfuge !
Pour ne pas qu’on te juge,
nous irons par les mers
loin de l’amèr’ Thatcher !
Si Tony nous retrouve,
chose que je réprouve,
je te le dis - c’est clair ! -
je lui pète le blair !
L aissons faire nos hanches,
O ublions les revanches,
V olons vers les ethers :
E nvoyons-nous en l’air ! »
Et si l’amiral râle
au nom de la morale,
il r’ prendra le channel
ou encor’ le tunnel !
Là-bas, sur la Tamise,
il pourra à sa guise
se pendre ou se noyer
ou bien se zigouiller !
Et dans la tour de Londres,
il aura sans encombre
une plaque à son nom
au-dessus d’un canon !
Sans faute d’orthographe,
on lira l’épitaphe :
« C’est ici que vécu
un amiral cocu ! »
Pierre Dupuis
A Aubusson ou à Felletin ce petit feuilleton rimé fera-t-il un carton ou bien tapisserie ? ... de Rotpier !
Second devoir de vacances !
Exergue :
Trois sonnets accompagnés d’une longue traîne, allant du sérieux à un certain délire… pour ne pas dire un délire certain …
Sonnet premier : le temps des maçons de la Creuse…
Image du net
Au temps jadis,
C’était il y a bien longtemps,
La Creuse n’était pas très riche
Et bien qu’elle ne soit pas chiche
Le travail manquait à plein temps.
Pour nourrir femmes et enfants
Les hommes n’avaient d’autre niche
Que de partir gagner leur miche
En d’autres lieux très loin souvent.
Ils partaient pour de longs périples
En cortèges de condisciples,
Qu’ils soient maçons ou charpentiers
Ils étaient tous de la partie.
Femme sur place, homme en chantier,
C’est ainsi que roulait la vie.
xxxxxxxxxxx
Sonnet second : Parmi ces compagnons, un certain nombre ne revenait pas au pays d’où un déficit de garçons sur place …
Image du net
Faire ou ne pas faire tapisserie à Aubusson,
Dans cette ville de la Creuse
Répondant au nom d’Aubusson
Il manquait beaucoup de garçons :
Situation malencontreuse !
Seules les filles accrocheuses
Avec l’œil un rien polisson
Et faisant voler leurs jupons
Parvenaient à la chose heureuse !
Les autres malgré leurs rubans
Restaient assises sur leur banc
Victimes de leur pruderie !
Les yeux remplis de désespoir
Et les doigts tordant leurs mouchoirs
Elles faisaient tapisserie !
xxxxxxxxxxx
Sonnet troisième : Moralité …
Leçon à en tirer,
Pour ne pas finir vieille fille
Quand il y a peu de garçons
Il faut utiliser à fond
Les appâts qui les émoustillent !
Doucement de fil en aiguille
- Pas seulement qu’à Aubusson ! -
Ils se prennent à l’hameçon
Et c’est la fille qui frétille !
Mais une fois l’anneau passé
Pas question de se prélasser !
Qu’elle soit vierge ou capricorne
Il lui faut assurer le coup :
Les autres sont prêtes à tout
Pour lui faire de jolies cornes !
xxxxxxxxxxx
Synthèse et conclusion :
Même mouture à Felletin
Où pour ne pas faire tintin
En amour les belles lissières
Devaient se bouger le derrière !
Ne pas jouer les difficiles,
Rouler des yeux de crocodile,
Ne pas pour un geste un peu chaud
Monter sur leurs grands écheveaux !
Je suppute que de nos jours
Toutes ces choses n’ont plus cours
Sauf les serments que l’on écorne
Qui font toujours pousser des cornes !
.
… Des cornes … des cornes … par Belzébuth, voila un bon sujet à exploiter !
Un avenir prometteur,
Les cornes voilà un sujet
Sur lequel il faudrait plancher
Pour façonner sans pruderie
Une belle tapisserie !
Une de très grande longueur
Et avec des pics de hauteur
Pour quelques uns des personnages
… Les raccourcir serait dommage !
Les Salers en seraient baba
De voir des cornes comme ça,
Pour sûr qu’elles en seraient jalouses
À en se rouler dans leurs bouses !
Les touristes du monde entier,
Le sourire primesautier,
Viendraient pour admirer l’ouvrage
Et se délecter au passage !
Les boutiques de souvenirs
Verraient les beaux jours revenir,
Les hôtels et les grands palaces
Tous complets manqueraient de place !
Plus personne dans le pétrin
Les boulangers vendraient leur pain,
Dans la Creuse l’économie
Ne ferait plus … tapisserie !
Je deviendrais le bienfaiteur
De la région et un acteur
De la renaissance locale,
Partout la joie serait totale !
On s’arracherait mon portrait
Et un grand artiste en ferait
Un carton de tapisserie
… Sans corne pas de vacherie !
Image du net
Et pour terminer, un adage rimé pour Aubusson ou Felletin :
A trop titiller une lissière
elle risque de se mettre en colère,
de monter sur ses grands écheveaux
et de partir au triple galop !
Rotpier
Second devoir de vacances !
Exergue :
Trois sonnets accompagnés d’une longue traîne, allant du sérieux à un certain délire… pour ne pas dire un délire certain …
Sonnet premier : le temps des maçons de la Creuse…
Image du net
Au temps jadis,
C’était il y a bien longtemps,
La Creuse n’était pas très riche
Et bien qu’elle ne soit pas chiche
Le travail manquait à plein temps.
Pour nourrir femmes et enfants
Les hommes n’avaient d’autre niche
Que de partir gagner leur miche
En d’autres lieux très loin souvent.
Ils partaient pour de longs périples
En cortèges de condisciples,
Qu’ils soient maçons ou charpentiers
Ils étaient tous de la partie.
Femme sur place, homme en chantier,
C’est ainsi que roulait la vie.
xxxxxxxxxxx
Sonnet second : Parmi ces compagnons, un certain nombre ne revenait pas au pays d’où un déficit de garçons sur place …
Image du net
Faire ou ne pas faire tapisserie à Aubusson,
Dans cette ville de la Creuse
Répondant au nom d’Aubusson
Il manquait beaucoup de garçons :
Situation malencontreuse !
Seules les filles accrocheuses
Avec l’œil un rien polisson
Et faisant voler leurs jupons
Parvenaient à la chose heureuse !
Les autres malgré leurs rubans
Restaient assises sur leur banc
Victimes de leur pruderie !
Les yeux remplis de désespoir
Et les doigts tordant leurs mouchoirs
Elles faisaient tapisserie !
xxxxxxxxxxx
Sonnet troisième : Moralité …
Leçon à en tirer,
Pour ne pas finir vieille fille
Quand il y a peu de garçons
Il faut utiliser à fond
Les appâts qui les émoustillent !
Doucement de fil en aiguille
- Pas seulement qu’à Aubusson ! -
Ils se prennent à l’hameçon
Et c’est la fille qui frétille !
Mais une fois l’anneau passé
Pas question de se prélasser !
Qu’elle soit vierge ou capricorne
Il lui faut assurer le coup :
Les autres sont prêtes à tout
Pour lui faire de jolies cornes !
xxxxxxxxxxx
Synthèse et conclusion :
Même mouture à Felletin
Où pour ne pas faire tintin
En amour les belles lissières
Devaient se bouger le derrière !
Ne pas jouer les difficiles,
Rouler des yeux de crocodile,
Ne pas pour un geste un peu chaud
Monter sur leurs grands écheveaux !
Je suppute que de nos jours
Toutes ces choses n’ont plus cours
Sauf les serments que l’on écorne
Qui font toujours pousser des cornes !
.
… Des cornes … des cornes … par Belzébuth, voila un bon sujet à exploiter !
Un avenir prometteur,
Les cornes voilà un sujet
Sur lequel il faudrait plancher
Pour façonner sans pruderie
Une belle tapisserie !
Une de très grande longueur
Et avec des pics de hauteur
Pour quelques uns des personnages
… Les raccourcir serait dommage !
Les Salers en seraient baba
De voir des cornes comme ça,
Pour sûr qu’elles en seraient jalouses
À en se rouler dans leurs bouses !
Les touristes du monde entier,
Le sourire primesautier,
Viendraient pour admirer l’ouvrage
Et se délecter au passage !
Les boutiques de souvenirs
Verraient les beaux jours revenir,
Les hôtels et les grands palaces
Tous complets manqueraient de place !
Plus personne dans le pétrin
Les boulangers vendraient leur pain,
Dans la Creuse l’économie
Ne ferait plus … tapisserie !
Je deviendrais le bienfaiteur
De la région et un acteur
De la renaissance locale,
Partout la joie serait totale !
On s’arracherait mon portrait
Et un grand artiste en ferait
Un carton de tapisserie
… Sans corne pas de vacherie !
Image du net
Et pour terminer, un adage rimé pour Aubusson ou Felletin :
A trop titiller une lissière
elle risque de se mettre en colère,
de monter sur ses grands écheveaux
et de partir au triple galop !
Rotpier
" Le gite de Montignat à St Frion " ... le retour de vacances poétique de Pierre !
Bonjour à tous !
Me voilà de retour et bien reposé !
Je vous invite à un peu de lecture, poèmes écrits sur place dans la Creuse. D'autre suivront, des sérieux et des beaucoup moins !
Le gîte de Montignat à Saint-Frion,
Seul au milieu de la nature
Surplombant un petit étang
On l’aperçoit dans un tournant
Du chemin longeant les pâtures.
Des murs jusqu’à la couverture
Tout est en bois - pas du clinquant ! -
Des gros rondins qui s’emboîtant
Donnent la solide structure.
Des troncs entiers juste épluchés
De leur écorce et puis séchés
Conservant des départs de branche.
Un décor chaud et chaleureux
Qui donne cette expression franche
Qu’on ne peut vivre ici qu’heureux !
Pierre Dupuis
L’environnement,
Les alentours sont avenants :
Des prés entourés de clôtures,
Des chemins privés de voitures
Et des bois au sol odorant.
Ici c’est la Creuse profonde
- Cela dit sans caricature ! -
Celle des anciennes gravures
Et des vieux chariots cahotants.
Bien sûr cela n’est qu’une image
Le progrès a fait son passage :
Plus grand monde dans les lavoirs !
Pas de retour à la bougie,
Juste pour se ramentevoir
Avec un rien de nostalgie !
Pierre Dupuis
Conclusion :
Si vous aimez l’agitation,
Les bruits de la circulation :
Ne venez pas à Saint-Frion !
Mais si le calme est un plaisir
Que vous désirez vous offrir
C’est bien ici qu’il faut venir !
Le dicton :
Pour oublier ville et tracas
Rien ne vaut d’être à Montignat,
Plus de loups et pas de loulous :
On s’y repose tout son soûl !
Pierre Dupuis
Bonjour à tous !
Me voilà de retour et bien reposé !
Je vous invite à un peu de lecture, poèmes écrits sur place dans la Creuse. D'autre suivront, des sérieux et des beaucoup moins !
Le gîte de Montignat à Saint-Frion,
Seul au milieu de la nature
Surplombant un petit étang
On l’aperçoit dans un tournant
Du chemin longeant les pâtures.
Des murs jusqu’à la couverture
Tout est en bois - pas du clinquant ! -
Des gros rondins qui s’emboîtant
Donnent la solide structure.
Des troncs entiers juste épluchés
De leur écorce et puis séchés
Conservant des départs de branche.
Un décor chaud et chaleureux
Qui donne cette expression franche
Qu’on ne peut vivre ici qu’heureux !
Pierre Dupuis
L’environnement,
Les alentours sont avenants :
Des prés entourés de clôtures,
Des chemins privés de voitures
Et des bois au sol odorant.
Ici c’est la Creuse profonde
- Cela dit sans caricature ! -
Celle des anciennes gravures
Et des vieux chariots cahotants.
Bien sûr cela n’est qu’une image
Le progrès a fait son passage :
Plus grand monde dans les lavoirs !
Pas de retour à la bougie,
Juste pour se ramentevoir
Avec un rien de nostalgie !
Pierre Dupuis
Conclusion :
Si vous aimez l’agitation,
Les bruits de la circulation :
Ne venez pas à Saint-Frion !
Mais si le calme est un plaisir
Que vous désirez vous offrir
C’est bien ici qu’il faut venir !
Le dicton :
Pour oublier ville et tracas
Rien ne vaut d’être à Montignat,
Plus de loups et pas de loulous :
On s’y repose tout son soûl !
Pierre Dupuis
"Prise de position," : le poème du jour de ... Pierre
Dans la vie, il faut bien trancher un jour, on ne peut pas rester éternellement le cul entre deux chaises ou entre deux prie-Dieu.
Image du net
Prise de position,
Elle avait passé sa jeunesse
entre prières et missels,
auprès des dames patronnesses
la vie manquait un peu de sel !
Mais dans sa tête sans détresse
elle s’éloignait des autels,
il faut dire que coté fesses
commençait un bouillant appel !
Le besoin très pressant d’un homme
- s’y frotter et croquer la pomme ! -
devenait un rêve obsédant !
Elle choisit un partenaire
et franchit le Rubicon dans
… la position du missionnaire !
« Alea jacta est »
Petit clin d’œil à sa jeunesse,
un au revoir au temps des tresses !
Ce fut la seule concession
qu’elle fit à la religion
et ce ne fut que provisoire
sa fibre étant … exploratoire !
Pierre Dupuis
Image du net
Prise de position,
Elle avait passé sa jeunesse
entre prières et missels,
auprès des dames patronnesses
la vie manquait un peu de sel !
Mais dans sa tête sans détresse
elle s’éloignait des hôtels,
il faut dire que coté fesses
commençait un bouillant appel !
Le besoin très pressant d’un homme
- s’y frotter et croquer la pomme ! -
devenait un rêve obsédant !
Elle choisit un partenaire
et franchit le Rubicon dans
… la position du missionnaire !
« Alea jacta est »
Petit clin d’œil à sa jeunesse,
un au revoir au temps des tresses !
Ce fut la seule concession
qu’elle fit à la religion
et ce ne fut que provisoire
sa fibre étant … exploratoire !
Pierre Dupuis
"Tanguer, tango, Tanguy," ... un poème percutant de ... Pierre
Il faut de temps à autre mettre les points sur les "i" même si cela hérisse les poils des uns et des autres!
Image du net modifiée par moi-même
Aux parents, aux ados et aux enfants,:
L’assistanat parental est le meilleur chemin conduisant à l’assistanat tout court. La vie ne donne que ce qu’on lui arrache et ce n’est pas en restant au paddock que l’on gagne des courses !
Tanguer, tango, Tanguy,
Sans gêne et sans complexe ils sont bien agrippés
au foyer familial - Oh ! les belles sangsues ! –
à vingt cinq ou trente ans ils ne voient pas d’issue
autre que de rester, refusant de riper !
Si vous les questionnez sur leur situation,
des excuses ils en ont, au besoin ils en trouvent :
des portes qui jamais, au grand jamais ne s’ouvrent
… il fallait les pousser ? … Alors là où va-t-on !
Ce sont les mêmes qui n’ont jamais rien fichu,
pas touché un balai ou rangé une chambre
ou seulement deux fois de janvier à décembre,
des musclés de la langue indolents absolus !
La plupart de ceux-là ont un poil dans la main
mais il faut reconnaître et c’est à leur décharge
que ce sont les parents qui les ayant en charge
ne les ont pas formés pours les durs lendemains !
Le cocon familial, quand il est trop douillet,
est une machine à fabriquer la paresse,
on attend tout de lui sans se bouger les fesses
et le poil dans la main commence à bien pousser !
Ne nous y trompons pas - pas de salamalecs ! -
la mini société que forme la famille
doit suivre un règlement - et pas de pacotille ! -
chaque membre à son rôle ou l’on va vers l’échec !
Chacun à son niveau doit avoir son travail,
si ce n’est pas le cas l’assistanat s’installe,
c’est une condition qui est fondamentale :
aux parents de tenir ferme le gouvernail !
Aux Ados, futurs adultes :
Sous peine de finir en assisté social
dans l’incapacité d’être enfin autonome
tout en revendiquant « Je ne suis plus un môme ! »
il faut se secouer très vite c’est crucial !
Les diplômes c’est bien mais ça ne suffit pas,
avoir la niaque en plus c’est ce qui fait la gagne,
la société n’est pas un pays de cocagne
il faut se prendre en main et le tout sans sherpa !
Arrêtez de passer du temps sur les écrans,
ces engins fabriquant des troupeaux de zombies
désociabilisés, bouffés par l’apathie
et aussi motivés que des pantins errants !
Vous avez l’illusion qu’en étant connecté
vous partagez beaucoup mais ce n’est qu’un mirage,
vous êtes seuls en fait, même plus d’entourage
et vous vous retrouvez du coup déconnecté !
Si vous ne voulez pas un jour être groggy
par une rebuffade infime de la vie,
ne vous réfugiez pas à la moindre avarie
derrière vos parents : ne soyez pas Tanguy !
Père grand père et prof, je connais la question,
j’ai étudié cela sous toutes les coutures,
encore plus qu’avant la vie va être dure :
une raison de plus pour vous bouger le fion !
Conclusion :
Voila c’est dit c’est fait, c’est un peu percutant,
mais le danger est là, la menace est réelle,
on ne peut pas toujours faire dans la dentelle
surtout que dans le cas l’enjeu est important !
Le poème du jour: "Les baveux" de ... Pierre
Préambule :
Du verbiage à la médisance il n’y a qu’un pas que certains franchissent allègrement histoire de continuer à clabauder. Je suis certain que ce sonnet-pamphlet augmenté vous rappellera quelques personnes dont vous avez connaissance et auxquelles cette épithète irait comme un gant !
Le proverbe de circonstance :
Verbiages et commérages sont les mamelles de la médisance.
Image du net
Les baveux,
Parler pour ne rien dire ou bien alors si peu
Voilà ce qui me fâche et me rend très acerbe
Multiplié par deux dans le vers et le verbe
Quand j’entends près de moi clabauder des baveux !
Ça dégoise à tout va, c’est du à qui mieux mieux,
Si ça ne suffit pas on force sur l’adverbe,
Au niveau du cancan ça frôle le superbe :
De futile au départ cela devient douteux !
Et puis on en rajoute à grand coup d’hypothèses,
Les langues comme fouet montent la mayonnaise :
L’amalgame devient vraiment diffamateur.
Je dénonce cela - je sais c’est casse-gueule ! -
pour une fois c’est moi qui serais délateur :
« Arrêtez les baveux, fermez enfin vos gueules ! »
Epilogue :
Voila c’est balancé j’arrête ma diatribe
Pour ne pas déraper comme les sus cités,
Mais je ne doute pas que je vais susciter
Une réprobation dont j’aurais quelques bribes !
Préambule :
Du verbiage à la médisance il n’y a qu’un pas que certains franchissent allègrement histoire de continuer à clabauder. Je suis certain que ce sonnet-pamphlet augmenté vous rappellera quelques personnes dont vous avez connaissance et auxquelles cette épithète irai comme un gant !
Le proverbe de circonstance :
Verbiages et commérages sont les mamelles de la médisance.
Image du net
Les baveux,
Parler pour ne rien dire ou bien alors si peu
Voilà ce qui me fâche et me rend très acerbe
Multiplié par deux dans le vers et le verbe
Quand j’entends près de moi clabauder des baveux !
Ça dégoise à tout va, c’est du à qui mieux mieux,
Si ça ne suffit pas on force sur l’adverbe,
Au niveau du cancan ça frôle le superbe :
De futile au départ cela devient douteux !
Et puis on en rajoute à grand coup d’hypothèses,
Les langues comme fouet montent la mayonnaise :
L’amalgame devient vraiment diffamateur.
Je dénonce cela - je sais c’est casse-gueule ! -
pour une fois c’est moi qui serais délateur :
« Arrêtez les baveux, fermez enfin vos gueules ! »
Epilogue :
Voila c’est balancé j’arrête ma diatribe
Pour ne pas déraper comme les sus cités,
Mais je ne doute pas que je vais susciter
Une réprobation dont j’aurais quelques bribes !
Grand angle sur le poème du jour : " Objectif : photos ! " de ... Pierre
.
Attention les amoureux ! En vacances, soyez discrets !
Ne bougez plus ......... clic clac !

Photo de Jean-François Simon