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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Le poème du jour : " Entorse à la morale, " de Rotpier !

21 Octobre 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour, #Morale

 

entose à la morale bob

Image du net !

 

 

.

Entorse à la morale,

 

Elle avait un joli pétard

Fait très courant en Jamaïque

Marley disait : « C’est très pratique

Pour collectionner les dollars ! »

 

Elle portait souvent un bob

Et cela sans aucun complexe

Le bob n’a pas vraiment de sexe

Ce qui n’est pas le cas du zob !

 

Ce court poème tendancieux

Fait grosse entorse à la morale

Mais parmi tous les gens qui râlent

Il y en a de très vicieux !

 

De ceux-là il faut se méfier

Ils savent retourner leur veste

Ils sont bien pires que la peste

Capables de vous sacrifier !

 

 

Si vous aviez croisé Camus

Sûr qu’il vous aurait mis en garde

Contre ces âmes vicelardes

Capables de coups très tordus !

 

Tout faire pour sauver leur peau

Quand la vérité les talonne

Des anti Sylvester Stallone

De la vraie graine de salauds !

 

Pas de pitié pour ces pourris

Tous à vouer aux gémonies

Et cela sans cérémonie

Ou les clouer au pilori !

 

 

 

 Prolongement :

Ce poème un peu amoral

Pourrait être mis en musique

Dans le fond il n’est pas toxique

Juste un petit peu viscéral !

 

On le chanterait un peu gai

Tout en frappant sur les bouteilles

Accumulées depuis la veille

Et de préférence en reggae !

 

Bob Marley s’en retournerait

A tout va au fond de sa tombe

Les cafards sortiraient en trombe

Pour aller se mettre en retrait.

 

Je vous quitte car il est tard

Je dois être à l’heure à ma cure

De dexintoxe et elle est dure :

Je dois arrêter le pétard !

 

Ça me bousille le cerveau

Et mes idées sont très confuses

Mais si jamais ça vous amuse

Refilez-moi un p’ tit bédo !

 

.

                                                    Le Rotpier

 

.

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" Pays de Caux " ... un poème de ... Pierre

15 Octobre 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

Un ancien poème de 2016. 

J’aime le pays de Caux, c’est là où ma mère est née et plus précisément à Bourville où est né aussi André Raimbourg, dit Bourvil. Elle était dans le même classe que lui à l’école primaire.

.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA Photo personnelle, la Cote d'Albâtre

 

Pays de Caux,

 

Si tu n’avais pas tes valleuses

tu serais monotone et plat,

elles te donnent leur éclat

et savent se faire enjôleuses.

 

Si tu n’avais pas tes falaises

que la mer a taillé à pic,

tu manquerais un peu de chic

mais tu les as et elles plaisent.

 

Si tu n’avais pas sur tes terres

des abbayes et des châteaux,

du lin, des fermes et des clos,

tu serais beaucoup plus austère.

 

Et si tu n’avais pas la Manche

qui te grignote un peu les pieds

sans pour autant trop t’estropier,

ta cote serait bien moins blanche.

 

Mais tu as toutes ces richesses

et tu sais les mettre en valeur

par l’entremise et le labeur

de ceux qui t’aiment sans faiblesse.

 

De tous ceux que tu as vu naître

ou de ceux qui t’ont adopté,

qui ont choisi de t’habiter

pour mieux t’aimer et te connaître.

 

Tu as su très souvent séduire

des peintres et des écrivains

qui n’ont pas travaillé en vain

et ont su si bien te traduire.

 

Une foule d’impressionnistes,

Pisaro, Boudin et Monet,

Renoir, Boldini et Sysley

et il en manque sur ma liste !

 

Ta côte aux lumières changeantes,

tes ports en pleine activité,

tes falaises et tes cités :

autant de toiles rayonnantes !

 

Et tes écrivains populaires,

l’incomparable Maupassant

mais aussi Maurice Leblanc

et son Arsène légendaire !

 

Et l’Abbé Bernard Alexandre,

célèbre conteur et horsain

qui a assisté au déclin

de l’église sans s’y méprendre.

 

En se rendant à sa paroisse :

« Métier d’ curé, métier foutu ! »

bel accueil d’un berger du cru,

un adage à porter la poisse !

 

Superstitions et certitudes,

méfiance envers les étrangers

porteurs de peurs et de dangers

faisaient partie des habitudes !

 

Magie noire et sorcellerie

étaient le lot du quotidien,

les cauchois, surtout les anciens,

craignaient toutes les diableries !

 

Dans cette campagne profonde,

ceux des villages d’à coté

étaient déjà des étrangers

qui venaient déranger la ronde !

 

Moins dans les ports que dans les terres

où l’autarcie était un fait,

le horsain était un parfait

et malheureux bouc émissaire !

 

Si ma mère est née à Bourville

au village d’André Raimbourg,

moi je n’y ai pas vu le jour

et n’y ai pas mon domicile.

 

Je ne suis qu’un simple touriste

et même si je suis normand,

je suis horsain assurément

… mais les mœurs sont moins rigoristes !

 

Quoiqu’il en soit j’ai des racines

planté en toi, Pays de Caux,

je te devais bien cet écho

en l’honneur de mes origines.

 

J’ai parcouru toute ta côte,

j’ai sillonné tout ton plateau

et je me suis senti ton hôte

sans résistance et de facto !

 

Car tu as su tourner la page,

tu n’es plus refermé sur toi

et ceux qui parlent ton patois

ne le font que pour le partage.

 

Les noms de tes bourgades chantent

dans ma tête un joyeux refrain

comme au temps où j’étais gamin

et j’avoue que cela m’enchante !

 

                                                                  Pierre Dupuis

 

 

[caption id="attachment_8941" align="aligncenter" width="640"]OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Photo personnelle: Atelier de fabrication de la Bénédictine 

 

 

 

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Le poème un peu bizarre du jour : " L’Henriette et le Gaston " de ... Rotpier

8 Octobre 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

L'Henriette et le Gaston

Petite gravure expresse de mon cru !

 

Parfois, le sort à du ressort

et il convient de le souligner.

L’Henriette et le Gaston

Ou

Remerciements de la nation

 

Elle n’aimait pas son prénom

Qu’elle trouvait très obsolète

Elle soutenait qu’Henriette

Sentait Le Mans et le cochon !

 

Son mec se prénommait Gaston

Ce n’était pas une vedette

Pas tout à fait une mauviette

Mais foncièrement un vrai con !

 

Cette expression est très vulgaire

Et j’en conviens très lapidaire

Mais il faut rester objectif.

 

Heureusement la providence

Sans le moindre contraceptif

Avait mis bas leur descendance.

 

Continuation :

 

Ils étaient tous les deux stériles

Soulagement pour la nation

Qui leur décerna la légion

Celle de la « Posture utile ! »

 

Sans booster leur intelligence

Cela fut pour eux un bon point

Ils surent rester dans leur coin

Et méritèrent l’indulgence !

 

Aujourd’hui avec émotion

On peut voir sur leur sépulture

« Pour votre non progéniture

Remerciements de la nation ».

 

                                                              Le Rotpier
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Le poème-fable du jour concocté en vacances dans la Creuse : " Guère épais ou Guerre et paix ou Guéret-pets, " de ... Pierre

23 Septembre 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Poésie, #Poésie - humour

C'est en vacances, en Creuse, dans ce charmant chalet au bord de l'eau que j'ai écrit cette poésie.

 

 

DSC01466

Photo personnelle !

Nous avons eu des visiteurs !

 

DSC02450 - Copie

Photo personnelle !

 

DSC02461 - Copie

Photo personnelle !

 

DSC02462 - Copie

Attention ! Canard "sauvage" se permettant de taper aux carreaux

de la porte fenêtre pour s'inviter dans le chalet!

Et aussi de venir manger des grains de maïs aux bout des doigts !

.

 

Maintenant, venons-en à cet écrit :

 

Ceci est un récit ou une fable ou bien l’inverse, je vous laisse le soin de choisir. Toujours est-il que l’écrit porte en son sein une morale, voire plus.

 

étal de livres pour guéret pets

Image du net !

 

Guère épais ou Guerre et paix ou Guéret-pets,

 

 

Lors d’une brocante à Guéret

J’ai rencontré un bouquiniste

Affichant un air hédoniste

Et pour tout dire guilleret.

 

Il m’a tout de suite attiré

Et j’ai sorti ma longue liste

De bouquins un brin polémistes

Que j’aime beaucoup dévorer.

 

Sur son étal un écriteau

Donnait sur lui quelques repaires

Il demeurait vers Ladapeyre

Dans les environs d’un château.

 

Pas du genre à boire de l’eau

Qui rend triste et qui désespère

Les gens devenant suicidaires

On en voit plein dans les journaux !

 

Tout de suite le tutoiement

N’empêchant pas la politesse

Et comme disait la comtesse :

« Tu me tutoies et tu me prends  ! »

 

Il m’expliqua très longuement

Qu’il n’aimait pas la petitesse

D’esprit de tous ceux qui professent

Le respect par le vouvoiement !

 

Il prit son temps pour m’expliquer

Qu’il était amateur d’ouvrages

Sur les traditions des villages

Répartis autour de Guéret.

 

« J’ai trouvé un petit livret

Où l’on parle d’un personnage

Qui organisait sans trucage

Le fameux concours « Guéret-pets »

 

Regarde ce petit trésor

Je pourrais en tirer fortune

Sûrement des milliers de thunes

Pour moi il vaut plus que de l’or !

 

Écrit à la plume major

D’une manière peu commune

Pas de quoi en faire une une

Mais réjouissant coquin de sort !»

 

Et il me sortit « Guéret-pets »

Une histoire de pétomanes

Très loin d’être des mélomanes

Le bouquin n’était guère épais !

 

Il aurait fait rire Léon

Tolstoï le champion du volume

Stakhanoviste de la plume

 « Guerre et paix » et « Résurrection »

 

Pour les stars un vrai trublion

Triturant bouillon et écume

Et sortant de sous les enclumes

Des fondements de rébellion !

 

Nous avons longuement parlé

En nous mettant à la chopine

Une exquise Bénéventine

Une charmeuse de palais !

 

Et puis on a tout mélangé

« Guéret-pets » « Guerre et paix »  Poutine

Tolstoï les tsars et les tsarines

On a chanté et puis dansé !

 

Des malfaisants on appelé

Les gendarmes pour le vacarme

Ils nous ont alpagué sans armes

Nous étions seulement beurrés !

 

Une nuit pour nous dégriser

Pas de quoi s’inonder de larmes

De tirer le signal d’alarme

Juste de quoi en rigoler !

 

Nous sommes devenus copains

On se revoie sur les brocantes

On se mouille moins les bacchantes

Et on mène moins de tintouin !

 

Il vend toujours de vieux bouquins

Histoires graves ou craquantes

Toujours de façon dilettante

Aux connaisseurs et aux pékins.

 

Quant à son trésor « Guéret-pets »

Il m’en garantit l’héritage

Si je lui promets que l’ouvrage

Sera traité avec respect.

 

« Ton amour pour les contrepets

Une passion que je partage

Est pour moi le meilleur des gages »

M’a-t-il dit après un souper.

 

« En plus de n’ai pas d’héritiers

J’ai vécu en concubinage

Mais ma compagne était volage

Et se farcissait des routiers !

 

J’ai un neveu un va-nu-pieds

Spécialiste des enfumages

Et ce depuis son plus jeune âge

Je l’ai rayé et répudié ! »

 

Je lui ai dit : « Craché juré

Temps que je resterais sur terre

Encore longtemps je l’espère

Il sera en sécurité.

 

Après ce sera un musée

Un temple des arts populaires

Qui sous une cloche de verre

L’exposera pour l’admirer.

 

Il était d’accord avec moi

Nous avons fêté nos promesses

Dans la joie et dans l’allégresse

Pour le coup nous étions les rois !

 

Cela fait dix ans de cela

La vie étant une traîtresse

Il est parti façon expresse

Sans pleurnicher vers l’au-delà.

 

Un de ces jours viendra mon tour

M’étant déclaré philosophe

Ce serait une catastrophe

Si je chialais comme un balourd !

 

Nul besoin d’avoir un Goncourt

Pour soigner sa dernière strophe

Il faut garder un brin d’étoffe

Pour bien terminer son parcours.

 

  Terminaison :

Le temps qui reste devant moi

Fond plus vite que la banquise

Et comme disait la marquise :

« Mieux vaut partir en tapinois ! »

 

En attendant le coup sournois

De la camarde sans hantise

Je griffonnerai des bêtises

Des vers aussi ça va de soit !

 

J’ai encore dans mon carquois

Quelques flèches qu’on se le dise

Des acérées et des exquises

Je suis toujours dans le tournoi !

 

                                                              Pierre Dupuis
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Le poème pas mal déjanté du jour : " L'okapi " ... Okapicétout ! ... Le Rotpier

20 Août 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Bêtises, #Conneries,, #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

Avertissement :

Je ne sortirais pas grandi de ce poème, mais il faut bien rigoler de temps en temps !

Je décline toute responsabilité pour le cas où vous voudriez tenter le coup !

Okapicétout !

 

Okapi

Image du net !

 

L’okapi

 

Il avait eu le coup de foudre

Pour une okapi du Congo

Au point d’en devenir dingo

Drôle de problème à résoudre.

 

Il était prêt à en découdre

Avec n’importe quel gogo

Prêt à monter sur ses ergots

Et de réduire l’autre en poudre !

 

Il ne fallait pas le taxer

De personnage désaxé

Encore moins de zoophile !

 

Pour lui c’était tout naturel

Et il se montrait très agile

Au niveau des rapports sexuels !

 

  Continuation :

 

Le bruit courait dans la savane

Qu’il honorait son okapi

Toujours coiffé de son képi

Et suspendu à une liane !

 

Pas d’escabeau et pas d’échelle

Pour se trouver à la hauteur

La bonne celle du bonheur

La liane était providentielle !

 

Ne me demandez pas mesdames

De vous esquisser un dessin

Ce serait vraiment très malsain

Et j’en aurais des états d’âme.

 

Allez ne soyez pas déçues

Souriez et séchez vos pleurs

Remballer vos airs enjôleurs

Il n’y a aucune autre issue !

 

Mais si l’aventure vous tente

Demandez à votre chéri

De s’entraîner dès aujourd’hui

Au bout d’une corde volante.

 

S’il refuse ce n’est qu’un lâche

Renvoyez-le chez sa maman

Vous trouverez bien un amant

Qui lui se mettra à la tâche !

 

Pour récompenser ses prouesses

N’oubliez pas c’est important

Pour profiter du grand moment

De vous être zébré les fesses !

 

 

Okapi 2

Image du net !

 

En amour rien n’est impossible

Pour peu que l’on ait du ressort

Il faut s’affranchir du confort

Si l’on veut atteindre sa cible !

  Moralité :

 

La nature se moque bien

Des qu’en-dira-t-on qu’on chuchote

En restant trop droit dans ses bottes

Proférant des propos mesquins !

 

Drôle de zèbre que ce gars

Gus à ajouter sur la liste

D’une gente très fantaisiste

Où l’on trouve Lady Gaga !

 

Moi qui ne suis qu’un touche-à-tout

Si j’apparais sur ce registre

Je n’en deviendrais pas un cuistre

Je vous le dis c’est mon atout !

 

Quant à m’acheter un képi

Et prendre l’avion pour l’Afrique

Je ne suis pas assez lubrique

Pour m’envoyer une okapi !

 

    Péroraison et déraison :

 

Okapi kapi

Je ne veux pas passer mes nuits

A raconter que des conn’ ries

Okapi kapi

Il va falloir que je t’oublie

Avant qu’arrive la folie

Qui s’empare de mon esprit

Qui s’empare de mon esprit …

 

Okapicétout !

                                        Le Rotpier

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Poésies du jour : "Les couleurs de la vie," ... de ... Pierre

13 Août 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

Et si nous refaisions un petit tour dans les couleurs de la vie ?

Cela vous dit ? Oui, alors c'est parti !

.

Je vous invite ami(e)s à partager avec moi un balayage des couleurs de la vie ou, plus précisément, des tons de la vie. Ces tons qui s’associent si parfaitement à nos états d’âme.

En premier,  je vous invite à aller vers le sombre, vers le noir.

En second, ce sera l'inverse ... mieux vaut garder le bon pour la fin ...

Ces poèmes ont déjà été publiés mais je les ai retouchés … juste un petit coup de pinceau çà et là.

Bon partage,

Pierre

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Il fait gris, il fait moche

et mon cœur s'effiloche.

Il en saigne et s'aigrit

où est donc son grigri ?

                                       Pierre

.

Photo de Jean-François Simon

.

Les couleurs de la vie,

Je vous prends par les yeux

comme on prend par la main,

Balayons les couleurs, d'aujourd'hui, de demain.

Là, sous nos yeux … la vie !  Toute la vie.

Ses couleurs, ses tons … des tons à l’envie.

Clairs au début mais … déjà  perturbés.

Le socle et la base … déjà   plombés.

.

On avance et … la lumière  s’estompe.

On fait un vœu, on croit,      mais … on se trompe !

Et, l’irréductible avance du temps

nous entraîne vers les tons rebutants.

.

D’ abord, quelques traits décochés  … sombres,

avant-garde des bataillons de l’ombre.

Vaincu, le bleu cède la place et meurt.

.

Le gris, plus gris, se renforce et s’étale.

Encore quelques lueurs qu’il avale …

et puis … il passe un pacte avec le noir

… son maître … inexorable laminoir !

Plus de lueurs,

toutes les peurs

et … le trou noir.

                                                       Pierre  Dupuis

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Chose promise, chose due : je vous invite ami(e)s à refaire le chemin à l’envers.

 

Autre petit instantané …

 

Il avait mis des mois

à sortir de l’impasse,

un long chemin de croix

où parfois on y passe,

une purée de poix

une ignoble mêlasse

visqueuse comme poix :

la Parque qui t’enlace.

.

                                       Pierre

 

Cliché de Jean-François Simon

 

Les couleurs de la vie,

L’homme était là, droit … immobile …

 détaillant chaque ton … fragile

 … encore … encore un peu.

 Il avait, sous les yeux,

les couleurs traversées

 cette dernière année.

 Son regard balayait le cliché,

 de gauche à droite, il revivait

 les dernières étapes de sa vie.

Il les revivait …une à une … intensément.

 Le sombre … le plus que sombre,

 cette poisse d’ombre

…désespérante.

Il était là … dans ce trou noir.

Il avait perdu tout espoir.

 L’enfer ! Le fond ! La fin du rêve !

 Et tous les jours … et pas de trêve !

Il n’y avait plus que le vide

 … plus que le noir … livide.

 Le temps passait … pas un éclair.

Pourtant il savait bien le clair !

Il l’avait connu … avec elle.

Oui ! Avec elle, la belle !

 Et puis un jour … plus rien … partie !

Sans explications ! … La folie !

 Le tunnel ! Le trou ! Le néant !

Des mois dans ce gouffre béant.

Des mois et des mois d’amertume :

le long deuil d’un amour posthume.

Pourtant …

Un matin, dans son vieux miroir,

il avait cru apercevoir

 une lueur … fugitive.

Éclaircie toute relative :

 

du noir … moins noir … virant au gris.

 Mais, vigilant même amaigri,

décochant des nuées de traits sombres,

le noir essayait le surnombre.

 

Malgré cela, il reculait.

 Des escadrons, couleur de lait,

arrivaient à faire main-basse

 sur les volumes de l’espace !

 

Le bleu avançait, impérial,

gommant tout souvenir glacial.

Ayant fini son balayage,

 certain d’avoir tourné la page,

l’homme pivota et sourit.

Dans la rue, plus tard,

 son regard accrocha - surpris ! -

le fier profil d’une passante

à la clarté éblouissante !

                                       

                                                                           Pierre Dupuis

.

Image du net évoquant " A une passante " de Charles Baudelaire

 

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Le poème du jour : " Gigolo contre poulaga et juge, " de ...Rotpier !

6 Août 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

Avertissement :

Ce poème n'est pas la quintessence de la moralité, loin s'en faut, mais je ne tiens pas à m'en excuser puisque cela doit arriver !

 

Balance tribunal

Image du net, je le précise afin de ne pas finir en prison !

 

 

.

Gigolo contre poulaga et juge,

 

Il avait la réputation

D’être doté d’un bel organe

Comme on dit chez les courtisanes :

« Le greluchon a le bout long ! »

 

Il en profitait largement

Très bien coté auprès des femmes

Il se montrait tout feu tout flamme

Très près du vice assurément !

 

Il vivait bien sûr au crochet

De la dernière femme en date

Qui s’amusait petite chatte

Bien autrement qu’au bilboquet !

 

Mais il avait en février

Dérapé de façon sévère

En s’occupant de la bergère

D’un intransigeant policier.

 

Le condé avait pour le coup

Très mal pris la plaisanterie

Et c’était juré à l’envie

De le mettre sous les verrous.

 

Comme la justice n’est pas

Prête à punir le cocufiage

Il lui restait le magouillage

Pour mouiller au maxi le gars.

 

Il le coinça dans un troquet

Classé par les flics comme louche

Et où il y avait une mouche

Il lui passa les bracelets.

 

Sans que le gus puisse faire ouf

Il lui glissa dans une poche

En lui rabotant les baloches

Un accusant paquet de schnouf !

 

Il lui avait rivé son clou

Un mauvais rictus à la bouche

Pour le gars une sale douche:

Sur le champ sous mandat d’écrou !

 

C’est une fois sous les verrous

Qu’il comprit toute la combine

La justice lourde machine

Lui tomba d’un coup sur le cou !

 

Gigolo contre poulaga

C’était râpé plié d’avance

Ça sentait le sûr et le rance

Et c’est huit ans qu’il récoltât !

 

Une sœur qui était barmaid

Lui en apprit une pas tiède

Il s’était tapé  - elle est raide ! -

La femme d’un gradé du RAID !

 

En prison pour passer le temps

Il s’intéressa aux serrures

Aux gonds et aussi aux ferrures

Et il devint très compétent.

 

En sortant de taule il ouvrit

Une belle quincaillerie

Il n’avait plus du tout envie

De cocufier tout les maris !

 

Pourtant un jour il replongea

Une cliente très coquine

Lui fit le coup de la bottine

À relancer de haut en bas !

 

C’était la femme d’un procureur

Qui lui procura une place

A l’ombre et pas dans un palace

Pour quelques petites erreurs.

 

Erreurs de comptabilité

Il soupçonna la peau de vache

D’avoir falsifié en surface

Ses comptes pourtant réguliers.

 

Il reprit les études en prison

Et il devint expert comptable

Gérant plein de dessous de table

Et il y en a à foison !

 

Il se trouva une gisquette

A la fois active et jolie

Il n’avait plus du tout envie

De se retrouver aux Baumettes !

 

   Moralité :

 

 

Être gigolo c’est risqué

Surtout quand on s’attaque aux femmes

Des flics ou des juges infâmes

Qui traficotent les procès !

 

                                         Le Rotpier

 

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Deux anciens poèmes : " Apologie du mâle " + " Le grand Devin du vin, " A votre santé à toutes et à tous !

30 Juillet 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Bonjour tout le monde !

Je vous propose deux anciens poèmes et j’ai évoqué le 1er ce matin chez l’ami Géhèm que je soupçonne de jouer du piano tout nu ! Ce qui, avec cette chaleur se comprend aisément ! 

http://gehem.over-blog.fr

 

Premier poème :

 

.

Image du net bidouillée par Pierre

 

 

Apologie du mâle,

 

Combien de fois le poète a,

Dessous la lampe, usé sa plume,

Pour célébrer en tout état

La femme avec ou sans costume ?

 

C'est devenu tout naturel,

Et ça leur plaît à ces bougresses,

Ces compliments, ce doux rituel,

Encensant à jamais leurs fesses !

 

Est-ce qu'un jour ça changera ?

En est-il une assez honnête,

Qui sans pudeur célébrera

La beauté pure en la planète ?

 

Un homme sans le moindre habit !

Nu comme un vers, viril en diable,

Inspirateur très ébaubi

D'un poème ou bien d'une fable !

 

 

                                          Pierre Dupuis

 

 

Image du net ........... ( j'ai servi de modèle ... si !!! )

Déjà publié !

 

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

 

Second poème :

Un jour,, je vous avais parlé de Tirésias qui était un grand devin.
 Moi aussi je suis, en quelque sorte, un grand devin : Le grand devin du vin !
 Je vous en fais le sarment … de vigne bien entendu !
Ça vous en bouche un coin … non ?
 Rotpier … de vigne aussi … si !

 

.

 

Image du net

Bacchus y est sûrement
pour quelque chose !

 

Le grand Devin du vin,

Sa boule de cristal:

C'était une bouteille !

Effet transcendantal

Du vin qui fait merveille.

 

 

Le regard aimanté

Par l'élément liquide,

Mais son esprit hanté:

Toujours la peur du vide !

 

Pour le modique prix

D'une côte du Rhône,

Au badaud très surpris,

Il promettait un trône !

 

 

De son air sérieux

Il affirmait sans peine,

Qu'il voyait beaucoup mieux

Dans la bouteille pleine

 

J'ai cherché - mais en vain -

Cette âme originale,

Ce grand Devin du vin

Aux façons peu banales.

 

 

Lassé de le chercher

Je me suis mis à boire,

Et j'ai vite épanché

Le gros de mes déboires.

 

Et... Fait certain - qu'aucun

Raisonnement n'étaye -

J 'ai trouvé ce pasquin

Au fond de ma bouteille !

 

 

Le vin est un ami,

Doublé d'un très grand mage

Je me suis endormi

Et... J 'ai vu Mon image !

 

 

                                                Pierre Dupuis

 

 

Image du net

A la vôtre à toutes et à tous !

Mieux vaut être bourré que con : ça dure moins longtemps !

 

Déjà publié !

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Épicétout pour aujourd'hui !  😊😃😂

 

 

 

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La poésie-fiction macabre du jour : " Rencontre " de ... Pierre

22 Juillet 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Cauchemard, #Poésie

 

Peut-être la suite de cela ? ... Allez savoir dans un monde qui file un mauvais coton ?
Quand tout l'monde dort tranquille Dans les banlieues-dortoir C'est l'heure où les zonards descendent sur la ville
Qui est-ce-qui viole les filles, le soir dans les parkings Qui met l'feu aux buildings, c'est toujours les zonards Alors c'est la panique sur les boulevards Quand on arrive en ville
Quand on arrive en ville Tout l'monde change de trottoir On a pas l'air virils, mais on fait peur à voir
Des gars qui se maquillent, ça fait rire les passants Mais quand ils voient du sang sur nos lames de rasoir Ça fait comme un éclair dans le brouillard Quand on arrive en ville ...

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=85V1rIsIUm8

 

 

Rencontre,

Il me regardait d’un mauvais œil.

Que lui avais-je fait ?

Je ne le connaissais même pas !

Jamais je n’avais navigué dans ses eaux,

Jamais je ne m’étais immiscé dans son orbite !

Alors, pourquoi cette animosité, cette haine subite ?

Il me regardait d’un mauvais œil.

 

Pourtant, je n’avais rien fait qui puisse lui nuire,

Je n’étais en aucun cas responsable de son malheur !

Sans doute avait-il de la rancœur,

On en aurait eu pour moins que cela … et même pire !

Il me regardait d’un mauvais œil.

 

Malgré tout j’aurais voulu l’aider,

J’aurais voulu faire un geste

Ne pas le fuir comme la peste,

Trouver une parole pour le réconforter

Mais rien ne venait.

Un clin d’œil eu été de mauvais goût !

Une expression alambiquée itou !

Son regard annihilait mon cerveau.

 

Que dire, que faire

Pour rassurer un œil à terre

Un œil arraché d’un coup de cutter

Et qui gît, vous fixant,

En équilibre sur le bord d’un caniveau ?

 

                                                      Pierre Dupuis

 

Oeil dans le caniveau

Montage de Pierre

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Reste la classe … épicétout ! Un poème augmenté de Rotpier: " Dernière élégance "

16 Juillet 2024 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

 

Nota important :

Le premier sonnet date, pas d'Anouar el-Sadate, mais pas si loin que ça  ! Le second est de ce matin même !

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Je ne suis pas encore dans cet état mais cela arrive tranquillement : ça commence à grincer de partout !

 

Sur une idée du père Honnet et de soeur Caty Bia,

avec l'aimable autorisation de Monseigneur Radius,

évêque du bassin du mets ta carpe à l'eau, que je

remercie beaucoup.

 

Rotpier

 
 
 
 
 
Un petit montage du Ropier
 
.
 
 
 

Dernière élégance,

.

A fréquenter plus bancs que routes

je commence à m’ankyloser,

mon pauvre corps est en déroute,

mon cœur est prêt à imploser !

.

Une santé en banqueroute,

une tendance à scléroser,

des vieux artères qui s’encroûtent :

l’ensemble est bien décomposé !

.

Terminés les marivaudages,

voici le temps du ravaudage !

Accroc par-ci, accroc par là :

.

Ça s’effiloche à toute allure !

Squelette à poil … sauf un galure

… reste la classe et puis voilà !

.

                                                      Rotpier

 

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Sonnet second :

 

Tenir son rang où que l'on soit,

d'où que l'on vienne,

 

.

Car la classe reste la classe

Quelle que soit la situation

Où l’on se trouve et quoi qu’on fasse

Pas d’écart ni de reddition !

 

On tient son rang on tient sa place

De haut en bas sans exception

Du couvre-chef jusqu’aux godasses

Vaste et large compétition.

 

De la petite ou de la haute

Classe se serait une faute

De lui laisser un peu de mou

 

De la laisser partir en vrille

On lui met une banderille

On la recadre épicétout !

 

                                     Le Rotpier

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