poesie
Le gendarme du harem : " La nostalgie de l'eunuque " , un poème tout en nuances de ... Rotpier
J'espère que cette histoire, déjà relatée, ne vas pas trop vous la couper ...
Les temps sont durs,
qu'importe les sacrifices,
il faut bien bosser, même si c'est ici :
La nostalgie de l’eunuque,
Il avait fait le sacrifice,
pour diriger un grand harem,
de deux pièces de son service :
celles qui marchent en tandem !
Il était devenu eunuque
et conséquence de ce choix,
une virilité caduque :
ça marche moins bien sans les noix !
On ne peut pas vouloir le beurre,
l’argent du beurre et le beurrier,
il faut savoir choisir sur l’heure :
c’est le lot des aventuriers !
Mais à passer entre les croupes
lestes des femmes du sultan,
sans pouvoir goûter à la soupe
c’est quand même très attristant ! *
Parfois il versait une larme
sur son appareil estropié,
relégué au rang de gendarme
ne pouvant plus prendre son pied.
Il était un peu nostalgique
en les regardant dans leur bol
rempli d’aldéhyde formique :
duo fort mou dans le formol !
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
J’entends déjà les cris d’orfraie
des grands coincés du bigoudi,
ceux que le parler vrai effraie
mais qui jouent à touche pipi !
Bien qu’ils soient un peu équivoques,
ces vers ne sont pas incongrus :
juste une ablation de breloques
et pas une affaire de cul !
C’est un poème sans luxure :
pas besoin de gesticuler !
Je ne veux pas que la censure
se mêle de l’émasculer !
Rotpier
* Comme disait Bernard ! ( note de Pierre )
J'espère que cette histoire, déjà relatée, ne vas pas trop vous la couper ...
Les temps sont durs,
qu'importe les sacrifices,
il faut bien bosser, même si c'est ici :
La nostalgie de l’eunuque,
Il avait fait le sacrifice,
pour diriger un grand harem,
de deux pièces de son service :
celles qui marchent en tandem !
Il était devenu eunuque
et conséquence de ce choix,
une virilité caduque :
ça marche moins bien sans les noix !
On ne peut pas vouloir le beurre,
l’argent du beurre et le beurrier,
il faut savoir choisir sur l’heure :
c’est le lot des aventuriers !
Mais à passer entre les croupes
lestes des femmes du sultan,
sans pouvoir goûter à la soupe
c’est quand même très attristant ! *
Parfois il versait une larme
sur son appareil estropié,
relégué au rang de gendarme
ne pouvant plus prendre son pied.
Il était un peu nostalgique
en les regardant dans leur bol
rempli d’aldéhyde formique :
duo fort mou dans le formol !
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
J’entends déjà les cris d’orfraie
des grands coincés du bigoudi,
ceux que le parler vrai effraie
mais qui jouent à touche pipi !
Bien qu’ils soient un peu équivoques,
ces vers ne sont pas incongrus :
juste une ablation de breloques
et pas une affaire de cul !
C’est un poème sans luxure :
pas besoin de gesticuler !
Je ne veux pas que la censure
se mêle de l’émasculer !
Rotpier
* Comme disait Bernard ! ( note de Pierre )
"Soleil couchant à Ivry," ... un enchaînement poétique de ... Pierre
On commence par un tableau et ... on est entraîné beaucoup plus loin ...
Image du net
Avant-propos :
Ce tableau peint par Armand Guillaumin (1841-1927) en 1873 est une sorte de mise en garde avant l’heure sur les dangers de la pollution atmosphérique.
Le peintre en avait-il conscience à cette époque ou pas ? … De nos jours, cela parait évident... mais ...
Pierre Dupuis
Soleil couchant à Ivry,
Sur un fond de ciel incendie
Des fumées, immondes crachats,
Nous donnent un avant-goût déjà
Des pollutions des industries.
Prémices de l’écologie,
Ce tableau augure un combat
Qui deviendra apostolat
Pour ceux qui servent de vigies.
Jusque là la ville d’Ivry
N’était que campagne et taillis
Mais les usines sont venues
S’implanter en vastes bassins
Comme autant d’horribles verrues,
De monstres crachant leur venin !
xxxxxxxxxxxxx
Retombées,
Le peintre en avait-il conscience ?
Personne ne peut l’affirmer,
Son esprit était sublimé
Par les couleurs, pas la prescience.
A cette époque les nuisances
Étaient ardues à estimer,
Comment pouvoir imaginer
Les dégâts sur nos existences ?
Aujourd’hui avec le recul
On peut refaire les calculs
Mais ce serait par trop facile !
Alors que maintenant on sait
On poursuit - pauvres imbéciles ! -
À polluer plus que jamais !
xxxxxxxxxxx
Toujours est-il que Guillaumin
À mis le pinceau sur la plaie
De cet avenir qui effraie,
Fruit de l’égarement humain.
Ce n’est pas à la saint-glinglin,
C’est une vérité - la vraie ! -
Un jour il faudra que l’on paie
Et il s’approche de demain !
C’est vraiment du je-m’en-fichiste
Que d’extraire du gaz de schiste
Sous l’aval urbi et orbi
De dirigeants irresponsables
Cédant aux pressions des lobbys
Et qui plaideront non coupables !
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
Péroraison de la péroraison :
Pour convaincre les politiques
Il faudra pour les combinards
S’attaquer à leur crâne par
… La fracturation hydraulique !
On commence par un tableau et ... on est entraîné beaucoup plus loin ...
Image du net
Avant-propos :
Ce tableau peint par Armand Guillaumin (1841-1927) en 1873 est une sorte de mise en garde avant l’heure sur les dangers de la pollution atmosphérique.
Le peintre en avait-il conscience à cette époque ou pas ? … De nos jours, cela parait évident... mais ...
Pierre Dupuis
Soleil couchant à Ivry,
Sur un fond de ciel incendie
Des fumées, immondes crachats,
Nous donnent un avant-goût déjà
Des pollutions des industries.
Prémices de l’écologie,
Ce tableau augure un combat
Qui deviendra apostolat
Pour ceux qui servent de vigies.
Jusque là la ville d’Ivry
N’était que campagne et taillis
Mais les usines sont venues
S’implanter en vastes bassins
Comme autant d’horribles verrues,
De monstres crachant leur venin !
xxxxxxxxxxxxx
Retombées,
Le peintre en avait-il conscience ?
Personne ne peut l’affirmer,
Son esprit était sublimé
Par les couleurs, pas la prescience.
A cette époque les nuisances
Étaient ardues à estimer,
Comment pouvoir imaginer
Les dégâts sur nos existences ?
Aujourd’hui avec le recul
On peut refaire les calculs
Mais ce serait par trop facile !
Alors que maintenant on sait
On poursuit - pauvres imbéciles ! -
À polluer plus que jamais !
xxxxxxxxxxx
Toujours est-il que Guillaumin
À mis le pinceau sur la plaie
De cet avenir qui effraie,
Fruit de l’égarement humain.
Ce n’est pas à la saint-glinglin,
C’est une vérité - la vraie ! -
Un jour il faudra que l’on paie
Et il s’approche de demain !
C’est vraiment du je-m’en-fichiste
Que d’extraire du gaz de schiste
Sous l’aval urbi et orbi
De dirigeants irresponsables
Cédant aux pressions des lobbys
Et qui plaideront non coupables !
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
Péroraison de la péroraison :
Pour convaincre les politiques
Faudra-t-il un jour tôt ou tard
S’attaquer à leur crâne par
… La fracturation hydraulique !
Nuit debout, je rends hommage à ce mouvement par le biais de ce poème : " Agora ! Agora ! " ... un poème de ... Pierre
Billet-préambule de Pierre :
Même avec ses excès et ses débordements « Nuit debout » est un mouvement utile et respectable. Infiniment dangereux aussi pour la finance internationale bien sûr !
Si l’on observe bien, qu’elles sont les formations politiques qui condamnent le mouvement avec le plus de virulence ? Celles de droite et d’extrême droite bien sûr … même si elles le font en marchant sur des œufs … prudence oblige: les élections approchent !
La droite, l’extrême droite et la finance portent le même chapeau … le panama de préférence !
En mai 68, de Gaulle qualifiait les événements de « chienlit » et la droite applaudissait. Je ne doute pas qu’actuellement, au sein de leurs sphères, ce mot ne soit employé !
Vive « Nuit debout » ! Longue vie à elle et que les forces de l’ordre les aident à isoler et à se débarrasser des casseurs de tout poil ! Que germent des idées nouvelles porteuses d’espoir pour la jeunesse sous l’œil bienveillant de la République !
Pierre Dupuis
Pensé et écrit en juin et juillet 2011, finalisé en août.
Si je précise ces dates c’est que, dans le contexte actuel,
les choses peuvent et devraient évoluer rapidement, c’est le souhait que je formule.
Ce jour d’avril 2016, je reprends ce poème et l’enrichis un peu car il semble que les choses bougent en France avec le mouvement de « Nuit debout » …
Pierre Dupuis
Photo parue dans le Monde. Benoît Tessier / Reuter
Agora ! Agora !
Venez donc les amis il y a de la place
sur les places de France et de tous les pays,
montrons aux dirigeants que nous, la populace,
ne voulons plus payer pour des banquiers pourris !
Car ce sont bien ceux-là qui sont à l’origine
de la crise mondiale et de tous ses effets :
montages financiers de très basse cuisine
dont le grand chef Madoff a été le reflet !
Pour un qui a payé combien d’autres sont libres ?
Les états ont couvert d’abyssaux déficits,
mais aussitôt qu’ils ont retrouvé l’équilibre
ils ont recommencé sous les satisfecits !
Satisfecits de ceux qui tirent les ficelles :
les grands groupes mondiaux et leurs bons serviteurs
qui en profitent pour remplir leurs escarcelles
en s’infiltrant partout auprès des décideurs !
Ne nous y trompons pas quand ces vautours spéculent
sur le riz et le blé ou autres aliments,
ils savent tout à fait - mais n’ont aucun scrupule ! -
qu’ils condamnent à mort un grand nombre d’enfants !
Et le jour et la nuit et sans aucune pause,
sur leurs ordinateurs des logiciels dédiés,
triturent les marchés pour extraire leur dose
de profits sans savoir ce que c’est que semer !
On peut les rapprocher du genre des sangsues :
ils ne produisent rien et ne sont que saigneurs
qui pompent sans arrêt de manière goulue
une sorte d’impôt comme au temps des seigneurs !
Véritable racket, dîme des temps modernes,
faisant grimper les prix - certains au grand galop ! -
sous les yeux bienveillants de ceux qui nous gouvernent
et nous prennent vraiment pour de pauvres charlots !
Ils ont des revenus qui donnent le vertige,
on s’y perd en cherchant à compter les zéros !
Mais ils en veulent plus à un point qui afflige
quitte à recourir à des actes immoraux !
Ils ont échafaudé des systèmes d’embrouille :
agences à leurs pieds, dites de notation,
des outils pernicieux servant à leurs magouilles,
capables de couler sans remords des nations !
Quand je dis « à leurs pieds » ce n’est qu’un euphémisme
ces agences les ont pour principaux clients !
Pour ne citer qu’un cas illustrant un séisme
les subprimes en sont un exemple criant !
Ces agences ont donné, pendant nombre d’années,
à ces micmacs nocifs la note triple « A »,
la meilleure qui soit sans être condamnées :
laxisme ou connivence aux sommets des états ?
Taxer les plus-values : action prioritaire !
Remettre la morale enfin au goût du jour !
Resserrer nettement l’échelle des salaires :
regonfler les plus bas en pompant les plus lourds !
Un riche un peu moins riche à encore une marge
bien plus que confortable alors qu’un pauvre lui,
même avec un peu plus, peine à couvrir ses charges
et petit à petit se retrouve hors circuit !
Si l’on n’y prend pas garde : attention à la casse !
N’ayant plus rien à perdre on devient très méchant,
cela peut glisser vers une lutte des classes :
l’histoire l’a prouvé qui se souvient du sang !
Essayons de rester calmes et pacifiques,
il faut en premier temps exposer nos griefs
de façon claire et nette à tous les politiques
qui vont solliciter nos votes dans leur fief !
C’est des engagements qu’il nous faut et des fermes !
Terminé le blabla : nous voulons des contrats !
A bas le baratin, il faut y mettre un terme :
ils devront rendre compte à la fin des mandats !
Ils ne sont pas à court d’annonces mensongères,
comédiens affirmés ils maîtrisent leur art,
bonimenteurs patents et dupeurs de première :
ce qui ce fait de mieux dans le genre roublards !
Ils surfent sur la vague haute de l’ignorance
de certains citoyens qui ne s’informent plus,
qui ont tout oublié de l’histoire de France
préférant aux débats la télé torche-cul !
Il faudra mettre en place un plan de vigilance
car ils vont - c’est certain ! - essayer de biaiser !
Dans ce domaine là ils frôlent l’excellence
mais il n’est plus question de se laisser baiser !
Le terme est un peu cru mais il a le mérite
d’être clair et précis et sans aucun détour :
pas de langue de bois, pas de mots hypocrites
car en face il y a des chevaux de retour !
Monsieur Stéphane Hessel nous a montré la voie !
Indignons-nous vraiment, reprenons le flambeau !
Les purs politicards et bien on les renvoie,
il y a trop longtemps qu’on les a sur le dos !
Agora ! Agora ! Tout comme en Grèce antique,
décidons tout d’ici, reprenons tout en main !
Dictons nos conditions aux hommes politiques :
ils sont là pour servir les peuples souverains !
Beaucoup on oublié, seul un rappel à l’ordre
et un contrat très clair peuvent précipiter
un retour aux valeurs, un jour il faut bien tordre
le cou à un système ô combien gangrené !
Au niveau probité pas d’écart admissible !
toute sortie des clous coûtera l’exclusion,
si l’on peut se tromper en visant une cible
on ne peut pas tromper le peuple sans sanctions !
Quand je dis « exclusion » c’est de définitive
dont je parle aujourd’hui mais vous m’aviez compris,
car certains ont l’honneur très approximative,
élastique au besoin si l’on y met le prix !
Il faut éradiquer la peste économique !
Les paradis fiscaux, nous en viendrons à bout
tous ensemble et soudés nous leur ferons la nique
en restant s’il le faut toutes les nuits debout !
Tous les banquiers véreux gérant des comptes offshores
pour des clients ripous quelques soient leurs fonctions
doivent le payer cash, il y en a pléthore,
pas de quartier pour eux : que de lourdes sanctions !
Il nous faut nous en prendre à la finance occulte,
faisons-lui rendre gorge et pas de cinéma !
que dans tous les pays on arrête et inculpe,
en France, au Luxembourg ou bien au Panama !
Agora ! Agora ! Tout comme en Grèce antique,
décidons tout d’ici, reprenons tout en main !
Dictons nos conditions aux hommes politiques :
ils sont là pour servir les peuples souverains !
Pierre Dupuis
Image du net
Billet-préambule de Pierre :
Même avec ses excès et ses débordements « Nuit debout » est un mouvement utile et respectable. Infiniment dangereux aussi pour la finance internationale bien sûr !
Si l’on observe bien, qu’elles sont les formations politiques qui condamnent le mouvement avec le plus de virulence ? Celles de droite et d’extrême droite bien sûr … même si elles le font en marchant sur des œufs … prudence oblige: les élections approchent !
La droite, l’extrême droite et la finance portent le même chapeau … le panama de préférence !
En mai 68, de Gaulle qualifiait les événements de « chienlit » et la droite applaudissait. Je ne doute pas qu’actuellement, au sein de leurs sphères, ce mot ne soit employé !
Vive « Nuit debout » ! Longue vie à elle et que les forces de l’ordre les aident à isoler et à se débarrasser des casseurs de tout poil ! Que germent des idées nouvelles porteuses d’espoir pour la jeunesse sous l’œil bienveillant de la République !
Pierre Dupuis
Pensé et écrit en juin et juillet 2011, finalisé en août.
Si je précise ces dates c’est que, dans le contexte actuel,
les choses peuvent et devraient évoluer rapidement, c’est le souhait que je formule.
Ce jour d’avril 2016, je reprends ce poème et l’enrichis un peu car il semble que les choses bougent en France avec le mouvement de « Nuit debout » …
Pierre Dupuis
Photo parue dans le Monde. Benoît Tessier / Reuter
Agora ! Agora !
Venez donc les amis il y a de la place
sur les places de France et de tous les pays,
montrons aux dirigeants que nous, la populace,
ne voulons plus payer pour des banquiers pourris !
Car ce sont bien ceux-là qui sont à l’origine
de la crise mondiale et de tous ses effets :
montages financiers de très basse cuisine
dont le grand chef Madoff a été le reflet !
Pour un qui a payé combien d’autres sont libres ?
Les états ont couvert d’abyssaux déficits,
mais aussitôt qu’ils ont retrouvé l’équilibre
ils ont recommencé sous les satisfecits !
Satisfecits de ceux qui tirent les ficelles :
les grands groupes mondiaux et leurs bons serviteurs
qui en profitent pour remplir leurs escarcelles
en s’infiltrant partout auprès des décideurs !
Ne nous y trompons pas quand ces vautours spéculent
sur le riz et le blé ou autres aliments,
ils savent tout à fait - mais n’ont aucun scrupule ! -
qu’ils condamnent à mort un grand nombre d’enfants !
Et le jour et la nuit et sans aucune pause,
sur leurs ordinateurs des logiciels dédiés,
triturent les marchés pour extraire leur dose
de profits sans savoir ce que c’est que semer !
On peut les rapprocher du genre des sangsues :
ils ne produisent rien et ne sont que saigneurs
qui pompent sans arrêt de manière goulue
une sorte d’impôt comme au temps des seigneurs !
Véritable racket, dîme des temps modernes,
faisant grimper les prix - certains au grand galop ! -
sous les yeux bienveillants de ceux qui nous gouvernent
et nous prennent vraiment pour de pauvres charlots !
Ils ont des revenus qui donnent le vertige,
on s’y perd en cherchant à compter les zéros !
Mais ils en veulent plus à un point qui afflige
quitte à recourir à des actes immoraux !
Ils ont échafaudé des systèmes d’embrouille :
agences à leurs pieds, dites de notation,
des outils pernicieux servant à leurs magouilles,
capables de couler sans remords des nations !
Quand je dis « à leurs pieds » ce n’est qu’un euphémisme
ces agences les ont pour principaux clients !
Pour ne citer qu’un cas illustrant un séisme
les subprimes en sont un exemple criant !
Ces agences ont donné, pendant nombre d’années,
à ces micmacs nocifs la note triple « A »,
la meilleure qui soit sans être condamnées :
laxisme ou connivence aux sommets des états ?
Taxer les plus-values : action prioritaire !
Remettre la morale enfin au goût du jour !
Resserrer nettement l’échelle des salaires :
regonfler les plus bas en pompant les plus lourds !
Un riche un peu moins riche à encore une marge
bien plus que confortable alors qu’un pauvre lui,
même avec un peu plus, peine à couvrir ses charges
et petit à petit se retrouve hors circuit !
Si l’on n’y prend pas garde : attention à la casse !
N’ayant plus rien à perdre on devient très méchant,
cela peut glisser vers une lutte des classes :
l’histoire l’a prouvé qui se souvient du sang !
Essayons de rester calmes et pacifiques,
il faut en premier temps exposer nos griefs
de façon claire et nette à tous les politiques
qui vont solliciter nos votes dans leur fief !
C’est des engagements qu’il nous faut et des fermes !
Terminé le blabla : nous voulons des contrats !
A bas le baratin, il faut y mettre un terme :
ils devront rendre compte à la fin des mandats !
Ils ne sont pas à court d’annonces mensongères,
comédiens affirmés ils maîtrisent leur art,
bonimenteurs patents et dupeurs de première :
ce qui ce fait de mieux dans le genre roublards !
Ils surfent sur la vague haute de l’ignorance
de certains citoyens qui ne s’informent plus,
qui ont tout oublié de l’histoire de France
préférant aux débats la télé torche-cul !
Il faudra mettre en place un plan de vigilance
car ils vont - c’est certain ! - essayer de biaiser !
Dans ce domaine là ils frôlent l’excellence
mais il n’est plus question de se laisser baiser !
Le terme est un peu cru mais il a le mérite
d’être clair et précis et sans aucun détour :
pas de langue de bois, pas de mots hypocrites
car en face il y a des chevaux de retour !
Monsieur Stéphane Hessel nous a montré la voie !
Indignons-nous vraiment, reprenons le flambeau !
Les purs politicards et bien on les renvoie,
il y a trop longtemps qu’on les a sur le dos !
Agora ! Agora ! Tout comme en Grèce antique,
décidons tout d’ici, reprenons tout en main !
Dictons nos conditions aux hommes politiques :
ils sont là pour servir les peuples souverains !
Beaucoup on oublié, seul un rappel à l’ordre
et un contrat très clair peuvent précipiter
un retour aux valeurs, un jour il faut bien tordre
le cou à un système ô combien gangrené !
Au niveau probité pas d’écart admissible !
toute sortie des clous coûtera l’exclusion,
si l’on peut se tromper en visant une cible
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Le poème du jour : " Le heurtoir, " de ... Pierre
Elle attendait
… elle était là
… suspendue au bon vouloir
… au bon vouloir
d’un simple heurtoir … bleu…
Photo de Marie
Elle était là … juste derrière !
Phalanges de craie,
elle attendait.
Elle attendait,
redoutant l’ultime marche arrière,
… non croyante … elle priait !
L’épreuve était douloureuse :
allait-il venir ou pas ?
Elle n’était plus qu’une amoureuse
qui avait jeté sur ses ans l’omerta.
A peine quelques cheveux blancs
et une allure fière.
Une existence sans vraiment de cadeaux,
un âge où la vie peut encore se refaire,
après … rideau !
Pas de judas au travers de la porte :
tout dépendait du heurtoir !
Allait-il rester sonorité morte
ou bien retentir comme battoir ?
Elle s’était promise une chose :
ne pas entrebâiller l’huis !
Attendre, attendre jusqu’à l’overdose
… attendre que ce soit lui !
Elle était là, presque dans le noir,
phalanges de craie,
elle attendait.
Elle attendait
… se demandant si son cœur tiendrait
au tout premier coup de heurtoir.
Elle était là
… suspendue au bon vouloir
au bon vouloir d’un simple heurtoir … bleu,
bleu comme le pâle azur de ses yeux.
Pierre Dupuis
Elle attendait
… elle était là
… suspendue au bon vouloir
… au bon vouloir
d’un simple heurtoir … bleu…
Photo de Marie
Elle était là … juste derrière !
Phalanges de craie,
elle attendait.
Elle attendait,
redoutant l’ultime marche arrière,
… non croyante … elle priait !
L’épreuve était douloureuse :
allait-il venir ou pas ?
Elle n’était plus qu’une amoureuse
qui avait jeté sur ses ans l’omerta.
A peine quelques cheveux blancs
et une allure fière.
Une existence sans vraiment de cadeaux,
un âge où la vie peut encore se refaire,
après … rideau !
Pas de judas au travers de la porte :
tout dépendait du heurtoir !
Allait-il rester sonorité morte
ou bien retentir comme battoir ?
Elle s’était promise une chose :
ne pas entrebâiller l’huis !
Attendre, attendre jusqu’à l’overdose
… attendre que ce soit lui !
Elle était là, presque dans le noir,
phalanges de craie,
elle attendait.
Elle attendait
… se demandant si son cœur tiendrait
au tout premier coup de heurtoir.
Elle était là
… suspendue au bon vouloir
au bon vouloir d’un simple heurtoir … bleu,
bleu comme le pâle azur de ses yeux.
Pierre Dupuis
Le poème du jour: " Les rêves et le temps " de ... Pierre
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Peut-être est-ce trop demander …
Les rêves et le temps,
J’avais en ces temps-là des rêves à revendre
mais je n’en vendais pas, je les gardais pour moi,
quand on a dix-sept ans on se prend pour le roi,
on les met de coté pour pouvoir les reprendre.
On se dit « j’ai le temps ! » mais on s’aperçoit vite
que l’ennemi avance avec célérité,
on a du mal à croire en cette vérité
mais l’animal est là, personne ne l’évite !
Il boulotte les ans avec grande appétence,
il ne faiblit jamais, il y met de l’ardeur,
à croire que l’on est dans son collimateur
et qu’il s’en prend à nous avec trop d’insistance !
On se restreint alors aux rêves raisonnables,
la liste se réduit comme peau de chagrin
et l’on résume tout en cinq ou six quatrains
en espérant ne pas paraître trop minable !
Quand le temps a fini son grand travail de sape,
quand on est à deux doigts de fermer son pébroc,
si l’on fixe la mort sans faire dans son froc
on aura évité l’ultime chausse-trappe !
Tout le monde bien sûr voit midi à sa porte,
je vous ouvre la mienne et ne demande rien
sauf de me souhaiter de réussir ma fin,
de voir mon dernier rêve exaucé de la sorte.
Je ne force personne à suivre mes idées,
ni même d’approuver ma façon de penser
mais le moment venu de bien les respecter
car elles sont pour moi solidement fondées.
A tous ceux qui viendront pour l’ultime visite
je demande instamment de respecter cela,
qu’ils laissent au couloir les pleurs et les blabla,
C’est ce que je souhaite et que je sollicite.
Je sais bien que cela ne sera pas facile
et bon nombre de gens ne comprendront pas tout,
c’est un dernier cadeau qui pour moi vaut le coup
alors faites-le-moi sans être trop fébrile !
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Peut-être est-ce trop demander …
Les rêves et le temps,
J’avais en ces temps-là des rêves à revendre
mais je n’en vendais pas, je les gardais pour moi,
quand on a dix-sept ans on se prend pour le roi,
on les met de coté pour pouvoir les reprendre.
On se dit « j’ai le temps ! » mais on s’aperçoit vite
que l’ennemi avance avec célérité,
on a du mal à croire en cette vérité
mais l’animal est là, personne ne l’évite !
Il boulotte les ans avec grande appétence,
il ne faiblit jamais, il y met de l’ardeur,
à croire que l’on est dans son collimateur
et qu’il s’en prend à nous avec trop d’insistance !
On se restreint alors aux rêves raisonnables,
la liste se réduit comme peau de chagrin
et l’on résume tout en cinq ou six quatrains
en espérant ne pas paraître trop minable !
Quand le temps a fini son grand travail de sape,
quand on est à deux doigts de fermer son pébroc,
si l’on fixe la mort sans faire dans son froc
on aura évité l’ultime chausse-trappe !
Tout le monde bien sûr voit midi à sa porte,
je vous ouvre la mienne et ne demande rien
sauf de me souhaiter de réussir ma fin,
de voir mon dernier rêve exaucé de la sorte.
Je ne force personne à suivre mes idées,
ni même d’approuver ma façon de penser
mais le moment venu de bien les respecter
car elles sont pour moi solidement fondées.
A tous ceux qui viendront pour l’ultime visite
je demande instamment de respecter cela,
qu’ils laissent au couloir les pleurs et les blabla,
C’est ce que je souhaite et que je sollicite.
Je sais bien que cela ne sera pas facile
et bon nombre de gens ne comprendront pas tout,
c’est un dernier cadeau qui pour moi vaut le coup
alors faites-le-moi sans être trop fébrile !
Les sonnets du jour pour rendre hommage à un petit polisson : "L’exhibitionniste," Le titi de Bruxelles" et " Invitation," ... de Pierre
Exergue :
Je me dois de préciser à toutes les personnes qui passent me lire que j’ai écrit ces poèmes en hommage au célèbre petit bonhomme de Bruxelles la semaine dernière et que j’ai publié ce billet dans la matinée avant que je ne sois au courant des attentats de Bruxelles. La conjonction des deux relève donc de la plus pure coïncidence.
Néanmoins, je me félicite d’avoir rendu hommage au petit bonhomme, à tous les Bruxellois et par extension à tous nos amis belges.
J’ajouterais, en plagiant quelque peu un autre belge, le plus grand des chanteurs pour moi, Jacques Brel :
« Et il pisse comme je pleure
pour nos amis fidèles
dans la ville de Bruxelles
dans la ville de Bruxelles
dans la ville de Bruxelles … »
L’exhibitionniste,
Je suis un exhibitionniste,
Printemps, été, automne, hiver,
J’ai toujours le zizi à l’air
Mais j’ai très peu d’antagonistes !
Les passants sont très humanistes,
Ils me pardonnent ce travers
Car je ne suis pas un pervers :
Je suis le chouchou des touristes !
Par milliers ils viennent me voir,
Pas question de les décevoir,
Fièrement et sans état d’âme
Je montre mon petit pénis
À tout le monde et même aux dames
… Car je suis le Manneken-Pis !
xxxxxxxxxxxx
Le titi de Bruxelles,
Je suis un titi de Bruxelles,
Un peu gavroche à ma façon,
Pas du tout un mauvais garçon
Et dans ce rôle moi j’excelle !
On me tient même la chandelle
… C’est un tantinet polisson !
Mais cela me plait dans le fond
… surtout quand c’est des demoiselles !
La police a un œil sur moi,
On me cajole comme un roi,
On craint fort qu’on ne me kidnappe !
On m’a déjà volé jadis,
Je ne suis pourtant pas le pape
… Simplement le Manneken-Pis !
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Invitation,
Si à Bruxelles vous passez,
Venez me rendre une visite,
Le quartier Saint Jacques j’habite
… la Grand Place est tout à coté !
Vous ne pouvez pas me manquer,
Tout un monde cosmopolite
Me photographie et s’agite
En riant de me voir … pisser !
Je suis à moi seul un symbole
Véhiculant des paraboles
Vantant l’humour des bruxellois !
Cet esprit je le perpétue
Tous les jours c’est un bel exploit
… pour une petite statue !
Pierre Dupuis
Les deux images sont du net ... à défaut d'être très nettes !
L’exhibitionniste,
Je suis un exhibitionniste,
Printemps, été, automne, hiver,
J’ai toujours le zizi à l’air
Mais j’ai très peu d’antagonistes !
Les passants sont très humanistes,
Ils me pardonnent ce travers
Car je ne suis pas un pervers :
Je suis le chouchou des touristes !
Par milliers ils viennent me voir,
Pas question de les décevoir,
Fièrement et sans état d’âme
Je montre mon petit pénis
À tout le monde et même aux dames
… Car je suis le Manneken-Pis !
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Le titi de Bruxelles,
Je suis un titi de Bruxelles,
Un peu gavroche à ma façon,
Pas du tout un mauvais garçon
Et dans ce rôle moi j’excelle !
On me tient même la chandelle
… C’est un tantinet polisson !
Mais cela me plait dans le fond
… surtout quand c’est des demoiselles !
La police a un œil sur moi,
On me cajole comme un roi,
On craint fort qu’on ne me kidnappe !
On m’a déjà volé jadis,
Je ne suis pourtant pas le pape
… Simplement le Manneken-Pis !
xxxxxxxxxxxxx
Invitation,
Si à Bruxelles vous passez,
Venez me rendre une visite,
Le quartier Saint Jacques j’habite
… la Grand Place est tout à coté !
Vous ne pouvez pas me manquer,
Tout un monde cosmopolite
Me photographie et s’agite
En riant de me voir … pisser !
Je suis à moi seul un symbole
Véhiculant des paraboles
Vantant l’humour des bruxellois !
Cet esprit je le perpétue
Tous les jours c’est un bel exploit
… pour une petite statue !
Pierre Dupuis
Les deux images sont du net ... à défaut d'être très nettes !
Eglise et Pédophilie, viol encore et toujours : le poème du jour de Pierre : " Tu le diras un jour "
.
Toute corrélation avec des faits d’actualité est parfaitement justifiée. Si dieu* existe et compte tenu qu’il régit tout, il est au bas mot complice.
Amis croyants, interrogez-vous !
Lien :
Image du net modifiée par moi-même
Tu le diras un jour …
Neuf ans,
tu avais neuf ans.
Lui ? Quarante… à peu près.
Il t’en imposait
…il en imposait à tout le monde !
Il était l’autorité reconnue.
Reconnu de tous.
Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !
Toi, plus que tout autre.
Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.
Oh ! il avait soigneusement choisi !
Il avait de l’expérience: la science de l’infamie !
Des bruits avaient bien circulé …
mais il en circule tant… des bruits !
Et puis … si gentil, si près des enfants !
Lui, l’organisateur des veillées,
des ballades, des feux de camp,
des sorties, des colos,
des voyages en bateau
et toujours le bon mot !
Si serviable, si près des enfants …
Trop près !
Beaucoup trop près !
Avec ta naïveté et ta timidité,
tu n’avais rien vu venir.
Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,
l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !
Et … c’était arrivé.
Après … des promesses ! … des menaces !
Trois fois il a recommencé !
Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.
Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.
Il a continué les promesses … les menaces
… beaucoup plus les menaces !
Mentalement, il t’a bâillonné,
il t’a mis dans sa nasse !
Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !
Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !
Image claire et nette dans ta mémoire
qui remonte certains soirs
… certains soirs un peu plus noirs.
Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,
d’un fait plus fort que les autres
… un procès ?
Une lecture sur le sujet ?
Une émission de télé ?
ou bien tout simplement … l’amour !
L’amour et toute la confiance en une femme,
pour qu’enfin tu parles, que tu dises,
que tu accuses le maudit, l’infâme !
Le calculateur !
Le manipulateur !
Le maître chanteur !
Le persécuteur !
L’abject prédateur !
Et d’autres suivront !
Oui ! D’autres suivront !
Et vous éviterez que nuise encore le scélérat
… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !
Pierre Dupuis
Journée de la femme ... "Les pépettes" : le poème du jour de ... Pierre !
.
Un petit mélange de Pierre et de Rotpier pour célébrer la journée de la femme ...
Un très ancien poème …
.
Un p’tit clin d’œil façon princesse
et pas plus haut’ qu’un bout de zan !
Ça joue déjà tout en finesse
une pépette de trois ans !
Une poitrine qui progresse
et qui attir’ les courtisans :
ça se transforme en chasseresse
une pépette de treize ans !
Un peu de stress et de détresse,
des p’tits amis mais pas d’amant :
ça doute un peu mais - sans confesse -
une pépette de seize ans !
Et puis un jour, volent les tresses !
il n’est plus temps le temps d’avant :
ça succombe sous les caresses
une pépett’ de dix huit ans !
Qu’elle soit ta femme ou ta maîtresse,
câlins malins très désarmants :
ça réduit bien ton tiroir-caisse
une pépette de trente ans !
Coule le temps, passe tigresse,
tout en douceur, chemin faisant,
ça s’assagit - sauf les diablesses ! -
une pépette avec les ans !
Pierre Dupuis
"Le déjeuner des canotiers" ... un poème de ... Pierre
.
Il y a longtemps que je ne m'étais pas prêté à cet exercice alors je m'y colle sous la forme d'un préambule et de deux sonnets.
Je vous brosse le tableau, la scène se passe en 1881 ...
Image du net
Préambule :
Je vous emmène faire un tour
quelque part sur les bords de Seine
où la joie de vivre et l’amour
composaient d’improbable scènes.
Les notables et les bourgeois
s’encanaillaient avec délice,
avec des demi-sel matois,
des cocottes et des actrices.
Avec seulement leurs chapeaux
les canotiers avaient la cote,
les femmes tombaient aussitôt
avant même qu’ils ne canotent !
Renoir du bout de son pinceau
a su saisir les attitudes
et les regards des commensaux :
fruit d’une grande promptitude.
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Le déjeuner des canotiers, impressions ressenties,
Insouciance et légèreté
Voila l’impression qui domine,
Elles se lisent sur les mines :
Qu’il fait bon en ce jour d’été !
Conversations au débotté
Et les visages s’illuminent
Les yeux brillants qui s’accoquinent
Débordent de frivolité.
Derrière les bambous la Seine
Coule ignorante de la scène,
Sa berge sera promenoir
Et témoin de joutes galantes
Dès que la nuit affriolante
Aura mis son grand éteignoir.
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Le petit monde du tableau,
Au premier plan Renoir a mis
La femme au chien et Caillebotte,
Le peintre était un grand ami,
La femme était une jeunotte.
Mais elle lui avait promis
De dire oui sans fausse note
Et elle lui avait permis
Que dans le noir il la bécote !
La scène se passe à Chatou
Au restaurant de la Fournaise,
Tout le monde s’y trouve à l’aise :
Tous se connaissent peu ou prou !
Certains sont des grandes pointures
Dans le milieu de la peinture.
Pierre Dupuis
Pour plus d'information :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_D%C3%A9jeuner_des_canotiers
" Cortège ": le poème du jour de ... Pierre
Aujourd'hui derrière ... demain devant ... ce n'est pas toujours le premier qui décroche le billet gagnant ...
.
Au suivant ...
Cortège,
En cortège derrière
le dernier qui s’en va,
que tu sois Paul ou Pierre
tu y penses déjà :
… « Le prochain … c’est moi ? »
Doucement tu chemines
et l’ombre des cyprès,
voyant que tu rumines
t’enveloppe de près
murmurant : « C’est possible mon gars ! »
Et soudain tu frissonnes,
tu presses un peu le pas,
tu rejoins la colonne
évitant le faux-pas
et tu te dis :
« J’ai encore le temps
… le temps de ne pas être devant. »
Pourtant … pourtant
... tu sens... tu sens
que l’ombre des cyprès t’enveloppe déjà !
Pierre Dupuis
Aujourd'hui derrière ... demain devant ... ce n'est pas toujours le premier qui décroche le billet gagnant ...
.
Au suivant ...
Cortège,
En cortège derrière
le dernier qui s’en va,
que tu sois Paul ou Pierre
tu y penses déjà :
… « Le prochain … c’est moi ? »
Doucement tu chemines
et l’ombre des cyprès,
voyant que tu rumines
t’enveloppe de près
murmurant : « C’est possible mon gars ! »
Et soudain tu frissonnes,
tu presses un peu le pas,
tu rejoins la colonne
évitant le faux-pas
et tu te dis :
« J’ai encore le temps
… le temps de ne pas être devant. »
Pourtant … pourtant
... tu sens... tu sens
que l’ombre des cyprès t’enveloppe déjà !
Pierre Dupuis