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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Le poème non siliconé du jour: " L’emprise du mammaire sur le maire, " de ... Rotpier !

12 Novembre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

Les élections municipales se profilent à l’horizon.

Je vous propose d’aborder un coté peu développé ( !!! ) des risques du métier de maire…

 

 

Image du net

 

L’emprise du mammaire sur le maire,

ou

Une affaire bien en main,

Elle avait décidé un jour

de séduire le nouveau maire,

elle connaissait son affaire,

pour elle c’était du velours !

Elle avait collé sans détour

ses protubérances mammaires

- chose pas très protocolaire ! -

sous ses yeux et c’était du lourd !

Sans opposer de résistance

il s’écria « mais c’est Byzance ! »

et il la suivit dans son lit !

Pour lui montrer son savoir-faire

elle prit sans à priori

bien en main les choses du maire !

  Résultat :

Ah ! Que c’est bon lui dit l’édile,

j’aurais été un imbécile

de refuser pareil cadeau :

ton corps est un eldorado !

Plutôt que de gérer la ville

avec tous ces gens versatiles,

je vais donner ma démission

pour assouvir notre passion !

Ce n’était pas qu’une promesse,

il quitta de façon expresse

sa charge de premier élu !

Bien sûr il y eu des commères

pour parler d’histoire de cul

… ce qui fit rire l’ex-maire !

  Epilogue :

Et ils eurent beaucoup d’enfants

même que l’un devenu grand

s’empara du fauteuil de maire

à la grande joie de son père !

Sa mère lui dit « Bien mon grand,

je trouve cela épatant

mais je vois que ta secrétaire

est bien dotée coté mammaire !

Cela ne m’étonnerait pas

qu’en voyant de pareils appas

tu laisses tomber la mairie ! »

Et sa mère avait bien raison,

pour s’occuper de l’égérie

il rédigea sa démission !

 Moralité :

Que l’on soit curé ou bien maire,

on ne peut pas tout assumer :

sa charge et aussi s’occuper

de tout ce qui touche au mammaire !

On se défroque, on démissionne,

et l’on passe de Saints à seins,

de l’écharpe aux tentant tétins

… pour les beaux yeux d’une mignonne !

Certains ne suivent pas l’adage,

ils font les deux chose à la fois,

je suis peut-être un pisse-froid

mais je dis : «  C’est du bricolage ! »

                                                             Rotpier

 

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Le poème du jour : " L’homme de Vitruve " ou " Quand Léonard De Vinci synthétise et concrétise, " de ... Pierre

7 Novembre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

... Ne me dites pas que je n’ai pas de suite dans les idées !

Nous allons bientôt avoir des triangulaires, mais je vais vous parler aujourd’hui de cercle et de carré sans boucler pour autant l’épineux problème de la quadrature du cercle, car même les génies s’y sont cassé les dents…

 

 

Citation de Léonard De Vinci :

« La simplicité est la sophistication suprême. »

 

 

L’homme de Vitruve

ou

Quand Léonard De Vinci synthétise et concrétise,

Passer d’une étude au dessin

transcrire du bout de la plume

l’homme idéal et sans costume

voila quel était son dessein.

Jambes écartées et bras levés

avec le nombril comme centre

l’homme parfait dans un cercle entre

et l’équilibre est assuré.

Pour l’inscription dans un carré

pieds joints bras à l’horizontale

avec en position centrale

le nécessaire à procréer.

En un coup d’œil le résumé

d’une étude de l’architecte

Vitruve qui vraiment respecte

l’esprit d’idéal affirmé.

             Mais …

Mais pourquoi ai-je donc écrit

ces mots qui dans le fond embrouillent

je ne suis qu’une pâle andouille

restez donc avec De Vinci !

             Nota :

Certains l’appellent Léonard

familiarité déplacée

pour un génie de la pensée

de la peinture et d’autres arts !

                                       Pierre Dupuis
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A l’occasion de l'exposition Léonard De Vinci au Louvre : Mona Lisa et sa petite soeur : "Petite soeur," ... le poème du jour de ... Pierre !

29 Octobre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

A l’occasion de l'exposition Léonard De Vinci au Louvre :

https://www.sortiraparis.com/arts-culture/exposition/articles/172856-exposition-leonard-de-vinci-au-musee-du-louvre-a-paris-photos

Je vous propose une rediffusion :

Avec le grand Léonard De Vinci

… on n’en a jamais fini !

 Voilà la petite sœur de la Joconde !

 Qui l’a peint ? Degarenne, un élève du maître ?

 Personne ne le sais.

Un lien pour en savoir plus :

https://www.lefigaro.fr/culture/2012/02/03/03004-20120203ARTFIG00432-deuxieme-joconde-en-aucun-cas-leonard-n-y-a-mis-la-main.php

Qu’en pense Pierre ?
Et bien voila :

 

 

Petite sœur,

Bonjour petite sœur,

je te croyais perdue !

Pour moi c’est un bonheur,

une joie éperdue !

Léonard qui m’a peint

a laissé son élève

me copier un matin,

un grand sourire aux lèvres !

Toi tu es au Prado

et moi je suis au Louvre,

ce serait un cadeau

qu’un jour on se retrouve !

Je vois déjà d’ici

nos portraits côte à côte,

les regards ébahis :

Ah ! Nous aurions la cote !

Sourires malicieux,

regards énigmatiques

multipliés par deux :

ce serait fantastique !

Nous pourrions à l’accueil

nous faire en la seconde

un tout petit clin d’œil

… un clin d’œil de … Jocondes !

                     

                                                      Pierre Dupuis

 

 

http://www.evous.fr/Insolite-Il-y-aura-deux-Joconde-au-Louvre-en-mars-2012,1174098.html

 

Un lien vers un de mes billets

où j’évoquais déjà Mona Lisa :

http://rotpier27.wordpress.com/2011/02/04/la-joconde-ou-mona-lisa-lacrostiche-du-jour-de-pierre/

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" L’éternel révolté " ou " Contre la dictature de notre moi supérieur, " ... le poème du jour de ... Pierre

21 Octobre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Image du net

Préambule :

Il y a un perpétuel combat entre

notre ego et notre moi supérieur.

L’éternel révolté

ou

Contre la dictature de notre moi supérieur,

Parfois je me dis :

tu devrais faire ceci

tu devrais faire cela

ce que tu as fais n’est pas fameux

tu aurais pu faire beaucoup mieux

et puis ceci

et puis cela.

Bref, ne soyons pas bégueule :

je m’engueule !

Ensuite, je me calme,

je fais front et je me dis :

« Tu es libre mon garçon

tu n’as pas à recevoir de leçons,

voir d’ordres, de ton moi supérieur,

cette entité despotique et tyrannique

se réclamant de la métaphysique !

Alors, relativisant, je souris en haussant les épaules,

me sentant bien dans mon rôle

et je poursuis mon petit bonhomme de chemin

en laissant ce déclencheur de doute

tout estomaqué sur le bord de la route

sans regret ni remords

et je me dis que je n’ai pas tort.

Mais, comme je suis un garçon bien élevé,

je reste poli et n’esquisse pas, gouailleur,

le moindre bras d’honneur

 … pas plus qu’un gros mot

comme me le souffle mon ego !

…Correction ou circonspection ?

                                                                      Pierre Dupuis

 

 

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" La couette ce n’est pas chouette " ou " Les couettes … aux oubliettes ! " un doux poème pamphlet de ... Rotpier !

15 Octobre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie, Humour

Je l'avoue: je hais les couettes !

D'où ce doux pamphlet !

 

Mordieu ! Une couette ! ( image du nette )

 

La couette ce n’est pas chouette

ou

Les couettes … aux oubliettes !

Quoi de plus bête qu’une couette !

Ne jouez pas la stupéfaction

vous avez compris la question

ne tentez pas de pirouette !

Vous restez comme une statuette

rigide et sans conversation

pas plus causant que deux poissons

régurgité par une mouette !

Je vais donc - saperlipopette ! -

me fendre d’une explication

pour étayer ma conviction

ma théorie n’est pas abstraite !

Beaucoup de gens sur leur lit mettent

une couette en toute saison

c’est vraiment de la déraison

et de la bêtise complète !

Tout cela ne vaut pas tripette

c’est tout comme si nous n’avions

pour nous mettre sur le croupion

qu’un gros manteau en peau de bête !

Pour l’hiver OK là c’est chouette

mais pour les trois autres saisons

rien à se mettre à l’horizon

on caille ou on sue des gambettes !

Moralité :

Entre trop couvert ou à poil

voila à quoi conduit la couette

dont le lobby de façon nette

a fait un travail colossal !

Dans un grand élan collégial

reprenons draps et couvertures

qui selon la température

s’ajustent et c’est vraiment royal !

Oui mais, vous allez me dire : que faire des couettes ?

On pourrait en faire un grand feu

mais ça polluerait la planète

recyclons-les… en quoi mazette ?

à vous de jouer c’est le grand jeu !

La balle est bien dans votre camp

il faut vous bouger les méninges

vous montrer plus malin qu’un singe

s’entraînant pour le french-cancan !

Celui qui gagnera aura

droit à une belle médaille

une récompense de taille :

il verra croitre son aura !

Il sera de tous les débats

défendant sa riche trouvaille

et il aura des funérailles

comme on n’en voit plus ici-bas !

Du coup Johnny sera jaloux

et Laetitia pâle de rage

j’entends déjà les commérages :

« Sûr qu’il va sortir de son trou ! »

Passant à la postérité

on guillochera sur sa tombe :

« A celui qui sorti de l’ombre

a secouru l’humanité »

.

Sans compter que tous les canards

se rappelant de leurs ancêtres

plus plumés qu’une boite à lettre

lui voueront un culte de star !

Mais … j’ai une idée tout à coup !

Je serais peut-être l’idole des canards ?

Pourquoi ne pas les recycler

en doudounes belles et chaudes ?

N’est-ce pas une idée finaude

serait-ce moi qui ait la clé ?

Trois doudounes par unité

cela me parait raisonnable

un pari largement tenable

bien loin de toute absurdité !

Une seule exception mordieu !

Compte tenu de son volume

et de la grandeur du costume :

une seule pour Depardieu !

                                         Rotpier

 

Image du net

 

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" L’erreur mortifère du trouvère, " la fable du jour de ... Rotpier !

1 Octobre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Humour, #Poésie, #Poésie, Humour

 

 

Fable,

L’erreur mortifère du trouvère,

Oyez oyez les braves gens

écoutez bien cette légende

pour deux ou trois pièces d’argent

je vous dis tout, que l’on m’entende.

Je ne suis qu’un barde à mi-temps

un poète de contrebande

un troubadour intermittent

qui vit sans aucune prébende.

Certains diront « C’est affligeant 

vite une corde et qu’on le pende ! »

d’autres beaucoup plus indulgents

me pardonneront sans attendre.

J’espère que les bienveillants

seront le plus gros de la bande

qu’ils me défendront âprement

je dois avouer que j’appréhende.

     L’histoire :

C’était au temps des chevaliers

qui s’en allaient pour les croisades

laissant leurs dames pour rallier

le roi et toutes ses brigades.

Ayant peur d’être cocufiés

ils recouraient à la ceinture

de chasteté qu’un serrurier

fixait avec désinvolture.

 

Désinvolture … et puis mon œil !

Il rêvait en douce - Mazette ! -

de se changer en écureuil

pour y déposer ses noisettes !

  Cette ceinture était…

 

Une offense à l’intimité

et une entrave pour l’hygiène

une grande incommodité

pour la toilette quotidienne.

Tant et si bien que fréquemment

la place n’était pas très saine

les MST régnaient en grand

je ne vous décris pas la scène.

C’est dans cette situation

que naquit un amour intense

entre un barde de profession

et une dame en abstinence.

 

Elle lui dit : « Beau troubadour

délivre-moi de ce supplice

et ensuite fais-moi l’amour

deviens mon fabuleux complice ! »

Négligeant toute précaution

il vint à bout de la ceinture

et plongea sans circonspection

dans le plaisir et la luxure.

Égarement bientôt fatal

car la septicémie en place

lui transmit coté génital

une maladie très pugnace.

.

Il en mourut au bout d’un mois

et se forgea une légende

qui se répandit et ma foi

perdure depuis des calendes.

Ses amis mirent sur sa tombe cet épitaphe-précepte :

« Avant de mettre le couvert

rappelle-toi de ce trouvère qui

en plongeant dans un trou vert

se retrouva six pieds sous terre ! »

Voila, voila, vous savez tout

avant l’ultime croche-patte

gratifiez-moi de quelques sous :

je ramasse et me carapate !

J’entends déjà les gros sabots

de tous ceux qui veulent me pendre

moi qui ne songeais in petto

qu’a un très grand service à rendre !

Entendez-vous ces enragés

mon bon Monsieur de La Fontaine

voulant me conduire au gibet

comme un abject croque-mitaine !

Je m’attaquais aux MST

par le biais d’une belle fable

et ils essaient de m’attraper

les gens ne sont plus très affables !

Je sais que les temps ne sont plus

propices à la poésie

le poète vit en reclus

en attendant l’euthanasie !

Le pragmatisme tue le vers

comme les vers le vermifuge

de nos jours tout va de travers

l’aède se fait lucifuge.

 

                                           Rotpier

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" Accroche-toi, " Le poème du jour de ... Pierre

24 Septembre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Image du net

 

Liminaire :
Par la force des choses, nous serons probablement confrontés, un jour ou l’autre, à une situation semblable à celle décrite ci-après.
Mieux vaut alors bien appréhender toutes les données de cet écrit afin d’éviter de faire une grosse boulette … la boulette !

 

Accroche-toi,

Situation presque banale

que celle d’un homme sur un lit d’hôpital

à deux doigts du bout du rouleau

mais échappant encore au dictat des tuyaux.

Il avait des visites, beaucoup de visites.

Des longues et des brèves

qu’il vivait parfois comme dans un rêve.

Y revenait un leitmotiv … le leitmotiv !

Formule triviale en soi

mais qui ordinairement motive :

« Accroche-toi ! »… « Accroche-toi ! »

Sa femme lui disait : « Accroche-toi ! »

Ses enfants lui disaient : « Accroche-toi ! »

Ses petits-enfants lui disaient : « Accroche-toi ! »

Ses amis lui disaient : « Accroche-toi ! »

Ses voisins, des gens très bien,

lui disaient : « Accrochez-vous ! »

Certains, sautant le pas, lui disaient : « Accroche-toi ! »

Bref, tout le monde lui disait de s’accrocher.

Fatigué, il était infiniment fatigué.

Un matin, on l’a retrouvé accroché

… accroché au bout d’un drap tressé et noué

autour de la canalisation d’arrivée d’oxygène.

Ses poumons, eux, n’en avaient plus.

Situation embarrassante s’il en est.

Fâcheux… très fâcheux, n’est-ce pas ?

Pourtant, cela arrive, la preuve.

Pour tout le monde ce fut une dure épreuve.

Mais … remettez-vous !

Allez ! Remettez-vous !

Vous n’allez pas vous mettre à chialer quand même !

Accrochez-vous !

Oh ! Mazette ! Saperlipopette ! … La boulette !

 

Moralité :
On doit toujours bien mesurer la portée des expressions que l’on utilise à fortiori quand elles sont stéréotypées. Certaines personnes ont tendance à prendre les choses au premier degré, ce qui est fort regrettable et infiniment dommageable … vous en conviendrez.
Terminaison :
 Si un jour ce conseil vous évite de faire une grosse bévue, m’en serez-vous gré ?
Coucherez-vous sur vos tablettes : « Cet écrit m’a évité de faire une grosse boulette !  » ?
Me direz-vous : « Merci, mon cher, mille fois merci, auprès de vous je suis en dette  ! » ?

 

                                                                                                                                 Pierre Dupuis

 

Allez, si après cela vous en manquez un peu ...

 

Bonne et belle journée !

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" A l’endroit ou bien à l’envers, " ou " Lorsque le délire de la tarte t’atteint, " ... un poème un peu leste de ... Rotpier

19 Septembre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

Préambule :
Je vous avais dit que j'allais, sans Alphonse mais avec mon épouse, en vacances du coté de Lamotte-Beuvron et bien voilà c'est fait et je suis revenu !
J'ai bien aimé l'endroit, alors j'ai voulu voir l'envers et j'en ai tiré les quelques vers que je vous propose de déguster ... dans le sens qu'il vous plaira !

.

L’hôtel Tatin

 

A l’endroit ou bien à l’envers,

ou

Lorsque le délire de la tarte t’atteint,

Dans les années mille neuf cent

dans un joli bourg de Sologne

des hommes faisaient sans vergogne

des rêves fous et indécents.

Ils rêvaient de feuille à l’envers

avec deux jolies jeunes femmes

les sœurs Tatin tout feu tout flamme

printemps été automne hiver.

C’était à Lamotte-Beuvron

haut lieu des rendez-vous de chasse

au gibier d’eau à la bécasse

des fortunés et des barons.

Sans compter les hommes du cru

qui côtoyaient toute l’année

les deux sœurs joliment tournée

en rêvant au fruit défendu.

A l’endroit ou bien à l’envers

ils auraient bien croqué la pomme

on ne reste pas gentilhomme

quand on peut mettre le couvert.

Ils avaient percé le secret

visant la tarte renversée

aux pommes caramélisée

mais ils savaient rester discrets.

.

Ils se voyaient bien appliquer

aux deux sœurs la même tactique

un tantinet acrobatique :

bien empoigner et renverser.

Tarte Tatin ou sœurs Tatin

une seule et même recette

pour le gâteau ou les sœurettes :

on retourne et c’est le festin.

Véritable menu de roi

craquantes et appétissantes

étaient-elles toujours partantes

à l’envers ou bien à l’endroit ?

Péroraison :

 

C’est le mythe des sœurs Tatin

entre vérité et folklore

mais que jamais tu n’édulcores

lorsque le fantasme t’atteint.

Mais tout conte mis de coté

étaient-elles jolies ou tartes

celles qui servaient à la carte

le célèbre dessert sucré ?

Si elles ont eu des amants

sont-elles restée terre-à-terre

en pratiquant le missionnaire

qui manque beaucoup de piquant.

Qui pourra nous le dire, qui ?

étaient-elles chaudes ou froides ?

D’un caractère ouvert ou roide ?

Il ne l’a pas dit Curnonsky ! (1)

A-t-il lui-même vérifié ?

En a-t-il parlé à Vaudable ? (2)

Ont-ils eu des propos pendables ?

Tout cela reste à clarifier.

  

                                        Rotpier

 

1) Maurice Edmond Sailland, dit Curnonsky, né à Angers le 12 octobre 1872 et mort à Paris le 22 juillet 1956 (à 83 ans), est un gastronomehumoriste et critique culinaire français, surnommé « le prince des gastronomes ».

Souce : Wikipédia :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Curnonsky

 

    2) Louis Vaudable :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Vaudable

 

Les sœurs Tatin

 

... Bon appétit !

 

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Blog en pause ... oui j'ose ! ... par Pierre et le Rotpier

29 Août 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Divers, #Humour, #Poésie

Du 31 août à 5H 33  au 18 septembre à 8H 57 environ : 

 

Je pars,  je pars quelque part

du coté de …

Résultat de recherche d'images pour "lamotte beuvron"

Lamotte-Beuvron

Les sœurs Tatin

Les images proviennent du net !

 

Je vous ai écrit un petit poème vite fait :

.

Au pays de Raboliot,

Je vais rejoindre la Sologne

pas loin de Lamotte-Beuvron

où je vais pêcher sans vergogne

des petits et des gros poissons !

Je ne vais pas défier les cognes

comme le faisait Raboliot

ce serait par trop de besogne

et moi j’y vais pour le repos !

Je vais sacrifier à la tarte

des fameuses sœurs Tatin

si ça fait trop chauffer ma carte

je me passerais du festin !

Je reviendrai dans trois semaines

sauf si des loubards solognots

me kidnappent et me malmènent

en me vidant de mes boyaux !

                                         Rotpier

 

A la prochaine brav' gens ! 

 

 

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Le poème du jour: " Morues, marins et capitaines, " de ... Pierre

27 Août 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Pensées, #Poésie

Préambule :

Je ne pars pas bientôt en vacances au bord de la mer mais cela n’empêche pas de parler un peu de marine ! ( Avec ou sans majuscule ! )

 

 

Images du net

( la première est un peu bidouillée ... je n'ai pas voulu que l'on me reconnaisse ...)

Exorde :

Filles, marins et capitaines

se retrouvent dans tous les ports,

leurs aventures incertaines

forgent les légendes du bord.

Au sein de la pêche hauturière

et sachant manier le filet,

se glissent des aventurières

au scénario très bien rôdé !

       Fable,

Morues, marins et capitaines …

Il avait fait sa connaissance

à Terre-Neuve au Canada,

partageant sa concupiscence

il était tombé dans ses bras.

Après trois semaines de pêche

à bord d’un très gros morutier

quand on débarque on se dépêche

pour oublier le chalutier.

Exit l’odeur de la morue,

du chalut et de ses filins,

au revoir le port et les grues,

vive la fête et les câlins !

Et quoi de mieux que cette fille

pour oublier ce dur labeur,

toujours prête et toujours gentille :

que de la joie et du bonheur !

Jusqu’à ce que la sauterelle

ne soit plus au creux de son lit,

la belle s’était fait la belle

avec son larfeuil bien garni !

Passer de morue à morue

voila les risques du métier,

laisser les grues pour une grue :

vraiment pas de quoi pavoiser !

Il regagna la tête basse

son poste sur le grand bateau,

il était tombé dans la nasse

d’une fille et d’un maquereau !

Une aventure bien amère

ne manquant pas du tout de sel,

une liaison éphémère

orchestrée par un demi-sel !

Il apprit que le capitaine

avait subit le même sort

avec une demi-mondaine :

il n’était plus le seul à bord !

Il en retrouva le sourire

quelque soit le statut social,

les hommes se laissent séduire :

le procédé est bien trivial !

            Moralité :

Les marins et les capitaines

se font piéger pareillement,

les morues ne sont pas les mêmes

mais c’est les mêmes arguments !

Souvent la facture est salée,

ils en gardent un mauvais goût :

une morue bien dessalée

peut vous rouler de bout en bout !

Rien de nouveau en ce bas monde

le piège à toujours fonctionné,

n’importe où sur la mappemonde

des gogos se font pigeonner !

.

Même de très grands se font prendre,

ils redeviennent des gamins,

ils ne savent pas se reprendre

quand passe un joli popotin !

            Péroraison :

 

Élargissons l’horizon…

Ne croyez pas que la marine

soit le seul milieu concerné,

partout c’est la même combine :

c’est bonnet blanc et blanc bonnet !

Allusion à la politique,

décidément on tourne en rond,

en ce moment plutôt critique

mieux vaut éviter les ronrons !

Je connais une autre Marine

( majuscule en début de mot ! )

qui a roulé dans la farine

toute une flopée de gogos !

Sans la classer dans les morues,

( bien sûr chacun fait ce qu’il veut ! )

elle sait arpenter les rues

en bavant des discours visqueux !

Mine de rien elle racole

et pas seulement des marins,

monde ouvrier et agricole

sont prêts à lui suivre le train !

C’est une femme et elle en joue,

pour une tranche d’électeurs

ça compte beaucoup, ils l’avouent :

« Vive Marine et son valseur ! »

Ce sera pire avec la nièce

le jour où elle reviendra

car du coté minois et fesses

y a pas photo avec tata !

Combien tomberons sous le charme

ne regardant que le vernis ?

Comme aurait pu dire Épicharme :

« L’intérieur n’est pas très joli ! »

 

                                                                 

  Pierre Dupuis

 

 

 

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