poesie
Le poème du jour haut en débit : " Il y a fibre et fibre " du Rotpier
Préambule :
Il y a fibre et fibre,
Il y a bien sûr fibre et fibre
les fibres que l’on peut toucher
celles que l’on peut travailler
et les autres qui sont plus libres.
Dans le premier groupe on y classe
les fibres de chanvre et de lin
de bois mais pas de cristallin
petit clin d’œil devant la glace !
Naturelles ou synthétiques
de la soie ou bien du nylon
de la rayonne ou du coton
tissus plus ou moins élastiques.
Des complets ou bien des culottes
des strings ou des robes du soir
qui siéent ou qui auraient pu seoir
pour les Charles ou les Charlotte.
( Ça c’est ma fibre un peu mutine
qui fait que je m’égare un brin
quand j’aligne quelques quatrains
… n’allez pas tirer la bobine ! )
Quant à celles du second groupe
il y en a des quantités
qui ont toutes leur entité
allons-y je vous monte en croupe !
Maternelle ou bien paternelle
la fraternelle ou la charnelle
ou encore la criminelle
il y en a en ribambelle !
Il y a la républicaine
la patriotique et sa sœur
la civique et celle du cœur
qui est souvent en quarantaine !
Chaque individu a la sienne
et même plusieurs c’est selon
qu’il cultive au fil des saisons
de façon fine ou béotienne !
Mais …
N’oublions pas la fibre optique
que nous n’aurons jamais à l’œil
de ça on peut faire le deuil
pourtant ce serait sympathique !
Les fournisseurs n’ont pas la fibre
philanthropique loin de là
ce sont de vrais barracudas
pas du tout du genre félibres !
Moi j’ai la fibre poétique
et je partage à qui mieux mieux
avec les jeunes et les vieux
gratuitement c’est mon éthique !
A bas la fibre mercantile !
Certains me disent : « C’est un tort ! »
moi je les traite de butors
eux me renvoient : « Viel imbécile ! »
Ils ne savent pas ces ganaches
que la poésie ne paie plus
que les poètes ont disparu
qu’ils ont perdu tout leur panache !
De droits mes poèmes sont libres
ils sont tous en royalty-free
ne vous cassez pas le frifri
je ne sors jamais mon calibre !
Je me contente d’un sourire
ou d’une larme au coin d’un œil
d’une grimace en trompe-l’œil
je les mets dans ma tirelire !
Il m’arrive d’avoir la chance
de recueillir quelque bravos
sincérité ou bien pipeau ?
J’ai toujours beaucoup de méfiance !
Post-scriptum :
Votre attention m’étant acquise
j’en profite pour vous poser
une question sans l’imposer :
vous agirez à votre guise.
Les aliments riches en fibres
provoquent-ils dans nos cerveaux
un débit d’information haut
favorisant nos équilibres ?
Si oui, vive :
Le pain complet et les lentilles
les noisettes et le cassis
les petits pois les clitoris
et les goyaves des Antilles
Les haricots et les tomates
les navets et les artichauts
ne me dites pas : « peu me chaut ! »
cherchez l’intrus en diplomate !
Prolongement :
J’ai chopé la fibre grivoise
depuis longtemps ça c’est certain
j’ai des excuses pour le moins :
mes origines sont gauloises !
Je suis toujours en équilibre
entre sérieux et cavalier
je ne veux pas m’inféoder :
je me plais en électron libre !
" Le vieux con des neiges d’antan, " un poème de Rotpier !
Comme j'ai encore un peu de suite dans les idées ...
Image du net !
Le vieux con des neiges d’antan,
Ce n’était pas très raisonnable
au vu des biceps qu’il avait
sans compter son regard mauvais
de traiter le gars de minable.
Pas plus qu’en douce sous la table
lui décocher sur les mollets
des coups de pied façon mulet
comportement très regrettable !
C’était on ne peut plus idiot
surtout que lui était vieillot
et musclé comme une guimauve.
Comme il ne faisait pas le poids
on le retrouva dans l’alcôve
… sodomisé comme il se doit !
Moralité :
Quand on est vieux et rabougri
on ne cherche pas la bagarre
à des costauds ou alors gare
au fort risque d’être embouti !
Prolongement :
Un comité lui décerna
les palmes de la connerie
il intégra la confrérie
des cons palmés hors mécénat !
Il affronta pour être chef
une sorte d’armoire à glace
qui le remit vite à sa place
et qui l’embourba derechef !
Car …
Comme Brassens le proclamait
« Le temps ne fait rien à l’affaire »
on a beau dire on a beau faire :
le con ne décroche jamais !
Rotpier
Image du net !
Le poème du jour tout frais tout chaud : "L’étonnant et détonnant Rotpier et sa rapière, " ... de ... Pierre
Images du net bidouillées pas cézigue !
Avertissement :
Ceci n’est qu’une légende
qu’en bon barde je colporte
de chemins en chemins
et puis en porte à porte.
Aurez-vous le bon goût
d’entrebâiller la vôtre ?
Serez-vous magnanime
en un mot bon apôtre ?
Si vous n’en voulez pas
je repars de ce pas !
L’étonnant et détonnant Rotpier et sa rapière,
Il était une fois au pays de l’absurde
un dénommé Rotpier pas trop bien embouché
aimant croiser le fer et surtout embrocher
certains le disait turc d’autres le disait kurde.
Il possédait le bougre une longue rapière
je veux dire en cela une langue d’aspic
qu’il savait manœuvrer et qu’il sortait à pic
au moment opportun de tailler des croupières !
A l’image du nez du fameux personnage
qu’Edmond Rostand créa pour distraire en son temps
avec Dame Roxane et le Baron Christian
un nez démesuré relevant du clonage !
.
Une langue pareille à une longue lance
envoyant la tirade en français ou gascon
se rétractant d’un coup tel le caméléon
et le tout esquissé sous un beau pas de danse !
.
Dois-je ici vous conter les fantasmes des dames
voyant un tel organe ô combien efficient ?
Des rêves de boudoir et de moelleux divans
ou immanquablement elles crient et se pâment.
Il aimait se frotter aux personnes imbues
de leur grande importance et du statut social
très souvent hérité du milieu familial
mais que par vanité les farauds s’attribuent !
Lorsqu’il croisait le fer avec sa langue habile
il savait distiller un subtile venin
qui paralysait l’autre en un seul tournemain
et le faisait passer pour un bel imbécile !
Il se fit à ce jeu des ennemis en nombre
qui forts de leurs écus prirent des spadassins
pour trucider notre homme et sceller son destin
ce qu’ils firent à huit dans une impasse sombre.
C’est ainsi que finit l’étonnant personnage
quelques femmes en pleurs au fond de leurs boudoirs
pensent encore à lui tripotant leurs sautoirs
en rêvant à celui qui les mettait en nage !
La légende resta dans toutes les chaumières
en Gascogne et plus loin sous forme de récits
je ne fais après tout que de mettre par écrit
l’histoire du Ropier et sa longue rapière.
Prolongement :
Si l’idée vous venait de me couper la langue
avec un long couteau qu’il soit bien effilé
je ne veux pas souffrir si je suis mutilé
voila mon dernier vœux et ma dernière harangue !
Pierre
Le poème écolo du jour: " Les trois petits paniers estropiés, " de ...Pierre
Un peu d'écologie pour les petits et les grands, cela ne peut pas faire de mal !
image du nette recomposée !
Les trois petits paniers estropiés,
ou
Réparer, c’est gagner !
Quelques clous et de la ficelle
et j’ai sauvé de la poubelle
trois jolis paniers en osier
qui étaient un peu estropiés.
Au premier il manquait une anse
c’est embêtant quand on y pense
ses frères avaient quelques trous
sur le côté et en dessous.
Sans être neufs et impeccables
ils pouvaient être réparables
pas question d’aller au rebut
il y aurait eu de l’abus !
Je me suis mis vite à la tâche
et j’ai travaillé sans relâche
les nettoyant les réparant
c’est fou comme ils étaient contents !
Et moi je n’étais pas en reste
au lieu d’un dénouement funeste
ils allaient pouvoir resservir
cela me faisait grand plaisir !
Le premier était très à l’aise
pour aller récolter des fraises
sucrées comme il n’est pas permis
qui ont fini en clafoutis.
Pour le second c’est en automne
juste au moment où ils foisonnent
que je lui ai dit « Mon garçon
viens je t’emmène aux champignons ! »
Dans les sous-bois et les clairières
sur les côtés devant derrière
ils nous attendaient sagement
les champignons sont très patients !
Bien sautés ou en omelette
ils ont fini dans nos assiettes
giroles ceps et mousserons
c’est délicieux et ça sent bon !
Le troisième m’a dit : « ça baigne ! »
quand je l’ai pris pour les châtaignes
même un peu piqué de partout
il était heureux comme un fou !
Grillées au four ou en purée
quand elles sont bien préparées
les châtaignes sont plat de roi
que l’on peut manger vous et moi !
Mes trois paniers me font la tête
pour eux ce n’est pas jour de fête
quand ils sont aux clous suspendus
je sens leurs regards éperdus.
Je les ai sauvés de la benne
et cela me fait de la peine
alors je les sors tous les trois
pour faire un petit tour ma foi !
Nous sommes devenus complices
toujours prêts à rendre service
à la famille et aux voisins
qui se font vieux ça c’est certain.
Nous quatre sommes solidaires
comme les quatre mousquetaires
« Et un pour tous et tous pour un »
est un slogan qui nous va bien !
Enseignement :
Si l’on tient à notre planète
que l’on salit que l’on maltraite
arrêtons de tout balancer
ou nous finirons au fossé !
Donner une seconde vie
aux objets c’est la garantie
de réduire la pollution
la terre a mal à ses poumons !
Le réchauffement climatique
cela fait rire les sceptiques
pas les pingouins ni les manchots
qui n’aiment pas avoir trop chaud.
Eux ne polluent pas mais subissent
nos dérives consommatrices
et un jour il sera trop tard :
ce ne sont pas des racontars !
En Belgique ou en Allemagne
dans des villes et des campagnes
des torrents d’eau venus du ciel
ont fait des dégâts démentiels !
Et que dire des incendies
en Grèce en Chine en Australie
Etats-Unis et Canada
provoquant d’horribles dégâts !
Autant de sonnettes d’alarme
pour que l’on prenne enfin les armes
pour freiner la consommation
synonyme de pollution !
L’obsolescence programmée
doit être à tout jamais rayée
des procès de fabrication :
réparation réparation !
Arrêtons le grand gaspillage
favorisons le recyclage
« Le neuf n’est pas impératif ! »
serait un slogan positif !
Mettons-le en œuvre très vite
s’il le faut par un plébiscite
il y va de notre avenir :
vivre ou mourir il faut choisir !
Ne jouons pas les égoïstes
le danger est là qui existe
d’un cataclysme universel
notre astre n’est pas immortel !
Le poème du jour utile et indispensable : " Le QR code … et plus ! " de ... Pierre !
Préambule :
Il y a dans ce poème de la fiction mais ... il y en a-t-il tant que cela ?
Le QR code … et plus !
Le QR Code est à la mode
Il faut dire qu’il est commode
De le flasher pour tout savoir
Simple comme bonjour bonsoir.
Le danger c’est qu’on s’inféode
Si l’on est piégé par un code
Conçu par un cabinet noir
afin de prendre le pouvoir.
Concentré de fausses nouvelles
Contre-vérités à la pelle
Chamboulant tout dans les cerveaux
Des faibles que l’on hypnotise
Aussi réactifs que des veaux
… Je vous en laisse l’analyse.
xxxxxxxxxxxxxxx
Enseignement :
Le QR Code est un outil
comme un marteau ou une pelle
pouvant servir je le rappelle
à bâtir ou occire autrui.
C’est un moyen pour accéder
aux informations très pratique
à la pointe de la technique
pour peu que l’on soit équipé !
Celui pour la vaccination
contre le covid est utile
il n’y a que les imbéciles
pour porter la contestation !
Mais …
Toute médaille à son revers
et l’on peut tout à fait s’attendre
à un détournement pas tendre
allant même jusqu’au pervers.
Une équipe ou un seul hackeur
pour l’argent ou par fanatisme
peuvent manier l’obscurantisme
pour le compte d’un dictateur.
Rappelez-vous du coup tordu
dû à la vingt-cinquième image
modifiant certains aiguillages
dans nos cerveaux à notre insu.
Plus près de nous le grand hiatus
de l’espionnage des personnes
à partir de leurs téléphones
par le logiciel Pegasus * !
Entre les mains de malfaisants
s’en servant comme outil de guerre
il peut chambarder sur la terre
les équilibres pour longtemps.
Et si un certain moustachu
l’avait eu pour asseoir son trône
il est sûr que l’étoile jaune
n’aurait jamais eu de statut.
A encenser sans garde-fou
les nouvelles technologies
on s’expose à la vésanie
d’individus pas nets du tout !
Et qui sait si un de ces jours
nous n’aurons pas à faire face
à un homme à l’esprit fallace
du genre Docteur Folamour !
Pourrons-nous toujours contrôler
l’intelligence artificielle
à la vitesse démentielle
où elle tend à déferler ?
On va passer à la 5 G
toujours plus haut toujours plus vite
sans fin repousser les limites
obligeant les gens à singer !
Pas le temps d’avoir de recul
pour évaluer les techniques
pour faire un bon bilan - bernique ! -
on en est réduit à l’accul !
On va me taxer de barbon
de suranné ou de vieux schnock
les épithètes sont en stock
y compris celui de vieux con !
Quand je dis « on va me taxer »
je sais que je suis optimiste
c’est déjà fait j’ai vu la liste
des obsolètes dépassés !
Prolongement :
Bien sûr j’ai un peu débordé
du sujet sur le QR Code
rester le cul sur la commode
n’est pas trop ma tasse de thé !
Je ne procrastine jamais
pour allonger un peu la sauce
certains me disent gâte-sauce
mais je m’en bats le calumet !
Calumet que j’aurais fumé
avec Sitting Bull et ses frères
en devisant sur l’éphémère
joie de vouloir tout chambouler !
Pierre Dupuis
* Pegasus, source France inter :
http://* Pegasus, source France inter :
QR Code que vous pouvez scanner sans
danger : il est garanti propre, sans piège et utile !
… Utile ? - Que dis-je ! - Indispensable !
Le poème du jour: " Influenceur " de ... Rotpier
Définition du Larousse :
- Personne qui, par sa position sociale, sa notoriété et/ou son exposition médiatique, a un grand pouvoir d’influence sur l’opinion publique, voire sur les décideurs.
- Spécialement Personne qui, en raison de sa popularité et de son expertise dans un domaine donné (mode, par exemple), est capable d’influencer les pratiques de consommation des internautes par les idées qu’elle diffuse sur un blog ou tout autre support interactif (forum, réseau social, etc.).
image du net
Influenceur,
Je voudrais être influenceur
un de ces grands baratineurs
capable de vendre à ta sœur
un jean moulé pour son valseur.
Pour plaire aussi à votre mère
lui balancer quelques chimères
du genre « Savez-vous ma chère
que vous êtes extraordinaire ! »
Être un cador du baratin
pour les paroles un moulin
dès potron-minet et sans frein
de quoi leur mettre le grappin !
Si t’as la mère tu as la fille
c’est un peu comme au jeu de quilles
t’en tomb’ une et l’autre vacille
tu la cueilles comme jonquille !
Je voudrais être influenceur
juste le temps d’avoir ta sœur
car elle a du coté valseur
ce qu’il faut comme amortisseurs !
Dans le fond je reste modeste
juste amoureux c’est manifeste
je ne veux pas qu’on m’admoneste
ou alors un tout petit zeste !
Je ne suis pas fan des médias
pas plus des avés maria
mais pour ta sœur mon petit gars
je ferais bien n’importe quoi !
.
J’irais jusqu’à mettre des cierges
qu’elle soit encore ou plus vierge
même en parler à la concierge
tu vois mon vieux que je gamberge !
Si je ne mets pas le grappin
sur son aguichant popotin
tu peux me croire c’est certain
cela va faire du vilain !
Toutes les nuits je pense à elle
dans mes rêves je l’interpelle
je voudrais lui rouler des pelles
c’est une obsession démentielle !
Alors …
Je m’en vais la coincer ta sœur
n’importe où même à la piscine
elle deviendra la mutine
folle de moi et de bon cœur !
Plus besoin d’être influenceur
pour la conduire au mariage
j’abandonnerais le verbiage
pour m’occuper de son valseur !
Bien sûr tu seras invité
toi et ton copain Amédée
à la démarche chaloupée
vous chanterez « ô gué ô gué ! »
N’espérez pas m’influencer
ma position est claire et nette
vous ne verrez pas ma jaquette
au gré du vent un jour flotter !
Le jour où tu seras toton
même avec un autre giton
qu’il s’appelle Paul ou Gaston
vous serez du grand gueuleton !
Le poème du jour, souvenir de vacances : " Le moulin de Lalacelle " de ... Pierre
Petit souvenir de vacances à Lalacelle, tout en bas de l'Orne :
Toutes les photos sont perso !
Le Moulin de Lalacelle,
Le moulin est un gîte hors pair
Et je ne commets pas d’impairs
En disant qu’il possède une âme
Reste à en trouver le sésame.
Trois siècles et demi au compteur
Laisse de la marge aux conteurs
Sans pour autant qu’ils ne s’échinent
A retrouver roue et farine !
Je pourrais bien être l’un d’eux
Et vous raconter que des bœufs
Tirant de très lourdes charrettes
Faisaient tous les jours des navettes.
Du seigle ou bien du blé en grains
D’autres céréales du coin
Etaient transformés en farine
De mouture plus ou moins fine.
Je pourrais même raconter
La vie détaillée du meunier
En des histoires qui font rire
Et qui frôlent parfois le délire.
J’ai assez d’imagination
Pour décrire avec précision
Les fredaines de la meunière
Qui avait le feu au derrière !
.
Quand le meunier tournait le dos
Aussitôt la bête à deux dos
Avec des gaillards de passage :
Elle n’était vraiment pas sage !
Je ne veux pas aller plus loin
Pour éviter que des chafouins
Me fassent des cours de morale
Chez eux c’est un tic viscéral !
Je le ferais peut-être un jour
Mais on ne peut pas être au four
Et au moulin à la même heure
Revenons-en à la demeure.
Du moulin il ne reste rien
Trop délabré il est certain
Mais on a fait de la bâtisse
Et du dehors un vrai délice.
Rénovée des murs aux plafonds
Elle a retrouvé sa fonction
D’abri sûr et très appréciable
Pour dormir ou se mettre à table.
Quand on sait l’épaisseur des murs
Bâtis avec du grès très dur
On voit bien que c’est du solide
Pas mis en place à la rapide !
Maçons couvreurs et charpentiers
Electriciens et menuisiers
Plâtriers plombiers et puis peintres
Y ont laissé leur empreinte.
Il restait le très gros travail
Et ce n’était pas un détail
D’aménager le paysage
De façon harmonieuse et sage.
Deux hectares et demi de l’eau
Vous voyez d’ici le tableau :
Deux petits étangs ont pris place
Reflétant le ciel en surface.
Massifs de fleurs et plantations
Jardin verger et vert gazon
De longues allées et des sentes
Tantôt à plat tantôt en pente.
Partout des fleurs toujours des fleurs
Un vrai délice un vrai bonheur
Des rampantes et des grimpantes
Sages ou bien envahissantes !
Nul besoin d’aller autre part
Pour avoir largement sa part
De promenade sans ambages
Entre bord de l’eau et bocage.
Cet endroit est un paradis
Beaucoup d’autres que moi l’ont dit
Je n’y ai pas vu un seul ange
Mais plein d’oiseaux dont des mésanges !
Et cerise sur le gâteau
Quand je parle de vert et d’eau
Une rivière musicienne
Coule là et c’est la Mayenne !
A moins d’une lieue en amont
Sa source surgit sous les joncs
Ici elle coule limpide
Son débit est déjà rapide !
Ici c’est le département
De l’Orne dont les habitants
Côtoient souvent ceux de Mayenne
Leurs limites sont mitoyennes !
Entre Pré-en-Pail et Ciral
Vous trouverez sans trop de mal
Le petit bourg de Lalacelle
Juste au pied des Alpes Mancelles.
Tout près du Mont des Avaloirs
Dont du belvédère on peut voir
La région à cent kilomètres
Quand le beau temps veut bien s’y mettre !
Il fait bon vivre dans ce lieu
Et je ne suis pas fallacieux
Quand j’affirme sans fioriture
Que c’est une ode à la nature !
Si vous voulez vous reposer
Venez donc ici vous poser
Loin de l’agitation urbaine
Et des agressions qu’elle entraîne !
Vous serez très bien accueillis
Les maîtres des lieux sont gentils
Ce sera de belles vacances
Dans ce très joli coin de France !
Publié depuis Overblog et X (Twitter)
Du 12 juin à 5H 33 au 03 juillet à 8H 57 environ :
Je pars, je pars quelque part
du coté de …
.
Entre Orne et Mayenne,
Juste à cheval sur la limite
de deux départements voisins
Orne et Mayenne nous invitent
à sillonner leurs beaux chemins.
Situé dans les Alpes Mancelles
entre Pré-en-Pail et Ciral
un petit moulin où ruisselle
la Mayenne au fond de son val.
Lectures balades et pêche
seront le lot de tous les jours
pas à se casser la cabèche :
la vie sera au jour le jour !
Voilà vous avez le programme
et ce n’est qu’en début juillet
pour peu que quelqu’un me réclame
que je referais des billets !
xxxxxxxxxxxxxxx
Je vous laisse avec un adage
il est tout frais d’hier pondu
je vous en prie restez bien sages
même s’il est un peu tordu !
L’adage du jour :
« A Tain l'Hermitage ou ailleurs,
souffleter n’est pas jouer ! »
.
J'espère qu'à cet adage toute la Drôme adhère, excepté quelques chameaux ... ça va de soit !
Et n'oublions pas que, même quand le Rotpier boit, la caravane passe !
Voilà voilà, terminé la séquence, vive la France et vive les vacances !
Le Rotpier
Épicétout !
La Mayenne, terre de toutes les surprises ! Le poème du jour : " Fantaisie… sauce mayennaise ! " de ... Rotpier !
Vous allez me dire : « ça sent les vacances du coté de chez Rotpier ! ) et vous ne vous trompez pas ! C’est pour samedi les petits !
En attendant, comme nous retournons dans un secteur où nous avons déjà séjourné, je vous remets ce petit souvenir !
Même s’il n’y a pas de quoi fouetter un chat, on peut quand même sourire un brin !
Fantaisie… sauce mayennaise !
Avez-vous déjà essayé
un jour de draguer en Mayenne ?
Vous y êtes-vous employé ?
Est-ce ardu ou dans la moyenne ?
Si je vous pose la question
c’est que j’ai tenté l’aventure
et que j’ai viré au couillon
quand elle a dit : « c’est ta voiture ?
Tu n’as pas dû la payer cher :
c’est un joli tas de ferraille
assorti à ton pull-over
et à ton cerveau qui déraille ! »
J’en suis resté le bec dans l’eau
avec la main sur la portière,
c’était pourtant un joli lot
mais d’une humeur primesautière !
Sur le trottoir, plus que baba,
je n’étais pas du tout à l’aise :
je n’avais pas réussi à
… faire monter la mayennaise !
J’aurais dû me servir d’un fouet :
il parait que cet ustensile
les font monter tout à souhait
mais qu’autrement … c’est difficile !
Rotpier
L'ai-je bien fait monter ?
Image du net !
La fable du jour : "Ça, c’est le pompon !" de ... Rotpier !
Souvenirs d'une escale à Amsterdam quand je travaillais comme matelot-pêcheur et que je mangeais des frittes, des frites et puis des moules et buvait du vin de Moselle ... c'était le bon temps où je pêchais le hareng et croissais des morues ...
Ô combien de marins, combien de capitaines
Qui sont montés joyeux sur des demi-mondaines,
en sont redescendu complètement fourbus
éreintés et usés et bien souvent tondus !
Vive la marine, la vraie !
Fable
Ça, c’est le pompon !
Un jour j’ai aperçu
et ce à son insu,
dans sa maison cossue,
ma voisine fessue.
Pas le moindre tissu,
terriblement pansue,
bourrelets tant et plus :
un profil de massue !
Il y avait dessus,
collé comme sangsue
- et pas à son insu ! -
une forme bossue !
Un marin tout poilu
et n’ayant pour tenue
qu’un pompon vermoulu
de laine refendue !
A peine descendu,
ma voisine fessue
lui dit « c’est cent écus :
c’est la somme attendue ! »
« Quoi ! Que je sois pendu,
tu es une morue !
Mon cœur est tout fendu :
c’est une triste issue !
Il aurait mieux valu
que j’ignore ta rue,
que je fusse au chalut :
voilà mon point de vue !
Mon amour a vécu,
tu étais ma statue,
montagne de vertu
… mon âme est fort déçue ! »
Sans raquer un écu,
il remit sa tenue,
sourire contenu
et enfila la rue !
Hurlant : « Oh ! Le tordu ! »
ma voisine fessue
en tomba sur le cul :
une arnaque, ça tue !
Moralité :
A cent écus la passe,
ça passe ou bien ça casse,
il ne faut pas pleurer
quand on se fait b - - - - - !
Rotpier
Délire déjà publié mais augmenté !