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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

"L'écume de l'amer " ... un poème de Pierre qui n'est pas encore un être tas ...

12 Octobre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Etretat tableau de Nozal

Image du net: tableau du peintre Alexandre Nozal

 

L’écume de l’amer,

C’était en mars soixante huit

… enfin si j’en crois ma mémoire,

une passion en déficit

infiniment attentatoire.

J’arpentais alors Etretat

et ses chemins et ses falaises,

où avaient résonné nos pas

jusqu’à ce que je lui déplaise.

Je ne sais toujours pas pourquoi

- brouillard aux yeux ? -  j’ignore encore,

mais je me suis retrouvé là

devant l’aiguille en sémaphore.

Sur notre amour détricoté

j’ai versé des vagues de larmes,

cherchant la maille ayant sauté

sans déclencher la moindre alarme.

Sur un hoquet  des plus amers

le mien est passé sous la porte,

il est parti finir en mer,

c’est là que les vents les emportent.

Il en est ainsi des amours

qui naissent et se concrétisent,

qu’on croit qu’il vont durer toujours

et qui sur les écueils se brisent.

Sur un abysse ou un haut-fond

se trouve un très grand cimetière

où les amours qui se défont

brodent les légendes côtières.

                                                  Pierre Dupuis

 

 

 

Etretat tableau de Nozal

Image du net: tableau du peintre Alexandre Nozal

 

L’écume de l’amer,

C’était en mars soixante huit

… enfin si j’en crois ma mémoire,

une passion en déficit

infiniment attentatoire.

J’arpentais alors Etretat

et ses chemins et ses falaises,

où avaient résonné nos pas

jusqu’à ce que je lui déplaise.

Je ne sais toujours pas pourquoi

- brouillard aux yeux ? -  j’ignore encore,

mais je me suis retrouvé là

devant l’aiguille en sémaphore.

Sur notre amour détricoté

j’ai versé des vagues de larmes,

cherchant la maille ayant sauté

sans déclencher la moindre alarme.

Sur un hoquet  des plus amers

le mien est passé sous la porte,

il est parti finir en mer,

c’est là que les vents les emportent.

Il en est ainsi des amours

qui naissent et se concrétisent,

qu’on croit qu’il vont durer toujours

et qui sur les écueils se brisent

Sur un abysse ou un haut-fond

se trouve un très grand cimetière

où les amours qui se défont

brodent les légendes côtières.

                                                  Pierre Dupuis

 

 

Nota: Déjà publié mais repris et augmenté... de nos jours tout augmente ... 

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"Les maçons de la Creuse," ... un poème de Pierre

8 Octobre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Dernier devoir de vacances... en Creuse !

Hommage aux grands tailleurs de pierres par ... Pierre !

 

Maçon de la creuse

Image du net

 

Les maçons de la Creuse,

A Paris ou ailleurs beaucoup de bâtiments

ont été façonnés par les mains courageuses

de gens venus de loin et à pied bien souvent,

des gens qu’on appelait « Les maçons de la Creuse ».

Ils partaient au printemps, revenaient en hiver,

car le travail manquait de façon endémique,

pour pouvoir assurer le gîte et le couvert

des femmes, des enfants, c’était là leur pratique.

Des groupes se formaient pour éviter l’ennui

mais aussi les dangers de routes très malsaines,

surtout pour le retour : de jour comme de nuit

des malandrins lorgnaient sur leurs bourses bien pleines.

Courageux ils l’étaient mais en plus de cela

ils étaient qualifiés et reconnus habiles

faisant marcher autant leurs têtes que leurs bras,

ils étaient recherchés par les plus grandes villes.

Maçons ou terrassiers, charpentiers ou couvreurs,

tuiliers, peintres ou scieurs et grands tailleurs de pierre,

ces hommes-là étaient d’excellents bâtisseurs,

des compagnons soudés, des gars à l’âme fière.

Au dix neuvième siècle ils se forment entre eux,

c’est après le travail que les leçons commencent,

c’est dur et épuisant mais ils en sont heureux :

l’instruction leur manquait et leur joie est immense.

C’était les précurseurs de l’ascenseur social

et les plus qualifiés se mettaient au service

des jeunes pour donner l’enseignement crucial :

lire, compter et plus, exemple d’altruisme.

Parmi eux les meilleurs atteindront des sommets,

des postes importants - et jusqu’en politique ! -

comme Martin Nadaud célèbre à tout jamais

pour ses discours au ton franc et charismatique.

Ils ont laissé ainsi, et dans tout le pays,

sur bien des monuments l’indélébile empreinte

de leur grand savoir faire au travers du bâti,

ils peuvent en être fiers et pas en demi-teinte !

Plusieurs générations ont perpétué cela,

des hommes valeureux à l’âme vigoureuse,

dont on peut affirmer sans aucun postulat

qu’ils avaient du courage et pas la tête creuse !

  

                                                                                    Pierre Dupuis

 

 

Maçons de la creuse 2

Image du net 

 

 

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" Conversation entre pochards à Etretat … " ... une fadaise d'Etretat de ... Rotpier !

6 Octobre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Humour

 

De retour de la cote d’Albâtre, je vous livre une fadaise d'Etretat !

 

Falaise d'Etretat

Image du net car les miennes sont moins nettes !

Conversation entre pochards

à Etretat …

 

Conversation de fil en Aiguille

au pied de la Porte,

-         Être clochard à Etretat

est un cauchemar qui me hante :

sur un trottoir tout comme un tas

sans même une toile de tente.

-         A Etretat ? … Pourquoi mon gars ?

Ce n’est pas une idée géante,

viens au pays du pastaga,

là-bas les nuits sont moins glaçantes !

-         Si je deviens un jour clochard

autant que ce soit sur ma terre !

Et le calva, pour un pochard,

vaut bien l’anis : faut pas le taire !

Allez buvons près de la porte

et tant pis si dans notre état,

nous ne bafouillons de la sorte

que des fadaises d’êtres tas !

Nous graverons dans le calcaire

des souvenirs de pochetrons,

après nous casserons nos verres

pour ne plus boire qu’au litron !

Les touristes devant nos fresques

en resteront tout interdits,

trouvant cela très pittoresque,

bien supérieur aux graffitis !

Ils chercherons nos signatures

mais nous ne les graverons pas,

pour les générations futures

une belle étude de cas !

Nous resterons des anonymes,

des bienfaiteurs pour d’Etretat,

nous ne seront pas éponymes

et garderons nos galetas !

Et si du haut de la falaise

un jour on fait le grand plongeon,

il n’y aura pas de malaise

au sein de la population.

De nos pauvres vieilles carcasses

les crabes feront un banquet,

leur chair sera un peu plus grasse

au moment de les déguster !

Dans ce pays de grandes tables

où tous les crustacés sont rois

les péquins comme les notables

ravis se lécheront les doigts !

Et les palais fins en alerte

se demanderons bien pourquoi

au fond de leurs bouches expertes

reste comme un goût de calva !

Allez l’ami, allez confrère,

trinquons à ce bel avenir

après tout nos sommes des frères

et nous devons nous soutenir !

 

Allons gravons sur la falaise

nos états d’âme de buveurs,

le cœur vaillant et l’âme à l’aise 

attaquons-nous vite au labeur !

                                 

                                                Rotpier

 

Pierre en crabe

Image bidouillée par le Rotpier !

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Record de règne pour la reine d’Angleterre : Chapeau Mamie Chapeau ! Par ... le Rotpier !

24 Septembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie

 

Comme j'étais en vacances lorsque Mamie chapeau à battu le record de durée de règne (63 ans ! ) je me rattrape !

 

 Toutes les images proviennent du net

... c'est bien net dans vos petites têtes ?

Vive le peuple anglais !

A bas l’aristocratie anglaise !

Quand on pense que ces mangeurs de viande

bouillie nous ont fait rôtir Jeanne d’Arc,

c’est quand même du vice… non ?

En plus, ils fêtent toutes nos défaites,

de Crécy à Waterloo en passant par Trafalgar !

 Tant pis : je me venge !          

Petite comptine sur l’air du « Roi Dagobert »
mais ciblant la … Reine d’Angleterre, Mamie Chapeau !

C’est la reine d’Angleterre,

C’est la rein’  d’Angleterre

qu’a mis son chapeau à l’envers !

Sa bru Camilla

lui dit : oh ! ma foi !

Votre Majesté est mal chapeautée !

C’est bon lui dit la reine

ça va pas me fout’ la migraine !

C’est le Charles d’Angleterre

qu’a mis ses oreill’ à l’envers !

Et sa Camilla

lui dit plein d’émoi :

chéri adoré

faut les replacer !

C’est bon lui dit Charlot

mais qui va freiner notre auto !

C’est le quinz’ d’Angleterre

qui nous fait toujours des misères !

Criez avec moi :

Ah ! On les aura !

Ces buveurs de thé :

faut les éclater !

Il faut bien tôt ou tard

venger Jeanne et puis Trafalgar !

                                                    Rotpier

Allez, encore une petite couche !

Rien que pour Trafalgar !

Coup de Trafalgar pour l’amiral,

Ma craquante voisine,

une anglaise coquine,

est en manque total

d’accord horizontal !

Un tantinet volage,

vu son mari hors d’âge,

elle attend nuit et jour

et appelle au secours !

La nuit je me faufile

- je veux me rendre utile ! -

je détends ses dessous

et puis je fais « miaou ! »

En petite tenue,

à un poil d’être nue

( tout juste un bracelet ! )

elle ouvre les volets.

Avec délicatesse

et grande politesse,

je lui tends ses dessous

… ell’  se jette à mon cou !

«  - Mon vieux mari roupille,

tu vas m’ fair’ la torpille !

D’amiral invaincu,

il deviendra cocu !

Il faut que je te dise,

ce n’est pas des bêtises :

il est de Southampton,

petit-fils de Nelson !

-         Oh ! Je te remercie,

au nom de la patrie,

je vais me faire hussard

pour venger Trafalgar !

Je pars à ta conquête

car ton corps arqué quête

et j’y veux sans retard

planter mon étendard !

Tu deviendras  transfuge !

Pour ne pas qu’on te juge,

nous irons par les mers

loin de l’amèr’ Thatcher !

Si Tony nous retrouve,

chose que je réprouve,

je te le dis - c’est clair ! -

je lui pète le blair !

L aissons faire nos hanches,

O ublions les revanches,

V olons vers les ethers :

E nvoyons-nous en l’air ! »

Et si l’amiral râle

au nom de la morale,

il r’ prendra le channel

ou encor’ le tunnel !

Là-bas, sur la Tamise,

il pourra à  sa guise

se pendre ou se noyer

ou bien se zigouiller !

Et dans la tour de Londres,

il aura sans encombre

une plaque à son nom

au-dessus d’un canon !

Sans faute d’orthographe,

on lira l’épitaphe :

« C’est ici que vécu

un amiral cocu ! »

                                    Pierre Dupuis

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A Aubusson ou à Felletin ce petit feuilleton rimé fera-t-il un carton ou bien tapisserie ? ... de Rotpier !

22 Septembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Humour

 

 

Second devoir de vacances !

Exergue :

Trois sonnets accompagnés d’une longue traîne, allant du sérieux à un certain délire… pour ne pas dire un délire certain …

  Sonnet premier :  le temps des maçons de la Creuse…

 

Maçon de la creuse

Image du net

 

Au temps jadis,

C’était il y a bien longtemps,

La Creuse n’était pas très riche

Et bien qu’elle ne soit pas chiche

Le travail manquait à plein temps.

Pour nourrir femmes et enfants

Les hommes n’avaient d’autre niche

Que de partir gagner leur miche

En d’autres lieux très loin souvent.

Ils partaient pour de longs périples

En cortèges de condisciples,

Qu’ils soient maçons ou charpentiers

Ils étaient tous de la partie.

Femme sur place, homme en chantier,

C’est ainsi que roulait la vie.

xxxxxxxxxxx

Sonnet second : Parmi ces compagnons, un certain nombre ne revenait pas au pays d’où un déficit de garçons sur place …

 

Aubusson 3

Image du net

 

Faire ou ne pas faire tapisserie à Aubusson,

Dans cette ville de la Creuse

Répondant au nom d’Aubusson

Il manquait beaucoup de garçons :

Situation malencontreuse !

Seules les filles accrocheuses

Avec l’œil un rien polisson

Et faisant voler leurs jupons

Parvenaient à la chose heureuse !

Les autres malgré leurs rubans

Restaient assises sur leur banc

Victimes de leur pruderie !

Les yeux remplis de désespoir

Et les doigts tordant leurs mouchoirs

Elles faisaient tapisserie !

xxxxxxxxxxx

      Sonnet troisième : Moralité …

Leçon à en tirer,

Pour ne pas finir vieille fille

Quand il y a peu de garçons

Il faut utiliser à fond

Les appâts qui les émoustillent !

Doucement de fil en aiguille

- Pas seulement qu’à Aubusson ! -

Ils se prennent à l’hameçon

Et c’est la fille qui frétille !

Mais une fois l’anneau passé

Pas question de se prélasser !

Qu’elle soit vierge ou capricorne

Il lui faut assurer le coup :

Les autres sont prêtes à tout

Pour lui faire de jolies cornes !

xxxxxxxxxxx

Synthèse et conclusion :

Même mouture à Felletin

Où pour ne pas faire tintin

En amour les belles lissières

Devaient se bouger le derrière !

Ne pas jouer les difficiles,

Rouler des yeux de crocodile,

Ne pas pour un geste un peu chaud

Monter sur leurs grands écheveaux !

Je suppute que de nos jours

Toutes ces choses n’ont plus cours

Sauf les serments que l’on écorne

Qui font toujours pousser des cornes !

.

… Des cornes … des cornes … par Belzébuth, voila un bon sujet à exploiter !

Un avenir prometteur,

Les cornes voilà un sujet

Sur lequel il faudrait plancher

Pour façonner sans pruderie

Une belle tapisserie !

Une de très grande longueur

Et avec des pics de hauteur

Pour quelques uns des personnages

… Les raccourcir serait dommage !

Les Salers en seraient baba

De voir des cornes comme ça,

Pour sûr qu’elles en seraient jalouses

À en se rouler dans leurs bouses !

Les touristes du monde entier,

Le sourire primesautier,

Viendraient pour admirer l’ouvrage

Et se délecter au passage !

Les boutiques de souvenirs

Verraient les beaux jours revenir,

Les hôtels et les grands palaces

Tous complets manqueraient de place !

Plus personne dans le pétrin

Les boulangers vendraient leur pain,

Dans la Creuse l’économie

Ne ferait plus … tapisserie !

Je deviendrais le bienfaiteur

De la région et un acteur

De la renaissance locale,

Partout la joie serait totale !

On s’arracherait mon portrait

Et un grand artiste en ferait

Un carton de tapisserie

… Sans corne pas de vacherie !

 

Vache Salers

Image du net

 

Et pour terminer, un adage rimé pour Aubusson ou Felletin :

A trop titiller une lissière

elle risque de se mettre en colère,

de monter sur ses grands écheveaux

et de partir au triple galop !

                                                    Rotpier

 Et    Pis de vache  C'est tout !
 

 

 

Second devoir de vacances !

Exergue :

Trois sonnets accompagnés d’une longue traîne, allant du sérieux à un certain délire… pour ne pas dire un délire certain …

  Sonnet premier :  le temps des maçons de la Creuse…

 

Maçon de la creuse

Image du net

Au temps jadis,

C’était il y a bien longtemps,

La Creuse n’était pas très riche

Et bien qu’elle ne soit pas chiche

Le travail manquait à plein temps.

Pour nourrir femmes et enfants

Les hommes n’avaient d’autre niche

Que de partir gagner leur miche

En d’autres lieux très loin souvent.

Ils partaient pour de longs périples

En cortèges de condisciples,

Qu’ils soient maçons ou charpentiers

Ils étaient tous de la partie.

Femme sur place, homme en chantier,

C’est ainsi que roulait la vie.

xxxxxxxxxxx

Sonnet second : Parmi ces compagnons, un certain nombre ne revenait pas au pays d’où un déficit de garçons sur place …

 

Aubusson 3

Image du net

Faire ou ne pas faire tapisserie à Aubusson,

Dans cette ville de la Creuse

Répondant au nom d’Aubusson

Il manquait beaucoup de garçons :

Situation malencontreuse !

Seules les filles accrocheuses

Avec l’œil un rien polisson

Et faisant voler leurs jupons

Parvenaient à la chose heureuse !

Les autres malgré leurs rubans

Restaient assises sur leur banc

Victimes de leur pruderie !

Les yeux remplis de désespoir

Et les doigts tordant leurs mouchoirs

Elles faisaient tapisserie !

xxxxxxxxxxx

      Sonnet troisième : Moralité …

Leçon à en tirer,

Pour ne pas finir vieille fille

Quand il y a peu de garçons

Il faut utiliser à fond

Les appâts qui les émoustillent !

Doucement de fil en aiguille

- Pas seulement qu’à Aubusson ! -

Ils se prennent à l’hameçon

Et c’est la fille qui frétille !

Mais une fois l’anneau passé

Pas question de se prélasser !

Qu’elle soit vierge ou capricorne

Il lui faut assurer le coup :

Les autres sont prêtes à tout

Pour lui faire de jolies cornes !

xxxxxxxxxxx

Synthèse et conclusion :

Même mouture à Felletin

Où pour ne pas faire tintin

En amour les belles lissières

Devaient se bouger le derrière !

Ne pas jouer les difficiles,

Rouler des yeux de crocodile,

Ne pas pour un geste un peu chaud

Monter sur leurs grands écheveaux !

Je suppute que de nos jours

Toutes ces choses n’ont plus cours

Sauf les serments que l’on écorne

Qui font toujours pousser des cornes !

.

… Des cornes … des cornes … par Belzébuth, voila un bon sujet à exploiter !

Un avenir prometteur,

Les cornes voilà un sujet

Sur lequel il faudrait plancher

Pour façonner sans pruderie

Une belle tapisserie !

Une de très grande longueur

Et avec des pics de hauteur

Pour quelques uns des personnages

… Les raccourcir serait dommage !

Les Salers en seraient baba

De voir des cornes comme ça,

Pour sûr qu’elles en seraient jalouses

À en se rouler dans leurs bouses !

Les touristes du monde entier,

Le sourire primesautier,

Viendraient pour admirer l’ouvrage

Et se délecter au passage !

Les boutiques de souvenirs

Verraient les beaux jours revenir,

Les hôtels et les grands palaces

Tous complets manqueraient de place !

Plus personne dans le pétrin

Les boulangers vendraient leur pain,

Dans la Creuse l’économie

Ne ferait plus … tapisserie !

Je deviendrais le bienfaiteur

De la région et un acteur

De la renaissance locale,

Partout la joie serait totale !

On s’arracherait mon portrait

Et un grand artiste en ferait

Un carton de tapisserie

… Sans corne pas de vacherie !

 

Vache Salers

Image du net

 

Et pour terminer, un adage rimé pour Aubusson ou Felletin :

A trop titiller une lissière

elle risque de se mettre en colère,

de monter sur ses grands écheveaux

et de partir au triple galop !

                                                    Rotpier

 Et    Pis de vache  C'est tout !
 
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" Le gite de Montignat à St Frion " ... le retour de vacances poétique de Pierre !

17 Septembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Bonjour à tous !

Me voilà de retour et bien reposé !

Je vous invite à un peu de lecture, poèmes écrits sur place dans la Creuse. D'autre suivront, des sérieux et des beaucoup moins !

 

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Photo personnelle

Le gîte de Montignat à Saint-Frion,

Seul au milieu de la nature

Surplombant un petit étang

On l’aperçoit dans un tournant

Du chemin longeant les pâtures.

Des murs jusqu’à la couverture

Tout est en bois - pas du clinquant ! -

Des gros rondins qui s’emboîtant

Donnent la solide structure.

Des troncs entiers juste épluchés

De leur écorce et puis séchés

Conservant des départs de branche.

Un décor chaud et chaleureux

Qui donne cette expression franche

Qu’on ne peut vivre ici qu’heureux !

                                               Pierre Dupuis

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Photo personnelle

 

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Photo personnelle

 

L’environnement,

Les alentours sont avenants :

Des prés entourés de clôtures,

Des chemins privés de voitures

Et des bois au sol odorant.

Ici c’est la Creuse profonde

- Cela dit sans caricature ! -

Celle des anciennes gravures

Et des vieux chariots cahotants.

Bien sûr cela n’est qu’une image

Le progrès a fait son passage :

Plus grand monde dans les lavoirs !

Pas de retour à la bougie,

Juste pour se ramentevoir

Avec un rien de nostalgie !

 

                                  Pierre Dupuis

                     Conclusion :

Si vous aimez l’agitation,

Les bruits de la circulation :

Ne venez pas à Saint-Frion !

Mais si le calme est un plaisir

Que vous désirez vous offrir

C’est bien ici qu’il faut venir !

 

                        Le dicton :

 

Pour oublier ville et tracas

Rien ne vaut d’être à Montignat,

 Plus de loups et pas de loulous :

On s’y repose tout son soûl !

 

 

                           Pierre Dupuis

 

 

Bonjour à tous !

Me voilà de retour et bien reposé !

Je vous invite à un peu de lecture, poèmes écrits sur place dans la Creuse. D'autre suivront, des sérieux et des beaucoup moins !

 

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Photo personnelle

Le gîte de Montignat à Saint-Frion,

Seul au milieu de la nature

Surplombant un petit étang

On l’aperçoit dans un tournant

Du chemin longeant les pâtures.

Des murs jusqu’à la couverture

Tout est en bois - pas du clinquant ! -

Des gros rondins qui s’emboîtant

Donnent la solide structure.

Des troncs entiers juste épluchés

De leur écorce et puis séchés

Conservant des départs de branche.

Un décor chaud et chaleureux

Qui donne cette expression franche

Qu’on ne peut vivre ici qu’heureux !

                                               Pierre Dupuis

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Photo personnelle

 

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Photo personnelle

 

L’environnement,

Les alentours sont avenants :

Des prés entourés de clôtures,

Des chemins privés de voitures

Et des bois au sol odorant.

Ici c’est la Creuse profonde

- Cela dit sans caricature ! -

Celle des anciennes gravures

Et des vieux chariots cahotants.

Bien sûr cela n’est qu’une image

Le progrès a fait son passage :

Plus grand monde dans les lavoirs !

Pas de retour à la bougie,

Juste pour se ramentevoir

Avec un rien de nostalgie !

 

                                  Pierre Dupuis

                     Conclusion :

Si vous aimez l’agitation,

Les bruits de la circulation :

Ne venez pas à Saint-Frion !

Mais si le calme est un plaisir

Que vous désirez vous offrir

C’est bien ici qu’il faut venir !

 

                        Le dicton :

 

Pour oublier ville et tracas

Rien ne vaut d’être à Montignat,

 Plus de loups et pas de loulous :

On s’y repose tout son soûl !

 

 

                           Pierre Dupuis

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"Prise de position," : le poème du jour de ... Pierre

25 Août 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Dans la vie, il faut bien trancher un jour, on ne peut pas rester éternellement le cul entre deux chaises ou entre deux prie-Dieu. 

 

 

 

Image du net

Prise de position,

Elle avait passé sa jeunesse

entre prières et missels,

auprès des dames patronnesses

la vie manquait un peu de sel !

Mais dans sa tête sans détresse

elle s’éloignait des autels,

il faut dire que coté fesses

commençait un bouillant appel !

Le besoin très pressant d’un homme

- s’y frotter et croquer la pomme ! -

devenait un rêve obsédant !

Elle choisit un partenaire

et franchit le Rubicon dans

… la position du missionnaire !

« Alea jacta est »

Petit clin d’œil à sa jeunesse,

un au revoir au temps des tresses !

Ce fut la seule concession

qu’elle fit à la religion

et ce ne fut que provisoire

sa fibre étant … exploratoire !

                           

                                                             Pierre Dupuis

Image du net

Prise de position,

Elle avait passé sa jeunesse

entre prières et missels,

auprès des dames patronnesses

la vie manquait un peu de sel !

Mais dans sa tête sans détresse

elle s’éloignait des hôtels,

il faut dire que coté fesses

commençait un bouillant appel !

Le besoin très pressant d’un homme

- s’y frotter et croquer la pomme ! -

devenait un rêve obsédant !

Elle choisit un partenaire

et franchit le Rubicon dans

… la position du missionnaire !

« Alea jacta est »

Petit clin d’œil à sa jeunesse,

un au revoir au temps des tresses !

Ce fut la seule concession

qu’elle fit à la religion

et ce ne fut que provisoire

sa fibre étant … exploratoire !

                           Pierre Dupuis

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"Tanguer, tango, Tanguy," ... un poème percutant de ... Pierre

20 Août 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Il faut de temps à autre mettre les points sur les "i" même si cela hérisse les poils des uns et des autres! 

 

Tanguer tango Tanguy

Image du net modifiée par moi-même

Aux parents, aux ados et aux enfants,:

L’assistanat parental est le meilleur chemin conduisant à l’assistanat tout court. La vie ne donne que ce qu’on lui arrache et ce n’est pas en restant au paddock que l’on gagne des courses !

 

Tanguer, tango, Tanguy,

Sans gêne et sans complexe ils sont bien agrippés

au foyer familial  - Oh ! les belles sangsues ! –

à vingt cinq ou trente ans ils ne voient pas d’issue

autre que de rester, refusant de riper !

Si vous les questionnez sur leur situation,

des excuses ils en ont, au besoin ils en trouvent :

des portes qui jamais, au grand jamais ne s’ouvrent

… il fallait les pousser ? … Alors là où va-t-on !

Ce sont les mêmes qui n’ont jamais rien fichu,

pas touché un balai ou rangé une chambre

ou seulement deux fois de janvier à décembre,

des musclés de la langue indolents absolus !

La plupart de ceux-là ont un poil dans la main

mais il faut reconnaître et c’est à leur décharge

que ce sont les parents qui les ayant en charge

ne les ont pas formés pours les durs lendemains !

Le cocon familial, quand il est trop douillet,

est une machine à fabriquer la paresse,

on attend tout de lui sans se bouger les fesses

et le poil dans la main commence à bien pousser !

Ne nous y trompons pas - pas de salamalecs ! -

la mini société que forme la famille

doit suivre un règlement - et pas de pacotille ! -

chaque membre à son rôle ou l’on va vers l’échec !

Chacun à son niveau doit avoir son travail,

si ce n’est pas le cas l’assistanat s’installe,

c’est une condition qui est fondamentale :

aux parents de tenir ferme le gouvernail !

Aux Ados, futurs adultes :

Sous peine de finir en assisté social

dans l’incapacité d’être enfin autonome

tout en revendiquant « Je ne suis plus un môme ! »

il faut se secouer très vite c’est crucial !

Les diplômes c’est bien mais ça ne suffit pas,

avoir la niaque en plus c’est ce qui fait la gagne,

la société n’est pas un pays de cocagne

il faut se prendre en main et le tout sans sherpa !

Arrêtez de passer du temps sur les écrans,

ces engins fabriquant des troupeaux de zombies

désociabilisés, bouffés par l’apathie

et aussi motivés que des pantins errants !

Vous avez l’illusion qu’en étant connecté

vous partagez beaucoup mais ce n’est qu’un mirage,

vous êtes seuls en fait, même plus d’entourage

et vous vous retrouvez du coup déconnecté !

Si vous ne voulez pas un jour être groggy

par une rebuffade infime de la vie,

ne vous réfugiez pas à la moindre avarie

derrière vos parents : ne soyez pas Tanguy !

Père grand père et prof, je connais la question,

j’ai étudié cela sous toutes les coutures,

encore plus qu’avant la vie va être dure :

une raison de plus pour vous bouger le fion !

Conclusion :

Voila c’est dit c’est fait, c’est un peu percutant,

mais le danger est là, la menace est réelle,

on ne peut pas toujours faire dans la dentelle

surtout que dans le cas l’enjeu est important !

                                                                              Pierre Dupuis
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Le poème du jour: "Les baveux" de ... Pierre

13 Août 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Préambule :

Du verbiage à la médisance il n’y a qu’un pas que certains franchissent allègrement histoire de continuer à clabauder. Je suis certain que ce sonnet-pamphlet augmenté vous rappellera quelques personnes dont vous avez connaissance et auxquelles cette épithète irait comme un gant !

Le proverbe de circonstance :

Verbiages et commérages sont les mamelles de la médisance.

 

Les baveux

Image du net

 

Les baveux,

Parler pour ne rien dire ou bien alors si peu

Voilà ce qui me fâche et me rend très acerbe

Multiplié par deux dans le vers et le verbe

Quand j’entends près de moi clabauder des baveux !

Ça dégoise à tout va, c’est du à qui mieux mieux,

Si ça ne suffit pas on force sur l’adverbe,

Au niveau du cancan ça frôle le superbe :

De futile au départ cela devient douteux !

Et puis on en rajoute à grand coup d’hypothèses,

Les langues comme fouet montent la mayonnaise :

L’amalgame devient vraiment diffamateur.

Je dénonce cela  - je sais c’est casse-gueule ! -

pour une fois c’est moi qui serais délateur :

« Arrêtez les baveux, fermez enfin vos gueules ! »

             Epilogue :

Voila c’est balancé j’arrête ma diatribe

Pour ne pas déraper comme les sus cités,

Mais je ne doute pas que je vais susciter

Une réprobation dont j’aurais quelques bribes !

                                                  Pierre Dupuis

Préambule :

Du verbiage à la médisance il n’y a qu’un pas que certains franchissent allègrement histoire de continuer à clabauder. Je suis certain que ce sonnet-pamphlet augmenté vous rappellera quelques personnes dont vous avez connaissance et auxquelles cette épithète irai comme un gant !

Le proverbe de circonstance :

Verbiages et commérages sont les mamelles de la médisance.

 

Les baveux

Image du net

 

Les baveux,

Parler pour ne rien dire ou bien alors si peu

Voilà ce qui me fâche et me rend très acerbe

Multiplié par deux dans le vers et le verbe

Quand j’entends près de moi clabauder des baveux !

Ça dégoise à tout va, c’est du à qui mieux mieux,

Si ça ne suffit pas on force sur l’adverbe,

Au niveau du cancan ça frôle le superbe :

De futile au départ cela devient douteux !

Et puis on en rajoute à grand coup d’hypothèses,

Les langues comme fouet montent la mayonnaise :

L’amalgame devient vraiment diffamateur.

Je dénonce cela  - je sais c’est casse-gueule ! -

pour une fois c’est moi qui serais délateur :

« Arrêtez les baveux, fermez enfin vos gueules ! »

             Epilogue :

Voila c’est balancé j’arrête ma diatribe

Pour ne pas déraper comme les sus cités,

Mais je ne doute pas que je vais susciter

Une réprobation dont j’aurais quelques bribes !

                                                  Pierre Dupuis
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Grand angle sur le poème du jour : " Objectif : photos ! " de ... Pierre

6 Août 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

Attention les amoureux ! En vacances, soyez discrets !

 

Ne bougez plus ......... clic clac !

 
 
 

 

Photo de Jean-François Simon

 

 

Objectif : photos !

Allez-y les mouflons ,

allez-y les linottes

Faites de jolis bonds,

lancez de belles notes !

Nous sommes à l’affût,

en ordre de bataille,

les diaphragmes tendus

et quelque soit la taille !

Protégés du soleil

nos objectifs espionnent,

tous les sens en éveil :

que la photo soit bonne !

Et vous les amoureux,

trouvez bonne cachette,

un cliché sulfureux

peut faire une manchette !

A moins qu’une photo

jamais ne vous dérange,

pour la bête à deux dos :

préférez une grange !

                                              Pierre Dupuis
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