poesie
"L’original abbé de Somme," un pamphlet contre l'église de Pierre et de Rotpier
Troisième devoir de vacances !
Il y en aura un quatrième, mais pas de poésie, ce sera un petit pamphlet en prose ... tout du moins, c'est ce que je vous propose !
De l'humour, mais aussi beaucoup de colère pour ce pamphlet contre une église qui se bouche les yeux au plus haut niveau !
Pierre
Préambule :
Je ne suis qu’un vilain canard
qui aime à brocarder l’église
mais elle est déjà dans la mouise
que c’en est un vrai cauchemar.
Cela a l’air d’un canular
mais sous couvert de gaillardises
je me livre à une analyse
sans renoncement et sans fard.
Bien à l’abri de ses remparts
Rome essaie de gérer la crise
mais les victimes s’organisent :
terminé le colin-maillard !
Le Vatican un lupanar ?
Le raccourci n’est pas de mise
mais les mensonges cristallisent
le doute et c’est le grand brouillard.
Il est cerné de toutes parts,
nul besoin de grande expertise
pour comprendre que des surprises
sont encore au fond des placards !
La curie fait le grand écart,
il serait temps qu’elle exorcise
de manière nette et précise
ses démons sans plus de retard !
Image du net
La fantasque épopée …
L’original abbé de Somme,
J’ai visité la baie de Somme,
j’ai vu s’envoler des canards,
j’ai croisé un curé picard
… un drôle de petit bonhomme !
Il venait de piquer un somme
dans un gabion et tout peinard
il reboutonnait son bénard
… la fille croquait une pomme !
Elle riait à pleines dents,
lui aussi était très content,
bien qu’ayant choisi la calotte
Son étique était élastique
comme les petites culottes,
tendues sur cintres, des boutiques !
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Pas gêné sur les entournures
il prit congé de la nana
en l’embrassant ici et là :
j’étais gêné, je vous le jure !
En riant devant ma figure,
il m’a dit : « Alors grand bêta
il n’y a rien de mal à ça
ce n’est jamais que la nature !
Je ne suis pas un défroqué
et surtout pas un détraqué !
Mieux vaut courir après les filles
qu’après de tout jeunes garçons,
surtout celles dont les yeux brillent
et qui rêvent de goupillon !
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Je ne suis pas un conformiste
et surtout pas un abbé froid,
je prie pour que l’on ait le droit
de prendre femme et je persiste !
Des cardinaux trop intégristes
imposent ce chemin de croix
qu’est le déprimant célibat :
acharnement obscurantiste !
Au bout de cet égarement
des curés violent des enfants,
beaucoup d’évêques minimisent
et l’église est montrée du doigt !
Pendant ce temps je m’organise :
je n’ai que l’embarras choix ! »
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Voila ce que m’a dit l’abbé
- rien que la vérité en somme ! -
parole de petit bonhomme,
il restait fier d’être curé !
Et chacun de notre coté,
en longeant un bord de la Somme
nous avons fait toute la somme
de ces monceaux d’absurdité !
Pendant ce temps au Vatican,
subséquemment, subséquemment,
des effluves nauséabondes
remontaient en faisant du mal
sur les agissement immondes
d’un proche du cercle papal !
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Péroraison sans déraison :
Nul besoin d’être grand prophète
pour annoncer qu’un jour viendra,
le cercle se refermera
sur celui qui est à la tête !
On verra bien un jour ou l’autre
« papal » rimer avec « anal »
car qui d’autre qu’un cardinal
siège à la place des apôtres ?
Sachez bien pour votre chapelle
qu’au grand jeu des nominations,
au conclave pour l’élection
… le pape aurait pu être Pell ! *
Mais ne bougeons plus d’où nous sommes,
je vous le dis et le redis
je suis prêt à prendre pari
sur le crépuscule de Rome !
Dernier pied de nez :
Si ces strophes vous interpellent
c’est parfait ça roule pour moi,
roule roule roule les pelles :
vas-y l’abbé accroche-toi !
Magnifique illustration de Boligan, Mexique.
Lien :
" Pas de malade à l’Hôpital … sauf un poète peu bancal ! " un poème de vacances de cet animal de Rotpier !
Second devoir de vacances en baie de somme !
Etang donné le lieu, il faut bien se marais ...Non ?
Le Rotpier
Photo de Pierre et bidouillage du Rotpier
.
Pas de malade à l’Hôpital
… sauf un poète peu bancal !
C’est du gîte de l’Hôpital,
pas de l’hosto dont je vous cause,
un endroit où le végétal
et l’animal sont en osmose !
Les bois, les marais, les étangs
abritent une nombreuse faune,
dans l’eau, les arbres et les champs,
les animaux sont là qui trônent !
Situé à Longpré-les-corps-saints
village rural de la Somme
où l’on côtoie très peu de saints
ce qui est naturel en somme !
Je suis poète à temps partiel,
cela permet beaucoup de choses,
je parle à la terre et au ciel
et tous les animaux me causent !
Ne me prenez pas pour un fou
si j’aime les vers et les rimes,
ça vaut autre chose après tout :
soyez quelque peu magnanimes !
Voila le décor est planté,
oubliez tout même votre âge,
ne faites pas les étonnés
… même devant un dérapage !
Il faut savoir de temps en temps
oublier le coté austère
de la vie et prendre un moment
pour rire avant d’être sous terre !
Faire parler les animaux
comme Monsieur de La Fontaine
nous permet d’oublier nos maux
et souvent ça en vaut la peine !
Mes pérégrinations m’ont conduit à :
J’ai rencontré un écureuil
qui m’a dit : « T’as pas de noisettes ?
J’ai beau y jeter un coup d’œil,
je n’ai plus rien dans ma musette ! »
Je lui ai dit : « C’est un écueil
pour ta santé d’être en disette,
voila trois sous et un clin d’œil,
fait le plein à la supérette ! »
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Un corbeau noir tout frais ciré
m’a dit : « Bonjour, tous mes hommages,
vous êtes beau à délirer
… vous n’auriez pas un bon fromage ? »
Je me suis quelque peu méfié,
- j’avais entendu ce langage ! -
je lui ai dit sans sourciller :
« Je n’en ai plus, c’est fort dommage ! »
Pas content il s’est envolé
en me larguant sur son passage
une fiente en criant « Olé !
voila pour toi, bon nettoyage ! »
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C’est là que j’ai vu un renard
qui se marrait à perdre haleine,
il m’a dit d’un air goguenard :
« Il est fichu ton pull en laine !
Ce corbeau est un peu jobard
mais pour le largué il s’entraine,
il a gagné à Zanzibar
trois coupes dont une était pleine !
Pleine de quoi, hein mon canard ?
Je te laisse, vas-y sans gêne,
réfléchis, moi j’ai un rencard,
ne vas pas choper la migraine ! »
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J’ai croisé une poule d’eau
promenant sa progéniture,
Monsieur faisait un gros dodo :
pour les poules la vie est dure !
Elle m’a dit : « C’est un macho,
c’est tout à fait dans sa nature,
c’est moi qui fait tout le boulot :
je suis remplie de courbatures !
Là je m’occupe des marmots
mais juste après, je te le jure,
je le plaque prestissimo
ou je lui file du cyanure ! »
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Un col vert qui passait par là
s’est arrêté quelques minutes
il m’a dit : « Ne reste pas là,
ça bouge du coté des huttes !
Bientôt les plombs vont voler bas,
ils vont tirer comme des brutes,
planque tes fesses mon petit gars
si tu n’aimes pas la charcute !
Dans le croupion j’en ai déjà
… tu n’en veux pas je le suppute ?
Barre-toi si tu ne veux pas
en recevoir plein le calbute !
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C’est à la pointe du Hourdel
que j’ai parlé avec un phoque,
il était avec son cheptel
dont trois femelles bien en cloque !
Il m’a dit d’un ton naturel :
« On dirait que cela te choque ?
chez nous rien de sensationnel,
il n’y a là rien d’équivoque !
On se tamponne des missels,
la manif pour tous on s’en moque
et du péché originel
on n’en fait pas tout un colloque ! »
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J’ai entendu rire aux éclats,
c’était une mouette rieuse
qui m’a dit : « N’en fait pas un plat :
je sais, je ne suis pas sérieuse !
Je ris de tout, c’est comme ça,
je suis une grande insoucieuse,
tu devrais faire comme moi
ta vie serait plus harmonieuse ! »
Depuis j’essaie et ça me va,
son aide m’a été précieuse,
je n’en fais pas un postulat
mais je la mets moins en veilleuse !
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Je regardais un émouchet
qui volait de façon étrange
et il s’est mis à décrocher
puis est tombé près d’une grange.
Tout aussitôt je l’ai cherché,
un émouchet n’est pas un ange,
ce serait plutôt un boucher
mais il faut que tout le mond’ mange !
J’ai retrouvé mon émouchet
et sans lui faire de louanges,
j’ai nettoyé son nez bouché :
il n’en avait pas de rechange !
Il m’a dit : « Je suis très touché,
tu m’as sauvé et en échange,
pour réparer tous mes péchés
en végétarien je me change ! »
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J’ai parlé avec un hibou
qui ne trouvait pas la vie chouette,
il avait l’air vraiment à bout
et nous avons fait la causette.
« Ma femme a suivi un voyou,
un grand-duc avec des lunettes,
il lui a donné un cachou
et aussitôt il se l’est faite !
Je vais me mettre la corde au cou,
à vivre je n’ai plus la tête,
tous les grands-ducs sont des ripoux,
des obsédés de la braguette ! »
J’ai tenté de le consoler
en lui disant : « Allez mon pote,
tu n’as plus qu’à reconvoler
avec une petite hulotte ! »
L’image la fait rigoler,
il m’a dit : « Allez, rebelote,
merci je vais aller draguer
… tu n’aurais pas une capote ? »
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J’ai rencontré un chaud lapin
qui courrait après trois lapines,
il m’a dit : « Eh ! Toi le clampin,
on dirait qu’ ça te turlupine ?
Ôte-toi donc de mon chemin
que je rattrape ces coquines
à part DSK et Baupin,
vous êtes un peu de la courtine !
Vous avez plus de baratin
que de beurre sur vos tartines,
mais pour ce qui est du turbin,
elles sont déçues vos copines ! »
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Un pigeon paon s’est approché,
il m’a dit : « Tu as fière allure
avec ton chapeau bien planté
c’est quoi le nom de ton galure ? »
« C’est un australien très branché,
du pur cuir nu et sans doublure,
du buffle très bien écorché :
du bon sous toutes les coutures ! »
« Je voudrais bien te l’emprunter
pour aller draguer ma future,
j’ai bien du mal à l’emballer,
pour la bagatelle elle est dure ! »
« Tiens, le voilà tout frais huilé,
bonne chance à la revoyure,
elle ne va pas résister :
ça va chauffer dans les ramures ! »
Trois jours après il s’est pointé
avec sa belle créature,
elle avait les yeux très cernés :
les pigeons paons sont des pointures !
Il m’a dit : « Merci c’est gagné,
elle est à moi, j’ai su conclure,
ton chapeau m’a très bien aidé :
elle a craqué pour ton galure !
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Un cygne très majestueux
se donnant beaucoup d’importance
m’a dit : « Macron, tu sais mon vieux,
possède une sacrée prestance !
En plus il est très astucieux,
jamais de ma longue existence
je n’ai vu pareil ambitieux :
j’en suis jaloux, j’en ai conscience !
A Versailles sous mille feux,
il fallait voir sa suffisance,
Louis XIV ne faisait pas mieux
… tout du moins à ma connaissance ! »
Je lui ai dit, yeux dans les yeux :
« Nous le gardons sous surveillance,
il se prend pour un demi-dieu
mais qu’il prenne garde à nos lances ! »
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« J’adore Longpré-les-corps-saints ! »
m’a dit une belle sirène,
elle avait un corps et des seins
qu’elle portait comme une reine !
« Allez viens mon petit lapin,
viens donc plonger dans la fontaine,
je ne te fais pas de dessin :
je ne suis pas très puritaine ! »
Bien que je ne sois pas un saint
j’ai beaucoup hésité quand même,
mais j’ai cédé, ça c’est certain,
après tout l’erreur est humaine !
Je ne vous détaillerais rien
même si j’ai un peu la haine :
la belle faisait le tapin
à la barbe de la mondaine !
Le poisson ne me dit plus rien,
quand j’en vois je deviens tout blême,
je change vite de chemin
quand je rencontre une fontaine !
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Ça termine en queue de poisson,
oui c’est ainsi que ça s’arrête,
vous n’aurez pas grands polissons
de quoi vous rincer les mirettes !
Pas de photos, de vidéo,
moi je préfère l’écriture,
j’aime bien assembler les mots
pour raconter mes aventures !
Je sais, ça fait un peu has-been
d’encore aimer prendre la plume,
allez, à la vôtre : chin-chin,
je suis comme ça et j’assume !
Et si vous avez bien aimé
rendez-moi un petit service,
avec vos amis partagez,
ce sera mon seul bénéfice !
Rotpier
Photo de Pierre et bidouillage du Rotpier
Blog en pause ! Blague à part ! ... de Pierre et de Rotpier
.
Vacances dans Les Hauts-de-France,
Tous les ans à la même époque,
il n’y a là rien de baroque,
je ferme la boutique et pars
et je reviens un peu plus tard !
Je vais du coté d’Abbeville
et je visiterais la ville,
la baie de Somme et un peu plus,
je vous dirais si ça m’a plu !
A nous les frites et les moules
( j’emmène ma petite poule ! )
peut-être même du homard
arrosé d’un très bon pinard !
Il se peut que l’année prochaine
on se retrouve dans la gène :
les retraités avec Macron
vont se retrouver les pigeons !
Casquer un peu - pas de problème ! -
mais ce qui me rend vraiment blême
c’est que les riches et les milords
auront le cul plus cousu d’or !
Mais pour l’instant c’est les vacances,
profitons de cette séquence,
reportons la révolution :
vive le peuple, à bas Macron !
Pierre et Rotpier
J'irais voir un cousin qui joue du luth au château de Bagatelle !
Cela m'entraînera pour la dure lutte à venir ! ( pas de plaisanterie douteuses SVP ! )
Pierre et Rotpier
" Les dix commandements du ........... pétomane , " : le poème très classe du jour de ... Rotpier !
Allez, j'ai hésité un peu mais je me lâche...
Sans son *
et sans effluve :
mais un poème qui fleure bon la France !
Rotpier
* Ni Dalila ... bien entendu ... pas plus que Dalida !

Image du net
Les dix commandements du pétomane,
Pour amuser les braves gens :
des haricots et du contrôle !
Pas besoin d’être intelligent,
il suffit d’avoir le pet drôle !
Si c’est vers minuit moins le quart,
pas besoin de beaucoup d’idées,
il suffit de faire un pet tard
pour faire rire une assemblée !
Celui dont tu peux être fier,
tu l’avais lâché aux aurores :
ton bon et gros pet tôt d’hier,
ses effluves flottent encore !
Il faut de la vitalité
pour vraiment rester dans la danse,
si tu veux la célébrité :
il faut que des gros pets tu lances !
Il ne faut jamais le rater :
pas de pet qui soit interlope !
Viril et franc pour le lâcher :
alors jamais ton pet n’est lope !
Un pet se doit d’être une horreur,
un petit pet est bien grotesque !
Il faut qu’il soit à ton honneur :
tant mieux si c’est un pet dantesque !
Si jamais on le lâche à l’eau,
il faut que les bulles défilent
et s’éloignent au grand galop :
il faut que ton gros pet d’eau file !
Si les vagues se font énormes
et arrivent chez les chinois :
tant mieux si c’est un pet hors normes,
tant pis si c’est un pet qui noie !
Il est spectacle à lui tout seul !
Un one-man-show ? Moi je dis chiche !
Allez, je te prends pour filleul :
c’est sur scène que le pet niche !
Il faut honorer les anciens,
un jeune pet naît et prospère
sur le tracé de leur chemin :
il faut respecter les pets pères !
Rotpier
Je vous mets un lien pour que vous soyez bien au parfum :
" J'en ris sous cape " ... j'espère que cela fera un tabac ! Un poème-chanson de ... Rotpier !
Allez, je l'ai déjà mis celui-là mais vous allez bien
en reprendre une petite taffe !
Restons gais !
Image du net
.
J’en ris sous cape !
Alors que j’étais à Cuba
en vacanc' avec ma nana,
ell’ m’a laissé - ça désarçonne ! -
tomber pour une belle autochtone !
Là, j’en suis resté sur le cul :
en deux ans quatre fois cocu !
Les femmes étant trop décevantes,
je me suis tourné vers les tantes !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
C’est le conseil que m’a donné
un ami, un ancien curé,
qui ne porte plus la soutane
et qui habite à La Havane.
Quand il a quitté son boulot,
il m’a dit : « Les fidèles cass’ trop !
Ils sont obèses et je précise
qu’ils pètent les bancs des églises ! »
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Si mon ami est défroqué,
il n’a pas sa cuti viré !
Mais il connaît bien les tapettes
et m’a dit comprendre ma quête :
« Si tu veux fair’ ton trou là-bas
c’est mieux d’être sans poils mon gars !
Si tu veux à tout prix séduire,
tu dois t’épiler à la cire !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Tu n’es pas grand, t’as le cul bas :
c’est un très bon atout pour toi !
Tu vas les rendrent fous ces folles :
tu va passer à la cass’ role !
Ils vont vite fait t’allumer
tu risques même de fumer !
Tu va passer à la tournante :
ça se pratique chez les tantes !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Tu vas remarquer dans le lot
un mec surnommé Ernesto,
en moins de deux il va te faire
le coup du révolutionnaire !
Pendant qu’il sera dans ton dos
tu tiendras des petits drapeaux !
Une position pas facile
même les années bissextiles !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Si tu vois sans son goupillon,
arriver l’abbé Décochon,
un vieux copain de séminaire :
sache qu’il connaît bien l’affaire !
Il est encore un peu curé
mais à cent pour cent bilboquet !
Quand un garçon passe à confesse
il faut qu’il planque bien ses fesses !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Maintenant je vais te quitter
car en France il me faut rentrer
dans le Morbihan, en Bretagne,
j’ai déniché une compagne !
En comptant l’avion et le train,
j’aurais bien six arrêts au moins
car en excluant les pannes,
y a six gares de là à Vannes ! »
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Moralité :
Que l’on soit ici ou là-bas,
qu’on ait le cul haut ou bien bas,
pour éviter d’être maussade
soignons-nous à la rigolade !
Si cette histoir’ fait un tabac
j’espère bien que de Cuba :
je recevrais quelques havanes,
des purs, des vrais, sans cellophane !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Rotpier
Le poème non siliconé du jour: " L’emprise du mammaire sur le maire, " de ... Rotpier !
Image du net
L’emprise du mammaire sur le maire,
ou
Une affaire bien en main,
Elle avait décidé un jour
de séduire le nouveau maire,
elle connaissait son affaire,
pour elle c’était du velours !
Elle avait collé sans détour
ses protubérances mammaires
- chose pas très protocolaire ! -
sous ses yeux et c’était du lourd !
Sans opposer de résistance
il s’écria « mais c’est Byzance ! »
et il la suivit dans son lit !
Pour lui montrer son savoir-faire
elle prit sans à priori
bien en main les choses du maire !
Résultat :
Ah ! Que c’est bon lui dit l’édile,
j’aurais été un imbécile
de refuser pareil cadeau :
ton corps est un eldorado !
Plutôt que de gérer la ville
avec tous ces gens versatiles,
je vais donner ma démission
pour assouvir notre passion !
Ce n’était pas qu’une promesse,
il quitta de façon expresse
sa charge de premier élu !
Bien sûr il y eu des commères
pour parler d’histoire de cul
… ce qui fit rire l’ex-maire !
Epilogue :
Et ils eurent beaucoup d’enfants
même que l’un devenu grand
s’empara du fauteuil de maire
à la grande joie de son père !
Sa mère lui dit « Bien mon grand,
je trouve cela épatant
mais je vois que ta secrétaire
est bien dotée coté mammaire !
Cela ne m’étonnerait pas
qu’en voyant de pareils appas
tu laisses tomber la mairie ! »
Et sa mère avait bien raison,
pour s’occuper de l’égérie
il rédigea sa démission !
Moralité :
Que l’on soit curé ou bien maire,
on ne peut pas tout assumer :
sa charge et aussi s’occuper
de tout ce qui touche au mammaire !
On se défroque, on démissionne,
et l’on passe de Saints à seins,
de l’écharpe aux tentant tétins
… pour les beaux yeux d’une mignonne !
Certains ne suivent pas l’adage,
ils font les deux chose à la fois,
je suis peut-être un pisse-froid
mais je dis : « C’est du bricolage ! »
Poésies du jour : "Les couleurs de la vie," ... de ... Pierre
Je vous invite ami(e)s à partager avec moi un balayage des couleurs de la vie ou, plus précisément, des tons de la vie. Ces tons qui s’associent si parfaitement à nos états d’âme.
En premier, je vous invite à aller vers le sombre, vers le noir.
En second, ce sera l'inverse ... mieux vaut garder le bon pour la fin ...
Ces poèmes ont déjà été publiés mais je les ai retouchés … juste un petit coup de pinceau çà et là.
Bon partage,
Pierre
Il fait gris, il fait moche
et mon coeur s'effiloche.
Il en saigne et s'aigrit
où est donc son grigri ?
Pierre
Photo de Jean-François Simon
Les couleurs de la vie,
Je vous prends par les yeux
comme on prend par la main,
Balayons les couleurs, d'aujourd'hui, de demain.
Là, sous nos yeux … la vie ! Toute la vie.
Ses couleurs, ses tons … des tons à l’envie.
Clairs au début mais … déjà perturbés.
Le socle et la base … déjà plombés.
On avance et … la lumière s’estompe.
On fait un vœu, on croit, mais … on se trompe !
Et, l’irréductible avance du temps
nous entraîne vers les tons rebutants.
D’ abord, quelques traits décochés … sombres,
avant-garde des bataillons de l’ombre.
Vaincu, le bleu cède la place et meurt.
Le gris, plus gris, se renforce et s’étale.
Encore quelques lueurs qu’il avale …
et puis … il passe un pacte avec le noir
… son maître … inexorable laminoir !
Plus de lueurs,
toutes les peurs
et … le trou noir.
Pierre Dupuis
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Chose promise, chose due : je vous invite ami(e)s à refaire le chemin à l’envers.
Autre petit instantané …
Il avait mis des mois
à sortir de l’impasse,
un long chemin de croix
où parfois on y passe,
une purée de poix
une ignoble mêlasse
visqueuse comme poix :
la Parque qui t’enlace.
Pierre
Cliché de Jean-François Simon
Les couleurs de la vie,
L’homme était là, droit … immobile …
détaillant chaque ton … fragile
… encore … encore un peu.
Il avait, sous les yeux,
les couleurs traversées
cette dernière année.
Son regard balayait le cliché,
de gauche à droite, il revivait
les dernières étapes de sa vie.
Il les revivait …une à une … intensément.
Le sombre … le plus que sombre,
cette poisse d’ombre
…désespérante.
Il était là … dans ce trou noir.
Il avait perdu tout espoir.
L’enfer ! Le fond ! La fin du rêve !
Et tous les jours … et pas de trêve !
Il n’y avait plus que le vide
… plus que le noir … livide.
Le temps passait … pas un éclair.
Pourtant il savait bien le clair !
Il l’avait connu … avec elle.
Oui ! Avec elle, la belle !
Et puis un jour … plus rien … partie !
Sans explications ! … La folie !
Le tunnel ! Le trou ! Le néant !
Des mois dans ce gouffre béant.
Des mois et des mois d’amertume :
le long deuil d’un amour posthume.
Pourtant …
Un matin, dans son vieux miroir,
il avait cru apercevoir
une lueur … fugitive.
Éclaircie toute relative :
du noir … moins noir … virant au gris.
Mais, vigilant même amaigri,
décochant des nuées de traits sombres,
le noir essayait le surnombre.
Malgré cela, il reculait.
Des escadrons, couleur de lait,
arrivaient à faire main-basse
sur les volumes de l’espace !
Le bleu avançait, impérial,
gommant tout souvenir glacial.
Ayant fini son balayage,
certain d’avoir tourné la page,
l’homme pivota et sourit.
Dans la rue, plus tard,
son regard accrocha - surpris ! -
le fier profil d’une passante
à la clarté éblouissante !
Pierre Dupuis
Image du net évoquant " A une passante " de Charles Baudelaire
" Bouquet de mots " , un poème de ... Pierre
.
Allez, un peu de poésie, de la vraie, pour
adoucir de ce monde de brutes !
Image du net !
.
Bouquet de mots,
J’avais cueilli des petits mots
des mots gentils sur les rameaux
d’un arbre qui m’avait souri
sans savoir qui j’étais … si, si !
Le soleil les avait dorés,
je les ai de suite adorés,
je les ai mis tous bout à bout
ils m’ont dit « Oh ! Le touche à tout » !
Comme je suis très bricoleur,
j’ai fabriqué avec bonheur
une tige pour chacun d’eux
ce qui les a rendu heureux !
Ils ont sauté tous à pieds joints
dans un vase et j’ai des témoins :
mon chat Gaston, un angora,
ainsi que sa copine Elsa !
Ils ont formé un gros bouquet,
selon le sens où l’on se met
leurs messages sont différents
sans jamais être indifférents !
Aux gens qui sont toujours grincheux
ils ne font pas dans le moelleux !
Les joyeux ont tous leurs égards :
ils leur parlent parfois fort tard !
Je fais partie de ces derniers,
vous aviez pour sûr deviné
et quand je veux aller au lit
ils crient tous au casus belli !
Mais quand ils voient mes yeux cernés
ils prennent soin de ma santé
et me disent : « Allez, dodo :
tu rates tous tes jeux de mots ! »
Le jour de mon dernier écueil
je les voudrais dans mon cercueil :
le temps doit paraître très long
sans la moindre conversation !
J’avais cueilli des petits mots
des mots gentils sur les rameaux
d’un arbre qui m’avait souri
il en reste plein … allez-y !
Ne les laissez pas se flétrir
même les mots peuvent mourir
si l’on ne leur tend pas la main :
les mots sont comme les humains !
Pierre Dupuis
Le poème du jour: " Morues, marins et capitaines, " de ... Pierre
Images du net ( la 1ère est un peu bidouillée ... je n'ai pas voulu que l'on me reconnaisse ...)
Exorde :
Filles, marins et capitaines
se retrouvent dans tous les ports,
leurs aventures incertaines
forgent les légendes du bord.
Au sein de la pêche hauturière
et sachant manier le filet,
se glissent des aventurières
au scénario très bien rôdé !
Fable,
Morues, marins et capitaines …
Il avait fait sa connaissance
à Terre-Neuve au Canada,
partageant sa concupiscence
il était tombé dans ses bras.
Après trois semaines de pêche
à bord d’un très gros morutier
quand on débarque on se dépêche
pour oublier le chalutier.
Exit l’odeur de la morue,
du chalut et de ses filins,
au revoir le port et les grues,
vive la fête et les câlins !
Et quoi de mieux que cette fille
pour oublier ce dur labeur,
toujours prête et toujours gentille :
que de la joie et du bonheur !
Jusqu’à ce que la sauterelle
ne soit plus au creux de son lit,
la belle s’était fait la belle
avec son larfeuil bien garni !
Passer de morue à morue
voila les risques du métier,
laisser les grues pour une grue :
vraiment pas de quoi pavoiser !
Il regagna la tête basse
son poste sur le grand bateau,
il était tombé dans la nasse
d’une fille et d’un maquereau !
Une aventure bien amère
ne manquant pas du tout de sel,
une liaison éphémère
orchestrée par un demi-sel !
Il apprit que le capitaine
avait subit le même sort
avec une demi-mondaine :
il n’était plus le seul à bord !
Il en retrouva le sourire
quelque soit le statut social,
les hommes se laissent séduire :
le procédé est bien trivial !
Moralité :
Les marins et les capitaines
se font piéger pareillement,
les morues ne sont pas les mêmes
mais c’est les mêmes arguments !
Souvent la facture est salée,
ils en gardent un mauvais goût :
une morue bien dessalée
peut vous rouler de bout en bout !
Rien de nouveau en ce bas monde
le piège à toujours fonctionné,
n’importe où sur la mappemonde
des gogos se font pigeonner !
.
Même de très grands se font prendre,
ils redeviennent des gamins,
ils ne savent pas se reprendre
quand passe un joli popotin !
Péroraison :
Élargissons l’horizon…
Ne croyez pas que la marine
soit le seul milieu concerné,
partout c’est la même combine :
c’est bonnet blanc et blanc bonnet !
Allusion à la politique,
décidément on tourne en rond,
en ce moment plutôt critique
mieux vaut éviter les ronrons !
Je connais une autre Marine
( majuscule en début de mot ! )
qui a roulé dans la farine
toute une flopée de gogos !
Sans la classer dans les morues,
( bien sûr chacun fait ce qu’il veut ! )
elle sait arpenter les rues
en bavant des discours visqueux !
Mine de rien elle racole
et pas seulement des marins,
monde ouvrier et agricole
sont prêts à lui suivre le train !
C’est une femme et elle en joue,
pour une tranche d’électeurs
ça compte beaucoup, ils l’avouent :
« Vive Marine et son valseur ! »
C’est encore heureux que la nièce
ait renoncé à ses mandats
car du coté minois et fesses
y a pas photo avec tata !
Pierre Dupuis