poesie
Le poème du jour : " Entorse à la morale, " de Rotpier !
Image du net !
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Entorse à la morale,
Elle avait un joli pétard
Fait très courant en Jamaïque
Marley disait : « C’est très pratique
Pour collectionner les dollars ! »
Elle portait souvent un bob
Et cela sans aucun complexe
Le bob n’a pas vraiment de sexe
Ce qui n’est pas le cas du zob !
Ce court poème tendancieux
Fait grosse entorse à la morale
Mais parmi tous les gens qui râlent
Il y en a de très vicieux !
De ceux-là il faut se méfier
Ils savent retourner leur veste
Ils sont bien pires que la peste
Capables de vous sacrifier !
Si vous aviez croisé Camus
Sûr qu’il vous aurait mis en garde
Contre ces âmes vicelardes
Capables de coups très tordus !
Tout faire pour sauver leur peau
Quand la vérité les talonne
Des anti Sylvester Stallone
De la vraie graine de salauds !
Pas de pitié pour ces pourris
Tous à vouer aux gémonies
Et cela sans cérémonie
Ou les clouer au pilori !
Prolongement :
Ce poème un peu amoral
Pourrait être mis en musique
Dans le fond il n’est pas toxique
Juste un petit peu viscéral !
On le chanterait un peu gai
Tout en frappant sur les bouteilles
Accumulées depuis la veille
Et de préférence en reggae !
Bob Marley s’en retournerait
A tout va au fond de sa tombe
Les cafards sortiraient en trombe
Pour aller se mettre en retrait.
Je vous quitte car il est tard
Je dois être à l’heure à ma cure
De dexintoxe et elle est dure :
Je dois arrêter le pétard !
Ça me bousille le cerveau
Et mes idées sont très confuses
Mais si jamais ça vous amuse
Refilez-moi un p’ tit bédo !
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" Pays de Caux " ... un poème de ... Pierre
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Un ancien poème de 2016.
J’aime le pays de Caux, c’est là où ma mère est née et plus précisément à Bourville où est né aussi André Raimbourg, dit Bourvil. Elle était dans le même classe que lui à l’école primaire.
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Photo personnelle, la Cote d'Albâtre
Pays de Caux,
Si tu n’avais pas tes valleuses
tu serais monotone et plat,
elles te donnent leur éclat
et savent se faire enjôleuses.
Si tu n’avais pas tes falaises
que la mer a taillé à pic,
tu manquerais un peu de chic
mais tu les as et elles plaisent.
Si tu n’avais pas sur tes terres
des abbayes et des châteaux,
du lin, des fermes et des clos,
tu serais beaucoup plus austère.
Et si tu n’avais pas la Manche
qui te grignote un peu les pieds
sans pour autant trop t’estropier,
ta cote serait bien moins blanche.
Mais tu as toutes ces richesses
et tu sais les mettre en valeur
par l’entremise et le labeur
de ceux qui t’aiment sans faiblesse.
De tous ceux que tu as vu naître
ou de ceux qui t’ont adopté,
qui ont choisi de t’habiter
pour mieux t’aimer et te connaître.
Tu as su très souvent séduire
des peintres et des écrivains
qui n’ont pas travaillé en vain
et ont su si bien te traduire.
Une foule d’impressionnistes,
Pisaro, Boudin et Monet,
Renoir, Boldini et Sysley
et il en manque sur ma liste !
Ta côte aux lumières changeantes,
tes ports en pleine activité,
tes falaises et tes cités :
autant de toiles rayonnantes !
Et tes écrivains populaires,
l’incomparable Maupassant
mais aussi Maurice Leblanc
et son Arsène légendaire !
Et l’Abbé Bernard Alexandre,
célèbre conteur et horsain
qui a assisté au déclin
de l’église sans s’y méprendre.
En se rendant à sa paroisse :
« Métier d’ curé, métier foutu ! »
bel accueil d’un berger du cru,
un adage à porter la poisse !
Superstitions et certitudes,
méfiance envers les étrangers
porteurs de peurs et de dangers
faisaient partie des habitudes !
Magie noire et sorcellerie
étaient le lot du quotidien,
les cauchois, surtout les anciens,
craignaient toutes les diableries !
Dans cette campagne profonde,
ceux des villages d’à coté
étaient déjà des étrangers
qui venaient déranger la ronde !
Moins dans les ports que dans les terres
où l’autarcie était un fait,
le horsain était un parfait
et malheureux bouc émissaire !
Si ma mère est née à Bourville
au village d’André Raimbourg,
moi je n’y ai pas vu le jour
et n’y ai pas mon domicile.
Je ne suis qu’un simple touriste
et même si je suis normand,
je suis horsain assurément
… mais les mœurs sont moins rigoristes !
Quoiqu’il en soit j’ai des racines
planté en toi, Pays de Caux,
je te devais bien cet écho
en l’honneur de mes origines.
J’ai parcouru toute ta côte,
j’ai sillonné tout ton plateau
et je me suis senti ton hôte
sans résistance et de facto !
Car tu as su tourner la page,
tu n’es plus refermé sur toi
et ceux qui parlent ton patois
ne le font que pour le partage.
Les noms de tes bourgades chantent
dans ma tête un joyeux refrain
comme au temps où j’étais gamin
et j’avoue que cela m’enchante !
[caption id="attachment_8941" align="aligncenter" width="640"]
Photo personnelle: Atelier de fabrication de la Bénédictine
Le poème un peu bizarre du jour : " L’Henriette et le Gaston " de ... Rotpier
Petite gravure expresse de mon cru !
Parfois, le sort à du ressort
et il convient de le souligner.
L’Henriette et le Gaston
Ou
Remerciements de la nation
Elle n’aimait pas son prénom
Qu’elle trouvait très obsolète
Elle soutenait qu’Henriette
Sentait Le Mans et le cochon !
Son mec se prénommait Gaston
Ce n’était pas une vedette
Pas tout à fait une mauviette
Mais foncièrement un vrai con !
Cette expression est très vulgaire
Et j’en conviens très lapidaire
Mais il faut rester objectif.
Heureusement la providence
Sans le moindre contraceptif
Avait mis bas leur descendance.
Continuation :
Ils étaient tous les deux stériles
Soulagement pour la nation
Qui leur décerna la légion
Celle de la « Posture utile ! »
Sans booster leur intelligence
Cela fut pour eux un bon point
Ils surent rester dans leur coin
Et méritèrent l’indulgence !
Aujourd’hui avec émotion
On peut voir sur leur sépulture
« Pour votre non progéniture
Remerciements de la nation ».
Le poème-fable du jour concocté en vacances dans la Creuse : " Guère épais ou Guerre et paix ou Guéret-pets, " de ... Pierre
C'est en vacances, en Creuse, dans ce charmant chalet au bord de l'eau que j'ai écrit cette poésie.
Photo personnelle !
Nous avons eu des visiteurs !
Photo personnelle !
Photo personnelle !
Attention ! Canard "sauvage" se permettant de taper aux carreaux
de la porte fenêtre pour s'inviter dans le chalet!
Et aussi de venir manger des grains de maïs aux bout des doigts !
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Maintenant, venons-en à cet écrit :
Ceci est un récit ou une fable ou bien l’inverse, je vous laisse le soin de choisir. Toujours est-il que l’écrit porte en son sein une morale, voire plus.
Image du net !
Guère épais ou Guerre et paix ou Guéret-pets,
Lors d’une brocante à Guéret
J’ai rencontré un bouquiniste
Affichant un air hédoniste
Et pour tout dire guilleret.
Il m’a tout de suite attiré
Et j’ai sorti ma longue liste
De bouquins un brin polémistes
Que j’aime beaucoup dévorer.
Sur son étal un écriteau
Donnait sur lui quelques repaires
Il demeurait vers Ladapeyre
Dans les environs d’un château.
Pas du genre à boire de l’eau
Qui rend triste et qui désespère
Les gens devenant suicidaires
On en voit plein dans les journaux !
Tout de suite le tutoiement
N’empêchant pas la politesse
Et comme disait la comtesse :
« Tu me tutoies et tu me prends ! »
Il m’expliqua très longuement
Qu’il n’aimait pas la petitesse
D’esprit de tous ceux qui professent
Le respect par le vouvoiement !
Il prit son temps pour m’expliquer
Qu’il était amateur d’ouvrages
Sur les traditions des villages
Répartis autour de Guéret.
« J’ai trouvé un petit livret
Où l’on parle d’un personnage
Qui organisait sans trucage
Le fameux concours « Guéret-pets »
Regarde ce petit trésor
Je pourrais en tirer fortune
Sûrement des milliers de thunes
Pour moi il vaut plus que de l’or !
Écrit à la plume major
D’une manière peu commune
Pas de quoi en faire une une
Mais réjouissant coquin de sort !»
Et il me sortit « Guéret-pets »
Une histoire de pétomanes
Très loin d’être des mélomanes
Le bouquin n’était guère épais !
Il aurait fait rire Léon
Tolstoï le champion du volume
Stakhanoviste de la plume
« Guerre et paix » et « Résurrection »
Pour les stars un vrai trublion
Triturant bouillon et écume
Et sortant de sous les enclumes
Des fondements de rébellion !
Nous avons longuement parlé
En nous mettant à la chopine
Une exquise Bénéventine
Une charmeuse de palais !
Et puis on a tout mélangé
« Guéret-pets » « Guerre et paix » Poutine
Tolstoï les tsars et les tsarines
On a chanté et puis dansé !
Des malfaisants on appelé
Les gendarmes pour le vacarme
Ils nous ont alpagué sans armes
Nous étions seulement beurrés !
Une nuit pour nous dégriser
Pas de quoi s’inonder de larmes
De tirer le signal d’alarme
Juste de quoi en rigoler !
Nous sommes devenus copains
On se revoie sur les brocantes
On se mouille moins les bacchantes
Et on mène moins de tintouin !
Il vend toujours de vieux bouquins
Histoires graves ou craquantes
Toujours de façon dilettante
Aux connaisseurs et aux pékins.
Quant à son trésor « Guéret-pets »
Il m’en garantit l’héritage
Si je lui promets que l’ouvrage
Sera traité avec respect.
« Ton amour pour les contrepets
Une passion que je partage
Est pour moi le meilleur des gages »
M’a-t-il dit après un souper.
« En plus de n’ai pas d’héritiers
J’ai vécu en concubinage
Mais ma compagne était volage
Et se farcissait des routiers !
J’ai un neveu un va-nu-pieds
Spécialiste des enfumages
Et ce depuis son plus jeune âge
Je l’ai rayé et répudié ! »
Je lui ai dit : « Craché juré
Temps que je resterais sur terre
Encore longtemps je l’espère
Il sera en sécurité.
Après ce sera un musée
Un temple des arts populaires
Qui sous une cloche de verre
L’exposera pour l’admirer.
Il était d’accord avec moi
Nous avons fêté nos promesses
Dans la joie et dans l’allégresse
Pour le coup nous étions les rois !
Cela fait dix ans de cela
La vie étant une traîtresse
Il est parti façon expresse
Sans pleurnicher vers l’au-delà.
Un de ces jours viendra mon tour
M’étant déclaré philosophe
Ce serait une catastrophe
Si je chialais comme un balourd !
Nul besoin d’avoir un Goncourt
Pour soigner sa dernière strophe
Il faut garder un brin d’étoffe
Pour bien terminer son parcours.
Terminaison :
Le temps qui reste devant moi
Fond plus vite que la banquise
Et comme disait la marquise :
« Mieux vaut partir en tapinois ! »
En attendant le coup sournois
De la camarde sans hantise
Je griffonnerai des bêtises
Des vers aussi ça va de soit !
J’ai encore dans mon carquois
Quelques flèches qu’on se le dise
Des acérées et des exquises
Je suis toujours dans le tournoi !
Le poème pas mal déjanté du jour : " L'okapi " ... Okapicétout ! ... Le Rotpier
Avertissement :
Je ne sortirais pas grandi de ce poème, mais il faut bien rigoler de temps en temps !
Je décline toute responsabilité pour le cas où vous voudriez tenter le coup !
Okapicétout !
Image du net !
L’okapi
Il avait eu le coup de foudre
Pour une okapi du Congo
Au point d’en devenir dingo
Drôle de problème à résoudre.
Il était prêt à en découdre
Avec n’importe quel gogo
Prêt à monter sur ses ergots
Et de réduire l’autre en poudre !
Il ne fallait pas le taxer
De personnage désaxé
Encore moins de zoophile !
Pour lui c’était tout naturel
Et il se montrait très agile
Au niveau des rapports sexuels !
Continuation :
Le bruit courait dans la savane
Qu’il honorait son okapi
Toujours coiffé de son képi
Et suspendu à une liane !
Pas d’escabeau et pas d’échelle
Pour se trouver à la hauteur
La bonne celle du bonheur
La liane était providentielle !
Ne me demandez pas mesdames
De vous esquisser un dessin
Ce serait vraiment très malsain
Et j’en aurais des états d’âme.
Allez ne soyez pas déçues
Souriez et séchez vos pleurs
Remballer vos airs enjôleurs
Il n’y a aucune autre issue !
Mais si l’aventure vous tente
Demandez à votre chéri
De s’entraîner dès aujourd’hui
Au bout d’une corde volante.
S’il refuse ce n’est qu’un lâche
Renvoyez-le chez sa maman
Vous trouverez bien un amant
Qui lui se mettra à la tâche !
Pour récompenser ses prouesses
N’oubliez pas c’est important
Pour profiter du grand moment
De vous être zébré les fesses !
Image du net !
En amour rien n’est impossible
Pour peu que l’on ait du ressort
Il faut s’affranchir du confort
Si l’on veut atteindre sa cible !
Moralité :
La nature se moque bien
Des qu’en-dira-t-on qu’on chuchote
En restant trop droit dans ses bottes
Proférant des propos mesquins !
Drôle de zèbre que ce gars
Gus à ajouter sur la liste
D’une gente très fantaisiste
Où l’on trouve Lady Gaga !
Moi qui ne suis qu’un touche-à-tout
Si j’apparais sur ce registre
Je n’en deviendrais pas un cuistre
Je vous le dis c’est mon atout !
Quant à m’acheter un képi
Et prendre l’avion pour l’Afrique
Je ne suis pas assez lubrique
Pour m’envoyer une okapi !
Péroraison et déraison :
Okapi kapi
Je ne veux pas passer mes nuits
A raconter que des conn’ ries
Okapi kapi
Il va falloir que je t’oublie
Avant qu’arrive la folie
Qui s’empare de mon esprit
Qui s’empare de mon esprit …
Le Rotpier
Poésies du jour : "Les couleurs de la vie," ... de ... Pierre
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Et si nous refaisions un petit tour dans les couleurs de la vie ?
Cela vous dit ? Oui, alors c'est parti !
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Je vous invite ami(e)s à partager avec moi un balayage des couleurs de la vie ou, plus précisément, des tons de la vie. Ces tons qui s’associent si parfaitement à nos états d’âme.
En premier, je vous invite à aller vers le sombre, vers le noir.
En second, ce sera l'inverse ... mieux vaut garder le bon pour la fin ...
Ces poèmes ont déjà été publiés mais je les ai retouchés … juste un petit coup de pinceau çà et là.
Bon partage,
Pierre
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Il fait gris, il fait moche
et mon cœur s'effiloche.
Il en saigne et s'aigrit
où est donc son grigri ?
Pierre
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Photo de Jean-François Simon
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Les couleurs de la vie,
Je vous prends par les yeux
comme on prend par la main,
Balayons les couleurs, d'aujourd'hui, de demain.
Là, sous nos yeux … la vie ! Toute la vie.
Ses couleurs, ses tons … des tons à l’envie.
Clairs au début mais … déjà perturbés.
Le socle et la base … déjà plombés.
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On avance et … la lumière s’estompe.
On fait un vœu, on croit, mais … on se trompe !
Et, l’irréductible avance du temps
nous entraîne vers les tons rebutants.
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D’ abord, quelques traits décochés … sombres,
avant-garde des bataillons de l’ombre.
Vaincu, le bleu cède la place et meurt.
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Le gris, plus gris, se renforce et s’étale.
Encore quelques lueurs qu’il avale …
et puis … il passe un pacte avec le noir
… son maître … inexorable laminoir !
Plus de lueurs,
toutes les peurs
et … le trou noir.
Pierre Dupuis
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Chose promise, chose due : je vous invite ami(e)s à refaire le chemin à l’envers.
Autre petit instantané …
Il avait mis des mois
à sortir de l’impasse,
un long chemin de croix
où parfois on y passe,
une purée de poix
une ignoble mêlasse
visqueuse comme poix :
la Parque qui t’enlace.
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Pierre
Cliché de Jean-François Simon
Les couleurs de la vie,
L’homme était là, droit … immobile …
détaillant chaque ton … fragile
… encore … encore un peu.
Il avait, sous les yeux,
les couleurs traversées
cette dernière année.
Son regard balayait le cliché,
de gauche à droite, il revivait
les dernières étapes de sa vie.
Il les revivait …une à une … intensément.
Le sombre … le plus que sombre,
cette poisse d’ombre
…désespérante.
Il était là … dans ce trou noir.
Il avait perdu tout espoir.
L’enfer ! Le fond ! La fin du rêve !
Et tous les jours … et pas de trêve !
Il n’y avait plus que le vide
… plus que le noir … livide.
Le temps passait … pas un éclair.
Pourtant il savait bien le clair !
Il l’avait connu … avec elle.
Oui ! Avec elle, la belle !
Et puis un jour … plus rien … partie !
Sans explications ! … La folie !
Le tunnel ! Le trou ! Le néant !
Des mois dans ce gouffre béant.
Des mois et des mois d’amertume :
le long deuil d’un amour posthume.
Pourtant …
Un matin, dans son vieux miroir,
il avait cru apercevoir
une lueur … fugitive.
Éclaircie toute relative :
du noir … moins noir … virant au gris.
Mais, vigilant même amaigri,
décochant des nuées de traits sombres,
le noir essayait le surnombre.
Malgré cela, il reculait.
Des escadrons, couleur de lait,
arrivaient à faire main-basse
sur les volumes de l’espace !
Le bleu avançait, impérial,
gommant tout souvenir glacial.
Ayant fini son balayage,
certain d’avoir tourné la page,
l’homme pivota et sourit.
Dans la rue, plus tard,
son regard accrocha - surpris ! -
le fier profil d’une passante
à la clarté éblouissante !
Pierre Dupuis
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Image du net évoquant " A une passante " de Charles Baudelaire
Le poème du jour : " Gigolo contre poulaga et juge, " de ...Rotpier !
Avertissement :
Ce poème n'est pas la quintessence de la moralité, loin s'en faut, mais je ne tiens pas à m'en excuser puisque cela doit arriver !
Image du net, je le précise afin de ne pas finir en prison !
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Gigolo contre poulaga et juge,
Il avait la réputation
D’être doté d’un bel organe
Comme on dit chez les courtisanes :
« Le greluchon a le bout long ! »
Il en profitait largement
Très bien coté auprès des femmes
Il se montrait tout feu tout flamme
Très près du vice assurément !
Il vivait bien sûr au crochet
De la dernière femme en date
Qui s’amusait petite chatte
Bien autrement qu’au bilboquet !
Mais il avait en février
Dérapé de façon sévère
En s’occupant de la bergère
D’un intransigeant policier.
Le condé avait pour le coup
Très mal pris la plaisanterie
Et c’était juré à l’envie
De le mettre sous les verrous.
Comme la justice n’est pas
Prête à punir le cocufiage
Il lui restait le magouillage
Pour mouiller au maxi le gars.
Il le coinça dans un troquet
Classé par les flics comme louche
Et où il y avait une mouche
Il lui passa les bracelets.
Sans que le gus puisse faire ouf
Il lui glissa dans une poche
En lui rabotant les baloches
Un accusant paquet de schnouf !
Il lui avait rivé son clou
Un mauvais rictus à la bouche
Pour le gars une sale douche:
Sur le champ sous mandat d’écrou !
C’est une fois sous les verrous
Qu’il comprit toute la combine
La justice lourde machine
Lui tomba d’un coup sur le cou !
Gigolo contre poulaga
C’était râpé plié d’avance
Ça sentait le sûr et le rance
Et c’est huit ans qu’il récoltât !
Une sœur qui était barmaid
Lui en apprit une pas tiède
Il s’était tapé - elle est raide ! -
La femme d’un gradé du RAID !
En prison pour passer le temps
Il s’intéressa aux serrures
Aux gonds et aussi aux ferrures
Et il devint très compétent.
En sortant de taule il ouvrit
Une belle quincaillerie
Il n’avait plus du tout envie
De cocufier tout les maris !
Pourtant un jour il replongea
Une cliente très coquine
Lui fit le coup de la bottine
À relancer de haut en bas !
C’était la femme d’un procureur
Qui lui procura une place
A l’ombre et pas dans un palace
Pour quelques petites erreurs.
Erreurs de comptabilité
Il soupçonna la peau de vache
D’avoir falsifié en surface
Ses comptes pourtant réguliers.
Il reprit les études en prison
Et il devint expert comptable
Gérant plein de dessous de table
Et il y en a à foison !
Il se trouva une gisquette
A la fois active et jolie
Il n’avait plus du tout envie
De se retrouver aux Baumettes !
Moralité :
Être gigolo c’est risqué
Surtout quand on s’attaque aux femmes
Des flics ou des juges infâmes
Qui traficotent les procès !
Le Rotpier
Deux anciens poèmes : " Apologie du mâle " + " Le grand Devin du vin, " A votre santé à toutes et à tous !
Bonjour tout le monde !
Je vous propose deux anciens poèmes et j’ai évoqué le 1er ce matin chez l’ami Géhèm que je soupçonne de jouer du piano tout nu ! Ce qui, avec cette chaleur se comprend aisément !
http://gehem.over-blog.fr
Premier poème :
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Image du net bidouillée par Pierre
Apologie du mâle,
Combien de fois le poète a,
Dessous la lampe, usé sa plume,
Pour célébrer en tout état
La femme avec ou sans costume ?
C'est devenu tout naturel,
Et ça leur plaît à ces bougresses,
Ces compliments, ce doux rituel,
Encensant à jamais leurs fesses !
Est-ce qu'un jour ça changera ?
En est-il une assez honnête,
Qui sans pudeur célébrera
La beauté pure en la planète ?
Un homme sans le moindre habit !
Nu comme un vers, viril en diable,
Inspirateur très ébaubi
D'un poème ou bien d'une fable !
Pierre Dupuis
Image du net ........... ( j'ai servi de modèle ... si !!! )
Déjà publié !
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Second poème :
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Image du net
Le grand Devin du vin,
Sa boule de cristal:
C'était une bouteille !
Effet transcendantal
Du vin qui fait merveille.
Le regard aimanté
Par l'élément liquide,
Mais son esprit hanté:
Toujours la peur du vide !
Pour le modique prix
D'une côte du Rhône,
Au badaud très surpris,
Il promettait un trône !
De son air sérieux
Il affirmait sans peine,
Qu'il voyait beaucoup mieux
Dans la bouteille pleine
J'ai cherché - mais en vain -
Cette âme originale,
Ce grand Devin du vin
Aux façons peu banales.
Lassé de le chercher
Je me suis mis à boire,
Et j'ai vite épanché
Le gros de mes déboires.
Et... Fait certain - qu'aucun
Raisonnement n'étaye -
J 'ai trouvé ce pasquin
Au fond de ma bouteille !
Le vin est un ami,
Doublé d'un très grand mage
Je me suis endormi
Et... J 'ai vu Mon image !
Pierre Dupuis
Image du net
A la vôtre à toutes et à tous !
Mieux vaut être bourré que con : ça dure moins longtemps !
Déjà publié !
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La poésie-fiction macabre du jour : " Rencontre " de ... Pierre
https://www.youtube.com/watch?v=85V1rIsIUm8
Rencontre,
Il me regardait d’un mauvais œil.
Que lui avais-je fait ?
Je ne le connaissais même pas !
Jamais je n’avais navigué dans ses eaux,
Jamais je ne m’étais immiscé dans son orbite !
Alors, pourquoi cette animosité, cette haine subite ?
Il me regardait d’un mauvais œil.
Pourtant, je n’avais rien fait qui puisse lui nuire,
Je n’étais en aucun cas responsable de son malheur !
Sans doute avait-il de la rancœur,
On en aurait eu pour moins que cela … et même pire !
Il me regardait d’un mauvais œil.
Malgré tout j’aurais voulu l’aider,
J’aurais voulu faire un geste
Ne pas le fuir comme la peste,
Trouver une parole pour le réconforter
Mais rien ne venait.
Un clin d’œil eu été de mauvais goût !
Une expression alambiquée itou !
Son regard annihilait mon cerveau.
Que dire, que faire
Pour rassurer un œil à terre
Un œil arraché d’un coup de cutter
Et qui gît, vous fixant,
En équilibre sur le bord d’un caniveau ?
Montage de Pierre
Reste la classe … épicétout ! Un poème augmenté de Rotpier: " Dernière élégance "
Nota important :
Le premier sonnet date, pas d'Anouar el-Sadate, mais pas si loin que ça ! Le second est de ce matin même !
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Je ne suis pas encore dans cet état mais cela arrive tranquillement : ça commence à grincer de partout !
Sur une idée du père Honnet et de soeur Caty Bia,
avec l'aimable autorisation de Monseigneur Radius,
évêque du bassin du mets ta carpe à l'eau, que je
remercie beaucoup.
Rotpier
Dernière élégance,
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A fréquenter plus bancs que routes
je commence à m’ankyloser,
mon pauvre corps est en déroute,
mon cœur est prêt à imploser !
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Une santé en banqueroute,
une tendance à scléroser,
des vieux artères qui s’encroûtent :
l’ensemble est bien décomposé !
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Terminés les marivaudages,
voici le temps du ravaudage !
Accroc par-ci, accroc par là :
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Ça s’effiloche à toute allure !
Squelette à poil … sauf un galure
… reste la classe et puis voilà !
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Rotpier
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Sonnet second :
Tenir son rang où que l'on soit,
d'où que l'on vienne,
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Car la classe reste la classe
Quelle que soit la situation
Où l’on se trouve et quoi qu’on fasse
Pas d’écart ni de reddition !
On tient son rang on tient sa place
De haut en bas sans exception
Du couvre-chef jusqu’aux godasses
Vaste et large compétition.
De la petite ou de la haute
Classe se serait une faute
De lui laisser un peu de mou
De la laisser partir en vrille
On lui met une banderille
On la recadre épicétout !