poesie
Pour les gays ... "C'est cadeau," ! Un poème ... du Rotpier !
;
Je ne sortirai pas grandi de ce poème mais si j'en sors indemne, ce sera déjà ça !
.
Images du net : Sappho et Janus
.
C’est cadeau,
Je voudrais exposer ici
le fruit d’une intense pensée,
certains la diront insensée :
ceux-là ont l’esprit rétréci !
C’est un sujet très délicat
et je vais y mettre la forme
pour que personne ne déforme :
je sais beaucoup d’indélicats !
Tout le monde a un Saint Patron
pour son métier ou ses tendances,
chaque an c’est la fête et la danse
et l’on fait sauter les bouchons !
Puisque les gays ont obtenu
le droit au fait du mariage
il semble utile sans verbiage
qu’ils aient un patron reconnu.
Je propose aux filles Sappho
la belle grecque poétesse
qui penchait à aimer les fesses
féminines … sans porte à faux !
Là, je ne me suis pas foulé
et j’en fais amende honorable,
il me faut donc du mémorable
pour les gars … pas de l’éculé !
Je me dois pour les invertis
que cela sonne bien et rime
allez, j’y vais et je m’exprime :
ça va gratter … moi j’avertis !
Je propose tout net … « Janus » !
Le dieu romain aux deux visages,
voila ce que moi j’envisage
pour les chevaliers de l’anus !
Voila un dieu qui correspond
très bien à leur double facette,
comme dit ma sœur Mauricette :
« C’est lequel qui porte jupon ? » !
Je vais proposer « anusser » *
comme verbe à l’académie,
pour illustrer la sodomie
… tant pis si ça les fait tousser !
Afin de vivre avec leur temps
ils se doivent d’être à la page
en admettant que le pointage
existe depuis très longremps !
Un verbe plus un Saint Patron
n’est-ce point un présent de classe ?
J’offre le tout sans dédicace
et n’en demande pas un rond !
En échange je ne veux rien !
Pas d’intronisation subite :
ce n’est pas un goût qui m’habite :
mon penchant n’est pas uranien !
Je ne suis double qu’en esprit,
qui va du sérieux au loufoque,
mais il n’y a pas d’équivoque :
je reste hétéro à tout prix !
Rotpier
* Pour le cas où l’Académie retiendrait ma proposition, je vous déconseille fortement de conjuguer,en boucle, ce verbe au présent de l‘indicatif : vous en auriez, je le pense, très rapidement plein le - - - ! La la la la !
… Je me sauve à reculons ... on n'est jamais assez prudent !
Le poème du jour : " Du populisme au fascisme, " ... de Pierre
« L'histoire est un perpétuel recommencement. »
Thucydide
Pensée:
La connerie est humaine, soit. Mais elle est beaucoup moins pardonnable quand, malgré les mises en garde répétées, elle conduit au marchand de haine qu'est le FN.
Pierre
Préambule :
Prêter une oreille complaisante aux sirènes du populisme c’est commencer à dérouler le tapis rouge pour le fascisme.
Du populisme au fascisme,
Le populisme est … populaire !
Lapalisse aurait dit : « Bravo ! »
il suffit pour cela de braire
ce que veulent entendre les veaux !
J’emprunte le mot de De Gaulle,
dans le fond il avait raison,
sans vraiment trouver cela drôle
j’admets qu’il reste de saison.
Venant de droite ou bien de gauche
le populisme est avant tout
une stratégie qui ébauche
le repli sur soi jusqu’au bout.
Et l’on retrouve à la manœuvre
quelques assoiffés de pouvoir,
les extrêmes sont à pied d’œuvre
à qui mieux mieux pour l’encensoir !
.
A un moment tout ça bascule
peu importe de quel coté
et le venin qu’on inocule
est un poison bien concocté !
Le pays devient narcissique
à l’image de son mentor
et l’enchaînement est classique :
ceux qui contestent ont tous les torts !
Un de ceux ayant mis en place
ce concept est Mussolini :
manipuler la populace
à loisir et à l’infini !
Museler la démocratie,
s’il le faut par un coup d’état,
glisser vers la suprématie,
vers le fascisme et l’omerta !
Avec le populisme en place
et un grand chef à son sommet,
tous les gênants on les déplace
… certains ne reviennent jamais.
Et voila le nationalisme
érigé autour du drapeau,
glissant tout droit vers le fascisme
… démocrate gare à ta peau !
La violence est légitimée,
peut commencer l’épuration,
la race pure est sublimée
et le racisme entre en action !
Un cran de plus pour le fascisme
qui va se radicaliser
et prendre l’aspect du nazisme
avec ses clans fanatisés !
.
L’homme à la petite moustache
en a bien été le champion
mais il y a eu des bravaches
pour reprendre le pavillon !
Pour qu’une épuration ethnique
se mette en place quelque part,
c’est que quelqu’un tient la boutique :
il n’y a jamais de hasard !
Combien de pays dans le monde
sont assis sur ces fondations ?
En regardant la mappemonde
j’ai une montée de tension !
Combien de voyants à l’orange ?
A quel moment vont-ils mûrir ?
Le populisme engrange, engrange
dès qu'il s'emploie renchérir !
C’est le moment de le combattre
à tous les niveaux, pied à pied :
le fer est chaud, il faut le battre
et je le fais d’arrache-pied !
Mon arme à moi c’est l’écriture
mais j’irai plus loin s’il le faut,
pour ne pas qu’une dictature
puisse s’installer par défaut !
Chacun assumera sa place
qu’il soit neutre ou bien collabo,
milicien ou gros dégueulasse
en se transformant en corbeau !
Il sera hors question de dire :
« Mais nous n’étions pas au courant,
et au moment de les élire
ils n’avaient pas l’air très méchants ! »
.
Partout l’information circule,
même aux coins les plus reculés,
il serait vraiment ridicule
de prétendre tout ignorer !
L’histoire est là qui le démontre,
le populisme est un miroir
aux alouettes qui va contre
ceux que se sont laissés avoir !
Hélas la bêtise est humaine
et des peuples replongeront
à l’appel du chant des sirènes
et plus tard à ceux des clairons !
Aucune race n’est mauvaise
seuls des individus le sont,
au risque que cela déplaise
ceux qui disent non sont des cons !
Chacun va donc prendre sa place
et il lui faudra l’assumer
et pas de tour de passe-passe
quand viendra l’heure d’endosser !
Car partout les grandes oreilles
enregistreront tous les faits :
une mémoire sans pareille
pour confondre tous les méfaits !
Les héros de la dernière heure
seront grillés et démasqués
et ils seront mis en demeure
de reconnaître et de payer !
Les collabos rendront des comptes
tout comme les exécutants
au même titre que les pontes
ou que tout autre trafiquant !
" Mais que font les Lily Marlène ? " ... deux sonnets et beaucoup plus de ... Pierre
Un peu à cause de cela:
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_de_l%27Allemagne
Vous savez, moi ,quand ça fait tilt, ça fait tilt !
Et, pour faire un peu écho à la chanson de samedi ... alors lisez ... si ça vous dit !
Les photos sont du net !
Sonnet premier :
Mais que font les Lily Marlène ?
Elle n’avait pas eu d’enfant,
une situation choisie,
elle voulait vivre sa vie
sans entrave et très librement.
Elle avait pris quelques amants
pour satisfaire ses envies,
juste des pulsions assouvies
mais pas d’homme à elle vraiment.
A l’aube de la cinquantaine
elle n’était plus si certaine
d’avoir choisi le bon chemin.
Alors les deux mains sur la tête,
dans son grand studio de Berlin,
elle pleurait : c’était trop bête.
Sonnet second :
Pour ne pas aller dans le mur,
Beaucoup de femmes allemandes
des Gretchen, Marlène ou Eva
quand l’âge avance se demandent :
« Comment en suis-je arrivée là ? »
.
Ni contrainte ni propagande
pour pousser à ce résultat,
de l’égoïsme en opérande ?
Une grosse erreur de l’état ?
Mais peu importe la réponse,
peu à peu la nation s’enfonce
dans l’ère des gens plus que mûrs.
A moins d’un sursaut teutonique,
Berlin ira droit dans le mur :
fin du grand rêve germanique !
Péroraison :
Allez teutons, allez teutonnes
si vous voulez des autochtones
il faut vous remettre au boulot,
il faut refaire des marmots !
L’heure n’est plus à l’égoïsme
mais bel et bien à l’altruisme :
pas de relève à l’horizon
suffisante pour la nation.
Allez Lily, allez Marlène
beaucoup de joie, un peu de peine,
il faut refaire des teutons
au grand jour ou bien à tâtons !
Votre pays a pris conscience
de l’importante déficience
au plan de la natalité :
il prône la maternité !
Mettez de coté la pilule,
laissez tomber tous les scrupules :
trouvez de consentants papas
qui cèderont à vos appas !
A défaut de compatriotes
sans trop de fibre patriote
vous pouvez tout à fait compter
sur les jeunes gens d’à coté !
.
Il y a hors de vos frontières
qui n’ont plus guère de barrières
des hommes prêts à vous aimer
et à vous faire des bébés !
Remettez au travail vos ventres,
il me plairait d’être le chantre,
du renouveau le laudateur,
allez soyez à la hauteur !
Pas de conseils à sens unique,
des Karl, des Franz et des Ulrich
peuvent suivre le mouvement
et trouver de belles mamans !
Mais… Oh ! Bonjour Fräulein Marlène…
Vous souriez à mes poèmes
… on dirait même, on dirait même
que vous avez anticipé :
votre ventre semble occupé !
A mon âge on peut se permettre
sans risque de se compromettre
un langage très familier
tant qu’il n’est pas trop cavalier !
Alors bravo Fräulein Marlène
pour le beau rond de ta bedaine :
tu as choisi la bonne option
pour toi-même et pour ta nation !
Je m’accorde le privilège
du tutoiement qui désagrège
bien des murs et des sortilèges
et qu’Artémise te protège !
Pardonne-moi pour mon sans-gêne
je ne crois pas que ça te gène,
sans rancune et à la prochaine
aufwiedersehen fräulein Marlène !
Aufwiedersehen, aufwiedersehen…
Le poème du jour : "Belles épineuses," (sans jeu de mots) de ... Pierre
Je suis un peu en avance sur la saison mais j'espère que vous n'allez pas m'envoyer sur ... les roses !
Roses de mon jardin ... photo prises l'année dernière !
Préambule Baudelairien :
Dans une vie antérieure, je fus troubadour.
Pas italien, mais, j’ai quand même plus de souvenirs que si j’avais connu Milan.
.
Je t’offre, Madame, ces quelques roses
dont les fraîches pétales
à peine écloses
n’ont d’égal
que le délicat velouté de ton teint.
Acceptes-tu, Madame, ce présent
qui ne t’engage à rien ?
Tes joues, rose pale,
s’auréolent doucement.
A quoi jouent tes joues ?
Et tes cils ?
Pourquoi amorcent-ils
ce subtil tangage ?
Me donneraient-ils, en gage,
une bribe d’espoir pour plus loin ?
Tes lèvres, elles,
ne disent rien.
Seras-tu là demain ?
Je t’offre, Madame, ces quelques roses
dont les fraîches pétales
à peine écloses
me donnent l’avant-goût
d’un baiser tendre et frais
que je n’aurais peut-être jamais.
Mais …
Je me sauve, Madame !
Ce n’est point ma verve qui se tarit,
mais mon sixième sens qui m’avertit
de l’arrivée imminente
de votre mari !
Bonsoir Madame.
Pierre Dupuis
" Apologie du mâle, " ... un poème de ... Pierre !
.
Image du net bidouillée par Pierre
Apologie du mâle,
Combien de fois le poète a,
Dessous la lampe, usé sa plume,
Pour célébrer en tout état
La femme avec ou sans costume ?
C'est devenu tout naturel,
Et ça leur plaît à ces bougresses,
Ces compliments, ce doux rituel,
Encensant à jamais leurs fesses !
Est-ce qu'un jour ça changera ?
En est-il une assez honnête,
Qui sans pudeur célébrera
La beauté pure en la planète ?
Un homme sans le moindre habit !
Nu comme un vers, viril en diable,
Inspirateur très ébaubi
D'un poème ou bien d'une fable !
Pierre Dupuis
Image du net ........... ( j'ai servi de modèle ... si !!! )
Déjà publié !
Le poème du jour: "Je ne te connaissais même pas Valérie," par ... Pierre
.
C’est un poème ancien ( une dizaine d'années ? )
mais l’actualité qui le sous-tend revient,
hélas, régulièrement.
A vous, les victimes de ces monstres.
Image du net
.
Je ne te connaissais même pas Valérie,
Deux …
Ils étaient deux.
Si seulement tu avais vu leurs yeux …
si seulement tu avais pu voir leurs yeux !
Du haut de tes dix sept ans,
tu baladais avec l’insouciance
de l’encore adolescence
les pleins et les déliés
de ton corps de presque femme.
Eux, avaient vu …
en filigrane.
Si seulement tu avais vu leurs yeux …
Peut-être aurais-tu pu faire demi tour ?
Ne pas suivre, docile,
la petite route menant à la haute ville :
le chemin que tu empruntais depuis des années,
tranquille.
Eux … savaient.
Ils étaient les chasseurs,
toi … le gibier.
Saloperie !
Saloperie de vie !
On t’a retrouvée … nue.
Peut-être les as-tu reconnus ?
Ces salauds qui t’ont - après- lardée de coups de couteau.
Aucun n’était mortel.
Tu as dû souffrir …
Comme tu as dû souffrir…
Avec ton doigt, ton doigt plein de sang,
tu as eu le temps d’écrire :
« Pas … ceux … d’en … bas … »
Saloperie ! Saloperie de vie !
Depuis - depuis - j’erre.
J’erre sur la petite route qui mène à la haute ville.
Je cherche … Je cherche … même si c’est imbécile !
Je n’ai plus grand chose à faire,
je suis à la retraite et … sept fois grand-père.
Je ne te connaissais même pas Valérie.
Mais je voudrais confondre ces deux-là,
ces deux-là qui t’ont salie, ces deux-là qui ont pris ta vie.
Je voudrais coincer les salauds qui t’ont fait ça !
Pierre Dupuis
"Comme un relent de peste brune" , un poème de Pierre
.
Pour celle-là, nous n'avons pas encore trouvé de vaccin pour l'éradiquer définitivement ...
Image du net
Comme un relent de peste brune …
Regardez bien ceux du FN,
pour le moment ils se retiennent
mais dans leurs yeux brille la haine,
celle de la marque « Le Pen » !
Il suffirait de trois fois rien,
qu’un plus enragé les ameute
pour qu’ils se regroupent en meute
et se conduisent comme chiens !
Un flash-back du temps de Vichy
un noyau dur et des complices,
un remake sur les milices,
ces nœuds gluants d’introvertis !
« Les étrangers ont tous les torts,
allez dehors et sans manière,
on les chasse hors de nos frontières,
on les jette par-dessus bord !
Qui c’est ce mec, qui le connait ?
Il serait agrégé d’histoire ?
Encore un emmerdeur notoire,
un sale type, un foutriquet !
Allez allez, t’es basané,
rien à foutre ici tu dégages !
T’es né ici ? C’est bien dommage !
Décampe ou ça va mal tourner !
On n’aime pas les étrangers,
nous on est des français de souche,
ne joue pas les saintes-nitouches :
rien à foutr’ si t’es agrégé !
Quoi ? Troisième génération !
Ça fait trop longtemps que ça dure,
si on te cassait la figure
et si l’on te bottait le fion ?
Tu vas nous accuser c’est sûr
d’être des racistes primaires,
on connaît vot’ vocabulaire
quand vous êtes le dos au mur !
Cette fois tu peux te tirer
mais un jour nous aurons Marine
et là tu piss’ ras des narines
à ne plus pouvoir respirer !
Et vive le Front National !
Refoulons tous les rastaquouères,
la France n’est le sanctuaire
que des gaulois et c’est normal ! »
Péroraison :
« Mais c’est de la science fiction ! »
C’est ce que vous allez me dire
et bien moi je peux vous prédire
que certains sont prêts à l’action !
Regardez bien autour de vous,
écoutez bien, tendez l’oreille,
chauffés ou pas par la bouteille,
ils se lâchent un peu partout !
Et quand je dis « autour de vous »
n’excluez pas votre famille
… je vois vos yeux qui s’écarquillent :
vous allez me traitez de fou !
Pas ceux du cercle rapproché,
en principe on sait ce qu’ils pensent,
les autres quelles accointances
ont-ils auprès d’autres clochers ?
C’est quand même très angoissant,
quand on voit des petits villages
offrir au FN ses suffrages
à plus de cinquante pour cent !
Ça pue et ça vous prend au nez,
ça incommode et importune,
comme un relent de peste brune,
comme une charogne en été.
Nous aurions besoin d’un Camus
pour dénoncer la pestilence
de ce qui nous arrive en France :
et que nous avons déjà vu !
Eternel recommencement,
il reste toujours quelques braises
de haine et certains se complaisent
à souffler dessus longuement !
Un détail est à mentionner :
chez nous la peste brune est blonde,
aussi sûr que la terre est ronde
il nous faudra l’éradiquer !
Maintenant il y en a deux
et celles-là font bien la paire,
bien entourées par des compères
au passé souvent sulfureux !
Oui, maintenant elles sont deux,
la fille a écarté le père,
la nièce a laissé tata faire :
il était encombrant le vieux !
Il a défriché le terrain,
créé sa petite entreprise
et ces deux-là la lui ont prise :
il n’est plus le grand mandarin !
Un coup de chaud chez les fachos,
pas de quoi fouetter une chatte,
sauf que celles-là ont pris date
pour nous entraîner au chaos !
« Numérote tes abattis ! »
m’a conseillé un ami proche
« Tu joues un peu trop au Gavroche
s’ils reviennent t’es mal parti ! »
J’ai répondu à cet ami :
« Je n’ai plus l’âge de me taire,
de ravaler mes commentaires :
je dis que ça pue le nazi ! »
Pierre Dupuis
"Le châtelain, la châtelaine et leur joli bas de laine," ... Un poème -fable, non signé par Jean de La Fontaine , mais par Pierre du Puits quand même !
.
Un poème -fable, non signé par Jean de La Fontaine , mais par Pierre du Puits quand même !
.
Capture personnelle à partit de Google Earth
Avertissement :
Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne peut relever que de l’imagination débridée des lecteurs.
Le châtelain, la châtelaine et leur joli bas de laine,
Il était une fois près de Sablé sur Sarthe,
un château habité par des gens comme il faut,
entouré d’un grand parc où courraient des chevaux,
pas facile à trouver sans avoir une carte.
Des gens bien comme il faut et en plus très honnêtes,
« enfin en apparence ! » éructa un canard
souvent très déchaîné contre les cumulards :
il avait enquêté et tiré la sonnette !
Un canard très spécial entraîné pour la chasse,
un palmipède adroit et des plus débrouillards
capable de tracer même les vieux briscards
afin de les pousser tout au fond de la nasse !
Le châtelain était féru de politique,
de voitures de course et il pilotait bien,
il avait un tracteur pour faire plus terrien :
un homme multicarte à l’esprit très pratique !
Non loin de la demeure, il y avait les moines
d’une grande abbaye chantant du grégorien,
« Cela n’a rien à voir ! » rétorqueront certains,
moi je dis : « Pourquoi pas ? … Vive le patrimoine ! »
D’autant plus que … d’autant plus que …
L’homme était très croyant et allait à l’église
très régulièrement, frisant le calotin,
on pouvait dire aussi qu’il était puritain
jusqu’à ce que dans le tripotage il s’enlise !
Je crois me souvenir - et j’ai bonne mémoire ! -
que quand on a pincé un certain Cahuzac,
un tricheur patenté pris la main dans le sac,
le sieur a applaudi de façon très notoire !
La châtelaine était ma foi fort effacée,
ne se plaisant que dans les mûrs de son château,
faisant des confitures et soignant ses chevaux,
la politique la laissait embarrassée !
Mais pour entretenir une telle demeure,
il faut beaucoup d’argent, cela coûte bonbon,
Il fallut bien trouver beaucoup de picaillons :
sans consolidations les vieux châteaux se meurent !
Alors notre bonhomme embaucha son épouse
et même ses enfants sur des fonds de l’état
pour de vagues travaux sans trop de résultats,
le tout pour faire entrer un maximum de flouze !
A l’heure où je vous parle on ne sait pas encore
ce que les enquêteurs vont trouver en fouillant
dans tout ce pataquès plutôt malodorant,
alors je reviendrai pour cette fable clore !
A la manif pour tous c’est le temps des neuvaines,
des suppliques en chaîne et des cierges brûlés,
de bien vieux procédés pour le moins éculés :
on en est plus au temps des postes à galène !
Je vous dis à bientôt pour la fin de la fable,
patientez un moment, c’est un compte à rebours,
ça caquète déjà fort dans les basses-cours,
attendez quelque peu, vous serez bien affables !
Châtelain, châtelaine aux actions pas très nettes,
sachez que l’on n’est plus au temps des grands seigneurs
et qu’un petit canard peut être égratigneur
sans pour autant finir dans un pot de rillettes !
Image du net, vive les rillettes ... dûment gagnées !
Remerciements :
Remercions le Canard pour sa plume acérée
qui met toujours sa palme aux endroits qui font mal,
beaucoup voudraient couper le cou de l’animal,
nombreux sont ceux qui sont avides de curée !
Allez brave Canard, continue donc ton œuvre,
étrille les tordus, les faux-culs, les tricheurs,
de n’importe quel bord, même les pleurnicheurs
dès lors qu’ils ont usé de coupables manœuvres !
Et n’oublie surtout pas ceux de la fachosphère,
les Le Pen et consorts qui sont autant mouillés
que ceux cités ici, il faut aller fouiller
dans le grand marigot de leurs sombres affaires !
xxxxxxxxxxxx
Conclusion :
Il faudra bien un jour qu’on décerne une palme
à ce lanceur d’alerte efficace et burné
qui depuis plus d’un siècle a su désarçonner
des ô combien puissants magouillant bien au calme !
Pierre Dupuis
Merci le Canard !
Saint Valentin oblige: le poème-dicton et l'acrostiche du jour : " Supplique pour un gros câlin, " de ... Rotpier et de ... Rotpiette !
Image prise sur le net
Le dicton-poème du jour :
A la Saint Valentin
Ma petite poule,
On ne met pas les patins :
On les roule !
Rotpier
L’acrostiche du jour :
Supplique pour un gros câlin,
S ais-tu que, mon petit diablotin :
A ujourd’hui, c’est la Saint Valentin !
I nstant béni pour les gros câlins :
N on ! Pas de travail ce matin !
T antôt ? … Peut-être … mais ce n’est pas certain !
V iens ! On reste sous le satin,
A u diable les esprits chagrins,
L es coincés ou les puritains !
E mmène-moi au ciel mon lapin !
N e soit surtout pas mesquin :
T u te donnes à fond mon coquin !
I mpétueux, je te veux ! Pas de baratin,
N i d’excuses : je te veux libertin !
Pour moi seule ! … Attention … Hein !
Ropiette ................... la chérie de Rotpier !
............. J' sais pas si je vais pouvoir tout assumer !
Rotpier
L'épineuse question de la rose ou du chardon ... le poème du jour: " Le chardon ou la rose, " ... de Pierre
Et l’épineuse question se pose :
Sur la rose ou sur le chardon
où se posera le bourdon ?
L’un de mes cinq poèmes préférés …
Montage de Pierre sur une photo de Jean-François Simon
Le chardon ou la rose,
Le chardon ou la rose ?
La rose ou le chardon ?
Méli-mélo de roses,
de roses et de chardons.
Une question se pose :
où ira le bourdon ?
Sur l’odorante rose
ou le piquant chardon ?
Sur la tombe de Rose,
un peu à l’abandon,
un vieil homme morose
se pose la question.
Bien loin le temps où Rose
partageait l’édredon,
l’amour se décompose
et devient moribond.
Pour chercher d’autres roses
il avait fait faux-bond,
il regrette la chose
et quête le pardon.
Le chardon ou la rose ?
La rose ou le chardon ?
Une question se pose :
où ira le bourdon ?
Sur la tombe de Rose,
un peu à l’abandon,
un vieil homme dépose
des larmes de saison.
Pierre Dupuis
.
Image du net
Déjà publié