poesie
Le poème du jour : " Au-delà de l’image subliminale, " de ... Pierre
Image du net: dessin de Miriam Naïli
Au-delà de l’image subliminale,
Il ne comprenait pas pourquoi
il n’arrivait pas à défaire
de son cerveau l’image claire
d’une femme au regard narquois.
Au point souvent d’être aux abois
par cette vision éphémère
à deux doigts d’être mortifère :
le mal était en lui sournois.
Quand et où l’avait-il connue ?
Femme approchée ou inconnue ?
Le contexte était peu banal.
Situation irrationnelle
au-delà du subliminal
puisque que l’image était réelle.
xxxxxxxxxxxx
Réelle bien que fugitive
avec un impact rémanent
son cerveau en délabrement
n’était plus dans l’introspective.
Il s’enfonçait dans la folie
ne sachant plus comment sortir
de ce tourment autant mourir :
à tous les maux la mort pallie.
.
Le jour où il passa à l’acte
nette au moment de trépasser
il revit l’image passer
juste avant l’éternel entracte.
xxxxxxxxxxxx
Peut-être une psychanalyse
aurait-elle put le sauver
mais dans le milieu ouvrier
les pendants de Freud paralysent.
Comme une sorte de fracture
que l’on ne peut pas résorber
et qui tend à discriminer
même sans parler de facture.
Rien ne sert de fournir des armes
à qui ne peut pas s’en servir
incapable de repartir
et déjà noyé dans ses larmes.
Quand sur une pente glissante
on n’a rien pour se rattraper
autant se laisser emporter
par l’image d’une passante.
" Cortège ": le poème du jour de ... Pierre
Ceux qui me suivent sur les blog ( depuis 2006 ) ont lu souvent ce poème. J'y ajoute chaque fois quelque chose mais il reste là ...
Aujourd'hui derrière ... demain devant ... ce n'est pas toujours le premier qui décroche le billet gagnant ...
.
Parce que, petit à petit,
inexorablement,
l’étau se ressert
quoi que tu penses
quoi que tu dises
quoi que tu fasses.
Le chemin de ta vie
rétrécit comme peau de chagrin
et Balzac n’y est pour rien.
Tu n’es qu’un infime rouage
de la mécanique - ô combien compliquée ! -
que le maître a dépeint
comme : « La Comédie humaine ».
Tu es là et elle tourne la mécanique.
Tu pars et elle tourne encore,
bien huilée : impitoyable et broyeuse.
.
Au suivant ...
Cortège,
En cortège derrière
le dernier qui s’en va,
que tu sois Paul ou Pierre
tu y penses déjà :
… « Le prochain … c’est moi ? »
Doucement tu chemines
et l’ombre des cyprès,
voyant que tu rumines
t’enveloppe de près
murmurant : « C’est possible mon gars ! »
Et soudain tu frissonnes,
tu presses un peu le pas,
tu rejoins la colonne
évitant le faux-pas
et tu te dis :
« J’ai encore le temps
… le temps de ne pas être devant. »
Pourtant … pourtant
... tu sens... tu sens
que l’ombre des cyprès t’enveloppe déjà !
Pierre Dupuis
Le poème du jouir : " Romance en assurance " de ... Pierre et de Rotpier
image du nette bidouillée par moi-même !
Préambule :
A vous de choisir le titre qui vous convient le mieux !
Romance en assurance
ou
Hommages corporels
ou
La franchise est de mise
ou
Autorisation de jouissance
ou
Résiliation de solitude
ou
Signature d’avenant,
Une petite quarantaine
et une réserve certaine
pas aguicheuse pour deux sous :
ni colifichet ni bijoux.
Dans les compagnies d’assurance
l’ambiance flirte avec le rance
ce n’est pas la joie tous les jours
et pas un berceau pour l’amour.
Lui était du genre timide
pas très causant mais pas candide
célibataire et trente cinq ans
n’habitant pas chez ses parents.
Une expérience de la vie
pour tous les deux pas réussie
il leur restait donc en commun
l’espoir de meilleurs lendemains.
.
Il l’avait vite remarquée
et il l’avait même croquée
en douce sur un calepin :
il se défendait en dessin.
Elle avait surpris le manège
un jour en pivotant son siège
elle en avait rien laissé voir
plongeant ses yeux dans un tiroir.
Elle était quand même surprise
ce n’était pas une méprise :
il l’observait incognito
son cœur s’abonna au yoyo.
A son tour à la dérobée
sans être par trop perturbée
elle l’observa et leurs regards
se croisèrent du matin au soir.
Elle fut la première à faire
le premier pas - la belle affaire ! -
en prenant un soir l’ascenseur :
un petit bécot en douceur.
Il lui dit avec assurance :
« Il faut qu’en toute transparence
on signe vite un avenant,
nos relations vont de l’avant ! »
Ils étaient fin mûrs pour la chose
ils étaient tous deux en symbiose
ils franchirent le Rubicon
sous les flèches de Cupidon !
Pierre Dupuis
Enseignement sur la dernière strophe :
Ces formules sont bien usées
si je les ai utilisées
c’est qu’elles peuvent toujours servir
et je n’en ai pas à rougir !
.
Ce qui compte c’est d’être honnête
et de donner la source nette :
il convient de rendre à César
ce qui appartient à César !
Quant à Cupidon et ses flèches
je ne crois pas vendre la mèche
en disant que c’est du bidon
mais je ne suis qu’un vieux barbon !
.
Comme ça y a pas de lézard
ça ne froisse pas Balthazar
et je limite un peu la frime
quand j’allonge mes quelques rimes !
On peu me le servir en vrac
mais comme balançait Chirac :
« Cela m’en touche ( et à la vôtre ! * )
une sans faire bouger l’autre ! »
Voila c’est dit épicétout
et j’ai évité jusqu’au bout
d’utiliser la rime en « ule »
et à fortiori celle en « cule » !
Le Rotpier
* C’était juste pour la rime et le tout sans frime !
Big Ben ... un Big Ben que vous ne connaissez pas ! Un poème haut en couleur de ... Rotpier !
Bonjour à tous !
Je vous remets cette saga ( écrite en 2012 )
ô combien poétique, tournant autour de … Big Ben !
Big Ben,
Préambule :
L’histoire que je vais vous conter, en vers, me vient d’un ami écossais qui la tenait de son grand-père, laquais chez un vieux lord anglais.
Cela se passait dans les années 1880-90, en Angleterre aux alentours de Londres. Est-ce une légende ou bien la vérité dans un pays vénérant encore la royauté, le thé et l’amiral Nelson ?
Je ne saurais vous le dire et me bornerais seulement à vous la rapporter, sans artifice, avec la plus fidèle loyauté. Il vous reviendra ensuite le délicat dilemme de la croire ou pas. Je n’ai pas cherché la rime riche à tout prix et la syntaxe de mes vers est très souvent bancale. Mais mieux vaut encore une rime pauvre qui sonne bien qu’une riche qui pérore, se targue de sa suffisance et se retrouve seule à se pavaner comme cocotte sur trottoir ! Quand à la syntaxe, si je n’ai rien contre, je sais aussi m’en affranchir de temps à autres comme l’on se défait d’un carcan.
Ceci dit, je vous laisse en compagnie de Big Ben et espère que vous n’en sortitez pas trop sonnés !
Rotpier
Image du net
Big Ben,
Il avait un sexe affolant,
il faut dire qu’il était grand
… le gus !
Dans le genre phénoménal
… je parle de son arsenal
et là ce n’est pas un lapsus !
De son état : sonneur de cloche…
Mais…
mieux vaudrait éloigner les gosses
et belle maman qui approche !
Avec son menton en galoche,
de près elle ressemble à Folcoche !
Revenons au gus en question,
à cause de sa profession
( et le tout sans calembredaine ! )
il avait donné un surnom
à son espèce de canon :
Big Ben !
Vous allez dire : « C’est fastoche,
le Rotpier nous prend pour des cloches :
nous ne somm’ pas des abrutis ! »
Mais … moi, je n’ai rien dis !
Toujours est-il que son Big Ben
était un sacré spécimen,
femmes et filles de tout âge
venaient le voir en pel’rinage !
Il y avait une marquise
qui lui trouvait la taille exquise,
exactement proportionnée
à ses deux quintaux bien sonnés !
Elles n’étaient qu’une dizaine
à pouvoir supporter Big Ben
mais il fallait une semaine
pour se remettre des fredaines !
Il rencontra pour son malheur,
un soir maudit de chandeleur,
une comtesse norvégienne
qui ne connaissait pas l’hygiène !
C’était une veuve très riche
qui voulait qu’on l’appell’ « Ma biche »
mais elle avait de la moustache
et se rapprochait de la vache !
Quand elle découvrit Big Ben
elle hurla pis qu’une sirène,
voulant sur le champ l’essayer
quitte à très cher le monnayer !
Devant l’hygiène très douteuse
de la comtesse eczémateuse,
il eut un moment de recul
surtout quant il vit les pustules !
Mais un sonneur gagne très peu,
quand elle lui mit sous les yeux
une bourse remplie d’écus
le pauvre en tomba sur le cul !
Il se dit : « tant pis pour la crasse ! »
et il l’a prit sur la paillasse,
cela dura toute la nuit
et là commença les ennuis !
A traîner n’importe où ses fesses,
elle avait choppé la comtesse,
toutes sortes de maladies
que d’honteuses l’on qualifie !
Malgré deux Ave, trois Pater,
il ne passa pas à travers :
cette femme pourrie de vices
lui refila la syphilis !
Ce fut le déclin de Bing Ben,
à voir il faisait de la peine,
il pendait lamentablement
comme à une cloche un battant !
Un professeur de faculté
essaya bien de le soigner
à grand renfort de sulfamides
mais l’opération fut un bide !
Un jour arriva l’échéance,
c’était en fait couru d’avance :
on eut recours à l’ablation
pour éviter la contagion.
Afin de l’étudier plus tard
lors des colloques sur les dards,
on le plongea dans le formol
additionné de méthanol !
Il fallut un bocal énorme
pour ce phallus vraiment hors normes,
pas moins de trois souffleurs de verre
à cette tâche s’attelèrent !
On mit à poil deux chênes-lièges
- certains crièrent au sacrilège ! -
pour confectionner un bouchon
aux incroyables proportions !
On décréta dix jours de deuil,
les femmes avaient la larme à l’œil,
la comtesse eut droit à l’acide,
le tout maquillé en suicide !
Dans un baquet de vitriol
elles jetèrent la mariole :
il n’en resta que trois pustules
et une moitié de rotule !
Bing Ben, le vrai, sonna dix jours
et les cloches aux alentours
lui répondirent lugubrement :
tintement de glas pour un gland !
Au rez-de-chaussée de la tour,
une pièce à l’abri du jour
fut créée avec un triptyque
pour bien conserver la relique !
En perdant un tel arsenal,
le gus en perdit le moral,
plus question de sonner les cloches
quand on est privé de baloches !
Il travailla dans un harem
pour un sultan dont le problème
était de l’avoir tout petit
… je parle bien sûr du zizi !
Tant de meufs à disposition
prêtes à la fornication
et ne pouvoir presque rien faire
était une horrible galère !
Quand il lui parla de Bing Ben
le sultan eut beaucoup de peine
à le croire et lui demanda
d’aller vérifier sur le tas !
Ils prirent le bateau au Caire,
laissant sur place les mouquères
qui s’empressèrent de trouver
des mamelouks pour forniquer !
En arrivant sur la Tamise,
il exigea qu’on le conduise
voir immédiatement Bing Ben
… pas la tour mais le spécimen !
Quand il vit l’engin si balaise,
il frôla vraiment le malaise :
comment pouvoir imaginer
qu’un truc pareil put exister !
Lui avait pouvoir et fortune
et il aurait donné la lune
pour avoir un tel attribut
plus gros que celui d’un zébu !
Il en perdit tout appétit,
lui qui l’avait vraiment petit,
restant prostré pendant des heures
à ressasser tout son malheur !
Un jour il perdit la raison
et décida de l’ablation
de son appareil génital
qui eut lui aussi un bocal !
On le plaça dans la semaine
tout à coté du gros Bing Ben,
qui ne se moque pas de lui :
pas de lazzi chez les zizis !
A chaque fois que le glas sonne,
même devant deux cent personnes,
ils s’amusent à faire des bulles
sous les yeux des gens incrédules !
Si à Londres vous vous rendez,
hors de question de les manquer,
privez-vous plutôt de la reine
que d’une visite à Bing Ben !
Si vous croyez que je vous berne,
demandez donc à Stéphane Bern
qui connaît tout sur l’Angleterre,
des zizis à Madame Thatcher !
Si cette histoire peu banale
vient à traverser le chenal,
le MI 5 - et ça c’est moche ! –
viendra pour me sonner les cloches !
J’espère bien qu’ils n’auront pas
l’idée de me trancher le bas,
ça me saperait le moral
de voir popol dans un bocal !
Tous les hommes seront d’accord
avec moi car mieux vaut encore
en vieillissant l’avoir fort molle
que de la voir dans le formol !
Sur cette brillante formule
je vous quitte et vous congratule
pour avoir lu sans trop de peine
la longue épopée de Bing Ben !
Rotpier
Nouvelles de dernière minute :
Il parait qu’aux jeux olympiques
ils auraient sorti la relique
à la demande d’ Usain Bolt
qui aurait goûté au formol !
Il s’ rait parti dans la foulée,
plus rapide qu’une fusée,
rejoindre l’équip’ féminine
qui s’entraînait à la piscine.
Elles étaient une douzaine,
il les a prises à la chaîne
devant l’entraîneur médusé
qui a finit par y passer !
Si je peux donner mon avis,
je crois que Lance Amstrong aussi
a du goûter à la formule
après son truc aux testicules !
Pour pouvoir aller aussi vite,
ce n’était pas de l’eau bénite
qu’il devait prendre chaque jour
pour pouvoir rafler ses sept tours !
Epilogue :
Comme j’ai le sens des affaires
et que je sais très bien y faire,
j’organises dans trois semaines
un pèlerinage à Big Ben.
Ce sera un peu comme à Lourdes,
veuillez approchez vos esgourdes :
il suffira de faire un vœu
pour doubler ou tripler du nœud !
A l’aller un seul TGV,
au retour deux aménagés
en gigantesques lupanars
avec pléthore de plumards !
En cas d’absence de miracle,
n’étant pas un parfait oracle,
je vous revendrais du Viagra
pour ne pas rester raplapla !
Ne tardez pas à vous inscrire
avant que la date n’expire,
si vous voulez dans trois semaines
l’avoir aussi gros que Big Ben !
Encarté sur la morale ( je tiens à être en phase avec la politique de moralisation laïque prônée par notre gouvernement )
Au point de vue de la morale,
si jamais le Vatican râle,
je lui dirais tout simplement :
« Fallait pas commencer avant !
Car pour ce qui est de l’arnaque,
c’est vous qui tenez la baraque,
je ne suis qu’un petit larron
vous sur rue vous avez pignon !
C’est un commerce comme un autre
qui marche à coup de patenôtres,
des cars entiers chaque matin
déversent plein de pèlerins !
A Lourdes c’est la grande foire,
le paradis des accessoires,
l’éden des produits dérivés :
très lucrative activité !
Il y en a plein les boutiques,
en bois, en fer ou en plastique,
des surannés et des new-look :
on se croirait vraiment au souk !
Des Saintes Vierges sous la neige,
des chapelets marrons ou beiges,
des crucifix et des missels
et des miracles à la pelle !
Pléiade de photos jaunies
artificiellement vieillies,
des Bernadette Soubirous
encadrée à pendre à un clou !
Et bien sûr la grotte bénie,
des fidèles qui communient,
des malades, des estropiés
en fauteuil ou encore à pied !
Ne m’accusez pas de blasphème,
ne me lancez pas d’anathème,
vous copier est mon seul péché :
pas de querelles de clocher !
Je vous laisse votre domaine,
laissez-moi exploiter Big Ben
que chacun fasse son métier :
les cloches seront bien gardées !
Boutique shop dans un hôtel de Lourdes
Dernière précision :
Je ne dirais rien sur l’Islam
pour ne pas faire de ramdam,
mais comme disait Georges Marchais :
c’est bonnet blanc et blanc bonnet !
… Que dites-vous ? … Il est trop tard !
Bon sang, je suis bien trop bavard !
Je suis un peu comme Jack Lang :
je ne sais pas tenir ma langue !
Et puis après tout je m’en fous,
autant que j’aille jusqu’au bout :
l’arme de toute religion,
c’est bien la manipulation !
Rotpier
Le poème du jour tout frais écrit : " Apothéose " de ... Pierre
Image du net
Apothéose,
Apothéose apothéose
voilà un nom qui sonne bien
quand il se marie et compose
pour l’oreille un plaisant refrain.
Apothéose apothéose
voilà un nom qui fleure bon
qui s’accorde bien avec rose
s’épanouissant à la saison.
Apothéose apothéose
quand cela célèbre un tableau
qu’un groupe de gens en osmose
goûte sans prononcer un mot.
Apothéose apothéose
des instruments dans un concert
une harmonie des plus grandioses
semblant monter vers les éthers.
Apothéose apothéose
voilà un nom qui toujours craint
quand il qualifie une chose
commise par un assassin.
Apothéose apothéose
d’Émile Louis à Fourniret
ces apôtres de la névrose
n’ayant même pas de regret.
Apothéose apothéose
quand ça s’applique à la Shoah
à tous ces corps qu’on superpose
et que l’on brûle à tour de bras.
Enseignement :
Mais gardons pour apothéose
pour éviter le grand cafard
le meilleur coté de la chose
quitte à lui mettre un peu de fard.
Un petit peu c’est pas grand-chose
un coup de fer à repasser
et les infos dont on dispose
seront plus faciles de passer.
Le poème du jour : " Le mythe de Dolomite " ... un grand bol d'air pur de la part de ... Rotpier !
Image du net bidouillée par moi !
Le mythe de Dolomite,
Elle habitait les Dolomites
elle n’était pas chattemite
elle détestait l’eau bénite
les culs bénits les prosélytes !
Mais pas du tout les cénobites
encore moins les barnabites
question de rimes explicites ?
J’avoue que le doute m’habite !
Son prénom était Marguerite
elle s’effeuillait à l’invite
elle était maudite et proscrite
par les épouses déconfites !
Son surnom était Dolomite
elle n’était pas érudite
mais en amour cette pépite
envoyait les gars en orbite !
Pour les pauvres entrée gratuite
au point d’offrir à un presbyte
des lentilles pour qu’il profite
de la vue sur les dolomites !
Un jour un moine cénobite
la voyant eut l’envie subite
de croquer la chose interdite
elle l’encouragea très vite !
Il se défroqua par la suite
et s’envoya des carmélites
qui ne prenaient jamais la fuite
lui accordant un plébiscite !
Ce serait tout à fait limite
si je vous racontais la suite
mon honneur serait en faillite
et toute mon œuvre interdite !
N’insistez pas cela m’irrite
ce serait vraiment illicite
de faire bouillir ma marmite
grâce à des écart de conduite !
Je peux seulement vous révéler ceci :
Je ne veux pas que ça s’ébruite
mais sachez que cette pépite
était devenue un vrai mythe
aussi solide qu’Aphrodite !
Une blennorragie subite
transmise pas un moabite
et soignée trop à la va-vite
tua en trois jour Dolomite.
Les dieux les plus hétéroclites
ces déserteurs ces parasites
ne vinrent pas à l’heure dite
sauver la belle Dolomite !
Moralité :
Les dieux sont des grands hypocrites
ils promettent mais tout s’effrite
quand un coup dur au bal s’invite
plus personne dans la guérite !
Conséquences :
Malgré les promesses écrites
les goupillons et l’eau bénite
tous les jours ils se discréditent
leurs auréoles périclitent !
Autant croire aux baraques à frites
pour enrayer la cellulite
ou fréquenter des sodomites
sans risquer aucune inconduite !
Le Rotpier
" Lumineuse réincarnation, " Le poème bien éclairé de ... Rotpier !
Image du net bidouillée par le Rotpier !
Liminaire :
Je ne suis pas une lumière mais je rêve de le devenir, ce qui n’est pas plus idiot qu’autre chose après tout … qu’en pensez-vous ?
Lumineuse réincarnation,
Au niveau réincarnation
je voudrais être un réverbère
je sais c’est un peu terre à terre :
j’ai des lacunes d’ambition.
Je voudrais être à la station
ligne 8 filles du Calvaire
pour dispenser de la lumière
à toute la population.
Pas de tri pas de sélection
les grands-mères et les grands-pères
les ouvriers les militaires
auront droit à ma prestation.
Sauf bien sûr quelques exceptions :
Oui je ferais des exceptions
comm’ pour la femme du libraire
qui se tape des légionnaires
quand son mari travaille à Lyon.
Alors que moi en bon garçon
je lui propose de lui faire
tout ce qui puisse la distraire
quitte à donner dans le cochon.
Madame a décidé que non
jouant la chèvre libertaire
avec la garnison entière :
un véritable paillasson.
Et si vient à passer Fillion
aussitôt panne de lumière
je voudrais qu’il tombe par terre
et que passe un très gros camion.
Lui qui au volant est champion
dans la ligne des Hunaudières
ce serait sa fin de carrière
et son ultime punition.
Pour le chauffeur pas de sanction
même si c’est en marche arrière
qu’il repasse pour satisfaire
son goût de grande précision.
En ce qui concerne Macron
je verrai avec mes confrères
pour organiser la première
grève des illuminations.
Il l’aura dans le trouffignon
l’Elysée privé de lumière
par la force des réverbères
ce sera la révolution.
La Brigitte sera ronchon
mais il lui dira de se taire
ainsi commencera la guerre
à puissants coups de polochon.
Si Castaner sort d’un boxon
- il aime bien le populaire ! -
il sera privé de lumière
mais il s’en fout le polisson.
Il profit’ ra de l’occasion
pour rouler des pelles sévères
à la gonzesse du libraire
de retour de dépravation.
.
L’autre sera en pâmoison
bouillante comme une chaudière
plus chaude que La Soufrière
prête à entrer en éruption !
Vous attendez la description
mais je ne peux vous satisfaire
ma retenue est légendaire :
ma doctrine est la discrétion.
Je sais bien que des chiens viendront
lever la patte de derrière
pour pisser c’est de bonne guerre
moi je suis pour les traditions.
Si des gilets jaunes le font
le regard haut la mine fière
je serais bien sûr solidaire
vive les manifestations !
Mais il n’est pas du tout question
qu’un CRS même stagiaire
à la mine patibulaire
vienne me mouiller les arpions.
Si Nemo le chien de Macron
vient sacrifier à la coutume
je n’aurais aucune amertume
nous ferons la conversation.
Je serais peut-être gêné
devant certains secrets d’alcôve
et si Brigitte a le mont chauve
… je n’irais pas le clariner !
A moins qu’on m’en offre un bon prix
que je verserais dans la caisse
des confrères dont la vue baisse
et que l’on traite avec mépris.
Pour tous je serai un éden
dans la nuit noire une lumière
salvatrice et pas rancunière
sauf pour les fachos du RN.
Si la blonde d’Hénin-Beaumont
vient à passer la scélérate
je lui ferais un croche-patte
pour qu’ ell’ s’éclate le menton !
Apostille :
Au niveau réincarnation
je voudrais être un réverbère
je le dis je le réitère
c’est mon ultime vocation !
Mon vœu sera-t-il exaucé ?
Suis-je né sous de bons auspices ?
Je peux encore rendre service
n’allez surtout pas vous gausser.
Je garderai au fond des yeux
une étincelle de malice
pour tous ceux qui seront complices
de mes facéties c’est sérieux !
C’est ma dernière volonté
une confession d’antichambre
c’est mieux que d’être un pot de chambre
qui tous les jours est emmerdé !
Le poème du jour, tout chaud tout frais terminé ce matin : " Avoir l’esprit tout azimut, " du Rotpier !
Image du net !
Introduction (platonique il va de soi) :
Sur un même sujet, mon esprit batifole. Il peut s’orienter dans des directions fort différentes et même opposées : je suis très éclectique.
Cela ne plait pas à tout le monde et conduit parfois à des situations tendues : il y a alors de l’éclecticité * dans l’air !
Pierre
* Néologisme, il va de soi !
.
Avoir l’esprit tout azimut,
Avoir l’esprit tout azimut
fin prêt à faire la culbute
c’est l’assurance sans MATMUT
de ne pas trop rester en butte !
Ne jamais baisser son calbut
et faire face aux grosses brutes
et leur marquer deux ou trois buts :
ces gars là ne sont pas futes-futes !
Restons souples zut de zut
à l’apogée d’une dispute
n’allons pas chercher l’uppercut
ouvrons la cocotte minute !
Protégeons bien notre occiput
biaisons biaisons à la minute
aussi rusé que Belzébuth
même si cela nous rebute !
Quand on peut sans jouer du luth
sans se plier à la turlute
glisser le ballon dans l’en-but
on le colle flûte de flûte !
Les coincés du bulbe en contre-ut
vont s’offusquer je le suppute
tourner comme des singes en rut
ce cliché servira de chute !
.
Terminaison :
Pas un mot à personne : chut !
Je vais rejoindre ma cahute
où je fabrique du catgut
avec un bon copain hirsute !
Sans pour autant faire un comput
fixant une heure et des minutes
nous partirons c’est notre but
croquer notre pèze à Zimut * !
Si au jeu nous perdons nos fut’
il n’y aura pas de dispute
nous rechercherons du bismuth
pour rebondir à la minute !
Si vous vous pointez à Zimut *
à pied ou bien en parachute
n’oubliez pas pour le scorbut
vos cachets contre la rechute !
-
Zimut est un gros village à cheval sur le Mozambique et le Zimbabwe, dans le delta du Zambèse.
Le poème du jour tout frais: " Oh ! C'est Dar ! Puisque je dépoussière! " ... un poème de Pierre
Image du net trafiquée par moi-même
Introduction :
Pour entrer dans un cercle, quel qu’il soit, si l’on ne veut pas y être moqué, expulsé, voire pire, il faut posséder quelles clés, quelques codes.
Aujourd’hui je vous offre l’occasion de ne pas paraître trop has-been auprès des d’ jeuns, ceux de banlieues, mais pas que.
Je vous invite donc à faire un petit tour dans leur vocabulaire usuel.
Entre l’argot, le javanais, le verlan et autres, notre belle langue a toujours été écorchée, chahutée et détournée: qu’importe !
Elle est toujours là, fraîche, pimpante, solide, catin quand il le faut, mais séduisante toujours !
Elle s’est même enrichie de quelques néologismes validés par l’Académie, au grand dam des purs et durs, des coincés des zygomatiques, bref : des ronchons de tout poil !
Pierre
Oh ! C’est Dar ! … puisque que je dépoussière !
Askip y en a beaucoup qui Badent
qu’ils soient BG ou bien Boloss
la vie est Cheum elle est en rade
y a mêm’ des Thugs qui l’ont dans l’os !
La vie est Auch pour les Zoulettes
mais c’est le Sbeul on s’en Balec
ZonKpa foutre des jupettes
le Bendo c’est le Bail des mecs !
Ici c’est la Hass et j’en passe
on n’a pas de Bif tous les jours
on Bedave dans les impasses
mais ma Zouz ell’ fait bien l’amour !
Ici ça craint ça sent la haine
je ne suis pas OKLM
il y a des Guedins qui traînent
je Kiffe bien plus mon HLM !
Je sais faut pas que je m’Incruste
il va falloir sec m’arracher
pour pas que des Badass me frustre
Wallah Wallah c’est terminé !
C’est ainsi que parlait un pote
un Key qui n’était pas très Dar
qui la jouait droit dans ses bottes
mais que sa Meuf faisait Canard !
Enseignement :
De ce poème assez bizarre
sortirez-vous plus affranchis ?
Ou direz-vous : « Mais il s’égare
le Guedin s'appelant Dupuis ! »
C’est pour Chiller allez No rage !
Calmos, calmos, j’vais m’arracher !
Je vous sens Yomb ça m’ décourage
z’allez pas me Victimiser ?
Pas de Tg en Friendzone
j’ai tenté de vous affranchir
je ne jouerai pas les evzones :
vous pouvez entrer ou sortir !
Pierre Dupuis
Lien pour trouver la signification de tous les mots en rouge et commençant par une majuscule :
http://www.sweetdaddy.fr/langage-jeunes-ados-dico-parents/
Nota :
Vous ne trouverez pas « ZonKpa » étant donné que je viens de le fabriquer ! Il n’est pas près, je crois, d’être validé par l’Académie !
C'est bientôt le printemps ! " Fantaisie au ras de pâquerettes, " un poème de ... Rotpier
Le printemps, c'est samedi prochain !
Oublions pour un moment la grisaille ambiante
et détendons-nous avant que de s'étendre !
Image du net
Fantaisie au ras de pâquerettes,
On s’était donné rendez-vous
au parc Monceau
… c’était pas sot
… c’était pas sot … qu’en pensez-vous ?
Il faut dire qu’elle était chouette,
c’était vraiment un joli lot
et tant pis si son p’ tit cerveau
était au ras des pâquerettes
… oui, bien au ras des pâquerettes !
On s’était donné rendez-vous
au parc Monceau,
joli morceau
… joli morceau … qu’en pensez-vous
… qu’en pensez-vous petites têtes ?
Image du net
C’était pour lui compter fleurette,
vous, vous l’aviez deviné tôt
… vous, vous n’avez pas le cerveau,
le cerveau d’une midinette !
… Ça je l’avais deviné net !
On s’était donné rendez-vous
au parc Monceau
c’était pas sot ?
… c’était pas sot … qu’en pensez-vous ?
… qu’en pensez-vous petites têtes ?
A midi net … était-ce tôt ?
Je n’en sais rien mais son chapeau
je l’ai pas vu … pas plus qu’ sa tête !
J’en suis resté le bec dans l’eau :
c’est pas drôle une midinette !
Sûr qu’elle avait à midi net
rencard avec un rigolo
autre que moi … Oh ! Le salaud !
Vil séducteur de midinette !
Je n’irais plus au parc Monceau :
je pleurerais comme une bête !
Tout ça pour une midinette
qui m’a laissé sur le carreau,
sur le carreau à midi net.
C’est une histoire tristounette,
mais n’allez pas faire la tête :
c’est la mienne qui est sous l’eau !
Si un jour je deviens soûlot
pour oublier ma midinette,
je vous inviterai tout net
à picoler - et pas de l’eau ! -
dans un bistrot du parc Monceau
… y viendrez-vous petites têtes ?
… y viendrez-vous pour fair’ la fête ?
Rotpier
Image du net
Rouler une pelle au parc Monceau,
avec ou sans petit râteau
sur le sable ou bien en radeau
c’est le printemps et tout est beau !
La la la la ! La la la la !
Ça y est, je délire sévère !
Mais … le printemps … c’est vert aussi !
PS : Je ne roule pas pour les EELV mais ... j'aurais presque pu !
J'aurais même pu composer un p' tit truc pour Noël :
Avec ton p'tit bouquet t'avais l'air d'un con Mamère
avec ton p'tit bouquet t'avais l'air d'un con !
épicétout !