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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Auvergne ... allez, un petit tour en Auvergne : le poème du jour de Rotpier " Aventure auvergnate, "

16 Février 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour, #Humour

 

 

C'était il y a 6 ou 7 ans, les auvergnats et ceux qui ont visité l’Auvergne devraient y retrouver leurs moutons !

 

 
 
 
Image du net
 
 

Aventure auvergnate,

 

Là-bas au pays des Arvernes,

j’ai pas vu Vercingétorix,

ce n’est pas une baliverne :

même pas croisé Astérix !

 

Je suis donc parti en balade,

par monts, par vaux et sur les puys :

 les gambettes en marmelade,

foi de Rotpier, foi de Dupuis !

 

Un cratère rempli de flotte :

voila le Gour de Tazenat !

Trempette avec ou sans culotte,

ça ne soigne pas le zona !

 

Au tout premier puy de la chaîne,

j’ai voulu faire le guignol,

j’ai pris sans que cela ne traîne

une bûche au Puy Montcognol !

 

En bas du Puy de Louchadière,

j’ai rencontré, pauvre de moi,

une louche contrebandière

qui trafiquait dans le Viagra !

 

J’ai négocié deux ou trois doses :

ma femme approuvait des deux mains !

Nous n’avons pas gagné grand-chose :

trois minutes sur deux heur’ vingt !

 

J’ai visité le Puy Chopine :

il faisait chaud , j’ai picolé !

Un pandore a vu ma trombine,

aussitôt il m’a fait souffler !

 

Le ballon a viré de suite,

ça lui a fait ni chaud ni froid :

il a rigolé de ma cuite

… il était plus bourré que moi !

 

La grande gendarmette à nattes

l’était aussi bien entendu,

la bourrée était auvergnate :

une fille venant du cru !

 

Je suis monté au Puy de Dôme

par le chemin des muletiers,

il y avait même des mômes,

mais eux n’avaient pas mal au pieds !

 

J’ai voulu me servir d’eMule

mais quand j’ai ouvert mon ordi,

il a fait sa tête de mule :

il n’y avait pas de wi-fi !

 

J’ai bien vu le Puy de la vache,

mais je n’ai pas pu voir le veau :

il était au Puy de la Tache

histoire de monter plus haut !

 

 

J’ai mis les pieds dans une grotte :

j’ai eu peur car il faisait noir !

En plus j’ai glissé sur la crotte

d’une saleté de clébard !

 

Je suis passé près de l’usine

Michelin de Clermont-Ferrand,

je n’y ai pas vu Mélusine

mais Bibendum assurément !

 

Il avait l’air plutôt patraque :

il était gonflé de partout !

Peut-être des coups de matraques

d’ouvriers pas contents du tout !

 

J’ai trouvé qu’il riait bien jaune,

un peu comme un ara qui rit,

pourvu qu’il garde ses neurones

pour éviter l’hara-kiri !

 

Un auvergnat très sympathique

m’a donné quatre bouts de pain

mais quand j’ai quitté sa boutique

il m’a fait : « C’est trois euros vingt !

 

Fini le temps du bon vieux Georges,

il faut casquer pour un quignon,

sinon on te prend par la gorge

pour que tu craches ton pognon !

 

A Vichy j’ai pris la pastille

sans être au quatorze juillet,

ma femme qui est très gentille

a applaudi sans sourciller !

 

J’ai tout vu mais pas le régime,

j’ai vu l’amont mais pas Laval,

pas vu Reynaud, pas vu Régine

et même pas le Maréchal !

 

 

Je suis passé par La Bourboule

mais Zidane n’était pas là,

du coup j’en ai perdu la boule

et j’ai chanté a capella !

 

A Thiers j’ai croisé ma banquière

au bras d’un mec pas très futé,

j’ai évité cette rombière :

nous sommes à couteaux tirés !

 

Le gars fabriquait des viroles

et des manches pour les couteaux,

ell’  va lui filer la vérole :

c’est toujours son petit cadeau !

 

Je suis allé à Chamalières

sans y rencontrer le d’Estaing.

Valery s’était fait la paire,

Anémone avait mauvais teint !

 

Mourir idiot c’est imbécile,

j’ai donc visité Vulcania :

ce n’est ni super ni débile

… y compris la cafétéria !

 

Les auvergnats font triste mine :

l’endroit leur a coûté bonbon !

Une facture qui culmine

plus haut que les puys et les monts !

 

Aimant bien la mythologie,

j’espérais rencontrer Vulcain :

il devait être de sortie

ou alors planqué dans un coin !

 

Mis à part ces espiègleries,

visitez la chaîne des puys,

l’Auvergne est vraiment très jolie,

foi de Rotpier, foi de Dupuis !

 

 

                                  Rotpier ou Pierre DUPUIS

                                                et non DUPUY !

 

C'était il y a 6 ou 7 ans, les auvergnats et ceux qui ont visité l’Auvergne devraient y retrouver leurs moutons !

 

 
 
 
 
Image du net
 
 

Aventure auvergnate,

 

Là-bas au pays des Arvernes,

j’ai pas vu Vercingétorix,

ce n’est pas une baliverne :

même pas croisé Astérix !

 

Je suis donc parti en balade,

par monts, par vaux et sur les puys :

 les gambettes en marmelade,

foi de Rotpier, foi de Dupuis !

 

Un cratère rempli de flotte :

voila le Gour de Tazenat !

Trempette avec ou sans culotte,

ça ne soigne pas le zona !

 

Au tout premier puy de la chaîne,

j’ai voulu faire le guignol,

j’ai pris sans que cela ne traîne

une bûche au Puy Montcognol !

 

En bas du Puy de Louchadière,

j’ai rencontré, pauvre de moi,

une louche contrebandière

qui trafiquait dans le Viagra !

 

J’ai négocié deux ou trois doses :

ma femme approuvait des deux mains !

Nous n’avons pas gagné grand-chose :

trois minutes sur deux heur’ vingt !

 

J’ai visité le Puy Chopine :

il faisait chaud , j’ai picolé !

Un pandore a vu ma trombine,

aussitôt il m’a fait souffler !

 

Le ballon a viré de suite,

ça lui a fait ni chaud ni froid :

il a rigolé de ma cuite

… il était plus bourré que moi !

 

La grande gendarmette à nattes

l’était aussi bien entendu,

la bourrée était auvergnate :

une fille venant du cru !

 

Je suis monté au Puy de Dôme

par le chemin des muletiers,

il y avait même des mômes,

mais eux n’avaient pas mal au pieds !

 

J’ai voulu me servir d’eMule

mais quand j’ai ouvert mon ordi,

il a fait sa tête de mule :

il n’y avait pas de wi-fi !

 

J’ai bien vu le Puy de la vache,

mais je n’ai pas pu voir le veau :

il était au Puy de la Tache

histoire de monter plus haut !

 

 

J’ai mis les pieds dans une grotte :

j’ai eu peur car il faisait noir !

En plus j’ai glissé sur la crotte

d’une saleté de clébard !

 

Je suis passé près de l’usine

Michelin de Clermont-Ferrand,

je n’y ai pas vu Mélusine

mais Bibendum assurément !

 

Il avait l’air plutôt patraque :

il était gonflé de partout !

Peut-être des coups de matraques

d’ouvriers pas contents du tout !

 

J’ai trouvé qu’il riait bien jaune,

un peu comme un ara qui rit,

pourvu qu’il garde ses neurones

pour éviter l’hara-kiri !

 

Un auvergnat très sympathique

m’a donné quatre bouts de pain

mais quand j’ai quitté sa boutique

il m’a fait : « C’est trois euros vingt !

 

Fini le temps du bon vieux Georges,

il faut casquer pour un quignon,

sinon on te prend par la gorge

pour que tu craches ton pognon !

 

A Vichy j’ai pris la pastille

sans être au quatorze juillet,

ma femme qui est très gentille

a applaudi sans sourciller !

 

J’ai tout vu mais pas le régime,

j’ai vu l’amont mais pas Laval,

pas vu Reynaud, pas vu Régine

et même pas le Maréchal !

 

 

Je suis passé par La Bourboule

mais Zidane n’était pas là,

du coup j’en ai perdu la boule

et j’ai chanté a capella !

 

A Thiers j’ai croisé ma banquière

au bras d’un mec pas très futé,

j’ai évité cette rombière :

nous sommes à couteaux tirés !

 

Le gars fabriquait des viroles

et des manches pour les couteaux,

ell’  va lui filer la vérole :

c’est toujours son petit cadeau !

 

Je suis allé à Chamalières

sans y rencontrer le d’Estaing.

Valery s’était fait la paire,

Anémone avait mauvais teint !

 

Mourir idiot c’est imbécile,

j’ai donc visité Vulcania :

ce n’est ni super ni débile

… y compris la cafétéria !

 

Les auvergnats font triste mine :

l’endroit leur a coûté bonbon !

Une facture qui culmine

plus haut que les puys et les monts !

 

Aimant bien la mythologie,

j’espérais rencontrer Vulcain :

il devait être de sortie

ou alors planqué dans un coin !

 

Mis à part ces espiègleries,

visitez la chaîne des puys,

l’Auvergne est vraiment très jolie,

foi de Rotpier, foi de Dupuis !

 

 

                                  Rotpier ou Pierre DUPUIS

                                                et non DUPUY !

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" Mon ami le lavoir, " : un poème de ... Pierre !

9 Février 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Préambule :

 Il ne s’agit là que d’une simple fiction, mais … si cela n’a pas été, cela aurait pu être !

Le grand privilège des poètes est de pouvoir relater des choses extraordinaires sans que l’on ne les prenne totalement pour des fous … du moins, le croient-ils !

 Pierre Dupuis

Image du net

Mon ami le lavoir,

 

C’est un très vieux lavoir dont les poutres fendues

ont traversé le temps et les générations,

malgré le poids des ans, même les plus tordues

se portent vaillamment sans trop d’altération.

 

Les tuiles de son toit ont abrité des foules

de femmes aux battoirs agiles et bruyants,

caquetant aussi fort qu’un escadron de poules

pour échanger des faits sérieux ou croustillants !

 

Elles arrivaient tôt pour faire les lessives,

brouettes et paniers remplis jusqu’à ras bords,

des jeunes chantonnant ou des vieilles poussives

s’attelaient au travail, toujours à bras le corps !

 

Pour oublier le mal, pour tromper la fatigue

- des heures à genoux dans des boites de bois ! -

elles se racontaient jusqu’aux moindres intrigues :

tout le monde y passait, des pauvres aux bourgeois !

 

En a-t-il entendu des histoires coquines !

Des récits avérés ou d’autres inventés,

comme le jeune abbé et la grande rouquine

dont les rapports étaient plutôt mouvementés !

 

 Le notaire assiégeant la gironde soubrette,

qui avait tout tenté avant d’être éconduit

et Jean, le jardinier, dont la large brouette

servait gaillardement de lit certaines nuits !

 

Le calme revenait vers la fin de journée

et tous les animaux reprenaient possession

du lieu qu’ils fréquentaient tout au long de l’année,

obligés d’accepter la cohabitation !

 

Les oiseaux s’abritaient aux creux de la charpente,

les rongeurs grignotaient les miettes des repas,

les poissons revenaient sauter dans l’eau courante :

c’est le monde animal qui reprenait le pas !

 

Le lavoir accueillait avec plaisir ces hôtes,

des bruissements, des chants et quelques ronds dans l’eau

ne venait pas troubler, au point qu’il en sursaute,

une sérénité à coucher sur tableau !

 

Pourtant, certaines fois, il n’était pas tranquille,

la nuit favorisant quelque autres visiteurs,

certains très attachants, d’autres bien plus hostiles,

des gentils, des méchants plus ou moins prédateurs !

 

Il partageait parfois des instants romantiques :

les serments les plus fous des jeunes amoureux,

éclairés par la lune aux reflets chromatiques,

des serments qui duraient longtemps ou bien très peu !

 

Combien de vagabonds ou de traîne-savates

avait-il abrité certaines nuits d’hiver ?

Il avait vu un jour un ancien acrobate

s’asseoir au bord de l’eau pour déclamer des vers !

 

Pendant une période, il y a bien des lustres,

vers le coup de minuit un groupe de brigands

s’y rassemblait souvent et cette bande illustre

venait y préparer de sombres guet-apens !

 

Sous la révolution - je parle de la grande ! -

son partage avait fait l’objet de changements :

fini le bon vouloir du seigneur qui commande,

chacun avait son tour plus équitablement !

 

Il avait la mesure aussi du temps des guerres

par la diminution des habits masculins,

gilets et pantalons, il n’en voyait plus guère :

les hommes sur le front n’étaient plus aux moulins.

 

J’ai la chance d’avoir obtenu sa confiance

en venant tous les jours discuter avec lui,

il ne voit plus grand monde et c’est l’insignifiance

qui s’installe aujourd’hui, comme pour le vieux puits.

 

Ils ont régné naguère, étant incontournables,

on venait de fort loin pour se fournir en eau ;

quant aux mères Denis - profils incomparables ! -

le lavoir résonnait au son de leurs sabots !

 

Heureusement pour eux certains ont pris conscience

que c’était un devoir de les garder debout,

en nos modernes temps où s’étale la science,

un coup d’œil au passé n’est pas mauvais du tout !

                  

                 Epilogue :

 

Tu le vois mon ami, j’ai tenu ma promesse,

j’ai couché sur papier certains de tes récits,

j’ai restreint fortement les histoires de fesses :

deux strophes seulement … j’ai beaucoup rétréci !

 

Tu as - je le sais bien ! - des tableaux en réserve,

c’est pourquoi je viendrais encore auprès de toi

et dans un siècle ou deux - je connais bien ta verve ! -

à quelqu’un d’inconnu … tu parleras de moi !

 

                                                Pierre Dupuis

Préambule :

 Il ne s’agit là que d’une simple fiction, mais … si cela n’a pas été, cela aurait pu être !

Le grand privilège des poètes est de pouvoir relater des choses extraordinaires sans que l’on ne les prenne totalement pour des fous … du moins, le croient-ils !

 Pierre Dupuis

Image du net

Mon ami le lavoir,

 

C’est un très vieux lavoir dont les poutres fendues

ont traversé le temps et les générations,

malgré le poids des ans, même les plus tordues

se portent vaillamment sans trop d’altération.

 

Les tuiles de son toit ont abrité des foules

de femmes aux battoirs agiles et bruyants,

caquetant aussi fort qu’un escadron de poules

pour échanger des faits sérieux ou croustillants !

 

Elles arrivaient tôt pour faire les lessives,

brouettes et paniers remplis jusqu’à ras bords,

des jeunes chantonnant ou des vieilles poussives

s’attelaient au travail, toujours à bras le corps !

 

Pour oublier le mal, pour tromper la fatigue

- des heures à genoux dans des boites de bois ! -

elles se racontaient jusqu’aux moindres intrigues :

tout le monde y passait, des pauvres aux bourgeois !

 

En a-t-il entendu des histoires coquines !

Des récits avérés ou d’autres inventés,

comme le jeune abbé et la grande rouquine

dont les rapports étaient plutôt mouvementés !

 

 Le notaire assiégeant la gironde soubrette,

qui avait tout tenté avant d’être éconduit

et Jean, le jardinier, dont la large brouette

servait gaillardement de lit certaines nuits !

 

Le calme revenait vers la fin de journée

et tous les animaux reprenaient possession

du lieu qu’ils fréquentaient tout au long de l’année,

obligés d’accepter la cohabitation !

 

Les oiseaux s’abritaient aux creux de la charpente,

les rongeurs grignotaient les miettes des repas,

les poissons revenaient sauter dans l’eau courante :

c’est le monde animal qui reprenait le pas !

 

Le lavoir accueillait avec plaisir ces hôtes,

des bruissements, des chants et quelques ronds dans l’eau

ne venait pas troubler, au point qu’il en sursaute,

une sérénité à coucher sur tableau !

 

Pourtant, certaines fois, il n’était pas tranquille,

la nuit favorisant quelque autres visiteurs,

certains très attachants, d’autres bien plus hostiles,

des gentils, des méchants plus ou moins prédateurs !

 

Il partageait parfois des instants romantiques :

les serments les plus fous des jeunes amoureux,

éclairés par la lune aux reflets chromatiques,

des serments qui duraient longtemps ou bien très peu !

 

Combien de vagabonds ou de traîne-savates

avait-il abrité certaines nuits d’hiver ?

Il avait vu un jour un ancien acrobate

s’asseoir au bord de l’eau pour déclamer des vers !

 

Pendant une période, il y a bien des lustres,

vers le coup de minuit un groupe de brigands

s’y rassemblait souvent et cette bande illustre

venait y préparer de sombres guet-apens !

 

Sous la révolution - je parle de la grande ! -

son partage avait fait l’objet de changements :

fini le bon vouloir du seigneur qui commande,

chacun avait son tour plus équitablement !

 

Il avait la mesure aussi du temps des guerres

par la diminution des habits masculins,

gilets et pantalons, il n’en voyait plus guère :

les hommes sur le front n’étaient plus aux moulins.

 

J’ai la chance d’avoir obtenu sa confiance

en venant tous les jours discuter avec lui,

il ne voit plus grand monde et c’est l’insignifiance

qui s’installe aujourd’hui, comme pour le vieux puits.

 

Ils ont régné naguère, étant incontournables,

on venait de fort loin pour se fournir en eau ;

quant aux mères Denis - profils incomparables ! -

le lavoir résonnait au son de leurs sabots !

 

Heureusement pour eux certains ont pris conscience

que c’était un devoir de les garder debout,

en nos modernes temps où s’étale la science,

un coup d’œil au passé n’est pas mauvais du tout !

                   Epilogue :

 

Tu le vois mon ami, j’ai tenu ma promesse,

j’ai couché sur papier certains de tes récits,

j’ai restreint fortement les histoires de fesses :

deux strophes seulement … j’ai beaucoup rétréci !

 

Tu as - je le sais bien ! - des tableaux en réserve,

c’est pourquoi je viendrais encore auprès de toi

et dans un siècle ou deux - je connais bien ta verve ! -

à quelqu’un d’inconnu … tu parleras de moi !

 

                                                Pierre Dupuis

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"L’épatant charcutier," : le poème bien gras du jour de ... Rotpier

2 Février 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

 

Charcuteries

Image du net

L’épatant charcutier,

Natif de Saint-Jean-Pied-de-Port,

il avait mis le nez dehors

juste le jour du mardi gras

et son visage était ingrat !

Ses copains se moquaient de lui

– ce qui n’était pas très gentil ! –

ils lui disaient en aparté :

« ton pif il est tout épaté ! »

Il s’en plaignit à ses parents,

des gens pas très intelligents !

Après deux jours de réflexion,

son père lui dit : «Mon garçon :

J’y voit un signe du destin :

ton nez épaté c’est très bien !

Tu vas apprendre le métier,

tu feras un bon charcutier ! »

Comme il était un enfant sage

il entra en apprentissage

chez un charcutier dont l’épouse

ne portait rien dessous sa blouse !

Très loin d’être un tas de saindoux,

elle avait de jolis sein doux

et des jambonneaux comme il faut,

très vite il ne fut plus puceau !

Le patron ne se fâcha pas,

chaque fois c’était comme ça,

lui avait la main baladeuse

et s’occupait de ses vendeuses !

C’est dans ces bonnes conditions

qu’il aborda la profession,

il apprit vite le métier :

au C.A.P. il fut premier !

Il entama un tour de France

pour parfaire ses connaissances,

de l’est à l’ouest, du sud au nord

il devint vraiment un cador !

Il se lança dans les concours

du boudin aux topinambours,

des tripes à la tequila,

de l’andouillette au ratafia !

Du saucisson en médaillon

et de la saucisse aux graillons,

du pâté aux macaronis

et des paupiettes aux radis !

Sans compter ses spécialités :

la merguez au vin de curé,

le chorizo de ragondin

et les rognons de marcassin !

C’est lors de l’un de ces concours

qu’il rencontra le grand amour,

son prénom c’était Henriette,

elle était plutôt grassouillette !

 Mais bon poids fait bonne mesure,

même avec sa drôle de hure

il la trouva fort à son goût

et tomba vite à ses genoux !

Dès lors il aima follement

sa grasse Henriette du Mans,

une fille de charcutier

dont le père était trépassé.

La maman avait disjoncté,

passant son temps à picoler,

la boutique battait de l’aile

malgré un très grand potentiel !

Il prit l’affaire à bras le corps,

l’Henriette du Mans d’abord !

Si bien qu’il lui fit un enfant

au bout de deux mois seulement !

Ils s’épousèrent sans cantique

et ils reprirent la boutique

qui grâce à sa grande expérience

devint une vraie référence !

Ils connurent le grand bonheur :

l’enfant eut un frère et trois sœurs !

Les clients étaient épatés :

tous avaient le nez épaté !

Sauf la maman… c’était marrant !

                Epilogue :

Ainsi se termine l’histoire,

elle est vraie vous pouvez me croire !

J’ai cédé mes droits à Pathé :

ils ont été fort épatés !

L’adaptation a commencé,

dans le rôle du charcutier

ils voudraient avoir Depardieu :

pour le gras on ne fait pas mieux !

Et dans le rôle d’Henriette

ils voudraient une grassouillette

dépassant les cent dix kilos

avec d’énormes jambonneaux !

Si vous connaissez alentour

une vraie bête de concours,

téléphonez donc chez Pathé :

il y a un lot à gagner !

Cinquante kilos de rillettes,

une nuit avec Henriette,

une biture avec Gérard

et cent bouteilles de pinard !

Dépêchez-vous, ça vaut le coup,

c’est beau lot :qu’en pensez-vous ?

Mais évitez votre belle-mère

… après il faudrait vous la faire !

                               

                                                Rotpier

 

Cochon qui rit

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Charcuteries

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L’épatant charcutier,

Natif de Saint-Jean-Pied-de-Porc,

il avait mis le nez dehors

juste le jour du mardi gras

et son visage était ingrat !

Ses copains se moquaient de lui

– ce qui n’était pas très gentil ! –

ils lui disaient en aparté :

« ton pif il est tout épaté ! »

Il s’en plaignit à ses parents,

des gens pas très intelligents !

Après deux jours de réflexion,

son père lui dit : «Mon garçon :

J’y voit un signe du destin :

ton nez épaté c’est très bien !

Tu vas apprendre le métier,

tu feras un bon charcutier ! »

Comme il était un enfant sage

il entra en apprentissage

chez un charcutier dont l’épouse

ne portait rien dessous sa blouse !

Très loin d’être un tas de saindoux,

elle avait de jolis sein doux

et des jambonneaux comme il faut,

très vite il ne fut plus puceau !

Le patron ne se fâcha pas,

chaque fois c’était comme ça,

lui avait la main baladeuse

et s’occupait de ses vendeuses !

C’est dans ces bonnes conditions

qu’il aborda la profession,

il apprit vite le métier :

au C.A.P. il fut premier !

Il entama un tour de France

pour parfaire ses connaissances,

de l’est à l’ouest, du sud au nord

il devint vraiment un cador !

Il se lança dans les concours

du boudin aux topinambours,

des tripes à la tequila,

de l’andouillette au ratafia !

Du saucisson en médaillon

et de la saucisse aux graillons,

du pâté aux macaronis

et des paupiettes aux radis !

Sans compter ses spécialités :

la merguez au vin de curé,

le chorizo de ragondin

et les rognons de marcassin !

C’est lors de l’un de ces concours

qu’il rencontra le grand amour,

son prénom c’était Henriette,

elle était plutôt grassouillette !

 Mais bon poids fait bonne mesure,

même avec sa drôle de hure

il la trouva fort à son goût

et tomba vite à ses genoux !

Dès lors il aima follement

sa grasse Henriette du Mans,

une fille de charcutier

dont le père était trépassé.

La maman avait disjoncté,

passant son temps à picoler,

la boutique battait de l’aile

malgré un très grand potentiel !

Il prit l’affaire à bras le corps,

l’Henriette du Mans d’abord !

Si bien qu’il lui fit un enfant

au bout de deux mois seulement !

Ils s’épousèrent sans cantique

et ils reprirent la boutique

qui grâce à sa grande expérience

devint une vraie référence !

Ils connurent le grand bonheur :

l’enfant eut un frère et trois sœurs !

Les clients étaient épatés :

tous avaient le nez épaté !

Sauf la maman… c’était marrant !

                Epilogue :

Ainsi se termine l’histoire,

elle est vraie vous pouvez me croire !

J’ai cédé mes droits à Pathé :

ils ont été fort épatés !

L’adaptation a commencé,

dans le rôle du charcutier

ils voudraient avoir Depardieu :

pour le gras on ne fait pas mieux !

Et dans le rôle d’Henriette

ils voudraient une grassouillette

dépassant les cent dix kilos

avec d’énormes jambonneaux !

Si vous connaissez alentour

une vraie bête de concours,

téléphonez donc chez Pathé :

il y a un lot à gagner !

Cinquante kilos de rillettes,

une nuit avec Henriette,

une biture avec Gérard

et cent bouteilles de pinard !

Dépêchez-vous, ça vaut le coup,

c’est beau lot :qu’en pensez-vous ?

Mais évitez votre belle-mère

… après il faudrait vous la faire !

                               

                                                Rotpier

 

Cochon qui rit

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Le cancer, ce n'est pas que pour les autres : " A la grande tombola de la vie, j’ai gagné … " le poème du jour de ... Pierre

26 Janvier 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

 

 

Pour faire écho aux problèmes d’expérimentation de médicaments notamment à Rennes : http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/01/15/24502-essai-clinique-tourne-drame-rennes
 Mon expérience prouve qu’il ne faut pas hésiter à être volontaire quand le cas se présente. J’ai opté en 2010 pour l’essai d’un nouveau traitement du cancer de la peau (détecté en fin 2009 et en stade très avancé : 2 mélanomes en plus !) et, cela m’a sauvé … la peau !
Aujourd’hui je vais bien et la surveillance s’est allégée. Je n’ai plus qu’un scanner tous les 6 mois (contre 1 tous les 6 semaines pendant le traitement !) et des contrôles tous les trimestres.
L’expérience n’a pas été drôle, car j’avais bloqué à moi tous seul plus de la moitié des effets secondaires du médicament et même d’autres qui sont venus se rajouter au protocole de suivi. Vous verrez tout cela dans le poème que j’ai écrit en ces moments-là.
 Les seules séquelles qui me restent sont des problèmes d’estomac
… mais ceux qui me suivent savent que parfois je n’en manque pas … d’estomac !
 Pierre

 

Nota : Je remets tel quel le poème que j’avais publié le 22 septembre 2010.

 

 
 

Préambule :

 

« Les mots s’envolent, les écrits restent ».

C’est le principal avantage de l’écriture sur la parole. J’en vois un autre : coucher ses idées sur papier oblige à choisir et à peser ses mots. Quand cela est fait, la relecture permet de les valider ou pas. Ce qui est  loin d’être négligeable.

 

Voici quelques mots sur mes maux.

… Avec la pointe d’humour que permet la philosophie !

 

Pierre Dupuis

 

 

 

( Ecrit en août-septembre 2010 )

 
 
 
Image du net
 
 

A la grande tombola de la vie,

j’ai gagné …

 

J’ai gagné un vilain cancer,

cancer de peau … manque de chance !

Il y a mieux comme dessert

… je crois que c’est une évidence !

 

Je fais avec : pas d’autre choix !

Mais comme je suis philosophe,

un peu poète de surcroît,

cela donne ces quelques strophes !

 

C’est un banal grain de beauté

qui a viré méchant notoire,

il a été trop tard ôté :

fort de café que cette histoire !

 

On m’a dit : «Ce n’est pas bénin !

Attention, c’est un mélanome

que l’on qualifie de malin,

une espèce de sale gnome ! »

 

Sans demander ma permission,

le mal a fait sa promenade

du coté de mes ganglions,

ce qui me met dans la panade !

 

Ne se contentant pas de ça

il s’est permis l’outrecuidance

de travailler comme un forçat

pour embellir sa performance !

 

Il a repris un peu d’élan

pour aller voir mes jolis muscles :

il devient par trop turbulent :

un vrai sans gène qui m’offusque !

 

Ma peau a connu le scalpel :

bonjour les belles boutonnières !

Allez, au bloc et sans appel !

Mais… elle n’est pas rancunière !

 

Mes veines n’ont pas plus de pot :

on me les pique et les repique,

prélèvement ou bien dépôt :

elles connaissent la musique !

 

Mon corps n’a plus rien à cacher,

on a fait le grand inventaire :

toute une série de clichés,

procédure réglementaire !

 

Le mal est dur à trucider,

car pratiquement increvable !

il faut le coincer, le brider,

lui rendre la vie imbuvable !

 

Un grand labo a mis au point

un produit qui serait capable

de bloquer l’intrus dans un coin,

mais … que d’effets indésirables !

 

Pour tester ce médicament

je me suis porté volontaire,

c’est un challenge évidemment

doublé d’un geste humanitaire.

 

Il faut bien passer à l’humain

pour faire avancer la recherche,

il faut se prendre par la main,

en somme se bouger le derche !

 

Toute une équipe à l’hôpital

m’aide à suivre la procédure :

traitement expérimental

qui n’est pas une sinécure !

 

J’attrape des coups de soleil,

même quand il est en vacances !

Mon visage devient vermeil :

photosensible haute fréquence !

 

Je suis recouvert de boutons

de diverses catégories,

de quoi ouvrir dans le canton

une chaîne de merceries !

 

Ça me picote de partout

et la nuit cela me réveille,

sur la face et sur le caillou :

les coups de soleil de la veille !

 

Quand je me lève le matin,

qu’une belle journée s’annonce,

je repars vite dans mon coin :

à plein de choses je renonce :

 

Dur pour la pêche et le vélo,

pour le jardin, pour les balades,

pour les visites de châteaux,

sans mes six couches de pommade !

  

J’ai l’estomac bien détraqué :

ça me pèse et j’ai des brûlures !

Vous seriez très mal éduqués

de vous fiche de ma figure !

 

Il y a pire, c’est le goût :

les aliments sont insipides !

Je me nourris avec dégoût :

mes repas deviennent arides !

 

Un bon whisky ou un porto,

un succulent filet de lotte,

une saucisse de Morteau,

une bavette à l’échalote,

une cerise sur gâteau

ou encore une île qui flotte :

j’évite d’aller au resto,

tout est mauvais, même la flotte !

 

Un grand bordeaux millésimé

ou un chablis de bonne garde,

sont aussi doux à mon palais

que le litron d’une pocharde !

  

Je sais qu’il faut classer tout ça

dans les effets indésirables,

mais c’est loin d’être la nouba :

j’aspire aux jours plus favorables !

 

J’ai bien assez de volonté

pour poursuivre cette expérience,

mais sans avoir l’absurdité

de ne plus jouir de l’existence !

 

Je n’ai pas pour apostolat

la notion de vivre pour vivre,

cela ne m’intéresse pas :

il faut savoir fermer un livre.

 

Passer mes jours à vivoter

pour faire durer ma carcasse,

ce n’est pas ma tasse de thé :

ou bien ça passe ou bien ça casse !

 

Je vais laisser du temps au temps

pour corriger tous ces problèmes,

peut-être bien la fin de l’an

mais pas jusqu’à la mi-carême !

 

 Cela pour dire  - et je suis clair !-

banco si cela s’améliore,

sinon je la joue au poker

… tiens, je me mets aux métaphores !

 

Heureusement j’ai le soutien

du premier cercle de famille :

de mon épouse au quotidien,

de mes enfants : pas de bisbille !

 

Pour le second, c’est fluctuant,

mais il n’y a pas surprise,

ceux qui communiquaient avant

sont toujours là : pas de traîtrise !

 

Le reste suit d’un peu plus loin,

une attitude assez normale,

finalement … pas plus pas moins

que vous et moi : chose banale !

 

Pour les amis, rien de changé

les vrais restent toujours les mêmes,

pour les autres c’est mitigé :

la liste doucement s’écrème !

 

Mais il est arrivé aussi,

j’y tiens, il faut que je le dise,

qu’un voisin me demande si

cela va mieux : belle surprise !

 

Quelqu’un m’a dit : « Il faut prier ! »

mais pour moi c’est problématique :

quel dieu vais-je m’approprier ?

Comment choisir le bon cantique ?

 

Quand je vois dans les hôpitaux

les quartiers réservés aux mômes,

moi je me dis tout aussitôt :

« les dieux exercent sans diplômes ! »

 

Mieux vaut compter sur les toubibs

quelque puisse être son prénom,

Ivan, Josué, Pierre ou Habib,

c’est plus sûr qu’une religion !

 

Mieux vaut être dans un pays

plutôt riche et démocratique

que pauvre et sous le joug maudit

d’un gouvernement despotique !

 

Encore que pour les USA,

si ta bourse n’est pas bien pleine,

tu peux crever sans que cela,

le moins du monde, ne les gênent !

 

Mais revenons à nos moutons,

c’est à dire à mes métastases,

il faut gérer le feuilleton

dans l’attitude et dans les phrases !

 

Je tente d’être à la hauteur :

j’ai toujours été philosophe,

quelle sera, en tant qu’auteur,

mon ultime et dernière strophe ?

 

Car …

 

Car à la grande tombola

de la vie sans mettre de mise,

j’ai gagné, c’est pas la fiesta,

quelque chose qui me défrise !

 

 

                           Pierre DUPUIS

 

Ce poème n’est pas de la fiction …il est bien d’actualité, hélas !

Tout a commencé au mois d’Octobre dernier ( donc 2009 )

Ceux qui suivent mon blog régulièrement ont pu remarquer quelques «  Blog en pause » inhabituels … et pour cause !

A part cela  - et mes billets d’humour le prouvent ! -  le moral est toujours bon !

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Le poème du jour : " Les maux des mots," ou " Des mots et des hommes," ... un poème de ... Pierre

19 Janvier 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Poésie

 

 

D'actualité ... d'aujourd'hui, d'hier et de demain ... 

 

Les maux des mots

Image du net

 

   Fable,

Les maux des mots,

ou

Des mots et des hommes,

Prenez un mot,

n’importe lequel.

Laissez-le seul : il s’ennuie.

Vous ne voulez pas qu’il en soit ainsi

alors, en bon samaritain,

… vous lui donnez un cousin !

D’abord, ils s’épient,

s’étudient,

sympathisent et puis pactisent !

Et … ils dansent les coquins !

Subjugué par leur élan

vous en ajoutez un troisième.

Les deux premiers l’épient,

se méfient,

l’étudient

et s’isolent dans un coin.

Ils bavachent, ruminent

et reviennent l’air chafouin.

Ils l’interpellent :

« Que viens-tu faire ici étranger ?

Nous étions là avant toi !

Nous ne voulons pas être dérangés

alors, passe ton chemin et tout ira bien !

En aucun cas nous ne pourrons nous accorder.

         Moralité :

Il en va des mots comme des hommes,

à deux ça va, mais à trois démarre la chienlit :

deux s’assemblent et c’est la dichotomie,

commence alors le grand capharnaüm.

                                                        Pierre Dupuis
 

D'actualité ... d'aujourd'hui, d'hier et de demain ... 

 

Les maux des mots

Image du net

 

   Fable,

Les maux des mots,

ou

Des mots et des hommes,

Prenez un mot,

n’importe lequel.

Laissez-le seul : il s’ennuie.

Vous ne voulez pas qu’il en soit ainsi

alors, en bon samaritain,

… vous lui donnez un cousin !

D’abord, ils s’épient,

s’étudient,

sympathisent et puis pactisent !

Et … ils dansent les coquins !

Subjugué par leur élan

vous en ajoutez un troisième.

Les deux premiers l’épient,

se méfient,

l’étudient

et s’isolent dans un coin.

Ils bavachent, ruminent

et reviennent l’air chafouin.

Ils l’interpellent :

« Que viens-tu faire ici étranger ?

Nous étions là avant toi !

Nous ne voulons pas être dérangés

alors, passe ton chemin et tout ira bien !

En aucun cas nous ne pourrons nous accorder.

         Moralité :

Il en va des mots comme des hommes,

à deux ça va, mais à trois démarre la chienlit :

deux s’assemblent et c’est la dichotomie,

commence alors le grand capharnaüm.

                                                        Pierre Dupuis
 
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Un poème tout frais tout chaud : "Des lolos mais pas de Margot," ... de ... Rotpier !

12 Janvier 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

 

Tout frais tout chaud ... comme le lait des lolos de Margot !

 

Les lolos de Margot

Image du net un peu malaxée par le Rotpier

 

Des lolos mais pas de Margot,

Elle avait dessous son corsage

Des lolos qui ne l’étaient pas,

Qui s’agitaient au moindre pas :

Grosses tensions sur son passage !

Pour les hommes, même les sages,

Cela confinait à l’appât

Et donnait sans mea culpa

Des réflexes de malaxage !

Mais pas de gougoutte à son chat

Comme l’ingénue du grand Georges :

Margot elle ne l’était pas

Même en défaut de soutien-gorge !

Elle avait son propre matou

A lui elle permettait tout !

                                                        Rotpier
 

 

 

Tout frais tout chaud ... comme le lait des lolos de Margot !

 

Les lolos de Margot

Image du net un peu malaxée par le Rotpier

 

Des lolos mais pas de Margot,

Elle avait dessous son corsage

Des lolos qui ne l’étaient pas,

Qui s’agitaient au moindre pas :

Grosses tensions sur son passage !

Pour les hommes, même les sages,

Cela confinait à l’appât

Et donnait sans mea culpa

Des réflexes de malaxage !

Mais pas de gougoutte à son chat

Comme l’ingénue du grand Georges :

Margot elle ne l’était pas

Même en défaut de soutien-gorge !

Elle avait son propre matou

A lui elle permettait tout !

                                                        Rotpier
 
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Le poème du jour : "L'espoir" ... de Pierre

5 Janvier 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

Quand il n'y a plus d'espérance

tout devient rance.

 

 Par les temps qui courent,

cela ne peut faire que du bien !

 
 
 
Photo câline prise du le net
 
 

.

L’espoir,

Quand on a tout perdu,

quand l’existence est morne ;

que l’on s’est morfondu

bien au-delà des bornes :

Il arrive souvent !

Parfois sans crier gare,

amené par le vent,

ou bien des formes rares.

Au bas d’un pantalon :

c’est un chat qui se frotte !

Un souffle d’aquilon

qui te siffle une note !

Le rire d’un enfant

devant la mappemonde !

La terre alors vraiment

recommence sa ronde !

Mais …

Comment se nomme-t-il

ce faiseur de miracle ?

Cet esprit volatil,

distillateur d’oracle ?

Tout simplement : « l’Espoir ! »

Fini le laminoir !

Tu retrouves l’envie,

tu n’es plus dans le noir :

… tu retrouves la vie !

Et … à ton tour …

Si tu jouais au chat,

ou bien au vent qui danse ?

Entre deux entrechats

tu serais « Providence ! »

Tu deviendrais … semeur d’espoir !

Pierre Dupuis

 

Le semeur de Millet : image prise sur le net

 

 

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"L’hiver indien," l'un de mes premiers poème (1999 ? ) ... Pierre

29 Décembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

 

 

On ne peut pas toujours faire flèche de tous bois ... 

.

Un de mes premiers poèmes

écrit dans une période un peu tourmentée…

.

Image du net

L’hiver indien,

Depuis longtemps déjà, dans mes sommeils agités,

mon esprit mélangeait les choses :

des faits lointains qui me revenaient avec clarté,

des faits actuels puisés dans des journaux du soir,

des faits futurs déjà gravés dans ma mémoire.

Dans mon crâne-laboratoire

s’effectuait la lente et profonde alchimie de tout cela.

Bouillonnait ensemble cette nuit-là :

une très vieille légende indienne,

une  caisse de retraite avec un trou béant,

des voitures incendiées dans la plaine

et un vieillard me ressemblant.

Le tout était liquéfié dans un creuset combinatoire,

mon crâne-alambic recueillait avec soin

la quintessence de ce magma malsain

d’où s’échappaient d’inquiétantes fumerolles noires.

La pression montait.

Tout allait exploser, quand…

un rêve jaillit en exutoire.

 Un vieil indien me ressemblant,

tenant deux torches en sautoir

et sous le bras un réservoir,

s’éloignait de son pas pesant.

Dans sa démarche oscillatoire,

on sentait bien sa volonté :

« il fallait en finir ce soir !»

Toute la tribu, sans s’émouvoir,

perdait de vue le vieil indien,

lorsque soudain, dans le lointain,

jaillit le feu libératoire.

Hochant la tête pour tout adieu

la grappe humaine se disloqua,

matérialistes et ambitieux

les jeunes oubliaient déjà.

… Un vieil indien me ressemblant

tenant deux torches en sautoir

s’évaporait dans l’air du soir.

                               Pierre Dupuis

 

Photo pour l'hiver indien

Image composée à partir d'éléments du net

.

Déjà publié !

On ne peut pas toujours faire flèche de tous bois ... 

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Un de mes premiers poèmes

écrit dans une période un peu tourmentée…

.

Image du net

L’hiver indien,

Depuis longtemps déjà, dans mes sommeils agités,

mon esprit mélangeait les choses :

des faits lointains qui me revenaient avec clarté,

des faits actuels puisés dans des journaux du soir,

des faits futurs déjà gravés dans ma mémoire.

Dans mon crâne-laboratoire

s’effectuait la lente et profonde alchimie de tout cela.

Bouillonnait ensemble cette nuit-là :

une très vieille légende indienne,

une  caisse de retraite avec un trou béant,

des voitures incendiées dans la plaine

et un vieillard me ressemblant.

Le tout était liquéfié dans un creuset combinatoire,

mon crâne-alambic recueillait avec soin

la quintessence de ce magma malsain

d’où s’échappaient d’inquiétantes fumerolles noires.

La pression montait.

Tout allait exploser, quand…

un rêve jaillit en exutoire.

 Un vieil indien me ressemblant,

tenant deux torches en sautoir

et sous le bras un réservoir,

s’éloignait de son pas pesant.

Dans sa démarche oscillatoire,

on sentait bien sa volonté :

« il fallait en finir ce soir !»

Toute la tribu, sans s’émouvoir,

perdait de vue le vieil indien,

lorsque soudain, dans le lointain,

jaillit le feu libératoire.

Hochant la tête pour tout adieu

la grappe humaine se disloqua,

matérialistes et ambitieux

les jeunes oubliaient déjà.

… Un vieil indien me ressemblant

tenant deux torches en sautoir

s’évaporait dans l’air du soir.

                               Pierre Dupuis

 

Photo pour l'hiver indien

Image composée à partir d'éléments du net

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Déjà publié !

 

 

 

 

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" Ali, Ali : il faut te faire soigner le Rotpier ! " Le poème déjanté du jour de ... Rotpier

22 Décembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour, #Humour

 

 

J'espère que cette histoire vous rendra, comme Ali, baba !

.

 

 
Image du net

Ali, Ali : il faut te faire soigner le Rotpier !

Ali est un gentil garçon

qui travaille chez un libraire,

ne le traitez pas d’âne … non !

on n’a jamais vu Ali braire !

Ali mange souvent des figues,

il bosse Porte des Lilas,

il ne ressent pas la fatigue :

on n’a jamais vu Ali las !

Ali a une de ces frites :

il n’est pas du tout limaçon !

Je vois bien Ali aux marmites

mais ne vois pas Ali maçon !

L’ami Ali n’est pas sorcier :

ce n’est vraiment pas son image !

Si c’était vrai je serais scié :

je ne vois pas mon Ali mage !

Ali est un garçon croyant

et il met sa belle liquette

pour la grand messe de Royan :

c’est beau à voir quand Ali quête !

Ali a été étonné

de voir passer dans la casbah,

quarante voleurs sous son nez

et là j’ai vu Ali baba !

Aline a épousé Ali

qui a un truc de belle taille !

Aline prie au pied du lit :

« Il faut à tout prix qu’Ali maille ! »

J’en ai fini avec Ali

car je ne trouve plus de rime !

Je laiss’ tomber en somme Ali :

pas la peine que je m’escrime !

Mais …

Mais là, je vois blanchir Ali

… et je sens pousser un plumage !

Il me transforme en bengali :

c’est le grand retour d’Ali mage !

 

Rotpier

Image à peine trafiquée du Rotpier

 

J'espère que cette histoire vous rendra, comme Ali, baba !

.

 

 
Image du net

Ali, Ali : il faut te faire soigner le Rotpier !

Ali est un gentil garçon

qui travaille chez un libraire,

ne le traitez pas d’âne … non !

on n’a jamais vu Ali braire !

Ali mange souvent des figues,

il bosse Porte des Lilas,

il ne ressent pas la fatigue :

on n’a jamais vu Ali las !

Ali a une de ces frites :

il n’est pas du tout limaçon !

Je vois bien Ali aux marmites

mais ne vois pas Ali maçon !

L’ami Ali n’est pas sorcier :

ce n’est vraiment pas son image !

Si c’était vrai je serais scié :

je ne vois pas mon Ali mage !

Ali est un garçon croyant

et il met sa belle liquette

pour la grand messe de Royan :

c’est beau à voir quand Ali quête !

Ali a été étonné

de voir passer dans la casbah,

quarante voleurs sous son nez

et là j’ai vu Ali baba !

Aline a épousé Ali

qui a un truc de belle taille !

Aline prie au pied du lit :

« Il faut à tout prix qu’Ali maille ! »

J’en ai fini avec Ali

car je ne trouve plus de rime !

Je laiss’ tomber en somme Ali :

pas la peine que je m’escrime !

Mais …

Mais là, je vois blanchir Ali

… et je sens pousser un plumage !

Il me transforme en bengali :

c’est le grand retour d’Ali mage !

 

Rotpier

Image à peine trafiquée du Rotpier

Déjà publié !

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" Décapiter l'hydre DAECH " ou " Opération Hercule " ... un poème acrostiche de ... Pierre

14 Décembre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Billet d'humeur, #Pensées

Préambule :

 Reculer dans le temps la destruction de DAECH est une erreur fondamentale puisque ce pseudo état, mais véritable organisation terroriste, se renforce de jour en jour malgré l’augmentation de l’intensité des frappes aériennes ciblées. DAECH est la gangrène actuelle du monde et l’on ne peut pas faire autre chose que de trancher pour éviter la propagation de l’infection. Plus on recule et plus cela coûtera cher en vies humaines, soldats et population civile, et en argent.

 Pierre Dupuis  

 

L'Hydre de Lerne est une créature de la mythologie grecque : tuer l'Hydre de Lerne constitue le deuxième des douze travaux d’Hercule.

Si une opération d’envergure était menée sur tous les fronts il serait, à mon sens, judicieux de la nommer : Opérattion Hercule

 

L'hydre de Lerne

Image du net

 

Décapiter DAECH

 

 

L'Hydre de Lerne est une créature de la mythologie grecque : tuer l'Hydre de Lerne constitue le deuxième des douze travaux d’Hercule.

Si une opération d’envergure était menée sur tous les fronts il serait, à mon sens, judicieux de la nommer : Opérattion Hercule

 

L'hydre de Lerne

Image du net

 

Décapiter DAECH

 

 

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