poesie
Le poème du jour: "Le ballet des cinquante balais," ... de Pierre
Préambule :
Un jour, immanquablement, vous fêterez les cinquante ans d’une personne proche ou un peu plus éloignée. Cela va être le cas pour moi, pour deux personnes, dans quelque temps, alors je me suis attelé à un petit poème pour les jours J. Vous pourrez vous en servir aussi le cas échéant : c’est cadeau !
Il ne vous reste plus qu’à trouvez l’air pour le refrain !
Image du net !
Le ballet des cinquante balais,
Elle est loin la première dent
tout comme la dernière couche
petit goût amer dans la bouche
quand on arrive à cinquante ans.
On n’a pas vu passer le temps
sans pour autant bailler aux mouches
quand ça arrive on s’effarouche
ou non c’est le tempérament.
.
Refrain :
Toc toc c’est moi
la cinquantaine
ça tomb’ sur toi
fallait qu’ ça vienne
faut pas rêver
c’est arrivé
le mieux pour toi
c’est d’assumer !
le mieux pour toi
c’est d’assumer !
Ces cinquante années - ventrebleu ! -
sont passées à toute vitesse
elles avaient le feu aux fesses
c’est absolument scandaleux !
Ça n’a rien de faramineux
les ans s’empilent avec souplesse
sans faire de bruit ça progresse :
un demi-siècle c’est le jeu !
Il ne faut pas être abattu
il faut fuir la misanthropie
ce n’est qu’une péripétie
turlututu chapeau pointu !
Ce cap tout le monde l’a eu
ou l’aura au cours de sa vie
car la cinquantaine est servie
que l’on soit roi ou bien bossu !
Refrain
On peut déjà faire un bilan
du plus gros de son existence
et en tirer des conséquences
pour rectifier incidemment.
Dans le fond c’est très élégant
d’admettre quelques repentances
de corriger en conséquence
même si ce n’est pas plaisant.
Mais le socle étant bien posé
on ne peut revoir qu’à la marge
à trop raturer on surcharge
à s’en trouver indisposé.
S’il faut un peu recomposer
il ne faut pas charger la barge
au risque de devenir barje
en devenant son opposé.
Refrain
Mieux vaut garder le statu quo
quand l’esprit est en équilibre
il ne faut pas changer la fibre
tout chambouler serait idiot !
On peut se dire : « Allez, banco !
c’est reparti faut que ça vibre
pas question de déséquilibre ! »
… mais sans trop de cocorico !
Quand on a cinquante balais
on perd un peu de résilience
on compense par l’expérience
pour bien rester dans le ballet.
On est beaucoup moins feu follet
mais on garde son efficience
en jonglant avec la variance
pour rester sur le bon braquet !
Refrain
Des choses voilà ma vision
pas de partage obligatoire
chacun gère sa propre histoire
avec plus ou moins d’intrusions.
Je profite de l’occasion
pour souligner et c’est notoire
que cinquante ans c’est accessoire
et qu’il reste un large horizon !
n’oublions pas qu’ils sont légion
ceux qui pour la petite histoire
aimeraient sur leur écritoire
coucher cette faible addition !
Refrain :
Toc toc c’est moi
la cinquantaine
ça tomb’ sur toi
fallait qu’ ça vienne
faut pas rêver
c’est arrivé
le mieux pour toi
c’est d’assumer !
le mieux pour toi
c’est d’assumer !
… Le mieux pour toi
c’est d’assurer !
Pierre Dupuis
Le poème du jour : "La véritable histoire de Roméo et Juliette," de ... Rotpier
Image du net
Préambule :
Il y a tragédie et tragédie et je trouve que cela en est une que de ne pas dire toute la vérité sur celle-ci. Toute la vérité, quitte à froisser quelques puristes ou autres coincés du bulbe.
Rotpier
On vous a bel et bien bernés
sur les amoureux de Vérone
la vérité la vraie la bonne
je m’en vais vous la relater.
Je reconnais stricto sensu
que c’est beaucoup moins romantique
qu’un drame de la Rome antique
et qu’il y aura des déçus.
La véritable histoire de Roméo et Juliette,
Rosaline le repoussait
quand Roméo croisa Juliette
jeune fille plus que joliette
qui ne portait pas de corset.
Ils s’aimèrent presque aussitôt
comme des fous sur la moquette
ils avaient cassé la banquette
aux deux ou trois premiers assauts !
Hélas pour le pauvre garçon
Juliette malgré son jeune âge
était un tantinet volage
déjà aux trois quarts paillasson !
Très vite elle le fit cocu
et Roméo connut le pire
hurlant à mort : « William, j’expire ! »
mais l’autre ne l’a jamais su !
L‘amour fait souffrir tant et plus
c’est d’abord au ventre une boule
puis dans le cœur grimpe la houle :
très vite le mal monte, aigu !
Roméo s’est empoisonné
mais Juliette s’est fait la paire
aidée par deux ou trois compères
qu’elle a de son corps rétribué !
Epilogue :
Ce poème croquignolet
n’aura pas de prix à Vérone
mais alors là je m’en tamponne :
j’ai déjà vu des cas plus laids !
Un conseil couplé d’un adage :
Mieux vaut choisir Monte Mario
pour faire l’amour que Vérone
on grimpe en l’air et ça plafonne
car à cet endroit Rome est haut !
En ne laissant rien au hasard
on va plus haut et ça cartonne
qu’elle soit pudique ou friponne:
y a pas de lézard Balthazar !
Conclusion :
J’ai rétabli la vérité
sur cette illustre tragédie
que l’on vous avait attiédie :
on ne pourra plus vous berner !
Vous pouvez si vous le voulez
conserver la supercherie
mais n’ayez pas l’hypocrisie
de dire : « On m’avait tout caché ! »
Etant d’un naturel méfiant
je me garderais loin des fioles
car je connais quelques marioles
experts en poisons foudroyants !
Post-scriptum :
Voila la stricte vérité
ne criez pas au sacrilège
je vous donne le privilège
de bien briller en société.
Si vous voulez me rétribuer
pour cette tâche méritoire
sachez pour la petite histoire
que j’accepte les gros billets !
Reste la classe ... et puis voila ! Un poème de Rotpier: " Dernière élégance "
Je ne suis pas encore dans cet état mais cela arrive tranquillement : ça commence à grincer de partout !
Sur une idée du père Honnet et de soeur Caty Bia,
avec l'aimable autorisation de Monseigneur Radius, évêque du bassin du mets ta carpe à l'eau, que je remercie beaucoup.
Rotpier
Dernière élégance,
A fréquenter plus bancs que routes
je commence à m’ankyloser,
mon pauvre corps est en déroute,
mon cœur est prêt à imploser !
Une santé en banqueroute,
une tendance à scléroser,
des vieux artères qui s’encroûtent :
l’ensemble est bien décomposé !
Terminés les marivaudages,
voici le temps du ravaudage !
Accroc par-ci, accroc par là :
Ça s’effiloche à toute allure !
Squelette à poil … sauf un galure
… reste la classe et puis voilà !
Rotpier
" La descente du monte-en-l’air, " ... le poème du jour de Pierre
La descente du monte-en-l’air,
C’était un drôle de gaillard
pas manchot pour tailler la route
dans le genre qui s’arc-boute
quand on lui fait un coup vachard.
Il avait une grosse dent
contre la morale bourgeoise
son attitude était narquoise
quand il croisait des possédants.
Adepte de vastes larcins
il s’était fait pas mal de thunes
mais n’avait fait jamais fortune
trop fliqué par les argousins.
Il n’avait jamais épargné
pas du genre engraisseur de banque
plutôt jongleur ou saltimbanque
il avait mis peu de coté.
Mais cela c’était le passé
les ans pesaient sur son échine
il avait usé la machine
n’étant plus bon qu’à ressasser.
Il passait ses jours sur un banc
à se remémorer sa vie
elle avait été bien remplie
ne comportant que peu de blancs.
.
Dans sa tête régnait le doute
l’esprit n’y était plus du tout
il s’approchait du bout du bout
infiniment plus banc que route.
Il n’avait jamais escroqué
juste volé quelques personnes
de la haute dont des baronnes
des gens énormément friqués.
Dans le genre Arsène Lupin
moins gentleman dans la manière
pas de fleur à la boutonnière
mais ne posant pas de lapin.
C’était un drôle de gaillard
à ne pas prendre pour modèle
mais ses amis les plus fidèles
ont tous suivi le corbillard.
Sur sa tombe, il y a cette épitaphe :
« Ici repose un monte-en-l’air
qui ne s’est attaqué qu’aux riches
en escaladant les corniches
et quelques femmes volontaires. »
"La philosophie du vivre pour vivre," et "Vive la vie !" : deux sonnets complémentaires de ... Pierre !
Image du net
La philosophie du vivre pour vivre,
Il approchait de ses cent ans,
Un âge plus que respectable,
Son mode de vie intraitable
Faisait de lui un bien-portant.
Pas de tabac, pas d’excitant,
Jamais un seul excès à table,
Pas de relation véritable :
Tout juste une femme à mi-temps.
Pas de fête, pas de ribote,
Bien arc-bouté, droit dans ses bottes :
Parangon de sobriété.
De quoi au nom de la survie
Passer son temps en société
A s’emmerder toute une vie !
Vive la vie !
Toute une existence asservie
Par le désir de perdurer
Ne peut mener qu’à une vie
Passant à se claquemurer !
S’accorder quelques fantaisies
Sans bien sûr trop exagérer :
Ne pas faire l’apostasie
De toute règle et chavirer !
Mais n’allons pas vivre pour vivre,
Il faut savoir fermer son livre,
Mieux vaut qu’il soit rempli et court
Que long et sans un jour de fête !
Vive la vie, vive l’amour :
Laissons s’emmerder les ascètes !
Pierre Dupuis
" Passage à gay " ... un poème flottant de ... Rotpier !
C'est un ancien poème pas très académique mais tant pis, je me remouille ... le remets et j'en rajoute une couche comme on dit dans les maternités !
... avec, en bonus une petite énigme !
Je vous rassure tout de suite :
je n’ai pas viré ma cuti !
Les images sont du net !
Passage à gay,
Son petit ami le quitte :
un gay part,
un gay pleure.
C’est la jungle : tout va vite !
Léo part,
tout à l’heure.
Gaspard pleure.
Pleure pas Gaspard :
ainsi vont les vits …
qui se rencontrent,
s’aiment, se mesurent, s’affrontent
et puis s’enfuient !
Eh ! oui, mon petit Gaspard :
C’est ça la vie !
Quoi ?
…c’est touffu ?
Non ! C’est concis !
C’est concis et … pas si con !
… Si ? … Ah bon !
Mais c’est tout vu,
triste ou gai, ce sera tout !
Ce n’est pas très académique :
Je …le… sais !
Mais à toute polémique
je vous prie de surseoir !
… J’ai trop à faire ce soir !
… Hou hou !
Rotpier
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
La petite énigme promise qui reste dans la veine du poème :
Si tu es
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
... Je me carapate avant d'avoir tous les gays sur le dos !
Le Rotpier
Le poème du jour : " Lily la rousse ou Lily la secousse, " de ... Rotpier !
Préambule :
Stupeur et tremblements !
Il est possible que le tremblement de terre en Ardèche ait été causé par l’activité humaine : https://www.lyoncapitale.fr/actualite/seisme-en-ardeche-et-si-lorigine-du-tremblement-de-terre-etait-humaine/
Il est certain que le tremblement de chairs évoqué ci-après est causé par une activité humaine de grande intensité. Je vous propose de l’étudier … avec ou sans sismographe !
Lily la rousse
ou
Lily la secousse,
Elle était rousse et pas manchote
pour tout ce qui touchait au lit
ses amis l’appelaient Lily
mais son prénom était Charlotte.
Elle n’aimait pas la parlote
qui disait-elle ramollit
« Ce serait un casus-belli
de ne pas ôter ma culotte ! »
Elle n’avait pas froid aux yeux
jouant à des jeux périlleux
d’une très grande magnitude :
Huit sur l’échelle de Richter
provoquant une foultitude
de violents tremblement de chairs !
Répliques du sonnet :
Et les répliques qui suivaient
étaient encore redoutables
l’épicentre étant très instable
prêt à repartir sans filet !
Nul besoin d’être un grand expert
du champ des plaques tectoniques
pour amorcer la mécanique
à l’endroit ou bien à l’envers !
.
Sur l’échelle de Mercalli
elle était aussi bien placée
championne des fortes poussées :
une épouvante pour les lits !
Pierre Perret l’aurait célébrée ainsi, sur l'air de ... Lily :
Un véritable tsunami, Lily
Une éruption du Stromboli, Lily
Une catastroph’ pour les lits
Un avant-goût du Paradis
L’antithèse du ramolli !
Ell’ n’aimait pas les mous du dos, Lily
« Vas-y ! » était son seul credo, Lily
Il ne faisait pas bon caler
Pendant la grande chevauchée
sous peine de méchants lazzis !
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
Le poème non siliconé du jour: " L’emprise du mammaire sur le maire, " de ... Rotpier !
Les élections municipales se profilent à l’horizon.
Je vous propose d’aborder un coté peu développé ( !!! ) des risques du métier de maire…
Image du net
L’emprise du mammaire sur le maire,
ou
Une affaire bien en main,
Elle avait décidé un jour
de séduire le nouveau maire,
elle connaissait son affaire,
pour elle c’était du velours !
Elle avait collé sans détour
ses protubérances mammaires
- chose pas très protocolaire ! -
sous ses yeux et c’était du lourd !
Sans opposer de résistance
il s’écria « mais c’est Byzance ! »
et il la suivit dans son lit !
Pour lui montrer son savoir-faire
elle prit sans à priori
bien en main les choses du maire !
Résultat :
Ah ! Que c’est bon lui dit l’édile,
j’aurais été un imbécile
de refuser pareil cadeau :
ton corps est un eldorado !
Plutôt que de gérer la ville
avec tous ces gens versatiles,
je vais donner ma démission
pour assouvir notre passion !
Ce n’était pas qu’une promesse,
il quitta de façon expresse
sa charge de premier élu !
Bien sûr il y eu des commères
pour parler d’histoire de cul
… ce qui fit rire l’ex-maire !
Epilogue :
Et ils eurent beaucoup d’enfants
même que l’un devenu grand
s’empara du fauteuil de maire
à la grande joie de son père !
Sa mère lui dit « Bien mon grand,
je trouve cela épatant
mais je vois que ta secrétaire
est bien dotée coté mammaire !
Cela ne m’étonnerait pas
qu’en voyant de pareils appas
tu laisses tomber la mairie ! »
Et sa mère avait bien raison,
pour s’occuper de l’égérie
il rédigea sa démission !
Moralité :
Que l’on soit curé ou bien maire,
on ne peut pas tout assumer :
sa charge et aussi s’occuper
de tout ce qui touche au mammaire !
On se défroque, on démissionne,
et l’on passe de Saints à seins,
de l’écharpe aux tentant tétins
… pour les beaux yeux d’une mignonne !
Certains ne suivent pas l’adage,
ils font les deux chose à la fois,
je suis peut-être un pisse-froid
mais je dis : « C’est du bricolage ! »
Le poème du jour : " L’homme de Vitruve " ou " Quand Léonard De Vinci synthétise et concrétise, " de ... Pierre
... Ne me dites pas que je n’ai pas de suite dans les idées !
Nous allons bientôt avoir des triangulaires, mais je vais vous parler aujourd’hui de cercle et de carré sans boucler pour autant l’épineux problème de la quadrature du cercle, car même les génies s’y sont cassé les dents…
Citation de Léonard De Vinci :
« La simplicité est la sophistication suprême. »
L’homme de Vitruve
ou
Quand Léonard De Vinci synthétise et concrétise,
Passer d’une étude au dessin
transcrire du bout de la plume
l’homme idéal et sans costume
voila quel était son dessein.
Jambes écartées et bras levés
avec le nombril comme centre
l’homme parfait dans un cercle entre
et l’équilibre est assuré.
Pour l’inscription dans un carré
pieds joints bras à l’horizontale
avec en position centrale
le nécessaire à procréer.
En un coup d’œil le résumé
d’une étude de l’architecte
Vitruve qui vraiment respecte
l’esprit d’idéal affirmé.
Mais …
Mais pourquoi ai-je donc écrit
ces mots qui dans le fond embrouillent
je ne suis qu’une pâle andouille
restez donc avec De Vinci !
Nota :
Certains l’appellent Léonard
familiarité déplacée
pour un génie de la pensée
de la peinture et d’autres arts !
A l’occasion de l'exposition Léonard De Vinci au Louvre : Mona Lisa et sa petite soeur : "Petite soeur," ... le poème du jour de ... Pierre !
A l’occasion de l'exposition Léonard De Vinci au Louvre :
Je vous propose une rediffusion :
Avec le grand Léonard De Vinci
… on n’en a jamais fini !
Voilà la petite sœur de la Joconde !
Qui l’a peint ? Degarenne, un élève du maître ?
Personne ne le sais.
Un lien pour en savoir plus :
Petite sœur,
Bonjour petite sœur,
je te croyais perdue !
Pour moi c’est un bonheur,
une joie éperdue !
Léonard qui m’a peint
a laissé son élève
me copier un matin,
un grand sourire aux lèvres !
Toi tu es au Prado
et moi je suis au Louvre,
ce serait un cadeau
qu’un jour on se retrouve !
Je vois déjà d’ici
nos portraits côte à côte,
les regards ébahis :
Ah ! Nous aurions la cote !
Sourires malicieux,
regards énigmatiques
multipliés par deux :
ce serait fantastique !
Nous pourrions à l’accueil
nous faire en la seconde
un tout petit clin d’œil
… un clin d’œil de … Jocondes !
Pierre Dupuis
http://www.evous.fr/Insolite-Il-y-aura-deux-Joconde-au-Louvre-en-mars-2012,1174098.html
Un lien vers un de mes billets
où j’évoquais déjà Mona Lisa :
http://rotpier27.wordpress.com/2011/02/04/la-joconde-ou-mona-lisa-lacrostiche-du-jour-de-pierre/