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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Le poème du jour : " L'indécis " de ... Pierre

9 Mars 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Image du net modifiée par mes soins

 

L’indécis,

Il l’avait devinée très belle

mais il n’osait pas l’aborder

son fin chemisier à dentelles

lui donnait un air suranné.

Sa jupe longue et évasée

qui lui tombait sous le genou

aurait provoqué la risée

des femmes hardies de chez nous.

Il n’était pas sûr de la chose

mais il avait cru observer

qu’elle était du genre morose

certainement pas fabriqué.

Sans aucune coquetterie

elle soutenait son regard

mais pas non plus de pruderie

attitude neutre et sans fard.

Elle frôlait la quarantaine

tout du moins c’était son avis

une estimation incertaine

qui dépendait de ses soucis.

Lui qui connaissait bien la poisse

pour l’avoir côtoyée souvent

savait que les contretemps croissent

parfois exponentiellement.

Il parait qu’il est plus facile

de porter un fardeau à deux

quand un des partenaires vacille

l’autre compense de son mieux.

Mais cela dépend de la charge

de l’addition des avatars

les épaules même les larges

ne sont pas toujours des remparts.

.

Pendant qu’il soupesait les risques

elle avait tourné les talons

ce qui mettait un astérisque

à la suite de la chanson.

Il remit son sac sur l’épaule

et son rêve enfermé dedans

reprenant ainsi le contrôle

d’un moi pour le moins imprudent.

Un moi souvent loin d’être sage

qui lui avait joué des tours

lors de rencontres de passage

en amitié ou en amour.

Un moi quasi imprévisible

court-circuitant la réflexion

qui aurait pu être risible

s’il n’en était pas le dindon !

Cette fois-ci moins de dilemme

la femme avait tranché pour lui

ce qui évitait les problèmes

même celui d’être éconduit.

 

                                          Pierre Dupuis

 

 

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" Tu le diras un jour ... " ... un poème encore et toujours de circonstance de Pierre

2 Mars 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Billet d'humeur, #Morale, #Poésie

 

Ce poème a 18 ans et je l’ai déjà mis plusieurs fois. Il n’a – hélas ! - pas pris une ride.

Lorsque je l’ai écrit, l’omerta quasi-totale était de mise dans beaucoup de milieux. Depuis, petit à petit, lentement, trop lentement, la situation a évolué. Il y a eu des procès retentissants et concernant presque tous les milieux où des jeunes gravitent sous l’autorité d’adultes pervers. Qu’ils soient religieux, éducatifs, sportifs ou des sphères privées ou familiales. Nous en avons encore eu un exemple récemment avec l’affaire Olivier Duhamel.

Les montres sont de moins en moins à l’abri des justes châtiments qui les attendent et c’est un progrès inestimable.

 Pierre

 

 

 Image du net modifiée par moi-même

.

Tu le diras un jour …

Neuf ans,

tu avais neuf ans.

Lui ?  Quarante… à peu près.

Il t’en imposait

…il en imposait à tout le monde !

Il était l’autorité reconnue.

Reconnu de tous.

Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !

Toi, plus que tout autre.

Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.

Oh ! il avait soigneusement choisi !

Il avait de l’expérience: la science de l’infamie !

Des bruits avaient bien circulé …

mais il en circule tant… des bruits !

Et puis … si gentil, si près des enfants !

Lui, l’organisateur des veillées,

 des ballades, des feux de camp,

des sorties, des colos,

des voyages en bateau

 et toujours le bon mot !

Si serviable, si près des enfants …

Trop près !

Beaucoup trop près !

Avec ta naïveté et ta timidité,

 tu n’avais rien vu venir.

Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,

l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !

Et … c’était arrivé.

Après … des promesses ! … des menaces !

Trois fois il a recommencé !

Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.

Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.

Il a continué les promesses … les menaces

… beaucoup plus les menaces !

Mentalement, il t’a bâillonné,

il t’a mis dans sa nasse !

Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !

Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !

Image claire et nette dans ta mémoire

qui remonte certains soirs

… certains soirs un peu plus noirs.

Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,

d’un fait plus fort que les autres

… un procès ?

Une lecture sur le sujet ?

Une émission de télé ?

ou bien tout simplement … l’amour !

 L’amour et toute la confiance en une femme,

pour qu’enfin tu parles, que tu dises,

que tu accuses le maudit, l’infâme !

Le calculateur !

Le manipulateur !

Le maître chanteur !

Le persécuteur !

L’abject prédateur !

Et d’autres suivront !

Oui ! D’autres suivront !

Et vous  éviterez que nuise encore le scélérat

… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !

                                                   Pierre Dupuis
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Aujourd'hui, je fais dans la dentelle et le cousu main : 2 poèmes de ... Pierre

23 Février 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Juste pour changer un peu des bêtises du Rotpier :

 

Image du net modifiées par Pierre
 

 

Image prise sur une bibliothèque d'image

 

Femme en soi,

Dieu créa la femme.

 Pour ne pas être en reste, le diable mit

dans sa prunelle une petite flamme.

Le poète l 'habilla de vers,

le couturier de soie.

L 'homme la déshabilla

et l 'aima.

Ainsi soie style.

                                                                                    Pierre Dupuis
 
 
 
 
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Un très ancien poème sans aucune retouche

sauf ... la présentation !

 

 

Image du net : exquise esquisse de Christian Lacroix

 

Haute couture de l'esprit,

Cent fois, sur le métier,

J'ai remis mon ouvrage,

J'ai repris le sentier

Du travail avec rage.

Souvent comme une brute

J'ai cassé puis refait:

Créer en la minute

Le chef-d’œuvre parfait !

Et de fil en aiguille

J'ai forcé mon esprit

A vous bâtir, ô fille

Merveilleuse et sans prix !

J'ai respecté la trame :

Pas un petit défaut !

Et vous devenez dame

Aux atouts triomphaux !

Et je m'en vais rêvant

A ta chair épicée,

Sur un exquis divan

Mes rêves t'ont hissée.

 

                                                        

                                                                       Pierre Dupuis

 

Image du net

Globalement ... cela change du Rotpier ... non ?

 

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Le poème du jour tout frais tout chaud : " La clé du problème " de ... Rotpier ... toujours de bon conseil !

9 Février 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

.

Image du net

Préambule :

Afin de bien appréhender les données de ce poème assez technique il convient que je vous en donne les clés.

Une clé dynamométrique est un outil qui permet de contrôler le couple de serrage des écrous et des vis afin que ceux-ci soient montés de manière optimale. Quelle que soit la technologie, on peut, à l'usage, classer ces clefs en deux groupes : les clefs à déclenchement qui signalent l'atteinte de la valeur du couple, et celles à lecture directe qui affichent la valeur en cours.

Les clés à déclenchement peuvent être à valeur fixe ou réglables (en général à l'aide d'une bague que l'on positionne sur le couple choisi).

xxxxxxxxxxx

 

Serrer la vis, oui, mais à quel couple ?

C’est le B.A.  BA

ou le B.O.  BO du mécano !

 

La clé du problème,

C’était un brave mécano

qui avait un petit garage

qu’il dirigeait avec courage

selon l’avis de ses rivaux.

Mais sa femme était un chameau

qui n’ôtait pas que son corsage

devant les hommes de passage

pour jouer à la bête à deux dos.

Même en conservant l’esprit souple

il mesurait bien que son couple

battait de l’aile sans espoir.

Une clé dynamométrique

explosa le crâne un beau soir

de l’épouse odieuse et lubrique.

        Moralité :

 

Si dans la vie vous rencontrez

un jour un problème de couple

vous pouvez au choix être souple

ou régler ça à coup de clé.

Un bon coup sur le ciboulot

nul besoin de faire un réglage

tranquillement et sans bâclage :

du solide et du bon boulot.

Si vous n’avez pas sous la main

une clé dynamométrique

un bon marteau ou une brique

feront l’affaire c’est certain.

Chaque profession à son lot

d’objets contendants convenables

il ne serait pas charitable

de faire souffrir les chameaux.

      Terminaison :

 

Quand il passa au tribunal

il bénéficia sans attente

de circonstances atténuantes

et tira cinq ans au pénal.

A sa sortie il racheta

une clé dynamométrique

car les couples en mécanique

sont inhérents au B.A.  BA !

      Par la suite …

 

Quand il resserrait des boulons

à la clé dynamométrique

des souvenirs pas sympathiques

lui revenaient à reculons.

Il aurait dû serrer la vis

à cette quasi nymphomane

qui ne tombait jamais en panne

D’allumage coté pubis !

Il avait gaffé c’est certain

quand on lâche par trop la bride

à des femmes genre perfides

elles glissent coté catins !

 

Mais à quoi bon se repasser

le film autant tourner la page

et s’occuper de son garage

le passé étant le passé !

Quand une cliente semblait

un peu trop lui coller aux basques

il coupait court avant les frasques

refusant un nouveau ticket.

Hors de question de replonger !

Pas de remake à cette pièce,

un congé à l’emporte-pièce :

prenez vos clés et dégagez !

                                   Le Rotpier

 

 

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Le poème du jour un peu farfelu : " Le C du C.H.U. " de ... Rotpier !

2 Février 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Fable, #Poésie, #Poésie, Humour

 

 

Image du net bidouillée par le Rotpier !

 

Le C du C.H.U.

Ses fixations ayant cédé

le C du C.H.U a Chu.

Un abbé le voyant tomber

fit sur le champ un A.V.C. !

Un brave clodo moustachu

un peu truand à temps perdu

se dit : « Sûr ! Ce C m’est échu ! »

il l’emporta et disparu !

Il ne resta que le H.U.

de l’appellation C.H.U.

et l’argent manquant on ne put

remettre un C au C.H.U !

Les gens furent un peu déçus

mais pas pour autant abattus

le train-train repris le dessus

et du C on ne parla plus !

     Moralité :

C’est l’A B C de la routine

on s’habitue à tout c’est tout

et l’idée n’est pas si crétine

puisque tout le monde s’en fout !

La vérité sur la disparition du C :

C’est bien plus tard qu’un inconnu

soigné du foie au C.H.U

avoua avoir volé le C

et presqu’aussitôt revendu

pour acheter dans la foulée

douze bouteilles d’A.O.C.

… du calvados bien entendu !

On retrouva le fameux C

dans un souk du coté d’Alger

tout rouillé et tout cabossé

il ne fut jamais remonté !

Des nouvelles de l’abbé ayant eu un A.V.C. :

Il serait vraiment incongru

pour ne pas dire malvenu

de ne pas parler de l’abbé

ayant choppé un A.V.C. !

Il fut soigné au C.H.U

par une équipe du S.A.M.U.

et pour toute séquelle il eut

un petit tic à l’œil sans plus !

Pour remercier ceux du S.A.M.U.

il récita stricto sensu

une longue flopée d’avé

ce qui les fit bien rigoler !

         Terminaison :

 

C’est ainsi que cela finit

si c’est pas drôle et bien tant pis

je vous quitte je déguerpis

pour boire un coup de génépi !

                                                                 Le Rotpier
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Le poème du jour un peu déjanté : " Le mistigri aigri, " de ... Rotpier !

26 Janvier 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Poésie, #Poésie - humour

 

Je ne sais pas si chat va vous plaire mais il est tout frais ! J'en vois déjà qui souris même s'il est à rat des pâquerettes !

Nota: Excusez-moi pour les fôtes d'aurtaugraffe !

 

 

Image du net

Le mistigri aigri,

C’était un chat presque tout gris

désabusé et très aigri

qui ne chassait plus les souris

il en était très amoindri.

Il était triste et rabougri

passant son temps sous les lambris

à jouer avec des amis

au tarot ou au mistigri.

Il avait pourtant un gri-gri

un tout usé et vert-de-gris

avec des plumes de perdrix

offert par son maître chéri.

Un maître féru de sanskrit

qui traduisait des manuscrits

venus d’Inde par le ferry

et qui parlaient de Jésus-Christ.

Un maître mort d’un panaris

vilain choppé à Bhiwandi

et mal soigné par un toubib

très maladroit du bistouri.

Depuis ce temps le mistigri

avait un peu perdu l’esprit

son regard s’était assombri

il ressemblait à un zombi.

Il n’avait plus jamais souri

était la risée des souris

il décida un vendredi

de se jeter sous un taxi.

Le chauffeur un ancien marquis

embrigadé chez les nazis

l’écrasa avec un mépris

à écœurer même un yéti !

Il n’en resta que des débris

sanguinolents et aplatis

façon tranche de salami

et étalés comme un tapis.

J’aimais franchement ce chat gris

alors je bois et je suis gris

beurré comme il n’est pas permis

et j’écris des amphigouris !

Ne me traitez pas de débris

j’ai étranglé mon canari

qui me sifflait : « T’es cuit ! T’es cuit ! »

faut pas me chercher des ennuis !

Je l’ai mangé hier-midi

avec du riz carnaroli

ça change bien des raviolis

ou de l’éternel surimi !

Le tout arrosé au chianti

en souvenir du mistigri

qui a rejoint le paradis

des chats plus ou moins aplatis.

J’ai récupéré son gri-gri

que je tripote jour et nuit

pour que le chauffeur de taxi

finisse un jour au pilori !

Ou au carcan mains et cou pris

resserré petit à petit

par un bourreau très averti

et aimant les chats lui aussi !

Je suis d’un naturel gentil

mais j’ai horreur des vieux marquis

qui au lieu d’aller au maquis

ont pris le parti des nazis !

.

                                                                     Le Rotpier
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Le poème du jour ( plutôt noir ... ) : " De puérile à sénile, la vie file, " de ... Pierre

19 Janvier 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Ce poème n'est pas gai, je le reconnais, mais il illustre une dure réalité ...

La vie, c'est la vie: ce n'est pas tous les jours qu'on rigole,

parole, parole, ce n'est pas tous les jours qu'on rigole.

Images du net groupées

 

De puérile à sénile, la vie file,

Quand on est môme,

on veut devenir grand

mais ça traîne, ça traîne, c’est énervant !

Un jour, on choppe ses quinze ans

quinze ans c’est bon

même s’il faut engager la guerre des boutons !

Mais on n’est jamais content

et on attend ses vingt ans impatiemment !

Et ils arrivent en même temps que le régiment !

Là, on t’apprend à faire la guerre

pas celle des boutons : la vraie !

C’est pas beau la guerre

mais s’il faut la faire, autant savoir !

Encore que, maintenant la guerre

 soit de plus en plus une affaire de … boutons !

On tourne en rond !

Tranquillement tes trente ans se pointent

avec femme et enfants.

Trente ans, tu as encore bien du temps devant toi !

Mais les quarante arrivent et passent !

Les cinquante ans sont à l’horizon, menaçants !

Et paf ! Tu te les prends dans les dents !

Aïe ! Un demi-siècle ça fait mal !

Il est loin ton premier bal !

La moitié de ta vie

… pour peu que tu atteignes tes cent ans

car ce n’est pas écrit noir sur blanc

loin s’en faut : elle veille la tordue à la faux !

Après, ça file, ça file

comme le sang des hémophiles !

Les années déboulent et s’enfilent !

Que tu sois Ehpadophile ou Ehpadophobe

en pantalon ou en robe

tu as peu de chance d’y échapper à la boite à séniles !

Tu peux être tranquille !

Tant que tu peux te traîner encore un peu, ça va.

Mais quand tes cannes

 ne suivent plus, même avec des cannes,

tu es mal ! Drôle de bal !

Et là, tu recommences la guerre des boutons :

ceux sur lesquels tu appuies

pour que l’on vienne s’occuper de toi.

Les rouges, les jaunes ou les verts !

Les verts … couleur de l’espérance

et toi tu es là en errance !

Ça sent le rance, ça pue la décadence !

Ça ne sent pas bon, pas bon du tout !

La vieillesse te colle à la peau,

parlons-en de ta peau au passage,

elle aurait besoin d’un bon repassage :

elle froisse, elle plisse, elle bouloche

C’est moche !

Le plus con, c’est que tu ne peux

même plus sauter du balcon !

Et là, tu traînes ta misère

avec tes frères ou tes sœurs de fauteuil.

Puis, un à un, ils se vident les fauteuils

ça sent le deuil.

Tu restes seul, livide.

Et l’autre, la faucheuse, elle attend

tranquille, sûre d’elle :

elle ricane la sauterelle !

Elle compte : il faut qu’elle ait son compte !

Elle a horreur de se tromper, elle vérifie ses décomptes !

Un d’oublié, qu’elle honte !

Elle aussi doit rendre des comptes

… à qui ?

Puis, ton tour vient,

tu l’attendais, c’est bien.

A son tour ton fauteuil reste vide,

il attend le prochain ou la prochaine

pas misogyne pour deux ronds, c’est bon.

Ça roule pour lui !

                                                                Pierre Dupuis

 

Image du net 

 

 

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La fable du jour ( toute chaude quoique gelée ! ) : " Au pays de la glace, " de ... Rotpier !

12 Janvier 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Pensées, #Poésie, #Poésie, Humour, #Fable

 

Image du net

Fable arctique,

Au pays de la glace,

Un jour un inuit chaud lapin

croisa une belle esquimaude

sans passer par la marivaude

il lui roula un gros patin.

Mais devant son regard éteint

regrettant sa façon rustaude

il comprit qu’au lieu d’être chaude

elle était frigide à haut point.

La regardant un peu en coin

il fit de façon très pataude

des excuses à l’esquimaude

qui n’en fit pas tout un tintouin.

La belle remit ses patins

et siffla sa chienne noiraude

lui repartit en baguenaude

tous deux reprirent leur chemin.

Une bande de cent pingouins

très éméchés et en maraude

en firent moult gorges-chaudes :

les pingouins sont un peu crétins.

Déjà plus bourrés que des coings

ils reprirent leur billebaude

à la recherche de ribaudes

à culbuter dans tous les coins.

Sautant sur la glace à pieds joints

de manière bête et faraude

vingt tombèrent dans l’eau pas chaude :

un bon repas pour les requins !

         Moralité :

« Il n’est pas beau de se gausser

des femmes du genre banquise »

c’est l’adage d’une marquise

plus chaude encore qu’un bûcher !

Quant aux pingouins je serais bref

coté cerveau c’est pas Byzance

au niveau de l’intelligence

c’est vrai qu’ils n’en ont pas bezef !

Conséquence de la seconde partie de la moralité :

J’ai eu un mèl d’un esquimau

qui m’a dit « Là-bas ils t’attendent

certains pingouins ne sont pas tendres

et ne sont pas du tout manchots !

Mais je m’en fous je reste au chaud

je n’irais plus sur la banquise

je vais retrouver la marquise

que l’on surnomme « Le brasero » !

Bien à l’abri dans son boudoir

loin de ces contrées si algides

l’antithèse de la frigide

me réchauffera tous les soirs !

Je ne mettrais pas mon smoking

noir avec ma chemise blanche

sauf bien entendu le dimanche :

hors de question d’être shocking !

Nous deviserons tous les jours

sur toutes les femmes frigides

sur la pédérastie de Gide

et sur le sexe des vautours.

                          Le Rotpier

 

 

Pierre en Smoking

Image du net bidouillée !

 

 

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Poésie, le poème du jour : " Les mains" de ... Pierre

5 Janvier 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Les lendemains désenchanteurs des mains ...

Même si ce n'est pas très gai, j'espère que vous n'allez pas me montrer du doigt ...

.

Un très ancien poème …

Image du net

 

Les mains,

Des mains qui s'ignorent,

 des mains qui se cherchent,

 des mains qui se trouvent.

Des mains qui se voient,

 qui s’interpellent

qui s’entrouvrent !

Des mains qui se rapprochent,

 qui se frôlent,

 qui se découvrent.

Des mains qui se caressent,

qui s'étreignent,

 qui s'affolent !

Des mains, main dans la main,

 qui s’amusent

 comme des folles !

Des mains qui se lassent,

qui s'affrontent !

Qui se blessent !

Des mains qui s'écartent,

qui se menacent !

 Qui s'éloignent.

Des mains, sans lendemain,

 qui se séparent

 et qui s’égarent.

Des mains qui se perdent,

 des mains qui s'oublient,

des mains qui s'ignorent.

Et ma tête

 entre les miennes,

 encore, encore et encore.

 

                                           Pierre Dupuis

 
 

 

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Le poème exotique tout frais tout chaud du jour : " L’émir Abel " ou " L’émir acculé au désespoir, " de ... Rotpier

29 Décembre 2020 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie, Humour

 

Allez, je ne suis pas chameau, je vous offre en cette fin d'année un voyage dans le désert ... il faudra peut-être vous faire vacciner. Pour ma part je le suis contre la connerie, mais ce n'est pas très efficace !

 

Image du net

 

L’émir Abel

ou

L’émir acculé au désespoir,

Son nom c’était l’émir Abel

un émir en déconfiture

autrefois puissant et cruel

capable même de torture.

Son harem était le plus beau

toutes les perles orientales

figuraient à son grand tableau

de chasse c’était la totale.

Mais il tomba raide amoureux

d’une femme belle et rebelle

refusant ses cadeaux précieux

bijoux et robes en dentelles.

Cette femme aimait en secret

un jeune berger du village

beau comme un dieu et très discret

elle attendait qu’il soit en âge.

Elle l’était assurément

quand elle allait à sa rencontre

le couvant de ses yeux aimants

rêvant de se serrer tout contre.

Pour l’émir ce fut un revers

il en devint neurasthénique

avec un teint virant au vert

son état était pathétique.

Et il se remit de plus bel

à fumer comme une machine

deux ou trois paquets de Camel

par jour et du tabac de chine.

.

Il bazarda tous ses chameaux

ne gardant que quelques chamelles

et laissa partir à vau-l’eau

son harem et ses jouvencelles.

Il partit droit vers le désert

n’emportant que très peu de choses

sur un cheval très peu disert

suivit d’un vieux chien tout morose.

Il réapparut  bien plus tard

amaigri et méconnaissable

habits usés et air hagard

ayant perdu tout dans les sables.

Il s’enferma dans une tour

une retraite interminable

et il médita sur l’amour

et ses dégâts irréparables.

Il exigea que son bourreau

le décapite au cimeterre

du premier coup et sans billot

il fût exaucé de première.

Il en mourût on l’enterra

dans le désert sans une stèle

selon ses vœux on relâcha

ses femmes et ses tourterelles.

Son eunuque pleura beaucoup

ses yeux devinrent noctiluques

il eut d’énormes maux de cou

entraînant un gros mal de nuque.

Lui qui avait déjà perdu

la part de son anatomie

permettant de faire cocu

émir sultan et compagnie.

Maintenant c’était la raison

qui s’était barrée en sucette

du vide dans le pantalon

et plus grand-chose dans la tête.

La légende dit qu’il finit

sous les sabots d’une chamelle

un soir de lune vers minuit

en ramassant des sauterelles.

           Moralité :

Avant de choisir ce type de job, parlez-en à Steve…

Passer son temps à démêler

les rivalités du beau sexe

c’est bien plus dur que d’enfiler

des perles c’est bien plus complexe.

C’est un travail très bien payé

mais demandant des sacrifices

pesez avant de postuler

après c’est la lie du calice !

Mieux vaut encore être curé

car si la soutane te tanne

tu peux toujours te défroquer

ton matériel n’est pas en panne !

Image du net

xxxxxxxxxxxxxx

C’est l’hallali du bla bla bla

j’avoue que je suis trop disert

ne me privez pas de désert

c’est terminé moi je m’en va !

Mais ...

Je m’en va, je m’en va

et si je ne m’en allais pas ?

Allez, à la louche,

je vous en remets une petite couche :

Avant de faire mes valoches

si quelqu’un veut me titiller

qu’il sache  que j' sais balancer

des coups de pied dans les   - - - - - - - - ! *

Je lui dirais dans la pénombre

« Faut te méfier des gringalets

ils ne sont pas tous angelets :

castra tu pues et marche à l’ombre ! »

Je le vois déjà Renauder

à poil tout nu devant sa glace

me traitant de gros dégueulasse

pleurant son matériel cassé !

*  Je vous laisse le soin de trouver

cette rime plus que riche !

                            Le Rotpier

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