Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

" Un trésor d’un autre temps, " ... un poème plein de souvenirs de ... Pierre

1 Mai 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

 

 

 

Image du net !

 

Exorde :

C’était pour bien situer l’époque,

dans les années mille neuf cent

et même un petit peu avant

ce sont ces temps-là que j’évoque.

 

 

Un trésor d’un autre temps,

En ces temps-là être à la page

était de l’avoir en chevet

ou pour le jour sur le buffet

lieu idéal pour le partage.

Mieux valait bien sûr savoir lire

pour apprécier son contenu

cela parait bien saugrenu

mais loin de moi toute satire.

Au plus profond de nos campagnes

tous les hommes ne savaient pas

lire et écrire loin de là

et pas beaucoup plus leurs compagnes.

Mais il y avait les images

qui faisaient déjà bien rêver

et le soir après le souper

un enfant décryptait les pages.

Et quelle fierté pour un môme

de pouvoir aider ses parents

en leur lisant tout simplement

quelques lignes en monochrome.

Jules Ferry l’avant-gardiste

avait fait appliquer ses lois

d’obligation sans passe-droit

à l’école sans catéchiste !

Certains foyers trop en mésaise

ne possédaient pas ce trésor

engendreur de rêves en or

et ils en étaient mal à l’aise.

Un usuel meilleur que la bible

et mieux illustré de surcroit,

du terre à terre auquel on croit :

pas de blabla mais du tangible.

Je vous parle d’un catalogue

l’un des premiers à exister

un outil à faire rêver

à engendrer des monologues.

Plusieurs milliers de références

du fusil à l’harmonica :

la caverne d’Ali Baba

sans sésame et sans concurrence !

Pour l’époque très en avance,

nous étions avant mille neuf cent

ce catalogue en noir et blanc

a révolutionné la France !

De quoi sortir de l’ignorance

dans sa grande globalité

beaucoup de gens et j’ai cité :

le catalogue Manufrance !

De la même manufacture

venait une autre production

c’était une publication

poussant aussi à la lecture.

Chasse ou pêche ou bien jardinage

étaient les sujets abordés

dans ce mensuel très consulté

jusqu’aux fins fonds de nos villages.

Tous les mois avec impatience

on le guettait on l’attendait

je parle du « Chasseur Français »

qui avait une grande audience.

Suite à la tourmente mondiale

de la guerre de quatorze-dix-huit

le mensuel porta au zénith

… les annonces matrimoniales !

Après la grande boucherie

les hommes n’étaient plus nombreux

il ne restait plus que des vieux :

les champs étaient en incurie.

Devenus une denrée rare

ils étaient plus que courtisés

aussitôt démobilisés

ils étaient cueillis dare-dare !

Ils avaient eu la grande chance

de survivre à tous les combats

aux obus aux gaz aux rats

pendant cette infernale danse !

Passer des tranchées à la terre

c’était souvent aussi boueux

mais grandement moins dangereux :

plus de fumées plus de cratères !

Tout un roman toute une époque

surtout dans le monde rural

il y aurait sans trop de mal

de quoi en faire un long colloque !

Un long colloque ou une thèse

étayés par de vrais récits

d’anciens ayant vécu ceci

à la mémoire encore à l’aise.

   Précision subsidiaire :

 

Ma famille étant en mésaise

je n’ai connu que bien plus tard

ces publications super star

au seins des campagnes françaises.

                                                                Pierre Dupuis

 

Image du net ! 

 

Lire la suite

"Soleil couchant à Ivry," ... un enchaînement poétique de ... Pierre

24 Avril 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

 

On commence par un tableau et ... on est entraîné beaucoup plus loin ...

 

Soleil couchant à Ivry Guillaumin

Image du net

Avant-propos :

Ce tableau peint par Armand Guillaumin (1841-1927)  en 1873 est une sorte de mise en garde avant l’heure sur les dangers de la pollution atmosphérique.

Le peintre n'en avait certainement pas conscience à cette époque … de nos jours, cela parait évident... mais ...

 Pierre Dupuis

Soleil couchant à Ivry,

Sur un fond de ciel incendie

Des fumées, immondes crachats,

Nous donnent un avant-goût déjà

Des pollutions des industries.

Prémices de l’écologie,

Ce tableau augure un combat

Qui deviendra apostolat

Pour ceux qui servent de vigies.

Jusque là la ville d’Ivry

N’était que campagne et taillis

Mais les usines sont venues

S’implanter en vastes bassins

Comme autant d’horribles verrues,

De monstres crachant leur venin !

xxxxxxxxxxxxx

Retombées,

Le peintre en avait-il conscience ?

Personne ne peut l’affirmer,

Son esprit était sublimé

Par les couleurs, pas la prescience.

A cette époque les nuisances

Étaient ardues à estimer,

Comment pouvoir imaginer

Les dégâts sur nos existences ?

Aujourd’hui avec le recul

On peut refaire les calculs

Mais ce serait par trop facile !

Alors que maintenant on sait

On poursuit - pauvres imbéciles ! -

À polluer plus que jamais !

xxxxxxxxxxx

Péroraison :

Toujours est-il que Guillaumin

À mis le pinceau sur la plaie

De cet avenir qui effraie,

Fruit de l’égarement humain.

Ce n’est pas à la saint-glinglin,

C’est une vérité  - la vraie ! - 

Un jour il faudra que l’on paie

Et il s’approche de demain !

Et, s’il ne faut prendre qu’un seul exemple :

C’est vraiment du je-m’en-fichiste

Que d’extraire du gaz de schiste

Sous l’aval urbi et orbi

De dirigeants irresponsables

Cédant aux pressions des lobbys

Et qui plaideront non coupables !

xxxxxxxxxxxxxxxxxx

Péroraison de la péroraison :

Pour convaincre les politiques

Il faudra pour les combinards

S’attaquer à leur crâne par

… La fracturation hydraulique !

                                        Pierre Dupuis
Lire la suite

"Le monte-en-l’air sentimental," un poème de Rotpier qui se conservera bien... je crois !

17 Avril 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Humour, #Poésie - humour

 

Image du net !

 

L’histoire se passe en début de siècle dernier …

Le monte-en-l’air sentimental,

C’était il y a très longtemps,

il vivait de cambriolages

lui l’homme à la force de l’âge

et elle au fort tempérament.

Il en était fou amoureux

mais elle était cuisse légère

ses aventures passagères

le rendaient vraiment fou furieux.

Et un jour le drame arriva,

il serra fort une lanière

autour du cou de sa bergère :

en peu de temps elle expira.

Il la découpa en morceaux

de façon vraiment méthodique,

une manière bien pratique

pour désorienter les perdreaux.

Il savait manier le hachoir,

les couteaux ainsi que les scies,

il avait une décennie

derrière lui en abattoir.

Après trois mois de flottement

il avait expurgé sa peine

ainsi que le reste de haine,

il n’avait plus trop de tourments.

Il avait repris le métier

de monte-en-l’air par habitude,

il le faisait sans inquiétude,

tranquillement en vieux routier.

Dans le genre Arsène Lupin

un peu moins élégant quand même,

vivant de façon plus bohème

mais gagnant largement son pain.

En souvenir de son amour

et afin de penser à elle

de manière très solennelle

il gardait dans son sac toujours …

… à portée de main un tibia

taillé d’un bout en pied de biche

qu’il utilisait chez les riches

quand il faisait une razzia.

Un outil vraiment idéal

pour forcer fenêtres et portes

et toute la joie qu’il apporte

pour quelqu’un de sentimental.

On peut bien être monte-en-l’air

et s’enticher d’une friponne

au point que son cœur s’enjuponne

et que l’on commette un impair.

Et un jour il en commit un

alors qu’il forçait une porte

avec le tibia de la morte

il ne vit pas les argousins.

Ils lui tombèrent sur le dos

alors qu’il rêvait à sa belle,

il passa en correctionnelle

et se prit vingt ans à Clairvaux.

        Moralité :

Quand on pratique ce métier

qui est assez funambulesque

on évite le romanesque :

pas la peine d’en rajouter !

En lieu et place d’un tibia

il aurait pu, sur l’étagère,

dans le formol et solitaire

garder son plus joli ténia.

                                                 Rotpier

 

 

 

Image du net !

Je ne suis pas certain que cela soit un ténia.

Ce dont je suis persuadé c'est que cela ne doit pas être très bon à manger !

 

Ah ! Poésie, quand tu nous tiens !

 

Lire la suite

Le poème du jour un peu plus que mordant : "Démangeaisons," de ... Pierre ... pas de pseudo !

10 Avril 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Humour, #Pensées, #Poésie - humour, #L'actualité vue par le Rotpier, #Politique

Alors là, en ce moment,  j'ai une crise aiguë !  Comme tous les ans au printemps, voila que cela me redémange  ... et ce n'est pas le pollen ! 

J'ai envie de filer des coups de pompes aux imbéciles, aux indécis, aux emmerdeurs !

 

Démangeaisons et Godasses

Image du net bidouillée par le Rotpier

 

Poème remanié et quelque peu plus mordant vu le contexte actuel !

 

Démangeaisons,

Il est des gens qui m’agacent

… qui m’escagacent au plus haut point !

Ils tournent en rond,

pour un oui, pour un non.

Jamais content de leur tête dans la glace !

Le steak ? Pas trop saignant … un peu quand même

… mais pas à point … quoique … dès fois, j’aime …

La voiture ? Couleur verte bien sûr !

Mais … quel vert ? Surtout pas trop clair !

Pas trop foncé non plus … quoique …

tiens … et si on la prenait bleue ?

Et ma sœur, t’as vu ses yeux !

Il y est des gens qui me pilent,

qui m’agacent,

qui m’horripilent,

qui m’escagassent !

Tiens, j’en ai des démangeaisons

 au bout de ma godasse !

Et ça blablate et ça jacasse !

Et pis pas ci,  et pis pas ça !

Ça c’est trop p’tit … ça c’est mastoc

… mais c’est pas sûr … y faudrait voir …

Et pis ma sœur, t’as vu son froc ?

et ses p’tits strings dans le tiroir ?

En politique c’est la cata

ça sent l’embrouille et le caca !

Un coup à gauche, un coup à droite,

le grand écart à l’extrèm’ droite !

Et que j’oublie tous les acquis

même ceux par le sang conquis !

Les congés payés ?

… Mais ils ont toujours existé !

Les heures supplémentaires majorées ?

… Pareil, on n’est pas des demeurés !

Retenez-moi, retenez moi

ou je vais en exploser trois !

L’histoire ils l’ont bien oubliée,

ils sont prêts à tout avaler,

les grands discours et les promesses

ils sont là qui tendent les fesses

pour mieux se faire … et là c’est dur

pour moi d’éviter la censure !

Et plus c’est gros et plus ça passe

la vaseline, c’est efficace !

Pas remboursée par la sécu

mais faut pas déconner non plus !

Et pis voila que le Macron

 lèche les bottes des curetons

lorgnant sur les voix  des cathos :

c'est sûr il n'y a pas photo !

Car les susdits avec Fillion 

l'avaient carrément eu dans l'fion!

.

Il y a des gens qui m’hérissent

il serait temps qu’ils atterrissent

mais ils continuent à voler

sans savoir qu’ils vont s’écraser !

Ils suivent leur chef d’escadrille

qui bave et rebave et nazille

( J’ai mis un « z » au lieu d’un « s »

ça me plait bien et je le laisse ! )

Il est des gens qui m’horripilent,

qui me les pilent, qui me les cassent !

Tiens-toi tranquille, toi ma godasse,

appell’  ta sœur pour qu’on se casse :

faut s’ fair’ la paire avant qu’ ça chasse !

 On s’ ra jugés sur la grand place,

mais ce sera par contumace !

                                             Pierre Dupuis

 

 

Lire la suite

"Travail sans filet… mais très dérivant," un poème tout frais, tout chaud, de ... Rotpier !

3 Avril 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie - humour, #Poésie, #Humour

 

Le poète est un funambule ... mais il ne travaille pas sans fil ... conducteur !

 

Image du net

 

Travail sans filet… mais très dérivant,

J’ai connu un poète gay,

ses rimes étaient monotones

peu profondes et très atones,

on pouvait les passer à gué !

Elles terminaient en « filé »

ou bien en « manche » ou bien en « cule »,

sans évoquer les renoncules,

pas plus que la pêche au filet !

J’ai cessé de le fréquenter

dès lors qu’il m’a fait ses yeux tendres,

je me suis enfui sans attendre :

pas question de le contenter !

Si je suis très large d’esprit,

ailleurs je refuse de l’être,

je ne veux pas me laisser mettre

… même si l’on m’offre un bon prix !

Je ne veux pas d’un avenir

du genre Sodome et Gomorrhe,

je ne suis pas un matamore,

je vous somme d’en convenir !

Péroraison rimant avec raison…

Je vous sens assez offusqués,

je ne veux plus que ça dérape

j’arrête là, je me rattrape :

je boycotte la rue du quai !

             Mais …

J’ai plus d’une corde à mon arc,

ne me collez pas d’étiquette

j’écris aussi quelques bluettes

que je récite dans les parcs !

Mais de nos jours les amoureux

n’aiment plus guère les poèmes,

ils ne déclarent leurs « Je t’aime ! »

que sur Facebook … les malheureux !

Nous n’avions point besoin d’écran

pour bien maîtriser le tactile

surtout en dessous du textile

… c’était autrement enivrant !

Et nul besoin de logiciel,

ni de satanés de mots de passe,

il n’y avait guère d’impasse

pour aller au septième ciel !

Rien à faire d’applications

pour connaître la marche à suivre,

ni de valider pour poursuivre :

tout se passait à l’intuition !

Bien sûr on finissait à plat

un peu comme les batteries,

c’était la seule analogie

… vous souriez ? … c’est déjà ça !

Mais tout cela c’est du passé,

plus je vieillis, plus je radote,

je me sauve, je m’escamote,

pour éviter de ressasser !

Sans être par trop dépassé

dans mon check-up des points clignotent,

ça sent l’argus et la décote :

j’approche du vieux con cassé !

                                                              Rotpier
Lire la suite

Journée de manifestation ... comme si vous y étiez ! ... Le poème du jour : " Manif " de ... Pierre !

27 Mars 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées, #L'actualité vue par le Rotpier

En vieux routier des manifs, je vous glisse un peu dans leurs coulisses !

     Je dois avouer que j’ai bien levé le pied des pavés, mais depuis 68, j’en ai arpenté pas mal ! Prof et responsable syndical oblige ! Allez, au coup de sifflet on démarre !

Pierre 

 

 Photo prise sur le net et modifiée par mes soins !

 

Manif !

Au coude à coude

au cœur à cœur,

pour en découdre

mais … sans casseurs !

Un manifeste

tout en verbal !

Quelques mots lestes :

du théâtral !

Souvent les mêmes :

on se connaît !

Les mêmes thèmes

sur les carnets !

Du stratégique,

pas du hasard !

Du synergique

avec brassards !

Des banderoles

et des panneaux :

pas de pétrole

mais des bons mots !

Etat fripouille

élus voleurs :

c’est qui qui douille :

c’est pas ta soeur !

A fond la caisse

pour la sono !

L’oreille encaisse :

pas du piano !

Et les trompettes

jouant à fond !

Et les baguettes

sur les bidons !

Et les rengaines

au vitriol,

que l’on dégaine

sans un bémol !

Bras en compote :

cause aux drapeaux !

« Prend-le mon pote :

pour moi repos ! »

Tongs ou bien bottes ?

C’est du soleil

ou de la flotte ?

Jamais pareil !

L’heure est venue :

fin du parcours !

Sur l’avenue :

dernier discours !

« Plus de dix mille

sur le pavé !

Manif utile :

juré craché !

A la prochaine

nous doublerons !

Dans la semaine

ils cèderont ! »

Plus de pancartes,

drapeaux roulés,

les flics s’écartent :

adieu poulets !

Certains la tire,

d’autres sourient !

Ce qui attire

les nôtres aussi !

Manif tranquille

et bon enfant,

pas trop hostile

… sauf le devant !

Ça se disperse

… les tracts aussi !

Merde ! Une averse :

vite aux abris !

Les mains se serrent :

« - Bon, on y va !

Je récupère

les gars d’ chez moi !

A la prochaine !

Allez salut !

Bise à Marlène

et à Lulu ! »

- On taille la route ?

- oui ! On y va !

Pour le cass’ -croûte,

on verra ça !

A la prochaine :

sûr les amis !

Faut pas qu’ ça traîne :

c’est bien parti ! »

 

                                   Pierre Dupuis

Lire la suite

Le poème du jour: "Vocation très respectable" ou "Vocation Marie-Madeleinesque" par ... Rotpier l'impie ... c'est tout !

20 Mars 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Image du net 

 

Préambule :
Chers lecteurs,
Vous trouverez ici un exemple de mariage de convictions bien pensé. Un modèle d’équilibre adossé à un commerce de charmes équitable, solidaire, transposable et très engagé…

 

Vocation très respectable

ou

Vocation Marie-Madeleinesque

Elle n’avait pas sa pareille

Pour attirer tous les garçons,

Les roux, les bruns ou bien les blonds

Dès lors qu’ils montraient leur oseille.

Elle se servait à merveille

De ce que la nature en don

Lui avait offert et pardon :

C’était du beau jusqu’aux oreilles !

Elle aurait pu se marier

Avec un riche roturier

Qui lui avait mis sa fortune

Aux pieds avec supplication,

Elle avait refusé ses thunes

Ayant une autre vocation.

 

                  Car…

Elle n’aurait plus été libre

même en prenant moult amants,

juste une question d’équilibre

sur le fil du tempérament.

Pour la chose elle était vaillante

et ce qui était étonnant

c’est qu’elle était vraiment croyante

… un mélange très détonnant.

Certaines se font bonne-sœur

ou missionnaire en centre Afrique,

elle c’était plus prosaïque 

elle avait choisi le valseur.

Et à y regarder de près

c’était une œuvre charitable,

une vocation honorable

méritant un très grand respect.

D’un naturel compréhensif

et pour l’égalité sociale

comme pratique commerciale,

elle modulait ses tarifs.

Les pauvres ne payaient que peu,

elle faisait casquer les riches

cela équilibrait l’artiche

et tout le monde était heureux.

Les interrogations que l’on peut se poser …

Aura-t-elle le grand pardon

tout comme Marie-Madeleine

qui jouait les samaritaines

de l’amour avec compassion ?

Faut-il vraiment laver les pieds

pour être reconnue par Rome

comme bienfaitrice des hommes

ou les faire prendre leur pied ?

Il serait vraiment de bon ton

que l’église la canonise,

c’est ce que moi je préconise

sans être un crack du droit canon.

Ce serait une bonne action

à porter au crédit du pape :

qu’il oublie un peu la retape

pour accorder la rédemption.

Sans prétendre égaler Jésus

ni vouloir marcher sur la flotte,

un bon geste et moins de parlote :

allez Saint-Père, un peu de jus !

L’occasion à ne pas manquer

pour rehausser la vieille église

qui au fil des années s’enlise

avec des prêtres détraqués.

Les puritains, les calotins,

vont s’offusquer de ma démarche :

je n’ai pas attendu « En marche »

pour avancer sur ce chemin !

Ma théorie vaut bien la leur

n’étant pas fort en rhétorique

j’utilise la poétique

… le plus souvent en franc-tireur !

« Ça te va bien ! » me dit ma sœur

qui n’est pas du tout carmélite,

bien au contraire et qui milite

pour la liberté des valseurs !

                                           Rotpier
Lire la suite

" Manipulation, " : le poème du jour de ... Pierre

13 Mars 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

Qui tire les ficelles de notre vie ?

Image du net

Image du net

.

Manipulation,

Le vieil homme relisait,

avec ses yeux fatigués d’aujourd’hui,

le livre de sa vie

… un long roman.

Manifestement,

il ne comprenait pas tout

des orientations qu’il avait prises,

comme si … comme si,

à certains moments,

il n’avait plus eu prise

sur les événements.

Mais… mais alors qui,

oui , qui avait piloté tout cela ?

Qui était le véritable

auteur du roman de sa vie ?

Qui avait tenu la plume,

chapitre par chapitre,

et l’avait entraîné

au long de ses chemins ?

De nombreux chemins,

au bord desquels

il était passé du sérieux

au, certaines fois, trois-quarts pitre ?

Qui était le véritable

auteur du roman de sa vie ?

Quelqu’un de redoutable,

puisque lui, l’acteur principal,

s’était laisser manipuler

comme un gosse … à l’envi !

Fatigué, il se frotta les yeux

et, les deux coudes sur la table,

s’endormit.

Un vieil homme relisait,

avec ses yeux fatigués d’aujourd’hui,

le livre de sa vie

… un long roman

… un long roman bientôt fini.

Pourtant, une dernière chose

l’intriguait encore

… encore un peu

qu’avait, « l’autre », sous la plume

… pour le clore ?

 

                                            

                                                   Pierre Dupuis

 

 

Lire la suite

"Rêve équivoque," le poème du jour un peu fou de ... Rotpier

6 Mars 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

 

Image du net

 

 

Préambule ou Préliminaire ?

( Je pense que préliminaire

est plus adapté au contexte,

quand vous aurez lu tout le texte

vous trancherez dans cette affaire. )

Est-il judicieux d’étaler

ce genre de rêve au grand jour

ou mieux sied-il de détaler

quelque part dans le Mercantour ?

N’ayant pas le pied montagnard

et vomissant les corbillards,

j’ai choisi la première option

qui n’est peut-être que fiction.

Mais qui pourra donc l’affirmer

puisque tout est ambiguïté ?

 Note sur le préliminaire :

J’avoue que ce préliminaire

s’affranchit de la prosodie

mais ensuite j’y remédie

… j’ai un penchant pour l’arbitraire !

 

 

Rêve équivoque,

Entorse à la moralité ?

                 … Non !     Juste un rêve un peu équivoque

qui m’a conduit, chose baroque,

à devenir intimité.

Et quand je dis intimité,

 je le précise : féminine !

Ce qui prouve et qui entérine

ma propension d’ubiquité.

Je range ma pudicité

et tant pis pour le tintamarre,

il est grand temps que je vous narre

l’épopée sans vulgarité.

En matière d’intimité

j’étais celle avec étamine

d’une fille un peu bécassine

qui s’était laissée assiéger.

 Avec beaucoup d’agilité

j’essayais d’éviter l’attaque

d’une main qui menait la traque

en agissant avec doigté.

Mais devant la diversité

des angles pour mener la charge,

je n’avais vraiment plus de marge

et ne pouvais plus résister.

Quand on croule sous les assauts

on peut tenir un temps le siège

mais le vouloir se désagrège

et se rendre n’est pas si sot.

C’était une fatalité,

un scénario couru d’avance,

des Hauts de France à la Provence

s’envolent les virginités !

Alors en toute humilité

j’abandonnais la résistance

et me pliais à la cadence

du jeu avec complicité.

Lorsque je me suis réveillé

couvert de sueur, un peu livide,

tombé au pied de mon lit vide

je compris que j’avais rêvé.

Mais j’avoue sans ambiguïté

avoir beaucoup aimé la chose,

ce genre de métamorphose

est source de félicité !

Freud aurait vite analysé

tous les méandres de ce rêve

et dans une critique brève

il aurait tout élucidé.

Balayant totem et tabou,

usant de la psychanalyse,

pourfendant toutes les bêtises,

il en serait venu à bout.

Il aurait brossé le tableau,

s’appuyant sur ses grands principes

issus du complexe d’Œdipe

qui dérange bien des cerveaux.

Car Sigmund était le champion

de l’interprétation des rêves,

domaine où il était orfèvre,

où il damait à tous le pion !

Surtout pas de méli-mélo

et l’attirance pour la mère

n’a rien à voir avec Mamère

et ses bons amis écolos !

Je sais que c’est très compliqué

mais hors question que je balance

sur Noël une pluie de lances :

d’autres s’en sont déjà chargé !

Mais je m’éloigne du sujet,

je suis vraiment incorrigible

… bavard comme il n’est pas possible,

je vais finir par vous lasser !

Revenons donc à nos moutons,

à trop courir on perd haleine,

on perd le goût des madeleines,

Marcel en aurait des boutons !

.

La recherche du temps perdu

ne conduit qu’à  en perdre encore,

l’exercice est énergivore

et néfaste à l’individu !

Je suis prêt à recommencer

et même si mon récit choque

par son coté très équivoque,

évitez de me balancer !

De nos jours ça balance fort

les hashtags tombent comme averse

de manière parfois perverses

… n’allez pas me charger à mort !

Tout le monde à des rêves fous

remplis de grande extravagance,

mais bloqués par la bienséance

peu les racontent jusqu’au bout !

Je suis certain que vous avez

ce genre de rêves en mémoire :

ouvrez les portes de l’armoire

des souvenirs et déballez !

Hors de question d’être jugé,

les rêves ne sont pas passibles

de jugements répréhensibles,

vous ne serez pas fustigés !

Oubliez les cracheurs de fiel,

les coincés des zygomatiques,

les éplucheurs de sémantique,

les pourfendeurs d’existentiel !

Tous ces soi-disant biens pensants,

ces distributeurs de morale

qui chose très paradoxale

s’en dispensent allègrement !

Et si cela peut amuser

ce serait bête de se taire,

sans vraiment être obligataire

l’erreur serait de refuser !

Peut-être allons-nous découvrir

un suppôt du Marquis de Sade

un peu plus dans la cassonade

faisant plus rire que frémir !

N’y aurait-il pas parmi vous

un quelque un ou une quelque une

qui aurait hurlé sous la lune

en imitant un zizi fou ?

Et qui sait si, si libérés,

vos fantasmes les plus bizarres

n’enclencherons pas la bagarre

des éditeurs pour publier !

Allez ne restez pas coincés,

détendez-vous, lâchez les vannes

« Qui ne rit pas, vite se fane ! »

… c’est un adage à méditer !

          Péroraison :

Je ne sortirai pas grandi

de ce poème très baroque

que je vous conseille à la croque

… le sel étant déjà fourni !

                                      Rotpier

 

Lire la suite

Blog en pause ... sans que le froid ne soit en cause ! + un poème de Pierre

26 Février 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Divers, #Poésie

 

 

 

Blog en pause cette semaine,

n’allez pas me montrer du doigt,

juste des travaux qui m’amènent

à tirer le rideau ma foi !

Je ne reviendrai que dimanche

avant la messe … enfin je crois,

si mes cinq pulls et leurs dix manches

m’ont bien protégé du grand froid !

                      

                                                          Pierre et Rotpier

 

En attendant, je vous laisse avec ce poème

en espérant qu'ils ne seront pas trop nombreux

à  mourir de froid ...

 

Photo du net modifiée

Un manteau pour deux,

Quatre bouts de carton,

en rempart inutile,

sous un froid de saison

dans une zone hostile.

Le croûton racorni

la boite de sardines

le litron pas fini

la vieille gabardine.

Geignements étouffés

du vieux chien en détresse

aux poils ébouriffés

sous la neige traîtresse.

La valse des flocons

redoublant de cadence

et le vent pour de bon

qui entre dans la danse.

Ils sont là, ils sont seuls,

l’un se tait l’autre pleure,

doucement le linceul

épaissit d’heure en heure.

Tout est calme à présent,

tout semble moins féroce.

C’est joli, c’est plaisant

ce manteau avec bosse.

Sous un avril radieux

ils referont surface,

les deux seront taiseux

… un rictus à la face.

                               Pierre Dupuis
Lire la suite