poesie
Le poème du jour : " L'indécis " de ... Pierre
Image du net modifiée par mes soins
L’indécis,
Il l’avait devinée très belle
mais il n’osait pas l’aborder
son fin chemisier à dentelles
lui donnait un air suranné.
Sa jupe longue et évasée
qui lui tombait sous le genou
aurait provoqué la risée
des femmes hardies de chez nous.
Il n’était pas sûr de la chose
mais il avait cru observer
qu’elle était du genre morose
certainement pas fabriqué.
Sans aucune coquetterie
elle soutenait son regard
mais pas non plus de pruderie
attitude neutre et sans fard.
Elle frôlait la quarantaine
tout du moins c’était son avis
une estimation incertaine
qui dépendait de ses soucis.
Lui qui connaissait bien la poisse
pour l’avoir côtoyée souvent
savait que les contretemps croissent
parfois exponentiellement.
Il parait qu’il est plus facile
de porter un fardeau à deux
quand un des partenaires vacille
l’autre compense de son mieux.
Mais cela dépend de la charge
de l’addition des avatars
les épaules même les larges
ne sont pas toujours des remparts.
.
Pendant qu’il soupesait les risques
elle avait tourné les talons
ce qui mettait un astérisque
à la suite de la chanson.
Il remit son sac sur l’épaule
et son rêve enfermé dedans
reprenant ainsi le contrôle
d’un moi pour le moins imprudent.
Un moi souvent loin d’être sage
qui lui avait joué des tours
lors de rencontres de passage
en amitié ou en amour.
Un moi quasi imprévisible
court-circuitant la réflexion
qui aurait pu être risible
s’il n’en était pas le dindon !
Cette fois-ci moins de dilemme
la femme avait tranché pour lui
ce qui évitait les problèmes
même celui d’être éconduit.
Pierre Dupuis
" Tu le diras un jour ... " ... un poème encore et toujours de circonstance de Pierre
Ce poème a 18 ans et je l’ai déjà mis plusieurs fois. Il n’a – hélas ! - pas pris une ride.
Lorsque je l’ai écrit, l’omerta quasi-totale était de mise dans beaucoup de milieux. Depuis, petit à petit, lentement, trop lentement, la situation a évolué. Il y a eu des procès retentissants et concernant presque tous les milieux où des jeunes gravitent sous l’autorité d’adultes pervers. Qu’ils soient religieux, éducatifs, sportifs ou des sphères privées ou familiales. Nous en avons encore eu un exemple récemment avec l’affaire Olivier Duhamel.
Les montres sont de moins en moins à l’abri des justes châtiments qui les attendent et c’est un progrès inestimable.
Pierre
Image du net modifiée par moi-même
.
Tu le diras un jour …
Neuf ans,
tu avais neuf ans.
Lui ? Quarante… à peu près.
Il t’en imposait
…il en imposait à tout le monde !
Il était l’autorité reconnue.
Reconnu de tous.
Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !
Toi, plus que tout autre.
Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.
Oh ! il avait soigneusement choisi !
Il avait de l’expérience: la science de l’infamie !
Des bruits avaient bien circulé …
mais il en circule tant… des bruits !
Et puis … si gentil, si près des enfants !
Lui, l’organisateur des veillées,
des ballades, des feux de camp,
des sorties, des colos,
des voyages en bateau
et toujours le bon mot !
Si serviable, si près des enfants …
Trop près !
Beaucoup trop près !
Avec ta naïveté et ta timidité,
tu n’avais rien vu venir.
Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,
l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !
Et … c’était arrivé.
Après … des promesses ! … des menaces !
Trois fois il a recommencé !
Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.
Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.
Il a continué les promesses … les menaces
… beaucoup plus les menaces !
Mentalement, il t’a bâillonné,
il t’a mis dans sa nasse !
Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !
Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !
Image claire et nette dans ta mémoire
qui remonte certains soirs
… certains soirs un peu plus noirs.
Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,
d’un fait plus fort que les autres
… un procès ?
Une lecture sur le sujet ?
Une émission de télé ?
ou bien tout simplement … l’amour !
L’amour et toute la confiance en une femme,
pour qu’enfin tu parles, que tu dises,
que tu accuses le maudit, l’infâme !
Le calculateur !
Le manipulateur !
Le maître chanteur !
Le persécuteur !
L’abject prédateur !
Et d’autres suivront !
Oui ! D’autres suivront !
Et vous éviterez que nuise encore le scélérat
… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !
Aujourd'hui, je fais dans la dentelle et le cousu main : 2 poèmes de ... Pierre
Juste pour changer un peu des bêtises du Rotpier :
Image prise sur une bibliothèque d'image
Femme en soi,
Dieu créa la femme.
Pour ne pas être en reste, le diable mit
dans sa prunelle une petite flamme.
Le poète l 'habilla de vers,
le couturier de soie.
L 'homme la déshabilla
et l 'aima.
Ainsi soie style.
Pierre DupuisUn très ancien poème sans aucune retouche
sauf ... la présentation !
Image du net : exquise esquisse de Christian Lacroix
Haute couture de l'esprit,
Cent fois, sur le métier,
J'ai remis mon ouvrage,
J'ai repris le sentier
Du travail avec rage.
Souvent comme une brute
J'ai cassé puis refait:
Créer en la minute
Le chef-d’œuvre parfait !
Et de fil en aiguille
J'ai forcé mon esprit
A vous bâtir, ô fille
Merveilleuse et sans prix !
J'ai respecté la trame :
Pas un petit défaut !
Et vous devenez dame
Aux atouts triomphaux !
Et je m'en vais rêvant
A ta chair épicée,
Sur un exquis divan
Mes rêves t'ont hissée.
Pierre Dupuis
Image du net
Le poème du jour tout frais tout chaud : " La clé du problème " de ... Rotpier ... toujours de bon conseil !
.
Image du net
Préambule :
Afin de bien appréhender les données de ce poème assez technique il convient que je vous en donne les clés.
Une clé dynamométrique est un outil qui permet de contrôler le couple de serrage des écrous et des vis afin que ceux-ci soient montés de manière optimale. Quelle que soit la technologie, on peut, à l'usage, classer ces clefs en deux groupes : les clefs à déclenchement qui signalent l'atteinte de la valeur du couple, et celles à lecture directe qui affichent la valeur en cours.
Les clés à déclenchement peuvent être à valeur fixe ou réglables (en général à l'aide d'une bague que l'on positionne sur le couple choisi).
xxxxxxxxxxx
Serrer la vis, oui, mais à quel couple ?
C’est le B.A. BA
ou le B.O. BO du mécano !
La clé du problème,
C’était un brave mécano
qui avait un petit garage
qu’il dirigeait avec courage
selon l’avis de ses rivaux.
Mais sa femme était un chameau
qui n’ôtait pas que son corsage
devant les hommes de passage
pour jouer à la bête à deux dos.
Même en conservant l’esprit souple
il mesurait bien que son couple
battait de l’aile sans espoir.
Une clé dynamométrique
explosa le crâne un beau soir
de l’épouse odieuse et lubrique.
Moralité :
Si dans la vie vous rencontrez
un jour un problème de couple
vous pouvez au choix être souple
ou régler ça à coup de clé.
Un bon coup sur le ciboulot
nul besoin de faire un réglage
tranquillement et sans bâclage :
du solide et du bon boulot.
Si vous n’avez pas sous la main
une clé dynamométrique
un bon marteau ou une brique
feront l’affaire c’est certain.
Chaque profession à son lot
d’objets contendants convenables
il ne serait pas charitable
de faire souffrir les chameaux.
Terminaison :
Quand il passa au tribunal
il bénéficia sans attente
de circonstances atténuantes
et tira cinq ans au pénal.
A sa sortie il racheta
une clé dynamométrique
car les couples en mécanique
sont inhérents au B.A. BA !
Par la suite …
Quand il resserrait des boulons
à la clé dynamométrique
des souvenirs pas sympathiques
lui revenaient à reculons.
Il aurait dû serrer la vis
à cette quasi nymphomane
qui ne tombait jamais en panne
D’allumage coté pubis !
Il avait gaffé c’est certain
quand on lâche par trop la bride
à des femmes genre perfides
elles glissent coté catins !
Mais à quoi bon se repasser
le film autant tourner la page
et s’occuper de son garage
le passé étant le passé !
Quand une cliente semblait
un peu trop lui coller aux basques
il coupait court avant les frasques
refusant un nouveau ticket.
Hors de question de replonger !
Pas de remake à cette pièce,
un congé à l’emporte-pièce :
prenez vos clés et dégagez !
Le poème du jour un peu farfelu : " Le C du C.H.U. " de ... Rotpier !
Image du net bidouillée par le Rotpier !
Le C du C.H.U.
Ses fixations ayant cédé
le C du C.H.U a Chu.
Un abbé le voyant tomber
fit sur le champ un A.V.C. !
Un brave clodo moustachu
un peu truand à temps perdu
se dit : « Sûr ! Ce C m’est échu ! »
il l’emporta et disparu !
Il ne resta que le H.U.
de l’appellation C.H.U.
et l’argent manquant on ne put
remettre un C au C.H.U !
Les gens furent un peu déçus
mais pas pour autant abattus
le train-train repris le dessus
et du C on ne parla plus !
Moralité :
C’est l’A B C de la routine
on s’habitue à tout c’est tout
et l’idée n’est pas si crétine
puisque tout le monde s’en fout !
La vérité sur la disparition du C :
C’est bien plus tard qu’un inconnu
soigné du foie au C.H.U
avoua avoir volé le C
et presqu’aussitôt revendu
pour acheter dans la foulée
douze bouteilles d’A.O.C.
… du calvados bien entendu !
On retrouva le fameux C
dans un souk du coté d’Alger
tout rouillé et tout cabossé
il ne fut jamais remonté !
Des nouvelles de l’abbé ayant eu un A.V.C. :
Il serait vraiment incongru
pour ne pas dire malvenu
de ne pas parler de l’abbé
ayant choppé un A.V.C. !
Il fut soigné au C.H.U
par une équipe du S.A.M.U.
et pour toute séquelle il eut
un petit tic à l’œil sans plus !
Pour remercier ceux du S.A.M.U.
il récita stricto sensu
une longue flopée d’avé
ce qui les fit bien rigoler !
Terminaison :
C’est ainsi que cela finit
si c’est pas drôle et bien tant pis
je vous quitte je déguerpis
pour boire un coup de génépi !
Le poème du jour un peu déjanté : " Le mistigri aigri, " de ... Rotpier !
Je ne sais pas si chat va vous plaire mais il est tout frais ! J'en vois déjà qui souris même s'il est à rat des pâquerettes !
Nota: Excusez-moi pour les fôtes d'aurtaugraffe !
Le mistigri aigri,
C’était un chat presque tout gris
désabusé et très aigri
qui ne chassait plus les souris
il en était très amoindri.
Il était triste et rabougri
passant son temps sous les lambris
à jouer avec des amis
au tarot ou au mistigri.
Il avait pourtant un gri-gri
un tout usé et vert-de-gris
avec des plumes de perdrix
offert par son maître chéri.
Un maître féru de sanskrit
qui traduisait des manuscrits
venus d’Inde par le ferry
et qui parlaient de Jésus-Christ.
Un maître mort d’un panaris
vilain choppé à Bhiwandi
et mal soigné par un toubib
très maladroit du bistouri.
Depuis ce temps le mistigri
avait un peu perdu l’esprit
son regard s’était assombri
il ressemblait à un zombi.
Il n’avait plus jamais souri
était la risée des souris
il décida un vendredi
de se jeter sous un taxi.
Le chauffeur un ancien marquis
embrigadé chez les nazis
l’écrasa avec un mépris
à écœurer même un yéti !
Il n’en resta que des débris
sanguinolents et aplatis
façon tranche de salami
et étalés comme un tapis.
J’aimais franchement ce chat gris
alors je bois et je suis gris
beurré comme il n’est pas permis
et j’écris des amphigouris !
Ne me traitez pas de débris
j’ai étranglé mon canari
qui me sifflait : « T’es cuit ! T’es cuit ! »
faut pas me chercher des ennuis !
Je l’ai mangé hier-midi
avec du riz carnaroli
ça change bien des raviolis
ou de l’éternel surimi !
Le tout arrosé au chianti
en souvenir du mistigri
qui a rejoint le paradis
des chats plus ou moins aplatis.
J’ai récupéré son gri-gri
que je tripote jour et nuit
pour que le chauffeur de taxi
finisse un jour au pilori !
Ou au carcan mains et cou pris
resserré petit à petit
par un bourreau très averti
et aimant les chats lui aussi !
Je suis d’un naturel gentil
mais j’ai horreur des vieux marquis
qui au lieu d’aller au maquis
ont pris le parti des nazis !
.
Le poème du jour ( plutôt noir ... ) : " De puérile à sénile, la vie file, " de ... Pierre
Ce poème n'est pas gai, je le reconnais, mais il illustre une dure réalité ...
La vie, c'est la vie: ce n'est pas tous les jours qu'on rigole,
parole, parole, ce n'est pas tous les jours qu'on rigole.
Images du net groupées
De puérile à sénile, la vie file,
Quand on est môme,
on veut devenir grand
mais ça traîne, ça traîne, c’est énervant !
Un jour, on choppe ses quinze ans
quinze ans c’est bon
même s’il faut engager la guerre des boutons !
Mais on n’est jamais content
et on attend ses vingt ans impatiemment !
Et ils arrivent en même temps que le régiment !
Là, on t’apprend à faire la guerre
pas celle des boutons : la vraie !
C’est pas beau la guerre
mais s’il faut la faire, autant savoir !
Encore que, maintenant la guerre
soit de plus en plus une affaire de … boutons !
On tourne en rond !
Tranquillement tes trente ans se pointent
avec femme et enfants.
Trente ans, tu as encore bien du temps devant toi !
Mais les quarante arrivent et passent !
Les cinquante ans sont à l’horizon, menaçants !
Et paf ! Tu te les prends dans les dents !
Aïe ! Un demi-siècle ça fait mal !
Il est loin ton premier bal !
La moitié de ta vie
… pour peu que tu atteignes tes cent ans
car ce n’est pas écrit noir sur blanc
loin s’en faut : elle veille la tordue à la faux !
Après, ça file, ça file
comme le sang des hémophiles !
Les années déboulent et s’enfilent !
Que tu sois Ehpadophile ou Ehpadophobe
en pantalon ou en robe
tu as peu de chance d’y échapper à la boite à séniles !
Tu peux être tranquille !
Tant que tu peux te traîner encore un peu, ça va.
Mais quand tes cannes
ne suivent plus, même avec des cannes,
tu es mal ! Drôle de bal !
Et là, tu recommences la guerre des boutons :
ceux sur lesquels tu appuies
pour que l’on vienne s’occuper de toi.
Les rouges, les jaunes ou les verts !
Les verts … couleur de l’espérance
et toi tu es là en errance !
Ça sent le rance, ça pue la décadence !
Ça ne sent pas bon, pas bon du tout !
La vieillesse te colle à la peau,
parlons-en de ta peau au passage,
elle aurait besoin d’un bon repassage :
elle froisse, elle plisse, elle bouloche
C’est moche !
Le plus con, c’est que tu ne peux
même plus sauter du balcon !
Et là, tu traînes ta misère
avec tes frères ou tes sœurs de fauteuil.
Puis, un à un, ils se vident les fauteuils
ça sent le deuil.
Tu restes seul, livide.
Et l’autre, la faucheuse, elle attend
tranquille, sûre d’elle :
elle ricane la sauterelle !
Elle compte : il faut qu’elle ait son compte !
Elle a horreur de se tromper, elle vérifie ses décomptes !
Un d’oublié, qu’elle honte !
Elle aussi doit rendre des comptes
… à qui ?
Puis, ton tour vient,
tu l’attendais, c’est bien.
A son tour ton fauteuil reste vide,
il attend le prochain ou la prochaine
pas misogyne pour deux ronds, c’est bon.
Ça roule pour lui !
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La fable du jour ( toute chaude quoique gelée ! ) : " Au pays de la glace, " de ... Rotpier !
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Fable arctique,
Au pays de la glace,
Un jour un inuit chaud lapin
croisa une belle esquimaude
sans passer par la marivaude
il lui roula un gros patin.
Mais devant son regard éteint
regrettant sa façon rustaude
il comprit qu’au lieu d’être chaude
elle était frigide à haut point.
La regardant un peu en coin
il fit de façon très pataude
des excuses à l’esquimaude
qui n’en fit pas tout un tintouin.
La belle remit ses patins
et siffla sa chienne noiraude
lui repartit en baguenaude
tous deux reprirent leur chemin.
Une bande de cent pingouins
très éméchés et en maraude
en firent moult gorges-chaudes :
les pingouins sont un peu crétins.
Déjà plus bourrés que des coings
ils reprirent leur billebaude
à la recherche de ribaudes
à culbuter dans tous les coins.
Sautant sur la glace à pieds joints
de manière bête et faraude
vingt tombèrent dans l’eau pas chaude :
un bon repas pour les requins !
Moralité :
« Il n’est pas beau de se gausser
des femmes du genre banquise »
c’est l’adage d’une marquise
plus chaude encore qu’un bûcher !
Quant aux pingouins je serais bref
coté cerveau c’est pas Byzance
au niveau de l’intelligence
c’est vrai qu’ils n’en ont pas bezef !
Conséquence de la seconde partie de la moralité :
J’ai eu un mèl d’un esquimau
qui m’a dit « Là-bas ils t’attendent
certains pingouins ne sont pas tendres
et ne sont pas du tout manchots !
Mais je m’en fous je reste au chaud
je n’irais plus sur la banquise
je vais retrouver la marquise
que l’on surnomme « Le brasero » !
Bien à l’abri dans son boudoir
loin de ces contrées si algides
l’antithèse de la frigide
me réchauffera tous les soirs !
Je ne mettrais pas mon smoking
noir avec ma chemise blanche
sauf bien entendu le dimanche :
hors de question d’être shocking !
Nous deviserons tous les jours
sur toutes les femmes frigides
sur la pédérastie de Gide
et sur le sexe des vautours.
Le Rotpier
Image du net bidouillée !
Poésie, le poème du jour : " Les mains" de ... Pierre
Les lendemains désenchanteurs des mains ...
Même si ce n'est pas très gai, j'espère que vous n'allez pas me montrer du doigt ...
.
Un très ancien poème …
Image du net
Les mains,
Des mains qui s'ignorent,
des mains qui se cherchent,
des mains qui se trouvent.
Des mains qui se voient,
qui s’interpellent
qui s’entrouvrent !
Des mains qui se rapprochent,
qui se frôlent,
qui se découvrent.
Des mains qui se caressent,
qui s'étreignent,
qui s'affolent !
Des mains, main dans la main,
qui s’amusent
comme des folles !
Des mains qui se lassent,
qui s'affrontent !
Qui se blessent !
Des mains qui s'écartent,
qui se menacent !
Qui s'éloignent.
Des mains, sans lendemain,
qui se séparent
et qui s’égarent.
Des mains qui se perdent,
des mains qui s'oublient,
des mains qui s'ignorent.
Et ma tête
entre les miennes,
encore, encore et encore.
Pierre Dupuis
Le poème exotique tout frais tout chaud du jour : " L’émir Abel " ou " L’émir acculé au désespoir, " de ... Rotpier
Allez, je ne suis pas chameau, je vous offre en cette fin d'année un voyage dans le désert ... il faudra peut-être vous faire vacciner. Pour ma part je le suis contre la connerie, mais ce n'est pas très efficace !
Image du net
L’émir Abel
ou
L’émir acculé au désespoir,
Son nom c’était l’émir Abel
un émir en déconfiture
autrefois puissant et cruel
capable même de torture.
Son harem était le plus beau
toutes les perles orientales
figuraient à son grand tableau
de chasse c’était la totale.
Mais il tomba raide amoureux
d’une femme belle et rebelle
refusant ses cadeaux précieux
bijoux et robes en dentelles.
Cette femme aimait en secret
un jeune berger du village
beau comme un dieu et très discret
elle attendait qu’il soit en âge.
Elle l’était assurément
quand elle allait à sa rencontre
le couvant de ses yeux aimants
rêvant de se serrer tout contre.
Pour l’émir ce fut un revers
il en devint neurasthénique
avec un teint virant au vert
son état était pathétique.
Et il se remit de plus bel
à fumer comme une machine
deux ou trois paquets de Camel
par jour et du tabac de chine.
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