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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Le poème du jour : " Le zébu de Bézu, " de ... Pierre

24 Mars 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Poésie

.

J’habite un petit village de Normandie ( 1500 habitants ) qui s’appelle Bézu-Saint-Eloi. Nous disons communément que nous nous rendons à Bézu tout court.

Bézu étant l’anagramme de zébu, cela m’a donné l’idée d’écrire un petit poème intitulé «  Le zébu de Bézu » … pour les enfants mais pas que !

Je vous le soumets …

Pierre

 

Image du net : Le lavoir du village 

 

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Image du net !

 

Le zébu de Bézu,

- J’ai vu un zébu à Bézu !

- Un quoi ? Un zébu à Bezu !

Mais mon cher, vous avez trop bu !

- Que nenni ! Je l’ai vu vous dis-je !

N’allez pas croire que j’attige :

 Votre scepticisme m’afflige !

- Pardon … mais quand même, un zébu !

Dites, vous n’auriez pas confondu

Avec un gros taureau bossu ?

- Je connais les taureaux mon cher !

Je ne ferais pas cet impair

Même sans être un grand expert !

- Alors, je ne sais plus que croire,

Voilà une drôle d’histoire

A dérouter un auditoire !

          Mais …

Tiens, voila notre ami Albert,

Notre je sais tout très disert.

Alors, quoi de neuf mon cher Albert ?

- Le cirque a perdu un zébu !

il est quelque part dans Bézu

dites, vous ne l’auriez pas vu ?

C’est un zébu long tout bossu

Qui boite un peu bas mais sans plus,

Vous ne l’auriez pas entendu ?

 Clic, clic, clic, clac… cela s’entend,

Cela se remarque vraiment

Clic, clic, clic, clac… c’est évident !

           Mais …

Attendez… là-bas, au tournant,

Clic, clic, clic, clac … assurément

C’est lui ! Oh ! Je suis bien content !

Il vient de la rue du lavoir,

Il a bu, c’était à prévoir

Et il revient par le trottoir !

C’est son grand ami le lama

Qui va être heureux comme un roi :

Tous les deux ne se quittait pas !

Quand même, un zébu à Bézu

Tout bossu, on aura tout vu,

hier encore qui l’aurait cru ?

    Péroraison :

Ce n’est qu’un gentil mélodrame

un petit jeu sur l’anagramme

« Zébu -  Bézu » voila la trame !

Je l’ai écrit pour les enfants

Mais s’il plait aussi aux parents

J’en serai bigrement content !

On peut l’étudier à l’école

Certains mots sont un peu des colles :

Tous aux dicos sans protocole !

                                                           Pierre Dupuis

 

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Image du net !

... Z'avez pas vu le zébu ?

 

 

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Le poème du jour : "La pie" inspiré par le tableau de Claude Monet ... par ... Pierre

17 Mars 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Moi, je suis bavard comme une pie ... mais c'est surtout du stylo !

.

La pie de Claude Monet

 

"La pie" tableau de claude Monet

Images du net

Petit broderie poétique autour du tableau

de Claude Monet : « La pie ».

Un sonnet pour Monet … mais pas que !

            Liminaire :

Elle est un peu comme une intruse

Sur cette toile où le frimas

A posé de façon diffuse

Son empreinte en très grand format.

Pourtant la couleur de ses plumes,

moitié neige, moitié charbon,

lui donne un merveilleux costume

qui fait qu’elle est au diapason !

La pie,

La curieuse est là qui observe

L’homme qui manie les pinceaux,

Elle sera sur le tableau,

Peut-être accroché à l’auberge ?

L’artiste n’a vraiment pas chaud,

Le froid est là qui le submerge,

Ses doigts sont raides comme verge

Avant de passer à l’assaut !

Chaque jour pour lui elle pose,

Même si le froid l’ankylose

C’est un rôle très passionnant !

Dans ce travail hors conformisme

On sent déjà poindre un tournant :

L’amorce de l’impressionnisme !

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D’abord refusée au salon*

Pour être trop avant-gardiste,

Cette toile montre le long

Chemin qu’empruntaient les artistes !

Certains mourraient avant d’avoir

Une  quelconque renommée,

Finissant dans le désespoir,

Avec la raison entamée.

Là où Monet a réussit

D’autres n’ont pas eu cette chance :

L’époque des peintres maudits

Disparus dans l’indifférence !

Van Gogh ou Modigliani

Sont morts avant d’être célèbres :

Une fin en catimini,

Ténèbres avant les ténèbres.

                    Pierre Dupuis

 

             * Celui de 1869.

 Lien :        https://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire_id/la-pie-347.html?no_cache=1

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" Main basse sur les fonds publics " ou " La face interlope de Pénélope, " le poème du jour polémique de ... Pierre

11 Mars 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #L'actualité vue par le Rotpier, #Morale, #Politique, #Poésie

 

Image du net

 

Préambule :
Bien sûr, l’instigateur du système a été le mari, François Fillion, mais la duplicité de sa femme est évidente.

.

 

.

Main basse sur fonds publics

ou

La face interlope de Pénélope,

Avec ses airs de chattemite

et sa grande circonspection

elle faisait bien illusion

mais l’honnêteté se mérite !

Une grande et belle hypocrite

ramasseuse de picaillons

sans se casser trop le croupion

et ne semblant pas fort contrite.

Bien sûr elle a fait profil bas

après avoir rempli son bas

sans s’être cassé la nénette !

Palper du pèze sans bosser

ça mérite les oubliettes

cachées du manoir de Beaucé !

 Moralité :

On peut posséder un château

mais terminés les privilèges

quand l’idéal se désagrège

les châtelains vont au cachot !

Les nobles et les hobereaux

ne font plus tourner les manèges

ils tombent aussi dans le piège

de la justice aux froids barreaux !

 

L’impunité n’est plus de mise

on en est plus à la mainmise

du peuple par quelques seigneurs.

Empêchons toute résurgence

de ces suceurs de ces saigneurs

guettant la moindre négligence.

                                                           Pierre Dupuis

 

 

PS : C'est un poème polémique il est certain, mais, à ma décharge, j'ai bien connu Polémique Victor !

 

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" Conversation entre pochards à Etretat … " ... une fadaise d'Etretat de ... Rotpier !

10 Mars 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie, Humour

En souvenir d'un séjour fort agréable ( et presque totalement sobre !  wink ) sur la cote d’Albâtre,  je vous livre une fadaise d'Etretat !

 

Falaise d'Etretat

Image du net car les miennes sont moins nettes !

Conversation entre pochards

à Etretat …

 

Conversation de fil en Aiguille

au pied de la Porte,

-         Être clochard à Etretat

est un cauchemar qui me hante :

sur un trottoir tout comme un tas

sans même une toile de tente.

-         A Etretat ? … Pourquoi mon gars ?

Ce n’est pas une idée géante,

viens au pays du pastaga,

là-bas les nuits sont moins glaçantes !

-         Si je deviens un jour clochard

autant que ce soit sur ma terre !

Et le calva, pour un pochard,

vaut bien l’anis : faut pas le taire !

Allez buvons près de la porte

et tant pis si dans notre état,

nous ne bafouillons de la sorte

que des fadaises d’êtres tas !

Nous graverons dans le calcaire

des souvenirs de pochetrons,

après nous casserons nos verres

pour ne plus boire qu’au litron !

Les touristes devant nos fresques

en resteront tout interdits,

trouvant cela très pittoresque,

bien supérieur aux graffitis !

Ils chercherons nos signatures

mais nous ne les graverons pas,

pour les générations futures

une belle étude de cas !

Nous resterons des anonymes,

des bienfaiteurs pour d’Etretat,

nous ne seront pas éponymes

et garderons nos galetas !

Et si du haut de la falaise

un jour on fait le grand plongeon,

il n’y aura pas de malaise

au sein de la population.

De nos pauvres vieilles carcasses

les crabes feront un banquet,

leur chair sera un peu plus grasse

au moment de les déguster !

Dans ce pays de grandes tables

où tous les crustacés sont rois

les péquins comme les notables

ravis se lécheront les doigts !

Et les palais fins en alerte

se demanderons bien pourquoi

au fond de leurs bouches expertes

reste comme un goût de calva !

Allez l’ami, allez confrère,

trinquons à ce bel avenir

après tout nos sommes des frères

et nous devons nous soutenir !

 

Allons gravons sur la falaise

nos états d’âme de buveurs,

le cœur vaillant et l’âme à l’aise 

attaquons-nous vite au labeur !

                                 

                                                Rotpier

Pierre en crabe

Image bidouillée par le Rotpier !

 

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" Fabliau sur corde raide, " : le poème du jour de ... Pierre

3 Mars 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #L'actualité vue par le Rotpier, #Morale, #Politique, #Poésie

Image du net

Mise en garde :

De Griveaux à grivois, il n’y a qu’un pas,

à vous de le franchir ou pas !

 

Aux ambitieux de la sphère politique,
sans exclure les autres sphères…

 

Fabliau sur corde raide,

Ce n’est qu’un petit fabliau

pour ceux qui veulent monter haut

dans le cénacle politique

et ne pas perdre leur boutique.

Aujourd’hui on n’est plus hier

on est défait en un éclair

par une photo dérobée

et sur les réseaux étalée.

 Vous qui êtes …

A gauche à droite ou au milieu

à la base ou auprès de Dieu

méditez ce petit adage

pour éviter le grand naufrage :

« Méfiez-vous des réseaux sociaux

où nichent de drôles d’oiseaux

qui viennent faire leurs emplettes

même une petite branlette

qui vous met la tête sous l’eau

… n’est-ce pas Benjamin Griveaux ! »

  Moralité :

Il faut se méfier des selfies

qui frôlent la pornographie

à Paris ou bien au Creusot :

on cache son petit oiseau !

  Péroraison :

Je vais être très critiqué

pour le vers seize c’est OK

j’ai l’habitude c’est classique

de trop tirer sur l’élastique !

Pour le dix-huit également

il ne faut pas nommer les gens

il parait que ça les ébranle

mais moi je m’en tape et  -‘  - -    - - - - - !

Terminaison :

Je vous avais bien prévenu

et pourtant vous avez tout lu

adeptes qu’à cela ne tienne

des chroniques rabelaisiennes !

De La fontaine à Rabelais

soyons fiers de l’esprit français

qui rayonne à travers le monde

par son génie et sa faconde !

Foin de quelques débordements

dans une fable ou un roman

un entrechat de paillardise

c’est sur le gâteau la cerise !

                                Pierre Dupuis

 

 

Rabelais, image du net

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Le poème du jour : "Défaillance," de ... Pierre

25 Février 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Un poème ancien, écrit en 2007 ...  je crois … à moins que ma mémoire ne défaille … 

 

Sur une très jolie photo de Jean-François Simon, un poème que j'aime tout particulièrement...

 

 Image pour Défaillance

 

Défaillance,

Il bruine dans mon cœur

comme il pleut sur la faille ;

pourquoi cette rancœur

qui fait qu’un cœur défaille.

Hier encore ici,

mais revers de médaille,

plus personne aujourd’hui

et mon cœur qui déraille.

Dans les yeux ce crachin

augmentant la grisaille

et le bout du chemin

et l’ultime broussaille.

La chute sans rappel

parallèle à l’entaille,

les rochers en scalpel

et mon cœur en tenailles.

Pour vivre maintenant

je ne suis plus de taille,

je plane en attendant

 d’être au pied de la faille.

                                               Pierre Dupuis

 

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" Le vieux pêcheur et le mérou, " : le poème du jour corsé de ... Rotpier

11 Février 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie, Humour

 


image du net

 

Le vieux pêcheur et le mérou,

Originaire de Corfou

fils et petit fils de pêcheur

original et un peu fou

mais avant tout homme de cœur.

Il avait un petit bateau

un héritage de son père

c’était un antique rafiot

qui sentait très fort la misère.

Colmaté un peu de partout

il tenait la mer de première

rendant bien des marins jaloux

ça clabaudait dans les chaumières !

Son rêve était de ramener

un mérou brun de taille énorme

et de l’exposer sous le nez

de tous ses pairs sans autre forme.

Et ce jour là était venu

il avait dépassé son rêve

un poisson énorme et ventru

était étalé sur la grève.

On le pesa : cent vingt kilos !

très joli poids sur la balance

il entama presque aussitôt

de frénétiques pas de danse !

Un peu comme Zorba le Grec

après l’échec de l’entreprise

cela cloua vraiment le bec

aux jaloux à la mine grise.

.

Le mérou rejoint un étal

face au vieux port dos à la halle

hors de question que l’animal

subisse une vente banale !

Tout le monde voulait le voir

un long cortège de Corfiotes

défila du matin au soir

certains même avec des loupiottes !

Et c’était des oh ! Et des ah !

« t’as vu la taille de son ventre

je n’ai vraiment jamais vu ça

quel animal diantre de diantre ! »

Ce ne fut qu’au petit matin

qu’il décida de la découpe

aidé de quatre bons copains

des gars sérieux sans entourloupe !

C’est au moment de le vider

que la surprise fut totale

du ventre aussitôt tailladé

s’échappa une énorme opale !

Et puis ce fut d’autres bijoux

une véritable fortune

les jaloux furent plus jaloux :

il avait décroché la lune !

Avalé au fond de la mer

et venant d’une ancienne épave

un trésor que beaucoup d’experts

avaient raté de façon grave !

Probablement un acatium

un bateau de la Grèce antique

fuyant la loi de l’impérium

de Rome la monolithique !

Il était très riche à présent

lui le fauché le sans-le-sou

il décida sur le moment

d’offrir aux pauvres le mérou ;

Il fit un balthazar géant

en empruntant sur sa fortune

plus de problème maintenant

qu’il avait un monceau de thunes !

Les banquiers lui faisaient la cour

afin de gérer sa richesse

les femmes lui tournaient autour

clignant des yeux roulant des fesses !

Mais il garda femme et amis

au grand dam de ces lèche-bottes

il se fit quelques ennemis

chez les nantis et les cocottes !

Mais pas de quoi fouetter un chat

le temps mit fin aux jalousies

aux éternels prêchi-prêcha

la bile fut vite moisie !

            Péroraison :

Dans la belle île de Corfou

se mit en place une légende

glorifiant pêcheur et mérou

et leur réputation fut grande !

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    Premier aparté :

Si j’étais un sage poète

j’aurais pu en rester ici

mais moi je n’en fais qu’à ma tête

et je me fiche des lazzis !

.

Vous pourrez donc dans une glace

avoir un petit aperçu

de ce que je peux mettre en place

sans pour autant avoir trop bu !

     Eclairage :

Il existe moult variétés de mérous dont

le nom scientifique est : Epinephelus marginatus.

Epinephelus … déjà tout un programme si on remplace

le second « e » par un « a » ! Ah ah ah !

Donc: à votre glace !

Second aparté :

Les anagrammes de « mérou » sont :

« morue » et « mœurs »

Avouez que c’est encore là tout un programme !

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Sur cette affaire extravagante

voila vous savez presque tout

le vieux pêcheur et le mérou :

une aventure ébouriffante !

Je vous laisse car j’ai à faire :

je pars à la pêche au mérou

avec un ami de Corfou

qui connaît très bien son affaire !

Et si nous revenons bredouilles

il m’apprendra le sirtaki

et quand je l’aurais bien appris

nous irons jouer les arsouilles !

J’aurais pu choisir une rime

 bien plus scabreuse mais voila

ma muse qui veille et m’opprime

m’a dit : « Adieu si tu fais ça ! »

Elle n’est pas facile à vivre

et je ne suis que son féal

alors parfois moi je l’enivre

et l’enferme dans un bocal !

Je la pose sur mon pupitre

ses yeux me lancent des éclairs

alors je ris et fais le pitre

mais pas bien longtemps ça c’est clair !

Un jour et c’est couru d’avance

elle me laissera tomber

un gars lui fera des avances

un gaillard au torse bombé.

Mais j’ai déjà prévu la chose

j’ai acheté un revolver

j’effacerai ce pas-grand-chose

de douze balles de Luger !

J’en remettrai dans la foulée

douze de plus dans le chargeur

hors de question que la traînée

s’en aille fricoter ailleurs !

Je n’alignerai plus de rîmes

je n’aurais plus d’inspiration

ensuite viendra la déprime

c’est le lot de tout histrion !

A moins qu’une nouvelle muse

ne pointe le bout de son nez

que je la séduise et l’abuse

en la soûlant lors d’un dîner !

Elle sera ma Pénélope

je serai son Ulysse aimé

en cas de mauvais horoscope : 

une de plus à supprimer !

                            Rotpier

Petit cadeau en prime : 

 

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Le poème du jour : " Revenons aux fondamentaux, ou Et si Pierre Boulle avait vu juste… " de ... Pierre

4 Février 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Billet d'humeur, #Humour, #Pensées, #Poésie, #Poésie - humour

Non, non!  Rassurez-vous: je n'ai pas encore perdu la boule ... d'autres peut-être ?

 

Ados aux smartphones ou accros aux smartphones ... c'est pareil !

Image bidouillée du net !

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

 

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Image du net d'une autre planète !

 

 

Revenons aux fondamentaux,

ou

Et si Pierre Boulle avait vu juste…

On peut me traiter de vieux schnock

de croulant au trois quarts sénile,

dire que je radote en bloc

et me classer dans les fossiles !

            Mais…

Quand je regarde les ados

les doigts crispés autour des touches,

pour faire la bête à deux dos

ils doivent le faire en Bluetooth !

Terminé le contact direct,

exit le branchement physique,

c’est peut-être un peu plus sélect

mais rien ne vaut l’acte basique !

À ce rythme c’est l’extinction

des humains dans quelques années,

terminé la copulation,

vieille technique surannée !

Les singes tout en honorant

leurs guenons de façon classique

rigoleront à pleines dents

en se tamponnant des critiques !

Si Pierre Boulle était vivant

il se taperait sur les cuisses :

bien en avance sur son temps

il avait flairé les prémices !

          Péroraison :

Allez bougez-vous les ados,

laissez tomber claviers et touches,

revenez aux fondamentaux

et restez à portée de bouche !

A trop baigner dans le virtuel

on passe à coté de la vie,

en amour pas de logiciel,

pas de volonté asservie !

Décrochez des réseaux sociaux

ces lieux que l’on croit de partage

mais qui sont, bien que conviviaux,

des lieux d’errance et d’engluage !

Le digital est un besoin

mais pas sur des bouts de plastique

et comme Eros je vous enjoins

de vous la jouer plus romantique !

Apprenez sur le bout des doigts

l’art de prodiguer des caresses,

laissez tomber les écrans rois

cherchez d’autres rimes en « esses » !

Il y en a des quantités,

je vous le dis, je le professe,

j’en vois une de qualité

… très orientée… je le confesse !

Je ne vous fais pas de dessin

… par Aphrodite ! Une autre rime !

Je vous l’abandonne à dessein :

je suis quelqu’un de magnanime !

                                                                                   Pierre Dupuis

 

 

Image du net: Pierre Boulle, par le dessinateur Gabriel Worst

 

 

 

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Femmes chinoises sur le trottoir, le poème du jour : " Marcheuse " de ... Pierre

28 Janvier 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Préface :

 Suite au second rébus de dimanche dernier qui parlait des belles de nuit chinoises de Belleville, je vous propose un poème écrit il y a 11 ans environ.

 Vous trouverez, à la suite, un article traitant du sujet si vous ne le connaissez pas.

 
 Pierre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Images prise sur le net
 
 
 
 
 

   A ces femmes chinoises qui se prostituent par nécessité vitale

 
 
 
Image prise sur le net
 
 
 

Marcheuses,

Elles sont des centaines

dans sa situation

pour le moins incertaine

soumise à perversion.

C’est leur moyenne d’âge

- la quarantaine et plus ! -

qui surprend au passage,

provocant le hiatus.

Péripatéticienne,

pas d’autre solution,

drôle de paroissienne

dans cette « profession » !

Son pays c’est la chine,

elle y rêve toujours !

Ici, courbant l’échine,

elle vend de l’amour.

Il n’y a plus d’usine

au Dongbei sinistré,

la plupart sont en ruines :

emploi défenestré !

Petit garçon à charge

mais aussi des parents

et plus du tout de marge :

partir en soupirant.

Un visa pour la France

et des petits boulots,

le rêve devient rance,

il est loin le gros lot !

Paris, la belle ville

dont on rêve le soir,

mais aussi Belleville

où l’on fait le trottoir !

Elle est là, elle marche,

recherchant le client,

mais rien dans sa démarche

de vraiment provoquant.

Pas d’allure indécente :

minijupe au rencart,

tout juste une passante

un peu trop à l’écart.

Du trottoir à l’impasse,

de l’hôtel au meublé

à moitié prix la passe,

ça casse le marché !

SIDA en embuscade

et mauvais coups en plus,

juste une aide à ce stade :

celle du Lotus Bus !

Joli nom de programme

balayant le motus,

seul secours pour ces femmes

du pays du lotus !

Et Médecins du Monde

sur un nouveau chantier

sur notre terre ronde

mais là … c’est à nos pieds !

Elle marche et circule,

il faut bien se montrer,

sans un petit pécule

pas question de rentrer.

Avec un peu de chance

… la fin de ce parcours ?

Mais pour l’instant, l’urgence,

c’est de vendre l’amour.

 

                                            Pierre

 

 

Le Lotus Bus à Belleville (Image: Médecins du Monde)

 

 Article de Radio 86 :
   
Les marcheuses de Belleville

 On les appelle les «marcheuses de Belleville». Elles sont chinoises, entre trente-cinq et cinquante ans, elles ont l’air de se promener et pourtant elle sont prostituées. Originaires du Nord-Est de la Chine, les prostituées chinoises sont apparues sur les trottoirs de Belleville au début des années 2000. Victimes des restructurations de l’industrie et des usines d’Etats, ces anciennes cadres ou employées sont venues en France dans l’espoir d’une vie meilleure.

Qui sont ces prostituées d’un autre type ? Quel est leur quotidien ? Quel est leur avenir ?

Avec Marie Debrus, responsable du Lotus Bus, un programme de prévention et d’accès au droit mis en place par Médecins du Monde.

La prostitution des femmes chinoises est un phénomène récent apparu dans les années 2000. « Ce sont les associations qui travaillent dans les rues qui ont commencé à voir des femmes chinoises, ce qui était plutôt inhabituel jusqu’alors » explique Marie Debrus. Mais elles ne ressemblent en rien aux autres prostituées parisiennes. Plutôt discrètes, elles arpentent les trottoirs et n’ont pas de souteneur. Ces femmes, entre trente-cinq et cinquante ans, sont pour la plupart originaires du Dongbei, la région du Nord-Est sinistrée après les restructurations et les fermetures d’usines d’état. Elles sont venues en France, souvent avec un visa touriste ou d’affaires, pensant travailler sur place ignorant les difficultés administratives. Elles se retrouvent alors dans la rue, souvent après l’échec de petits boulots effectués chez les Chinois, comme la garde d’enfants par exemple. Une fois dans la rue, ces femmes sont des proies faciles pour différents réseaux, sujettes aux violences de la rue, des clients mais aussi de la police.

Afin de venir en aide à ces « marcheuses », Médecins du Monde a mis en place la mission [bLotus Bus[/b] en 2004, qui allie travail de rue (distribution de préservatifs, prise de contact, prévention), permanences en chinois au Centre d’accueil avec des ateliers de discussion (autour des accès aux soins, des droits, de la santé) et accompagnement physiques des personnes dans leurs démarches administratives. Si l’institution est aujourd’hui bien connue des Chinoises, gagner leur confiance n’est pourtant pas si facile. « Ces femmes vivent toutes dans une peur permanente ».
Quel est l’avenir pour ces femmes ? « Beaucoup souhaitent repartir mais l’urgence aujourd’hui est de gagner leur vie » explique Marie Debrus.

Auteur: Marion Zipfel  

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Le poème déjanté du jour : " Le périple fou du grand gourou de Kourou, " de ... Rotpier

20 Janvier 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie, Humour

Images du net bidouillées par le Rotpier

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Le périple fou du grand gourou de Kourou,

Dans une cabane en bambou

bordée par le trouble Kourou

vivait un singulier gourou

qui possédait un vieux coucou.

Un coucou suisse et un toutou

venu tout droit de Tombouctou

qui ne mangeait que du mérou

frit à la poêle et au saindoux.

Sa compagne avait les seins doux

et possédait un gros matou

qui se cognait un peu partout

en faisant de vilains miaous.

Il n’avait plus de dent du tout

obligé de manger du mou

avec de la pâtée de choux

ça le rendait aux trois quarts fou.

Je parle du chat voyez-vous

et en aucun cas du gourou

je le précise pour le coup

où du cerveau vous seriez mous.

Donc revenons-en voulez-vous

à ce personnage un peu flou

pratiquant aussi le vaudou

et un tantinet marabout.

En fait c’était un touche à tout

y compris aux seins doux pas mou

de sa belle et tendre doudou

qu’il couvrait d’or et de bisous.

Ce qui le mettait en courroux

c’était les fusées de Kourou

qui décollaient dans un bruit fou

et faisaient peur à sa doudou.

Ça rendait fou le gros matou

ça décrochait le vieux coucou

le clebs se planquait n’importe où

même lui tremblait des genoux.

Un jour il décida d’un coup

de partir avec sa doudou

son chat son clebs et son coucou

pour le pays des kangourous.

Sur un vieux rafiot en bambou

qui ne tenait qu’avec des clous

et qui transportait du cachou

il arriva quand même au bout.

Aussitôt ce fut la folie

une véritable hystérie

les gens cherchaient sa compagnie

une arrivée très réussie.

Et en moins d’une décennie

il bondit en catégorie

et devint sans forfanterie

le plus grand gourou d’Australie.

Tout le monde fut dans sa poche

les très vieux mais aussi les mioches

une fille infiniment moche

voulait lui rouler des galoches !

Sa doudou qui n’était pas cloche

lui dit : « dégage ou je t’embroche ! »

tout en lui filant des taloches

et des grands coups sur la caboche !

On venait le voir de partout

même un sorcier de Tombouctou

un soir lui troqua son coucou

contre un couple de vieux hiboux.

Dans ses poches il planquait ses sous

quand ça débordait de partout

il en donnait à sa doudou

pour acheter de beaux dessous.

.

Et elle lui sautait au cou

elle n’avait plus peur du tout

des fusées partant de Kourou

et lui faisait des gros bisous.

Il avait conquis une aura

qui arriva à Canberra

par le truchement d’un para

qu’il avait guérit d’un zona.

Du coup la Mafia s’en mêla

je veux dire la ‘Ndrangheta

elle se nomme comme ça

en Australie voilà voilà.

Elle voulu l’obliger à

vendre de la marijuana

aux petits rats de l’opéra

de Sydney mais il refusa.

Du coup il reprit son barda

et embarqua pour Calcutta

avec son chien et sa nana

et un nouveau chat angora.

Les vieux hiboux il les troqua

contre un baril de tequila

trente cigares de Cuba

et un splendide harmonica.

En arrivant à Calcutta

il croisa Mère Teresa

revenant de l’orphelinat

à petits pas à petits pas.

C’est à partir de ce jour-là

que le grand gourou s’éclipsa

personne même le para

ne sut où logeait la smala.

Heureusement car la Mafia

avait mis sur lui un contrat

mais personne ne le trouva

doucement il s’évapora.

Beaucoup plus tard on retrouva

sa trace dans l’Himalaya

dans le secteur de Pokhara

dans la maison d’un vieux sherpa.

.

On trouva son harmonica

encore en assez bon état

la queue de son chat angora

un bout de cigar’ de Cuba

un petit verre à téquila

un portrait de mère Teresa

une photo de Madona

et une autre de Monica

un portefeuille en kangourou

avec une poche en dessous

contenant outre quelques sous

une capote avec un trou

et une clé pour un coucou

une jolie paire de bas

un petit slip de sa nana

un billet pour le groupa ABBA

et un autre pour l’Alhambra

trois roquettes de bazooka

une parka une chapka

une canette de Coca

un stylo et un agenda

des moustaches de poisson-chat

un roman d’Emile Zola

« Nana » offert par sa nana.

Nul besoin d’être Nestor Burma

pour conclure qu’après tout ça

qu’il était bien passé par là !

Moi seul détiens la vérité

moi seul sait où il est allé

mais j’ai promis craché juré

de ne jamais rien révéler !

Que j’aille tout droit en enfer

qu’on me trucide au revolver

qu’on me pète trois fois le blair

si je trahis ce mec super !

         Apostille :

Y a de la vérité en tout

mêm’ dans les récits les plus fous

il suffit de trier le tout

… un point c’est tout un point c’est tout !

                                                             Rotpier

Images du net bidouillées par le Rotpier

 

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