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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

" L’éternel révolté " ou " Contre la dictature de notre moi supérieur, " ... le poème du jour de ... Pierre

21 Octobre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Image du net

Préambule :

Il y a un perpétuel combat entre

notre ego et notre moi supérieur.

L’éternel révolté

ou

Contre la dictature de notre moi supérieur,

Parfois je me dis :

tu devrais faire ceci

tu devrais faire cela

ce que tu as fais n’est pas fameux

tu aurais pu faire beaucoup mieux

et puis ceci

et puis cela.

Bref, ne soyons pas bégueule :

je m’engueule !

Ensuite, je me calme,

je fais front et je me dis :

« Tu es libre mon garçon

tu n’as pas à recevoir de leçons,

voir d’ordres, de ton moi supérieur,

cette entité despotique et tyrannique

se réclamant de la métaphysique !

Alors, relativisant, je souris en haussant les épaules,

me sentant bien dans mon rôle

et je poursuis mon petit bonhomme de chemin

en laissant ce déclencheur de doute

tout estomaqué sur le bord de la route

sans regret ni remords

et je me dis que je n’ai pas tort.

Mais, comme je suis un garçon bien élevé,

je reste poli et n’esquisse pas, gouailleur,

le moindre bras d’honneur

 … pas plus qu’un gros mot

comme me le souffle mon ego !

…Correction ou circonspection ?

                                                                      Pierre Dupuis

 

 

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" La couette ce n’est pas chouette " ou " Les couettes … aux oubliettes ! " un doux poème pamphlet de ... Rotpier !

15 Octobre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie, Humour

Je l'avoue: je hais les couettes !

D'où ce doux pamphlet !

 

Mordieu ! Une couette ! ( image du nette )

 

La couette ce n’est pas chouette

ou

Les couettes … aux oubliettes !

Quoi de plus bête qu’une couette !

Ne jouez pas la stupéfaction

vous avez compris la question

ne tentez pas de pirouette !

Vous restez comme une statuette

rigide et sans conversation

pas plus causant que deux poissons

régurgité par une mouette !

Je vais donc - saperlipopette ! -

me fendre d’une explication

pour étayer ma conviction

ma théorie n’est pas abstraite !

Beaucoup de gens sur leur lit mettent

une couette en toute saison

c’est vraiment de la déraison

et de la bêtise complète !

Tout cela ne vaut pas tripette

c’est tout comme si nous n’avions

pour nous mettre sur le croupion

qu’un gros manteau en peau de bête !

Pour l’hiver OK là c’est chouette

mais pour les trois autres saisons

rien à se mettre à l’horizon

on caille ou on sue des gambettes !

Moralité :

Entre trop couvert ou à poil

voila à quoi conduit la couette

dont le lobby de façon nette

a fait un travail colossal !

Dans un grand élan collégial

reprenons draps et couvertures

qui selon la température

s’ajustent et c’est vraiment royal !

Oui mais, vous allez me dire : que faire des couettes ?

On pourrait en faire un grand feu

mais ça polluerait la planète

recyclons-les… en quoi mazette ?

à vous de jouer c’est le grand jeu !

La balle est bien dans votre camp

il faut vous bouger les méninges

vous montrer plus malin qu’un singe

s’entraînant pour le french-cancan !

Celui qui gagnera aura

droit à une belle médaille

une récompense de taille :

il verra croitre son aura !

Il sera de tous les débats

défendant sa riche trouvaille

et il aura des funérailles

comme on n’en voit plus ici-bas !

Du coup Johnny sera jaloux

et Laetitia pâle de rage

j’entends déjà les commérages :

« Sûr qu’il va sortir de son trou ! »

Passant à la postérité

on guillochera sur sa tombe :

« A celui qui sorti de l’ombre

a secouru l’humanité »

.

Sans compter que tous les canards

se rappelant de leurs ancêtres

plus plumés qu’une boite à lettre

lui voueront un culte de star !

Mais … j’ai une idée tout à coup !

Je serais peut-être l’idole des canards ?

Pourquoi ne pas les recycler

en doudounes belles et chaudes ?

N’est-ce pas une idée finaude

serait-ce moi qui ait la clé ?

Trois doudounes par unité

cela me parait raisonnable

un pari largement tenable

bien loin de toute absurdité !

Une seule exception mordieu !

Compte tenu de son volume

et de la grandeur du costume :

une seule pour Depardieu !

                                         Rotpier

 

Image du net

 

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" L’erreur mortifère du trouvère, " la fable du jour de ... Rotpier !

1 Octobre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Humour, #Poésie, #Poésie, Humour

 

 

Fable,

L’erreur mortifère du trouvère,

Oyez oyez les braves gens

écoutez bien cette légende

pour deux ou trois pièces d’argent

je vous dis tout, que l’on m’entende.

Je ne suis qu’un barde à mi-temps

un poète de contrebande

un troubadour intermittent

qui vit sans aucune prébende.

Certains diront « C’est affligeant 

vite une corde et qu’on le pende ! »

d’autres beaucoup plus indulgents

me pardonneront sans attendre.

J’espère que les bienveillants

seront le plus gros de la bande

qu’ils me défendront âprement

je dois avouer que j’appréhende.

     L’histoire :

C’était au temps des chevaliers

qui s’en allaient pour les croisades

laissant leurs dames pour rallier

le roi et toutes ses brigades.

Ayant peur d’être cocufiés

ils recouraient à la ceinture

de chasteté qu’un serrurier

fixait avec désinvolture.

 

Désinvolture … et puis mon œil !

Il rêvait en douce - Mazette ! -

de se changer en écureuil

pour y déposer ses noisettes !

  Cette ceinture était…

 

Une offense à l’intimité

et une entrave pour l’hygiène

une grande incommodité

pour la toilette quotidienne.

Tant et si bien que fréquemment

la place n’était pas très saine

les MST régnaient en grand

je ne vous décris pas la scène.

C’est dans cette situation

que naquit un amour intense

entre un barde de profession

et une dame en abstinence.

 

Elle lui dit : « Beau troubadour

délivre-moi de ce supplice

et ensuite fais-moi l’amour

deviens mon fabuleux complice ! »

Négligeant toute précaution

il vint à bout de la ceinture

et plongea sans circonspection

dans le plaisir et la luxure.

Égarement bientôt fatal

car la septicémie en place

lui transmit coté génital

une maladie très pugnace.

.

Il en mourut au bout d’un mois

et se forgea une légende

qui se répandit et ma foi

perdure depuis des calendes.

Ses amis mirent sur sa tombe cet épitaphe-précepte :

« Avant de mettre le couvert

rappelle-toi de ce trouvère qui

en plongeant dans un trou vert

se retrouva six pieds sous terre ! »

Voila, voila, vous savez tout

avant l’ultime croche-patte

gratifiez-moi de quelques sous :

je ramasse et me carapate !

J’entends déjà les gros sabots

de tous ceux qui veulent me pendre

moi qui ne songeais in petto

qu’a un très grand service à rendre !

Entendez-vous ces enragés

mon bon Monsieur de La Fontaine

voulant me conduire au gibet

comme un abject croque-mitaine !

Je m’attaquais aux MST

par le biais d’une belle fable

et ils essaient de m’attraper

les gens ne sont plus très affables !

Je sais que les temps ne sont plus

propices à la poésie

le poète vit en reclus

en attendant l’euthanasie !

Le pragmatisme tue le vers

comme les vers le vermifuge

de nos jours tout va de travers

l’aède se fait lucifuge.

 

                                           Rotpier

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" Accroche-toi, " Le poème du jour de ... Pierre

24 Septembre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Image du net

 

Liminaire :
Par la force des choses, nous serons probablement confrontés, un jour ou l’autre, à une situation semblable à celle décrite ci-après.
Mieux vaut alors bien appréhender toutes les données de cet écrit afin d’éviter de faire une grosse boulette … la boulette !

 

Accroche-toi,

Situation presque banale

que celle d’un homme sur un lit d’hôpital

à deux doigts du bout du rouleau

mais échappant encore au dictat des tuyaux.

Il avait des visites, beaucoup de visites.

Des longues et des brèves

qu’il vivait parfois comme dans un rêve.

Y revenait un leitmotiv … le leitmotiv !

Formule triviale en soi

mais qui ordinairement motive :

« Accroche-toi ! »… « Accroche-toi ! »

Sa femme lui disait : « Accroche-toi ! »

Ses enfants lui disaient : « Accroche-toi ! »

Ses petits-enfants lui disaient : « Accroche-toi ! »

Ses amis lui disaient : « Accroche-toi ! »

Ses voisins, des gens très bien,

lui disaient : « Accrochez-vous ! »

Certains, sautant le pas, lui disaient : « Accroche-toi ! »

Bref, tout le monde lui disait de s’accrocher.

Fatigué, il était infiniment fatigué.

Un matin, on l’a retrouvé accroché

… accroché au bout d’un drap tressé et noué

autour de la canalisation d’arrivée d’oxygène.

Ses poumons, eux, n’en avaient plus.

Situation embarrassante s’il en est.

Fâcheux… très fâcheux, n’est-ce pas ?

Pourtant, cela arrive, la preuve.

Pour tout le monde ce fut une dure épreuve.

Mais … remettez-vous !

Allez ! Remettez-vous !

Vous n’allez pas vous mettre à chialer quand même !

Accrochez-vous !

Oh ! Mazette ! Saperlipopette ! … La boulette !

 

Moralité :
On doit toujours bien mesurer la portée des expressions que l’on utilise à fortiori quand elles sont stéréotypées. Certaines personnes ont tendance à prendre les choses au premier degré, ce qui est fort regrettable et infiniment dommageable … vous en conviendrez.
Terminaison :
 Si un jour ce conseil vous évite de faire une grosse bévue, m’en serez-vous gré ?
Coucherez-vous sur vos tablettes : « Cet écrit m’a évité de faire une grosse boulette !  » ?
Me direz-vous : « Merci, mon cher, mille fois merci, auprès de vous je suis en dette  ! » ?

 

                                                                                                                                 Pierre Dupuis

 

Allez, si après cela vous en manquez un peu ...

 

Bonne et belle journée !

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" A l’endroit ou bien à l’envers, " ou " Lorsque le délire de la tarte t’atteint, " ... un poème un peu leste de ... Rotpier

19 Septembre 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

Préambule :
Je vous avais dit que j'allais, sans Alphonse mais avec mon épouse, en vacances du coté de Lamotte-Beuvron et bien voilà c'est fait et je suis revenu !
J'ai bien aimé l'endroit, alors j'ai voulu voir l'envers et j'en ai tiré les quelques vers que je vous propose de déguster ... dans le sens qu'il vous plaira !

.

L’hôtel Tatin

 

A l’endroit ou bien à l’envers,

ou

Lorsque le délire de la tarte t’atteint,

Dans les années mille neuf cent

dans un joli bourg de Sologne

des hommes faisaient sans vergogne

des rêves fous et indécents.

Ils rêvaient de feuille à l’envers

avec deux jolies jeunes femmes

les sœurs Tatin tout feu tout flamme

printemps été automne hiver.

C’était à Lamotte-Beuvron

haut lieu des rendez-vous de chasse

au gibier d’eau à la bécasse

des fortunés et des barons.

Sans compter les hommes du cru

qui côtoyaient toute l’année

les deux sœurs joliment tournée

en rêvant au fruit défendu.

A l’endroit ou bien à l’envers

ils auraient bien croqué la pomme

on ne reste pas gentilhomme

quand on peut mettre le couvert.

Ils avaient percé le secret

visant la tarte renversée

aux pommes caramélisée

mais ils savaient rester discrets.

.

Ils se voyaient bien appliquer

aux deux sœurs la même tactique

un tantinet acrobatique :

bien empoigner et renverser.

Tarte Tatin ou sœurs Tatin

une seule et même recette

pour le gâteau ou les sœurettes :

on retourne et c’est le festin.

Véritable menu de roi

craquantes et appétissantes

étaient-elles toujours partantes

à l’envers ou bien à l’endroit ?

Péroraison :

 

C’est le mythe des sœurs Tatin

entre vérité et folklore

mais que jamais tu n’édulcores

lorsque le fantasme t’atteint.

Mais tout conte mis de coté

étaient-elles jolies ou tartes

celles qui servaient à la carte

le célèbre dessert sucré ?

Si elles ont eu des amants

sont-elles restée terre-à-terre

en pratiquant le missionnaire

qui manque beaucoup de piquant.

Qui pourra nous le dire, qui ?

étaient-elles chaudes ou froides ?

D’un caractère ouvert ou roide ?

Il ne l’a pas dit Curnonsky ! (1)

A-t-il lui-même vérifié ?

En a-t-il parlé à Vaudable ? (2)

Ont-ils eu des propos pendables ?

Tout cela reste à clarifier.

  

                                        Rotpier

 

1) Maurice Edmond Sailland, dit Curnonsky, né à Angers le 12 octobre 1872 et mort à Paris le 22 juillet 1956 (à 83 ans), est un gastronomehumoriste et critique culinaire français, surnommé « le prince des gastronomes ».

Souce : Wikipédia :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Curnonsky

 

    2) Louis Vaudable :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Vaudable

 

Les sœurs Tatin

 

... Bon appétit !

 

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Blog en pause ... oui j'ose ! ... par Pierre et le Rotpier

29 Août 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Divers, #Humour, #Poésie

Du 31 août à 5H 33  au 18 septembre à 8H 57 environ : 

 

Je pars,  je pars quelque part

du coté de …

Résultat de recherche d'images pour "lamotte beuvron"

Lamotte-Beuvron

Les sœurs Tatin

Les images proviennent du net !

 

Je vous ai écrit un petit poème vite fait :

.

Au pays de Raboliot,

Je vais rejoindre la Sologne

pas loin de Lamotte-Beuvron

où je vais pêcher sans vergogne

des petits et des gros poissons !

Je ne vais pas défier les cognes

comme le faisait Raboliot

ce serait par trop de besogne

et moi j’y vais pour le repos !

Je vais sacrifier à la tarte

des fameuses sœurs Tatin

si ça fait trop chauffer ma carte

je me passerais du festin !

Je reviendrai dans trois semaines

sauf si des loubards solognots

me kidnappent et me malmènent

en me vidant de mes boyaux !

                                         Rotpier

 

A la prochaine brav' gens ! 

 

 

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Le poème du jour: " Morues, marins et capitaines, " de ... Pierre

27 Août 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Pensées, #Poésie

Préambule :

Je ne pars pas bientôt en vacances au bord de la mer mais cela n’empêche pas de parler un peu de marine ! ( Avec ou sans majuscule ! )

 

 

Images du net

( la première est un peu bidouillée ... je n'ai pas voulu que l'on me reconnaisse ...)

Exorde :

Filles, marins et capitaines

se retrouvent dans tous les ports,

leurs aventures incertaines

forgent les légendes du bord.

Au sein de la pêche hauturière

et sachant manier le filet,

se glissent des aventurières

au scénario très bien rôdé !

       Fable,

Morues, marins et capitaines …

Il avait fait sa connaissance

à Terre-Neuve au Canada,

partageant sa concupiscence

il était tombé dans ses bras.

Après trois semaines de pêche

à bord d’un très gros morutier

quand on débarque on se dépêche

pour oublier le chalutier.

Exit l’odeur de la morue,

du chalut et de ses filins,

au revoir le port et les grues,

vive la fête et les câlins !

Et quoi de mieux que cette fille

pour oublier ce dur labeur,

toujours prête et toujours gentille :

que de la joie et du bonheur !

Jusqu’à ce que la sauterelle

ne soit plus au creux de son lit,

la belle s’était fait la belle

avec son larfeuil bien garni !

Passer de morue à morue

voila les risques du métier,

laisser les grues pour une grue :

vraiment pas de quoi pavoiser !

Il regagna la tête basse

son poste sur le grand bateau,

il était tombé dans la nasse

d’une fille et d’un maquereau !

Une aventure bien amère

ne manquant pas du tout de sel,

une liaison éphémère

orchestrée par un demi-sel !

Il apprit que le capitaine

avait subit le même sort

avec une demi-mondaine :

il n’était plus le seul à bord !

Il en retrouva le sourire

quelque soit le statut social,

les hommes se laissent séduire :

le procédé est bien trivial !

            Moralité :

Les marins et les capitaines

se font piéger pareillement,

les morues ne sont pas les mêmes

mais c’est les mêmes arguments !

Souvent la facture est salée,

ils en gardent un mauvais goût :

une morue bien dessalée

peut vous rouler de bout en bout !

Rien de nouveau en ce bas monde

le piège à toujours fonctionné,

n’importe où sur la mappemonde

des gogos se font pigeonner !

.

Même de très grands se font prendre,

ils redeviennent des gamins,

ils ne savent pas se reprendre

quand passe un joli popotin !

            Péroraison :

 

Élargissons l’horizon…

Ne croyez pas que la marine

soit le seul milieu concerné,

partout c’est la même combine :

c’est bonnet blanc et blanc bonnet !

Allusion à la politique,

décidément on tourne en rond,

en ce moment plutôt critique

mieux vaut éviter les ronrons !

Je connais une autre Marine

( majuscule en début de mot ! )

qui a roulé dans la farine

toute une flopée de gogos !

Sans la classer dans les morues,

( bien sûr chacun fait ce qu’il veut ! )

elle sait arpenter les rues

en bavant des discours visqueux !

Mine de rien elle racole

et pas seulement des marins,

monde ouvrier et agricole

sont prêts à lui suivre le train !

C’est une femme et elle en joue,

pour une tranche d’électeurs

ça compte beaucoup, ils l’avouent :

« Vive Marine et son valseur ! »

Ce sera pire avec la nièce

le jour où elle reviendra

car du coté minois et fesses

y a pas photo avec tata !

Combien tomberons sous le charme

ne regardant que le vernis ?

Comme aurait pu dire Épicharme :

« L’intérieur n’est pas très joli ! »

 

                                                                 

  Pierre Dupuis

 

 

 

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Chat alors ! "Qui aime bien ..." Un petit poème animalier qui glisse vers une fable qui glisse elle-même vers ... vous verrez bien ! Signé: Rotpier !

22 Août 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie - humour, #Poésie

Préambule du préambule :
J'espère que vous n’avez pas fait le pied de grue en attendant mon billet de mardi : je n’ai pas eu le temps car j’étais moi-même sur une grue … à moteur … en tout bien tout honneur ! Arrachage de souches de thuyas : gros travail !
La preuve :

 

Photos prises par mon épouse !

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

La mi-août travaille chattes et matous !

 

Préambule :

Ces vers, articulés autour du chat, vont choquer quelques âmes puritaines qui sont, fort heureusement, de moins en moins nombreuses !
Pourtant, mêler des chats pelés et des grenouilles de bénitier me semble un assemblage fort judicieux … non ?

Introduction (… tiens teins ! Déjà ?)

Il y a matou et matou,

les pelés et les magnifiques,

ceux qui possède vraiment tout

y compris le talent phallique !

Image du net
Le poème initial :

Qui aime bien …

Sa réputation était faite,

toutes les chattes du quartier,

dont celle de la sous-préfète,

en convenait bien volontiers !

Sa longue paire de moustaches

avait le don d’émoustiller,

tout comme sa queue en panache

qu’il savait si bien tortiller !

Pas besoin de grand clair de lune

pour entendre les miaulements,

les appels à bonne fortune

des chattes sur les toits brûlants !

Forte montée d’adrénaline

quand après l’heure de minuit,

il offrait à une féline

un voyage au bout de la nuit !

Il y avait file d’attente

pour profiter de ses faveurs,

une prestation éclatante :

c’était un merveilleux trousseur !

Maintenant, une question se pose …

Comment étoffer ce poème

limité à l’animalier,

sans trop de risque d’anathème

ni de : « Mais il est fou à lier ! » ?

Pourrait-on faire un parallèle

entre le félin et l’humain ?

Il faudrait que je m’y atèle

… et je n’attendrais pas demain !

Car …

Ce récit est fort transposable

à l’homme et dans le fond j’y tiens,

je pourrais en faire une fable,

je le confirme et le maintiens !

 Il me faut donc une morale,

quelque chose qui sonne bien,

une maxime peu banale

… tiens … « Qui aime bien chatte y vient ! »

Mais … Oh ! … d’ici …

J’entends les cris de quelques prudes,

bien qu’elles ne soit plus beaucoup

à qualifier de turpitudes

le fait de céder aux matous !

L’espèce est devenue très rare

et je le dis sans un bémol :

« Piquons la dernière au curare

et plongeons-là dans le formol ! »

Sur l’étiquette et sur la souche

sera écrit « Dans ce bocal

se trouve une sainte-nitouche

en très bon état général !

C’est une espèce disparue

qui vivait au siècle dernier,

elle avait la langue fourchue

et vivait près des bénitiers ! »

Je … oh ! Excusez-moi !  Un appel …

Allô ! … oui … la sous-préfecture ?

L’auteur de ce poème ? C’est bien moi

… Oh !... Elle aime mon écriture ?

… Me parler … oui … j’en reste pantois !

Allô … oui … comment ?... En tête à tête ?

… Je dois passer par le jardin ?

… Bien sûr Madame la sous-préfète

mes hommages et à demain !

 

Image du net tronquée !

 

Et, n’oublions pas que quand la sous-préfète,

Il faut la servir avant qu'elle ne refroidisse !

xxxxxxxxxxx

Bon, ce n’est pas tout ça,

mais il va falloir que je m’entraîne moi !

Miaou … Miaouuuuuuuuuuuuu !

Vous saurez un jour, c’est notoire,

comment tout cela se passa :

vous le lirez dans mes mémoires

mais foin de tout prêchi-prêcha !

                                                          

                                                          Rotpier

 

 

 

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" Quel cirque la vie ! " ... Un poème de ... Rotpier

12 Août 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie, Humour

La vie nous fait plus souvent clown que dompteur !

 
  
               
 
Images prises sur le net
   

.

Quel cirque  … la vie !

 

 

De face, elle avait un coté chatte

… vraiment !

De dos, elle avait un coté chienne

… assurément !

… Chienne de classe … s’entend !

Oh ! oui ! Mazette !

Chienne de classe … genre levrette !

Un coté félin, un coté canin :

joli mélange pour les câlins !

Et moi, cela me plaisait bien !

Mais, cette insatiable tigresse

avait vraiment … le feu aux fesses !

Elle miaulait sur tous les toits

et elle hurlait en tous les bois !

Matous et clebs, en ribambelle,

menaient cortège en sa ruelle !

Et moi, avec des cornes pis que cerf

j’avais l’air plus con qu’un singe en pull-over !

Je lui ai dit alors : « ça suffit ma chère !

Avec la moitié de la terre

je ne veux plus partager ton lit et ta chair !

Va miauler sur d’autres toits,

va hurler en d’autres bois ! »

J’ai repris mon fouet et mes bottes 

et j’ai regagné ma roulotte !

Je suis parti le nez en l’air :

j’avais besoin d’un bon bol d’air !

Mais …

La poisse restant à mes trousses

j’ai croisé une grande rousse

qui avait des airs de panthère !

Elle mit vite sa robe à terre

pour me prouver sans commentaires

que la couleur de ses cheveux

allait avec le bas au mieux !

Cela choquera les bigotes

mais je n’ai pas ôté mes bottes

pour consommer l’acte de chair

et … j’ai ressigné chez Pinder !

.

                                                                Rotpier

 

Image du net

 

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Le poème du jour (un petit sonnet branché !) : "La vibrante nonne," de ... Rotpier

8 Août 2019 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie, Humour

.
   Pas trop de temps ce matin, alors je vous mets un petit sonnet déjà publié !
Vous me direz s'il vous a branché et s'il vous a fait vibrer !

. 

Nonne (2)

Image du net modifiée par mes soins !

.

La vibrante nonne,

Toute jeune elle était entrée

Au couvent sans grande passion,

Elle avait subi des pressions

Et son âme était sinistrée.

Elle devait rester cloîtrée

Alors que la grande éclosion

De son corps en ébullition

Lui laissait les joues empourprées !

Un jour de la fin février

Elle alla voir le jardinier :

« Je t’en supplie, viens-moi en aide

J’ai vraiment le feu au valseur ! »

Il lui dit pendant le remède :

« Bon dieu ! Que tu vibres ô ma sœur ! »

   Moralité … si ! Il y en a une !

Une nonne n’est qu’une femme,

il suffit de bien la brancher

pour qu’elle soit tout feu tout flamme

et qu’elle se mette à vibrer !

.

                                                        Rotpier

 

Image du net

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