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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Le poème acrostiche du jour : " Amour fou " de ... Pierre

3 Décembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

C'est un très ancien poème-acrostiche !

Amour et acrostiche ... un duo gagnant ?

 

Amour fou poème

 

Déjà publié  mais jamais usé !

 

 

C'est un très ancien poème-acrostiche !

Amour et acrostiche ... un duo gagnant ?

 

Amour fou poème

 

Déjà publié  mais jamais usé !

 

 

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Le poème du jour tout chaud tout frais : " Le borné, " de ... Pierre ! ( Pas Pierre le borné SVP ! )

1 Décembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

 

 

Borne ou borné

Image du net

Il est des gens dont la tête est plus dure
que cette pierre de bornage
et dont les idées sont plus floues que cette image ! 

 

Le borné,

Toujours certain d’avoir raison,

Toujours pétri de certitudes

Et ce sur une foultitude

De sujets de tout horizon.

Il ne remet pas en question

Des vérités en désuétude,

Il se raidit et il élude

Les demandes d’explication.

La relativité existe,

Il n’y a rien de fantaisiste

À affirmer et c’est certain

Que sous toutes les latitudes

Les campés sur leurs certitudes

Sont frappés du sceau des crétins !

             Péroraison :

Ceci est une théorie,

Un essai de démonstration

Et si c’est une connerie

Je remettrais tout en question !

Je ne voudrais pas qu’on me taxe

Ni de génie ni de crétin,

D’ailleurs très souvent ma syntaxe

Passe bien près de l’incertain !

Si l’on me traite d’imbécile,

Je dis : « Rien n’est définitif ! »

Tous les jugements sont fragiles :

Dans la vie tout est relatif !

Il y a quand même une entorse

à ce « Rien n’est définitif » :

c’est l’instant où bombant le torse

la Parque nous prend par les tifs !

                               Pierre Dupuis

 

Einstein

Image du net, cette fois-ci très nette

mais ... tout est relatif, même la longueur des cheveux ! 

... De la langue aussi !

 

Borne ou borné

Image du net

Il est des gens dont la tête est plus dure
que cette pierre de bornage
et dont les idées sont plus floues que cette image ! 

 

Le borné,

Toujours certain d’avoir raison,

Toujours pétri de certitudes

Et ce sur une foultitude

De sujets de tout horizon.

Il ne remet pas en question

Des vérités en désuétude,

Il se raidit et il élude

Les demandes d’explication.

La relativité existe,

Il n’y a rien de fantaisiste

À affirmer et c’est certain

Que sous toutes les latitudes

Les campés sur leurs certitudes

Sont frappés du sceau des crétins !

             Péroraison :

Ceci est une théorie,

Un essai de démonstration

Et si c’est une connerie

Je remettrais tout en question !

Je ne voudrais pas qu’on me taxe

Ni de génie ni de crétin,

D’ailleurs très souvent ma syntaxe

Passe bien près de l’incertain !

Si l’on me traite d’imbécile,

Je dis : « Rien n’est définitif ! »

Tous les jugements sont fragiles :

Dans la vie tout est relatif !

Il y a quand même une entorse

à ce « Rien n’est définitif » :

c’est l’instant où bombant le torse

la Parque nous prend par les tifs !

                               Pierre Dupuis

 

Einstein

Image du net, cette fois-ci très nette

mais ... tout est relatif, même la longueur des cheveux ! 

... De la langue aussi !

 

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Le poème du jour : " La rousse semeuse de maux, " de ... Rotpier

25 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Humour

 

 

Des maux et des mots ... démo : 

 

Rousse

Image du net bidouillée par le Rotpier

 

.

La rousse semeuse de maux,

Elle avait un petit sourire

Qui laissait pantois les garçons

Et un coté pince-sans-rire

Qu’elle cultivait sans façon.

Allaient-ils se faire éconduire

Ou passer sous son édredon ?

Répertorier ou bien maudire

Ses nombreuses taches de son ?

Pas  facile à cerner la rousse :

Une énigme que sa frimousse !

Et toujours la même question :

Même teinte à tous les étages ?

Et pour la vérification

Ne pas essuyer un : « Dégage ! »

        Péroraison :

 Voila l’espoir énigmatique

Mais ne manquant pas de piquant

Que de façon systématique

La rousse semait à tous vents !

                                                Rotpier

 

Rousse 2

Image du net, c'est net !

Des maux et des mots ... démo : 

 

Rousse

Image du net bidouillée par le Rotpier

 

.

La rousse semeuse de maux,

Elle avait un petit sourire

Qui laissait pantois les garçons

Et un coté pince-sans-rire

Qu’elle cultivait sans façon.

Allaient-ils se faire éconduire

Ou passer sous son édredon ?

Répertorier ou bien maudire

Ses nombreuses taches de son ?

Pas  facile à cerner la rousse :

Une énigme que sa frimousse !

Et toujours la même question :

Même teinte à tous les étages ?

Et pour la vérification

Ne pas essuyer un : « Dégage ! »

        Péroraison :

 Voila l’espoir énigmatique

Mais ne manquant pas de piquant

Que de façon systématique

La rousse semait à tous vents !

                                                Rotpier

 

Rousse 2

Image du net, c'est net !

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" Écrin de classe " : un poème de Pierre qui a plus d'une corde dans son arc !

24 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Atelier d'écriture 14

 

 

Écrin de classe,

Tout contre bas

la contrebasse

fait «  la,la,la ! »

et se prélasse !

L’archet malin

qui la chatouille

se fait gredin

avec papouilles !

De grands frissons,

de longues plaintes,

voilà le son

de la complainte !

Et bien au chaud,

elle ronronne,

moite berceau :

la place est bonne !

Tout contre bas

la contrebasse

fait «  la,la,la ! »

et se prélasse !

                 Rêve …

J’aimerais bien

avoir ma place

en cet écrin

de grande classe !

          Je voudrais …

Aux noirs souliers,

faire la nique,

prendre mon pied

… tout en musique !

Mais je n'ai pas

la moindre chance :

je reste là

hors de la danse !

                                               Pierre Dupuis

 

 

Atelier d'écriture 14

 

Écrin de classe,

Tout contre bas

la contrebasse

fait «  la,la,la ! »

et se prélasse !

L’archet malin

qui la chatouille

se fait gredin

avec papouilles !

De grands frissons,

de longues plaintes,

voilà le son

de la complainte !

Et bien au chaud,

elle ronronne,

moite berceau :

la place est bonne !

Tout contre bas

la contrebasse

fait «  la,la,la ! »

et se prélasse !

                 Rêve …

J’aimerais bien

avoir ma place

en cet écrin

de grande classe !

          Je voudrais …

Aux noirs souliers,

faire la nique,

prendre mon pied

… tout en musique !

Mais je n'ai pas

la moindre chance :

je reste là

hors de la danse !

                                               Pierre Dupuis
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Le poème et les réflexions du jour : " Dérapage non contrôlé mais … pas forcément de l’auteur, " de ... Pierre

19 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées, #Billet d'humeur

 

Préambule :

 Il n’est pas pire ineptie que de croire que la démocratie, une fois acquise, demeure éternelle. Elle est à la fois forte et fragile, ce qui implique de la défendre bec et ongles contre toute attaque, extérieure comme intérieure.

 

Des limites de la démocratie,

 La démocratie est sans conteste la meilleure façon pour un pays d’être gouverné mais … parce qu’il y a un « mais » ! Elle n’est pas à l’abri de se saborder elle-même par le fait de l’ignorance, de l’inconséquence et de la versatilité d’une partie des citoyens qui la composent.

Les apprentis dictateurs à l’affût le savent bien qui les manipulent en les brossant dans le sens du poil à coup d’attrape-tout et d’exacerbation de leur haine et de leur racisme latents envers les « autres ». Autres qui peuvent très bien être leurs propres voisins et même des membres de leur propre famille. Ces manipulations s’appellent tout simplement le populisme ! Qu’il soit de droite ou bien de gauche, il aboutit inévitablement un jour ou l’autre à la dictature.

Les politiques démocrates ne peuvent pas dénoncer tout haut ce que j’énonce ici ( bien qu’ils le sachent parfaitement ! ) car ce serait se tirer une balle dans le pied et tarir complètement la source des voix des quelques hésitants. Il ne leur reste plus qu’à essayer de raisonner ces électeurs potentiels sans grand espoir d’y parvenir.

Il importe donc que ce soit des gens de la société civile qui tentent de le faire en sachant aussi que quand l’ignorance et la bêtise sont sur les rails il est très difficile de les arrêter, l’histoire l’a prouvé à maintes reprises aux quatre coins de la terre.

N’étant ni homme politique ni homme important mais républicain convaincu, j’ai décidé d’apporter cette petite pierre à l’édifice de la démocratie. Elle est ce qu’elle est, mais elle est et a le mérite d’être. Elle est brute et tranchante comme silex puisque totalement expurgée de toute trace de langue de bois.

 Pierre Dupuis

 

Tocsin

Image du net

 

Préambule :

Il faut encore et toujours sonnet le tocsin !

 

 

Dérapage non contrôlé mais

… pas forcément de l’auteur,

Sonnet premier :

Il est des gens très hermétiques

qui gobent les attrape-tout *

et nul besoin d’être caustique

pour encore enfoncer le clou !

Sur le plan purement pratique

autant le dire sans tabou,

leur QI est problématique :

à peine plus qu’un sapajou !

Comptons que jamais ils ne volent

car je vous fiche ma parole

que ce genre d’individus

criards et cons comme des mouettes

pourraient nous déféquer dessus

en y allant à l’aveuglette !

* Programme politique assez vaste pour attirer un grand nombre de voix d’électeurs, que l’on peut qualifier plus prosaïquement d’attrape-couillons !

xxxxxxxxxxxxxx

Sonnet second :

 

Quand je pense que ceux-là votent

cela me fait froid dans le dos,

une ficelle, une carotte

et leurs voix tombent aussitôt !

Changeant de bord comme de chiotte,

brandissant leur nouveau drapeau,

retournant vestes et culottes

quitte à se faire mettre gros !

Vous allez dire : « Il exagère 

sous l’emprise de la colère ! »

Moi calmement je vous dis « Non ! »

Je ne supprime aucune ligne,

c’est clair et net et non abscons :

je confirme persiste et signe !

xxxxxxxxxxx

Sonnet troisième :

 

Je ne fais pas de politique,

je ne cours pas après les voix

et les discours dithyrambiques

je m’en bas l’œil ça va de soit !

Je comprends que ma dialectique

puisse choquer et je conçois

qu’on l’abhorre et qu’on la critique

mais sur tout cela je m’assois !

Quand je vois la classe ouvrière

tomber la tête la première

gaiement dans le piège infernal

du populisme vomitoire

je crie à l’affront national :

ils ne connaissent plus l’histoire !

Péroraison :

 

Quoi que l’on dise ou que l’on fasse

l’éternel recommencement

remettra les gens face à face

pour en découdre allègrement !

C’est chaque fois la même chose,

on dit que c’est la der des der

mais la haine se réimpose,

métastasant comme cancer !

Et au sein de chaque famille

de nombreuses prises de bec

partiront sur une broutille

et flamberont comme bois sec !

Cela durera des années,

se propageant comme typhus,

des relations empoisonnées

comme dans l’affaire Dreyfus !

J’aurais pu évoquer la peste

comme vecteur de mal connu,

surtout la brune qui empeste

beaucoup plus fort selon Camus !

On y laissera tous des plumes

mais les responsables diront

drapés dans leurs nouveaux costumes :

« Ce n’est pas nous ! » … à l’unisson !

Ils ne pourront pourtant pas dire :

« Si seulement nous avions su ! »

partout l’information transpire

et ce tous médias confondus !

Mais il faut en avoir l’envie

et arrêter de s’abrutir

avec des émissions pourries

tout juste bon à abêtir !

Tous les grands chantres populistes

tablent sur le repli sur soi

qui selon tous les spécialistes

conduirait au chaos tout droit !

De nos jours vivre en autarcie

n’est que chimère et illusion,

ceux qui prônent cette ineptie

ont d’autres buts : leurs ambitions !

Car ne nous voilons pas la face

c’est bien de cela qu’il s’agit :

manipuler la populace

et puis l’asservir à l’envi !

Raviver le feu de la haine

et du racisme en même temps

venant des profondeurs lointaines

et couvant chez les ignorants !

Lever des meutes phalangères,

des milices prêtes à tout,

ne dites pas que j’exagère,

regardez tout autour de vous !

Dans un bar allez boire un verre,

observez bien et écoutez,

vous en entendrez de sévères

et vous ne pourrez plus douter !

Fermez les yeux et en images

vous les verrez vociférer

et s’élancer pour le lynchage

de quelques cercles désignés !

L’histoire est remplie de ces scènes

mais l’amnésie est de rigueur,

la peste brune est pathogène

et se propage avec vigueur !

Au bout de la triste aventure,

quand les combats seront finis,

quand on dressera la facture

viendra l’heure du grand déni !

Responsables mais pas coupables :

on connaît le refrain par cœur,

au moment de se mettre à table

tous deviendront enfants de chœur !

Mais il y aura les portables

comme impitoyables mouchards,

Facebook et autres redoutables

outils pour piéger les cafards !

Rien de nouveau en ce bas monde,

les pigeons restent les pigeons,

quelques grains et ils font la ronde

… certains même tendent le fion !

Avec ce genre de poème

je ne me ferai pas d’ami

et à vrai dire je crois même

que j’ouïs déjà des ennemis !

S’ils viennent sonner à ma porte

j’essaierai de leur expliquer

pourquoi j’ai agi de la sorte,

je tenterai de m’appliquer !

Mais ils n’auront pas la patience

d’attendre avant de me lyncher,

ces gens sont pétris d’obédience

et peu enclin à s’épancher !

Avec ce genre de poème

je ne me ferai pas d’ami,

ce n’est pas pour moi un dilemme :

ce que je pense je le dis !

                                 Pierre Dupuis

 

 

 

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"Métamorphose foldingue et décousue," ... un poème déjanté de ... Rotpier !

17 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Humour

 

 

 

Tétard

Image du net

 

 

Métamorphose foldingue et décousue,

Je suis devenu athée tard :

une incubation prolongée !

J’étais un peu dans le brouillard :

ma raison était submergée !

Je suis devenu athée tard,

une éducation catholique

laisse des traces, c’est vachard,

comme la peste bubonique !

Je suis devenu athée tard,

et depuis j’aime les grenouilles

sauf celles de bénitier car

elles ont le frifri qui rouille !

Je suis devenu athée tard,

je ne suis pas un imbécile

et je planque mes cuisses car

elles pourraient finir dans l’huile !

Je suis devenu athée tard,

maintenant je saute et coasse,

on dit de moi : « Il est jobard ! »

mais je suis bien dans mes godasses !

Je suis devenu athée tard,

j’ai fréquenté des amphis bien,

des nuls aussi, c’est le hasard,

comme les rendez-vous pubiens !

Je suis devenu athée tard,

j’ai des palmes entre les doigts,

pas les académiques car

je ne les ai pas eu ma foi !

Je suis devenu athée tard,

j’ai horreur des fauteuils crapaud,

je leur trouve un coté bâtard :

j’ai cette pensée dans la peau !

Je suis devenu athée tard,

j’aime bien l’écologie verte

mais pas les verts soixante-huitards

qui cavalent après leur perte !

Je suis devenu athée tard,

je n’aime pas ceux qui grenouillent

dans des religions de hasard

et qui s’en mettent plein les fouilles !

Je suis devenu athée tard

mais si jamais un dieu existe,

je ne suis pas contre un rancard

je tiens à rester progressiste !

Je suis devenu athée tard,

et je suis certain que la chose

ne sera pas - aucun espoir ! -

sans l’ombre d’une sinistrose !

Je suis devenu athée tard,

toutes les religions m’hérissent

et je les charge à la hussard

les sachant mystificatrices !

je suis devenu athée tard,

j’ai un penchant pour le blasphème,

je n’en fais pas un étendard

mais de temps à autres j’en sème !

Je suis devenu athée tard,

ma dialectique est décousue,

tant que ce n’est pas mon falzar

j’aurais la langue bien pendue !

                                                           Rotpier

Pierre dans l'oeil d'une grenouille

Photo du net bidouillée par le Rotpier

Attention ! Je garde un œil sur vous !

 

Tétard

Image du net

 

Métamorphose foldingue et décousue,

Je suis devenu athée tard :

une incubation prolongée !

J’étais un peu dans le brouillard :

ma raison était submergée !

Je suis devenu athée tard,

une éducation catholique

laisse des traces, c’est vachard,

comme la peste bubonique !

Je suis devenu athée tard,

et depuis j’aime les grenouilles

sauf celles de bénitier car

elles ont le frifri qui rouille !

Je suis devenu athée tard,

je ne suis pas un imbécile

et je planque mes cuisses car

elles pourraient finir dans l’huile !

Je suis devenu athée tard,

maintenant je saute et coasse,

on dit de moi : « Il est jobard ! »

mais je suis bien dans mes godasses !

Je suis devenu athée tard,

j’ai fréquenté des amphis bien,

des nuls aussi, c’est le hasard,

comme les rendez-vous pubiens !

Je suis devenu athée tard,

j’ai des palmes entre les doigts,

pas les académiques car

je ne les ai pas eu ma foi !

Je suis devenu athée tard,

j’ai horreur des fauteuils crapaud,

je leur trouve un coté bâtard :

j’ai cette pensée dans la peau !

Je suis devenu athée tard,

j’aime bien l’écologie verte

mais pas les verts soixante-huitards

qui cavalent après leur perte !

Je suis devenu athée tard,

je n’aime pas ceux qui grenouillent

dans des religions de hasard

et qui s’en mettent plein les fouilles !

Je suis devenu athée tard

mais si jamais un dieu existe,

je ne suis pas contre un rancard

je tiens à rester progressiste !

Je suis devenu athée tard,

et je suis certain que la chose

ne sera pas - aucun espoir ! -

sans l’ombre d’une sinistrose !

Je suis devenu athée tard,

toutes les religions m’hérissent

et je les charge à la hussard

les sachant mystificatrices !

je suis devenu athée tard,

j’ai un penchant pour le blasphème,

je n’en fait pas un étendard

mais de temps en tant j’en sème !

Je suis devenu athée tard,

ma dialectique est décousue,

tant que ce n’est pas mon falzar

j’aurais la langue bien pendue !

                                                           Rotpier

Pierre dans l'oeil d'une grenouille

Photo du net bidouillée par le Rotpier

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Vendredi 13 ... jour de chance ? Pas si sûr ! ... "la chance" un poème de ... Rotpier

11 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Humour

 

Demain: vendredi 13 ... jour de chance ,

... pas si sûr !

A trop jouer au con,

on finit par se prendre à son propre jeu !

Image du net

  Croisez les doigts, sauf …

les manchots ça va de soi !

( Petit clin d’œil à Brassens )

 La chance,
J’avais déjà croisé des tas de chats noirs,
des chattes aussi… vous savez … dans le noir !
J’étais passé, je ne sais combien de fois,
sous une échelle … sans avoir les foies!
J’avais dit, un nombre incalculable de fois,
« crotte et crotte ! » trois fois de suite un samedi soir !
Combien de hululements de chouettes
avais-je entendu dans la nuit noire ?
Je ne comptais plus les fois où, avec ou sans chandelles,
je m’étais retrouvé bon treizième à table,
au grand dam des maîtresses de maison
dont les yeux regardaient au plafond …
sans qu’elles ne fussent - en aucun cas, je vous l’atteste ! -
mes maîtresses !
Signe évident de détresse !
Malgré tout cela, je tenais une forme impeccable
et avais un compte en banque plus que respectable !
Vendredi dernier, un vendredi treize,
je me suis dit : « il faut absolument, mon garçon,
que tu joues à quelque chose :
c’est un jour de chance : ose ! »
Alors j’ai joué, sans façon,
à la roulette russe helvétique
( Un jeu à la con que l’on ne joue qu’à Bâle !
Sur six emplacements on met cinq balles ! )
Et, j’ai gagné, dans le crâne,
un joli petit trou … tout rond !
Belle farce ! … non ?
Moralité :
Ne vous fiez pas trop à la chance :
c’est une compagne quelque peu lunatique,
capable de vous faire un pied de nez fantastique,
pour peu que vous tiriez un peu trop sur … l’élastique !

                                                Rotpier

 

 

 

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14-18 ... la der des ders ... le rêve transformé en cauchemard ! ... le billet de Pierre

10 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Vous avez déjà lu ce billet et j'espère que vous aimerez le relire.

Je regroupe tout ce que j'ai écrit sur ce sujet ô combien douloureux ... 

 

C’était il y a 101 ans et …
Ils partaient la fleur au fusil !
 
 
Image du net
 
 
Après … 4 années d’enfer !  
h
 
 
Images du net
 
 
 
 
En premier : le poème « Verdun »
 
A Verdun,
 
 
 
Et la boue et les rats
 
et les gaz scélérats,
 
tous les jours la tuerie
 
tous les jours l’incurie.
 
 
 
De boyaux en boyaux
 
encombrés de boyaux,
 
de tranchées en tranchées
 
les jambes arrachées.
 
 
 
Et tous ces trous d’obus
 
et tous ces tirs au but
 
ces crêtes qui s’écrêtent
 
et ces corps sans leur tête.
 
 
 
Et ces grands officiers
 
aux orgueils outranciers,
 
aux visages tout glabres
 
et agitant leur sabres.
 
 
 
Et l’alcool avalé
 
et les  assauts zélés,
 
les discours, les harangues,
 
les cadavres exsangues.
 
 
 
La raison n’a plus cours
 
on attaque on y court
 
on tire on coupe on tranche
 
baïonnette à la hanche.
 
 
 
Et …
 
 
 
Et cet éclat d’obus
 
sur un coup droit au but
 
et l’horrible souffrance
 
et la mort pour la France
 
 
 
                                                            Pierre Dupuis
 
 
En second :
 

Le jugement guerrier,

 

 

Ils étaient partis à la guerre

une fleur au bout du fusil,

la der des ders - sûr, la dernière ! -

après ça ce serait fini.

 

Ils ont creusé profond la terre

tel les autres en face aussi,

pas question de se laisser faire :

c’était parti pour le gâchis !

 

Dégoûtés par le grand carnage,

certains ont dit « On n’y va plus ! »

arc-boutés et bien résolus.

 

Jugés pour manque de courage,

ils ont fini au champ d’horreur

une fleur à l’endroit du cœur.

 

 

                                   Pierre Dupuis

  

  

 

 

Image du net

.

 

En 3ème:

J’ai écrit ce poème  après avoir lu le Goncourt 2013 « Au revoir là-haut » de Pierre Lemaitre qui traite en partie de ce drame.

Si vous ne l’avez pas lu, je vous le conseille vivement et vous met un lien pour un résumé plutôt bien fait :   http://blogs.lexpress.fr/les-8-plumes/2013/11/26/au-revoir-la-haut-de-pierre-lemaitre-prix-goncourt-2013/

Guerre 14-18 (4)

Images du net

Gueule cassée

La mort a le grand avantage de ne point

laisser de séquelles à ceux qui la rencontre …

 

 

Souvenirs et regrets d’une gueule cassée,

Pourquoi donc ne suis-je pas mort

quand cet obus venu du nord

a emporté, mon sang se glace,

presque la moitié de ma face.

Je veux bien aller en enfer,

j’ai connu le feu et le fer,

que peut-il arriver de pire,

J’aimerais bien l’entendre dire !

Et les officiers sabre au clair,

les explosions et les éclairs,

les tranchées, les rats et la boue,

les vieilles barbes sur les joues !

Et les assauts et les reculs

et les sombres et froids calculs

pour gagner quelques hectomètres

et obligés de se soumettre !

Les gazés et les fusillés,

les braves qui avaient osé

dire à la maréchalerie :

« Assez de cette boucherie ! »

Les copains désarticulés

et tous les regards affolés

et la mitraille et la mitraille

laissant de fumantes entrailles !

.

Les infirmiers et les brancards,

les jeunes et les vieux briscards,

les chirurgiens coupant des membres,

les corps torturés qui se cambrent !

Et ceux d’en face tout comme nous,

terrés aussi aux fond des trous

et obligés sous la mitraille

de s’élancer vaille que vaille !

Les mêmes de chaque coté

à ordonner, à exiger,

d’aller se faire ouvrir les trippes

au nom des sacrés grands principes !

Pourquoi donc ne suis-je pas mort ?

J’aurais dû, j’en ai grand remords,

en terminer là-bas sur place

pour ne plus me voir dans la glace !

Mais que peut-on faire bon sang

quand on s’est vidé de son sang

et que l’on n’est plus qu’une loque,

une proie pour staphylocoques !

               Après …

Après, affronter les regards

avec les yeux plein de brouillard

des amis et de la famille

et pire encore ceux des filles !

Au début de la compassion,

ensuite de la répulsion

et parfois même une grimace

… ferais-je mieux, moi, à leur place ?

Pourquoi donc ne suis-je pas mort

quand cet obus venu du nord

a emporté, mon sang se glace,

presque la moitié de ma face ?

                                         Pierre Dupuis

  

 

 

 

  

Et pour terminer: 
la chanson de Gérard Berliner « Louise »
où la guerre de 14-18 est évoquée
 
 
 
Parole de Louise:
 
 
Louise, 
 
 
Mais qui a soulagé sa peine
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux

Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie

Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait

C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières

Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait

L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait

Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé

Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait

Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter

Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là

Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber

Y a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancé

Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée

 

 

 

Bon partage,

 

 

 

Pierre

 

  

Et pour terminer: 
la chanson de Gérard Berliner « Louise »
où la guerre de 14-18 est évoquée
 
 
 

 

 

 
 

 

 
 
Parole de Louise:
 
 
Louise, 
 
 
Mais qui a soulagé sa peine
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux

Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie

Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait

C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières

Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait

L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait

Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé

Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait

Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter

Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là

Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber

Y a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancé

Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée

 

 

 

Bon partage,

 

Pierre

 
 
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Relation très tendue entre ... " La poutre et le pendu, " ... un poème très très ancien de ... Pierre !

5 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Un très ancien poème ... noir !

 

Pendu

Image du net

 

La poutre et le pendu,

Pourquoi en était-il arrivé là ?

Il ne le savait plus très bien.

Pas quelque chose de précis… non.

Plutôt une accumulation de petits riens

… aux yeux des autres !

Petits riens qui, un matin, pèsent lourd…

très lourd, dans la besace de la vie.

Il n’était pas pressé… non .

Il prenait son temps : méthodique,

très méthodique.

Allant jusqu’à me caresser pour se faire pardonner

de m’ajouter un nœud, un de plus,

un… pas très catholique !

Il flatta aussi la vieille caisse avant de la mettre en place

 et, tranquillement, se prépara.

Avec lui même il s’accorda ;

avec le chanvre, il s’encorda.

Puis, brusquement, laissant dans son sillage

la longue ligne droite de sa vie

toujours réglée toujours en ordre

il se paya  la fantaisie

de prendre le dernier virage

à fond la caisse et … à la corde !

.

Et moi…moi, au-dessus de lui,

à l’autre bout de lui,

je ne dis rien.

Je fais tranquillement, honnêtement,

mon travail de poutre : je tiens !

                                           Pierre Dupuis

Un très ancien poème ... noir !

 

Pendu

Image du net

 

La poutre et le pendu,

Pourquoi en était-il arrivé là ?

Il ne le savait plus très bien.

Pas quelque chose de précis… non.

Plutôt une accumulation de petits riens

… aux yeux des autres !

Petits riens qui, un matin, pèsent lourd…

très lourd, dans la besace de la vie.

Il n’était pas pressé… non .

Il prenait son temps : méthodique,

très méthodique.

Allant jusqu’à me caresser pour se faire pardonner

de m’ajouter un nœud, un de plus,

un… pas très catholique !

Il flatta aussi la vieille caisse avant de la mettre en place

 et, tranquillement, se prépara.

Avec lui même il s’accorda ;

avec le chanvre, il s’encorda.

Puis, brusquement, laissant dans son sillage

la longue ligne droite de sa vie

toujours réglée toujours en ordre

il se paya  la fantaisie

de prendre le dernier virage

à fond la caisse et … à la corde !

Et moi…moi, au-dessus de lui,

à l’autre bout de lui,

je ne dis rien.

Je fais tranquillement, honnêtement,

mon travail de poutre : je tiens !

                                Pierre Dupuis
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" Autoportrait," ... un poème de Pierre

3 Novembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

 

 

Préambule :

L’autoportrait est un exercice périlleux, peut-être encore plus à l’écrit qu’au pinceau.

Bien se connaître soi-même est pratiquement une gageure !

On croit savoir et un jour on s’aperçoit que non.

Mais, rien n’empêche  de relever le défit et d’essayer quand même.

Pierre Dupuis 

 

Autoportrait,

Je suis un poète atypique

passé par la case prolo,

quand je suis la cible de piques

on me les lance ex-nihilo !

Je pèche un peu en rhétorique

car j’ai quitté les cours très tôt,

j’ai un alibi authentique :

à seize ans j’étais au boulot !

J’ai quand même appris mes classiques

préférant Zola à Hugo,

pour ce qui est de la musique

je vais de Wagner à Renaud !

Mes inclinations poétiques

vont du bon Villon à Queneau

en passant par les élastiques

des souliers troués de Rimbaud !

Je suis large sur la rythmique :

je laisse faire mon stylo !

Certains esprits monolithiques

me qualifient de rigolo !

Réguliers ou acrobatiques

mes vers ne sont pas idéaux,

ils sont sérieux ou drolatiques,

polis ou taillés au couteau !

Ils sont peu souvent syntaxiques :

je cultive le quiproquo !

Mais ils sont rarement toxiques

sauf bien sûr contre les fachos !

De l’amour à la politique

je brosse un peu tous les tableaux,

qu’ils soient morbides ou phalliques,

si ça dérange peu me chaut !

Mes textes sont très éclectiques

rasant parfois le caniveau,

je m’accommode des critiques

… tout en préférant les bravos !

Certains me trouvent sympathique,

d’autres me traitent de charlot,

à ceux-là moi je fais la nique

avant de leur tourner le dos !

Tantôt tendre, tantôt caustique,

parfois gentil, parfois salaud,

érotique ou bien hérétique

et bien sûr très souvent cabot !

Quand la Camarde boulimique

m’intimera : " Viens mon coco ! "

je lui dirais sans polémique :

" Attends je range mon stylo ! 

Je ne te fais pas de supplique

après tout tu fais ton boulot,

ne prend pas cet air pathétique

toi qui a la mort dans la peau ! "

Chacun doit déposer sa chique

un peu plus tard, un peu plus tôt,

il n’y a là rien de tragique :

c’est juste effacer un tableau !

Un banquet sans chant ni musique

réunira dans mon caveau

des légions de vers boulimiques

qui gémiront : " Il n’est pas gros ! "

Ils repartiront faméliques

après m’avoir sucé les os

en quête d’un hypothétique

festin digne de commensaux !

La crémation dont la pratique

a vraiment le vent dans le dos

réduit de façon très drastique

les macchabées … maigres ou gros !

L’avenir est problématique :

pour ces vers-là c’est Waterloo !

Quant à ceux de la poétique,

éviteront-ils le tombeau ?

C’est un portrait très elliptique

que je vous sers sur un plateau,

gagnerais-je une pluie de piques

ou une envolée de chapeaux ?

                                                       Pierre Dupuis

Préambule :

L’autoportrait est un exercice périlleux, peut-être encore plus à l’écrit qu’au pinceau.

Bien se connaître soi-même est pratiquement une gageure !

On croit savoir et un jour on s’aperçoit que non.

Mais, rien n’empêche  de relever le défit et d’essayer quand même.

Pierre Dupuis 

 

Autoportrait,

Je suis un poète atypique

passé par la case prolo,

quand je suis la cible de piques

on me les lance ex-nihilo !

Je pèche un peu en rhétorique

car j’ai quitté les cours très tôt,

j’ai un alibi authentique :

à seize ans j’étais au boulot !

J’ai quand même appris mes classiques

préférant Zola à Hugo,

pour ce qui est de la musique

je vais de Wagner à Renaud !

Mes inclinations poétiques

vont du bon Villon à Queneau

en passant par les élastiques

des souliers troués de Rimbaud !

Je suis large sur la rythmique :

je laisse faire mon stylo !

Certains esprits monolithiques

me qualifient de rigolo !

Réguliers ou acrobatiques

mes vers ne sont pas idéaux,

ils sont sérieux ou drolatiques,

polis ou taillés au couteau !

Ils sont peu souvent syntaxiques :

je cultive le quiproquo !

Mais ils sont rarement toxiques

sauf bien sûr contre les fachos !

De l’amour à la politique

je brosse un peu tous les tableaux,

qu’ils soient morbides ou phalliques,

si ça dérange peu me chaut !

Mes textes sont très éclectiques

rasant parfois le caniveau,

je m’accommode des critiques

… tout en préférant les bravos !

Certains me trouvent sympathique,

d’autres me traitent de charlot,

à ceux-là moi je fais la nique

avant de leur tourner le dos !

Tantôt tendre, tantôt caustique,

parfois gentil, parfois salaud,

érotique ou bien hérétique

et bien sûr très souvent cabot !

Quand la Camarde boulimique

m’intimera : « Viens mon coco ! »

je lui dirais sans polémique :

« Attends je range mon stylo ! »

Je ne te fais pas de supplique

après tout tu fais ton boulot,

ne prend pas cet air pathétique

toi qui a la mort dans la peau !

Chacun doit déposer sa chique

un peu plus tard, un peu plus tôt,

il n’y a là rien de tragique :

c’est juste effacer un tableau !

Un banquet sans chant ni musique

réunira dans mon caveau

des légions de vers boulimiques

qui gémiront : « Il n’est pas gros ! »

Ils repartiront faméliques

après m’avoir sucé les os

en quête d’un hypothétique

festin digne de commensaux !

La crémation dont la pratique

a vraiment le vent dans le dos

réduit de façon très drastique

les macchabées … maigres ou gros !

L’avenir est problématique :

pour ces vers-là c’est Waterloo !

Quant à ceux de la poétique,

éviteront-ils le tombeau ?

C’est un portrait très elliptique

que je vous sers sur un plateau,

gagnerais-je une pluie de piques

ou une envolée de chapeaux ?

                                                       Pierre Dupuis
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