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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

" La saga du vieil escalier, " un très très long poème de ... Pierre ... troisième, quatrième et dernière partie !

26 Juillet 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Bonjour,

Voici donc la cinquième et dernière partie  ( avec la troisième et la quatrième) de « La saga du vieil escalier, »

Nota : Les deux premières parties sont sur le billet initial ! Je n'ai pas pu les regrouper : billet trop long !

 Lien:    http://rotpier.over-blog.com/2016/07/la-saga-du-vieil-escalier-un-tres-tres-long-poeme-de-pierre.html

Pierre

 

Troisième partie :

 

Et naissaient tenons et mortaises

sous les outils aux fils tranchants,

coupes droites ou coupes biaises

sur les faces ou sur les chants.

Il régnait une bonne ambiance

dans l’équipe et sur le chantier,

ils travaillaient tous en confiance

entre tous les corps de métiers.

Quand survenait une engueulade

- Il faut bien se lâcher un peu ! -

s’en suivait une rigolade

beaucoup plus d’une fois sur deux !

Les journées coupées par des pauses,

essentiellement pour manger,

duraient douze heures  - Ah ! Quelle dose ! -

six jours sur sept sans déroger !

L’assemblage puis le montage

prirent du temps et de la sueur,

étayage à tous les étages

avant d’atteindre la hauteur.

Plus besoin de grandes échelles

pour relier les trois niveaux,

une sécurité nouvelle

appréciée de tous aussitôt !

Il ne restait plus que ma rampe

à concevoir et fabriquer,

un travail à donner des crampes

aux cerveaux les plus affûtés !

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Photo personnelle

Peu d’ouvriers étaient capables

de vaincre la difficulté

pour certains incommensurable :

une question de facultés !

Il fallut tout le savoir-faire

d’un des plus anciens compagnons

qui passait ses journées entières

entre la règle et le crayon.

Il traçait et marquait les pièces

et les autres les façonnaient

sous son contrôle et en souplesse :

tous les hommes le respectaient.

Après mon ultime cheville

ce fut les hourras du chantier,

la fierté dans les yeux qui brillent

au travers des regards altiers.

Les hommes à qui je dois la vie,

après un dernier long regard

me firent avec sympathie

des gestes d’adieu : bel égard !

Et l’on pendit la crémaillère

un jour de juin, il faisait beau,

tous les invités défilèrent

devant moi en lançant des « Oh ! »

J’étais le clou de la soirée,

tout le monde voulait me voir,

une femme, une mijaurée,

m’élut pour se faire valoir !

Félicitations ou léchages

selon le rang des invités,

selon l’humeur, selon les âges,

furent grandement délivrés.

Ce fut le début de ma vie,

l’aube d’une longue saga,

mais je vois que tu as envie

que je te raconte cela !

Je vais en faire une synthèse

pour ne pas y passer la nuit,

je pourrais en faire une thèse

mais je m’en tiendrais à minuit .

xxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Quatrième partie

J’ai vu défiler des familles,

des couples et beaucoup d’enfants,

des joies mais aussi des bisbilles

et parfois des déchirements.

Des mariages et des baptêmes

mais aussi des enterrements,

des accords et des anathèmes

et des complots peu reluisants !

Des jours de fête ou de kermesse,

des fins de travaux dans les champs,

des amours ou bien de la fesse

selon l’humeur du moment !

La famille vivait à l’aise

grâce au travail des paysans,

les échos de la Marseillaise

ne parvenaient pas jusqu’aux champs.

Une condition féodale,

pas loin des serfs assurément,

une dépendance totale

au bon vouloir des exploitants !

Chapeaux bas et têtes baissées,

c’était le lot de tous les jours,

quelques suppliques accordées

mais sans trompette ni tambour !

Chuchotements et messes basses

parlaient d’une révolution

et de soulèvements de masse

qui s’étendaient à la région.

Les grands seigneurs étaient en fuite,

leurs châteaux pillés voir brûlés,

on savait que viendrait ensuite

le tour des maîtres mal aimés.

Car si certains étaient honnêtes,

d’autres étaient des malfaisants,

on parlait que déjà des têtes

avaient roulé dans quelques champs !

Mais celui qui était en place

était un maître respecté,

juste et il n’y eut pas de chasse

à l’homme pour l’appréhender.

Une concorde fut trouvée

en attendant d’y voir plus clair

et cela dura des années

mais bien fini le temps des serfs !

Tout doucement la république

 étendait son drapeau partout,

plus question de vaines suppliques,

rien que le droit et puis c’est tout !

Plus question de baisser la tête

et de grands saluts chapeau bas,

yeux dans les yeux en tête-à-tête :

les métayers prenaient le pas.

Pour la répartition des terres

il fallut attendre longtemps,

dessaisir les propriétaires

demanda énergie et temps.

L’état, le clergé, la noblesse

perdirent prés, forêts et champs,

ce qui provoqua l’allégresse

dans le monde des paysans.

Réduisant le grand morcelage,

les plus forts ou les plus malins,

par achat ou par mariage

unirent les petits lopins.

Ils possédaient enfin leur terre,

le métayage était fini,

ils cessaient d’être tributaires

du bon vouloir et du mépris !

J’ai vu ces changements se faire,

j’ai vu la mécanisation

révolutionner et défaire

de longs siècles de traditions.

 

xxxxxxxxxxxxxx

Cinquième et dernière partie :

 

Et puis dans les années quarante,

au milieu du siècle dernier,

survint une chose inquiétante :

silence du bas au grenier !

Plus personne dans la bâtisse,

volets claquant à tous les vents,

mauvais signe, mauvais auspices,

un état démoralisant.

Soixante-dix années lugubres

à ressasser les souvenirs

dans cette bâtisse insalubre,

m’interrogeant sur l’avenir.

Des journées et des nuits entières

sous la pluie et les courants d’air,

toiture crevée aux faîtières,

carreaux cassés … un goût d’enfer !

Et puis un jour – quelle surprise ! –

on s’activa autour des murs,

il n’y avait plus de méprise :

belle éclaircie pour le futur !

Les corps de métiers envahirent

de nouveau la grande maison,

j’étais … – comment bien le décrire ? –

… à deux doigts de la pâmoison !

Par chance les propriétaires

  • je les en remercie ici ! –

avaient décidé de refaire

à l’ancienne ce beau logis !

On m’a briqué et fait reluire,

j’avais bien résisté au temps

et je continue de séduire

malgré mes bons deux cent vingt ans !

La bâtisse est devenue gîte,

les murs résonnent de nouveau,

ça bouge, ça joue, ça s’agite

et c’est bien cela qui prévaut !

Il arrive qu’on me caresse :

beaucoup de gens aiment le bois

mais qu’on me parle avec tendresse

il y en a peu comme toi !

Voilà tu connais mon histoire,

pour le moins un bon résumé,

quelques signes prémonitoires

me disent que tu as aimé.

Lire la suite

" La saga du vieil escalier, " un très très long poème de ... Pierre ... Troisième partie

23 Juillet 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Bonjour,

Voici donc la quatrième partie  ( avec la troisième ) de « La saga du vieil escalier, »

Nota : Les deux premières parties sont sur le billet initial ! Je n'ai pas pu les regrouper : billet trop long !

Pierre

 

Troisième partie :

 

Et naissaient tenons et mortaises

sous les outils aux fils tranchants,

coupes droites ou coupes biaises

sur les faces ou sur les chants.

Il régnait une bonne ambiance

dans l’équipe et sur le chantier,

ils travaillaient tous en confiance

entre tous les corps de métiers.

Quand survenait une engueulade

- Il faut bien se lâcher un peu ! -

s’en suivait une rigolade

beaucoup plus d’une fois sur deux !

Les journées coupées par des pauses,

essentiellement pour manger,

duraient douze heures  - Ah ! Quelle dose ! -

six jours sur sept sans déroger !

L’assemblage puis le montage

prirent du temps et de la sueur,

étayage à tous les étages

avant d’atteindre la hauteur.

Plus besoin de grandes échelles

pour relier les trois niveaux,

une sécurité nouvelle

appréciée de tous aussitôt !

Il ne restait plus que ma rampe

à concevoir et fabriquer,

un travail à donner des crampes

aux cerveaux les plus affûtés !

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Photo personnelle

Peu d’ouvriers étaient capables

de vaincre la difficulté

pour certains incommensurable :

une question de facultés !

Il fallut tout le savoir-faire

d’un des plus anciens compagnons

qui passait ses journées entières

entre la règle et le crayon.

Il traçait et marquait les pièces

et les autres les façonnaient

sous son contrôle et en souplesse :

tous les hommes le respectaient.

Après mon ultime cheville

ce fut les hourras du chantier,

la fierté dans les yeux qui brillent

au travers des regards altiers.

Les hommes à qui je dois la vie,

après un dernier long regard

me firent avec sympathie

des gestes d’adieu : bel égard !

Et l’on pendit la crémaillère

un jour de juin, il faisait beau,

tous les invités défilèrent

devant moi en lançant des « Oh ! »

J’étais le clou de la soirée,

tout le monde voulait me voir,

une femme, une mijaurée,

m’élut pour se faire valoir !

Félicitations ou léchages

selon le rang des invités,

selon l’humeur, selon les âges,

furent grandement délivrés.

Ce fut le début de ma vie,

l’aube d’une longue saga,

mais je vois que tu as envie

que je te raconte cela !

Je vais en faire une synthèse

pour ne pas y passer la nuit,

je pourrais en faire une thèse

mais je m’en tiendrais à minuit .

xxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Quatrième partie

J’ai vu défiler des familles,

des couples et beaucoup d’enfants,

des joies mais aussi des bisbilles

et parfois des déchirements.

Des mariages et des baptêmes

mais aussi des enterrements,

des accords et des anathèmes

et des complots peu reluisants !

Des jours de fête ou de kermesse,

des fins de travaux dans les champs,

des amours ou bien de la fesse

selon l’humeur du moment !

La famille vivait à l’aise

grâce au travail des paysans,

les échos de la Marseillaise

ne parvenaient pas jusqu’aux champs.

Une condition féodale,

pas loin des serfs assurément,

une dépendance totale

au bon vouloir des exploitants !

Chapeaux bas et têtes baissées,

c’était le lot de tous les jours,

quelques suppliques accordées

mais sans trompette ni tambour !

Chuchotements et messes basses

parlaient d’une révolution

et de soulèvements de masse

qui s’étendaient à la région.

Les grands seigneurs étaient en fuite,

leurs châteaux pillés voir brûlés,

on savait que viendrait ensuite

le tour des maîtres mal aimés.

Car si certains étaient honnêtes,

d’autres étaient des malfaisants,

on parlait que déjà des têtes

avaient roulé dans quelques champs !

Mais celui qui était en place

était un maître respecté,

juste et il n’y eut pas de chasse

à l’homme pour l’appréhender.

Une concorde fut trouvée

en attendant d’y voir plus clair

et cela dura des années

mais bien fini le temps des serfs !

Tout doucement la république

 étendait son drapeau partout,

plus question de vaines suppliques,

rien que le droit et puis c’est tout !

Plus question de baisser la tête

et de grands saluts chapeau bas,

yeux dans les yeux en tête-à-tête :

les métayers prenaient le pas.

Pour la répartition des terres

il fallut attendre longtemps,

dessaisir les propriétaires

demanda énergie et temps.

L’état, le clergé, la noblesse

perdirent prés, forêts et champs,

ce qui provoqua l’allégresse

dans le monde des paysans.

Réduisant le grand morcelage,

les plus forts ou les plus malins,

par achat ou par mariage

unirent les petits lopins.

Ils possédaient enfin leur terre,

le métayage était fini,

ils cessaient d’être tributaires

du bon vouloir et du mépris !

J’ai vu ces changements se faire,

j’ai vu la mécanisation

révolutionner et défaire

de longs siècles de traditions.

 

                 

 

 

                                                          Pierre Dupuis

A suivre !

 

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Troisième partie :

 

Et naissaient tenons et mortaises

sous les outils aux fils tranchants,

coupes droites ou coupes biaises

sur les faces ou sur les chants.

Il régnait une bonne ambiance

dans l’équipe et sur le chantier,

ils travaillaient tous en confiance

entre tous les corps de métiers.

Quand survenait une engueulade

- Il faut bien se lâcher un peu ! -

s’en suivait une rigolade

beaucoup plus d’une fois sur deux !

Les journées coupées par des pauses,

essentiellement pour manger,

duraient douze heures  - Ah ! Quelle dose ! -

six jours sur sept sans déroger !

L’assemblage puis le montage

prirent du temps et de la sueur,

étayage à tous les étages

avant d’atteindre la hauteur.

Plus besoin de grandes échelles

pour relier les trois niveaux,

une sécurité nouvelle

appréciée de tous aussitôt !

Il ne restait plus que ma rampe

à concevoir et fabriquer,

un travail à donner des crampes

aux cerveaux les plus affûtés !

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Photo personnelle

Peu d’ouvriers étaient capables

de vaincre la difficulté

pour certains incommensurable :

une question de facultés !

Il fallut tout le savoir-faire

d’un des plus anciens compagnons

qui passait ses journées entières

entre la règle et le crayon.

Il traçait et marquait les pièces

et les autres les façonnaient

sous son contrôle et en souplesse :

tous les hommes le respectaient.

Après mon ultime cheville

ce fut les hourras du chantier,

la fierté dans les yeux qui brillent

au travers des regards altiers.

Les hommes à qui je dois la vie,

après un dernier long regard

me firent avec sympathie

des gestes d’adieu : bel égard !

Et l’on pendit la crémaillère

un jour de juin, il faisait beau,

tous les invités défilèrent

devant moi en lançant des « Oh ! »

J’étais le clou de la soirée,

tout le monde voulait me voir,

une femme, une mijaurée,

m’élut pour se faire valoir !

Félicitations ou léchages

selon le rang des invités,

selon l’humeur, selon les âges,

furent grandement délivrés.

Ce fut le début de ma vie,

l’aube d’une longue saga,

mais je vois que tu as envie

que je te raconte cela !

Je vais en faire une synthèse

pour ne pas y passer la nuit,

je pourrais en faire une thèse

mais je m’en tiendrais à minuit .

 

Pierre Dupuis

A suivre !

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" La saga du vieil escalier, " un très très long poème de ... Pierre ... Seconde partie

21 Juillet 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Bonjour,

Voici donc la seconde partie de « La saga du vieil escalier, »

Il m’a semblé plus pratique de l’ajouter à la suite de la première publication pour ceux qui voudraient le relire en entier .

Donc, vous descendez et ... bonne lecture ! ( Faites attention à la marche ! )

Pierre

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" La saga du vieil escalier, " un très très long poème de ... Pierre

19 Juillet 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

.

Avertissement :

 C’est un très long poème que je vous livre-là. Un très long … une saga de 90 strophes !

Certains vont crier à la catastrophe ! D’autres aimerons, ça va de soit !

Je vais donc le publier en 5 fois, ce qui fera 18 strophes par publication.

Voici donc le début de « La saga du vieil escalier, ».

Pierre

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Photo personnelle

 

Préambule :
Tout ce qui suit ne relève pas de la vérité pure mais pas non plus d’une affabulation débridée. Il est même fort probable que mon récit poétique côtoie la réalité très souvent… j’en suis intimement persuadé et j’ai fait en sorte qu’il en soit ainsi.
A vous d’apprécier ou pas, mais de toute façon : « Le poète à toujours raison »* … quand il écrit.
Pierre Dupuis
*  Louis Aragon repris en chanson par Jean Ferrat

 

Je me dois de vous situer le lieu où se trouve ce vieil escalier et où j'ai écrit cette saga. C'est un gîte que nous avons loué pour les vacances et qui se situe à l’extrême sud de la Vienne et en bordure de la Charente et de la Haute-Vienne sur la commune de Pressac. 

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Photo personnelle de la vielle bâtisse ( 220 ans environ ) rénovée à l'ancienne avec beaucoup de goût, à l'extérieur comme à l'intérieur, vraiment du bel ouvrage !

 

La saga du vieil escalier,

Quand je l’ai vu j’ai su de suite

que nous allions sympathiser,

je crois que lui tout aussi vite

était prêt à fraterniser.

Ma main a caressé sa rampe,

je crois bien qu’il a frissonné

… ne riez pas ou je décampe

en vous faisant un pied de nez !

Je sais parler aux vieilles choses

et elles me le rendent bien,

nous sommes très vite en osmose

… « c’est un vieux fou ! » disent certains !

Peut-être bien et je l’assume,

j’ai pitié des gens trop sérieux

qui cultivent leur amertume

sous des prétextes fallacieux !

Vous vous perdez en conjectures

ne sachant sur quel pied danser,

continuez votre lecture

et après vous me jugerez.

Vieilles bâtisses, vieilles pierres,

moulins à eau, moulins à vent,

vieilles poutres, vieilles meulières,

vieil escalier toujours vaillant.

Nous savons très bien nous comprendre,

c’est une question de feeling,

il suffit de savoir attendre :

hors de question de tout timing !

J’ai choisi la troisième marche

le jour du quatrième soir

et j’ai opté comme démarche

de simplement venir m’asseoir.

Il m’a accueilli sans manière

en me disant : « Ah ! Te voilà !

je t’attendais la nuit dernière

mais ne t’inquiète surtout pas !

Je sais juguler l’impatience,

j’ai eu le temps de la dompter,

je te le dis, fais-moi confiance :

elle n’ose plus m’affronter !

Dès notre première rencontre

j’ai su que nous allions parler,

pas de course contre la montre,

prenons le temps de bavarder.

J’ai senti en toi le poète

dès que tu as touché mon bois

et j’ai bien vu rien qu’à ta tête

que tu t’intéressais à moi.

Jusqu’ici le seul personnage

qui m’a écouté jusqu’au bout,

qui a su rester calme et sage

c’était mon ami le hibou.

Dans la vieille bâtisse en ruine

il était venu s’abriter

un jour de grand vent et de bruine

et vingt ans il y est resté !

C’était un ami sympathique,

il écoutait tranquillement

de façon très diplomatique

mes récits tout en s’endormant !

Toi tu n’es là que de passage,

tu resteras bien moins longtemps,

tu es peut-être aussi un sage

mais les hommes ont moins le temps !

Je vais te conter mon histoire,

les grandes lignes seulement,

même si j’ai bonne mémoire

… j’en oublierais certainement !

Je suis bien loin de ma jeunesse :

j’ai environ deux cent vingt ans !

En ces temps-là clergé, noblesse,

régnaient sur les près et les champs.

Dans le fin fond de nos campagnes

c’était toujours la soumission,

l’injustice qui l’accompagne :

le terreau des révolutions.

 

 

 XXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Seconde partie :

Un homme, un seul régnait en maître

sur souvent des milliers d’arpents,

lui-même devait se soumettre

au châtelain : chacun son rang !

Réputé pour être sévère,

c’était un très gros régisseur

devant lui mieux valait se taire

que de jouer les rouspéteurs !

C’était le temps du métayage

et il avait des métayers,

ce n’était pas de l’esclavage

mais pas non plus la liberté !

Années bonnes ou bien mauvaises

il fallait payer sans broncher

à l’homme vivant très à l’aise

le fermage ou bien le quitter !

Afin d’asseoir sa réussite,

afin d’épater les voisins

qui venaient lui rendre visite

il fallait maison et jardin.

Il fit bâtir cette demeure,

très luxueuse en ces temps-là,

voulant l’élégance intérieure

à la mesure et me voilà.

Après les murs et la charpente,

la bâtisse reçut son toit,

puis vint l’activité suivante :

les planchers et puis ce fut moi !

Rez-de-chaussée et deux étages,

voila ce qu’il fallait relier,

un travail de compagnonnage

pour charpentiers et menuisiers.

En plus de la fonction pratique,

il fallait que je fusse beau,

un point d’honneur sur l’esthétique :

ils relevèrent le flambeau !

Quartier tournant double volée

pour relier chacun des niveaux,

difficultés très relevées

pour les bras et pour les cerveaux.

Je vais t’expliquer ma naissance

en essayant de faire court

tout en sachant que par essence

je penche pour les longs discours !

Une fois les mesures prises

on me dessina sur papier,

des retouches et des reprises

et je fus bon pour le chantier.

Un travail bien sûr à l’ancienne

réalisé tout à la main

où tous les gens qui interviennent

connaissent leur travail et bien !

Pour évaluer le cubage

du bois pour ma fabrication,

on traça avec précision

mon épure sur un dallage.

Comme essence on choisit le chêne,

pas question d’en être autrement !

Solide et beau, de belles veines :

le meilleur bois assurément.

Cinq ou six années de séchage

en fonction de leur épaisseur,

les sections rendaient au passage

leur tanin et d’autres couleurs.

On avait abattu ces chênes

à la hache et après les troncs

avaient été sciés avec peine

avec de grandes scies en long.

Pour commencer ma mise en œuvre

on attaqua par les limons,

d’autres compagnons à pied d’œuvre

taillaient mes marches à façon.

Et le ballet des herminettes,

des varlopes et des rabots

commença de façon concrète :

en tous sens volaient les copeaux !

 

 

Pierre Dupuis

A suivre !

La longueur des billets étant limitée, veuillez suivre la troisième partie sur le billet ... troisième partie ! 

 

 

 

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Troisième partie :

 

Et naissaient tenons et mortaises

sous les outils aux fils tranchants,

coupes droites ou coupes biaises

sur les faces ou sur les chants.

Il régnait une bonne ambiance

dans l’équipe et sur le chantier,

ils travaillaient tous en confiance

entre tous les corps de métiers.

Quand survenait une engueulade

- Il faut bien se lâcher un peu ! -

s’en suivait une rigolade

beaucoup plus d’une fois sur deux !

Les journées coupées par des pauses,

essentiellement pour manger,

duraient douze heures  - Ah ! Quelle dose ! -

six jours sur sept sans déroger !

L’assemblage puis le montage

prirent du temps et de la sueur,

étayage à tous les étages

avant d’atteindre la hauteur.

Plus besoin de grandes échelles

pour relier les trois niveaux,

une sécurité nouvelle

appréciée de tous aussitôt !

Il ne restait plus que ma rampe

à concevoir et fabriquer,

un travail à donner des crampes

aux cerveaux les plus affûtés !

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Photo personnelle

Peu d’ouvriers étaient capables

de vaincre la difficulté

pour certains incommensurable :

une question de facultés !

Il fallut tout le savoir-faire

d’un des plus anciens compagnons

qui passait ses journées entières

entre la règle et le crayon.

Il traçait et marquait les pièces

et les autres les façonnaient

sous son contrôle et en souplesse :

tous les hommes le respectaient.

Après mon ultime cheville

ce fut les hourras du chantier,

la fierté dans les yeux qui brillent

au travers des regards altiers.

Les hommes à qui je dois la vie,

après un dernier long regard

me firent avec sympathie

des gestes d’adieu : bel égard !

Et l’on pendit la crémaillère

un jour de juin, il faisait beau,

tous les invités défilèrent

devant moi en lançant des « Oh ! »

J’étais le clou de la soirée,

tout le monde voulait me voir,

une femme, une mijaurée,

m’élut pour se faire valoir !

Félicitations ou léchages

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La fable du jour : " La poule qui voulait chanter aussi haut que le coq, " de ... Rotpier

5 Juillet 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Fable, #Humour

.

Allez, une petite fable assez corrosive ! 

J'espère que je ne vais pas trop me faire voler dans les plumes par les dames !

.

Poule courant

Petit montage d'images du net ... un peu fumantes !

 

Fable,

La poule qui voulait chanter

aussi haut que le coq,

Dans une grande basse-cour

une poule très féministe

au caractère opportuniste

tenait un percutant discours.

« Enfin réveillez-vous mes sœurs !

Nous ne servons ici qu’à pondre !

Cessons enfin de nous morfondre

et de nous casser le valseur !

Les coqs ici ont tous les droits

et nous n’avons pas la parole

quand on passe à la casserole

à l’envers ou bien à l’endroit !

Et quand il s’agit de chanter,

nous, nous devons rester à terre,

c’est cela qui vraiment m’atterre :

eux ont le droit de se percher !

Venez près du tas de fumier,

je vais y monter sans attendre,

de là vous allez bien entendre :

mon chant ira jusqu’aux pommiers ! »

En voulant prendre de l’élan

elle se mélangea les pattes

et s’étalla toute écarlate

dans le purin noir et puant !

Elle cria : « Viens donc m’aider ! »

à un vieux coq très impassible

qui lui dit : « Mais c’est impossible,

c’est contraire à mon abc :

Si les poules veulent chanter

aussi haut que les coqs chantent,

elles n’ont qu’à se démerder

sur le tas pour grimper la pente ! »

                 Moralité :

C’est vrai que les coqs sont machos,

gardons-nous bien de leurs adages

… quoique parfois ils soient très sages

… j’abrège car ça sent le chaud !

            Pourtant, pourtant …

Je suis bien pour l’égalité

à compétences identiques

mais sans cadeau et sans viatique :

c’est net et sans duplicité !

                                                              Rotpier

 

 

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" Tous mes égards à Saint-Lazare " ... un poème de Rotpier, l'iconoclaste !

6 Juin 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour, #Humour

 

Série sur ... Saint-Lazare, quatrième et dernier arrêt (donc terminus ! ) : " Tous mes égards à Saint-Lazare "

Signé : Rotpier l'iconoclaste ...

 

 Saint LazareImage du net

.

Tous mes égards à Saint-Lazare,

Vous allez trouver ça bizarre

que je vous parle de ce saint

mais ce n’est pas du tout malsain :

j’ai des égards pour Saint-Lazare !

Je suis athée, je le déclare,

mais j’y suis venu sur le tard

et je le trouv’   - nom d’un pétard ! –

pas du tout ringard Saint-Lazare !

Je sais bien que je vous égare

de votre train-train quotidien

mais moi j’ai souvent pris le train

sans être hagard à Saint-Lazare !

A force de voir « Saint-Lazare »

sur les panneaux, sur les pap’ lards,

on se dit « y a pas de lézard ! »

il est dans le coin Saint-Lazare !

Appréciait-il les seins Lazare

et aussi les arrière-trains ?

aujourd’hui on en sait trop rien

mais je m’égare sur Saint-Lazare !

Certains coincés, voir snobinards,

diront de moi « c’est un tocard ! »

mais je m’en bats le coquillard :

je n’aime pas les bondieusards !

Allez, je m’en vais dare-dare

avant qu’on me taille un costar

de mécréant ou de bâtard

pour avoir raillé Saint-Lazare !

Je reviendrais un peu plus tard

dans la foule des banlieusards

qui chaque jour sans crier gare

envahit la gare Saint-Lazare !

Car avec eux je suis peinard

à l’arrivée comme au départ,

je déraill’ moins c’est le panard :

vive la gare et Saint-Lazare !

                                                     Rotpier

 

Gare ST Lazare

Image du net

 

Série sur ... Saint-Lazare, quatrième et dernier arrêt (donc terminus ! ) : " Tous mes égards à Saint-Lazare "

Signé : Rotpier l'iconoclaste ...

 

 Saint LazareImage du net

.

Tous mes égards à Saint-Lazare,

Vous allez trouver ça bizarre

que je vous parle de ce saint

mais ce n’est pas du tout malsain :

j’ai des égards pour Saint-Lazare !

Je suis athée, je le déclare,

mais j’y suis venu sur le tard

et je le trouv’   - nom d’un pétard ! –

pas du tout ringard Saint-Lazare !

Je sais bien que je vous égare

de votre train-train quotidien

mais moi j’ai souvent pris le train

sans être hagard à Saint-Lazare !

A force de voir « Saint-Lazare »

sur les panneaux, sur les pap’ lards,

on se dit « y a pas de lézard ! »

il est dans le coin Saint-Lazare !

Appréciait-il les seins Lazare

et aussi les arrière-trains ?

aujourd’hui on en sait trop rien

mais je m’égare sur Saint-Lazare !

Certains coincés, voir snobinards,

diront de moi « c’est un tocard ! »

mais je m’en bats le coquillard :

je n’aime pas les bondieusards !

Allez, je m’en vais dare-dare

avant qu’on me taille un costar

de mécréant ou de bâtard

pour avoir raillé Saint-Lazare !

Je reviendrais un peu plus tard

dans la foule des banlieusards

qui chaque jour sans crier gare

envahit la gare Saint-Lazare !

Car avec eux je suis peinard

à l’arrivée comme au départ,

je déraill’ moins c’est le panard :

vive la gare et Saint-Lazare !

                                                     Rotpier

 

Gare ST Lazare

Image du net

 
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Le poème du jour un peu plus que mordant : "Démangeaisons," de ... Pierre ... pas de pseudo !

31 Mai 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour, #Billet d'humeur, #Humour

 

Alors là, en ce moment,  j'ai une crise aiguë !  Comme tous les ans au printemps, voila que cela me redémange  ... et ce n'est pas le pollen ! 

J'ai envie de filer des coups de pompes aux imbéciles, aux indécis, aux emmerdeurs ... bref, à tout ce qui bouge ! 

 

Démangeaisons et Godasses

Image du net bidouillée par le Rotpier

 

Poème remanié et quelque peu plus mordant vu le contexte actuel !

 

Démangeaisons,

Il est des gens qui m’agacent

… qui m’agacent au plus haut point !

Ils tournent en rond,

pour un oui, pour un non.

Jamais content de leur tête dans la glace !

Le steak ? Pas trop saignant … un peu quand même

… mais pas à point … quoique … dès fois, j’aime …

La voiture ? Couleur verte bien sûr !

Mais … quel vert ? Surtout pas trop clair !

Pas trop foncé non plus … quoique …

tiens … et si on la prenait bleue ?

Et ma sœur, t’as vu ses yeux !

Il y est des gens qui me pilent,

qui m’agacent,

qui m’horripilent,

qui m’escagassent !

Tiens, j’en ai des démangeaisons

 au bout de ma godasse !

Et ça blablate et ça jacasse !

Et pis pas ci,  et pis pas ça !

Ça c’est trop p’tit … ça c’est mastoc

… mais c’est pas sûr … y faudrait voir …

Et pis ma sœur, t’as vu son froc ?

et ses p’tits strings dans le tiroir ?

En politique c’est la cata

ça sent l’embrouille et le caca !

Un coup à gauche, un coup à droite,

le grand écart à l’extrèm’ droite !

Et que j’oublie tous les acquis

même ceux par le sang conquis !

Les congés payés ?

… Mais ils ont toujours existé !

Les heures supplémentaires majorées ?

… Pareil, on n’est pas des demeurés !

Retenez-moi, retenez moi

ou je vais en exploser trois !

L’histoire ils l’ont bien oubliée,

ils sont prêts à tout avaler,

les grands discours et les promesses

ils sont là qui tendent les fesses

pour mieux se faire … et là c’est dur

pour moi d’éviter la censure !

Et plus c’est gros et plus ça passe

la vaseline, c’est efficace !

Pas remboursée par la sécu

mais faut pas déconner non plus !

Ils y a des gens qui m’hérissent

il serait temps qu’ils atterrissent

mais ils continuent à voler

sans savoir qu’ils vont s’écraser !

Ils suivent leur chef d’escadrille

qui bave et rebave et nazille

( J’ai mis un « z » au lieu d’un « s »

ça me plait bien et je le laisse ! )

Il est des gens qui m’horripilent,

qui me les pilent, qui me les cassent !

Tiens-toi tranquille, toi ma godasse,

appell’  ta sœur pour qu’on se casse :

faut s’ fair’ la paire avant qu’ ça chasse !

 On s’ ra jugés sur la grand place,

mais ce sera par contumace !

                                             Pierre Dupuis
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Les Lazare à l'honneur : "Gare aux Saints Lazare" ... un poème de Rotpier, l'iconoclaste !

24 Mai 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour, #Humour

 

.

Série sur ... Saint-Lazare, troisième arrêt : Les quatre Lazare ...

Signé : Rotpier l'iconoclaste ...

 

Lazare sortant du tombeau

Lazare sortant de son tombeau par Juan de Flandes (1500)

Celui-ci, c'est le Lazare de Bhétanie

Image du net extraite d'un vieux " Salut les copains " de 1968 ...

 

Gare aux Saints Lazare !

Il y a quatre Saints Lazare

… si l’on ne compte pas la gare !

Mais sans la gare, les Lazare

seraient moins connus c’est notoire !

Ne dites pas que je m’égare,

ne prenez pas cet air hagard,

ne me lancez pas de regard

comme si je parlais bulgare !

J’entends déjà les bondieusards

crier « L’hérétique au placard ! »

mais je ne fais que mon devoir

d’information et sans bobard !*

Le Lazare de Béthanie,

un ami précieux pour Jésus,

ressuscité stricto-sensu,

frère de Marthe et de Marie.

Le Lazare l’Iconographe,

peintre et moine et en plus martyr,

je ne vais pas m’appesantir

il ne signait pas d’autographe !

 

Le Lazare le confesseur

martyrisé par Théophile,

un empereur très malhabile

qui n’aurait jamais eu ma sœur !

Et le Lazare de Serbie

martyrisé assurément

par de très méchants musulmans

sur un simple coup de lubie !

j’ai fait le tour de mes lascars

alors j’ai droit à mon cigare

avant que je n’aille à la gare

… Montparnasse pour un rencart !

Et vous quitte car il est tard,

hors de question d’être en retard,

les quais sont remplis de loubards

qui me souffleraient mon rencard !

Je sais bien que je désempare

et certains me prêtent une tare,

il y a des gens très barbares

encore plus qu’à Saint-Lazare !

Mais je m’en tap’ le coquillard

qu’ils me traitent de franchouillard

de scribouillard ou de jobard :

j’assume tout et c’est un art !

                                                  Rotpier

 

  *   Sans bobard … enfin presque !

 

 ... Juste pour vous prouvez que je ne raconte pas que des conneries :

  https://fr.wikipedia.org/wiki/Lazare_de_B%C3%A9thanie   

et        https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Lazare

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Monet peint ... la gare Saint-Lazare ... les poèmes du jour ( double sonnet et un peu plus ! ) de ... Pierre

10 Mai 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Série sur ... Saint-Lazare, second arrêt : Monet peint la gare Saint-Lazare ...

Doublement sonnet et même ...un peu plus !

 

Monet_Gare_Saint_Lazare_(2

Toutes les images proviennent du net.

 

Monet peint

… la gare Saint-Lazare,

Au milieu de l’agitation,

Du vacarme et des fumées,

Le peintre à l’aisance affirmée

Est en pleine concentration.

Aucune précipitation

Ce jour comme à l’accoutumée

Le maître à cadence rythmée

Couvre la toile avec passion.

Il en fera une série

Selon la technique murie

De traiter le même sujet

Sous des lumières différentes

Afin d’obtenir des effets

De couleurs variées et migrantes.

xxxxxxxxxxxxxxxx

Le bon aloi des séries,

Un homme célèbre dira

« que ses peintures sont vivantes,

le bruit et les fumées mouvantes ! »

et ce grand homme était Zola !

Cette série comportera

Douze toiles très cohérentes :

même sujet mais différentes

Et tout l’intérêt est bien là.

« Les meules » une autre série

De par « les peupliers » suivie,

« Les cathédrales de Rouen »

« Les parlements de Londres » ensuite,

enfin « les nymphéas » flottants :

c’était sa ligne de conduite !

xxxxxxxxxxxx

             Péroraison :

Si vous allez à Giverny

Vous verrez la maison du maître

Et le jardin qu’il a fait naître

Ainsi que l’étang bien garni !

C’est un bonheur, c’est un régal,

De l’imaginer sur sa chaise,

Sous son chapeau et très à l’aise

Peignant de façon sans égal !

Monet restera à jamais

Un pionnier de l’impressionnisme

Adepte du perfectionnisme

Jusqu’à atteindre des sommets

                                         Pierre Dupuis

 

Giverny Monet

 

 

Monet autoportrait

Claude Monet, autoportrait.

 

 

Série sur ... Saint-Lazare, second arrêt : Monet peint la gare Saint-Lazare ...

Doublement sonnet et même ...un peu plus !

 

Monet_Gare_Saint_Lazare_(2

Toutes les images proviennent du net.

 

Monet peint

… la gare Saint-Lazare,

Au milieu de l’agitation,

Du vacarme et des fumées,

Le peintre à l’aisance affirmée

Est en pleine concentration.

Aucune précipitation

Ce jour comme à l’accoutumée

Le maître à cadence rythmée

Couvre la toile avec passion.

Il en fera une série

Selon la technique murie

De traiter le même sujet

Sous des lumières différentes

Afin d’obtenir des effets

De couleurs variées et migrantes.

xxxxxxxxxxxxxxxx

Le bon aloi des séries,

Un homme célèbre dira

« que ses peintures sont vivantes,

le bruit et les fumées mouvantes ! »

et ce grand homme était Zola !

Cette série comportera

Douze toiles très cohérentes :

même sujet mais différentes

Et tout l’intérêt est bien là.

« Les meules » une autre série

De par « les peupliers » suivie,

« Les cathédrales de Rouen »

« Les parlements de Londres » ensuite,

enfin « les nymphéas » flottants :

c’était sa ligne de conduite !

xxxxxxxxxxxx

             Péroraison :

Si vous allez à Giverny

Vous verrez la maison du maître

Et le jardin qu’il a fait naître

Ainsi que l’étang bien garni !

C’est un bonheur, c’est un régal,

De l’imaginer sur sa chaise,

Sous son chapeau et très à l’aise

Peignant de façon sans égal !

Monet restera à jamais

Un pionnier de l’impressionnisme

Adepte du perfectionnisme

Jusqu’à atteindre des sommets

                                         Pierre Dupuis

 

Giverny Monet

 

 

Monet autoportrait

Claude Monet, autoportrait.

Série sur ... Saint-Lazare, second arrêt : Monet peint la gare Saint-Lazare ...

Doublement sonnet et même ...un peu plus !

 

Monet_Gare_Saint_Lazare_(2

Toutes les images proviennent du net.

 

Monet peint

… la gare Saint-Lazare,

Au milieu de l’agitation,

Du vacarme et des fumées,

Le peintre à l’aisance affirmée

Est en pleine concentration.

Aucune précipitation

Ce jour comme à l’accoutumée

Le maître à cadence rythmée

Couvre la toile avec passion.

Il en fera une série

Selon la technique murie

De traiter le même sujet

Sous des lumières différentes

Afin d’obtenir des effets

De couleurs variées et migrantes.

xxxxxxxxxxxxxxxx

Le bon aloi des séries,

Un homme célèbre dira

« que ses peintures sont vivantes,

le bruit et les fumées mouvantes ! »

et ce grand homme était Zola !

Cette série comportera

Douze toiles très cohérentes :

même sujet mais différentes

Et tout l’intérêt est bien là.

« Les meules » une autre série

De par « les peupliers » suivie,

« Les cathédrales de Rouen »

« Les parlements de Londres » ensuite,

enfin « les nymphéas » flottants :

c’était sa ligne de conduite !

xxxxxxxxxxxx

             Péroraison :

Si vous allez à Giverny

Vous verrez la maison du maître

Et le jardin qu’il a fait naître

Ainsi que l’étang bien garni !

C’est un bonheur, c’est un régal,

De l’imaginer sur sa chaise,

Sous son chapeau et très à l’aise

Peignant de façon sans égal !

Monet restera à jamais

Un pionnier de l’impressionnisme

Adepte du perfectionnisme

Jusqu’à atteindre des sommets

                                         Pierre Dupuis

 

Giverny Monet

 

 

Monet autoportrait

Claude Monet, autoportrait.

 

Série sur ... Saint-Lazare, second arrêt : Monet peint la gare Saint-Lazare ...

Doublement sonnet et même ...un peu plus !

 

Monet_Gare_Saint_Lazare_(2

Toutes les images proviennent du net.

 

Monet peint

… la gare Saint-Lazare,

Au milieu de l’agitation,

Du vacarme et des fumées,

Le peintre à l’aisance affirmée

Est en pleine concentration.

Aucune précipitation

Ce jour comme à l’accoutumée

Le maître à cadence rythmée

Couvre la toile avec passion.

Il en fera une série

Selon la technique murie

De traiter le même sujet

Sous des lumières différentes

Afin d’obtenir des effets

De couleurs variées et migrantes.

xxxxxxxxxxxxxxxx

Le bon aloi des séries,

Un homme célèbre dira

« que ses peintures sont vivantes,

le bruit et les fumées mouvantes ! »

et ce grand homme était Zola !

Cette série comportera

Douze toiles très cohérentes :

même sujet mais différentes

Et tout l’intérêt est bien là.

« Les meules » une autre série

De par « les peupliers » suivie,

« Les cathédrales de Rouen »

« Les parlements de Londres » ensuite,

enfin « les nymphéas » flottants :

c’était sa ligne de conduite !

xxxxxxxxxxxx

             Péroraison :

Si vous allez à Giverny

Vous verrez la maison du maître

Et le jardin qu’il a fait naître

Ainsi que l’étang bien garni !

C’est un bonheur, c’est un régal,

De l’imaginer sur sa chaise,

Sous son chapeau et très à l’aise

Peignant de façon sans égal !

Monet restera à jamais

Un pionnier de l’impressionnisme

Adepte du perfectionnisme

Jusqu’à atteindre des sommets

                                         Pierre Dupuis

 

Giverny Monet

 

 

Monet autoportrait

Claude Monet, autoportrait.

 
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Le poème du jour : " L’heure pour tous, " de ... Pierre

3 Mai 2016 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

Série sur ... Saint-Lazare, premier arrêt : Les pendules !

 

 

Moi, je vois les choses comme cela, mais je n'empêche personne de les voir autrement : chacun voit midi à sa porte !

.

 

L'heure pour tous 1

Image du net

 

L’heure pour tous,

- Quelle heure est-il mon bon monsieur ?

Je m’y perds devant tant d'aiguilles,

L’empilage est très astucieux

Mais j’ai le cou qui part en vrille !

Et puis les regards suspicieux

Que me lancent dames et filles

Qui croient que je suis un vicieux

Qui cherche à voir des bas résilles !

- Mon ami vous êtes devant

Une œuvre de l’artiste Arman !

« L’heure pour tous », je le stipule

Invite à être tolérant :

« Respectons l’heure des pendules,

Ne soyons pas trop conquérant ! »

        Péroraison :

Si vous adorez le bizarre

Et si vous venez à Paris,

Rendez-vous pour être surpris

… devant la gare Saint-Lazare !

 

Je ne sais pas si vous verrez

Énormément de bas résilles

Mais vous verrez tout plein d’aiguilles

Qui vous permettront de rêver !

Vous n’aurez pas besoin de montre,

Vous prendrez l’heure qu’il vous plait

Et vous serez bien sûr fair-play

Si quelqu’un va à votre encontre !

Chacun voit midi à sa porte,

on prend l’heure qui nous a plu,

Sérieux ou bien hurluberlu

… Le respect de l’autre l’emporte !

                                            Pierre Dupuis

 

 

 

Petit adage en bonus :

L'heure pour tous 2

Image du net

… Toutes ces heures qui s’empilent

Et que l’on gâche en imbéciles,

On ne les rattrape jamais,

C’est un gâchis… presque un forfait !

Ne soyons pas tête de mule,

Petit bémol à la formule

« Il faut laisser du temps au temps ! »

… Mais sans s’endormir pour autant !

                                                                   Pierre Dupuis

 

Moi, je vois cela comme ça mais je n'empêche personne de le voir autrement : chacun voit midi à sa porte !

.

 

L'heure pour tous 1

Image du net

 

L’heure pour tous,

- Quelle heure est-il mon bon monsieur ?

Je m’y perds devant tant aiguilles,

L’empilage est très astucieux

Mais j’ai le cou qui part en vrille !

Et puis les regards suspicieux

Que me lancent dames et filles

Qui croient que je suis un vicieux

Qui cherche à voir des bas résilles !

- Mon ami vous êtes devant

Une œuvre de l’artiste Arman !

« L’heure pour tous », je le stipule

Invite à être tolérant :

« Respectons l’heure des pendules,

Ne soyons pas trop conquérant ! »

        Péroraison :

Si vous adorez le bizarre

Et si vous venez à Paris,

Rendez-vous pour être surpris

… devant la gare Saint-Lazare !

Je ne sais pas si vous verrez

Énormément de bas résilles

Mais vous verrez tout plein d’aiguilles

Qui vous permettront de rêver !

Vous n’aurez pas besoin de montre,

Vous prendrez l’heure qu’il vous plait

Et vous serez bien sûr fair-play

Si quelqu’un va à votre encontre !

Chacun voit midi à sa porte,

on prend l’heure qui nous a plu,

Sérieux ou bien hurluberlu

… Le respect de l’autre l’emporte !

                                            Pierre Dupuis

 

 

 

Petit adage en bonus :

L'heure pour tous 2

Image du net

… Toutes ces heures qui s’empilent

Et que l’on gâche en imbéciles,

On ne les rattrape jamais,

C’est un gâchis… presque un forfait !

Ne soyons pas tête de mule,

Petit bémol à la formule

« Il faut laisser du temps au temps ! »

… Mais sans s’endormir pour autant !

                                                                   Pierre Dupuis
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