poesie
" L’éternel révolté " ou " Contre la dictature de notre moi supérieur, " ... le poème du jour de ... Pierre
Image du net
Préambule :
Il y a un perpétuel combat entre
notre ego et notre moi supérieur.
L’éternel révolté
ou
Contre la dictature de notre moi supérieur,
Parfois je me dis :
tu devrais faire ceci
tu devrais faire cela
ce que tu as fais n’est pas fameux
tu aurais pu faire beaucoup mieux
et puis ceci
et puis cela.
Bref, ne soyons pas bégueule :
je m’engueule !
Ensuite, je me calme,
je fais front et je me dis :
« Tu es libre mon garçon
tu n’as pas à recevoir de leçons,
voir d’ordres, de ton moi supérieur,
cette entité despotique et tyrannique
se réclamant de la métaphysique !
Alors, relativisant, je souris en haussant les épaules,
me sentant bien dans mon rôle
et je poursuis mon petit bonhomme de chemin
en laissant ce déclencheur de doute
tout estomaqué sur le bord de la route
sans regret ni remords
et je me dis que je n’ai pas tort.
Mais, comme je suis un garçon bien élevé,
je reste poli et n’esquisse pas, gouailleur,
le moindre bras d’honneur
… pas plus qu’un gros mot
comme me le souffle mon ego !
…Correction ou circonspection ?
" La couette ce n’est pas chouette " ou " Les couettes … aux oubliettes ! " un doux poème pamphlet de ... Rotpier !
Je l'avoue: je hais les couettes !
D'où ce doux pamphlet !
Mordieu ! Une couette ! ( image du nette )
La couette ce n’est pas chouette
ou
Les couettes … aux oubliettes !
Quoi de plus bête qu’une couette !
Ne jouez pas la stupéfaction
vous avez compris la question
ne tentez pas de pirouette !
Vous restez comme une statuette
rigide et sans conversation
pas plus causant que deux poissons
régurgité par une mouette !
Je vais donc - saperlipopette ! -
me fendre d’une explication
pour étayer ma conviction
ma théorie n’est pas abstraite !
Beaucoup de gens sur leur lit mettent
une couette en toute saison
c’est vraiment de la déraison
et de la bêtise complète !
Tout cela ne vaut pas tripette
c’est tout comme si nous n’avions
pour nous mettre sur le croupion
qu’un gros manteau en peau de bête !
Pour l’hiver OK là c’est chouette
mais pour les trois autres saisons
rien à se mettre à l’horizon
on caille ou on sue des gambettes !
Moralité :
Entre trop couvert ou à poil
voila à quoi conduit la couette
dont le lobby de façon nette
a fait un travail colossal !
Dans un grand élan collégial
reprenons draps et couvertures
qui selon la température
s’ajustent et c’est vraiment royal !
Oui mais, vous allez me dire : que faire des couettes ?
On pourrait en faire un grand feu
mais ça polluerait la planète
recyclons-les… en quoi mazette ?
à vous de jouer c’est le grand jeu !
La balle est bien dans votre camp
il faut vous bouger les méninges
vous montrer plus malin qu’un singe
s’entraînant pour le french-cancan !
Celui qui gagnera aura
droit à une belle médaille
une récompense de taille :
il verra croitre son aura !
Il sera de tous les débats
défendant sa riche trouvaille
et il aura des funérailles
comme on n’en voit plus ici-bas !
Du coup Johnny sera jaloux
et Laetitia pâle de rage
j’entends déjà les commérages :
« Sûr qu’il va sortir de son trou ! »
Passant à la postérité
on guillochera sur sa tombe :
« A celui qui sorti de l’ombre
a secouru l’humanité »
.
Sans compter que tous les canards
se rappelant de leurs ancêtres
plus plumés qu’une boite à lettre
lui voueront un culte de star !
Mais … j’ai une idée tout à coup !
Je serais peut-être l’idole des canards ?
Pourquoi ne pas les recycler
en doudounes belles et chaudes ?
N’est-ce pas une idée finaude
serait-ce moi qui ait la clé ?
Trois doudounes par unité
cela me parait raisonnable
un pari largement tenable
bien loin de toute absurdité !
Une seule exception mordieu !
Compte tenu de son volume
et de la grandeur du costume :
une seule pour Depardieu !
" L’erreur mortifère du trouvère, " la fable du jour de ... Rotpier !
Fable,
L’erreur mortifère du trouvère,
Oyez oyez les braves gens
écoutez bien cette légende
pour deux ou trois pièces d’argent
je vous dis tout, que l’on m’entende.
Je ne suis qu’un barde à mi-temps
un poète de contrebande
un troubadour intermittent
qui vit sans aucune prébende.
Certains diront « C’est affligeant
vite une corde et qu’on le pende ! »
d’autres beaucoup plus indulgents
me pardonneront sans attendre.
J’espère que les bienveillants
seront le plus gros de la bande
qu’ils me défendront âprement
je dois avouer que j’appréhende.
L’histoire :
C’était au temps des chevaliers
qui s’en allaient pour les croisades
laissant leurs dames pour rallier
le roi et toutes ses brigades.
Ayant peur d’être cocufiés
ils recouraient à la ceinture
de chasteté qu’un serrurier
fixait avec désinvolture.
Désinvolture … et puis mon œil !
Il rêvait en douce - Mazette ! -
de se changer en écureuil
pour y déposer ses noisettes !
Cette ceinture était…
Une offense à l’intimité
et une entrave pour l’hygiène
une grande incommodité
pour la toilette quotidienne.
Tant et si bien que fréquemment
la place n’était pas très saine
les MST régnaient en grand
je ne vous décris pas la scène.
C’est dans cette situation
que naquit un amour intense
entre un barde de profession
et une dame en abstinence.
Elle lui dit : « Beau troubadour
délivre-moi de ce supplice
et ensuite fais-moi l’amour
deviens mon fabuleux complice ! »
Négligeant toute précaution
il vint à bout de la ceinture
et plongea sans circonspection
dans le plaisir et la luxure.
Égarement bientôt fatal
car la septicémie en place
lui transmit coté génital
une maladie très pugnace.
.
Il en mourut au bout d’un mois
et se forgea une légende
qui se répandit et ma foi
perdure depuis des calendes.
Ses amis mirent sur sa tombe cet épitaphe-précepte :
« Avant de mettre le couvert
rappelle-toi de ce trouvère qui
en plongeant dans un trou vert
se retrouva six pieds sous terre ! »
Voila, voila, vous savez tout
avant l’ultime croche-patte
gratifiez-moi de quelques sous :
je ramasse et me carapate !
J’entends déjà les gros sabots
de tous ceux qui veulent me pendre
moi qui ne songeais in petto
qu’a un très grand service à rendre !
Entendez-vous ces enragés
mon bon Monsieur de La Fontaine
voulant me conduire au gibet
comme un abject croque-mitaine !
Je m’attaquais aux MST
par le biais d’une belle fable
et ils essaient de m’attraper
les gens ne sont plus très affables !
Je sais que les temps ne sont plus
propices à la poésie
le poète vit en reclus
en attendant l’euthanasie !
Le pragmatisme tue le vers
comme les vers le vermifuge
de nos jours tout va de travers
l’aède se fait lucifuge.
Rotpier
" Accroche-toi, " Le poème du jour de ... Pierre
Image du net
Accroche-toi,
Situation presque banale
que celle d’un homme sur un lit d’hôpital
à deux doigts du bout du rouleau
mais échappant encore au dictat des tuyaux.
Il avait des visites, beaucoup de visites.
Des longues et des brèves
qu’il vivait parfois comme dans un rêve.
Y revenait un leitmotiv … le leitmotiv !
Formule triviale en soi
mais qui ordinairement motive :
« Accroche-toi ! »… « Accroche-toi ! »
Sa femme lui disait : « Accroche-toi ! »
Ses enfants lui disaient : « Accroche-toi ! »
Ses petits-enfants lui disaient : « Accroche-toi ! »
Ses amis lui disaient : « Accroche-toi ! »
Ses voisins, des gens très bien,
lui disaient : « Accrochez-vous ! »
Certains, sautant le pas, lui disaient : « Accroche-toi ! »
Bref, tout le monde lui disait de s’accrocher.
Fatigué, il était infiniment fatigué.
Un matin, on l’a retrouvé accroché
… accroché au bout d’un drap tressé et noué
autour de la canalisation d’arrivée d’oxygène.
Ses poumons, eux, n’en avaient plus.
Situation embarrassante s’il en est.
Fâcheux… très fâcheux, n’est-ce pas ?
Pourtant, cela arrive, la preuve.
Pour tout le monde ce fut une dure épreuve.
Mais … remettez-vous !
Allez ! Remettez-vous !
Vous n’allez pas vous mettre à chialer quand même !
Accrochez-vous !
Oh ! Mazette ! Saperlipopette ! … La boulette !
Bonne et belle journée !
" A l’endroit ou bien à l’envers, " ou " Lorsque le délire de la tarte t’atteint, " ... un poème un peu leste de ... Rotpier
.
L’hôtel Tatin
A l’endroit ou bien à l’envers,
ou
Lorsque le délire de la tarte t’atteint,
Dans les années mille neuf cent
dans un joli bourg de Sologne
des hommes faisaient sans vergogne
des rêves fous et indécents.
Ils rêvaient de feuille à l’envers
avec deux jolies jeunes femmes
les sœurs Tatin tout feu tout flamme
printemps été automne hiver.
C’était à Lamotte-Beuvron
haut lieu des rendez-vous de chasse
au gibier d’eau à la bécasse
des fortunés et des barons.
Sans compter les hommes du cru
qui côtoyaient toute l’année
les deux sœurs joliment tournée
en rêvant au fruit défendu.
A l’endroit ou bien à l’envers
ils auraient bien croqué la pomme
on ne reste pas gentilhomme
quand on peut mettre le couvert.
Ils avaient percé le secret
visant la tarte renversée
aux pommes caramélisée
mais ils savaient rester discrets.
.
Ils se voyaient bien appliquer
aux deux sœurs la même tactique
un tantinet acrobatique :
bien empoigner et renverser.
Tarte Tatin ou sœurs Tatin
une seule et même recette
pour le gâteau ou les sœurettes :
on retourne et c’est le festin.
Véritable menu de roi
craquantes et appétissantes
étaient-elles toujours partantes
à l’envers ou bien à l’endroit ?
Péroraison :
C’est le mythe des sœurs Tatin
entre vérité et folklore
mais que jamais tu n’édulcores
lorsque le fantasme t’atteint.
Mais tout conte mis de coté
étaient-elles jolies ou tartes
celles qui servaient à la carte
le célèbre dessert sucré ?
Si elles ont eu des amants
sont-elles restée terre-à-terre
en pratiquant le missionnaire
qui manque beaucoup de piquant.
Qui pourra nous le dire, qui ?
étaient-elles chaudes ou froides ?
D’un caractère ouvert ou roide ?
Il ne l’a pas dit Curnonsky ! (1)
A-t-il lui-même vérifié ?
En a-t-il parlé à Vaudable ? (2)
Ont-ils eu des propos pendables ?
Tout cela reste à clarifier.
Rotpier
1) Maurice Edmond Sailland, dit Curnonsky, né à Angers le 12 octobre 1872 et mort à Paris le 22 juillet 1956 (à 83 ans), est un gastronome, humoriste et critique culinaire français, surnommé « le prince des gastronomes ».
Souce : Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Curnonsky
2) Louis Vaudable : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Vaudable
Les sœurs Tatin
... Bon appétit !
Blog en pause ... oui j'ose ! ... par Pierre et le Rotpier
Du 31 août à 5H 33 au 18 septembre à 8H 57 environ :
Je pars, je pars quelque part
du coté de …
Lamotte-Beuvron
Les sœurs Tatin
Les images proviennent du net !
Je vous ai écrit un petit poème vite fait :
.
Au pays de Raboliot,
Je vais rejoindre la Sologne
pas loin de Lamotte-Beuvron
où je vais pêcher sans vergogne
des petits et des gros poissons !
Je ne vais pas défier les cognes
comme le faisait Raboliot
ce serait par trop de besogne
et moi j’y vais pour le repos !
Je vais sacrifier à la tarte
des fameuses sœurs Tatin
si ça fait trop chauffer ma carte
je me passerais du festin !
Je reviendrai dans trois semaines
sauf si des loubards solognots
me kidnappent et me malmènent
en me vidant de mes boyaux !
Rotpier
A la prochaine brav' gens !
Le poème du jour: " Morues, marins et capitaines, " de ... Pierre
Préambule :
Je ne pars pas bientôt en vacances au bord de la mer mais cela n’empêche pas de parler un peu de marine ! ( Avec ou sans majuscule ! )
Images du net
( la première est un peu bidouillée ... je n'ai pas voulu que l'on me reconnaisse ...)
Exorde :
Filles, marins et capitaines
se retrouvent dans tous les ports,
leurs aventures incertaines
forgent les légendes du bord.
Au sein de la pêche hauturière
et sachant manier le filet,
se glissent des aventurières
au scénario très bien rôdé !
Fable,
Morues, marins et capitaines …
Il avait fait sa connaissance
à Terre-Neuve au Canada,
partageant sa concupiscence
il était tombé dans ses bras.
Après trois semaines de pêche
à bord d’un très gros morutier
quand on débarque on se dépêche
pour oublier le chalutier.
Exit l’odeur de la morue,
du chalut et de ses filins,
au revoir le port et les grues,
vive la fête et les câlins !
Et quoi de mieux que cette fille
pour oublier ce dur labeur,
toujours prête et toujours gentille :
que de la joie et du bonheur !
Jusqu’à ce que la sauterelle
ne soit plus au creux de son lit,
la belle s’était fait la belle
avec son larfeuil bien garni !
Passer de morue à morue
voila les risques du métier,
laisser les grues pour une grue :
vraiment pas de quoi pavoiser !
Il regagna la tête basse
son poste sur le grand bateau,
il était tombé dans la nasse
d’une fille et d’un maquereau !
Une aventure bien amère
ne manquant pas du tout de sel,
une liaison éphémère
orchestrée par un demi-sel !
Il apprit que le capitaine
avait subit le même sort
avec une demi-mondaine :
il n’était plus le seul à bord !
Il en retrouva le sourire
quelque soit le statut social,
les hommes se laissent séduire :
le procédé est bien trivial !
Moralité :
Les marins et les capitaines
se font piéger pareillement,
les morues ne sont pas les mêmes
mais c’est les mêmes arguments !
Souvent la facture est salée,
ils en gardent un mauvais goût :
une morue bien dessalée
peut vous rouler de bout en bout !
Rien de nouveau en ce bas monde
le piège à toujours fonctionné,
n’importe où sur la mappemonde
des gogos se font pigeonner !
.
Même de très grands se font prendre,
ils redeviennent des gamins,
ils ne savent pas se reprendre
quand passe un joli popotin !
Péroraison :
Élargissons l’horizon…
Ne croyez pas que la marine
soit le seul milieu concerné,
partout c’est la même combine :
c’est bonnet blanc et blanc bonnet !
Allusion à la politique,
décidément on tourne en rond,
en ce moment plutôt critique
mieux vaut éviter les ronrons !
Je connais une autre Marine
( majuscule en début de mot ! )
qui a roulé dans la farine
toute une flopée de gogos !
Sans la classer dans les morues,
( bien sûr chacun fait ce qu’il veut ! )
elle sait arpenter les rues
en bavant des discours visqueux !
Mine de rien elle racole
et pas seulement des marins,
monde ouvrier et agricole
sont prêts à lui suivre le train !
C’est une femme et elle en joue,
pour une tranche d’électeurs
ça compte beaucoup, ils l’avouent :
« Vive Marine et son valseur ! »
Ce sera pire avec la nièce
le jour où elle reviendra
car du coté minois et fesses
y a pas photo avec tata !
Combien tomberons sous le charme
ne regardant que le vernis ?
Comme aurait pu dire Épicharme :
« L’intérieur n’est pas très joli ! »
Pierre Dupuis
Chat alors ! "Qui aime bien ..." Un petit poème animalier qui glisse vers une fable qui glisse elle-même vers ... vous verrez bien ! Signé: Rotpier !
Photos prises par mon épouse !
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La mi-août travaille chattes et matous !
Préambule :
Introduction (… tiens teins ! Déjà ?)
Il y a matou et matou,
les pelés et les magnifiques,
ceux qui possède vraiment tout
y compris le talent phallique !
Qui aime bien …
Sa réputation était faite,
toutes les chattes du quartier,
dont celle de la sous-préfète,
en convenait bien volontiers !
Sa longue paire de moustaches
avait le don d’émoustiller,
tout comme sa queue en panache
qu’il savait si bien tortiller !
Pas besoin de grand clair de lune
pour entendre les miaulements,
les appels à bonne fortune
des chattes sur les toits brûlants !
Forte montée d’adrénaline
quand après l’heure de minuit,
il offrait à une féline
un voyage au bout de la nuit !
Il y avait file d’attente
pour profiter de ses faveurs,
une prestation éclatante :
c’était un merveilleux trousseur !
Comment étoffer ce poème
limité à l’animalier,
sans trop de risque d’anathème
ni de : « Mais il est fou à lier ! » ?
Pourrait-on faire un parallèle
entre le félin et l’humain ?
Il faudrait que je m’y atèle
… et je n’attendrais pas demain !
Ce récit est fort transposable
à l’homme et dans le fond j’y tiens,
je pourrais en faire une fable,
je le confirme et le maintiens !
Il me faut donc une morale,
quelque chose qui sonne bien,
une maxime peu banale
… tiens … « Qui aime bien chatte y vient ! »
J’entends les cris de quelques prudes,
bien qu’elles ne soit plus beaucoup
à qualifier de turpitudes
le fait de céder aux matous !
L’espèce est devenue très rare
et je le dis sans un bémol :
« Piquons la dernière au curare
et plongeons-là dans le formol ! »
Sur l’étiquette et sur la souche
sera écrit « Dans ce bocal
se trouve une sainte-nitouche
en très bon état général !
C’est une espèce disparue
qui vivait au siècle dernier,
elle avait la langue fourchue
et vivait près des bénitiers ! »
Allô ! … oui … la sous-préfecture ?
L’auteur de ce poème ? C’est bien moi
… Oh !... Elle aime mon écriture ?
… Me parler … oui … j’en reste pantois !
Allô … oui … comment ?... En tête à tête ?
… Je dois passer par le jardin ?
… Bien sûr Madame la sous-préfète
mes hommages et à demain !
Et, n’oublions pas que quand la sous-préfète,
Il faut la servir avant qu'elle ne refroidisse !
xxxxxxxxxxx
Bon, ce n’est pas tout ça,
mais il va falloir que je m’entraîne moi !
Miaou … Miaouuuuuuuuuuuuu !
Vous saurez un jour, c’est notoire,
comment tout cela se passa :
vous le lirez dans mes mémoires
mais foin de tout prêchi-prêcha !
Rotpier
" Quel cirque la vie ! " ... Un poème de ... Rotpier
La vie nous fait plus souvent clown que dompteur !
.
Quel cirque … la vie !
De face, elle avait un coté chatte
… vraiment !
De dos, elle avait un coté chienne
… assurément !
… Chienne de classe … s’entend !
Oh ! oui ! Mazette !
Chienne de classe … genre levrette !
Un coté félin, un coté canin :
joli mélange pour les câlins !
Et moi, cela me plaisait bien !
Mais, cette insatiable tigresse
avait vraiment … le feu aux fesses !
Elle miaulait sur tous les toits
et elle hurlait en tous les bois !
Matous et clebs, en ribambelle,
menaient cortège en sa ruelle !
Et moi, avec des cornes pis que cerf
j’avais l’air plus con qu’un singe en pull-over !
Je lui ai dit alors : « ça suffit ma chère !
Avec la moitié de la terre
je ne veux plus partager ton lit et ta chair !
Va miauler sur d’autres toits,
va hurler en d’autres bois ! »
J’ai repris mon fouet et mes bottes
et j’ai regagné ma roulotte !
Je suis parti le nez en l’air :
j’avais besoin d’un bon bol d’air !
Mais …
La poisse restant à mes trousses
j’ai croisé une grande rousse
qui avait des airs de panthère !
Elle mit vite sa robe à terre
pour me prouver sans commentaires
que la couleur de ses cheveux
allait avec le bas au mieux !
Cela choquera les bigotes
mais je n’ai pas ôté mes bottes
pour consommer l’acte de chair
et … j’ai ressigné chez Pinder !
.
Le poème du jour (un petit sonnet branché !) : "La vibrante nonne," de ... Rotpier
.
Image du net modifiée par mes soins !
.
La vibrante nonne,
Toute jeune elle était entrée
Au couvent sans grande passion,
Elle avait subi des pressions
Et son âme était sinistrée.
Elle devait rester cloîtrée
Alors que la grande éclosion
De son corps en ébullition
Lui laissait les joues empourprées !
Un jour de la fin février
Elle alla voir le jardinier :
« Je t’en supplie, viens-moi en aide
J’ai vraiment le feu au valseur ! »
Il lui dit pendant le remède :
« Bon dieu ! Que tu vibres ô ma sœur ! »
Moralité … si ! Il y en a une !
Une nonne n’est qu’une femme,
il suffit de bien la brancher
pour qu’elle soit tout feu tout flamme
et qu’elle se mette à vibrer !
.
Rotpier
Image du net