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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

" Sa dernière heure avait sonné " : un poème de Rotpier ... vous pourrez en reprendre engore et engore !

28 Août 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

J'ai retrouvé tout à l'heure, tout au fond d'un placard, ce poème ancien dont je ne me souvenais plus ... aussi :

Je vous le propose, sur l’heure et vous le poste de l’Eure.

Et… quand c'est l’Eure c’est l’Eure,

avant l’Eure c’est pas l’Eure,

après l’Eure c’est plus l’Eure !

Et, si vous aimez, n’hésitez pas à en reprendre engore et engore !

Horloge biologique

Image du net

Sa dernière heure avait sonné,

Il était là, gisant,

enfin … ce qu’il en restait

et ce n’était pas peu dire.

C’était … c’était … comment définir

… hallucinant, hallucinant et terrifiant.

Il y en avait partout,

au sol, sur les murs, au plafond,

des gros et des petits bouts

… il était éventré

… complètement éventré.

Dans son pied gauche

une aiguille était plantée

… la grande.

Dans son œil, le gauche,

… oui, le gauche aussi, allez savoir pourquoi,

la petite s’était fichée.

Une série de chiffres, romains,

de un à douze mais dans un ordre libre

pendait au lustre de part et d’autre ainsi qu’une main,

… la droite… ce qui rétablissait un peu l’équilibre.

Ses viscères, interminables spirales,

étaient tout déroulés, tout détendus.

Tout cela ne marcherait plus

… indubitablement impossible à remonter.

Sa dernière heure avait sonné.

Cela faisait déjà un moment

qu’il n’allait pas bien

… il était décalé… oui, c’est ça, décalé,

jamais à l’heure.

On le sentait complètement perdu,

pas bien dans sa peau assurément

… son rythme circadien ne répondait plus.

Et, aujourd’hui, d’heure en heure,

son état avait empiré

et sur le coup de midi et demi,

sans perdre connaissance,

il avait avalé son horloge interne

comme d’autre leur bulletin de naissance

et tout avait explosé !

Fatal engrenage,

la belle mécanique s’était désintégrée.

Il était là, gisant,

enfin … ce qu’il en restait.

Sa dernière heure avait bel et bien sonné

… définitivement.

Terrible fin pour un horloger.

                                     Rotpier

 

 

 

Vieux réveil cassé 2 

Image du net

 

 

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Le poème décousu du jour : " Impromptu N°1 sans queue ni tête de Rotpier, "

21 Août 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Humour, #Poésie - humour

.

Image du net

 

Impromptu N°1 sans queue ni tête de Rotpier,

C’était un gars chaud de la pince

et qui au lit soyons bon prince

se défendait plus que très bien.

Il avait aussi des principes

et disait qu’il valait bien mieux

que l’on soit à poil ou en slip

donner sa langue à qui mieux mieux

à une chatte sympathique

qu’à un chat tout galeux et vieux !

Il disait aussi sans jambage :

« Pour trouver chaussure à son pied

il faut beaucoup en essayer

de toute sorte et de tout âge ! »

Bref un gars très sensé et calme

préférant largement monter

sur une pouliche excitée

que sur ses grands chevaux sans palme !

« Casanova de caniveau ! »

s’insurgeaient de nombreux jaloux

et il y en avait beaucoup :

les cocus sont méchants et sots !

     Observation :

Les coincés des zygomatiques

les tenants du rictus figé

vont s’offusquer de la métrique

 de cet écrit très chaotique

manquant beaucoup de rhétorique

… je ne suis pas leur obligé !

Je m’en bats l’œil et autre chose

et tant pis si ça indispose

je refuse la sinistrose

qui fout le bourdon et sclérose !

Ce n’est pas chez moi une règle

de temps en temps je me dérègle

je me dérepaire je me désaxe

je me Nana, je me Tampax

oui d’accord là j’en fais un max

mais je ne signe pas Furax !

 

Je deviens alors un bouffon

balloté comme un vil bouchon

au gré des vents et des marrées

et arrivant un jour en nage

sur une bite d’amarrage

devant des matelots tarés !

Voila c’est la fin du voyage

je range tout, je plie bagage

la seule question restant à quai :

allez-vous rester aux taquets

ou bien vous marrer tant et plus

comme une bande de bossus

tombant sur de plus bossus qu’eux ?

… j’attends de voir, je suis curieux !

Allez-vous ou non aimer ça ?

Allez-vous devant votre écran

vous poiler ou bien être à cran ?

Surtout pas de couci-couça !

Le pire étant l’indifférence

pis que la critique à outrance

que l’on peut comprendre et contrer

et même lui tailler le lard

ou bien lui faire un pied de nez

ou bien au sommet de son art

… s’en tamponner le coquillard !

                                        Rotpier

 

 

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" Épopée sibylline, " un poème-fable de ... Pierre

24 Juillet 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour, #Fable

.

Second devoir de vacances ... j'ai un peu traîné pour le finaliser !

.

Image du net

 

            Préambule :

Au pays du grand Rabelais

où la fabulation est reine

et l’absurdité souveraine

le bon mensonge n’est pas laid.

Ce n’est qu’un petit canular

entre le fromage et la pomme

« Le rire est le propre de l’homme »

et contre l’ennui un rempart.

Alors amis rions souvent

cela met du baume à nos peines

cela rend la vie plus sereine

et gomme nos emmerdements !

J’aurais pu c’est bien évident

choisir une toute autre rime

mais Rabelais nous a en prime

pondu le bon mot « excrément » !

Sortons provisions et bouteilles,

mangeons buvons jusqu’à plus tard

on entend mieux bien remplis car :

« Ventre affamé n’a pas d’oreille ! » 

xxxxxxxxxxxxxxx

 

Photo personnelle

 

 Épopée sibylline,

Exposé du contexte …

Alors que j’étais en vacances

au gîte du Moulin Giraud

un très beau gîte au bord de l’eau

j’ai nagé dans l’extravagance.

Il faut préciser c’est notoire

afin de bien comprendre tout

que la commune de Panzoult

est fortement chargée d’histoire.

Parmi les abris troglodytes

il en est un particulier

le logis craint ou recherché

d’une sibylle et de ses mythes.

Situé juste au dessus du gîte

- joli poste d’observation ! -

j’avais la fâcheuse impression

d’être espionné par la susdite !

 

Photo personnelle

.

Pas n’importe quelle sibylle

mais la Sibylle de Panzoult

dont Rabelais citait le trou

et dont l’image m’obnubile !

Si je vous brosse ce contexte

c’est pour que vous compreniez mieux

que vous soyez moins suspicieux

sur la véracité du texte.

Je vais vous relater l’histoire

n’allez surtout pas vous moquer

d’un pauvre barde très marqué

par cette épreuve vexatoire.

xxxxxxxxxxxx

        L’épopée …

C’est par un soir de pleine lune

que me parvint comme une voix

un murmure étrange ma foi

qui enclencha mon infortune.

« Que fais-tu près de ma demeure ?

Es-tu venu me consulter ?

Tu me parais bien emprunté :

tu es plus mou qu’un quart de beurre !

Viens donc et entre dans ma grotte

je ne vais pas te dévorer

et mon vieux chien a bien mangé

dépêche-toi crotte de crotte ! »

Son antre sentait la fumée

ça bouillait dans un vieux chaudron

une mixture à gros bouillons

n’ayant pas été écumée.

Dans un coin une vielle chouette

dardait sur moi ses yeux tout ronds

de quoi me filer les jetons

heureusement qu’elle était muette !

Sur une paillasse douteuse

un chat pelé se prélassait

autour de son cou un lacet

sa peau était exémateuse !

Le chien qui était une chienne

m’observait de façon bizarre

prêt à entamer la bagarre

dans une ambiance kafkaïenne !

Croassant de façon lugubre

un gros crapaud tout rabougri

à la peau couleur vert-de-gris

bavait de façon insalubre !

Cela faisait de grosses bulles

venant s’écraser au plafond

qui retombaient dans le brouillon

en formant une pellicule !

J’avais une de ces pétoches

je frémissais de toutes parts

tout prêt à souiller mon falzar

… ne riez pas ce serait moche !

Tout en remuant sa mixture

elle me dit : « N’aie donc pas peur

je ne tue pas mes visiteurs

ou rarement je te le jure.

Je te trouve très sympathique

bien que tu sois un peu simplet

c’est cela chez toi qui me plait

dans le fond tu es drôlatique.

Quand Épistémon et Panurge

sont venus pour me consulter

nous nous sommes bien disputés :

pour trois fois rien moi je m’insurge !

Je leur ai montré mon derrière

car ils m’avaient poussé à bout

et quand on me cherche des poux

je sais me faire cavalière !

En raison de ta bonne bouille

tout mon travail sera gratuit

mais ne le dit pas à autrui

ou je te transforme en grenouille !

Donne-moi tes mains que je lise

dans leurs lignes ton avenir

et ne fais pas tous ces soupirs

vraiment tu te ridiculises !

Je vois … je vois … Oh ! Quelle chance

tu vas avoir prochainement

tu peux partir tranquillement

là tu peux me faire confiance !

Tiens trois louis d’or de ma cagnotte

tu vois ça commence déjà

cela ira bien au-delà

car tu as marché dans ma grotte ! »

Me raccompagnant à sa porte

elle m’embrassa goulûment

puis disparut en un instant

sa chouette en tomba raide morte !

Grosse montée d’adrénaline

de quoi me perturber l’esprit

au bout d’un moment j’entrepris

de redescendre la colline.

A peine entamé la descente

j’ai glissé sur je ne sais quoi

dévalé le ravin tout droit

une culbute ahurissante !

    La dure réalité …

J’ai bel et bien fait une chute

mais tout simplement de mon lit

car je rêvais et sapristi

ce rêve était sans parachute !

Il faut préciser que la veille

j’avais un peu trop abusé

d’un chinon pour le moins corsé

une véritable merveille !

              Moralité :

Quand on ne tient pas la chopine

mieux vaut y aller très mollo

mais c’est bien meilleur que de l’eau

quand ce n’est pas de la bibine !

Cette histoire rabelaisienne

je me devais de la conter

du doigt n’allez pas me montrer

ou je me jette dans la Vienne !

Comme les moutons de Panurge

bien d’autres viendront s’y jeter

dans un élan d’absurdité

ce sera une grande purge !

Faites en plutôt le partage

plus on est de fous plus on rit

et Rabelais dans ses écrits

nous a légué cet héritage.

La vie n’est pas sans anicroche

amusons-nous tant qu’on le peu

avant que de devenir vieux

et que le moral s’effiloche !

Foin des guerres picrocholines

qu’un petit rien peut déclencher

prenons la vie du bon coté

érigeons ça en discipline !

                                                                 Pierre Dupuis
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"Caresses astrales," ... un poème de ... Pierre

10 Juillet 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Il est là et bien là, il caresse ou il brûle c'est selon ...

 

Caresses astrales

Image du net modifiée par moi-même

.

Caresses astrales,

Elle allait …

légère et décidée

au travers des genets.

Souvent elle déviait,

évitant de piétiner une plante

qui eut été insignifiante

aux yeux de bien des gens !

Elle allait, légère et ravie,

dans cette lande chérie.

Un moment, elle s’arrêta,

jeta à la ronde un regard inquisiteur

et, satisfaite, sourit.

Alors, lentement, elle se déshabilla

et offrit son corps aux rayons ébahis

de l’astre dominant.

Devant tant de beauté,

sa majesté versa une larme sitôt vaporisée :

le ciel en fut, un instant, tout irisé !

Puis, reprenant vite contenance,

il assura à nouveau sa dominance

avec - sembla-t-il alors -  un peu plus de douceur.

Rêvait-il à la belle

que le bout de ses doigts rayonnant caressaient ?

Peut-être …

 

… sûrement !

 

                                               

                                                                                       Pierre Dupuis                                                                        

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Le poème du jour " Panzoult, le tuffeau, le vin et la Sibylle, " de ... Pierre

5 Juillet 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

.

Bonjour à toutes et à tous !
Me voici de retour et je vous propose mon premier devoir de vacances… il y en aura un autre un peu plus Rabelaisien !
Pierre

 


Intérieur de la Cave de Panzoult  (image du net)

 

En souvenir de très belles vacances à Panzoult au Moulin Girault, tout près de la grotte de la Sibylle de Rabelais.

 

 

Panzoult, le tuffeau, le vin et la Sibylle,

Sur la commune de Panzoult

se trouve une très belle cave

célébrant sans aucune entrave

le vin, la Sibylle et le goût.

La Sibylle de Rabelais,

le très truculent pour l’époque

écrivain au style baroque

qui choquait et qui dérangeait.

Accompagné d’Epistémon

l’étrange et facétieux Panurge

l’avait selon notre démiurge

rencontrée pour divination.

Curieux mélange avec le vin

mais le mariage est subtile :

parler de vin et de Sibylle

voila qui me semble divin !

Bien à l’abri sous le tuffeau

passé et présent cohabitent

c’est une belle réussite

disons-le net sans peur des mots.

Un régal pour les visiteurs

qui s’arrêtent de niche en niche

pour se délecter des très riches

fresques taillées avec bonheur.

Tout décrire serait trop long

mieux vaut y venir en visite

c’est une belle réussite

bravo à tous les vignerons !

Pour peser sur leur avenir

leurs bouteilles portent leur griffe

remake du « cave se rebiffe »

le meilleur moyen pour tenir.

Indépendants mais regroupés

une adéquate logistique

pour contrer de façon pratique

ceux toujours prêts à les presser !

Les lendemains que seront-ils ?

Je pense qu’il serait habile

de demander à la Sibylle

son augure au prochain avril.

Hors de question bien entendu

qu’elle ait l’extrême outrecuidance

et quelles que soient les circonstances

d’exhiber le trou de son… cul !

En attendant vive le cru

partageons la dive bouteille

le bon vin est une merveille :

même cuits ne soyons pas crus !

On peut bien être un peu chauvin

en France on sait se mettre à table

et partager, c’est délectable,

la bonne chair et le bon vin !

 

 

 

Détail de fresque sculptée: " Le cul de la Sibylle ! "

Photo de mon cru !

 

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.
Et puisqu’ils sont cités, je fais un petit clin d’œil à :

 

Gloire à Alcofribas Nacier

d’avoir créé ses personnages

qui sont d’une cuvée hors d’âge

et qui n’ont fait que bonifier !

Ce bon vivant, cet érudit,

sous couvert de bouffonneries

a dénoncé des incuries

en bravant bien des interdits.

Gloire aussi à Michel Audiard

pour ses si savoureux dialogues

piochés dans le grand catalogue

de l’argot érigé en art !

 

 

                                                         Pierre Dupuis

 

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" La valse des épithètes, " ... un poème d'une verdeur certaine de ... Rotpier, porte-parole de… Mado !

5 Juin 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

Il faut parfois avoir le courage de se faire porte-parole de causes délicates ...

Rotpier

 

Prostituée

Image du net modifiée par mes soins !

Avant-propos :

Ce poème est d’une verdeur

à offusquer les conformistes

bien que certains avec ardeur

nous côtoient avec pragmatisme !

Il n’est pas fait pour les coincés,

pour les gens de bonnes manières,

il risque de fort agacer

Ludovine de la Rochère !

… Appelez moi … Mado  

 

La valse des épithètes,

C’est un métier un peu spécial,

vous allez tiquer je suppute

si je vous parle de social

à propos du statut des putes !

Ce mot je l’emploie à dessein

alors que je ne l’aime guère,

je le trouve très assassin

au point de lui faire la guerre !

Mais je n’ai vraiment pas le temps

d’écrire une longue préface

alors je me suis dit autant

être rapide et efficace !

Je me dois de vous préciser

que j’en suis une à part entière,

je ne cherche pas à biaiser

je n’ai rien d’une cachotière !

Voilà le décor est planté,

laissons tomber la polémique,

ne soyez pas épouvantés

je pourrais être en politique !

Je vous invite… en tout honneur

- ne faite donc pas cette tête ! -

à faire en simple promeneur

le tour de tous nos épithètes !

C’est un langage très fleuri

qui ne fait pas dans la dentelle,

je vous en offre un pot-pourri,

allez j’y vais, je m’y attelle !

Il y a ceux qui sont assez

… comment dirais-je … acceptables

et d’autres que l’on peut taxer

de franchement désagréables !

Commençons donc par ces derniers,

allons-y avec allégresse,

du pain béni pour chansonniers

pour peu qu’ils brodent sur les fesses !

Bifteck, bordille ou bien bourrin,

cagnasse, cateau ou cavette,

catin, chabraque ou bien ponette

sans oublier bien sûr putain !

Langouste, crevette ou gadou,

garce, gigolette ou filasse

belle avalanche de mots doux

que j’augmente : poule et pétasse !

On continue les jolis mots ?

Poufiasse, pouliche ou galoupe,

radasse, radeuse ou tréteau

… j’en remets un peu pour la soupe ?

Allez, encore quelques-uns :

conasse, marmite ou gagneuse,

roulure, souris, gagne-pain,

trimardeuse ou bien tapineuse !

Après ce beau tableau brossé

passons à ceux moins sarcastiques

mais qu’il faut quand même endosser :

nous sommes loin du romantique !

Il y a fleur de macadam

ou de trottoir et puis cocotte,

péripatéticienne … dam 

c’est la classe au ras de la motte !

Courtisane, créature ou

demi-mondaine, horizontale,

fille de joie, de rien du tout

que pour quelques sous on emballe !

Croqueuse ou marchande d’amour,

dégrafée ou fille publique,

de mauvaises mœurs et toujours

les quolibets que ça implique !

Je préfère belle de nuit

ou hétaïre … c’est la classe,

comme la nuit les chats sont gris

cela nous évite la chasse !

D’autres épithètes ont cours,

la liste n’est pas exhaustive,

ailleurs que dans les basses-cours

d’autres poules sont très actives !

Car il y a pire que nous :

des femmes soit disant honnêtes,

calculatrices jusqu’au bout

grandes ouvreuses de braguettes !

Notre tarif est affiché

et il n’y a pas de magouille,

pas plus que de plans ébauchés

pour s’en mettre plus dans les fouilles !

J’aurais pu glisser, c’est certain,

une très belle rime en « ouille », 

 que chacun fasse son turbin :

ceux qui en veulent se débrouille !

La société nous met au ban

pourtant nous lui rendons service

en acceptant comme clients

certains hommes pourris de vices !

Pas besoin de légion d’honneur,

juste un peu de reconnaissance,

un peu moins d’esprit sermonneur

… sans rêver que l’on nous encense !

Depuis la loi Marthe Richard

qui a fermé les maisons closes

c’est aux bois ou sur les boulevards

que les fleurs de trottoir éclosent !

Sans demander de grands égards

au moment où l’on nous culbute,

nous aimerions que les fêtards

ne nous appelassent pas putes !

Je vous salue en espérant

ne pas vous avoir pris la tête

et je vous laisse au demeurant

méditer sur ces épithètes !

Si vous voulez en discuter

j’en serais tout à fait ravie,

nul besoin de me culbuter

… sauf si vous en avez envie !

 

 

                                                                        Rotpier … porte-parole de… Mado !

 

Remarque : Cause déjà défendue !

 

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Le poème du jour : " Pour les 1000 euros … banco ! " de ... Pierre

29 Mai 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Un rituel pour nous tous les jours depuis ... 40 ans ! Quand l'enregistrement passe dans notre secteur, nous ne manquons jamais d'y aller !

 

Image du net !

 

Préambule :

Il est un temps au déjeuner

où bavarder n’est pas de mise

une seule chose est permise :

écouter et participer !

Des questions de tous les niveaux,

et parfois même d'hypokhâgne,

après les Carnets de campagne

c’est excellent pour les cerveaux !

Pour les 1000 euros … banco !

Célèbre jeu radiophonique

sur les ondes de France Inter,

printemps, été, automne, hiver :

un rendez-vous emblématique !

Au rythme du métallophone

des questions de tout horizon

sont posées dans la tradition

à un couple de deux personnes.

Quand je dis « couple » c’est « couplage »

qu’il faut entendre, entendez bien,

la sélection est le seul lien

réunissant les personnages.

Des bleues, des blanches et des rouges

ce sont les couleurs des questions

posées au duo sous pression

qui font que les neurones bougent !

Le jeu a lieu sur une scène

dans une ville ou bien un bourg

et c’est ainsi depuis toujours

… il a atteint la soixantaine !

C’est tous les jours de la semaine

pendant l’heure du déjeuner

qu’il entre dans tous les foyers

apportant une joie certaine.

Tous les mercredis les plus jeunes

peuvent aussi s’y essayer

et l’on reste parfois Stoufflet

devant eux lorsque l’on déjeune !

Souhaitons qu’encore elle dure :

très longue vie à l’émission

devenue une institution

dans le jardin de la culture !

          Péroraison :

Allez allez encouragez,

il vous suffit de prononcer

le mot magique … allez-y haut :

« Banco banco banco banco ! »

                    Mais … 

Je ne voudrais pas abuser

de votre temps ni m’imposer

ni même vous forcer la main

             alors …       à plus si vous le voulez bien !

                                                                                     Pierre Dupuis

 

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" Cortège ": le poème du jour de ... Pierre

24 Mai 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Pensées

 

Nul besoin d’en dire plus long pour que vous compreniez la raison de mon absence sur les blogs…

A mardi prochain… si l’ombre des cyprès m’ignore jusque là…

Pierre

 

Au suivant ...

 
 

 

 
Image du net modifiée par Pierre
 
 

.

Cortège,

En cortège derrière

le dernier qui s’en va,

que tu sois Paul ou Pierre

tu y penses déjà :

 « Le prochain … ce sera moi ? »

Doucement tu chemines

et l’ombre des cyprès,

voyant que tu rumines

t’enveloppe de près

et, dans un murmure elle te susurre :

 « Il est possible que ce soit toi ! »

Pour le coup tu frissonnes

et tu presses le pas,

tu rejoins la colonne

évitant le faux-pas

en te marmonnant tout bas :

« J’ai le temps … j’ai encore le temps

… le temps de ne pas être devant. »

Pourtant

… pourtant … tu sens

… tu sais

que l’ombre des cyprès a quelques vues sur toi.

 

                                               

                                                                                        Pierre Dupuis

 

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Le poème du jour : "Les cris" ... d'après le tableau d'Edvard Munch ... par Pierre !

22 Mai 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Il est certain que ce tableau et ce poème font froid dans le dos mais...  il faut de tout pour faire un monde et il existe des atrocités bien pires que celle-là...

 

Préambule :

Il y a dans ce tableau

quelque chose qui glace les os.

Une symbiose maléfique,

un assemblage pathétique,

quelque chose de pernicieux.

Quelque chose comme … un suaire

… un suaire gluant,  froid et vicieux

qui, sournoisement,

comme des sables mouvants,

enveloppe les êtres de façon tentaculaire.

 

 

  Le cri Evard Munch

« Le cri », tableau d’Edvard Munch

Les cris,

Au diapason

… ils sont au diapason.

Lui, le personnage,

elle, la nature.

Il n’y a pas un cri

… il y a des cris !

Qui provoque l’autre ?

Qui entraîne l’autre ?

Et ça crie !

Et ça dure !

Profonde déchirure

amorce de rupture

et le vide en dessous.

Ça tourbillonne,

ça frôle la torture

… c’est la torture !

Ça va droit dans le mur !

Seule perspective,

unique perspective :

la dérive

… la dérive encore

… la dérive et la mort.

Et ces deux-là qui s’éloignent

et ces deux-là, sourds au drame

… n’entendent-ils point ?

N’entendent-ils point 

ou … encore debout

sont-ils déjà morts ?

                   

                                           

                                                      Pierre Dupuis

 

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Le poème du jour : "Mon ami le mur," de ... Pierre

15 Mai 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

.

Il y a des mûres sur les murs

et des murmures derrière les  murs

et des tas d’autres choses c’est sûr

plus ou moins claires et même obscures

Mais on y voit aussi l’azur !

Alors, je vous propose un poème déjà publié et en ces temps-là, j'étais ... au pied du mur !

Le dicton du jour :

 « C’est au pied du mur qu’on voit le garçon »

 

Mur

Image du net

 

Mon ami le mur,

En lui faisant la courte échelle,

je n’étais pas très innocent,

j’avais vu que la demoiselle

avait un beau tempérament !

Le tissu de sa minijupe

était vraiment très riquiqui,

elle en était - pour sûr ! - pas dupe

et en dessous c’était exquis !

J’ai cultivé la maladresse

faisant semblant de la lâcher,

ma main a glissé sous ses fesses

et a rampé sans la fâcher !

Poussant plus loin mon avantage,

j’ai vérifié qu’elles étaient deux !

Quant à leur ligne de partage :

j’ai failli me crever les yeux !

Nous avons perdu l’équilibre,

le mur que nous voulions franchir

nous a glissé : « Vous êtes libres,

il vous reste à vous affranchir ! »

C’était un mur plein de sagesse

qui connaissait les amoureux

et à son pied la mousse épaisse

formait un lit des plus moelleux !

.

Nous cultivions l’obéissance

- il fallait bien obtempérer ! -

nous avons fait mieux connaissance,

sans chercher à se modérer !

J’ai fait beaucoup de courte échelle

et le mur m’a toujours aidé,

quand je changeais de demoiselle

il ne semblait pas offusqué !

Mon vieux mur est toujours solide,

je viens le voir de temps en temps,

moi je ne suis plus si valide :

ma courte échelle a fait son temps !

A chacune de mes visites

il me dit invariablement :

« Tu n’amènes  plus de petite,

ça me plaisait énormément ! »

Il est vraiment resté robuste

mais sa tête part à vau-l’eau :

Alzheimer ! Ce n’est pas juste !

Même les murs ont leurs fardeaux !

Un jour je viendrais le rejoindre

ne sachant plus très bien pourquoi,

en observant la lune poindre

nous n’auront plus le moindre émoi !

Il sera temps que je trépasse,

je ne veux pas de ces fauteuils

où l’on dépose, où l’on entasse

des corps déjà en demi-deuil !

J’aimerais bien que l’on m’enterre

au pied de mon fidèle ami,

un peu de mousse, un peu de terre :

qu’irais-je faire au paradis ?

  

                                                  Pierre Dupuis

 

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