poesie
" Mais que font les Lily Marlène ? " ... deux sonnets et beaucoup plus de ... Pierre
Un peu à cause de cela:
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_de_l%27Allemagne
Vous savez, moi ,quand ça fait tilt, ça fait tilt !
Et, pour faire un peu écho à la chanson de samedi ... alors lisez ... si ça vous dit !
Les photos sont du net !
Sonnet premier :
Mais que font les Lily Marlène ?
Elle n’avait pas eu d’enfant,
une situation choisie,
elle voulait vivre sa vie
sans entrave et très librement.
Elle avait pris quelques amants
pour satisfaire ses envies,
juste des pulsions assouvies
mais pas d’homme à elle vraiment.
A l’aube de la cinquantaine
elle n’était plus si certaine
d’avoir choisi le bon chemin.
Alors les deux mains sur la tête,
dans son grand studio de Berlin,
elle pleurait : c’était trop bête.
Sonnet second :
Pour ne pas aller dans le mur,
Beaucoup de femmes allemandes
des Gretchen, Marlène ou Eva
quand l’âge avance se demandent :
« Comment en suis-je arrivée là ? »
.
Ni contrainte ni propagande
pour pousser à ce résultat,
de l’égoïsme en opérande ?
Une grosse erreur de l’état ?
Mais peu importe la réponse,
peu à peu la nation s’enfonce
dans l’ère des gens plus que mûrs.
A moins d’un sursaut teutonique,
Berlin ira droit dans le mur :
fin du grand rêve germanique !
Péroraison :
Allez teutons, allez teutonnes
si vous voulez des autochtones
il faut vous remettre au boulot,
il faut refaire des marmots !
L’heure n’est plus à l’égoïsme
mais bel et bien à l’altruisme :
pas de relève à l’horizon
suffisante pour la nation.
Allez Lily, allez Marlène
beaucoup de joie, un peu de peine,
il faut refaire des teutons
au grand jour ou bien à tâtons !
Votre pays a pris conscience
de l’importante déficience
au plan de la natalité :
il prône la maternité !
Mettez de coté la pilule,
laissez tomber tous les scrupules :
trouvez de consentants papas
qui cèderont à vos appas !
A défaut de compatriotes
sans trop de fibre patriote
vous pouvez tout à fait compter
sur les jeunes gens d’à coté !
.
Il y a hors de vos frontières
qui n’ont plus guère de barrières
des hommes prêts à vous aimer
et à vous faire des bébés !
Remettez au travail vos ventres,
il me plairait d’être le chantre,
du renouveau le laudateur,
allez soyez à la hauteur !
Pas de conseils à sens unique,
des Karl, des Franz et des Ulrich
peuvent suivre le mouvement
et trouver de belles mamans !
Mais… Oh ! Bonjour Fräulein Marlène…
Vous souriez à mes poèmes
… on dirait même, on dirait même
que vous avez anticipé :
votre ventre semble occupé !
A mon âge on peut se permettre
sans risque de se compromettre
un langage très familier
tant qu’il n’est pas trop cavalier !
Alors bravo Fräulein Marlène
pour le beau rond de ta bedaine :
tu as choisi la bonne option
pour toi-même et pour ta nation !
Je m’accorde le privilège
du tutoiement qui désagrège
bien des murs et des sortilèges
et qu’Artémise te protège !
Pardonne-moi pour mon sans-gêne
je ne crois pas que ça te gène,
sans rancune et à la prochaine
aufwiedersehen fräulein Marlène !
Aufwiedersehen, aufwiedersehen…
Et si après cela, l’Allemagne ne me décore pas de la médaille de la natalité, où va-t-on chez les teutons ?
“Coup de chaud dans le métro” un poème avec une mise en garde de ... Rotpier !
Allez, un petit coup de chaud dans le métro
en attendant de pouvoir recirculer normalement !
Mais ...
à proscrire absolument par les temps qui courent !
... Et aussi une mise en garde
pour ne pas finir avec des précieuses ridicules !
Coup de chaud dans le métro,
Il avait pris un coup de chaud
en détaillant ses hémisphères,
paire du bas, paire du haut :
véritables calorifères !
C’est par le plus grand des hasards,
sur un escalier mécanique,
qu’il remarqua - nom d’un pétard ! -
celles du bas au galbe unique !
Il les avait au ras des yeux :
elle avait trois marches d’avance !
Un panorama merveilleux
qui supplantait Saint-Paul de Vence !
Quand tout en haut de l’escalier,
elle reprit sa marche souple,
le mouvement de balancier
lui coupa carrément le souffle !
Il calcula rapidement
que pour rester en équilibre,
il fallait bien que sur l’avant
ce soit aussi du beau calibre !
Alors il lui fila le train
- celui arrière à l’évidence ! -
en retenant très fort ses mains
qui voulaient entrer dans la danse !
A peine arrivés sur le quai,
la rame se pointa bondée :
il se retrouva tout plaqué,
les yeux sur la belle avancée !
Les deux hémisphères du haut
étaient aussi très remarquables :
la nana avait des lolos
qui poussaient à se mettre à table !
Libres de tout harnachement
ils tressautaient tout à leur guise,
à chaque à-coup très franchement,
usant le pull de la marquise !
La marquise qui remarqua
cette expertise licencieuse,
banda ses forces et lui cloqua
son beau genou dans les précieuses !
Le coup de chaud se transforma
dans la seconde en incendie,
en douleur de très grand format
et en coup de tachycardie !
Elle lui dit en souriant :
« N’en fais pas une maladie,
ça passera avec le temps :
prends ça avec philosophie !
Mon mec est bien plus beau que toi
et si je balance mes fesses,
si mes nénés font contrepoids,
c’est pour que je sois sa déesse ! "
Moralité :
A moins d’avoir des droits dessus,
ne vas pas trop lorgner les filles :
un petit coup d’œil et pas plus
ou gare aux bijoux de famille !
Rotpier
"Travail sans filet… mais très dérivant," un poème sur corde tendue de ... Rotpier !
Le poète est un funambule ... mais il ne travaille pas sans fil ... conducteur !
Image du net
Travail sans filet… mais très dérivant,
J’ai connu un poète gay,
ses rimes étaient monotones
peu profondes et très atones,
on pouvait les passer à gué !
Elles terminaient en « filé »
ou bien en « manche » ou bien en « cule »,
sans évoquer les renoncules,
pas plus que la pêche au filet !
J’ai cessé de le fréquenter
dès lors qu’il m’a fait ses yeux tendres,
je me suis enfui sans attendre :
pas question de le contenter !
Si je suis très large d’esprit,
ailleurs je refuse de l’être,
je ne veux pas me laisser mettre
… même si l’on m’offre un bon prix !
Je ne veux pas d’un avenir
du genre Sodome et Gomorrhe,
je ne suis pas un matamore,
je vous somme d’en convenir !
Péroraison rimant avec raison…
Je vous sens assez offusqués,
je ne veux plus que ça dérape
j’arrête là, je me rattrape :
je boycotte la rue du quai !
Mais …
J’ai plus d’une corde à mon arc,
ne me collez pas d’étiquette
j’écris aussi quelques bluettes
que je récite dans les parcs !
Mais de nos jours les amoureux
n’aiment plus guère les poèmes,
ils ne déclarent leurs « Je t’aime ! »
que sur Facebook … les malheureux !
Nous n’avions point besoin d’écran
pour bien maîtriser le tactile
surtout en dessous du textile
… c’était autrement enivrant !
Et nul besoin de logiciel,
ni de satanés de mots de passe,
il n’y avait guère d’impasse
pour aller au septième ciel !
Rien à faire d’applications
pour connaître la marche à suivre,
ni de valider pour poursuivre :
tout se passait à l’intuition !
Bien sûr on finissait à plat
un peu comme les batteries,
c’était la seule analogie
… vous souriez ? … c’est déjà ça !
Mais tout cela c’est du passé,
plus je vieillis, plus je radote,
je me sauve, je m’escamote,
pour éviter de ressasser !
Sans être par trop dépassé
dans mon check-up des points clignotent,
ça sent l’argus et la décote :
j’approche du vieux con cassé !
Le poème du jour tout frais sorti de la criée : " Comme le fil d’un couteau, " ou " La rousse qui aimait les langoustes " de ... Rotpier
Comme le fil d’un couteau,
ou
La rousse qui aimait les langoustes
Elle était jeune elle était rousse
dotée d’une belle frimousse
sa taille était cambrée et douce
et elle adorait les langoustes !
Il était beau il était mousse
tout jeune pêcheur de langoustes
il ne connaissait pas la frousse
ni l’embarras qui éclabousse !
Une nuit sous la lune rousse
sur un joli tapis de mousse
ils jouèrent à trousse-trousse
et ce fut la grande secousse !
C’était une réelle rousse
une peau tachetée et douce
elle venait à sa rescousse
quand il flanchait et criait : « Pouce ! »
Elle était folle de son mousse
il lui ramenait des langoustes
qui cuisinées au pamplemousse
donnaient du peps pour les secousses !
Leur passion devint aigre-douce
quand elle apprit qu’une autre rousse
l’avait entraîné sur la mousse
sans que pour autant il ne tousse !
Elle détesta les langoustes
lui s’en alla à la cambrousse
d’où venait la traîtresse rousse :
au fil du temps l’amour s’émousse !
Péroraison :
Mais j’en entends au fond qui gloussent
doutant de ma saga des rousses
leur scepticisme m’éclabousse
je préfère mettre les pouces !
Vous ne saurez pas tout des rousses
à moins d’aller mettre une rouste
à ces vilains qui se trémoussent
d’aise en grignotant des mangoustes !
Et tant pis si je les courrouce
je retourne dans ma cambrousse
faucher mes foins et ma jarousse
pour y coucher ma muse rousse !
Ou bien alors …
Ou bien alors je la retrousse
je la retourne et je la trousse
la cramponnant pour qu’elle se vousse
aussi cruel que Barberousse !
" De la chauve-souris à l’homme, " ou " La chaîne de contamination du covid-19, : " le poème du jour de ... Pierre
Toutes les images sont du net et je les ai seulement organisées !
De la chauve-souris à l’homme,
ou
La chaîne de contamination du covid-19,
Il était un méchant virus
arrivé du fond de la chine
et qui avait pour origine
la chauve-souris rhinolophus.
Cette dernière mortibus
c’était transformée en cantine
pour des fourmis très levantines :
un repas digne d’un négus !
Passait par là un pangolin
qui remarqua le beau manège
il aurait été sacrilège
de ne pas en faire un festin.
Un chinois croisant son chemin
se dit voilà pour ma Chimène
un cadeau digne d’une reine :
il le trucida au gourdin !
Entre sa chair à déguster
fine goûteuse et succulente
ses écailles aux vertus soignantes
difficile de résister !
Et le chinois fut infecté
il toussa de façon violente
postillonnant une affolante
giclée de virus activé !
Le covid dix neuf démarra
une progression fulgurante
profitant de la sidérante
mondialisation des états.
L’Europe bientôt dégusta
et connut une déferlante
de malades et de morts lentes
ou rapides selon les cas.
Chaque pays faisait au mieux
selon ses moyens et sa science
tout le monde avait pris conscience
que le mal était insidieux.
Certains s’en remettaient à Dieu
chacun le sien de préférence
il y a de la concurrence
chez ceux qui promettent les cieux !
Se croyant toujours le plus fort
le bouffon-chef de l’Amérique
dans un grand discours rhétorique
déclara que l’on avait tort.
Tort de s’inquiéter sur le sort
du pays c’était chimérique
jusqu’à ce que le vampirique
covid dix neuf sème la mort.
Le fanfaron le fier à bras
fit rapidement marche-arrière
les gens tombaient comme des pierres
et cela dans bien des états.
USA ou pas USA
ne connaissant pas les frontières
le virus à l’âme guerrière
se déplaçait à très grand pas !
Un état avait sa faveur
et c’était l’état de Floride
où riches de fric et de rides
les vieux recherchaient la chaleur.
Il s’abattit avec fureur :
on lui avait lâché la bride
les gens dehors les maisons vides
tout était fait pour son bonheur !
A New-York il trouva aussi
un excellent terrain de chasse
dans les quartiers de basses classe
Corona n’eut pas de sursis !
Le Queens le mit en appétit
là où des familles s’entassent
sur des vieux lits ou des paillasses
c’était pour lui du pain béni !
Il infecta allègrement
bien d’autres pays dans le monde
peu de points sur la mappemonde
échappèrent à ce dément !
Et ce fut aux gouvernements
de juguler la vagabonde
infernale et maudite ronde :
un exercice embarrassant.
Devant le péril grandissant
les oppositions intestines
mirent prudemment en sourdine
leurs habituels dénigrements.
Leurs états-majors très prudents
pratiquaient une discipline :
pas d’allégations assassines
on verra ça au bon moment !
Péroraison :
Si le covid me fout la paix
s’il traîne plus loin ses savates
et s’il ne me fait pas aux pattes
je reviendrai sur le sujet.
Quand ? Là le mystère est épais
la conjoncture est délicate
n’ayant pas le choix dans la date
je me dois d’être circonspect.
Le plus vite sera le mieux
car le confinement détraque
certains se retrouvent patraques
sans avoir croisé le vicieux !
Il est grandement pernicieux
d’être enfermé dans des baraques
ou des palais paradisiaques
peu importe l’endroit du lieu !
Mais, gardons espoir…
Espérons qu’il ne vire pas
tout comme la poule qui mue
cette chose s’est déjà vue
alors là bonjour les dégâts !
Incertitude et gros tracas
c’est la vérité toute nue
on ne peut naviguer qu’à vue
dans un pareil coup de tabac !
Confinés ou pas : parlons d'amour ! Le poème du jour : "Côte d’amour," de ... Pierre
Remarque :
Sac et ressac : n’est-ce point une belle image de l’acte d’amour ?
J'espère que vous n’aurez pas trop de vague à l'âme ...
Photo de Jean-François Simon
Côte d’amour,
C’est la mer qui courtise
les éperons rocheux
ou bien eux qui la grise
la pénétrant un peu ?
D’éperons en calanques
résonnent leurs amours :
ils ne sont pas en manque
de câlins, de mamours !
Si la houle s’en mêle,
on retrouve alentours,
l’odeur forte et charnelle
de l’écume du jour !
Dans un élan pudique,
le ciel, son vieil ami,
voile plages et criques
pour leurs ébats promis.
Peut-être que la lune
viendra pour un clin d’œil,
sans intention aucune
de dresser des écueils !
C’est la mer qui courtise
les éperons rocheux,
ou bien eux qui la grise
la pénétrant un peu ?
Pierre Dupuis
Cours de géométrie appliquée ... très appliquée : "Géométrie … variable," ... un poème de Pierre
Confiné pour être confiné, autant remettre à jour ses connaissances puisque nous avons le temps.
Je me suis remis à la géométrie appliquée, c’est toujours plus utile que de peigner la girafe… encore que cela lui évite d’avoir des nœuds dans la crinière !
C’est un sujet pointu qui ne conviendra pas aux obtus, mais vous qui êtes des gens ouverts à toute expérimentation, je ne doute pas que vous allez suivre mes conseils qui, en plus, sont gratuits !
Bonne géométrie donc et si vous vous découvrez des problèmes de parallélisme passez donc chez votre garagiste !
Et si après cela vous ne devenez
par champions en géométrie,
c’est à ne rien y comprendre !
Géométrie … variable,
Je suis resté jusqu’à quinze ans
- je vous le dis sans tricherie ! -
tout aussi nul qu’un bout de Zan
en devoir de géométrie.
Et puis un jour chemin faisant,
j’ai découvert la griserie
d’un moyen des plus séduisant
pour éclairer la théorie !
Bien maîtriser du bout des doigts
- une façon mnémotechnique ! -
tous les contours, envers endroit,
d’une certaine Véronique !
Pour commencer ( de haut en bas ! ) :
joli minois tout en ovale,
des cils en arcs, des yeux appâts
qui font de l’œil … c’est de la balle !
Dans un rayon très approché,
un nez mutin qui dévergonde
et pour finir de m’accrocher :
une bouche aux lèvres bien rondes !
En descendant encore un peu,
jolis volumes en demies sphères,
cercle marron juste au milieu :
- ell’ souriait et laissait faire ! -
Je m’attardais pour m’assurer
que les courb’ étaient symétriques
et qu’après avoir mesuré,
les cercles étaient concentriques !
A jouer à ce petit jeu
on s’instruit de façon ludique,
on s’aperçoit - c’est fabuleux ! -
que l’on devient très méthodique !
Je mis le doigt un peu plus bas
sur un triangl’ bien isocèle,
dont le sommet - oh ! la la la !-
conduisait à des parallèles!
Parallèles sur le moment,
mais à géométrie variable :
formant un angle - houlà maman ! -
s’ouvrant de manière appréciable !
Je suis resté approfondir
mon étude sur le système,
allant jusqu’à me dégourdir
en ajoutant mon apothème !
Je vous conseille, jeunes gens,
cette méthod’ mnémotechnique,
pas obligé absolument
que ce soit une « Véronique » !
Mais ce prénom est un cadeau
pour ce qui est de la technique :
diminutif égal « Véro »
pour ce qui reste … et bien t’appliques !
Pierre Dupuis
Cours de géométrie appliquée déjà dispensé
mais il faut toujours se remettre à niveau !
Le poème du jour : " Le zébu de Bézu, " de ... Pierre
.
J’habite un petit village de Normandie ( 1500 habitants ) qui s’appelle Bézu-Saint-Eloi. Nous disons communément que nous nous rendons à Bézu tout court.
Bézu étant l’anagramme de zébu, cela m’a donné l’idée d’écrire un petit poème intitulé « Le zébu de Bézu » … pour les enfants mais pas que !
Je vous le soumets …
Image du net : Le lavoir du village
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Image du net !
Le zébu de Bézu,
- J’ai vu un zébu à Bézu !
- Un quoi ? Un zébu à Bezu !
… Mais mon cher, vous avez trop bu !
- Que nenni ! Je l’ai vu vous dis-je !
N’allez pas croire que j’attige :
Votre scepticisme m’afflige !
- Pardon … mais quand même, un zébu !
Dites, vous n’auriez pas confondu
Avec un gros taureau bossu ?
- Je connais les taureaux mon cher !
Je ne ferais pas cet impair
Même sans être un grand expert !
- Alors, je ne sais plus que croire,
Voilà une drôle d’histoire
A dérouter un auditoire !
Mais …
Tiens, voila notre ami Albert,
Notre je sais tout très disert.
Alors, quoi de neuf mon cher Albert ?
- Le cirque a perdu un zébu !
il est quelque part dans Bézu
… dites, vous ne l’auriez pas vu ?
C’est un zébu long tout bossu
Qui boite un peu bas mais sans plus,
Vous ne l’auriez pas entendu ?
Clic, clic, clic, clac… cela s’entend,
Cela se remarque vraiment
Clic, clic, clic, clac… c’est évident !
Mais …
Attendez… là-bas, au tournant,
… Clic, clic, clic, clac … assurément
C’est lui ! Oh ! Je suis bien content !
Il vient de la rue du lavoir,
Il a bu, c’était à prévoir
Et il revient par le trottoir !
C’est son grand ami le lama
Qui va être heureux comme un roi :
Tous les deux ne se quittait pas !
Quand même, un zébu à Bézu
Tout bossu, on aura tout vu,
hier encore qui l’aurait cru ?
Péroraison :
Ce n’est qu’un gentil mélodrame
un petit jeu sur l’anagramme
« Zébu - Bézu » voila la trame !
Je l’ai écrit pour les enfants
Mais s’il plait aussi aux parents
J’en serai bigrement content !
On peut l’étudier à l’école
Certains mots sont un peu des colles :
Tous aux dicos sans protocole !
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Image du net !
... Z'avez pas vu le zébu ?
Le poème du jour : "La pie" inspiré par le tableau de Claude Monet ... par ... Pierre
Moi, je suis bavard comme une pie ... mais c'est surtout du stylo !
.
"La pie" tableau de claude Monet
Images du net
Petit broderie poétique autour du tableau
de Claude Monet : « La pie ».
Un sonnet pour Monet … mais pas que !
Liminaire :
Elle est un peu comme une intruse
Sur cette toile où le frimas
A posé de façon diffuse
Son empreinte en très grand format.
Pourtant la couleur de ses plumes,
moitié neige, moitié charbon,
lui donne un merveilleux costume
qui fait qu’elle est au diapason !
La pie,
La curieuse est là qui observe
L’homme qui manie les pinceaux,
Elle sera sur le tableau,
Peut-être accroché à l’auberge ?
L’artiste n’a vraiment pas chaud,
Le froid est là qui le submerge,
Ses doigts sont raides comme verge
Avant de passer à l’assaut !
Chaque jour pour lui elle pose,
Même si le froid l’ankylose
C’est un rôle très passionnant !
Dans ce travail hors conformisme
On sent déjà poindre un tournant :
L’amorce de l’impressionnisme !
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D’abord refusée au salon*
Pour être trop avant-gardiste,
Cette toile montre le long
Chemin qu’empruntaient les artistes !
Certains mourraient avant d’avoir
Une quelconque renommée,
Finissant dans le désespoir,
Avec la raison entamée.
Là où Monet a réussit
D’autres n’ont pas eu cette chance :
L’époque des peintres maudits
Disparus dans l’indifférence !
Van Gogh ou Modigliani
Sont morts avant d’être célèbres :
Une fin en catimini,
Ténèbres avant les ténèbres.
Pierre Dupuis
* Celui de 1869.
" Main basse sur les fonds publics " ou " La face interlope de Pénélope, " le poème du jour polémique de ... Pierre
Image du net
.
.
Main basse sur fonds publics
ou
La face interlope de Pénélope,
Avec ses airs de chattemite
et sa grande circonspection
elle faisait bien illusion
mais l’honnêteté se mérite !
Une grande et belle hypocrite
ramasseuse de picaillons
sans se casser trop le croupion
et ne semblant pas fort contrite.
Bien sûr elle a fait profil bas
après avoir rempli son bas
sans s’être cassé la nénette !
Palper du pèze sans bosser
ça mérite les oubliettes
cachées du manoir de Beaucé !
Moralité :
On peut posséder un château
mais terminés les privilèges
quand l’idéal se désagrège
les châtelains vont au cachot !
Les nobles et les hobereaux
ne font plus tourner les manèges
ils tombent aussi dans le piège
de la justice aux froids barreaux !
L’impunité n’est plus de mise
on en est plus à la mainmise
du peuple par quelques seigneurs.
Empêchons toute résurgence
de ces suceurs de ces saigneurs
guettant la moindre négligence.
PS : C'est un poème polémique il est certain, mais, à ma décharge, j'ai bien connu Polémique Victor !