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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Pour les gays ... "C'est cadeau," ! Un poème ... du Rotpier !

9 Mai 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie - humour, #Poésie

Je ne sortirai pas grandi de ce poème mais si j'en sors indemne, ce sera déjà ça !

.

                                                                  Sapho  

                                                                   Janus

     Images du net : Sappho et Janus

.

C’est cadeau,

Je voudrais exposer ici

le fruit d’une intense pensée,

certains la diront insensée :

ceux-là ont l’esprit rétréci !

C’est un sujet très délicat

et je vais y mettre la forme

pour que personne ne déforme :

je sais beaucoup d’indélicats !

Tout le monde a un Saint Patron

pour son métier ou ses tendances,

chaque an c’est la fête et la danse

et l’on fait sauter les bouchons !

Puisque les gays ont obtenu

le droit au fait du mariage

il semble utile sans verbiage

qu’ils aient un patron reconnu.

Je propose aux filles Sappho

la belle grecque poétesse

qui penchait à aimer les fesses

féminines … sans porte à faux !

Là, je ne me suis pas foulé

et j’en fais amende honorable,

il me faut donc du mémorable

pour les gars … pas de l’éculé !

Je me dois pour les invertis

que cela sonne bien et rime

allez, j’y vais et je m’exprime :

ça va gratter … moi j’avertis !

Je propose tout net … « Janus » !

Le dieu romain aux deux visages,

voila ce que moi j’envisage

pour les chevaliers de l’anus !

Voila un dieu qui correspond

très bien à leur double facette,

comme dit ma sœur Mauricette :

« C’est lequel qui porte jupon ? » !

Je vais proposer « anusser » *

comme verbe à l’académie,

pour illustrer la sodomie

… tant pis si ça les fait tousser !

Afin de vivre avec leur temps

ils se doivent d’être à la page

en admettant que le pointage

existe depuis très longremps !

Un verbe plus un Saint Patron

n’est-ce point un présent de classe ?

J’offre le tout sans dédicace

et n’en demande pas un rond !

En échange je ne veux rien !

Pas d’intronisation subite :

ce n’est pas un goût qui m’habite :

mon penchant n’est pas uranien !

Je ne suis double qu’en esprit,

qui va du sérieux au loufoque,

mais il n’y a pas d’équivoque :

je reste hétéro à tout prix !

 

                                 Rotpier

* Pour le cas où l’Académie retiendrait ma proposition, je vous déconseille fortement de conjuguer,en boucle, ce verbe au présent de l‘indicatif : vous en auriez, je le pense, très rapidement plein le  - - - !    La la la la !

… Je me sauve à reculons ... on n'est jamais assez prudent ! 

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Le poème du jour : " Du populisme au fascisme, " ... de Pierre

2 Mai 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées, #Billet d'humeur, #Politique

« L'histoire est un perpétuel recommencement. »

Thucydide

 

Pensée:

La connerie est humaine, soit. Mais elle est beaucoup moins pardonnable quand, malgré les mises en garde répétées, elle conduit au marchand de haine qu'est le FN.

Pierre

Le populismeImage du net

 

Préambule :

Prêter une oreille complaisante aux sirènes du populisme c’est commencer à dérouler le tapis rouge pour le fascisme.

Du populisme au fascisme,

Le populisme est … populaire !

Lapalisse aurait dit : « Bravo ! »

il suffit pour cela de braire

ce que veulent entendre les veaux !

J’emprunte le mot de De Gaulle,

dans le fond il avait raison,

sans vraiment trouver cela drôle

j’admets qu’il reste de saison.

Venant de droite ou bien de gauche

le populisme est avant tout

une stratégie qui ébauche

le repli sur soi jusqu’au bout.

Et l’on retrouve à la manœuvre

quelques assoiffés de pouvoir,

les extrêmes sont à pied d’œuvre

à qui mieux mieux pour l’encensoir !

.

A un moment tout ça bascule

peu importe de quel coté

et le venin qu’on inocule

est un poison bien concocté !

Le pays devient narcissique

à l’image de son mentor

et l’enchaînement est classique :

ceux qui contestent ont tous les torts !

Un de ceux ayant mis en place

ce concept est Mussolini :

manipuler la populace

à loisir et à l’infini !

Museler la démocratie,

s’il le faut par un coup d’état,

glisser vers la suprématie,

vers le fascisme et l’omerta !

… Le fascisme … nous y voila !

Avec le populisme en place

et un grand chef à son sommet,

tous les gênants on les déplace

… certains ne reviennent jamais.

Et voila le nationalisme

érigé autour du drapeau,

glissant tout droit vers le fascisme

… démocrate gare à ta peau !

La violence est légitimée,

peut commencer l’épuration,

la race pure est sublimée

et le racisme entre en action !

Un cran de plus pour le fascisme

qui va se radicaliser

et prendre l’aspect du nazisme

avec ses clans fanatisés !

.

L’homme à la petite moustache

en a bien été le champion

mais il y a eu des bravaches

pour reprendre le pavillon !

Pour qu’une épuration ethnique

se mette en place quelque part,

c’est que quelqu’un tient la boutique :

il n’y a jamais de hasard !

Combien de pays dans le monde

sont assis sur ces fondations ?

En regardant la mappemonde

j’ai une montée de tension !

Combien de voyants à l’orange ?

A quel moment vont-ils mûrir ?

Le populisme engrange, engrange

dès qu'il s'emploie renchérir !

C’est le moment de le combattre

à tous les niveaux, pied à pied :

le fer est chaud, il faut le battre

et je le fais d’arrache-pied !

Mon arme à moi c’est l’écriture

mais j’irai plus loin s’il le faut,

pour ne pas qu’une dictature

puisse s’installer par défaut !

   Et …

 Chacun assumera sa place

qu’il soit neutre ou bien collabo,

milicien ou gros dégueulasse

en se transformant en corbeau !

Il sera hors question de dire :

« Mais nous n’étions pas au courant,

et au moment de les élire

ils n’avaient pas l’air très méchants ! »

.

Partout l’information circule,

même aux coins les plus reculés,

il serait vraiment ridicule

de prétendre tout ignorer !

L’histoire est là qui le démontre,

le populisme est un miroir

aux alouettes qui va contre

ceux que se sont laissés avoir !

Hélas la bêtise est humaine

et des peuples replongeront

à l’appel du chant des sirènes

et plus tard à ceux des clairons !

Aucune race n’est mauvaise

seuls des individus le sont,

au risque que cela déplaise

ceux qui disent non sont des cons !

Chacun va donc prendre sa place

et il lui faudra l’assumer

et pas de tour de passe-passe

quand viendra l’heure d’endosser !

Car partout les grandes oreilles

enregistreront tous les faits :

une mémoire sans pareille

pour confondre tous les méfaits !

Les héros de la dernière heure

seront grillés et démasqués

et ils seront mis en demeure

de reconnaître et de payer !

 

Les collabos rendront des comptes

tout comme les exécutants

au même titre que les pontes

ou que tout autre trafiquant !

                                                         Pierre Dupuis
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" Mais que font les Lily Marlène ? " ... deux sonnets et beaucoup plus de ... Pierre

25 Avril 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées, #Politique

 

Un peu à cause de cela:

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_de_l%27Allemagne

Vous savez, moi ,quand ça fait tilt, ça fait tilt !

Et, pour faire un peu écho à la chanson de samedi ... alors lisez ... si ça vous dit ! 

 

 

Les photos sont du net !

Sonnet premier :

Mais que font les Lily Marlène ?

Elle n’avait pas eu d’enfant,

une situation choisie,

elle voulait vivre sa vie

sans entrave et très librement.

Elle avait pris quelques amants

pour satisfaire ses envies,

juste des pulsions assouvies

mais pas d’homme à elle vraiment.

A l’aube de la cinquantaine

elle n’était plus si certaine

d’avoir choisi le bon chemin.

Alors les deux mains sur la tête,

dans son grand studio de Berlin,

elle pleurait : c’était trop bête.

Sonnet second :

Pour ne pas aller dans le mur,

Beaucoup de femmes allemandes

des Gretchen, Marlène ou Eva

quand l’âge avance se demandent :

« Comment en suis-je arrivée là ? »

.

Ni contrainte ni propagande

pour pousser à ce résultat,

de l’égoïsme en opérande ?

Une grosse erreur de l’état ?

Mais peu importe la réponse,

peu à peu la nation s’enfonce

dans l’ère des gens plus que mûrs.

A moins d’un sursaut teutonique,

Berlin ira droit dans le mur :

fin du grand rêve germanique !

Péroraison :

Allez teutons, allez teutonnes

si vous voulez des autochtones

il faut vous remettre au boulot,

il faut refaire des marmots !

L’heure n’est plus à l’égoïsme

mais bel et bien à l’altruisme :

pas de relève à l’horizon

suffisante pour la nation.

Allez Lily, allez Marlène

beaucoup de joie, un peu de peine,

il faut refaire des teutons

au grand jour ou bien à tâtons !

Votre pays a pris conscience

de l’importante déficience

au plan de la natalité :

il prône la maternité !

Mettez de coté la pilule,

laissez tomber tous les scrupules :

trouvez de consentants papas

qui cèderont à vos appas !

A défaut de compatriotes

sans trop de fibre patriote

vous pouvez tout à fait compter

sur les jeunes gens d’à coté !

.

Il y a hors de vos frontières

qui n’ont plus guère de barrières

des hommes prêts à vous aimer

et à vous faire des bébés !

Remettez au travail vos ventres,

il me plairait d’être le chantre,

du renouveau le laudateur,

allez soyez à la hauteur !

Pas de conseils à sens unique,

des Karl, des Franz et des Ulrich

peuvent suivre le mouvement

et trouver de belles mamans !

Mais… Oh ! Bonjour Fräulein Marlène…

Vous souriez à mes poèmes

… on dirait même, on dirait même

que vous avez anticipé :

votre ventre semble occupé !

A mon âge on peut se permettre

sans risque de se compromettre

un langage très familier

tant qu’il n’est pas trop cavalier !

Alors bravo Fräulein Marlène

pour le beau rond de ta bedaine :

tu as choisi la bonne option

pour toi-même et pour ta nation !

Je m’accorde le privilège

du tutoiement qui désagrège

bien des murs et des sortilèges

et qu’Artémise te protège !

Pardonne-moi pour mon sans-gêne

je ne crois pas que ça te gène,

sans rancune et à la prochaine

aufwiedersehen fräulein Marlène !

Aufwiedersehen,  aufwiedersehen…

                                                          Pierre Dupuis

 

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Le poème du jour : "Belles épineuses," (sans jeu de mots) de ... Pierre

18 Avril 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Je suis un peu en avance sur la saison mais j'espère que vous n'allez pas m'envoyer sur ... les roses !

 

Roses de mon jardin ... photo prises l'année dernière !

 

Préambule Baudelairien :

Dans une vie antérieure, je fus troubadour.

Pas italien, mais, j’ai quand même plus de souvenirs que si j’avais connu Milan.

.

Belles épineuses,

 

Je t’offre, Madame, ces quelques roses

dont les fraîches pétales

à peine écloses

n’ont d’égal

que le délicat velouté de ton teint.

Acceptes-tu, Madame, ce présent

qui ne t’engage à rien ?

Tes joues, rose pale,

s’auréolent doucement.

A quoi jouent tes joues ?

Et tes cils ?

Pourquoi amorcent-ils

ce subtil tangage ?

Me donneraient-ils, en gage,

une bribe d’espoir pour plus loin ?

Tes lèvres, elles,

ne disent rien.

Seras-tu là demain ?

Je t’offre, Madame, ces quelques roses

dont les fraîches pétales

à peine écloses

me donnent l’avant-goût

d’un baiser tendre et frais

que je n’aurais peut-être jamais.

Mais …

Je me sauve, Madame !

Ce n’est point ma verve qui se tarit,

mais mon sixième sens qui m’avertit

de l’arrivée imminente

 de votre mari !

                                    Bonsoir Madame.

                                                                                 

                                             Pierre Dupuis

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" Apologie du mâle, " ... un poème de ... Pierre !

4 Avril 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

Image du net bidouillée par Pierre

 

Apologie du mâle,

 

Combien de fois le poète a,

Dessous la lampe, usé sa plume,

Pour célébrer en tout état

La femme avec ou sans costume ?

 

C'est devenu tout naturel,

Et ça leur plaît à ces bougresses,

Ces compliments, ce doux rituel,

Encensant à jamais leurs fesses !

 

Est-ce qu'un jour ça changera ?

En est-il une assez honnête,

Qui sans pudeur célébrera

La beauté pure en la planète ?

 

Un homme sans le moindre habit !

Nu comme un vers, viril en diable,

Inspirateur très ébaubi

D'un poème ou bien d'une fable !

 

 

                                          Pierre Dupuis

 

Image du net ........... ( j'ai servi de modèle ... si !!! )

Déjà publié !

 

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Le poème du jour: "Je ne te connaissais même pas Valérie," par ... Pierre

28 Mars 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

C’est un poème  ancien ( une dizaine d'années ? )

mais l’actualité qui le sous-tend revient,

 hélas, régulièrement.

A vous, les victimes de ces monstres.

 

Image du net

.

Je ne te connaissais même pas Valérie,

Deux …

Ils étaient deux.

Si seulement tu avais vu leurs yeux …

si seulement tu avais pu voir leurs yeux !

Du haut de tes dix sept ans,

tu baladais avec l’insouciance

de l’encore adolescence

les pleins et les déliés

de ton corps de presque femme.

Eux, avaient vu …

en filigrane.

Si seulement tu avais vu leurs yeux …

Peut-être aurais-tu pu faire demi tour ?

Ne pas suivre, docile,

la petite route menant à la haute ville :

le chemin que tu empruntais depuis des années,

tranquille.

Eux … savaient.

Ils étaient les chasseurs,

toi … le gibier.

Saloperie !  

Saloperie de vie !

On t’a retrouvée … nue.

Peut-être les as-tu reconnus ?

Ces salauds qui t’ont  - après-  lardée de coups de couteau.

Aucun n’était mortel.

Tu as dû souffrir …

Comme tu as dû souffrir…

Avec ton doigt, ton doigt plein de sang,

tu as eu le temps d’écrire :

« Pas … ceux … d’en … bas … »

Saloperie !    Saloperie de vie !

Depuis  - depuis -  j’erre.

J’erre sur la petite route qui mène à la haute ville.

Je cherche … Je cherche … même si c’est imbécile !

Je n’ai plus grand chose à faire,

je suis à la retraite et … sept fois grand-père.

Je ne te connaissais même pas Valérie.

Mais je voudrais confondre ces deux-là,

ces deux-là qui t’ont salie, ces deux-là qui ont pris ta vie.

Je voudrais coincer les salauds qui t’ont fait ça !

                                                                                                 Pierre Dupuis

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"Comme un relent de peste brune" , un poème de Pierre

21 Mars 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Pensées, #Billet d'humeur, #L'actualité vue par le Rotpier, #Poésie

.

Pour celle-là, nous n'avons pas encore trouvé de vaccin pour l'éradiquer définitivement ...

 

Image du net

 

Comme un relent de peste brune 

Regardez bien ceux du FN,

pour le moment ils se retiennent

mais dans leurs yeux brille la haine,

celle de la marque « Le Pen » !

Il suffirait de trois fois rien,

qu’un plus enragé les ameute

pour qu’ils se regroupent en meute

et se conduisent comme chiens !

Un flash-back du temps de Vichy

un noyau dur et des complices,

un remake sur les milices,

ces nœuds gluants d’introvertis !

« Les étrangers ont tous les torts,

allez dehors et sans manière,

on les chasse hors de nos frontières,

on les jette par-dessus bord !

Qui c’est ce mec, qui le connait ?

Il serait agrégé d’histoire ?

Encore un emmerdeur notoire,

un sale type, un foutriquet !

Allez allez, t’es basané,

rien à foutre ici tu dégages !

T’es né ici ? C’est bien dommage !

Décampe ou ça va mal tourner !  

On n’aime pas les étrangers,

nous on est des français de souche,

ne joue pas les saintes-nitouches :

rien à foutr’ si t’es agrégé !

Quoi ? Troisième génération !

Ça fait trop longtemps que ça dure,

si on te cassait la figure

et si l’on te bottait le fion ?

Tu vas nous accuser c’est sûr

d’être des racistes primaires,

on connaît vot’ vocabulaire

quand vous êtes le dos au mur !

Cette fois tu peux te tirer

mais un jour nous aurons Marine

et là tu piss’ ras des narines

à ne plus pouvoir respirer !

Et vive le Front National !

Refoulons tous les rastaquouères,

la France n’est le sanctuaire

que des gaulois et c’est normal ! »

Péroraison :

« Mais c’est de la science fiction ! »

C’est ce que vous allez me dire

et bien moi je peux vous prédire

que certains sont prêts à l’action !

Regardez bien autour de vous,

écoutez bien, tendez l’oreille,

chauffés ou pas par la bouteille,

ils se lâchent un peu partout !

Et quand je dis « autour de vous »

n’excluez pas votre famille

… je vois vos yeux qui s’écarquillent :

vous allez me traitez de fou !

Pas ceux du cercle rapproché,

en principe on sait ce qu’ils pensent,

les autres quelles accointances

ont-ils auprès d’autres clochers ?

C’est quand même très angoissant,

quand on voit des petits villages

offrir au FN ses suffrages

à plus de cinquante pour cent !

Ça pue et ça vous prend au nez,

ça incommode et importune,

comme un relent de peste brune,

comme une charogne en été.

Nous aurions besoin d’un Camus

pour dénoncer la pestilence

de ce qui nous arrive en France :

et que nous avons déjà vu !

Eternel recommencement,

il reste toujours quelques braises

de haine et certains se complaisent

à souffler dessus longuement !

Un détail est à mentionner :

chez nous la peste brune est blonde,

aussi sûr que la terre est ronde

il nous faudra l’éradiquer !

Maintenant il y en a deux

et celles-là font bien la paire,

bien entourées par des compères

au passé souvent sulfureux !

Oui, maintenant elles sont deux,

la fille a écarté le père,

la nièce a laissé tata faire :

il était encombrant le vieux !

Il a défriché le terrain,

créé sa petite entreprise

et ces deux-là la lui ont prise :

il n’est plus le grand mandarin !

Un coup de chaud chez les fachos,

pas de quoi fouetter une chatte,

sauf que celles-là ont pris date

pour nous entraîner au chaos !

« Numérote tes abattis ! »

m’a conseillé un ami proche

« Tu joues un peu trop au Gavroche

 s’ils reviennent t’es mal parti ! »

J’ai répondu à cet ami :

« Je n’ai plus l’âge de me taire,

de ravaler mes commentaires :

je dis que ça pue le nazi ! »

 

 

                        Pierre Dupuis

 

 

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"Le châtelain, la châtelaine et leur joli bas de laine," ... Un poème -fable, non signé par Jean de La Fontaine , mais par Pierre du Puits quand même !

21 Février 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour, #Pensées, #Fable, #Billet d'humeur, #Politique

.

Un poème -fable, non signé par Jean de La Fontaine , mais par Pierre du Puits quand même !

.

chateau-de-fillon

Capture personnelle à partit de Google Earth 

 

Avertissement :

Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne peut relever que de l’imagination débridée des lecteurs.

 

Le châtelain, la châtelaine et leur joli bas de laine,

Il était une fois près de Sablé sur Sarthe,

un château habité par des gens comme il faut,

entouré d’un grand parc où courraient des chevaux,

pas facile à trouver sans avoir une carte.

Des gens bien comme il faut et en plus très honnêtes,

« enfin en apparence ! »  éructa un canard

souvent très déchaîné contre les cumulards :

il avait enquêté et tiré la sonnette !

Un canard très spécial entraîné pour la chasse,

un palmipède adroit et des plus débrouillards

capable de tracer même les vieux briscards

afin de les pousser tout au fond de la nasse !

Le châtelain était féru de politique,

de voitures de course et il pilotait bien,

il avait un tracteur pour faire plus terrien :

un homme multicarte à l’esprit très pratique !

Non loin de la demeure, il y avait les moines

d’une grande abbaye chantant du grégorien,

« Cela n’a rien à voir ! » rétorqueront certains,

moi je dis : « Pourquoi pas ? … Vive le patrimoine ! »

D’autant plus que … d’autant plus que …

L’homme était très croyant et allait à l’église

très régulièrement, frisant le calotin,

on pouvait dire aussi qu’il était puritain

jusqu’à ce que dans le tripotage il s’enlise !

Je crois me souvenir - et j’ai bonne mémoire ! -

que quand on a pincé un certain Cahuzac,

un tricheur patenté pris la main dans le sac,

le sieur a applaudi de façon très notoire !

La châtelaine était ma foi fort effacée,

ne se plaisant que dans les mûrs de son château,

faisant des confitures et soignant ses chevaux,

la politique la laissait embarrassée !

Mais pour entretenir une telle demeure,

il faut beaucoup d’argent, cela coûte bonbon,

Il fallut bien trouver beaucoup de picaillons :

sans consolidations les vieux châteaux se meurent !

Alors notre bonhomme embaucha son épouse

et même ses enfants sur des fonds de l’état

pour de vagues travaux sans trop de résultats,

le tout pour faire entrer un maximum de flouze !

A l’heure où je vous parle on ne sait pas encore

ce que les enquêteurs vont trouver en fouillant

dans tout ce pataquès plutôt malodorant,

alors je reviendrai pour cette fable clore !

A la manif pour tous c’est le temps des neuvaines,

des suppliques en chaîne et des cierges brûlés,

de bien vieux procédés pour le moins éculés :

on en est plus au temps des postes à galène !

Je vous dis à bientôt pour la fin de la fable,

patientez un moment, c’est un compte à rebours,

ça caquète déjà fort dans les basses-cours,

attendez quelque peu, vous serez bien affables !

Châtelain, châtelaine aux actions pas très nettes,

sachez que l’on n’est plus au temps des grands seigneurs

et qu’un petit canard peut être égratigneur

sans pour autant finir dans un pot de rillettes !

 

rilletttes-de-canard

Image du net, vive les rillettes ... dûment gagnées !

 

Remerciements :

 Remercions le Canard pour sa plume acérée

qui met toujours sa palme aux endroits qui font mal,

beaucoup voudraient couper le cou de l’animal,

nombreux sont ceux qui sont avides de curée !

Allez brave Canard, continue donc ton œuvre,

étrille les tordus, les faux-culs, les tricheurs,

de n’importe quel bord, même les pleurnicheurs

dès lors qu’ils ont usé de coupables manœuvres !

Et n’oublie surtout pas ceux de la fachosphère,

les Le Pen et consorts qui sont autant mouillés

que ceux cités ici, il faut aller fouiller

dans le grand marigot de leurs sombres affaires !

  

                                                                 Pierre du Puits

 

xxxxxxxxxxxx

 

    Conclusion :

 Il faudra bien un jour qu’on décerne une palme

à ce lanceur d’alerte efficace et burné

qui depuis plus d’un siècle a su désarçonner

des ô combien puissants magouillant bien au calme !

 

                                                                                       Pierre Dupuis

 

le-canard-enchaine-2

Merci le Canard !

 

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Saint Valentin oblige: le poème-dicton et l'acrostiche du jour : " Supplique pour un gros câlin, " de ... Rotpier et de ... Rotpiette !

14 Février 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour, #Les dictons

 

 

Image prise sur le net

 
Saint Valentin oblige :

Le dicton-poème du jour :

A la Saint Valentin

Ma petite poule,

On ne met pas les patins :

On les roule !

                  Rotpier

L’acrostiche du jour :

Supplique pour un gros câlin,

S ais-tu que, mon petit diablotin :

A ujourd’hui, c’est la Saint Valentin !

I nstant béni pour les gros câlins :

N on ! Pas de travail ce matin !

T antôt ? … Peut-être … mais ce n’est pas certain !

V iens ! On reste sous le satin,

A u diable les esprits chagrins,

L es coincés ou les puritains !

E mmène-moi au ciel mon lapin !

N e soit surtout pas mesquin :

T u te donnes à fond mon coquin !

I mpétueux, je te veux ! Pas de baratin,

N i d’excuses : je te veux libertin !

Pour moi seule ! … Attention … Hein !

 

Ropiette ................... la chérie de Rotpier !

 

 ............. J' sais pas si je vais pouvoir tout assumer !

Rotpier

 

 

 Nota: c'est un article qui a déjà roulé mais qui n'est pas teint ! 
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L'épineuse question de la rose ou du chardon ... le poème du jour: " Le chardon ou la rose, " ... de Pierre

7 Février 2017 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Et l’épineuse question se pose :

 Sur la rose ou sur le chardon

où se posera le bourdon ?

 
 

L’un de mes cinq poèmes préférés …

 

 

Montage de Pierre sur une photo de Jean-François Simon

 

Le chardon ou la rose,

Le chardon ou la rose ?

La rose ou le chardon ?

Méli-mélo de roses,

de roses et de chardons.

Une question se pose :

où ira le bourdon ?

Sur l’odorante rose

ou le piquant chardon ?

Sur la tombe de Rose,

un peu à l’abandon,

un vieil homme morose

se pose la question.

Bien loin le temps où Rose

partageait l’édredon,

l’amour se décompose

et devient moribond.

Pour chercher d’autres roses

il avait fait faux-bond,

il regrette la chose

et quête le pardon.

Le chardon ou la rose ?

La rose ou le chardon ?

Une question se pose :

où ira le bourdon ?

Sur la tombe de Rose,

un peu à l’abandon,

un vieil homme dépose

des larmes de saison.

                                  Pierre Dupuis

.

 

 

 

 

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