poesie
Auvergne ... allez, un petit tour en Auvergne : le poème du jour de Rotpier " Aventure auvergnate, "
C'était il y a 6 ou 7 ans, les auvergnats et ceux qui ont visité l’Auvergne devraient y retrouver leurs moutons !
Aventure auvergnate,
Là-bas au pays des Arvernes,
j’ai pas vu Vercingétorix,
ce n’est pas une baliverne :
même pas croisé Astérix !
Je suis donc parti en balade,
par monts, par vaux et sur les puys :
les gambettes en marmelade,
foi de Rotpier, foi de Dupuis !
Un cratère rempli de flotte :
voila le Gour de Tazenat !
Trempette avec ou sans culotte,
ça ne soigne pas le zona !
Au tout premier puy de la chaîne,
j’ai voulu faire le guignol,
j’ai pris sans que cela ne traîne
une bûche au Puy Montcognol !
En bas du Puy de Louchadière,
j’ai rencontré, pauvre de moi,
une louche contrebandière
qui trafiquait dans le Viagra !
J’ai négocié deux ou trois doses :
ma femme approuvait des deux mains !
Nous n’avons pas gagné grand-chose :
trois minutes sur deux heur’ vingt !
J’ai visité le Puy Chopine :
il faisait chaud , j’ai picolé !
Un pandore a vu ma trombine,
aussitôt il m’a fait souffler !
Le ballon a viré de suite,
ça lui a fait ni chaud ni froid :
il a rigolé de ma cuite
… il était plus bourré que moi !
La grande gendarmette à nattes
l’était aussi bien entendu,
la bourrée était auvergnate :
une fille venant du cru !
Je suis monté au Puy de Dôme
par le chemin des muletiers,
il y avait même des mômes,
mais eux n’avaient pas mal au pieds !
J’ai voulu me servir d’eMule
mais quand j’ai ouvert mon ordi,
il a fait sa tête de mule :
il n’y avait pas de wi-fi !
J’ai bien vu le Puy de la vache,
mais je n’ai pas pu voir le veau :
il était au Puy de la Tache
histoire de monter plus haut !
J’ai mis les pieds dans une grotte :
j’ai eu peur car il faisait noir !
En plus j’ai glissé sur la crotte
d’une saleté de clébard !
Je suis passé près de l’usine
Michelin de Clermont-Ferrand,
je n’y ai pas vu Mélusine
mais Bibendum assurément !
Il avait l’air plutôt patraque :
il était gonflé de partout !
Peut-être des coups de matraques
d’ouvriers pas contents du tout !
J’ai trouvé qu’il riait bien jaune,
un peu comme un ara qui rit,
pourvu qu’il garde ses neurones
pour éviter l’hara-kiri !
Un auvergnat très sympathique
m’a donné quatre bouts de pain
mais quand j’ai quitté sa boutique
il m’a fait : « C’est trois euros vingt !
Fini le temps du bon vieux Georges,
il faut casquer pour un quignon,
sinon on te prend par la gorge
pour que tu craches ton pognon !
A Vichy j’ai pris la pastille
sans être au quatorze juillet,
ma femme qui est très gentille
a applaudi sans sourciller !
J’ai tout vu mais pas le régime,
j’ai vu l’amont mais pas Laval,
pas vu Reynaud, pas vu Régine
et même pas le Maréchal !
Je suis passé par La Bourboule
mais Zidane n’était pas là,
du coup j’en ai perdu la boule
et j’ai chanté a capella !
A Thiers j’ai croisé ma banquière
au bras d’un mec pas très futé,
j’ai évité cette rombière :
nous sommes à couteaux tirés !
Le gars fabriquait des viroles
et des manches pour les couteaux,
ell’ va lui filer la vérole :
c’est toujours son petit cadeau !
Je suis allé à Chamalières
sans y rencontrer le d’Estaing.
Valery s’était fait la paire,
Anémone avait mauvais teint !
Mourir idiot c’est imbécile,
j’ai donc visité Vulcania :
ce n’est ni super ni débile
… y compris la cafétéria !
Les auvergnats font triste mine :
l’endroit leur a coûté bonbon !
Une facture qui culmine
plus haut que les puys et les monts !
Aimant bien la mythologie,
j’espérais rencontrer Vulcain :
il devait être de sortie
ou alors planqué dans un coin !
Mis à part ces espiègleries,
visitez la chaîne des puys,
l’Auvergne est vraiment très jolie,
foi de Rotpier, foi de Dupuis !
Rotpier ou Pierre DUPUIS
et non DUPUY !
C'était il y a 6 ou 7 ans, les auvergnats et ceux qui ont visité l’Auvergne devraient y retrouver leurs moutons !
Aventure auvergnate,
Là-bas au pays des Arvernes,
j’ai pas vu Vercingétorix,
ce n’est pas une baliverne :
même pas croisé Astérix !
Je suis donc parti en balade,
par monts, par vaux et sur les puys :
les gambettes en marmelade,
foi de Rotpier, foi de Dupuis !
Un cratère rempli de flotte :
voila le Gour de Tazenat !
Trempette avec ou sans culotte,
ça ne soigne pas le zona !
Au tout premier puy de la chaîne,
j’ai voulu faire le guignol,
j’ai pris sans que cela ne traîne
une bûche au Puy Montcognol !
En bas du Puy de Louchadière,
j’ai rencontré, pauvre de moi,
une louche contrebandière
qui trafiquait dans le Viagra !
J’ai négocié deux ou trois doses :
ma femme approuvait des deux mains !
Nous n’avons pas gagné grand-chose :
trois minutes sur deux heur’ vingt !
J’ai visité le Puy Chopine :
il faisait chaud , j’ai picolé !
Un pandore a vu ma trombine,
aussitôt il m’a fait souffler !
Le ballon a viré de suite,
ça lui a fait ni chaud ni froid :
il a rigolé de ma cuite
… il était plus bourré que moi !
La grande gendarmette à nattes
l’était aussi bien entendu,
la bourrée était auvergnate :
une fille venant du cru !
Je suis monté au Puy de Dôme
par le chemin des muletiers,
il y avait même des mômes,
mais eux n’avaient pas mal au pieds !
J’ai voulu me servir d’eMule
mais quand j’ai ouvert mon ordi,
il a fait sa tête de mule :
il n’y avait pas de wi-fi !
J’ai bien vu le Puy de la vache,
mais je n’ai pas pu voir le veau :
il était au Puy de la Tache
histoire de monter plus haut !
J’ai mis les pieds dans une grotte :
j’ai eu peur car il faisait noir !
En plus j’ai glissé sur la crotte
d’une saleté de clébard !
Je suis passé près de l’usine
Michelin de Clermont-Ferrand,
je n’y ai pas vu Mélusine
mais Bibendum assurément !
Il avait l’air plutôt patraque :
il était gonflé de partout !
Peut-être des coups de matraques
d’ouvriers pas contents du tout !
J’ai trouvé qu’il riait bien jaune,
un peu comme un ara qui rit,
pourvu qu’il garde ses neurones
pour éviter l’hara-kiri !
Un auvergnat très sympathique
m’a donné quatre bouts de pain
mais quand j’ai quitté sa boutique
il m’a fait : « C’est trois euros vingt !
Fini le temps du bon vieux Georges,
il faut casquer pour un quignon,
sinon on te prend par la gorge
pour que tu craches ton pognon !
A Vichy j’ai pris la pastille
sans être au quatorze juillet,
ma femme qui est très gentille
a applaudi sans sourciller !
J’ai tout vu mais pas le régime,
j’ai vu l’amont mais pas Laval,
pas vu Reynaud, pas vu Régine
et même pas le Maréchal !
Je suis passé par La Bourboule
mais Zidane n’était pas là,
du coup j’en ai perdu la boule
et j’ai chanté a capella !
A Thiers j’ai croisé ma banquière
au bras d’un mec pas très futé,
j’ai évité cette rombière :
nous sommes à couteaux tirés !
Le gars fabriquait des viroles
et des manches pour les couteaux,
ell’ va lui filer la vérole :
c’est toujours son petit cadeau !
Je suis allé à Chamalières
sans y rencontrer le d’Estaing.
Valery s’était fait la paire,
Anémone avait mauvais teint !
Mourir idiot c’est imbécile,
j’ai donc visité Vulcania :
ce n’est ni super ni débile
… y compris la cafétéria !
Les auvergnats font triste mine :
l’endroit leur a coûté bonbon !
Une facture qui culmine
plus haut que les puys et les monts !
Aimant bien la mythologie,
j’espérais rencontrer Vulcain :
il devait être de sortie
ou alors planqué dans un coin !
Mis à part ces espiègleries,
visitez la chaîne des puys,
l’Auvergne est vraiment très jolie,
foi de Rotpier, foi de Dupuis !
Rotpier ou Pierre DUPUIS
et non DUPUY !
" Mon ami le lavoir, " : un poème de ... Pierre !
Préambule :
Il ne s’agit là que d’une simple fiction, mais … si cela n’a pas été, cela aurait pu être !
Le grand privilège des poètes est de pouvoir relater des choses extraordinaires sans que l’on ne les prenne totalement pour des fous … du moins, le croient-ils !
Pierre Dupuis
Image du net
Mon ami le lavoir,
C’est un très vieux lavoir dont les poutres fendues
ont traversé le temps et les générations,
malgré le poids des ans, même les plus tordues
se portent vaillamment sans trop d’altération.
Les tuiles de son toit ont abrité des foules
de femmes aux battoirs agiles et bruyants,
caquetant aussi fort qu’un escadron de poules
pour échanger des faits sérieux ou croustillants !
Elles arrivaient tôt pour faire les lessives,
brouettes et paniers remplis jusqu’à ras bords,
des jeunes chantonnant ou des vieilles poussives
s’attelaient au travail, toujours à bras le corps !
Pour oublier le mal, pour tromper la fatigue
- des heures à genoux dans des boites de bois ! -
elles se racontaient jusqu’aux moindres intrigues :
tout le monde y passait, des pauvres aux bourgeois !
En a-t-il entendu des histoires coquines !
Des récits avérés ou d’autres inventés,
comme le jeune abbé et la grande rouquine
dont les rapports étaient plutôt mouvementés !
Le notaire assiégeant la gironde soubrette,
qui avait tout tenté avant d’être éconduit
et Jean, le jardinier, dont la large brouette
servait gaillardement de lit certaines nuits !
Le calme revenait vers la fin de journée
et tous les animaux reprenaient possession
du lieu qu’ils fréquentaient tout au long de l’année,
obligés d’accepter la cohabitation !
Les oiseaux s’abritaient aux creux de la charpente,
les rongeurs grignotaient les miettes des repas,
les poissons revenaient sauter dans l’eau courante :
c’est le monde animal qui reprenait le pas !
Le lavoir accueillait avec plaisir ces hôtes,
des bruissements, des chants et quelques ronds dans l’eau
ne venait pas troubler, au point qu’il en sursaute,
une sérénité à coucher sur tableau !
Pourtant, certaines fois, il n’était pas tranquille,
la nuit favorisant quelque autres visiteurs,
certains très attachants, d’autres bien plus hostiles,
des gentils, des méchants plus ou moins prédateurs !
Il partageait parfois des instants romantiques :
les serments les plus fous des jeunes amoureux,
éclairés par la lune aux reflets chromatiques,
des serments qui duraient longtemps ou bien très peu !
Combien de vagabonds ou de traîne-savates
avait-il abrité certaines nuits d’hiver ?
Il avait vu un jour un ancien acrobate
s’asseoir au bord de l’eau pour déclamer des vers !
Pendant une période, il y a bien des lustres,
vers le coup de minuit un groupe de brigands
s’y rassemblait souvent et cette bande illustre
venait y préparer de sombres guet-apens !
Sous la révolution - je parle de la grande ! -
son partage avait fait l’objet de changements :
fini le bon vouloir du seigneur qui commande,
chacun avait son tour plus équitablement !
Il avait la mesure aussi du temps des guerres
par la diminution des habits masculins,
gilets et pantalons, il n’en voyait plus guère :
les hommes sur le front n’étaient plus aux moulins.
J’ai la chance d’avoir obtenu sa confiance
en venant tous les jours discuter avec lui,
il ne voit plus grand monde et c’est l’insignifiance
qui s’installe aujourd’hui, comme pour le vieux puits.
Ils ont régné naguère, étant incontournables,
on venait de fort loin pour se fournir en eau ;
quant aux mères Denis - profils incomparables ! -
le lavoir résonnait au son de leurs sabots !
Heureusement pour eux certains ont pris conscience
que c’était un devoir de les garder debout,
en nos modernes temps où s’étale la science,
un coup d’œil au passé n’est pas mauvais du tout !
Epilogue :
Tu le vois mon ami, j’ai tenu ma promesse,
j’ai couché sur papier certains de tes récits,
j’ai restreint fortement les histoires de fesses :
deux strophes seulement … j’ai beaucoup rétréci !
Tu as - je le sais bien ! - des tableaux en réserve,
c’est pourquoi je viendrais encore auprès de toi
et dans un siècle ou deux - je connais bien ta verve ! -
à quelqu’un d’inconnu … tu parleras de moi !
Pierre Dupuis
Préambule :
Il ne s’agit là que d’une simple fiction, mais … si cela n’a pas été, cela aurait pu être !
Le grand privilège des poètes est de pouvoir relater des choses extraordinaires sans que l’on ne les prenne totalement pour des fous … du moins, le croient-ils !
Pierre Dupuis
Image du net
Mon ami le lavoir,
C’est un très vieux lavoir dont les poutres fendues
ont traversé le temps et les générations,
malgré le poids des ans, même les plus tordues
se portent vaillamment sans trop d’altération.
Les tuiles de son toit ont abrité des foules
de femmes aux battoirs agiles et bruyants,
caquetant aussi fort qu’un escadron de poules
pour échanger des faits sérieux ou croustillants !
Elles arrivaient tôt pour faire les lessives,
brouettes et paniers remplis jusqu’à ras bords,
des jeunes chantonnant ou des vieilles poussives
s’attelaient au travail, toujours à bras le corps !
Pour oublier le mal, pour tromper la fatigue
- des heures à genoux dans des boites de bois ! -
elles se racontaient jusqu’aux moindres intrigues :
tout le monde y passait, des pauvres aux bourgeois !
En a-t-il entendu des histoires coquines !
Des récits avérés ou d’autres inventés,
comme le jeune abbé et la grande rouquine
dont les rapports étaient plutôt mouvementés !
Le notaire assiégeant la gironde soubrette,
qui avait tout tenté avant d’être éconduit
et Jean, le jardinier, dont la large brouette
servait gaillardement de lit certaines nuits !
Le calme revenait vers la fin de journée
et tous les animaux reprenaient possession
du lieu qu’ils fréquentaient tout au long de l’année,
obligés d’accepter la cohabitation !
Les oiseaux s’abritaient aux creux de la charpente,
les rongeurs grignotaient les miettes des repas,
les poissons revenaient sauter dans l’eau courante :
c’est le monde animal qui reprenait le pas !
Le lavoir accueillait avec plaisir ces hôtes,
des bruissements, des chants et quelques ronds dans l’eau
ne venait pas troubler, au point qu’il en sursaute,
une sérénité à coucher sur tableau !
Pourtant, certaines fois, il n’était pas tranquille,
la nuit favorisant quelque autres visiteurs,
certains très attachants, d’autres bien plus hostiles,
des gentils, des méchants plus ou moins prédateurs !
Il partageait parfois des instants romantiques :
les serments les plus fous des jeunes amoureux,
éclairés par la lune aux reflets chromatiques,
des serments qui duraient longtemps ou bien très peu !
Combien de vagabonds ou de traîne-savates
avait-il abrité certaines nuits d’hiver ?
Il avait vu un jour un ancien acrobate
s’asseoir au bord de l’eau pour déclamer des vers !
Pendant une période, il y a bien des lustres,
vers le coup de minuit un groupe de brigands
s’y rassemblait souvent et cette bande illustre
venait y préparer de sombres guet-apens !
Sous la révolution - je parle de la grande ! -
son partage avait fait l’objet de changements :
fini le bon vouloir du seigneur qui commande,
chacun avait son tour plus équitablement !
Il avait la mesure aussi du temps des guerres
par la diminution des habits masculins,
gilets et pantalons, il n’en voyait plus guère :
les hommes sur le front n’étaient plus aux moulins.
J’ai la chance d’avoir obtenu sa confiance
en venant tous les jours discuter avec lui,
il ne voit plus grand monde et c’est l’insignifiance
qui s’installe aujourd’hui, comme pour le vieux puits.
Ils ont régné naguère, étant incontournables,
on venait de fort loin pour se fournir en eau ;
quant aux mères Denis - profils incomparables ! -
le lavoir résonnait au son de leurs sabots !
Heureusement pour eux certains ont pris conscience
que c’était un devoir de les garder debout,
en nos modernes temps où s’étale la science,
un coup d’œil au passé n’est pas mauvais du tout !
Epilogue :
Tu le vois mon ami, j’ai tenu ma promesse,
j’ai couché sur papier certains de tes récits,
j’ai restreint fortement les histoires de fesses :
deux strophes seulement … j’ai beaucoup rétréci !
Tu as - je le sais bien ! - des tableaux en réserve,
c’est pourquoi je viendrais encore auprès de toi
et dans un siècle ou deux - je connais bien ta verve ! -
à quelqu’un d’inconnu … tu parleras de moi !
Pierre Dupuis
"L’épatant charcutier," : le poème bien gras du jour de ... Rotpier
Image du net
L’épatant charcutier,
Natif de Saint-Jean-Pied-de-Port,
il avait mis le nez dehors
juste le jour du mardi gras
et son visage était ingrat !
Ses copains se moquaient de lui
– ce qui n’était pas très gentil ! –
ils lui disaient en aparté :
« ton pif il est tout épaté ! »
Il s’en plaignit à ses parents,
des gens pas très intelligents !
Après deux jours de réflexion,
son père lui dit : «Mon garçon :
J’y voit un signe du destin :
ton nez épaté c’est très bien !
Tu vas apprendre le métier,
tu feras un bon charcutier ! »
Comme il était un enfant sage
il entra en apprentissage
chez un charcutier dont l’épouse
ne portait rien dessous sa blouse !
Très loin d’être un tas de saindoux,
elle avait de jolis sein doux
et des jambonneaux comme il faut,
très vite il ne fut plus puceau !
Le patron ne se fâcha pas,
chaque fois c’était comme ça,
lui avait la main baladeuse
et s’occupait de ses vendeuses !
C’est dans ces bonnes conditions
qu’il aborda la profession,
il apprit vite le métier :
au C.A.P. il fut premier !
Il entama un tour de France
pour parfaire ses connaissances,
de l’est à l’ouest, du sud au nord
il devint vraiment un cador !
Il se lança dans les concours
du boudin aux topinambours,
des tripes à la tequila,
de l’andouillette au ratafia !
Du saucisson en médaillon
et de la saucisse aux graillons,
du pâté aux macaronis
et des paupiettes aux radis !
Sans compter ses spécialités :
la merguez au vin de curé,
le chorizo de ragondin
et les rognons de marcassin !
C’est lors de l’un de ces concours
qu’il rencontra le grand amour,
son prénom c’était Henriette,
elle était plutôt grassouillette !
Mais bon poids fait bonne mesure,
même avec sa drôle de hure
il la trouva fort à son goût
et tomba vite à ses genoux !
Dès lors il aima follement
sa grasse Henriette du Mans,
une fille de charcutier
dont le père était trépassé.
La maman avait disjoncté,
passant son temps à picoler,
la boutique battait de l’aile
malgré un très grand potentiel !
Il prit l’affaire à bras le corps,
l’Henriette du Mans d’abord !
Si bien qu’il lui fit un enfant
au bout de deux mois seulement !
Ils s’épousèrent sans cantique
et ils reprirent la boutique
qui grâce à sa grande expérience
devint une vraie référence !
Ils connurent le grand bonheur :
l’enfant eut un frère et trois sœurs !
Les clients étaient épatés :
tous avaient le nez épaté !
Sauf la maman… c’était marrant !
Epilogue :
Ainsi se termine l’histoire,
elle est vraie vous pouvez me croire !
J’ai cédé mes droits à Pathé :
ils ont été fort épatés !
L’adaptation a commencé,
dans le rôle du charcutier
ils voudraient avoir Depardieu :
pour le gras on ne fait pas mieux !
Et dans le rôle d’Henriette
ils voudraient une grassouillette
dépassant les cent dix kilos
avec d’énormes jambonneaux !
Si vous connaissez alentour
une vraie bête de concours,
téléphonez donc chez Pathé :
il y a un lot à gagner !
Cinquante kilos de rillettes,
une nuit avec Henriette,
une biture avec Gérard
et cent bouteilles de pinard !
Dépêchez-vous, ça vaut le coup,
c’est beau lot :qu’en pensez-vous ?
Mais évitez votre belle-mère
… après il faudrait vous la faire !
Rotpier
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L’épatant charcutier,
Natif de Saint-Jean-Pied-de-Porc,
il avait mis le nez dehors
juste le jour du mardi gras
et son visage était ingrat !
Ses copains se moquaient de lui
– ce qui n’était pas très gentil ! –
ils lui disaient en aparté :
« ton pif il est tout épaté ! »
Il s’en plaignit à ses parents,
des gens pas très intelligents !
Après deux jours de réflexion,
son père lui dit : «Mon garçon :
J’y voit un signe du destin :
ton nez épaté c’est très bien !
Tu vas apprendre le métier,
tu feras un bon charcutier ! »
Comme il était un enfant sage
il entra en apprentissage
chez un charcutier dont l’épouse
ne portait rien dessous sa blouse !
Très loin d’être un tas de saindoux,
elle avait de jolis sein doux
et des jambonneaux comme il faut,
très vite il ne fut plus puceau !
Le patron ne se fâcha pas,
chaque fois c’était comme ça,
lui avait la main baladeuse
et s’occupait de ses vendeuses !
C’est dans ces bonnes conditions
qu’il aborda la profession,
il apprit vite le métier :
au C.A.P. il fut premier !
Il entama un tour de France
pour parfaire ses connaissances,
de l’est à l’ouest, du sud au nord
il devint vraiment un cador !
Il se lança dans les concours
du boudin aux topinambours,
des tripes à la tequila,
de l’andouillette au ratafia !
Du saucisson en médaillon
et de la saucisse aux graillons,
du pâté aux macaronis
et des paupiettes aux radis !
Sans compter ses spécialités :
la merguez au vin de curé,
le chorizo de ragondin
et les rognons de marcassin !
C’est lors de l’un de ces concours
qu’il rencontra le grand amour,
son prénom c’était Henriette,
elle était plutôt grassouillette !
Mais bon poids fait bonne mesure,
même avec sa drôle de hure
il la trouva fort à son goût
et tomba vite à ses genoux !
Dès lors il aima follement
sa grasse Henriette du Mans,
une fille de charcutier
dont le père était trépassé.
La maman avait disjoncté,
passant son temps à picoler,
la boutique battait de l’aile
malgré un très grand potentiel !
Il prit l’affaire à bras le corps,
l’Henriette du Mans d’abord !
Si bien qu’il lui fit un enfant
au bout de deux mois seulement !
Ils s’épousèrent sans cantique
et ils reprirent la boutique
qui grâce à sa grande expérience
devint une vraie référence !
Ils connurent le grand bonheur :
l’enfant eut un frère et trois sœurs !
Les clients étaient épatés :
tous avaient le nez épaté !
Sauf la maman… c’était marrant !
Epilogue :
Ainsi se termine l’histoire,
elle est vraie vous pouvez me croire !
J’ai cédé mes droits à Pathé :
ils ont été fort épatés !
L’adaptation a commencé,
dans le rôle du charcutier
ils voudraient avoir Depardieu :
pour le gras on ne fait pas mieux !
Et dans le rôle d’Henriette
ils voudraient une grassouillette
dépassant les cent dix kilos
avec d’énormes jambonneaux !
Si vous connaissez alentour
une vraie bête de concours,
téléphonez donc chez Pathé :
il y a un lot à gagner !
Cinquante kilos de rillettes,
une nuit avec Henriette,
une biture avec Gérard
et cent bouteilles de pinard !
Dépêchez-vous, ça vaut le coup,
c’est beau lot :qu’en pensez-vous ?
Mais évitez votre belle-mère
… après il faudrait vous la faire !
Rotpier
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Le cancer, ce n'est pas que pour les autres : " A la grande tombola de la vie, j’ai gagné … " le poème du jour de ... Pierre
Préambule :
« Les mots s’envolent, les écrits restent ».
C’est le principal avantage de l’écriture sur la parole. J’en vois un autre : coucher ses idées sur papier oblige à choisir et à peser ses mots. Quand cela est fait, la relecture permet de les valider ou pas. Ce qui est loin d’être négligeable.
Voici quelques mots sur mes maux.
… Avec la pointe d’humour que permet la philosophie !
Pierre Dupuis
( Ecrit en août-septembre 2010 )
A la grande tombola de la vie,
j’ai gagné …
J’ai gagné un vilain cancer,
cancer de peau … manque de chance !
Il y a mieux comme dessert
… je crois que c’est une évidence !
Je fais avec : pas d’autre choix !
Mais comme je suis philosophe,
un peu poète de surcroît,
cela donne ces quelques strophes !
C’est un banal grain de beauté
qui a viré méchant notoire,
il a été trop tard ôté :
fort de café que cette histoire !
On m’a dit : «Ce n’est pas bénin !
Attention, c’est un mélanome
que l’on qualifie de malin,
une espèce de sale gnome ! »
Sans demander ma permission,
le mal a fait sa promenade
du coté de mes ganglions,
ce qui me met dans la panade !
Ne se contentant pas de ça
il s’est permis l’outrecuidance
de travailler comme un forçat
pour embellir sa performance !
Il a repris un peu d’élan
pour aller voir mes jolis muscles :
il devient par trop turbulent :
un vrai sans gène qui m’offusque !
Ma peau a connu le scalpel :
bonjour les belles boutonnières !
Allez, au bloc et sans appel !
Mais… elle n’est pas rancunière !
Mes veines n’ont pas plus de pot :
on me les pique et les repique,
prélèvement ou bien dépôt :
elles connaissent la musique !
Mon corps n’a plus rien à cacher,
on a fait le grand inventaire :
toute une série de clichés,
procédure réglementaire !
Le mal est dur à trucider,
car pratiquement increvable !
il faut le coincer, le brider,
lui rendre la vie imbuvable !
Un grand labo a mis au point
un produit qui serait capable
de bloquer l’intrus dans un coin,
mais … que d’effets indésirables !
Pour tester ce médicament
je me suis porté volontaire,
c’est un challenge évidemment
doublé d’un geste humanitaire.
Il faut bien passer à l’humain
pour faire avancer la recherche,
il faut se prendre par la main,
en somme se bouger le derche !
Toute une équipe à l’hôpital
m’aide à suivre la procédure :
traitement expérimental
qui n’est pas une sinécure !
J’attrape des coups de soleil,
même quand il est en vacances !
Mon visage devient vermeil :
photosensible haute fréquence !
Je suis recouvert de boutons
de diverses catégories,
de quoi ouvrir dans le canton
une chaîne de merceries !
Ça me picote de partout
et la nuit cela me réveille,
sur la face et sur le caillou :
les coups de soleil de la veille !
Quand je me lève le matin,
qu’une belle journée s’annonce,
je repars vite dans mon coin :
à plein de choses je renonce :
Dur pour la pêche et le vélo,
pour le jardin, pour les balades,
pour les visites de châteaux,
sans mes six couches de pommade !
J’ai l’estomac bien détraqué :
ça me pèse et j’ai des brûlures !
Vous seriez très mal éduqués
de vous fiche de ma figure !
Il y a pire, c’est le goût :
les aliments sont insipides !
Je me nourris avec dégoût :
mes repas deviennent arides !
Un bon whisky ou un porto,
un succulent filet de lotte,
une saucisse de Morteau,
une bavette à l’échalote,
une cerise sur gâteau
ou encore une île qui flotte :
j’évite d’aller au resto,
tout est mauvais, même la flotte !
Un grand bordeaux millésimé
ou un chablis de bonne garde,
sont aussi doux à mon palais
que le litron d’une pocharde !
Je sais qu’il faut classer tout ça
dans les effets indésirables,
mais c’est loin d’être la nouba :
j’aspire aux jours plus favorables !
J’ai bien assez de volonté
pour poursuivre cette expérience,
mais sans avoir l’absurdité
de ne plus jouir de l’existence !
Je n’ai pas pour apostolat
la notion de vivre pour vivre,
cela ne m’intéresse pas :
il faut savoir fermer un livre.
Passer mes jours à vivoter
pour faire durer ma carcasse,
ce n’est pas ma tasse de thé :
ou bien ça passe ou bien ça casse !
Je vais laisser du temps au temps
pour corriger tous ces problèmes,
peut-être bien la fin de l’an
mais pas jusqu’à la mi-carême !
Cela pour dire - et je suis clair !-
banco si cela s’améliore,
sinon je la joue au poker
… tiens, je me mets aux métaphores !
Heureusement j’ai le soutien
du premier cercle de famille :
de mon épouse au quotidien,
de mes enfants : pas de bisbille !
Pour le second, c’est fluctuant,
mais il n’y a pas surprise,
ceux qui communiquaient avant
sont toujours là : pas de traîtrise !
Le reste suit d’un peu plus loin,
une attitude assez normale,
finalement … pas plus pas moins
que vous et moi : chose banale !
Pour les amis, rien de changé
les vrais restent toujours les mêmes,
pour les autres c’est mitigé :
la liste doucement s’écrème !
Mais il est arrivé aussi,
j’y tiens, il faut que je le dise,
qu’un voisin me demande si
cela va mieux : belle surprise !
Quelqu’un m’a dit : « Il faut prier ! »
mais pour moi c’est problématique :
quel dieu vais-je m’approprier ?
Comment choisir le bon cantique ?
Quand je vois dans les hôpitaux
les quartiers réservés aux mômes,
moi je me dis tout aussitôt :
« les dieux exercent sans diplômes ! »
Mieux vaut compter sur les toubibs
quelque puisse être son prénom,
Ivan, Josué, Pierre ou Habib,
c’est plus sûr qu’une religion !
Mieux vaut être dans un pays
plutôt riche et démocratique
que pauvre et sous le joug maudit
d’un gouvernement despotique !
Encore que pour les USA,
si ta bourse n’est pas bien pleine,
tu peux crever sans que cela,
le moins du monde, ne les gênent !
Mais revenons à nos moutons,
c’est à dire à mes métastases,
il faut gérer le feuilleton
dans l’attitude et dans les phrases !
Je tente d’être à la hauteur :
j’ai toujours été philosophe,
quelle sera, en tant qu’auteur,
mon ultime et dernière strophe ?
Car …
Car à la grande tombola
de la vie sans mettre de mise,
j’ai gagné, c’est pas la fiesta,
quelque chose qui me défrise !
Ce poème n’est pas de la fiction …il est bien d’actualité, hélas !
Tout a commencé au mois d’Octobre dernier ( donc 2009 )
Ceux qui suivent mon blog régulièrement ont pu remarquer quelques « Blog en pause » inhabituels … et pour cause !
A part cela - et mes billets d’humour le prouvent ! - le moral est toujours bon !
Le poème du jour : " Les maux des mots," ou " Des mots et des hommes," ... un poème de ... Pierre
D'actualité ... d'aujourd'hui, d'hier et de demain ...
Image du net
Fable,
Les maux des mots,
ou
Des mots et des hommes,
Prenez un mot,
n’importe lequel.
Laissez-le seul : il s’ennuie.
Vous ne voulez pas qu’il en soit ainsi
alors, en bon samaritain,
… vous lui donnez un cousin !
D’abord, ils s’épient,
s’étudient,
sympathisent et puis pactisent !
Et … ils dansent les coquins !
Subjugué par leur élan
vous en ajoutez un troisième.
Les deux premiers l’épient,
se méfient,
l’étudient
et s’isolent dans un coin.
Ils bavachent, ruminent
et reviennent l’air chafouin.
Ils l’interpellent :
« Que viens-tu faire ici étranger ?
Nous étions là avant toi !
Nous ne voulons pas être dérangés
alors, passe ton chemin et tout ira bien !
En aucun cas nous ne pourrons nous accorder.
Moralité :
Il en va des mots comme des hommes,
à deux ça va, mais à trois démarre la chienlit :
deux s’assemblent et c’est la dichotomie,
commence alors le grand capharnaüm.
D'actualité ... d'aujourd'hui, d'hier et de demain ...
Image du net
Fable,
Les maux des mots,
ou
Des mots et des hommes,
Prenez un mot,
n’importe lequel.
Laissez-le seul : il s’ennuie.
Vous ne voulez pas qu’il en soit ainsi
alors, en bon samaritain,
… vous lui donnez un cousin !
D’abord, ils s’épient,
s’étudient,
sympathisent et puis pactisent !
Et … ils dansent les coquins !
Subjugué par leur élan
vous en ajoutez un troisième.
Les deux premiers l’épient,
se méfient,
l’étudient
et s’isolent dans un coin.
Ils bavachent, ruminent
et reviennent l’air chafouin.
Ils l’interpellent :
« Que viens-tu faire ici étranger ?
Nous étions là avant toi !
Nous ne voulons pas être dérangés
alors, passe ton chemin et tout ira bien !
En aucun cas nous ne pourrons nous accorder.
Moralité :
Il en va des mots comme des hommes,
à deux ça va, mais à trois démarre la chienlit :
deux s’assemblent et c’est la dichotomie,
commence alors le grand capharnaüm.
Un poème tout frais tout chaud : "Des lolos mais pas de Margot," ... de ... Rotpier !
Tout frais tout chaud ... comme le lait des lolos de Margot !
Image du net un peu malaxée par le Rotpier
Des lolos mais pas de Margot,
Elle avait dessous son corsage
Des lolos qui ne l’étaient pas,
Qui s’agitaient au moindre pas :
Grosses tensions sur son passage !
Pour les hommes, même les sages,
Cela confinait à l’appât
Et donnait sans mea culpa
Des réflexes de malaxage !
Mais pas de gougoutte à son chat
Comme l’ingénue du grand Georges :
Margot elle ne l’était pas
Même en défaut de soutien-gorge !
Elle avait son propre matou
A lui elle permettait tout !
Tout frais tout chaud ... comme le lait des lolos de Margot !
Image du net un peu malaxée par le Rotpier
Des lolos mais pas de Margot,
Elle avait dessous son corsage
Des lolos qui ne l’étaient pas,
Qui s’agitaient au moindre pas :
Grosses tensions sur son passage !
Pour les hommes, même les sages,
Cela confinait à l’appât
Et donnait sans mea culpa
Des réflexes de malaxage !
Mais pas de gougoutte à son chat
Comme l’ingénue du grand Georges :
Margot elle ne l’était pas
Même en défaut de soutien-gorge !
Elle avait son propre matou
A lui elle permettait tout !
Le poème du jour : "L'espoir" ... de Pierre
.
Quand il n'y a plus d'espérance
tout devient rance.
Par les temps qui courent,
cela ne peut faire que du bien !
.
L’espoir,
Quand on a tout perdu,
quand l’existence est morne ;
que l’on s’est morfondu
bien au-delà des bornes :
Il arrive souvent !
Parfois sans crier gare,
amené par le vent,
ou bien des formes rares.
Au bas d’un pantalon :
c’est un chat qui se frotte !
Un souffle d’aquilon
qui te siffle une note !
Le rire d’un enfant
devant la mappemonde !
La terre alors vraiment
recommence sa ronde !
Mais …
Comment se nomme-t-il
ce faiseur de miracle ?
Cet esprit volatil,
distillateur d’oracle ?
Tout simplement : « l’Espoir ! »
Fini le laminoir !
Tu retrouves l’envie,
tu n’es plus dans le noir :
… tu retrouves la vie !
Et … à ton tour …
Si tu jouais au chat,
ou bien au vent qui danse ?
Entre deux entrechats
tu serais « Providence ! »
Tu deviendrais … semeur d’espoir !
Pierre Dupuis
Le semeur de Millet : image prise sur le net
"L’hiver indien," l'un de mes premiers poème (1999 ? ) ... Pierre
On ne peut pas toujours faire flèche de tous bois ...
.
Un de mes premiers poèmes
écrit dans une période un peu tourmentée…
.
L’hiver indien,
Depuis longtemps déjà, dans mes sommeils agités,
mon esprit mélangeait les choses :
des faits lointains qui me revenaient avec clarté,
des faits actuels puisés dans des journaux du soir,
des faits futurs déjà gravés dans ma mémoire.
Dans mon crâne-laboratoire
s’effectuait la lente et profonde alchimie de tout cela.
Bouillonnait ensemble cette nuit-là :
une très vieille légende indienne,
une caisse de retraite avec un trou béant,
des voitures incendiées dans la plaine
et un vieillard me ressemblant.
Le tout était liquéfié dans un creuset combinatoire,
mon crâne-alambic recueillait avec soin
la quintessence de ce magma malsain
d’où s’échappaient d’inquiétantes fumerolles noires.
La pression montait.
Tout allait exploser, quand…
un rêve jaillit en exutoire.
Un vieil indien me ressemblant,
tenant deux torches en sautoir
et sous le bras un réservoir,
s’éloignait de son pas pesant.
Dans sa démarche oscillatoire,
on sentait bien sa volonté :
« il fallait en finir ce soir !»
Toute la tribu, sans s’émouvoir,
perdait de vue le vieil indien,
lorsque soudain, dans le lointain,
jaillit le feu libératoire.
Hochant la tête pour tout adieu
la grappe humaine se disloqua,
matérialistes et ambitieux
les jeunes oubliaient déjà.
… Un vieil indien me ressemblant
tenant deux torches en sautoir
s’évaporait dans l’air du soir.
Pierre Dupuis
Image composée à partir d'éléments du net
.
Déjà publié !
On ne peut pas toujours faire flèche de tous bois ...
.
Un de mes premiers poèmes
écrit dans une période un peu tourmentée…
.
L’hiver indien,
Depuis longtemps déjà, dans mes sommeils agités,
mon esprit mélangeait les choses :
des faits lointains qui me revenaient avec clarté,
des faits actuels puisés dans des journaux du soir,
des faits futurs déjà gravés dans ma mémoire.
Dans mon crâne-laboratoire
s’effectuait la lente et profonde alchimie de tout cela.
Bouillonnait ensemble cette nuit-là :
une très vieille légende indienne,
une caisse de retraite avec un trou béant,
des voitures incendiées dans la plaine
et un vieillard me ressemblant.
Le tout était liquéfié dans un creuset combinatoire,
mon crâne-alambic recueillait avec soin
la quintessence de ce magma malsain
d’où s’échappaient d’inquiétantes fumerolles noires.
La pression montait.
Tout allait exploser, quand…
un rêve jaillit en exutoire.
Un vieil indien me ressemblant,
tenant deux torches en sautoir
et sous le bras un réservoir,
s’éloignait de son pas pesant.
Dans sa démarche oscillatoire,
on sentait bien sa volonté :
« il fallait en finir ce soir !»
Toute la tribu, sans s’émouvoir,
perdait de vue le vieil indien,
lorsque soudain, dans le lointain,
jaillit le feu libératoire.
Hochant la tête pour tout adieu
la grappe humaine se disloqua,
matérialistes et ambitieux
les jeunes oubliaient déjà.
… Un vieil indien me ressemblant
tenant deux torches en sautoir
s’évaporait dans l’air du soir.
Pierre Dupuis
Image composée à partir d'éléments du net
.
Déjà publié !
" Ali, Ali : il faut te faire soigner le Rotpier ! " Le poème déjanté du jour de ... Rotpier
J'espère que cette histoire vous rendra, comme Ali, baba !
.
Ali, Ali : il faut te faire soigner le Rotpier !
Ali est un gentil garçon
qui travaille chez un libraire,
ne le traitez pas d’âne … non !
on n’a jamais vu Ali braire !
Ali mange souvent des figues,
il bosse Porte des Lilas,
il ne ressent pas la fatigue :
on n’a jamais vu Ali las !
Ali a une de ces frites :
il n’est pas du tout limaçon !
Je vois bien Ali aux marmites
mais ne vois pas Ali maçon !
L’ami Ali n’est pas sorcier :
ce n’est vraiment pas son image !
Si c’était vrai je serais scié :
je ne vois pas mon Ali mage !
Ali est un garçon croyant
et il met sa belle liquette
pour la grand messe de Royan :
c’est beau à voir quand Ali quête !
Ali a été étonné
de voir passer dans la casbah,
quarante voleurs sous son nez
et là j’ai vu Ali baba !
Aline a épousé Ali
qui a un truc de belle taille !
Aline prie au pied du lit :
« Il faut à tout prix qu’Ali maille ! »
J’en ai fini avec Ali
car je ne trouve plus de rime !
Je laiss’ tomber en somme Ali :
pas la peine que je m’escrime !
Mais …
Mais là, je vois blanchir Ali
… et je sens pousser un plumage !
Il me transforme en bengali :
c’est le grand retour d’Ali mage !
Rotpier
Image à peine trafiquée du Rotpier
J'espère que cette histoire vous rendra, comme Ali, baba !
.
Ali, Ali : il faut te faire soigner le Rotpier !
Ali est un gentil garçon
qui travaille chez un libraire,
ne le traitez pas d’âne … non !
on n’a jamais vu Ali braire !
Ali mange souvent des figues,
il bosse Porte des Lilas,
il ne ressent pas la fatigue :
on n’a jamais vu Ali las !
Ali a une de ces frites :
il n’est pas du tout limaçon !
Je vois bien Ali aux marmites
mais ne vois pas Ali maçon !
L’ami Ali n’est pas sorcier :
ce n’est vraiment pas son image !
Si c’était vrai je serais scié :
je ne vois pas mon Ali mage !
Ali est un garçon croyant
et il met sa belle liquette
pour la grand messe de Royan :
c’est beau à voir quand Ali quête !
Ali a été étonné
de voir passer dans la casbah,
quarante voleurs sous son nez
et là j’ai vu Ali baba !
Aline a épousé Ali
qui a un truc de belle taille !
Aline prie au pied du lit :
« Il faut à tout prix qu’Ali maille ! »
J’en ai fini avec Ali
car je ne trouve plus de rime !
Je laiss’ tomber en somme Ali :
pas la peine que je m’escrime !
Mais …
Mais là, je vois blanchir Ali
… et je sens pousser un plumage !
Il me transforme en bengali :
c’est le grand retour d’Ali mage !
Rotpier
Image à peine trafiquée du Rotpier
Déjà publié !
" Décapiter l'hydre DAECH " ou " Opération Hercule " ... un poème acrostiche de ... Pierre
Préambule :
Reculer dans le temps la destruction de DAECH est une erreur fondamentale puisque ce pseudo état, mais véritable organisation terroriste, se renforce de jour en jour malgré l’augmentation de l’intensité des frappes aériennes ciblées. DAECH est la gangrène actuelle du monde et l’on ne peut pas faire autre chose que de trancher pour éviter la propagation de l’infection. Plus on recule et plus cela coûtera cher en vies humaines, soldats et population civile, et en argent.
Pierre Dupuis
L'Hydre de Lerne est une créature de la mythologie grecque : tuer l'Hydre de Lerne constitue le deuxième des douze travaux d’Hercule.
Si une opération d’envergure était menée sur tous les fronts il serait, à mon sens, judicieux de la nommer : Opérattion Hercule
Image du net
L'Hydre de Lerne est une créature de la mythologie grecque : tuer l'Hydre de Lerne constitue le deuxième des douze travaux d’Hercule.
Si une opération d’envergure était menée sur tous les fronts il serait, à mon sens, judicieux de la nommer : Opérattion Hercule
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