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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

La fable du jour: "L'escargot et la limace" de ... Rotpier !

29 Janvier 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Humour, #Poésie

La fable un peu baveuse du jour :

.

L'escargot et la limace

 

   

Images du net ( j'en ai bavé pour les télécharger! ) 

Fable,

 L’escargot et la limace,

Le printemps avait fait sortir

un escargot de sa coquille,

il s’étirait avec plaisir

en bavant ne pensant qu’aux filles !

La libido d’un escargot

n’a rien à envier à personne :

 il s’élança donc tout de go

pour trouver une polissonne !

Je sais, vous allez protester :

« L’escargot est hermaphrodite ! »

celui-ci, je peux l’assurer,

avait choisi … voyons la suite !

Dans un virage un peu serré

il rencontra une limace,

il lui dit : « je suis très pressé :

il faut qu’à tout prix tu y passes ! »

Stupéfaite elle s’écria :

« Mais tu n’es pas de ma famille !

Ta maison sur le dos tu as

et moi je n’ai pas de coquille ! »

Il lui répliqua :

« Nous pouvons copuler gaiement :

nous avons la même origine !

Tu m’attires comme un aimant,

tu as les yeux d’une coquine ! »

Finalement elle céda,

deux jours entiers ils copulèrent :

ce genre de programme-là

vous plairait bien … pourquoi le taire ?

Ayant usé sa libido,

l’escargot eut une surprise,

il n’avait plus rien sur le dos :

plus à poil qu’une simple prise !

On ne sut jamais expliquer

par quel grand tour de passe-passe,

la coquille avait pu passer

de l’escargot à la limace !

Moralité destinée un peu plus aux hommes :

Quand on possède une maison,

mieux vaut bien choisir sa compagne,

éviter les femmes poison

qui ne vous laissent pas un pagne !

 

                                                          Rotpier

 

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" A une manifestante, " : trois sonnets et un petit bonus intitulé : " Petit aparté assassin " ... le tout signé Pierre !

22 Janvier 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Billet d'humeur, #L'actualité vue par le Rotpier, #Pensées, #Poésie, #Politique


Image du net modifiée par mes soins

 

 

Préambule :

Tout ceci relève de la fiction pure

encore qu’il arrive qu’elle supplante la réalité…

 

A une manifestante,

Premier sonnet :

Croisement de regards,

Il avait croisé son regard

Angle de rue La Boétie

Et des Champs Elysées hagards

Sous le chaos des incendies.

Farouche avec son grand foulard

Parfaite et troublante égérie

Brandissant comme un étendard

Un drap orné « Démocratie ».

Elle était belle au plus haut point

Avec au fond en filigrane

L’Arc de Triomphe au loin au loin

Une moderne Marianne

Que l’espace d’un bref instant

Il eut voulu poitrine au vent.

Second sonnet :

Fugace espoir,

Mais il avait baissé les yeux

Le temps était trop à l’orage

Les circonstances et les lieux

N’incitaient pas au grand partage.

Il y avait en travers d’eux

Des traverses d’échafaudage

Comme décor il y a mieux

Pour paraître à son avantage.

Il avait cru apercevoir

Lors de cet échange fugace

Qu’il n’était pas un refouloir

Visière pas encore en place.

De la foule vint un pavé

Qui stoppa le rêve ébauché.

Troisième sonnet :

Perdue de vue,

C’est en entrant en formation

Afin de repousser l’attaque

Que s’évapora sa vision

Pour lui ce fut comme une claque.

Il ne se fit pas d’illusion

Il en deviendrait insomniaque

Cherchant en vain l’apparition

lui qui était iconomaque.

Dans le même instant il pensa

A un poème populaire

Appris depuis longtemps déjà

« La passante de Baudelaire ».

Etrange pour un CRS

Et digne du Reader’s Digest.

Invitation :

Pour le cas où vous n’auriez pas

En tête ces superbes strophes

Ce n’est pas une catastrophe

Je vous prie de les trouver là.

.

Afin d’éclairer le sujet

Je m’en tiendrai aux deux dernières

Qui peignent de belle manière

L’instant saisi tel un cliché.

« Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

Ailleurs, bien loin d'ici ! Trop tard ! Jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais ! »

                                       Charles Baudelaire  " A une passante " 

                       Recueil : " Les fleurs du mal "

Petit aparté assassin :

Il n’est pas chose très courante

De voir un CRS aimer

Baudelaire «A une passante »

Ça je peux vous le certifier !

Car quand on manie la matraque

Ou le Flash-Ball allègrement

il faut quand même être foutraque

… Un peu beaucoup profondément !

On peut leur trouver des excuses

Mais pour faire ce métier-là

Il faut l’avoir un peu obtuse

…La jugeote ça va de soit !

M’approcherais-je du grotesque

En disant que ces bataillons

Relèvent de la soldatesque

… et moi du délit d’opinion ?

                                      Pierre Dupuis

 

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"Soleil couchant à Ivry," ... un enchaînement poétique de ... Pierre

8 Janvier 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Billet d'humeur, #Poésie

.

On commence par un tableau et ... on est entraîné beaucoup plus loin ...

 

Soleil couchant à Ivry Guillaumin

Image du net

Avant-propos :

Ce tableau peint par Armand Guillaumin (1841-1927)  en 1873 est une sorte de mise en garde avant l’heure sur les dangers de la pollution atmosphérique.

Le peintre en avait-il conscience à cette époque ou pas ? … De nos jours, cela parait évident... mais ...

 Pierre Dupuis

Soleil couchant à Ivry,

Sur un fond de ciel incendie

Des fumées, immondes crachats,

Nous donnent un avant-goût déjà

Des pollutions des industries.

Prémices de l’écologie,

Ce tableau augure un combat

Qui deviendra apostolat

Pour ceux qui servent de vigies.

Jusque là la ville d’Ivry

N’était que campagne et taillis

Mais les usines sont venues

S’implanter en vastes bassins

Comme autant d’horribles verrues,

De monstres crachant leur venin !

xxxxxxxxxxxxx

Retombées,

Le peintre en avait-il conscience ?

Personne ne peut l’affirmer,

Son esprit était sublimé

Par les couleurs, pas la prescience.

A cette époque les nuisances

Étaient ardues à estimer,

Comment pouvoir imaginer

Les dégâts sur nos existences ?

Aujourd’hui avec le recul

On peut refaire les calculs

Mais ce serait par trop facile !

Alors que maintenant on sait

On poursuit - pauvres imbéciles ! -

À polluer plus que jamais !

xxxxxxxxxxx

Péroraison :

Toujours est-il que Guillaumin

À mis le pinceau sur la plaie

De cet avenir qui effraie,

Fruit de l’égarement humain.

Ce n’est pas à la saint-glinglin,

C’est une vérité  - la vraie ! - 

Un jour il faudra que l’on paie

Et il s’approche de demain !

Et, s’il ne faut prendre qu’un seul exemple :

C’est vraiment du je-m’en-fichiste

Que d’extraire du gaz de schiste

Sous l’aval urbi et orbi

De dirigeants irresponsables

Cédant aux pressions des lobbys

Et qui plaideront non coupables !

xxxxxxxxxxxxxxxxxx

Péroraison de la péroraison :

Pour convaincre les politiques

Il faudra pour les combinards

S’attaquer à leur crâne par

… La fracturation hydraulique !

                                        Pierre Dupuis
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La fable impertinente du jour : " Le géniteur improbable, " par ... Pierre

2 Janvier 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Billet d'humeur, #Fable, #L'actualité vue par le Rotpier, #Pensées, #Politique, #Poésie, #humour

PMA
Procréation Médiatiquement  Assistée :

 La naissance des Gilets Jaunes

 

Fable impertinente…

Le géniteur improbable,

Il était une fois au royaume de France

un monarque orgueilleux toisant les gens de haut

négligeant les petits et chouchoutant les gros

la colère montait devant tant d’arrogance.

N’ayant pas mesuré chez ces gens leur vaillance

il fit la grosse erreur de tenir des propos

méprisants au possible et lâchés tout de go

dévoilant au grand jour sa grande impertinence.

Il voulu corriger mais il était trop tard

ils étaient dans la rue tous les vilains canards

tout de jaune vêtus : une drôle de faune !

Un impudent lui dit « Vous n’aviez pas d’enfants,

voila c’est réparé, content ou pas content,

vous êtes le papa de tous les gilets jaunes !

Le souverain honteux et confus

 jura « Par Balthazar !

On ne m’y reprendra plus ! »

… mais il était trop tard !

Son règne s’effilocha

et tomba en quenouille

un sans-gêne utilisa

une autre rime en « ouille »

avec bien sûr infiniment moins de grâce

mais toujours est-il qu’il tomba en disgrâce.

        Morale :

Avant que de parler il faut bien mesurer,

peser et soupeser les mots que l’on va dire

après il est trop tard pour pouvoir se dédire

car le lien de confiance est par trop fracturé !

On peut très rarement recoller les morceaux

on a beau essayer de mettre des attelles

le crédit n’est plus là, il a du plomb dans l’aile

et tout peut recasser au moindre soubresaut !

Les français ne sont pas seulement des gaulois

ils ont su perpétuer leur instinct de révolte

tous les impudents qui les attaquent récoltent

leur volée de bois vert et même plus parfois !

                                                                         Pierre Dupuis

 


Petit montage personnel à partir d'images du net !

 

 

 

Crédit photo: Stéphane Lagoutte.Myop pour Libération

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Et bien sûr pour vous tous:

 

Bien amicalement,

Pierre

 

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Blog en pause pour cause d’agapes et autres ! Meilleurs vœux à toutes et à tous !

24 Décembre 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Divers, #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

Blog en pause pour les fêtes !

 


Image du net

Très bonnes fêtes de fin d’année à toutes et à tous !

 

Un petit dernier tout chaud tout frais :

 

Que nos vœux soient vaillants,

Mes bien chères sœurs, mes bien chers frères

Je vous souhaite le meilleur

Et pour l’an neuf plein de bonheur

À l’abri de tout arbitraire.

Et comme nous sommes confrères

Je ne peux pas dire consœurs

Pour les dames car sauf erreur

Je blesserais notre grammaire.

Je vous souhaite de l’allant

Pour vos billets pleins de talent

Sans a priori et sans chaîne

Snobant bidule truc et machin

Je vous dis à l’année prochaine

Et trinque à nos talents prochains !

                                      Pierre, plus que Rotpier

 

.

      C' était juste pour faire la différence entre les deux personnages !

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Allez, je remets une petite couche de jaune ... Le poème du jour : " Impasse, gilets jaunes et colère noire, " ou " Jaune sparadrap, "

18 Décembre 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Billet d'humeur, #L'actualité vue par le Rotpier, #Politique, #Poésie

.

Nota:  J'ai remis de la valeur ajoutée au précédent !

 

Les gilets jaunes à Gisors 27140

Image du net, crédit à l'Impartial, le journal local.

 

 

Impasse, gilets jaunes et colère noire,

ou

Jaune sparadrap,

Un président toisant de haut

Un gouvernement à sa botte

Avec un chef droit dans ses bottes

Cela mène droit au chaos.

Le petit peuple des ruraux

Qui se transforme sans pilote

En insoupçonnés sans-culottes

Avec dégâts collatéraux.

Majorité déboussolée

La belle confiance envolée

Prenant conscience bien trop tard

De la gravité de la chose.

Qui érigera des remparts

Avant que tout cela n’explose ?

Péroraison :

Situation exceptionnelle

Demandant beaucoup de doigté

Mais nos dirigeants sont bornés

Gare au retour de manivelle !

A jouer à la pie crevée

On ne gagne que la chienlit

Et l’histoire se réécrit :

À mêmes œufs même couvée !

Même De Gaulle à son époque

S’y est vraiment cassé les dents

Alors Monsieur le Président

On ne joue plus et on débloque !

Monsieur le président :

 

Vous n’avez lâché que des miettes

votre crédit est mal en point

pas seulement sur les ronds-points :

dans la France entière il s’émiette !

En favorisant les plus riches

au début de votre mandat

vous avez trahi ceux d’en bas

en les prenant pour des potiches !

Mais les caves ça se rebiffe

ça ne lâche pas le morceau

vous serez marqué de leur sceau

longtemps vous sentirez leurs griffes !

Les quelques mots de repentance

du bout des lèvres prononcés

avec un petit air pincé

n’obtiendront jamais de quittance !

Ils resteront en embuscade

si vous tentez des coups fourrés

et ils rebattront le pavé

remonteront des barricades !

Ils ne prendront pas la bastille

elle est tombée depuis longtemps

mais sachez mon cher Président

que cette pensée les titille !

Maintenant voila qu’ils s’exportent

tout comme la révolution

dans d’autres pays en tension

ainsi en vont les idées fortes !

Vous avez fait les gilets jaunes

ils vous colleront à la peau

ne vous laissant aucun repos

vous qui rêviez d’être une icône !

Un sparadrap indécollable

tel celui d’Archibald Haddock

je trouve cela très ad hoc :

beau décrochage de timbale !

Vous n’êtes pourtant pas béjaune

mais votre orgueil vous a piégé

vous aviez mal anticipé

et maintenant vous riez jaune !

                                                              Pierre Dupuis

 

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"L’épatant charcutier," : le poème bien gras du jour de ... Rotpier

10 Décembre 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

Charcuteries

Image du net

L’épatant charcutier,

Natif de Saint-Jean-Pied-de-Port,

il avait mis le nez dehors

juste le jour du mardi gras

et son visage était ingrat !

Ses copains se moquaient de lui

– ce qui n’était pas très gentil ! –

ils lui disaient en aparté :

« ton pif il est tout épaté ! »

Il s’en plaignit à ses parents,

des gens pas très intelligents !

Après deux jours de réflexion,

son père lui dit : «Mon garçon :

J’y voit un signe du destin :

ton nez épaté c’est très bien !

Tu vas apprendre le métier,

tu feras un bon charcutier ! »

Comme il était un enfant sage

il entra en apprentissage

chez un charcutier dont l’épouse

ne portait rien dessous sa blouse !

Très loin d’être un tas de saindoux,

elle avait de jolis sein doux

et des jambonneaux comme il faut,

très vite il ne fut plus puceau !

Le patron ne se fâcha pas,

chaque fois c’était comme ça,

lui avait la main baladeuse

et s’occupait de ses vendeuses !

C’est dans ces bonnes conditions

qu’il aborda la profession,

il apprit vite le métier :

au C.A.P. il fut premier !

Il entama un tour de France

pour parfaire ses connaissances,

de l’est à l’ouest, du sud au nord

il devint vraiment un cador !

Il se lança dans les concours

du boudin aux topinambours,

des tripes à la tequila,

de l’andouillette au ratafia !

Du saucisson en médaillon

et de la saucisse aux graillons,

du pâté aux macaronis

et des paupiettes aux radis !

Sans compter ses spécialités :

la merguez au vin de curé,

le chorizo de ragondin

et les rognons de marcassin !

C’est lors de l’un de ces concours

qu’il rencontra le grand amour,

son prénom c’était Henriette,

elle était plutôt grassouillette !

 Mais bon poids fait bonne mesure,

même avec sa drôle de hure

il la trouva fort à son goût

et tomba vite à ses genoux !

Dès lors il aima follement

sa grasse Henriette du Mans,

une fille de charcutier

dont le père était trépassé.

La maman avait disjoncté,

passant son temps à picoler,

la boutique battait de l’aile

malgré un très grand potentiel !

Il prit l’affaire à bras le corps,

l’Henriette du Mans d’abord !

Si bien qu’il lui fit un enfant

au bout de deux mois seulement !

Ils s’épousèrent sans cantique

et ils reprirent la boutique

qui grâce à sa grande expérience

devint une vraie référence !

Ils connurent le grand bonheur :

l’enfant eut un frère et trois sœurs !

Les clients étaient épatés :

tous avaient le nez épaté !

Sauf la maman… c’était marrant !

 Epilogue :

 

Ainsi se termine l’histoire,

elle est vraie vous pouvez me croire !

J’ai cédé mes droits à Pathé :

ils ont été fort épatés !

L’adaptation a commencé,

dans le rôle du charcutier

ils voudraient avoir Depardieu :

pour le gras on ne fait pas mieux !

Et dans le rôle d’Henriette

ils voudraient une grassouillette

dépassant les cent dix kilos

avec d’énormes jambonneaux !

Si vous connaissez alentour

une vraie bête de concours,

téléphonez donc chez Pathé :

il y a un lot à gagner !

Cinquante kilos de rillettes,

une nuit avec Henriette,

une biture avec Gérard

et cent bouteilles de pinard !

Dépêchez-vous, ça vaut le coup,

c’est beau lot :qu’en pensez-vous ?

Mais évitez votre belle-mère

… après il faudrait vous la faire !

                               

   Remarque :

 

Certains vont trouver pathétique

de versifier sur le cochon

il y a beaucoup de ronchons

et de coincés en poétique !

Je m’en bas l’œil de leurs critiques

qu’ils se montent le bourrichon

je pars écluser un cruchon

en méprisant ces scolastiques !

 

                                                                    Rotpier

 

Cochon qui rit

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Le poème d'actualité du jour : " Impasse, gilets jaunes et colère noire, " de ... Pierre

4 Décembre 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Billet d'humeur, #L'actualité vue par le Rotpier, #Pensées, #Politique, #Poésie

Image du net

 

Impasse, gilets jaunes et colère noire,

Un président toisant de haut

Un gouvernement à sa botte

Avec un chef droit dans ses bottes

Cela mène droit au chaos.

Le petit peuple des ruraux

Qui se transforme sans pilote

En insoupçonnés sans-culottes

Avec dégâts collatéraux.

Majorité déboussolée

La belle confiance envolée

Prenant conscience bien trop tard

De la gravité de la chose.

Qui érigera des remparts

Avant que tout cela n’explose ?

        Péroraison :

Situation exceptionnelle

Demandant beaucoup de doigté

Mais nos dirigeants sont bornés

Gare au retour de manivelle !

A jouer à la pie crevée

On ne gagne que la chienlit

Et l’histoire se réécrit :

À mêmes œufs même couvée !

Même De Gaulle à son époque

S’y est vraiment cassé les dents

Alors Monsieur le Président

On ne joue plus et on débloque !

                                                    Pierre Dupuis
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Le poème du jour : "Rencard maboul," ou: "Atomes crochus à l’Atomium," ou encore : "On trouve de tout sur le net," de ... Rotpier !

27 Novembre 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

Le poème du jour qui, je l'espère, vous donnera la frite !

.

Image du net

 

Rencard maboul,

ou

Atomes crochus à l’Atomium,

ou encore

On trouve de tout sur le net,

Ell’ lui avait donné rencard

devant l’Atomium de Bruxelles

elle était encore pucelle

ce qui n'était pas le panard.

Elle comptait se rattraper

ne pas coiffer Saint’ Catherine

ne pas user de naphtaline

pour garder un frifri fripé.

Sans être un canon de beauté

elle était très loin d’être moche

elle n’était pas non plus cloche

c’était de la timidité.

Son seul et unique crédo

était bien de faire sa mue

pour s’amuser sans retenue

au jeu de la bête à deux dos.

Lui n’était pas des plus hardis

ça se voyait dans ses prunelles

elle devrait prendre sur elle

pour qu’ils finissent dans un lit.

Mais elle était gonflée à bloc

c’était devenu son affaire

au moment ell’ saurait y faire

pour le grand saut dans le paddock.

Elle ne reculerait plus

finies les pudibonderies

vive les polissonneries

et le grand saut vers l’inconnu.

Elle attendait en rêvassant

car elle avait beaucoup d’avance

ell’  fixait avec insistance

deux boules situées à l’avant.

C’est ici qu’ils s’étaient connus

en se croisant dans une sphère

il y avait une atmosphère

propice aux atomes  crochus.

Dotés d’une santé de fer

mais à ce jour encore vierges

malgré la quantité de cierges

mis à brûler c’était l’enfer.

Elle aurait pu il est certain

l’inviter à manger des moules

parait que ça tourne la boule

aux garçons les moins chauds lapins.

Ell’ connaissait à Knokke-Le Zoute

un petit resto sur la plage

où les moul’  et les coquillages

n’étaient pas conseillés aux scouts.

Le chef ajoutait du safran

du gingembre et de la cannelle

avec en plus dans la gamelle

un truc à lui très détonnant.

Un fort booster de libido

un zinzin à donner la frite

à un couvent de carmélites

ou à un congrès de bedeaux.

Un jour de juin on avait vu

arriver un car de touristes

des très vieux à la mine triste

et aux regards un peu perdus.

.

Mais au moment de repartir

ils chantaient des chansons paillardes

leurs tenues étaient égrillardes :

l’autobus allait-il tenir ?

A la sortie du restaurant

c’était œillad’  et roucoulades

à deux doigts de la bousculade

les couples partaient en courant.

Elle avait vu ça sur le net

il y a de tout sur la toile

elle était tombée pilepoil

sur ça en cherchant de l’aneth.

Mais c’était un peu trop risqué

et manquait beaucoup d’élégance

la Belgique n’est pas la France

il convient de raison garder.

Quoi qu’en y regardant de près

il y a de belles pointures

du genre Dodo la Saumure

encore qu’il soit né français.

Et pendant qu’elle cogitait

il lui arriva dans le dos

et la retourna aussitôt

lui roulant un palot pas laid.

Lui aussi était excité

il lui a dit : « Allez on roule

je t’invite à manger des moules

à Knokke-Le Zoute j’ai réservé ! »

Avait-il cherché de l’aneth

pour tomber sur la même page

ou bien tapé « dépucelage »

… on trouve de tout sur le net !

En tous cas c’était bien parti

ce soir ils ne seraient plus vierges

plus besoin de brûler des cierges

pour jouer à touche pipi !

Moralité sous forme d’adages :

Premier adage :            

Ni les cierges ni l’harmonium

n’ont d’effets sur les pucelages

quand on atteint un certain âge

mieux vaut visiter l’Atomium !

Second adage :            

Pour perdre sa virginité

le net est rempli de recettes

à choper avec des pincettes

ou bien avec avidité !

Troisième adage :            

Qu’ell’ soit de mer ou de bouchot

pour peu que l’on soit à la coule

on arrive à tout par la moule

et ça fini très chaud très chaud ! *

Image du net !

 

  • PS : Seule ma grande délicatesse m’a empêché de terminer avec ce vers à la rime très riche :  « et ça finit par le bout chaud ! »

          Mais …

Mais un beau jour de pénurie

croulant sous le poids des impôts

je la vendrais sous le manteau

cette charmante poésie !

Peut-être devant l’Atomium

pas à la sortie des écoles

je n’ai pas perdu la boussole

… c’était un simple post-scriptum !

 

 

 

 

                                           Rotpier

 

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Le poème du jour : "Spirale," de ... Pierre...

13 Novembre 2018 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Ainsi va la vie ... elle est un tournoi avec des hauts et des bas mais qui finit toujours en bas que l'on tournoie ou pas ... 

 

 

Image de Marie ... je crois me souvenir ...

 

Spirale,

Selon le sens où tu la prends,

elle te hisse ou bien te broie ;

elle t’apprend, te désapprend,

dans les deux cas, toi, tu tournoies.

La tête en l’air, la tête en bas :

C’est là toute la différence !

C’est jour de fête ou de combat,

le goût sucré ou le goût rance !

Tout un symbole en un cliché :

toute l’image de la vie !

De bas en haut, prime moitié,

de haut en bas, l’autre asservie.

Rester en haut le plus longtemps,

est un pari, est un challenge !

Sachant qu’il est compté le temps

dès que tu es sorti des langes !

Plus tu restes de temps perché

et plus longue est ton existence,

mais un jour il faut décrocher :

tu descends où tu te balances !

             

                                                     Pierre Dupuis

 

 

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