poesie
C'est presque la mi-août, alors : la fable du jour : " La petite chatte imprudente, " de ... Rotpier
Puisque nous sommes presque à la mi-août, je vous propose une histoire de chatte... en tout bien tout honneur, vous me connaissez !
Image du net
Fable à l’intention des jeunes chattes
ou … des jeunes filles !
La petite chatte imprudente,
Trois matous en goguette,
un tantinet voyous,
se rinçaient les mirettes
en matant les ébats fous
d’une jeune minette.
La jeune chatte,
un joli petit lot super bath,
jouait avec ses pattes,
les enroulant autour de son cou.
Du coup,
la belle, pourtant tout à fait innocente,
prenait des positions indécentes
qui émoustillaient
les matous voyous !
Trop occupée à ses galipettes,
notre jeune minette
vit trop tard le trio de fripons
qui la coinça dans un buisson !
Et, ce qui devait arriver arriva :
ils lui firent trois fois … le coup du chat !
Trois à l’envers, trois à l’endroit !
Moralité :
Une petite chatte
- encore plus si elle est bath ! -
doit bien surveiller ses gestes
pour ne pas finir
sous les reins lestes
des joyeux matous !
A retenir,
un point c’est tout !
" Qui aime bien chatte y vient ! "
Souvenirs de vacances, poésie : " Le Dolmen des Erves, " ... un poème de Pierre
Souvenirs de vacances du coté de Sainte-Suzanne en Mayenne : https://www.ste-suzanne.fr/
Le Dolmen des Erves,
Il y a plus de six mille ans
des hommes de la préhistoire
avec des moyens dérisoires
ont érigé ce monument.
Pour un chef ou bien pour un dieu ?
Pour un druide ou une druidesse ?
Un grand prêtre ou une prêtresse
ou un souverain prestigieux ?
Qui les a poussés à cela ?
Quelles étaient donc leurs croyances
pour avoir autant de vaillance ?
Il en fallait et au-delà !
Extraire et transporter ces blocs
était déjà une prouesse
qui demandait beaucoup d’adresse
et des gestes vraiment ad hoc !
Arrivés à destination
une des tâches délicates,
le dressage des orthostates,
demandait de l’application.
Ils n’avaient rien à nous envier
avec des moyens empiriques
anticipant la mécanique
ils utilisaient les leviers.
Reste une question à poser :
comment faisaient-ils pour les dalles
d’une masse monumentale
et qu’il fallait surélever ?
Surélever et translater
un travail vraiment titanesque
pour le montrer aucune fresque
on ne peut que le constater.
.
Grâce aux leviers et aux rouleaux
chaque problème a son remède
en avance sur Archimède
ils faisaient marcher leurs cerveaux !
Il fallait chercher à tâtons
comment équilibrer les forces
les solutions étaient retorses :
il fallait avoir de l’aplomb !
Il reste beaucoup de questions
qui n’auront jamais de réponse
sauf quelques théories absconses
basées sur des suppositions.
Toujours est-il qu’il est bien là
et qu’il n’y est pas par miracle
qu’on le porte ou non au pinacle
des hommes ont réussit cela !
La France en compte de nombreux
mais elle n’en a pas l’apanage
d’autres pays ont ces ouvrages
bâtis par des gens valeureux !
" L'effet papillon " de Bénabar : Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier + un bonus de Pierre
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Bénabar
« L’effet papillon »
Déclenche, sur un autre continent, le plus violent des orages
Le choix de quelques-uns dans un bureau occidental
Bouleverse des millions de destins, surtout si le bureau est ovale
Il n'y a que l'ours blanc qui s'étonne que sa banquise fonde
Ça ne surprend plus personne, de notre côté du monde
Quand le financier s'enrhume, ce sont les ouvriers qui toussent
C'est très loin la couche d'ozone mais c'est d'ici qu'on la perce
C'est l'effet papillon : petite cause, grande conséquence
Pourtant jolie comme expression, petite chose, dégât immense
Qu'on l'appelle "retour de flamme" ou "théorie des dominos"
"Un murmure devient vacarme" comme dit le proverbe à propos
Si au soleil tu t'endors, de Biafine tu t'enduiras
Si tu mets une claque au videur, courir très vite tu devras
Si on se gave au resto, c'est un fait, nous grossirons
Mais ça c'est l'effet cachalot, revenons à nos moutons (à nos papillons)
Un hôtel un après-midi "aventure extra-conjugale"
Puis, le coup de boule de son mari, alors si ton nez te fait mal
C'est l'effet papillon, c'est normal fallait pas te faire chopper
Si par contre t'as mal au front, ça veut dire que c'est toi l'mari trompé
Avec les baleines on fabrique du rouge à lèvres, des crèmes pour filles
Quand on achète ces cosmétiques, c'est au harpon qu'on se maquille
Si tu fais la tournée des bars, demain, tu sais qu't'auras du mal
Pour récupérer, à huit heures, ton permis au tribunal
C'est l'effet papillon petite cause, grande conséquence
Pourtant jolie comme expression, petite chose, dégât immense
Le papillon s'envole, le papillon s'envole
Tout bat de l'aile
Le papillon s'envole, le papillon s'envole
Tout bat de l'aile
Bon partage !
Un petit bonus de Pierre :
Petite cause, grands effets
ou
L’effet papillon,
Le battement de cils à peine perceptible
avait fait bel effet sur son cœur au repos.
Quand l’œil lui fit de l’œil, ce fut irrésistible,
logique enchaînement : changement de tempo !
Pour faire l’inventaire : exploration lancée !
De haut en bas la chère avait de quoi troubler !
Un très joli minois, une belle avancée
et l’étage du bas était très bien meublé !
Deux ou trois rendez-vous : repas en tête à tête
et déjà les genoux qui cherchent les accords :
prémices d’ouragan menant au corps à corps !
Du souffle du désir à la grande tempête !
Un battement de cils menant au tourbillon :
parfaite illustration de l’effet papillon !

Canicule : " Hécatombe, " un poème de Pierre écrit en 2003 ! + " Quand la canne ou la cane va, tout va! " de ... Rotpier ... juste pour rigoler !
.
Nom de Zeus : qué calor !
Un petit rappel !
Un poème écrit en 2003
Image travaillée par moi-même
Hécatombe,
Il faisait chaud … très chaud !
La nature avait certainement une dent
- ce n’était pas possible autrement ! -
contre les hommes !
Un vieux compte à régler avec les fils d’Adam !
Et … sûrement pas une histoire de pomme !
Plutôt une histoire d’accroc.
Ce fameux accroc
dans la vaporeuse parure d’ozone
de notre bonne vieille Terre !
Le soleil avait bien vu la brèche
qui avait envoyé ses rayons
- gigantesques bataillons d’Amazones ! -
décocher leurs traits brûlants !
En dessous, tout grillait :
l’herbe, les plantes, les arbres,
les animaux et les hommes !
Et, comme toujours, les plus faibles trinquaient.
Animal intelligent, l’homme réagissait.
On s’occupait activement des plus jeunes,
mais des vieux, on n’avait pas toujours le temps,
ou ils ne se plaignaient pas trop,
ou bien… on les avait tout simplement oubliés !
Alors, ils tombaient comme des mouches,
desséchés, pareils aux vieilles souches
dont l’écorce se fendille avant de se détacher.
La nature - en représailles peut-être ? -
avait décidé cette naturelle,
implacable et brûlante euthanasie.
Toute guillerette, la mort faisait sa moisson :
il est vrai que c’était de saison !
Mais… tout à son souci de bien faire
- remarquait-on dans les hautes sphères ! -
elle y mettait quand même une indécente frénésie !
Il faisait chaud … très chaud
… dans les ministères !
Les responsables, qui n’avaient rien vu venir,
ne savaient plus comment s’en sortir !
L’opinion publique attendait des explications,
on lui disait : « nous avons pris toutes les dispositions ! »
Bref, on tentait de l’emberlificoter !
Il faisait chaud … très chaud
… dans les ministères :
les fusibles commençaient à sauter !
Pierre Dupuis
Nota :
Bien sûr, les politiques ont retenu la leçon et cela se passe mieux maintenant.
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Mais, ne nous laissons pas abattre et rions un peu !
Images du net !
Quand la canne ou la cane va, tout va !
ou
Le fermier facétieux,
On peut très bien être un fermier
et être adepte des boutades,
« la boutade me monte au nez ! »
était une de ses tirades !
Il adorait les calembours,
surtout ceux avec le mot « cane »,
ce volatile de basse-cour
à qui il ordonnait : « ris cane ! »
Comme il lui fallait s’appuyer,
il aimait bien aussi sa canne,
cadeau de monsieur le curé
avant que le pauvre abbé cane !
Je m’en vais vous énumérer
quelques jeux de mots de son cru,
ils ne sont pas tous éthérés
mais ne parlent jamais de c - - !
La cane marche à petits pas,
elle avance et elle tournaille,
c’est ainsi que la cane va
où voulez-vous que la cane aille !
Elle prend de l’eau dans son bec,
s’envole et la largue pépère,
recommençant tout aussi sec :
quand ça lui plait le cane adhère !
Un jour d’orage et de grand vent,
dans la rivière très gonflée,
il y eu un puissant courant
et l’on y vit la cane happée !
.
C’est alors que passait Zoé
qui l’attrapa à l’épuisette
« Elle a sauvé la cane … ohé ! »
s’écria en dansant Suzette !
Un jour de très vilains bandits
l’enlevèrent dans une cage
contre rançon pour le jour dit :
elle fut une cane otage !
Quand on chantait - toujours gratis ! -
elle préférait les romances,
on l’appelait la cane à bis :
elle voulait qu’on recommence !
Il avait un âge certain
et marchait avec une canne :
peut-être bien que ce mâtin,
de tout là-haut il en ricane !
Car le bougre s’en est allé
en exigeant d’avoir sa canne
dans son cercueil pour lui parler :
avec elle pas de chicane !
Il lui portait grande attention,
il l’avait surnommée « Icule »,
il est mort d’une insolation
emporté par la canicule !
Moi j’adorais cet homme sage
qui aurait pu me conseiller
pour épargner mon entourage :
on ne sait jamais quand caner !
Rotpier
Il y a mousse et mousse : petite explication de mon absence sur les blogs !
Et oui ! J'ai des excuses !
Il y a :
Mousse
Et mousse !
Il y a mousse et mousse,
Bien sûr il y a mousse et mousse
la toute fraîche que l’on boit
au troquet ou alors chez soi
tranquillement ou sur le pouce !
Mais il y a aussi la mousse
qui s’accumule sur les toits
qu’il faut bien enlever ma foi
et qui à chaque fois repousse !
Et pour le faire on se retrousse
les manches et une deux trois
on y va et pas de guingois
pas à la va comm’ je te pousse !
Et l’on nettoie et l’on démousse
c’est dur mais on n’a pas le choix
et entre deux bien sûr on boit
une petite et fraîche mousse !
Rotpier
Photo personnelle
Photo de Dame Ginette ... et oui, c'est moi !
Toujours de Dame Ginette !
Alors, j'ai des excuses ou pas ?
Et je n'ai pas fini !
Mais ... dans une semaine et demi : nous partons en vacances ! Ouf !
Pierre ou le Rotpier: c'est au choix !
Le poème du jour, tout frais mais pas très catholique : " Miracle patent et irrécusable, " de ... Rotpier
Image du net trafiquée
Liminaire :
Je ne sortirai pas grandi
de cet écrit blasphématoire
qui va déplaire c’est notoire
à ceux qui croient au paradis.
Si les amis de Bellamy *
ont vent un jour de cette histoire
je n’aurais pas d’échappatoire
ils me cloueront au pilori.
En attendant mes bons amis
sans que ce soit obligatoire
et sans formule incantatoire
parcourez donc ce fol écrit.
Si vous n’aimez pas l’humour noir
laissez tomber cette lecture
n’en cherchez pas la quadrature
ce serait vraiment sans espoir.
-
Ndl : Bellamy qui n’a rien à voir avec Maupassant qui avait, lui, des inclinations plutôt anticléricales et des penchants libidineux qui l’ont conduit à chopper la vérole !
... Ce n’était que quelques mots en passant et rassurez-vous, je n’ai pas de Horla en moi … enfin, je ne crois pas …
Miracle patent et irrécusable,
Bien qu’assumant son handicap
une paralysie des jambes
pour quelqu’un qui était ingambe
il peinait à passer le cap.
Il maniait son fauteuil roulant
avec une très grande adresse
ne ratant jamais une messe
car c’était un fervent croyant.
Il recherchait sur Internet
les lieux propices aux miracles
et il portait au pinacle
un certain endroit c’était net.
Une fontaine ayant servi
autrefois à un monastère
toute auréolée de mystères
selon bon nombre de ravis.
Je ne donnerai pas le lieu
surtout pas l’adresse précise
car je suis quoi que l’on en dise
un homme honnête et très sérieux.
Je ne peux que vous relater
ce qui s’est passé par la suite
car il s’y est rendu très vite
et il était très exalté.
Selon les habitants du cru
on ne comptait plus les miracles
les gens franchissaient les obstacles
pour s’approcher tout près du but.
Même lui en fauteuil roulant
parvint au bord de la fontaine
sans que personne ne comprenne
il s’y balança en hurlant.
Au milieu d’un très grand remous
le fauteuil et lui disparurent
et quand cessèrent les murmures
on n’entendit plus rien du tout.
Tous avaient le regard fixé
sur le chassé-croisé des bulles
dans des postures ridicules
ils étaient comme hypnotisés.
Il fallut pour se ressaisir
plus de trois quart d’heure à la foule
certains avaient perdu la boule
lorsque l’on décida d’agir.
On le remonta raide mort
une bonne heure sous la flotte
généralement cela ôte
la vie même aux gens les plus forts.
Quand on remonta le fauteuil
la foule resta médusée
devant la merveille exposée
tout le monde eu la larme à l’œil.
Cela produit un effet bœuf
et confirma tous les oracles
de la fontaine des miracles :
l’engin avait des pneus tout neufs !
Il y eu des alléluias
et puis une grande lumière
trois grand-mères se prosternèrent
ce fut une vraie fantasia.
Apostille :
Je suis conscient sachez-le bien
que cette histoire est un peu lourde
je n’irais pas la vendre à Lourdes
ils en perdraient tous leur latin.
Et Bernadette Soubirous
se retournerait dans sa châsse
de verre à Nevers quelle poisse
ce ne serait pas de bon goût.
Si je fais une apparition
n’importe où dans le sanctuaire
je serais lynché de première
c’est mon intime conviction.
Je n’y mettrai donc pas les pieds
hors de question qu’on me bousille
le crâne à grands coups de béquille
je persiste et signe Ropier.
Apostille de l’apostille :
Je connais bien quelques escrocs
en dehors de la politique
qui auraient monté en relique
des bouts de pneu sur des velcros.
Ils les auraient sous le manteau
vendus aux pèlerins crédules
plus c’est gros moins c’est ridicule
quand s’est servi sur un plateau.
Prenez le temps de méditer
vous retomberez sur vos pattes
quant à moi je me carapate :
ils doivent déjà me chercher !
Rotpier
Le poème du jour : " La maison du pendu, " de ... Pierre
.
La maison du pendu de Paul Cézanne 1873
Image du net
Poème brossé autour du tableau de
Paul Cézanne : " La maison du pendu "
peint à Auvers sur Oise en 1873 .
La maison du pendu,
Personne n'a jamais pu dire
qui était ce fameux pendu
et pourquoi cet individu
avait décidé de s'occire.
Ce fait a-t-il guidé Cézanne
dans le choix de cette maison
ou avait-il d'autres raisons
que j'ignore en tant que profane ?
A l'époque ils étaient très tièdes
les critiques et les marchands
de tableaux pour cet art naissant :
ils étaient sur la corde raide !
Tous les autres impressionnistes,
les Monet, Pissarro, Renoir,
Sisley broyaient aussi du noir
pour être trop avant-gardistes !
Ils avaient un métro d'avance
pour pouvoir être bien compris
et l'on traite par le mépris
ceux qui ont trop de clairvoyance !
Avec le recul et l'histoire
ils ont du se mordre les doigts
tous ceux qui n'ont pas fait le choix
d'un engouement prémonitoire !
Et qui sait s'il n'y a pas eu
au gré des revers de fortune
chez un de ces marchands d'art une
... nouvelle maison du pendu !
Pierre Dupuis
Image du net
Lien pour les curieux :
Festival de Cannes, le poème du jour : "Le festival de cannes de Zézette," un poème haut en couleur de ... Rotpier + un bonus !
Puisqu'il ouvre aujourd'hui, je vous propose une petite virée au Festival de Cannes !
Donc, je vous offre, mes petits canards, la pensée du jour avec en prime une Zézette très délurée !
La pensée du jour :
Mieux vaut, avec ou sans canne, cancaner à Cannes que d’y canner !
Le poème sur la drôle de Zézette :
.
J’espère bien, avec ce poème haut en couleur
(du rouge et de l’or) décrocher une palme !
Au minimum, la palme-raie !
Le festival de cannes de Zézette,
Un jour sur la croisette
j’ai rencontré Zézette,
entièrement à poil :
c’était très convivial !
Pas du tout complexée,
tout à fait relaxée,
elle exposait son corps
sans le moindre remord !
Elle’ n’était pas bronzée
mais elle était frisée :
son système pileux
frôlait le fabuleux !
Il faut savoir qu’à Lille
rarement on s’épile :
ça flottait de partout
des cheveux aux genoux !
Je connaissais la fille,
une môme gentille,
mais tous les gens d’ici
en étaient ébahis !
Elle entama à Cannes
un festival de cannes :
elle n’en avait que deux
mais s’en servait au mieux !
Une foule en délire
décida de l’élire,
loin de tout le gotha,
la reine des nanas !
Arrachant une palme
à un palmier très calme,
ils lui remirent le prix
du plus velu fri-fri !
De sa belle démarche
elle monta les marches
d’un très grand escabeau :
ce fut vraiment très beau !
Elle en fut très émue
et promit à la rue
de revenir souvent
fêter l’évènement !
Depuis ce jour Zézette
revient sur la croisette
montrer tous ses trésors
et son fri-fri en or !
Car en plus elle est blonde
et vachement gironde,
qu’ils soient flics ou pompiers,
les gars sont à ses pieds !
Rotpier
En bonus :
On y va ?
Je recroisette les doigts !
Aurais-je une palme ?
Festival de cannes à Cannes,
g
Sur le grand tapis rouge
une longue ascension
et des fesses qui bougent :
fais gaffe à ta tension !
b
Corps sculptés à la gouge
des totems ! … Attention !
Des milliers de peaux-rouges
sont en adoration !
b
Robes longues ou courtes :
on devine ou l’on voit !
Ça prolonge ou écourte
b
… ça s’écarte parfois !
Gambettes en arcanes :
vrai festival de cannes !
v
Image du netQuand même plus joli que celui d'en dessous !
Rotpier
Toujours aussi sonnet le Rotpier !
Déjà publié mais enrichi: de nos jours, on s'enrichit comme on peut !
La légende du jour : "La sulfureuse légende de Verneiges" de ... Rotpier !
Je vous remets un bon souvenir de vacances en Creuse ... si vous voulez y aller faire une cure, je vous glisserai l'adresse exacte ... ça peut toujours servir !
.
Image du net
A Verneiges, charmant petit village au nord-est de la Creuse.
La sulfureuse légende de Verneiges
ou
Les propriétés cachées de la Verneigette
J’ai la faculté de percer
les anciens secrets des campagnes,
des bords de mer et des montagnes :
je me suis longtemps exercé.
Vous allez peut-être tiquer
mais il n’y a pas de mensonge,
tout cela relève du songe
… un songe assez alambiqué !
Il y a longtemps de cela
dans un village de la Creuse
une légende sulfureuse
se fabriqua et s’installa.
Il y avait une maison
où vivait une vieille femme
que l’on aurait jetée aux flammes
sans la moindre des oraisons !
Toutes les femmes alentour
médisaient d’elle après la messe,
sur les marchés et les kermesses
tenant de venimeux discours !
Accusée de jeter des sorts
alors qu’elle était guérisseuse
d’une maladie dite honteuse
qui s’attrapent lors des rapports.
C’était un modeste logis
à deux pas de la Verneigette,
petite rivière sujette
à sortir parfois de son lit.
Son eau claire avait le pouvoir
de soigner la blennorragie,
une très sale maladie
que l’on chope sans le savoir !
Bien d’autres noms lui sont donnés :
chaude lance, pécole ou chtouille,
mais c’est la même qui gratouille
tous ceux qui se font couillonner !
( Pour ménager les puritains
j’ai choisi une rime en « ouille »
sans « C » pour éviter la brouille :
je suis un sage c’est certain ! )
La vieille gardait le secret
car il assurait sa pitance,
tous ses moyens de subsistance
et aussi ses dons aux pauvrets.
Des bourgeois venaient de fort loin,
même des gens de la noblesse,
ce qui prouve que pour les fesses
les barrières n’existent point !
Et pour eux c’était le prix fort
leurs bourses étaient bien garnies
… pas celles là ! Je vous en prie !
Vous allez me causer grand tort !
Pour les pauvres c’était gratuit
ou alors quelques victuailles,
un lapin ou une volaille
ou tout simplement un merci !
Et la vieille ne chômait pas :
souvent il y avait la queue !
Ils avaient tous une peur bleue
de devenir tout raplapla !
Un rituel très bien rôdé :
dans une très grande cuvette
remplie d’eau de la Verneigette
le gars plongeait tout le paquet !
Avec le sablier en main
- surtout pas plus de trois minutes ! -
au son d’une petite flûte
la panoplie prenait son bain !
Ensuite essuyage au plumeau
accompagné d’une formule
que je vous livre sans scrupule :
je sais que vous n’en direz mot !
« Oh ! Toi l’eau de la Verneigette,
soigne celui qui a fauté,
qui par malheur s’est trop frotté
à une fille peu proprette !
Car :
« Trempette dans la Verneigette :
quand on ressort la - - - - - - - - - - - - ! »
( Deux consonnes à permuter
pour compléter ce bel adage
qui glissé dans un bavardage
déclenche un fou rire assuré !
Je vous laisse le déchiffrer,
c’est un contrepet très facile,
il n’est peut-être pas gracile
mais pas non plus des plus soufrés !
Très en avance sur son temps
elle avait, sans effronterie,
l’art de la contrepèterie
qui est souvent très percutant ! )
Vous avez tous les éléments
pour soigner une bonne chtouille
et si un copain se gratouille
aidez-le naturellement !
Une vigoureuse ablution
et c’est reparti de plus belle,
la médecine naturelle
est une bonne solution !
Pourquoi ne pas aller plus loin ?
Pensons à l’essor de la Creuse,
une bonne idée ça se creuse
et ça se peaufine avec soin !
Il se pourrait bien, pourquoi pas,
que les propriétés thermales
de la rivière sur les mâles
soient supérieures au Viagra ?
Verneiges-les-Bains sonne bien,
c’est un nom qui coule de source,
de quoi arrondir bien des bourses :
c’est l’avenir c’est certain !
Si jamais l’affaire se fait
n’oubliez pas mon pourcentage,
ce n’est pas du tout un chantage
mais j’ai horreur d’être refait !
J’avais un aïeul à Evaux
qui s’est fait avoir de première :
c’est lui qui a mis en lumière
les propriétés de ses eaux !
Il pensait se les faire en or
mais il était bien trop crédule
et fut la cible de crapules
qui l’ont roulé sans un remords !
Pour avoir l’exclusivité
de cette affaire très juteuse
- un nouvel élan pour la Creuse ! -
contactez-moi sans hésiter !
Pour l’heure je m’en vais tester
les données de mon hypothèse
et si j’en ressors très à l’aise
il sera temps de négocier !
Rotpier
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Le poème du jour : " Retour de flamme " par ... Pierre
... Tout frais tout chaud ...
.
Image du net
Retour de flamme,
Quasimodo n’a plus de toit
pour se cacher des autres hommes
et protéger celle qu’on nomme
Esméralda du désarroi.
L’archidiacre Frollo non plus
où cacher sa scélératesse
pour conquérir cette princesse
bohémienne au corps entrevu.
Comment contrôler la passion
quand elle en est au paroxysme
quand elle devient fétichisme
et source de compromission.
Elle atteint son point d’ignition
et d’un seul coup elle s’embrase
détruisant tout même les bases
des facultés d’introspection.
Qui pourrait dire que le feu
ne couvait pas depuis des siècles
parmi les poutres et les Thècles :
l’amour est un grand boutefeux.
De quoi faire se retourner
Victor Hugo dedans sa stèle
au moment où la toute belle
a commencé à s’embraser.
.
Car il n’y a que quelques pas
du Panthéon à Notre Dame
et un petit supplément d’âme
peut conduire à croire à cela.
Moi je n’ai pas ce supplément
trop athée pour croire aux mystères
certainement trop terre à terre
pour ce genre d’assentiment.
Tout cela n’est pas plus idiot
que de croire en un dieu futile
qui aurait pu se rendre utile
en modifiant le scénario !
Mais je vais me faire incendier
rapidement par la très chère
Ludovine de la Rochère
et ses proches hallebardiers !
Apostille :
Je n’irais pas sur le bûcher
l’inquisition n’est plus de mise
la suspicion est sur l’église :
l’athée n’a plus à se cacher !
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Quand j’en viendrai à claboter …
Pas d’église, pas d’harmonium
si je suis bouffé par les flammes
je vous le dis messieurs mesdames *
ce sera au crématorium !
* Seule l'obligation de la rime me conduit à placer les messieurs avant les dames et je m'en excuse platement.
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