poesie
" La saga du vieil escalier, " un très très long poème de ... Pierre ... troisième, quatrième et dernière partie !
Bonjour,
Voici donc la cinquième et dernière partie ( avec la troisième et la quatrième) de « La saga du vieil escalier, »
Nota : Les deux premières parties sont sur le billet initial ! Je n'ai pas pu les regrouper : billet trop long !
Lien: http://rotpier.over-blog.com/2016/07/la-saga-du-vieil-escalier-un-tres-tres-long-poeme-de-pierre.html
Pierre
Troisième partie :
Et naissaient tenons et mortaises
sous les outils aux fils tranchants,
coupes droites ou coupes biaises
sur les faces ou sur les chants.
Il régnait une bonne ambiance
dans l’équipe et sur le chantier,
ils travaillaient tous en confiance
entre tous les corps de métiers.
Quand survenait une engueulade
- Il faut bien se lâcher un peu ! -
s’en suivait une rigolade
beaucoup plus d’une fois sur deux !
Les journées coupées par des pauses,
essentiellement pour manger,
duraient douze heures - Ah ! Quelle dose ! -
six jours sur sept sans déroger !
L’assemblage puis le montage
prirent du temps et de la sueur,
étayage à tous les étages
avant d’atteindre la hauteur.
Plus besoin de grandes échelles
pour relier les trois niveaux,
une sécurité nouvelle
appréciée de tous aussitôt !
Il ne restait plus que ma rampe
à concevoir et fabriquer,
un travail à donner des crampes
aux cerveaux les plus affûtés !
Peu d’ouvriers étaient capables
de vaincre la difficulté
pour certains incommensurable :
une question de facultés !
Il fallut tout le savoir-faire
d’un des plus anciens compagnons
qui passait ses journées entières
entre la règle et le crayon.
Il traçait et marquait les pièces
et les autres les façonnaient
sous son contrôle et en souplesse :
tous les hommes le respectaient.
Après mon ultime cheville
ce fut les hourras du chantier,
la fierté dans les yeux qui brillent
au travers des regards altiers.
Les hommes à qui je dois la vie,
après un dernier long regard
me firent avec sympathie
des gestes d’adieu : bel égard !
Et l’on pendit la crémaillère
un jour de juin, il faisait beau,
tous les invités défilèrent
devant moi en lançant des « Oh ! »
J’étais le clou de la soirée,
tout le monde voulait me voir,
une femme, une mijaurée,
m’élut pour se faire valoir !
Félicitations ou léchages
selon le rang des invités,
selon l’humeur, selon les âges,
furent grandement délivrés.
Ce fut le début de ma vie,
l’aube d’une longue saga,
mais je vois que tu as envie
que je te raconte cela !
Je vais en faire une synthèse
pour ne pas y passer la nuit,
je pourrais en faire une thèse
mais je m’en tiendrais à minuit .
xxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Quatrième partie
J’ai vu défiler des familles,
des couples et beaucoup d’enfants,
des joies mais aussi des bisbilles
et parfois des déchirements.
Des mariages et des baptêmes
mais aussi des enterrements,
des accords et des anathèmes
et des complots peu reluisants !
Des jours de fête ou de kermesse,
des fins de travaux dans les champs,
des amours ou bien de la fesse
selon l’humeur du moment !
La famille vivait à l’aise
grâce au travail des paysans,
les échos de la Marseillaise
ne parvenaient pas jusqu’aux champs.
Une condition féodale,
pas loin des serfs assurément,
une dépendance totale
au bon vouloir des exploitants !
Chapeaux bas et têtes baissées,
c’était le lot de tous les jours,
quelques suppliques accordées
mais sans trompette ni tambour !
Chuchotements et messes basses
parlaient d’une révolution
et de soulèvements de masse
qui s’étendaient à la région.
Les grands seigneurs étaient en fuite,
leurs châteaux pillés voir brûlés,
on savait que viendrait ensuite
le tour des maîtres mal aimés.
Car si certains étaient honnêtes,
d’autres étaient des malfaisants,
on parlait que déjà des têtes
avaient roulé dans quelques champs !
Mais celui qui était en place
était un maître respecté,
juste et il n’y eut pas de chasse
à l’homme pour l’appréhender.
Une concorde fut trouvée
en attendant d’y voir plus clair
et cela dura des années
mais bien fini le temps des serfs !
Tout doucement la république
étendait son drapeau partout,
plus question de vaines suppliques,
rien que le droit et puis c’est tout !
Plus question de baisser la tête
et de grands saluts chapeau bas,
yeux dans les yeux en tête-à-tête :
les métayers prenaient le pas.
Pour la répartition des terres
il fallut attendre longtemps,
dessaisir les propriétaires
demanda énergie et temps.
L’état, le clergé, la noblesse
perdirent prés, forêts et champs,
ce qui provoqua l’allégresse
dans le monde des paysans.
Réduisant le grand morcelage,
les plus forts ou les plus malins,
par achat ou par mariage
unirent les petits lopins.
Ils possédaient enfin leur terre,
le métayage était fini,
ils cessaient d’être tributaires
du bon vouloir et du mépris !
J’ai vu ces changements se faire,
j’ai vu la mécanisation
révolutionner et défaire
de longs siècles de traditions.
xxxxxxxxxxxxxx
Cinquième et dernière partie :
Et puis dans les années quarante,
au milieu du siècle dernier,
survint une chose inquiétante :
silence du bas au grenier !
Plus personne dans la bâtisse,
volets claquant à tous les vents,
mauvais signe, mauvais auspices,
un état démoralisant.
Soixante-dix années lugubres
à ressasser les souvenirs
dans cette bâtisse insalubre,
m’interrogeant sur l’avenir.
Des journées et des nuits entières
sous la pluie et les courants d’air,
toiture crevée aux faîtières,
carreaux cassés … un goût d’enfer !
Et puis un jour – quelle surprise ! –
on s’activa autour des murs,
il n’y avait plus de méprise :
belle éclaircie pour le futur !
Les corps de métiers envahirent
de nouveau la grande maison,
j’étais … – comment bien le décrire ? –
… à deux doigts de la pâmoison !
Par chance les propriétaires
-
je les en remercie ici ! –
avaient décidé de refaire
à l’ancienne ce beau logis !
On m’a briqué et fait reluire,
j’avais bien résisté au temps
et je continue de séduire
malgré mes bons deux cent vingt ans !
La bâtisse est devenue gîte,
les murs résonnent de nouveau,
ça bouge, ça joue, ça s’agite
et c’est bien cela qui prévaut !
Il arrive qu’on me caresse :
beaucoup de gens aiment le bois
mais qu’on me parle avec tendresse
il y en a peu comme toi !
Voilà tu connais mon histoire,
pour le moins un bon résumé,
quelques signes prémonitoires
me disent que tu as aimé.
Lire la suite
" La saga du vieil escalier, " un très très long poème de ... Pierre ... Troisième partie
Bonjour,
Voici donc la quatrième partie ( avec la troisième ) de « La saga du vieil escalier, »
Nota : Les deux premières parties sont sur le billet initial ! Je n'ai pas pu les regrouper : billet trop long !
Pierre
Troisième partie :
Et naissaient tenons et mortaises
sous les outils aux fils tranchants,
coupes droites ou coupes biaises
sur les faces ou sur les chants.
Il régnait une bonne ambiance
dans l’équipe et sur le chantier,
ils travaillaient tous en confiance
entre tous les corps de métiers.
Quand survenait une engueulade
- Il faut bien se lâcher un peu ! -
s’en suivait une rigolade
beaucoup plus d’une fois sur deux !
Les journées coupées par des pauses,
essentiellement pour manger,
duraient douze heures - Ah ! Quelle dose ! -
six jours sur sept sans déroger !
L’assemblage puis le montage
prirent du temps et de la sueur,
étayage à tous les étages
avant d’atteindre la hauteur.
Plus besoin de grandes échelles
pour relier les trois niveaux,
une sécurité nouvelle
appréciée de tous aussitôt !
Il ne restait plus que ma rampe
à concevoir et fabriquer,
un travail à donner des crampes
aux cerveaux les plus affûtés !
Peu d’ouvriers étaient capables
de vaincre la difficulté
pour certains incommensurable :
une question de facultés !
Il fallut tout le savoir-faire
d’un des plus anciens compagnons
qui passait ses journées entières
entre la règle et le crayon.
Il traçait et marquait les pièces
et les autres les façonnaient
sous son contrôle et en souplesse :
tous les hommes le respectaient.
Après mon ultime cheville
ce fut les hourras du chantier,
la fierté dans les yeux qui brillent
au travers des regards altiers.
Les hommes à qui je dois la vie,
après un dernier long regard
me firent avec sympathie
des gestes d’adieu : bel égard !
Et l’on pendit la crémaillère
un jour de juin, il faisait beau,
tous les invités défilèrent
devant moi en lançant des « Oh ! »
J’étais le clou de la soirée,
tout le monde voulait me voir,
une femme, une mijaurée,
m’élut pour se faire valoir !
Félicitations ou léchages
selon le rang des invités,
selon l’humeur, selon les âges,
furent grandement délivrés.
Ce fut le début de ma vie,
l’aube d’une longue saga,
mais je vois que tu as envie
que je te raconte cela !
Je vais en faire une synthèse
pour ne pas y passer la nuit,
je pourrais en faire une thèse
mais je m’en tiendrais à minuit .
xxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Quatrième partie
J’ai vu défiler des familles,
des couples et beaucoup d’enfants,
des joies mais aussi des bisbilles
et parfois des déchirements.
Des mariages et des baptêmes
mais aussi des enterrements,
des accords et des anathèmes
et des complots peu reluisants !
Des jours de fête ou de kermesse,
des fins de travaux dans les champs,
des amours ou bien de la fesse
selon l’humeur du moment !
La famille vivait à l’aise
grâce au travail des paysans,
les échos de la Marseillaise
ne parvenaient pas jusqu’aux champs.
Une condition féodale,
pas loin des serfs assurément,
une dépendance totale
au bon vouloir des exploitants !
Chapeaux bas et têtes baissées,
c’était le lot de tous les jours,
quelques suppliques accordées
mais sans trompette ni tambour !
Chuchotements et messes basses
parlaient d’une révolution
et de soulèvements de masse
qui s’étendaient à la région.
Les grands seigneurs étaient en fuite,
leurs châteaux pillés voir brûlés,
on savait que viendrait ensuite
le tour des maîtres mal aimés.
Car si certains étaient honnêtes,
d’autres étaient des malfaisants,
on parlait que déjà des têtes
avaient roulé dans quelques champs !
Mais celui qui était en place
était un maître respecté,
juste et il n’y eut pas de chasse
à l’homme pour l’appréhender.
Une concorde fut trouvée
en attendant d’y voir plus clair
et cela dura des années
mais bien fini le temps des serfs !
Tout doucement la république
étendait son drapeau partout,
plus question de vaines suppliques,
rien que le droit et puis c’est tout !
Plus question de baisser la tête
et de grands saluts chapeau bas,
yeux dans les yeux en tête-à-tête :
les métayers prenaient le pas.
Pour la répartition des terres
il fallut attendre longtemps,
dessaisir les propriétaires
demanda énergie et temps.
L’état, le clergé, la noblesse
perdirent prés, forêts et champs,
ce qui provoqua l’allégresse
dans le monde des paysans.
Réduisant le grand morcelage,
les plus forts ou les plus malins,
par achat ou par mariage
unirent les petits lopins.
Ils possédaient enfin leur terre,
le métayage était fini,
ils cessaient d’être tributaires
du bon vouloir et du mépris !
J’ai vu ces changements se faire,
j’ai vu la mécanisation
révolutionner et défaire
de longs siècles de traditions.
Pierre Dupuis
A suivre !
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Troisième partie :
Et naissaient tenons et mortaises
sous les outils aux fils tranchants,
coupes droites ou coupes biaises
sur les faces ou sur les chants.
Il régnait une bonne ambiance
dans l’équipe et sur le chantier,
ils travaillaient tous en confiance
entre tous les corps de métiers.
Quand survenait une engueulade
- Il faut bien se lâcher un peu ! -
s’en suivait une rigolade
beaucoup plus d’une fois sur deux !
Les journées coupées par des pauses,
essentiellement pour manger,
duraient douze heures - Ah ! Quelle dose ! -
six jours sur sept sans déroger !
L’assemblage puis le montage
prirent du temps et de la sueur,
étayage à tous les étages
avant d’atteindre la hauteur.
Plus besoin de grandes échelles
pour relier les trois niveaux,
une sécurité nouvelle
appréciée de tous aussitôt !
Il ne restait plus que ma rampe
à concevoir et fabriquer,
un travail à donner des crampes
aux cerveaux les plus affûtés !
Peu d’ouvriers étaient capables
de vaincre la difficulté
pour certains incommensurable :
une question de facultés !
Il fallut tout le savoir-faire
d’un des plus anciens compagnons
qui passait ses journées entières
entre la règle et le crayon.
Il traçait et marquait les pièces
et les autres les façonnaient
sous son contrôle et en souplesse :
tous les hommes le respectaient.
Après mon ultime cheville
ce fut les hourras du chantier,
la fierté dans les yeux qui brillent
au travers des regards altiers.
Les hommes à qui je dois la vie,
après un dernier long regard
me firent avec sympathie
des gestes d’adieu : bel égard !
Et l’on pendit la crémaillère
un jour de juin, il faisait beau,
tous les invités défilèrent
devant moi en lançant des « Oh ! »
J’étais le clou de la soirée,
tout le monde voulait me voir,
une femme, une mijaurée,
m’élut pour se faire valoir !
Félicitations ou léchages
selon le rang des invités,
selon l’humeur, selon les âges,
furent grandement délivrés.
Ce fut le début de ma vie,
l’aube d’une longue saga,
mais je vois que tu as envie
que je te raconte cela !
Je vais en faire une synthèse
pour ne pas y passer la nuit,
je pourrais en faire une thèse
mais je m’en tiendrais à minuit .
Pierre Dupuis
A suivre !
" La saga du vieil escalier, " un très très long poème de ... Pierre ... Seconde partie
Bonjour,
Voici donc la seconde partie de « La saga du vieil escalier, »
Il m’a semblé plus pratique de l’ajouter à la suite de la première publication pour ceux qui voudraient le relire en entier .
Donc, vous descendez et ... bonne lecture ! ( Faites attention à la marche ! )
Pierre
" La saga du vieil escalier, " un très très long poème de ... Pierre
.
Avertissement :
C’est un très long poème que je vous livre-là. Un très long … une saga de 90 strophes !
Certains vont crier à la catastrophe ! D’autres aimerons, ça va de soit !
Je vais donc le publier en 5 fois, ce qui fera 18 strophes par publication.
Voici donc le début de « La saga du vieil escalier, ».
Pierre
Je me dois de vous situer le lieu où se trouve ce vieil escalier et où j'ai écrit cette saga. C'est un gîte que nous avons loué pour les vacances et qui se situe à l’extrême sud de la Vienne et en bordure de la Charente et de la Haute-Vienne sur la commune de Pressac.
La saga du vieil escalier,
Quand je l’ai vu j’ai su de suite
que nous allions sympathiser,
je crois que lui tout aussi vite
était prêt à fraterniser.
Ma main a caressé sa rampe,
je crois bien qu’il a frissonné
… ne riez pas ou je décampe
en vous faisant un pied de nez !
Je sais parler aux vieilles choses
et elles me le rendent bien,
nous sommes très vite en osmose
… « c’est un vieux fou ! » disent certains !
Peut-être bien et je l’assume,
j’ai pitié des gens trop sérieux
qui cultivent leur amertume
sous des prétextes fallacieux !
Vous vous perdez en conjectures
ne sachant sur quel pied danser,
continuez votre lecture
et après vous me jugerez.
Vieilles bâtisses, vieilles pierres,
moulins à eau, moulins à vent,
vieilles poutres, vieilles meulières,
vieil escalier toujours vaillant.
Nous savons très bien nous comprendre,
c’est une question de feeling,
il suffit de savoir attendre :
hors de question de tout timing !
J’ai choisi la troisième marche
le jour du quatrième soir
et j’ai opté comme démarche
de simplement venir m’asseoir.
Il m’a accueilli sans manière
en me disant : « Ah ! Te voilà !
je t’attendais la nuit dernière
mais ne t’inquiète surtout pas !
Je sais juguler l’impatience,
j’ai eu le temps de la dompter,
je te le dis, fais-moi confiance :
elle n’ose plus m’affronter !
Dès notre première rencontre
j’ai su que nous allions parler,
pas de course contre la montre,
prenons le temps de bavarder.
J’ai senti en toi le poète
dès que tu as touché mon bois
et j’ai bien vu rien qu’à ta tête
que tu t’intéressais à moi.
Jusqu’ici le seul personnage
qui m’a écouté jusqu’au bout,
qui a su rester calme et sage
c’était mon ami le hibou.
Dans la vieille bâtisse en ruine
il était venu s’abriter
un jour de grand vent et de bruine
et vingt ans il y est resté !
C’était un ami sympathique,
il écoutait tranquillement
de façon très diplomatique
mes récits tout en s’endormant !
Toi tu n’es là que de passage,
tu resteras bien moins longtemps,
tu es peut-être aussi un sage
mais les hommes ont moins le temps !
Je vais te conter mon histoire,
les grandes lignes seulement,
même si j’ai bonne mémoire
… j’en oublierais certainement !
Je suis bien loin de ma jeunesse :
j’ai environ deux cent vingt ans !
En ces temps-là clergé, noblesse,
régnaient sur les près et les champs.
Dans le fin fond de nos campagnes
c’était toujours la soumission,
l’injustice qui l’accompagne :
le terreau des révolutions.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Seconde partie :
Un homme, un seul régnait en maître
sur souvent des milliers d’arpents,
lui-même devait se soumettre
au châtelain : chacun son rang !
Réputé pour être sévère,
c’était un très gros régisseur
devant lui mieux valait se taire
que de jouer les rouspéteurs !
C’était le temps du métayage
et il avait des métayers,
ce n’était pas de l’esclavage
mais pas non plus la liberté !
Années bonnes ou bien mauvaises
il fallait payer sans broncher
à l’homme vivant très à l’aise
le fermage ou bien le quitter !
Afin d’asseoir sa réussite,
afin d’épater les voisins
qui venaient lui rendre visite
il fallait maison et jardin.
Il fit bâtir cette demeure,
très luxueuse en ces temps-là,
voulant l’élégance intérieure
à la mesure et me voilà.
Après les murs et la charpente,
la bâtisse reçut son toit,
puis vint l’activité suivante :
les planchers et puis ce fut moi !
Rez-de-chaussée et deux étages,
voila ce qu’il fallait relier,
un travail de compagnonnage
pour charpentiers et menuisiers.
En plus de la fonction pratique,
il fallait que je fusse beau,
un point d’honneur sur l’esthétique :
ils relevèrent le flambeau !
Quartier tournant double volée
pour relier chacun des niveaux,
difficultés très relevées
pour les bras et pour les cerveaux.
Je vais t’expliquer ma naissance
en essayant de faire court
tout en sachant que par essence
je penche pour les longs discours !
Une fois les mesures prises
on me dessina sur papier,
des retouches et des reprises
et je fus bon pour le chantier.
Un travail bien sûr à l’ancienne
réalisé tout à la main
où tous les gens qui interviennent
connaissent leur travail et bien !
Pour évaluer le cubage
du bois pour ma fabrication,
on traça avec précision
mon épure sur un dallage.
Comme essence on choisit le chêne,
pas question d’en être autrement !
Solide et beau, de belles veines :
le meilleur bois assurément.
Cinq ou six années de séchage
en fonction de leur épaisseur,
les sections rendaient au passage
leur tanin et d’autres couleurs.
On avait abattu ces chênes
à la hache et après les troncs
avaient été sciés avec peine
avec de grandes scies en long.
Pour commencer ma mise en œuvre
on attaqua par les limons,
d’autres compagnons à pied d’œuvre
taillaient mes marches à façon.
Et le ballet des herminettes,
des varlopes et des rabots
commença de façon concrète :
en tous sens volaient les copeaux !
Pierre Dupuis
A suivre !
La longueur des billets étant limitée, veuillez suivre la troisième partie sur le billet ... troisième partie !
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Troisième partie :
Et naissaient tenons et mortaises
sous les outils aux fils tranchants,
coupes droites ou coupes biaises
sur les faces ou sur les chants.
Il régnait une bonne ambiance
dans l’équipe et sur le chantier,
ils travaillaient tous en confiance
entre tous les corps de métiers.
Quand survenait une engueulade
- Il faut bien se lâcher un peu ! -
s’en suivait une rigolade
beaucoup plus d’une fois sur deux !
Les journées coupées par des pauses,
essentiellement pour manger,
duraient douze heures - Ah ! Quelle dose ! -
six jours sur sept sans déroger !
L’assemblage puis le montage
prirent du temps et de la sueur,
étayage à tous les étages
avant d’atteindre la hauteur.
Plus besoin de grandes échelles
pour relier les trois niveaux,
une sécurité nouvelle
appréciée de tous aussitôt !
Il ne restait plus que ma rampe
à concevoir et fabriquer,
un travail à donner des crampes
aux cerveaux les plus affûtés !
Peu d’ouvriers étaient capables
de vaincre la difficulté
pour certains incommensurable :
une question de facultés !
Il fallut tout le savoir-faire
d’un des plus anciens compagnons
qui passait ses journées entières
entre la règle et le crayon.
Il traçait et marquait les pièces
et les autres les façonnaient
sous son contrôle et en souplesse :
tous les hommes le respectaient.
Après mon ultime cheville
ce fut les hourras du chantier,
la fierté dans les yeux qui brillent
au travers des regards altiers.
Les hommes à qui je dois la vie,
après un dernier long regard
me firent avec sympathie
des gestes d’adieu : bel égard !
Et l’on pendit la crémaillère
un jour de juin, il faisait beau,
tous les invités défilèrent
devant moi en lançant des « Oh ! »
J’étais le clou de la soirée,
tout le monde voulait me voir,
une femme, une mijaurée,
m’élut pour se faire valoir !
Félicitations ou léchages
Lire la suite
La fable du jour : " La poule qui voulait chanter aussi haut que le coq, " de ... Rotpier
.
Allez, une petite fable assez corrosive !
J'espère que je ne vais pas trop me faire voler dans les plumes par les dames !
.
Petit montage d'images du net ... un peu fumantes !
Fable,
La poule qui voulait chanter
aussi haut que le coq,
Dans une grande basse-cour
une poule très féministe
au caractère opportuniste
tenait un percutant discours.
« Enfin réveillez-vous mes sœurs !
Nous ne servons ici qu’à pondre !
Cessons enfin de nous morfondre
et de nous casser le valseur !
Les coqs ici ont tous les droits
et nous n’avons pas la parole
quand on passe à la casserole
à l’envers ou bien à l’endroit !
Et quand il s’agit de chanter,
nous, nous devons rester à terre,
c’est cela qui vraiment m’atterre :
eux ont le droit de se percher !
Venez près du tas de fumier,
je vais y monter sans attendre,
de là vous allez bien entendre :
mon chant ira jusqu’aux pommiers ! »
En voulant prendre de l’élan
elle se mélangea les pattes
et s’étalla toute écarlate
dans le purin noir et puant !
Elle cria : « Viens donc m’aider ! »
à un vieux coq très impassible
qui lui dit : « Mais c’est impossible,
c’est contraire à mon abc :
Si les poules veulent chanter
aussi haut que les coqs chantent,
elles n’ont qu’à se démerder
sur le tas pour grimper la pente ! »
C’est vrai que les coqs sont machos,
gardons-nous bien de leurs adages
… quoique parfois ils soient très sages
… j’abrège car ça sent le chaud !
Je suis bien pour l’égalité
à compétences identiques
mais sans cadeau et sans viatique :
c’est net et sans duplicité !
Rotpier
" Tous mes égards à Saint-Lazare " ... un poème de Rotpier, l'iconoclaste !
Série sur ... Saint-Lazare, quatrième et dernier arrêt (donc terminus ! ) : " Tous mes égards à Saint-Lazare "
.
Tous mes égards à Saint-Lazare,
Vous allez trouver ça bizarre
que je vous parle de ce saint
mais ce n’est pas du tout malsain :
j’ai des égards pour Saint-Lazare !
Je suis athée, je le déclare,
mais j’y suis venu sur le tard
et je le trouv’ - nom d’un pétard ! –
pas du tout ringard Saint-Lazare !
Je sais bien que je vous égare
de votre train-train quotidien
mais moi j’ai souvent pris le train
sans être hagard à Saint-Lazare !
A force de voir « Saint-Lazare »
sur les panneaux, sur les pap’ lards,
on se dit « y a pas de lézard ! »
il est dans le coin Saint-Lazare !
Appréciait-il les seins Lazare
et aussi les arrière-trains ?
aujourd’hui on en sait trop rien
mais je m’égare sur Saint-Lazare !
Certains coincés, voir snobinards,
diront de moi « c’est un tocard ! »
mais je m’en bats le coquillard :
je n’aime pas les bondieusards !
Allez, je m’en vais dare-dare
avant qu’on me taille un costar
de mécréant ou de bâtard
pour avoir raillé Saint-Lazare !
Je reviendrais un peu plus tard
dans la foule des banlieusards
qui chaque jour sans crier gare
envahit la gare Saint-Lazare !
Car avec eux je suis peinard
à l’arrivée comme au départ,
je déraill’ moins c’est le panard :
vive la gare et Saint-Lazare !
Image du net
Série sur ... Saint-Lazare, quatrième et dernier arrêt (donc terminus ! ) : " Tous mes égards à Saint-Lazare "
.
Tous mes égards à Saint-Lazare,
Vous allez trouver ça bizarre
que je vous parle de ce saint
mais ce n’est pas du tout malsain :
j’ai des égards pour Saint-Lazare !
Je suis athée, je le déclare,
mais j’y suis venu sur le tard
et je le trouv’ - nom d’un pétard ! –
pas du tout ringard Saint-Lazare !
Je sais bien que je vous égare
de votre train-train quotidien
mais moi j’ai souvent pris le train
sans être hagard à Saint-Lazare !
A force de voir « Saint-Lazare »
sur les panneaux, sur les pap’ lards,
on se dit « y a pas de lézard ! »
il est dans le coin Saint-Lazare !
Appréciait-il les seins Lazare
et aussi les arrière-trains ?
aujourd’hui on en sait trop rien
mais je m’égare sur Saint-Lazare !
Certains coincés, voir snobinards,
diront de moi « c’est un tocard ! »
mais je m’en bats le coquillard :
je n’aime pas les bondieusards !
Allez, je m’en vais dare-dare
avant qu’on me taille un costar
de mécréant ou de bâtard
pour avoir raillé Saint-Lazare !
Je reviendrais un peu plus tard
dans la foule des banlieusards
qui chaque jour sans crier gare
envahit la gare Saint-Lazare !
Car avec eux je suis peinard
à l’arrivée comme au départ,
je déraill’ moins c’est le panard :
vive la gare et Saint-Lazare !
Image du net
Le poème du jour un peu plus que mordant : "Démangeaisons," de ... Pierre ... pas de pseudo !
Alors là, en ce moment, j'ai une crise aiguë ! Comme tous les ans au printemps, voila que cela me redémange ... et ce n'est pas le pollen !
J'ai envie de filer des coups de pompes aux imbéciles, aux indécis, aux emmerdeurs ... bref, à tout ce qui bouge !
Image du net bidouillée par le Rotpier
Poème remanié et quelque peu plus mordant vu le contexte actuel !
Démangeaisons,
Il est des gens qui m’agacent
… qui m’agacent au plus haut point !
Ils tournent en rond,
pour un oui, pour un non.
Jamais content de leur tête dans la glace !
Le steak ? Pas trop saignant … un peu quand même
… mais pas à point … quoique … dès fois, j’aime …
La voiture ? Couleur verte bien sûr !
Mais … quel vert ? Surtout pas trop clair !
Pas trop foncé non plus … quoique …
tiens … et si on la prenait bleue ?
Et ma sœur, t’as vu ses yeux !
Il y est des gens qui me pilent,
qui m’agacent,
qui m’horripilent,
qui m’escagassent !
Tiens, j’en ai des démangeaisons
au bout de ma godasse !
Et ça blablate et ça jacasse !
Et pis pas ci, et pis pas ça !
Ça c’est trop p’tit … ça c’est mastoc
… mais c’est pas sûr … y faudrait voir …
Et pis ma sœur, t’as vu son froc ?
et ses p’tits strings dans le tiroir ?
En politique c’est la cata
ça sent l’embrouille et le caca !
Un coup à gauche, un coup à droite,
le grand écart à l’extrèm’ droite !
Et que j’oublie tous les acquis
même ceux par le sang conquis !
Les congés payés ?
… Mais ils ont toujours existé !
Les heures supplémentaires majorées ?
… Pareil, on n’est pas des demeurés !
Retenez-moi, retenez moi
ou je vais en exploser trois !
L’histoire ils l’ont bien oubliée,
ils sont prêts à tout avaler,
les grands discours et les promesses
ils sont là qui tendent les fesses
pour mieux se faire … et là c’est dur
pour moi d’éviter la censure !
Et plus c’est gros et plus ça passe
la vaseline, c’est efficace !
Pas remboursée par la sécu
mais faut pas déconner non plus !
Ils y a des gens qui m’hérissent
il serait temps qu’ils atterrissent
mais ils continuent à voler
sans savoir qu’ils vont s’écraser !
Ils suivent leur chef d’escadrille
qui bave et rebave et nazille
( J’ai mis un « z » au lieu d’un « s »
ça me plait bien et je le laisse ! )
Il est des gens qui m’horripilent,
qui me les pilent, qui me les cassent !
Tiens-toi tranquille, toi ma godasse,
appell’ ta sœur pour qu’on se casse :
faut s’ fair’ la paire avant qu’ ça chasse !
On s’ ra jugés sur la grand place,
mais ce sera par contumace !
Les Lazare à l'honneur : "Gare aux Saints Lazare" ... un poème de Rotpier, l'iconoclaste !
.
Série sur ... Saint-Lazare, troisième arrêt : Les quatre Lazare ...
Lazare sortant de son tombeau par Juan de Flandes (1500)
Celui-ci, c'est le Lazare de Bhétanie
Image du net extraite d'un vieux " Salut les copains " de 1968 ...
Gare aux Saints Lazare !
Il y a quatre Saints Lazare
… si l’on ne compte pas la gare !
Mais sans la gare, les Lazare
seraient moins connus c’est notoire !
Ne dites pas que je m’égare,
ne prenez pas cet air hagard,
ne me lancez pas de regard
comme si je parlais bulgare !
J’entends déjà les bondieusards
crier « L’hérétique au placard ! »
mais je ne fais que mon devoir
d’information et sans bobard !*
Le Lazare de Béthanie,
un ami précieux pour Jésus,
ressuscité stricto-sensu,
frère de Marthe et de Marie.
Le Lazare l’Iconographe,
peintre et moine et en plus martyr,
je ne vais pas m’appesantir
il ne signait pas d’autographe !
Le Lazare le confesseur
martyrisé par Théophile,
un empereur très malhabile
qui n’aurait jamais eu ma sœur !
Et le Lazare de Serbie
martyrisé assurément
par de très méchants musulmans
sur un simple coup de lubie !
j’ai fait le tour de mes lascars
alors j’ai droit à mon cigare
avant que je n’aille à la gare
… Montparnasse pour un rencart !
Et vous quitte car il est tard,
hors de question d’être en retard,
les quais sont remplis de loubards
qui me souffleraient mon rencard !
Je sais bien que je désempare
et certains me prêtent une tare,
il y a des gens très barbares
encore plus qu’à Saint-Lazare !
Mais je m’en tap’ le coquillard
qu’ils me traitent de franchouillard
de scribouillard ou de jobard :
j’assume tout et c’est un art !
... Juste pour vous prouvez que je ne raconte pas que des conneries :
Monet peint ... la gare Saint-Lazare ... les poèmes du jour ( double sonnet et un peu plus ! ) de ... Pierre
Série sur ... Saint-Lazare, second arrêt : Monet peint la gare Saint-Lazare ...
Doublement sonnet et même ...un peu plus !
Toutes les images proviennent du net.
Monet peint
… la gare Saint-Lazare,
Au milieu de l’agitation,
Du vacarme et des fumées,
Le peintre à l’aisance affirmée
Est en pleine concentration.
Aucune précipitation
Ce jour comme à l’accoutumée
Le maître à cadence rythmée
Couvre la toile avec passion.
Il en fera une série
Selon la technique murie
De traiter le même sujet
Sous des lumières différentes
Afin d’obtenir des effets
De couleurs variées et migrantes.
xxxxxxxxxxxxxxxx
Le bon aloi des séries,
Un homme célèbre dira
« que ses peintures sont vivantes,
le bruit et les fumées mouvantes ! »
et ce grand homme était Zola !
Cette série comportera
Douze toiles très cohérentes :
même sujet mais différentes
Et tout l’intérêt est bien là.
« Les meules » une autre série
De par « les peupliers » suivie,
« Les cathédrales de Rouen »
« Les parlements de Londres » ensuite,
enfin « les nymphéas » flottants :
c’était sa ligne de conduite !
xxxxxxxxxxxx
Péroraison :
Si vous allez à Giverny
Vous verrez la maison du maître
Et le jardin qu’il a fait naître
Ainsi que l’étang bien garni !
C’est un bonheur, c’est un régal,
De l’imaginer sur sa chaise,
Sous son chapeau et très à l’aise
Peignant de façon sans égal !
Monet restera à jamais
Un pionnier de l’impressionnisme
Adepte du perfectionnisme
Jusqu’à atteindre des sommets
Claude Monet, autoportrait.
Série sur ... Saint-Lazare, second arrêt : Monet peint la gare Saint-Lazare ...
Doublement sonnet et même ...un peu plus !
Toutes les images proviennent du net.
Monet peint
… la gare Saint-Lazare,
Au milieu de l’agitation,
Du vacarme et des fumées,
Le peintre à l’aisance affirmée
Est en pleine concentration.
Aucune précipitation
Ce jour comme à l’accoutumée
Le maître à cadence rythmée
Couvre la toile avec passion.
Il en fera une série
Selon la technique murie
De traiter le même sujet
Sous des lumières différentes
Afin d’obtenir des effets
De couleurs variées et migrantes.
xxxxxxxxxxxxxxxx
Le bon aloi des séries,
Un homme célèbre dira
« que ses peintures sont vivantes,
le bruit et les fumées mouvantes ! »
et ce grand homme était Zola !
Cette série comportera
Douze toiles très cohérentes :
même sujet mais différentes
Et tout l’intérêt est bien là.
« Les meules » une autre série
De par « les peupliers » suivie,
« Les cathédrales de Rouen »
« Les parlements de Londres » ensuite,
enfin « les nymphéas » flottants :
c’était sa ligne de conduite !
xxxxxxxxxxxx
Péroraison :
Si vous allez à Giverny
Vous verrez la maison du maître
Et le jardin qu’il a fait naître
Ainsi que l’étang bien garni !
C’est un bonheur, c’est un régal,
De l’imaginer sur sa chaise,
Sous son chapeau et très à l’aise
Peignant de façon sans égal !
Monet restera à jamais
Un pionnier de l’impressionnisme
Adepte du perfectionnisme
Jusqu’à atteindre des sommets
Claude Monet, autoportrait.
Série sur ... Saint-Lazare, second arrêt : Monet peint la gare Saint-Lazare ...
Doublement sonnet et même ...un peu plus !
Toutes les images proviennent du net.
Monet peint
… la gare Saint-Lazare,
Au milieu de l’agitation,
Du vacarme et des fumées,
Le peintre à l’aisance affirmée
Est en pleine concentration.
Aucune précipitation
Ce jour comme à l’accoutumée
Le maître à cadence rythmée
Couvre la toile avec passion.
Il en fera une série
Selon la technique murie
De traiter le même sujet
Sous des lumières différentes
Afin d’obtenir des effets
De couleurs variées et migrantes.
xxxxxxxxxxxxxxxx
Le bon aloi des séries,
Un homme célèbre dira
« que ses peintures sont vivantes,
le bruit et les fumées mouvantes ! »
et ce grand homme était Zola !
Cette série comportera
Douze toiles très cohérentes :
même sujet mais différentes
Et tout l’intérêt est bien là.
« Les meules » une autre série
De par « les peupliers » suivie,
« Les cathédrales de Rouen »
« Les parlements de Londres » ensuite,
enfin « les nymphéas » flottants :
c’était sa ligne de conduite !
xxxxxxxxxxxx
Péroraison :
Si vous allez à Giverny
Vous verrez la maison du maître
Et le jardin qu’il a fait naître
Ainsi que l’étang bien garni !
C’est un bonheur, c’est un régal,
De l’imaginer sur sa chaise,
Sous son chapeau et très à l’aise
Peignant de façon sans égal !
Monet restera à jamais
Un pionnier de l’impressionnisme
Adepte du perfectionnisme
Jusqu’à atteindre des sommets
Claude Monet, autoportrait.
Série sur ... Saint-Lazare, second arrêt : Monet peint la gare Saint-Lazare ...
Doublement sonnet et même ...un peu plus !
Toutes les images proviennent du net.
Monet peint
… la gare Saint-Lazare,
Au milieu de l’agitation,
Du vacarme et des fumées,
Le peintre à l’aisance affirmée
Est en pleine concentration.
Aucune précipitation
Ce jour comme à l’accoutumée
Le maître à cadence rythmée
Couvre la toile avec passion.
Il en fera une série
Selon la technique murie
De traiter le même sujet
Sous des lumières différentes
Afin d’obtenir des effets
De couleurs variées et migrantes.
xxxxxxxxxxxxxxxx
Le bon aloi des séries,
Un homme célèbre dira
« que ses peintures sont vivantes,
le bruit et les fumées mouvantes ! »
et ce grand homme était Zola !
Cette série comportera
Douze toiles très cohérentes :
même sujet mais différentes
Et tout l’intérêt est bien là.
« Les meules » une autre série
De par « les peupliers » suivie,
« Les cathédrales de Rouen »
« Les parlements de Londres » ensuite,
enfin « les nymphéas » flottants :
c’était sa ligne de conduite !
xxxxxxxxxxxx
Péroraison :
Si vous allez à Giverny
Vous verrez la maison du maître
Et le jardin qu’il a fait naître
Ainsi que l’étang bien garni !
C’est un bonheur, c’est un régal,
De l’imaginer sur sa chaise,
Sous son chapeau et très à l’aise
Peignant de façon sans égal !
Monet restera à jamais
Un pionnier de l’impressionnisme
Adepte du perfectionnisme
Jusqu’à atteindre des sommets
Claude Monet, autoportrait.
Le poème du jour : " L’heure pour tous, " de ... Pierre
Série sur ... Saint-Lazare, premier arrêt : Les pendules !
Moi, je vois les choses comme cela, mais je n'empêche personne de les voir autrement : chacun voit midi à sa porte !
.
Image du net
L’heure pour tous,
- Quelle heure est-il mon bon monsieur ?
Je m’y perds devant tant d'aiguilles,
L’empilage est très astucieux
Mais j’ai le cou qui part en vrille !
Et puis les regards suspicieux
Que me lancent dames et filles
Qui croient que je suis un vicieux
Qui cherche à voir des bas résilles !
- Mon ami vous êtes devant
Une œuvre de l’artiste Arman !
« L’heure pour tous », je le stipule
Invite à être tolérant :
« Respectons l’heure des pendules,
Ne soyons pas trop conquérant ! »
Péroraison :
Si vous adorez le bizarre
Et si vous venez à Paris,
Rendez-vous pour être surpris
… devant la gare Saint-Lazare !
Je ne sais pas si vous verrez
Énormément de bas résilles
Mais vous verrez tout plein d’aiguilles
Qui vous permettront de rêver !
Vous n’aurez pas besoin de montre,
Vous prendrez l’heure qu’il vous plait
Et vous serez bien sûr fair-play
Si quelqu’un va à votre encontre !
Chacun voit midi à sa porte,
on prend l’heure qui nous a plu,
Sérieux ou bien hurluberlu
… Le respect de l’autre l’emporte !
Petit adage en bonus :
Image du net
… Toutes ces heures qui s’empilent
Et que l’on gâche en imbéciles,
On ne les rattrape jamais,
C’est un gâchis… presque un forfait !
Ne soyons pas tête de mule,
Petit bémol à la formule
« Il faut laisser du temps au temps ! »
… Mais sans s’endormir pour autant !
Moi, je vois cela comme ça mais je n'empêche personne de le voir autrement : chacun voit midi à sa porte !
.
Image du net
L’heure pour tous,
- Quelle heure est-il mon bon monsieur ?
Je m’y perds devant tant aiguilles,
L’empilage est très astucieux
Mais j’ai le cou qui part en vrille !
Et puis les regards suspicieux
Que me lancent dames et filles
Qui croient que je suis un vicieux
Qui cherche à voir des bas résilles !
- Mon ami vous êtes devant
Une œuvre de l’artiste Arman !
« L’heure pour tous », je le stipule
Invite à être tolérant :
« Respectons l’heure des pendules,
Ne soyons pas trop conquérant ! »
Péroraison :
Si vous adorez le bizarre
Et si vous venez à Paris,
Rendez-vous pour être surpris
… devant la gare Saint-Lazare !
Je ne sais pas si vous verrez
Énormément de bas résilles
Mais vous verrez tout plein d’aiguilles
Qui vous permettront de rêver !
Vous n’aurez pas besoin de montre,
Vous prendrez l’heure qu’il vous plait
Et vous serez bien sûr fair-play
Si quelqu’un va à votre encontre !
Chacun voit midi à sa porte,
on prend l’heure qui nous a plu,
Sérieux ou bien hurluberlu
… Le respect de l’autre l’emporte !
Petit adage en bonus :
Image du net