Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Le poème du jour : " Au-delà de l’image subliminale, " de ... Pierre

25 Mai 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Au-delà de l'image subliminale

Image du net: dessin de Miriam Naïli

 

Au-delà de l’image subliminale,

Il ne comprenait pas pourquoi

il n’arrivait pas à défaire

de son cerveau l’image claire

d’une femme au regard narquois.

Au point souvent d’être aux abois

par cette vision éphémère

à deux doigts d’être mortifère :

le mal était en lui sournois.

Quand et où l’avait-il connue ?

Femme approchée ou inconnue ?

Le contexte était peu banal.

Situation irrationnelle

au-delà du subliminal

puisque que l’image était réelle.

xxxxxxxxxxxx

Réelle bien que fugitive

avec un impact rémanent

son cerveau en délabrement

n’était plus dans l’introspective.

Il s’enfonçait dans la folie

ne sachant plus comment sortir

de ce tourment autant mourir :

à tous les maux la mort pallie.

.

Le jour où il passa à l’acte

nette au moment de trépasser

il revit l’image passer

juste avant l’éternel entracte.

xxxxxxxxxxxx

Peut-être une psychanalyse

aurait-elle put le sauver

mais dans le milieu ouvrier

les pendants de Freud paralysent.

Comme une sorte de fracture 

que l’on ne peut pas résorber

et qui tend à discriminer

même sans parler de facture.

Rien ne sert de fournir des armes

à qui ne peut pas s’en servir

incapable de repartir

et déjà noyé dans ses larmes.

Quand sur une pente glissante

on n’a rien pour se rattraper

autant se laisser emporter

par l’image d’une passante.

                                                  Pierre Dupuis
Lire la suite

" Cortège ": le poème du jour de ... Pierre

18 Mai 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Pensées, #Poésie

Ceux qui me suivent sur les blog ( depuis 2006 ) ont lu souvent ce poème. J'y ajoute chaque fois quelque chose mais il reste là ...

Aujourd'hui derrière ... demain devant ... ce n'est pas toujours le premier qui décroche le billet gagnant ...

.

Parce que, petit à petit,

inexorablement,

l’étau se ressert

quoi que tu penses

quoi que tu dises

quoi que tu fasses.

Le chemin de ta vie

rétrécit comme peau de chagrin

et Balzac n’y est pour rien.

Tu n’es qu’un infime rouage

de la mécanique - ô combien compliquée ! -

que le maître a dépeint

comme : « La Comédie humaine ».

Tu es là et elle tourne la mécanique.

Tu pars et elle tourne encore,

bien huilée : impitoyable et broyeuse.

.

Au suivant ...

 
 
 

 

 
Image du net modifiée par Pierre
.
 
 
 

Cortège,

En cortège derrière

le dernier qui s’en va,

que tu sois Paul ou Pierre

tu y penses déjà :

… « Le prochain … c’est moi ? »

Doucement tu chemines

et l’ombre des cyprès,

voyant que tu rumines

t’enveloppe de près

murmurant : « C’est possible mon gars ! »

Et soudain tu frissonnes,

tu presses un peu le pas,

tu rejoins la colonne

évitant le faux-pas

et tu te dis :

« J’ai encore le temps

… le temps de ne pas être devant. »

Pourtant … pourtant

 ... tu sens... tu sens 

que l’ombre des cyprès t’enveloppe déjà !

                                                      Pierre Dupuis

 

Lire la suite

Le poème du jouir : " Romance en assurance " de ... Pierre et de Rotpier

11 Mai 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Romance en assurance

image du nette bidouillée par moi-même !

Préambule :

A vous de choisir le titre qui vous convient le mieux !

 

Romance en assurance

ou

Hommages corporels

ou

La franchise est de mise

ou

Autorisation de jouissance

ou

Résiliation de solitude

ou

Signature d’avenant,

Une petite quarantaine

et une réserve certaine

pas aguicheuse pour deux sous :

ni colifichet ni bijoux.

Dans les compagnies d’assurance

l’ambiance flirte avec le rance

ce n’est pas la joie tous les jours

et pas un berceau pour l’amour.

Lui était du genre timide

pas très causant mais pas candide

célibataire et trente cinq ans

n’habitant pas chez ses parents.

Une expérience de la vie

pour tous les deux pas réussie

il leur restait donc en commun

l’espoir de meilleurs lendemains.

.

Il l’avait vite remarquée

et il l’avait même croquée

en douce sur un calepin :

il se défendait en dessin.

Elle avait surpris le manège

un jour en pivotant son siège

elle en avait rien laissé voir

plongeant ses yeux dans un tiroir.

Elle était quand même surprise

ce n’était pas une méprise :

il l’observait incognito

son cœur s’abonna au yoyo.

A son tour à la dérobée

sans être par trop perturbée

elle l’observa et leurs regards

se croisèrent du matin au soir.

Elle fut la première à faire

le premier pas - la belle affaire ! -

en prenant un soir l’ascenseur :

un petit bécot en douceur.

Il lui dit avec assurance :

« Il faut qu’en toute transparence

on signe vite un avenant,

nos relations vont de l’avant ! »

Ils étaient fin mûrs pour la chose

ils étaient tous deux en symbiose

ils franchirent le Rubicon

sous les flèches de Cupidon !

                                               Pierre Dupuis

Enseignement sur la dernière strophe :

Ces formules sont bien usées

si je les ai utilisées

c’est qu’elles peuvent toujours servir

et je n’en ai pas à rougir !

.

Ce qui compte c’est d’être honnête

et de donner la source nette :

il convient de rendre à César

ce qui appartient à César !

Quant à Cupidon et ses flèches

je ne crois pas vendre la mèche

en disant que c’est du bidon

mais je ne suis qu’un vieux barbon !

.

Comme ça y a pas de lézard

ça ne froisse pas Balthazar

et je limite un peu la frime

quand j’allonge mes quelques rimes !

On peu me le servir en vrac

mais comme balançait Chirac :

« Cela m’en touche ( et à la vôtre ! * )

une sans faire bouger l’autre ! »

Voila c’est dit épicétout

et j’ai évité jusqu’au bout

d’utiliser la rime en « ule »

et à fortiori celle en « cule » !

                                               Le Rotpier

* C’était juste pour la rime et le tout sans frime !

Lire la suite

Big Ben ... un Big Ben que vous ne connaissez pas ! Un poème haut en couleur de ... Rotpier !

4 Mai 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

Bonjour à tous !

 Je vous remets cette saga ( écrite en 2012 )

ô combien poétique, tournant autour de … Big Ben !

Big Ben,

 

Préambule :

L’histoire que je vais vous conter, en vers, me vient d’un ami écossais qui la tenait de son grand-père, laquais chez un vieux lord anglais.

Cela se passait dans les années 1880-90, en Angleterre aux alentours de Londres. Est-ce une légende ou bien la vérité dans un pays vénérant encore la royauté, le thé et l’amiral Nelson ?

Je ne saurais vous le dire et me bornerais seulement à vous la rapporter, sans artifice, avec la plus fidèle loyauté. Il vous reviendra ensuite le délicat dilemme de la croire ou pas. Je n’ai pas cherché la rime riche à tout prix et la syntaxe de mes vers est très souvent bancale. Mais mieux vaut encore une rime pauvre qui sonne bien qu’une riche qui pérore, se targue de sa suffisance et se retrouve seule à se pavaner comme cocotte sur trottoir ! Quand à la syntaxe, si je n’ai rien contre, je sais aussi m’en affranchir de temps à autres comme l’on se défait d’un carcan.

Ceci dit, je vous laisse en compagnie de Big Ben et espère que vous n’en sortitez pas trop sonnés !

 

Rotpier

 

Image du net

 

Big Ben,

Il avait un sexe affolant,

il faut dire qu’il était grand

… le gus !

Dans le genre phénoménal

… je parle de son arsenal

et là ce n’est pas un lapsus !

De son état : sonneur de cloche…

          Mais…

mieux vaudrait éloigner les gosses

et belle maman qui approche !

Avec son menton en galoche,

de près elle ressemble à Folcoche !

Revenons au gus en question,

à cause de sa profession

( et le tout sans calembredaine ! )

il avait donné un surnom

à son espèce de canon :

Big Ben !

Vous allez dire : « C’est fastoche,

le Rotpier nous prend pour des cloches :

nous ne somm’  pas des abrutis ! »

Mais … moi, je n’ai rien dis !

Toujours est-il que son Big Ben

était un sacré spécimen,

femmes et filles de tout âge

venaient le voir en pel’rinage !

Il y avait une marquise

qui lui trouvait la taille exquise,

exactement proportionnée

à ses deux quintaux bien sonnés !

Elles n’étaient qu’une dizaine

à pouvoir supporter Big Ben

mais il fallait une semaine

pour se remettre des fredaines !

Il rencontra pour son malheur,

un soir maudit de chandeleur,

une comtesse norvégienne

qui ne connaissait pas l’hygiène !

C’était une veuve très riche

qui voulait qu’on l’appell’ « Ma biche »

mais elle avait de la moustache

et se rapprochait de la vache !

Quand elle découvrit Big Ben

elle hurla pis qu’une sirène,

voulant sur le champ l’essayer

quitte à très cher le monnayer !

Devant l’hygiène très douteuse

de la comtesse eczémateuse,

il eut un moment de recul

surtout quant il vit les pustules !

Mais un sonneur gagne très peu,

quand elle lui mit sous les yeux

une bourse remplie d’écus

le pauvre en tomba sur le cul !

Il se dit : « tant pis pour la crasse ! »

et il l’a prit sur la paillasse,

cela dura toute la nuit

et là commença les ennuis !

A traîner n’importe où ses fesses,

elle avait choppé la comtesse,

toutes sortes de maladies

que d’honteuses l’on qualifie !

Malgré deux Ave, trois Pater,

il ne passa pas à travers :

cette femme pourrie de vices

lui refila la syphilis !

Ce fut le déclin de Bing Ben,

à voir il faisait de la peine,

il pendait lamentablement

comme à une cloche un battant !

Un professeur de faculté

essaya bien de le soigner

à grand renfort de sulfamides

mais l’opération fut un bide !

Un jour arriva l’échéance,

c’était en fait couru d’avance :

on eut recours à l’ablation

pour éviter la contagion.

Afin de l’étudier plus tard

lors des colloques sur les dards,

on le plongea dans le formol

additionné de méthanol !

Il fallut un bocal énorme

pour ce phallus vraiment hors normes,

pas moins de trois souffleurs de verre

à cette tâche s’attelèrent !

On mit à poil deux chênes-lièges

- certains crièrent au sacrilège ! -

pour confectionner un bouchon

aux incroyables proportions !

On décréta dix jours de deuil,

les femmes avaient la larme à l’œil,

la comtesse eut droit à l’acide,

le tout maquillé en suicide !

Dans un baquet de vitriol

elles jetèrent la mariole :

il n’en resta que trois pustules

et une moitié de rotule !

Bing Ben, le vrai, sonna dix jours

et les cloches aux alentours

lui répondirent lugubrement :

tintement de glas pour un gland !

Au rez-de-chaussée de la tour,

une pièce à l’abri du jour

fut créée avec un triptyque

pour bien conserver la relique !

En perdant un tel arsenal,

le gus en perdit le moral,

plus question de sonner les cloches

quand on est privé de baloches !

Il travailla dans un harem

pour un sultan dont le problème

était de l’avoir tout petit

… je parle bien sûr du zizi !

Tant de meufs à disposition

prêtes à la fornication

et ne pouvoir presque rien faire

était une horrible galère !

Quand il lui parla de Bing Ben

le sultan eut beaucoup de peine

à le croire et lui demanda

d’aller vérifier sur le tas !

Ils prirent le bateau au Caire,

laissant sur place les mouquères

qui s’empressèrent de trouver

des mamelouks pour forniquer !

En arrivant sur la Tamise,

il exigea qu’on le conduise

voir immédiatement Bing Ben

… pas la tour mais le spécimen !

Quand il vit l’engin si balaise,

il frôla vraiment le malaise :

comment pouvoir imaginer

qu’un truc pareil put exister !

Lui avait pouvoir et fortune

et il aurait donné la lune

pour avoir un tel attribut

plus gros que celui d’un zébu !

Il en perdit tout appétit,

lui qui l’avait vraiment petit,

restant prostré pendant des heures

à ressasser tout son malheur !

Un jour il perdit la raison

et décida de l’ablation

de son appareil génital

qui eut lui aussi un bocal !

 On le plaça dans la semaine

tout à coté du gros Bing Ben,

qui ne se moque pas de lui :

pas de lazzi chez les zizis !

A chaque fois que le glas sonne,

même devant deux cent personnes,

ils s’amusent à faire des bulles

sous les yeux des gens incrédules !

Si à Londres vous vous rendez,

hors de question de les manquer,

privez-vous plutôt de la reine

que d’une visite à Bing Ben !

Si vous croyez que je vous berne,

demandez donc à Stéphane Bern

qui connaît tout sur l’Angleterre,

des zizis à Madame Thatcher !

Si cette histoire peu banale

vient à traverser le chenal,

le MI 5 - et ça c’est moche ! –

viendra pour me sonner les cloches !

J’espère bien qu’ils n’auront pas

l’idée de me trancher le bas,

ça me saperait le moral

de voir popol dans un bocal !

Tous les hommes seront d’accord

avec moi car mieux vaut encore

en vieillissant l’avoir fort molle

que de la voir dans le formol !

Sur cette brillante formule

je vous quitte et vous congratule

pour avoir lu sans trop de peine

la longue épopée de Bing Ben !

 

                              Rotpier

 

       Nouvelles de dernière minute :

 

Il parait qu’aux jeux olympiques

ils auraient sorti la relique

à la demande d’ Usain Bolt

qui aurait goûté au formol !

Il s’ rait parti dans la foulée,

plus rapide qu’une fusée,

rejoindre l’équip’  féminine

qui s’entraînait à la piscine.

Elles étaient une douzaine,

il les a prises à la chaîne

devant l’entraîneur médusé

qui a finit par y passer !

Si je peux donner mon avis,

je crois que Lance Amstrong aussi

a du goûter à la formule

après son truc aux testicules !

Pour pouvoir aller aussi vite,

ce n’était pas de l’eau bénite

qu’il devait prendre chaque jour

pour pouvoir rafler ses sept tours !

 

              Epilogue :

 

Comme j’ai le sens des affaires

et que je sais très bien y faire,

j’organises dans trois semaines

un pèlerinage à Big Ben.

Ce sera un peu comme à Lourdes,

veuillez approchez vos esgourdes :

il suffira de faire un vœu

pour doubler ou tripler du nœud !

A l’aller un seul TGV,

au retour deux aménagés

en gigantesques lupanars

avec pléthore de plumards !

En cas d’absence de miracle,

n’étant pas un parfait oracle,

je vous revendrais du Viagra

pour ne pas rester raplapla !

Ne tardez pas à vous inscrire

avant que la date n’expire,

si vous voulez dans trois semaines

l’avoir aussi gros que Big Ben !

 

Encarté sur la morale ( je tiens à être en phase avec la politique de moralisation laïque prônée par notre gouvernement )

 

Au point de vue de la morale,

si jamais le Vatican râle,

je lui dirais tout simplement :

« Fallait pas commencer avant ! 

Car pour ce qui est de l’arnaque,

c’est vous qui tenez la baraque,

je ne suis qu’un petit larron

vous sur rue vous avez pignon !

C’est un commerce comme un autre

qui marche à coup de patenôtres,

des cars entiers chaque matin

déversent plein de pèlerins !

A Lourdes c’est la grande foire,

le paradis des accessoires,

l’éden des produits dérivés :

très lucrative activité !

Il y en a plein les boutiques,

en bois, en fer ou en plastique,

des surannés et des new-look :

on se croirait vraiment au souk !

Des Saintes Vierges sous la neige,

des chapelets marrons ou beiges,

des crucifix et des missels

et des miracles à  la pelle !

Pléiade de photos jaunies

artificiellement vieillies,

des Bernadette Soubirous

encadrée à pendre à un clou !

Et bien sûr la grotte bénie,

des fidèles qui communient,

des malades, des estropiés

en fauteuil ou encore à pied !

Ne m’accusez pas de blasphème,

ne me lancez pas d’anathème,

vous copier est mon seul péché :

pas de querelles de clocher !

Je vous laisse votre domaine,

laissez-moi exploiter Big Ben

que chacun fasse son métier :

les cloches seront bien gardées !

 

Boutique shop dans un hôtel de Lourdes

Dernière précision :

 

Je ne dirais rien sur l’Islam

pour ne pas faire de ramdam,

mais comme disait Georges Marchais :

c’est bonnet blanc et blanc bonnet !

… Que dites-vous ? … Il est trop tard !

Bon sang, je suis bien trop bavard !

Je suis un peu comme Jack Lang :

je ne sais pas tenir ma langue !

Et puis après tout je m’en fous,

autant que j’aille jusqu’au bout :

l’arme de toute religion,

c’est bien la manipulation !

 

 

                            Rotpier

 

Lire la suite

Le poème du jour tout frais écrit : " Apothéose " de ... Pierre

20 Avril 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

Apothéose

Image du net

 

Apothéose,

Apothéose apothéose

voilà un nom qui sonne bien

quand il se marie et compose

pour l’oreille un plaisant refrain.

Apothéose apothéose

voilà un nom qui fleure bon

qui s’accorde bien avec rose

s’épanouissant à la saison.

Apothéose apothéose

quand cela célèbre un tableau

qu’un groupe de gens en osmose

goûte sans prononcer un mot.

Apothéose apothéose

des instruments dans un concert

une harmonie des plus grandioses

semblant monter vers les éthers.

Apothéose apothéose

voilà un nom qui toujours craint

quand il qualifie une chose

commise par un assassin.

Apothéose apothéose

d’Émile Louis à Fourniret

ces apôtres de la névrose

n’ayant même pas de regret.

Apothéose apothéose

quand ça s’applique à la Shoah

à tous ces corps qu’on superpose

et que l’on brûle à tour de bras.

       Enseignement :

Mais gardons pour apothéose

pour éviter le grand cafard

le meilleur coté de la chose

quitte à lui mettre un peu de fard.

Un petit peu c’est pas grand-chose

un coup de fer à repasser

et les infos dont on dispose

seront plus faciles de passer.

                               Pierre Dupuis

 

 

Lire la suite

Le poème du jour : " Le mythe de Dolomite " ... un grand bol d'air pur de la part de ... Rotpier !

13 Avril 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie, Humour

 

Dolomite

Image du net bidouillée par moi !

Le mythe de Dolomite,

Elle habitait les Dolomites

elle n’était pas chattemite

elle détestait l’eau bénite

les culs bénits les prosélytes !

Mais pas du tout les cénobites

encore moins les barnabites

question de rimes explicites ?

J’avoue que le doute m’habite !

Son prénom était Marguerite

elle s’effeuillait à l’invite

elle était maudite et proscrite

par les épouses déconfites !

Son surnom était Dolomite

elle n’était pas érudite

mais en amour cette pépite

envoyait les gars en orbite !

Pour les pauvres entrée gratuite

au point d’offrir à un presbyte

des lentilles pour qu’il profite

de la vue sur les dolomites !

Un jour un moine cénobite

la voyant eut l’envie subite

de croquer la chose interdite

elle l’encouragea très vite !

Il se défroqua par la suite

et s’envoya des carmélites

qui ne prenaient jamais la fuite

lui accordant un plébiscite !

Ce serait tout à fait limite

si je vous racontais la suite

mon honneur serait en faillite

et toute mon œuvre interdite !

N’insistez pas cela m’irrite

ce serait vraiment illicite

de faire bouillir ma marmite

grâce à des écart de conduite !

Je peux seulement vous révéler ceci :

Je ne veux pas que ça s’ébruite

mais sachez que cette pépite

était devenue un vrai mythe

aussi solide qu’Aphrodite !

Une blennorragie subite

transmise pas un moabite

et soignée trop à la va-vite

tua en trois jour Dolomite.

Les dieux les plus hétéroclites

ces déserteurs ces parasites

ne vinrent pas à l’heure dite

sauver la belle Dolomite !

    Moralité :

 

Les dieux sont des grands hypocrites

ils promettent mais tout s’effrite

quand un coup dur au bal s’invite

plus personne dans la guérite !

    Conséquences :

 

Malgré les promesses écrites

les goupillons et l’eau bénite

tous les jours ils se discréditent

leurs auréoles périclitent !

Autant croire aux baraques à frites

pour enrayer la cellulite

ou fréquenter des sodomites

sans risquer aucune inconduite !

                          Le Rotpier

Lire la suite

" Lumineuse réincarnation, " Le poème bien éclairé de ... Rotpier !

5 Avril 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie, Humour

 

Image du net bidouillée par le Rotpier !

 

Liminaire :

Je ne suis pas une lumière mais je rêve de le devenir, ce qui n’est pas plus idiot qu’autre chose après tout … qu’en pensez-vous ?

 

Lumineuse réincarnation,

Au niveau réincarnation

je voudrais être un réverbère

je sais c’est un peu terre à terre :

j’ai des lacunes d’ambition.

Je voudrais être à la station

ligne 8 filles du Calvaire

pour dispenser de la lumière

à toute la population.

Pas de tri pas de sélection

les grands-mères et les grands-pères

les ouvriers les militaires

auront droit à ma prestation.

Sauf bien sûr quelques exceptions :

Oui je ferais des exceptions

comm’ pour la femme du libraire

qui se tape des légionnaires

quand son mari travaille à Lyon.

Alors que moi en bon garçon

je lui propose de lui faire

tout ce qui puisse la distraire

quitte à donner dans le cochon.

Madame a décidé que non

jouant la chèvre libertaire

avec la garnison entière :

un véritable paillasson.

Et si vient à passer Fillion

aussitôt panne de lumière

je voudrais qu’il tombe par terre

et que passe un très gros camion.

Lui qui au volant est champion

dans la ligne des Hunaudières

ce serait sa fin de carrière

et son ultime punition.

Pour le chauffeur pas de sanction

même si c’est en marche arrière

qu’il repasse pour satisfaire

son goût de grande précision.

En ce qui concerne Macron

je verrai avec mes confrères

pour organiser la première

grève des illuminations.

Il l’aura dans le trouffignon

l’Elysée privé de lumière

par la force des réverbères

ce sera la révolution.

La Brigitte sera ronchon

mais il lui dira de se taire

ainsi commencera la guerre

à puissants coups de polochon.

Si Castaner sort d’un boxon

- il aime bien le populaire ! -

il sera privé de lumière

mais il s’en fout le polisson.

Il profit’ ra de l’occasion

pour rouler des pelles sévères

à la gonzesse du libraire

de retour de dépravation.

.

L’autre sera en pâmoison

bouillante comme une chaudière

plus chaude que La Soufrière

prête à entrer en éruption !

Vous attendez la description

mais je ne peux vous satisfaire

ma retenue est légendaire :

ma doctrine est la discrétion.

Je sais bien que des chiens viendront

lever la patte de derrière

pour pisser c’est de bonne guerre

moi je suis pour les traditions.

Si des gilets jaunes le font

le regard haut la mine fière

je serais bien sûr solidaire

vive les manifestations !

Mais il n’est pas du tout question

qu’un CRS même stagiaire

à la mine patibulaire

vienne me mouiller les arpions.

Si Nemo le chien de Macron

vient sacrifier à la coutume

je n’aurais aucune amertume

nous ferons la conversation.

Je serais peut-être gêné

devant certains secrets d’alcôve

et si Brigitte a le mont chauve

… je n’irais pas le clariner !

A moins qu’on m’en offre un bon prix

que je verserais dans la caisse

des confrères dont la vue baisse

et que l’on traite avec mépris.

Pour tous je serai un éden

dans la nuit noire une lumière

salvatrice et pas rancunière

sauf pour les fachos du RN.

Si la blonde d’Hénin-Beaumont

vient à passer la scélérate

je lui ferais un croche-patte

pour qu’ ell’ s’éclate le menton !

        Apostille :

Au niveau réincarnation

je voudrais être un réverbère

je le dis je le réitère

c’est mon ultime vocation !

Mon vœu sera-t-il exaucé ?

Suis-je né sous de bons auspices ?

Je peux encore rendre service

n’allez surtout pas vous gausser.

Je garderai au fond des yeux

une étincelle de malice

pour tous ceux qui seront complices

de mes facéties c’est sérieux !

C’est ma dernière volonté

une confession d’antichambre

c’est mieux que d’être un pot de chambre

qui tous les jours est emmerdé !

                                                             Rotpier

 

 

Lire la suite

Le poème du jour, tout chaud tout frais terminé ce matin : " Avoir l’esprit tout azimut, " du Rotpier !

30 Mars 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie, Humour

 

Image du net !

 

Introduction (platonique il va de soi) :

Sur un même sujet, mon esprit batifole. Il peut s’orienter dans des directions fort différentes et même opposées : je suis très éclectique.

Cela ne plait pas à tout le monde et conduit parfois à des situations tendues : il y a alors de l’éclecticité * dans l’air !

Pierre

* Néologisme, il va de soi !

.

Avoir l’esprit tout azimut,

Avoir l’esprit tout azimut

fin prêt à faire la culbute

c’est l’assurance sans MATMUT

de ne pas trop rester en butte !

Ne jamais baisser son calbut

et faire face aux grosses brutes

et leur marquer deux ou trois buts :

ces gars là ne sont pas futes-futes !

Restons souples zut de zut

à l’apogée d’une dispute

n’allons pas chercher l’uppercut

ouvrons la cocotte minute !

Protégeons bien notre occiput

biaisons biaisons à la minute

aussi rusé que Belzébuth

même si cela nous rebute !

Quand on peut sans jouer du luth

sans se plier à la turlute

glisser le ballon dans l’en-but

on le colle flûte de flûte !

Les coincés du bulbe en contre-ut

vont s’offusquer je le suppute

tourner comme des singes en rut

ce cliché servira de chute !

.

Terminaison :

Pas un mot à personne : chut !

Je vais rejoindre ma cahute

où je fabrique du catgut

avec un bon copain hirsute !

Sans pour autant faire un comput

fixant une heure et des minutes

nous partirons c’est notre but

croquer notre pèze à Zimut * !

Si au jeu nous perdons nos fut’

il n’y aura pas de dispute

nous rechercherons du bismuth

pour rebondir à la minute !

Si vous vous pointez à Zimut *

à pied ou bien en parachute

n’oubliez pas pour le scorbut

vos cachets contre la rechute !

                                   Le Rotpier

 

  • Zimut est un gros village à cheval sur le Mozambique et le Zimbabwe, dans le delta du Zambèse.
Lire la suite

Le poème du jour tout frais: " Oh ! C'est Dar ! Puisque je dépoussière! " ... un poème de Pierre

23 Mars 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Pensées, #Poésie

 

Image du net trafiquée par moi-même

 

Introduction :

Pour entrer dans un cercle, quel qu’il soit, si l’on ne veut pas y être moqué, expulsé, voire pire, il faut posséder quelles clés, quelques codes.

Aujourd’hui je vous offre l’occasion de ne pas paraître trop has-been auprès des d’ jeuns, ceux de banlieues, mais pas que.

Je vous invite donc à faire un petit tour dans leur vocabulaire usuel.

Entre l’argot, le javanais, le verlan et autres, notre belle langue a toujours été écorchée, chahutée et détournée: qu’importe !

Elle est toujours là, fraîche, pimpante, solide, catin quand il le faut, mais séduisante toujours !

Elle s’est même enrichie de quelques néologismes validés par l’Académie, au grand dam des purs et durs, des coincés des zygomatiques, bref : des ronchons de tout poil !

Pierre

Oh ! C’est Dar ! … puisque que je dépoussière !

Askip y en a beaucoup qui Badent

qu’ils soient BG ou bien Boloss

la vie est Cheum elle est en rade

y a mêm’ des Thugs qui l’ont dans l’os !

La vie est Auch pour les Zoulettes

mais c’est le Sbeul on s’en Balec

ZonKpa foutre des jupettes

le Bendo c’est le Bail des mecs !

Ici c’est la Hass et j’en passe

on n’a pas de Bif tous les jours

on Bedave dans les impasses

mais ma Zouz ell’ fait bien l’amour !

Ici ça craint ça sent la haine

je ne suis pas OKLM

il y a des Guedins qui traînent

je Kiffe bien plus mon HLM !

 

Je sais faut pas que je m’Incruste

il va falloir sec m’arracher

pour pas que des Badass me frustre

Wallah Wallah c’est terminé !

C’est ainsi que parlait un pote

un Key qui n’était pas très Dar

qui la jouait droit dans ses bottes

mais que sa Meuf faisait Canard !

          Enseignement :

De ce poème assez bizarre

sortirez-vous plus affranchis ?

Ou direz-vous : « Mais il s’égare

le Guedin s'appelant Dupuis ! »

C’est pour Chiller allez No rage !

Calmos, calmos, j’vais m’arracher !

Je vous sens Yomb ça m’ décourage

z’allez pas me Victimiser ?

Pas de Tg en Friendzone

j’ai tenté de vous affranchir

je ne jouerai pas les evzones :

vous pouvez entrer ou sortir !

                                        Pierre Dupuis

Lien pour trouver la signification de tous les mots en rouge et commençant par une majuscule :

http://www.sweetdaddy.fr/langage-jeunes-ados-dico-parents/

Nota :

Vous ne trouverez pas « ZonKpa » étant donné que je viens de le fabriquer ! Il n’est pas près, je crois, d’être validé par l’Académie !

Lire la suite

C'est bientôt le printemps ! " Fantaisie au ras de pâquerettes, " un poème de ... Rotpier

16 Mars 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie, Humour

Le  printemps, c'est samedi prochain !

Oublions pour un moment la grisaille ambiante

et détendons-nous avant que de s'étendre !

 

 

 

Image du net

Fantaisie au ras de pâquerettes,

 

On s’était donné rendez-vous

au parc Monceau

… c’était pas sot

… c’était pas sot … qu’en pensez-vous ?

Il faut dire qu’elle était chouette,

c’était vraiment un joli lot

et tant pis si son p’ tit cerveau

était au ras des pâquerettes

… oui, bien au ras des pâquerettes !

On s’était donné rendez-vous

au parc Monceau,

joli morceau

… joli morceau … qu’en pensez-vous

… qu’en pensez-vous petites têtes ?

Image du net

C’était pour lui compter fleurette,

vous, vous l’aviez deviné tôt

… vous, vous n’avez pas le cerveau,

le cerveau d’une midinette !

… Ça je l’avais deviné net !

On s’était donné rendez-vous

au parc Monceau

c’était pas sot ?

… c’était pas sot … qu’en pensez-vous ?

… qu’en pensez-vous petites têtes ?

A midi net … était-ce tôt ?

Je n’en sais rien mais son chapeau

je l’ai pas vu … pas plus qu’ sa tête !

J’en suis resté le bec dans l’eau :

c’est pas drôle une midinette !

Sûr qu’elle avait à midi net

rencard avec un rigolo

autre que moi … Oh ! Le salaud !

Vil séducteur de midinette !

Je n’irais plus au parc Monceau :

je pleurerais comme une bête !

Tout ça pour une midinette

qui m’a laissé sur le carreau,

sur le carreau à midi net.

C’est une histoire tristounette,

mais n’allez pas faire la tête :

c’est la mienne qui est sous l’eau !

Si un jour je deviens soûlot

pour oublier ma midinette,

je vous inviterai tout net

à picoler - et pas de l’eau ! -

dans un bistrot du parc Monceau

… y viendrez-vous petites têtes ?

… y viendrez-vous pour fair’ la fête ?

 

 

                                                                           Rotpier

 

 

 Image du net

 

Rouler une  pelle au parc Monceau,

avec ou sans petit râteau

sur le sable ou bien en radeau

c’est le printemps et tout est beau !

La la la la ! La la la la !

 

 

Ça y est,  je délire sévère !

Mais … le printemps … c’est vert aussi ! 

PS : Je ne roule pas pour les EELV mais ... j'aurais presque pu !  

J'aurais même pu composer un p' tit truc pour Noël :

Avec ton p'tit bouquet t'avais l'air d'un con Mamère  

avec ton p'tit bouquet t'avais l'air d'un con !

épicétout !

 

 

Lire la suite