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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

" Mais que font les Lily Marlène ? " ... deux sonnets et beaucoup plus de ... Pierre

12 Mai 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Un peu à cause de cela:

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_de_l%27Allemagne

Vous savez, moi ,quand ça fait tilt, ça fait tilt !

Et, pour faire un peu écho à la chanson de samedi ... alors lisez ... si ça vous dit ! 

 

 

Les photos sont du net !

Sonnet premier :

Mais que font les Lily Marlène ?

Elle n’avait pas eu d’enfant,

une situation choisie,

elle voulait vivre sa vie

sans entrave et très librement.

Elle avait pris quelques amants

pour satisfaire ses envies,

juste des pulsions assouvies

mais pas d’homme à elle vraiment.

A l’aube de la cinquantaine

elle n’était plus si certaine

d’avoir choisi le bon chemin.

Alors les deux mains sur la tête,

dans son grand studio de Berlin,

elle pleurait : c’était trop bête.

Sonnet second :

Pour ne pas aller dans le mur,

Beaucoup de femmes allemandes

des Gretchen, Marlène ou Eva

quand l’âge avance se demandent :

« Comment en suis-je arrivée là ? »

.

Ni contrainte ni propagande

pour pousser à ce résultat,

de l’égoïsme en opérande ?

Une grosse erreur de l’état ?

Mais peu importe la réponse,

peu à peu la nation s’enfonce

dans l’ère des gens plus que mûrs.

A moins d’un sursaut teutonique,

Berlin ira droit dans le mur :

fin du grand rêve germanique !

Péroraison :

Allez teutons, allez teutonnes

si vous voulez des autochtones

il faut vous remettre au boulot,

il faut refaire des marmots !

L’heure n’est plus à l’égoïsme

mais bel et bien à l’altruisme :

pas de relève à l’horizon

suffisante pour la nation.

Allez Lily, allez Marlène

beaucoup de joie, un peu de peine,

il faut refaire des teutons

au grand jour ou bien à tâtons !

Votre pays a pris conscience

de l’importante déficience

au plan de la natalité :

il prône la maternité !

Mettez de coté la pilule,

laissez tomber tous les scrupules :

trouvez de consentants papas

qui cèderont à vos appas !

A défaut de compatriotes

sans trop de fibre patriote

vous pouvez tout à fait compter

sur les jeunes gens d’à coté !

.

Il y a hors de vos frontières

qui n’ont plus guère de barrières

des hommes prêts à vous aimer

et à vous faire des bébés !

Remettez au travail vos ventres,

il me plairait d’être le chantre,

du renouveau le laudateur,

allez soyez à la hauteur !

Pas de conseils à sens unique,

des Karl, des Franz et des Ulrich

peuvent suivre le mouvement

et trouver de belles mamans !

Mais… Oh ! Bonjour Fräulein Marlène…

Vous souriez à mes poèmes

… on dirait même, on dirait même

que vous avez anticipé :

votre ventre semble occupé !

A mon âge on peut se permettre

sans risque de se compromettre

un langage très familier

tant qu’il n’est pas trop cavalier !

Alors bravo Fräulein Marlène

pour le beau rond de ta bedaine :

tu as choisi la bonne option

pour toi-même et pour ta nation !

Je m’accorde le privilège

du tutoiement qui désagrège

bien des murs et des sortilèges

et qu’Artémise te protège !

Pardonne-moi pour mon sans-gêne

je ne crois pas que ça te gène,

sans rancune et à la prochaine

aufwiedersehen fräulein Marlène !

Aufwiedersehen,  aufwiedersehen…

                                                          Pierre Dupuis

 

Et si après cela, l’Allemagne ne me décore pas de la médaille de la natalité, où va-t-on chez les teutons ?

 

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“Coup de chaud dans le métro” un poème avec une mise en garde de ... Rotpier !

5 Mai 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie, Humour

Allez, un petit coup de chaud dans le métro

en attendant de pouvoir recirculer normalement !

Mais ...

à proscrire absolument par les temps qui courent !

 

... Et aussi une mise en garde

pour ne pas finir avec des précieuses ridicules !

 
 
 
Image bidouillée par Rotpier !
 
 
 

Coup de chaud dans le métro,

Il avait pris un coup de chaud

en détaillant ses hémisphères,

paire du bas, paire du haut :

véritables calorifères !

C’est par le plus grand des hasards,

sur un escalier mécanique,

qu’il remarqua - nom d’un pétard ! -

celles du bas au galbe unique !

Il les avait au ras des yeux :

elle avait trois marches d’avance !

Un panorama merveilleux

qui supplantait Saint-Paul de Vence !

Quand tout en haut de l’escalier,

elle reprit sa marche souple,

le mouvement de balancier

lui coupa carrément le souffle !

Il calcula rapidement

que pour rester en équilibre,

il fallait bien que sur l’avant

ce soit aussi du beau calibre !

Alors il lui fila le train

- celui arrière à l’évidence ! -

en retenant très fort ses mains

qui voulaient entrer dans la danse !

A peine arrivés sur le quai,

la rame se pointa bondée :

il se retrouva tout plaqué,

les yeux sur la belle avancée !

Les deux hémisphères du haut

étaient aussi très remarquables :

la nana avait des lolos

qui poussaient à se mettre à table !

Libres de tout harnachement

ils tressautaient tout à leur guise,

à chaque à-coup très franchement,

usant le pull de la marquise !

La marquise qui remarqua

cette expertise licencieuse,

banda ses forces et  lui cloqua

son beau genou dans les précieuses !

Le coup de chaud se transforma

dans la seconde en incendie,

en douleur de très grand format

et en coup de tachycardie !

Elle lui dit en souriant :

« N’en fais pas une maladie,

ça passera avec le temps :

prends ça avec philosophie !

Mon mec est bien plus beau que toi

et si je balance mes fesses,

si mes nénés font contrepoids,

c’est pour que je sois sa déesse ! "

   Moralité :

A moins d’avoir des droits dessus,

ne vas pas trop lorgner les filles :

un petit coup d’œil et pas plus

ou gare aux bijoux de famille ! 

                                Rotpier

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"Travail sans filet… mais très dérivant," un poème sur corde tendue de ... Rotpier !

28 Avril 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie, Humour

Le poète est un funambule ... mais il ne travaille pas sans fil ... conducteur !

 

Image du net

 

Travail sans filet… mais très dérivant,

J’ai connu un poète gay,

ses rimes étaient monotones

peu profondes et très atones,

on pouvait les passer à gué !

Elles terminaient en « filé »

ou bien en « manche » ou bien en « cule »,

sans évoquer les renoncules,

pas plus que la pêche au filet !

J’ai cessé de le fréquenter

dès lors qu’il m’a fait ses yeux tendres,

je me suis enfui sans attendre :

pas question de le contenter !

Si je suis très large d’esprit,

ailleurs je refuse de l’être,

je ne veux pas me laisser mettre

… même si l’on m’offre un bon prix !

Je ne veux pas d’un avenir

du genre Sodome et Gomorrhe,

je ne suis pas un matamore,

je vous somme d’en convenir !

Péroraison rimant avec raison…

Je vous sens assez offusqués,

je ne veux plus que ça dérape

j’arrête là, je me rattrape :

je boycotte la rue du quai !

             Mais …

J’ai plus d’une corde à mon arc,

ne me collez pas d’étiquette

j’écris aussi quelques bluettes

que je récite dans les parcs !

Mais de nos jours les amoureux

n’aiment plus guère les poèmes,

ils ne déclarent leurs « Je t’aime ! »

que sur Facebook … les malheureux !

Nous n’avions point besoin d’écran

pour bien maîtriser le tactile

surtout en dessous du textile

… c’était autrement enivrant !

Et nul besoin de logiciel,

ni de satanés de mots de passe,

il n’y avait guère d’impasse

pour aller au septième ciel !

Rien à faire d’applications

pour connaître la marche à suivre,

ni de valider pour poursuivre :

tout se passait à l’intuition !

Bien sûr on finissait à plat

un peu comme les batteries,

c’était la seule analogie

… vous souriez ? … c’est déjà ça !

Mais tout cela c’est du passé,

plus je vieillis, plus je radote,

je me sauve, je m’escamote,

pour éviter de ressasser !

Sans être par trop dépassé

dans mon check-up des points clignotent,

ça sent l’argus et la décote :

j’approche du vieux con cassé !

                                                              Rotpier
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Le poème du jour tout frais sorti de la criée : " Comme le fil d’un couteau, " ou " La rousse qui aimait les langoustes " de ... Rotpier

21 Avril 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie, Humour

 

 

Comme le fil d’un couteau,

ou

La rousse qui aimait les langoustes

Elle était jeune elle était rousse

dotée d’une belle frimousse

sa taille était cambrée et douce

et elle adorait les langoustes !

Il était beau il était mousse

tout jeune pêcheur de langoustes

il ne connaissait pas la frousse

ni l’embarras qui éclabousse !

Une nuit sous la lune rousse

sur un joli tapis de mousse

ils jouèrent à trousse-trousse

et ce fut la grande secousse !

C’était une réelle rousse

une peau tachetée et douce

elle venait à sa rescousse

quand il flanchait et criait : « Pouce ! »

Elle était folle de son mousse

il lui ramenait des langoustes

qui cuisinées au pamplemousse

donnaient du peps pour les secousses !

Leur passion devint aigre-douce

quand elle apprit qu’une autre rousse

l’avait entraîné sur la mousse

sans que pour autant il ne tousse !

Elle détesta les langoustes

lui s’en alla à la cambrousse

d’où venait la traîtresse rousse :

au fil du temps l’amour s’émousse !

Péroraison :

 

Mais j’en entends au fond qui gloussent

doutant de ma saga des rousses

leur scepticisme m’éclabousse

je préfère mettre les pouces !

Vous ne saurez pas tout des rousses

à moins d’aller mettre une rouste

à ces vilains qui se trémoussent

d’aise en grignotant des mangoustes !

Et tant pis si je les courrouce

je retourne dans ma cambrousse

faucher mes foins et ma jarousse

pour y coucher ma muse rousse !

 

 

Ou bien alors …

Ou bien alors je la retrousse

je la retourne et je la trousse

la cramponnant pour qu’elle se vousse

aussi cruel que Barberousse !

                                                                    Rotpier
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" De la chauve-souris à l’homme, " ou " La chaîne de contamination du covid-19, : " le poème du jour de ... Pierre

14 Avril 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #L'actualité vue par le Rotpier, #Pensées, #Poésie, #Politique

 

Toutes les images sont du net et je les ai seulement organisées !

 

De la chauve-souris à l’homme,

ou

La chaîne de contamination du covid-19,

 Il était un méchant virus

arrivé du fond de la chine

et qui avait pour origine

la chauve-souris rhinolophus.

Cette dernière mortibus

c’était transformée en cantine

pour des fourmis très levantines :

un repas digne d’un négus !

Passait par là un pangolin

qui remarqua le beau manège

il aurait été sacrilège

de ne pas en faire un festin.

Un chinois croisant son chemin

se dit voilà pour ma Chimène

un cadeau digne d’une reine :

il le trucida au gourdin !

Entre sa chair à déguster

fine goûteuse et succulente

ses écailles aux vertus soignantes

difficile de résister !

Et le chinois fut infecté

il toussa de façon violente

postillonnant une affolante

giclée de virus activé !

Le covid dix neuf démarra

une progression fulgurante

profitant de la sidérante

mondialisation des états.

L’Europe bientôt dégusta

et connut une déferlante

de malades et de morts lentes

ou rapides selon les cas.

Chaque pays faisait au mieux

selon ses moyens et sa science

tout le monde avait pris conscience

que le mal était insidieux.

Certains s’en remettaient à Dieu

chacun le sien de préférence

il y a de la concurrence

chez ceux qui promettent les cieux !

Se croyant toujours le plus fort

le bouffon-chef de l’Amérique

dans un grand discours rhétorique

déclara que l’on avait tort.

Tort de s’inquiéter sur le sort

du pays c’était chimérique

jusqu’à ce que le vampirique

covid dix neuf sème la mort.

Le fanfaron le fier à bras

fit rapidement marche-arrière

les gens tombaient comme des pierres

et cela dans bien des états.

USA ou pas USA

ne connaissant pas les frontières

le virus à l’âme guerrière

se déplaçait à très grand pas !

Un état avait sa faveur

et c’était l’état de Floride

où riches de fric et de rides

les vieux recherchaient la chaleur.

Il s’abattit avec fureur :

on lui avait lâché la bride

les gens dehors les maisons vides

tout était fait pour son bonheur !

A New-York il trouva aussi

un excellent terrain de chasse

dans les quartiers de basses classe

Corona n’eut pas de sursis !

Le Queens le mit en appétit

là où des familles s’entassent

sur des vieux lits ou des paillasses

c’était pour lui du pain béni !

Il infecta allègrement

bien d’autres pays dans le monde

peu de points sur la mappemonde

échappèrent à ce dément !

Et ce fut aux gouvernements

de juguler la vagabonde

infernale et maudite ronde :

un exercice embarrassant.

Devant le péril grandissant

les oppositions intestines

mirent prudemment en sourdine

leurs habituels dénigrements.

Leurs états-majors très prudents

pratiquaient une discipline :

pas d’allégations assassines

on verra ça au bon moment !

 Péroraison :

Si le covid me fout la paix

s’il traîne plus loin ses savates

et s’il ne me fait pas aux pattes

je reviendrai sur le sujet.

Quand ? Là le mystère est épais

la conjoncture est délicate

n’ayant pas le choix dans la date

je me dois d’être circonspect.

Le plus vite sera le mieux

car le confinement détraque

certains se retrouvent patraques

sans avoir croisé le vicieux !

Il est grandement pernicieux

d’être enfermé dans des baraques

ou des palais paradisiaques

peu importe l’endroit du lieu !

  Mais, gardons espoir…

Espérons qu’il ne vire pas

tout comme la poule qui mue

cette chose s’est déjà vue

alors là bonjour les dégâts !

Incertitude et gros tracas

c’est la vérité toute nue

on ne peut naviguer qu’à vue

dans un pareil coup de tabac !

                                                     Pierre Dupuis

 

 

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Confinés ou pas : parlons d'amour ! Le poème du jour : "Côte d’amour," de ... Pierre

7 Avril 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Allez, en ces temps de confinement et pour vous sortir un peu la tête du fond du sac, je vais vous parler d'amour ... le vrai, le grand, le beau.

 

Remarque :

 Sac et ressac : n’est-ce point une belle image de l’acte d’amour ? 

J'espère que vous n’aurez pas trop de vague à l'âme ...

 

Photo de Jean-François Simon

Côte d’amour,

C’est la mer qui courtise

les éperons rocheux

ou bien eux qui la grise

la pénétrant un peu ?

D’éperons en calanques

résonnent leurs amours :

ils ne sont pas en manque

de câlins, de mamours !

Si la houle s’en mêle,

on retrouve alentours,

l’odeur forte et charnelle

de l’écume du jour !

Dans un élan pudique,

le ciel, son vieil ami,

voile plages et criques

pour leurs ébats promis.

Peut-être que la lune

viendra pour un clin d’œil,

sans intention aucune

de dresser des écueils !

C’est la mer qui courtise

les éperons rocheux,

ou bien eux qui la grise

la pénétrant un peu ?

                         

                                        Pierre Dupuis

 

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Cours de géométrie appliquée ... très appliquée : "Géométrie … variable," ... un poème de Pierre

31 Mars 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie, Humour

Confiné pour être confiné, autant remettre à jour ses connaissances puisque nous avons le temps.

Je me suis remis à la géométrie appliquée, c’est toujours plus utile que de peigner la girafe… encore que cela lui évite d’avoir des nœuds dans la crinière !

C’est un sujet pointu qui ne conviendra pas aux obtus, mais vous qui êtes des gens ouverts à toute expérimentation, je ne doute pas que vous allez suivre mes conseils qui, en plus, sont gratuits !

 Bonne géométrie donc et si vous vous découvrez des problèmes de parallélisme passez donc chez votre garagiste !

 

Le Rotpier

Et si après cela vous ne devenez

par champions en géométrie,

c’est à ne rien y comprendre !

Géométrie … variable,

Je suis resté jusqu’à quinze ans

-  je vous le dis sans tricherie ! -

tout aussi nul qu’un bout de Zan

en devoir de géométrie.

Et puis un jour chemin faisant,

j’ai découvert la griserie

d’un moyen des plus séduisant

pour éclairer la théorie !

Bien maîtriser du bout des doigts

-  une façon mnémotechnique ! -

tous les contours, envers endroit,

d’une certaine Véronique !

Pour commencer ( de haut en bas ! ) :

joli minois tout en ovale,

des cils en arcs, des yeux appâts

qui font de l’œil … c’est de la balle !

Dans un rayon très approché,

un nez mutin qui dévergonde

et pour finir de m’accrocher :

une bouche aux lèvres bien rondes !

En descendant encore un peu,

jolis volumes en demies sphères,

cercle marron juste au milieu :

- ell’ souriait et laissait faire ! -

Je m’attardais pour m’assurer

que les courb’ étaient symétriques 

et qu’après avoir mesuré,

les cercles étaient concentriques !

A jouer à ce petit jeu

on s’instruit de façon ludique,

on s’aperçoit - c’est fabuleux ! -

que l’on devient très méthodique !

Je mis le doigt un peu plus bas

sur un triangl’  bien isocèle,

dont le sommet - oh ! la la la !-

conduisait à des parallèles!

Parallèles sur le moment,

mais à géométrie variable :

formant un angle  - houlà maman ! -

s’ouvrant de manière appréciable !

Je suis resté approfondir

mon étude sur le système,

allant jusqu’à me dégourdir

en ajoutant mon apothème !

Je vous conseille, jeunes gens,

cette méthod’ mnémotechnique,

pas obligé absolument

que ce soit une  « Véronique » !

Mais ce prénom est un cadeau

pour ce qui est de la technique :

diminutif égal « Véro »

pour ce qui reste … et bien t’appliques !

  

                               Pierre Dupuis

 

 

Cours de géométrie appliquée déjà dispensé

mais il faut toujours se remettre à niveau ! 

 

 

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Le poème du jour : " Le zébu de Bézu, " de ... Pierre

24 Mars 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Poésie

.

J’habite un petit village de Normandie ( 1500 habitants ) qui s’appelle Bézu-Saint-Eloi. Nous disons communément que nous nous rendons à Bézu tout court.

Bézu étant l’anagramme de zébu, cela m’a donné l’idée d’écrire un petit poème intitulé «  Le zébu de Bézu » … pour les enfants mais pas que !

Je vous le soumets …

Pierre

 

Image du net : Le lavoir du village 

 

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Image du net !

 

Le zébu de Bézu,

- J’ai vu un zébu à Bézu !

- Un quoi ? Un zébu à Bezu !

Mais mon cher, vous avez trop bu !

- Que nenni ! Je l’ai vu vous dis-je !

N’allez pas croire que j’attige :

 Votre scepticisme m’afflige !

- Pardon … mais quand même, un zébu !

Dites, vous n’auriez pas confondu

Avec un gros taureau bossu ?

- Je connais les taureaux mon cher !

Je ne ferais pas cet impair

Même sans être un grand expert !

- Alors, je ne sais plus que croire,

Voilà une drôle d’histoire

A dérouter un auditoire !

          Mais …

Tiens, voila notre ami Albert,

Notre je sais tout très disert.

Alors, quoi de neuf mon cher Albert ?

- Le cirque a perdu un zébu !

il est quelque part dans Bézu

dites, vous ne l’auriez pas vu ?

C’est un zébu long tout bossu

Qui boite un peu bas mais sans plus,

Vous ne l’auriez pas entendu ?

 Clic, clic, clic, clac… cela s’entend,

Cela se remarque vraiment

Clic, clic, clic, clac… c’est évident !

           Mais …

Attendez… là-bas, au tournant,

Clic, clic, clic, clac … assurément

C’est lui ! Oh ! Je suis bien content !

Il vient de la rue du lavoir,

Il a bu, c’était à prévoir

Et il revient par le trottoir !

C’est son grand ami le lama

Qui va être heureux comme un roi :

Tous les deux ne se quittait pas !

Quand même, un zébu à Bézu

Tout bossu, on aura tout vu,

hier encore qui l’aurait cru ?

    Péroraison :

Ce n’est qu’un gentil mélodrame

un petit jeu sur l’anagramme

« Zébu -  Bézu » voila la trame !

Je l’ai écrit pour les enfants

Mais s’il plait aussi aux parents

J’en serai bigrement content !

On peut l’étudier à l’école

Certains mots sont un peu des colles :

Tous aux dicos sans protocole !

                                                           Pierre Dupuis

 

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Image du net !

... Z'avez pas vu le zébu ?

 

 

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Le poème du jour : "La pie" inspiré par le tableau de Claude Monet ... par ... Pierre

17 Mars 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Moi, je suis bavard comme une pie ... mais c'est surtout du stylo !

.

La pie de Claude Monet

 

"La pie" tableau de claude Monet

Images du net

Petit broderie poétique autour du tableau

de Claude Monet : « La pie ».

Un sonnet pour Monet … mais pas que !

            Liminaire :

Elle est un peu comme une intruse

Sur cette toile où le frimas

A posé de façon diffuse

Son empreinte en très grand format.

Pourtant la couleur de ses plumes,

moitié neige, moitié charbon,

lui donne un merveilleux costume

qui fait qu’elle est au diapason !

La pie,

La curieuse est là qui observe

L’homme qui manie les pinceaux,

Elle sera sur le tableau,

Peut-être accroché à l’auberge ?

L’artiste n’a vraiment pas chaud,

Le froid est là qui le submerge,

Ses doigts sont raides comme verge

Avant de passer à l’assaut !

Chaque jour pour lui elle pose,

Même si le froid l’ankylose

C’est un rôle très passionnant !

Dans ce travail hors conformisme

On sent déjà poindre un tournant :

L’amorce de l’impressionnisme !

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D’abord refusée au salon*

Pour être trop avant-gardiste,

Cette toile montre le long

Chemin qu’empruntaient les artistes !

Certains mourraient avant d’avoir

Une  quelconque renommée,

Finissant dans le désespoir,

Avec la raison entamée.

Là où Monet a réussit

D’autres n’ont pas eu cette chance :

L’époque des peintres maudits

Disparus dans l’indifférence !

Van Gogh ou Modigliani

Sont morts avant d’être célèbres :

Une fin en catimini,

Ténèbres avant les ténèbres.

                    Pierre Dupuis

 

             * Celui de 1869.

 Lien :        https://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire_id/la-pie-347.html?no_cache=1

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" Main basse sur les fonds publics " ou " La face interlope de Pénélope, " le poème du jour polémique de ... Pierre

11 Mars 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #L'actualité vue par le Rotpier, #Morale, #Politique, #Poésie

 

Image du net

 

Préambule :
Bien sûr, l’instigateur du système a été le mari, François Fillion, mais la duplicité de sa femme est évidente.

.

 

.

Main basse sur fonds publics

ou

La face interlope de Pénélope,

Avec ses airs de chattemite

et sa grande circonspection

elle faisait bien illusion

mais l’honnêteté se mérite !

Une grande et belle hypocrite

ramasseuse de picaillons

sans se casser trop le croupion

et ne semblant pas fort contrite.

Bien sûr elle a fait profil bas

après avoir rempli son bas

sans s’être cassé la nénette !

Palper du pèze sans bosser

ça mérite les oubliettes

cachées du manoir de Beaucé !

 Moralité :

On peut posséder un château

mais terminés les privilèges

quand l’idéal se désagrège

les châtelains vont au cachot !

Les nobles et les hobereaux

ne font plus tourner les manèges

ils tombent aussi dans le piège

de la justice aux froids barreaux !

 

L’impunité n’est plus de mise

on en est plus à la mainmise

du peuple par quelques seigneurs.

Empêchons toute résurgence

de ces suceurs de ces saigneurs

guettant la moindre négligence.

                                                           Pierre Dupuis

 

 

PS : C'est un poème polémique il est certain, mais, à ma décharge, j'ai bien connu Polémique Victor !

 

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