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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

poesie

Le poème du jour : " La lissière pinailleuse, " du ... Rotpier

2 Novembre 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie, Humour

 

J'espère que vous n'allez pas trop monter sur vos grands chevaux !

 

Echeveau lissière

Image du net

Nota : Une lissière est une ouvrière
 qui fabrique des tapisseries.

.

La lissière pinailleuse,

Lissière était sa profession

et elle était vraiment jolie

une importante coterie

de gars l’aimaient avec passion.

Dans tous les bals de la région

c’était rancœur et jalousie

d’autres faisaient tapisserie

elle jamais sans un garçon !

Elle avait pourtant une tare

venant d’une tante cathare

qu’elle portait en étendard

de façon ferme et opiniâtre :

elle était maîtresse dans l’art

de couper l’écheveau en quatre !

xxxxxxxxxx

Un modèle de pinailleuse

 comme on en voit très rarement

un incroyable acharnement

bien au-delà de pointilleuse !

Remettre cent fois son ouvrage

sur le métier sans rien lâcher

c’était à ne pas en douter

pour elle un plaisir sans partage !

Suite :

Désirant se mettre en ménage

elle rechercha un garçon

le gagnant de sa sélection

était un curieux personnage.

.

Il avait la même doctrine

qu’elle au niveau tempérament

il était commis boucher dans

une boucherie chevaline.

Pinailleur et très opiniâtre

( mais là vous me voyez venir

aussi je vous laisse finir :

il coupait les  - - - - - - -   - -   - - - - - ! )

A lire dans une glace si vous n’avez pas trouvé :

chevaux en quatre

 

Boucher chevalin

Image du net bidouillée par le Rotpier !

 

Terminaison :

Je vais me couper des véganes

pour les végans c’est déjà fait

je vais prendre dans le buffet

d’innombrables coups de tatanes !

Je vais sauter sur ma bécane

je n’aime pas les coups de pied

bien que ça rime avec Rotpier

je vais rejoindre ma cabane !

Je vais me faire une grillade

un très large steak chevalin

avec des herbes dont du thym

juste avant l’ultime estocade !

Et tant pis si ça les défrise

je me défendrais pied à pied

ces bouffons viendront s’empaler

sur de pointus chevaux de frise !

Chevaux de frise

 

Si je succombe sous le nombre

qu’on aille quérir le boucher

chevalin pour me découper

et me jeter dans les décombres !

                              Le Rotpier

 

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Le poème du jour " N’est pas Aristote ou Archimède qui veut, " de Rotpier

26 Octobre 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie, Humour

 

Aristote 2

Image du net, il ne m'a pas autorisé à le photographier !

 

N’est pas Aristote ou Archimède qui veut,

Un grand connaisseur d’Aristote

un gars ferré sur le sujet

m’a affirmé le doigt levé

que le docte aimait les pleurotes.

Avec de très tendres carottes

ou bien de délicieux navets

avalées dès potron-minet

c’était une de ses marottes.

Alors j’ai crié « Eurêka ! »

comme Archimède et puis voilà

je me suis mis à la cuisine !

Le tout sans le moindre succès

selon l’avis de ma cousine :

« T’es toujours con comme un ballai ! »

   Moralité :

On ne devient pas un savant

un érudit un philosophe

en avalant en catastrophe

des champignons même au safran !

  Mais :

Je n’ai pas dit mon dernier mot

je vais plonger dans ma baignoire

pour revigorer ma mémoire

et développer mon cerveau !  *

 

Rotpier dans sa baignoire 2

Image du net bidouillée par Méssoin ( un copain à moi ! )

.

Même si ce n’est pas gagné

je me dois de tenter ma chance

je crache sur la médisance

les pisse-froid les mal peignés !

Je serais un nouveau Platon

un vaste puits de connaissances

on dira dans toute la France :

« Ce gars là est loin d’être con ! »

Et là je crois bien que ma sœur

viendra chez moi en pénitence

implorer ma grande clémence

sans son abruti de facteur !

*   Même si, comme disait le poète inconnu qui gardait toujours sa flamme allumée et intacte : « Tout corps plongé dans une baignoire a beaucoup de peine à résonner au fond des bois le soir ! »

C’est le même qui disait aussi :

Qui persévère

gagne des strophes

qui perd ses vers

c’est catastrophe !

                                             Le Rotpier

 

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Le poème du jour tout frais tout chaud : " Symbiose des mots, " de ... Pierre

19 Octobre 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

Symbiose des mots

Image du net

 

Petit poème pour les jeunes

de 11 à 111 ans !

Symbiose des mots,

Pour bien jouer avec les mots

il faut avant tout les connaître

ouvrons-leur portes et fenêtres

devenons leurs alter ego !

On peut prendre un mot au hasard

et pour obtenir sa confiance

l’apprivoiser avec patience

en lui montrant bien des égards.

Connaître de lui tous ses sens

il y en a souvent pléthore

tiens celui-ci moi je l’adore

et c’est très loin d’être un non sens !

Il faut aussi se renseigner

et noter tous ses synonymes

sans oublier ses homonymes

afin de ne rien mélanger.

Il y a chas et shah et chat

et la différence est très grande

consultez je vous le demande

vos dictionnaires à tout va !

On peut enfiler le premier

faire au second la révérence

le troisième a ma préférence :

j’aime caresser les greffiers !

Il convient de ne pas passer

à coté de ses anagrammes

ce serait je vous le proclame

une erreur à se ramasser !

.

Pour seul exemple prenons « chien »

on mélange et il devient « niche »

« cheni » « chiné » « niché » ou « chiche »

« Chine » avec ou sans mandarin !

Depuis toujours j’aime les mots

je les choisi pour mes poèmes

je suis certain qu’eux aussi m’aiment

un peu beaucoup fortissimo !

Pour se retrouver les premiers

il se bousculent dans ma tête

en farandole c’est la fête

pour être couchés sur papier !

Le gros problème c’est le choix

quand ils viennent faire la roue

chacun leur tour ils m’amadouent

en me disant : « Prends moi ! Prends-moi ! »

J’en choisis un et je promets

aux autres bientôt une place

dans mes écrits mais les coriaces

refusent net mon calumet !

Je suis bien forcé de trier

l’exercice est très difficile

certains me traite d’imbécile

et sont fins prêts à m’étriller !

Une fois rentrés dans le rang

je vois bien qu’ils me font la tête

murissant d’affreux épithètes

mais ça se calme avec le temps.

Il faut savoir jongler avec

en prose ou bien en poésie

sobriété ou fantaisie

avec ou sans salamalecs.

Avec un peu d’habileté

des règles et de la patience

du sérieux ou de l’insouciance

on parvient à les associer.

Si le montage est harmonieux

et qu’il sonne bien aux oreilles

c’est très souvent qu’il appareille

pour voyager sous d’autres cieux.

Vous pouvez être satisfait

d’avoir apporté votre pierre

petite et pas du tout altière

à l’écriture et c’est parfait !

Les mots sont alors prisonniers

ils sont reliés par le contexte

sorte d’alchimie très complexe

qu’ils ne pourront jamais renier.

Ils seront toujours associés

« Madeleines de Proust » ou autres

« Le repas et les douze apôtres »

« La magie et les grands sorciers ».

« Neiges du Kilimandjaro »

« Jeunes filles en fleurs et ombre »

« Nous arrivâmes sans encombre »

« Criant sur le baudet haro ! »

Mais je vais m’arrêter ici

pour vous laisser toute la place

allez-y lancez vous de grâce

d’avance je vous dis merci !

De onze jusqu’à cent onze ans

l’âge n’a aucune importance

je le dis avec insistance

allez-y prenez votre temps !

De la patience et du travail

et alors il se peut qu’éclose

une remarquable symbiose

rutilante comme l’émail !

Sans être un chef d’œuvre patent

il peut imprimer les mémoires

et entrer dans le répertoire

des causeries entre les gens !

                                         Pierre Dupuis

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Le long poème du jour : " Tailler la route, " ou " Le long périple Rabelaisien, " de ... Rotpier

12 Octobre 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie, Humour

 

Petit (assez long ! ) souvenir de vacances au Pays de Rabelais...

Tailler la route

Tailler la route,

ou

Le long périple Rabelaisien,

A la suite d’un gros chagrin

- on m’avait volé mes lapins ! -

sac à dos j’ai taillé la route

avec mon chien rempli de doute.

Ne vous méprenez pas c’est moi

qui était en plein désarroi

mon chien lui avait la patate

pas de problème de prostate !

Je vous rassure moi non plus

même si ce n’est pas exclu

qu’un jour j’aie des incontinences

pour l’instant je tiens la distance !

Je vais vous confier un secret

la chapardeuse était tout près

une femme au trois quarts manouche

qui avait partagé ma couche !

Il faut être vraiment crétin

pour partager sans savoir rien

son lit avec une inconnue

rencontrée un soir dans la rue.

Elle était experte en amour

mais au matin au petit jour

plus de lapins plus de gitane

et plus non plus de caravane !

Elle avait vidé mes clapiers

aidée par plusieurs équipiers

plus de lapins plus de lapines

totale et complète rapine !

Un sacré retour de bâton

alors mon chien sur les talons

je suis parti pour un périple

jonché de surprises multiples.

Sur les traces de Rabelais

et partant du bourg de Benais

je quittais pour trois mois ma ferme

la confiant à Vincent Delerm.

Pourquoi lui et pas son cousin

me direz-vous mine de rien :

je lui trouve beaucoup de classe

il n’est pas fier et ça le classe.

Son père n’était pas dispo

il s’occupait du goût des mots

sinon il aurait fait l’affaire

ils ont tous deux du savoir faire !

  Et le périple commença …

Une vigneronne à Bourgueil

qui prenait le frais sur le seuil

de sa maison ma foi coquette

m’a paru pour le moins pompette.

Elle m’a dit : « Viens boire une coup !

mon bonhomme il a mis les bouts

avec la voisine d’en face

une redoutable poufiasse ! »

J’ai bien mangé et j’ai bien bu

mais quand elle m’a dit : « Veux-tu

que l’on fasse des galipettes ? »

j’ai vite repris ma musette !

Je suis arrivé à Chinon

et j’ai squatté un cabanon

abandonné en bord de Vienne

qui n’avait plus qu’une persienne !

Il a vraiment plu à mon chien

même quand je lui disais : « Viens ! »

je voyais qu’il faisait la tête

et c’est moi qui restait tout bête !

Une chienne est venue un jour

elle cherchait le grand amour

mon chien l’a très vite séduite

pour la laisser tomber ensuite !

Je suis passé chez le coiffeur

car j’avais la tignasse en fleur

il m’a dit : « C’est vraiment dommage

la mode n’est plus au crêpage ! 

J’avais appelé mon salon :

« Au bon crêpage de Chinon »

les femmes et les demoiselles

venaient chez moi pour être belles !

Elles se battaient pour entrer

on voyait les jupons voler

c’était un spectacle grandiose :

volées de coups et ecchymoses !

Il y avait des spectateurs

moitié sportifs moitié voyeurs

je louais tabourets et chaises

aux plus vieux pour qu’ils soient à l’aise !

Je me suis fait un tas de fric

il y avait même des flics

qui se délectaient du spectacle

portant ces combats au pinacle !

Mais un gradé a tout gâché

un vieux barbon tout desséché

il m’a fait fermer la boutique

en jubilant comme un sadique !

Un matin j’ai dit à mon chien :

« Allez on reprend le chemin ! »

et on a traversé Avoine

sans y rencontrer un seul moine.

Nous avons fait un grand détour

pour passer loin des alentours

de la centrale nucléaire

allongeant notre itinéraire.

Ce n’est pas que l’on avait peur

de son nuage de vapeur

mais l’atome ça fout les boules

on s’est barré : roule ma poule !

On est passé à Parilly

à petits pas c’était la nuit

nous avions raté Saint-Lazare

cela nous a paru bizarre !

A Seilly nous avons croisé

des moutons avec leur berger

qui n’étaient pas ceux de Panurge

évoqués par le grand démiurge !

N’empêche que ledit berger

avait un air de Rabelais

comme lui l’amour de la treille

du vin de la dive bouteille !

Il m’a dit viens boire un canon

j’ai ma réserve de chinon

et ce n’est pas de la bibine

ça vient droit de chez ma cousine.

Elle est de Cravant-les-Coteaux

son mari connaît son boulot

qui sait s’occuper de la vigne

et d’elle aussi je le souligne !

Et on s’est mis à picoler

en mangeant un petit pâté

de lapin cuit à la terrine

entre deux séances d’urine !

Quand on boit il faut évacuer

il faut bien la vessie vider

ça rentre dans l’ordre des choses

vous partagez je le suppose ?

Pendant ces agapes mon chien

était devenu bon copain

avec ceux tout poilus du pâtre

dont un qui avait une emplâtre.

Après deux jours à dessoûler

on est reparti vers Ligré

le dolmen situé dans la plaine

s’ennuyait de façon certaine.

Il était content de nous voir

comme il commençait à pleuvoir

nous avons accepté son offre

d’hébergement en catastrophe !

On a dormi vachement bien

à l’abri sans rites païens

ni barbarie ni sacrifice

pas de trace de maléfice !

On est passé trois jours plus tard

sur le pont de l’Ile-Bouchard

quand nous avons suivi la Vienne

se sont refermées les persiennes !

L’accueil n’était pas chaleureux

on n’aime pas ici les gueux

qui ont une drôle d’allure

souliers usés et grands galures !

Heureusement un vieux curé

nous a aussitôt hébergé

dans son vaste et beau presbytère

alors qu’on nous lançait des pierres !

Sa bonne nous a préparé

un bon repas au pied levé

pas arrosé au vin de messe

mais au chinon je le confesse !

Un curé comme on en fait plus

en soutane et marchant pieds nus

très attentionné pour ses ouailles

ne recherchant pas les médailles !

Bon vivant et même un peu plus

aussitôt porté sur le « tu »

il m’a raconté des histoires

plutôt scabreuses c’est notoire !

Quelques secrets de confession

sans révéler le moindre nom

par soucis de délicatesse

mais il était question de fesses !

La vieille bonne souriait

bien appuyée sur son balai

connaissant sans le moindre doute

tous ces secrets… oh ! La filoute !

Plus jeune elle avait sûrement

eu un sacré tempérament

pas du genre à se faire nonne

le curé l’avait à la bonne !

Croquer la pomme en ce temps là

pour un curé pas de tracas

petite entorse aux évangiles

bien mieux que d’être pédophile !

Mon chien et moi sommes restés

bien plus longtemps qu’envisagé

jusqu’à ce que des paroissiennes

jettent des cailloux aux persiennes !

Le curé n’allait plus les voir

occupé du matin au soir

à me raconter les fredaines

de la femme d’un capitaine !

Elle avait essayé en vain

de séduire le sacristain

elle se trouva toute bête

quand il lui dit : « J’suis d’la jaquette ! »

Elle s’est rabattue sur moi

j’ai refusé comme il se doit

mais elle avait de la constance :

j’ai succombé aux circonstances !

Nous sommes partis une nuit

pour éviter les gros ennuis

mon chien devant et moi derrière

nous avons franchi des barrières.

Nous sommes passés par Roncé

et avons vu le pigeonnier

nous avons traversé des vignes

et rencontré des gens très dignes.

Nous avons abordé Panzoult

par les étangs et pour le coup

une nuée d’évangélistes

avait squatté toutes les pistes !

Nous avons évité l’endroit

et sommes partis vers les bois

où nous avons trouvé très vite

un abri dans les troglodytes.

Il y en a énormément

dans la région c’est très courant

comme celui de la Sibylle

que Rabelais brosse avec style.

D’ailleurs nous y sommes allés

nous avons vu un vieux balai

abandonné depuis des lustres

mais rien de la voyante illustre !

En dessous le Moulin Girault

et son étang aux calmes eaux

formait un spectacle admirable

d’une beauté inoubliable.

La cave étant à quelques pas

nous y sommes allés ma foi

mon chien faisait un peu la tête

pas moi car c’était jour de fête !

J’ai goûté et j’ai regoûté

du Chinon clair et du corsé

au point d’être à la fin pompette

bon à ramener en brouette !

On m’a soigné et hébergé

mon chien était bien rassuré

on nous a bien rempli la panse

des braves gens qu’en on y pense !

Puis notre périple a repris

tranquillement et sans ennui

jusqu’aux abords de Rivarennes

en passant par une fontaine.

Un endroit sympa et peinard

pour nous délasser les panards

nous y avons planté la tente

pour nous reposer sans attente.

Nous étions frais comme gardons

nous avons croisé sur le pont

une vieille femme ridée

pire qu’une poire tapée !

Fort sympathique au demeurant

elle a trouvé mon chien marrant

bien sûr il lui a fait la fête :

un vrai cabotin cette bête !

Et elle nous a invités

à partager son déjeuner

elle avait fait une blanquette

un vrai régal dans les assiettes !

Après tous nos remerciements

et un au revoir au tournant

nous avons repris le voyage

par des chemins sans balisage.

En arrivant à Restigné

nous avons été désignés

comme voyageurs de l’année

lors d’une homérique veillée !

Le Bourgueil a coulé à flot

en méchoui y avait deux agneaux

en déssert des poires tapées

quelle épopée quelle épopée !

Nous sommes restés quelques jours

mon chien a aimé le séjour

passant son temps avec des chiennes

qu’en moins de deux il faisait siennes !

Mais il était temps de rentrer

de boucler la boucle à Benais

de retrouver enfin ma ferme

et remercier Vincent Delerm.

Il m’attendait sur le perron

sans la vipère du Gabon

disant qu’il avait des idées

sur les piqures d’araignées !

J’avais pris soif sur le chemin

il m’a offert une Jenlain

j’ai apprécié comme son père

la première gorgée de bière !

Je l’ai remercié chaudement

d’avoir gardé mes bâtiments

mes cochons mes oies et mes poules

il m’a dit « T’inquiète ça roule ! »

Pour que tout se finisse bien

j’ai acheté douze lapins

un fusil et plein de cartouches :

« Passez au loin femmes manouches ! »

            Terminaison :

Je ne sais pas si Rabelais

aurait aimé ce long ballet

de strophes un peu chaotiques

lui le chantre du fantastique.

J’espère que vous avez ri

ou qu’au moins vous avez souri

car comme disait le bonhomme

« Le rire est le propre de l’homme. »

 Pour ma part, je propose ces adages :

« Qui ne rit pas est déjà mort

et dans sa tête et dans son corps

à quoi sert de vivre en ascète

à peine plus gai qu’un squelette ! »

« On ne peut pas rire de tout

mais comme disait un Bantou

tout souriant et débonnaire :

 il est bien cuit le missionnaire ! »

                                                        Rotpier

 

 

Le long poème du jour : " Tailler la route, " ou "  Le long périple Rabelaisien, " de ... Rotpier

Montage personnel à partir d'images du net !

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Pour faire écho au rapport Sauvé : " Tu le diras un jour " ... un poème encore et toujours de circonstance de Pierre

5 Octobre 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Billet d'humeur, #L'actualité vue par le Rotpier, #Poésie

Ce poème a 18 ans et je l’ai déjà mis plusieurs fois. Il n’a - hélas ! - pas pris une ride.

Aujourd'hui, c'est la publication du rapport Sauvé qui me fais le remettre :

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/pedocriminalite-dans-l-eglise-seisme-attendu-avec-le-rapport-sauve-20211005

 Pierre

 

 Image du net modifiée par moi-même

.

Tu le diras un jour …

Neuf ans,

tu avais neuf ans.

Lui ?  Quarante… à peu près.

Il t’en imposait

…il en imposait à tout le monde !

Il était l’autorité reconnue.

Reconnu de tous.

Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !

Toi, plus que tout autre.

Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.

Oh ! il avait soigneusement choisi !

Il avait de l’expérience: la science de l’infamie !

Des bruits avaient bien circulé …

mais il en circule tant… des bruits !

Et puis … si gentil, si près des enfants !

Lui, l’organisateur des veillées,

 des ballades, des feux de camp,

des sorties, des colos,

des voyages en bateau

 et toujours le bon mot !

Si serviable, si près des enfants …

Trop près !

Beaucoup trop près !

Avec ta naïveté et ta timidité,

 tu n’avais rien vu venir.

Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,

l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !

Et … c’était arrivé.

Après … des promesses ! … des menaces !

Trois fois il a recommencé !

Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.

Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.

Il a continué les promesses … les menaces

… beaucoup plus les menaces !

Mentalement, il t’a bâillonné,

il t’a mis dans sa nasse !

Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !

Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !

Image claire et nette dans ta mémoire

qui remonte certains soirs

… certains soirs un peu plus noirs.

Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,

d’un fait plus fort que les autres

… un procès ?

Une lecture sur le sujet ?

Une émission de télé ?

ou bien tout simplement … l’amour !

 L’amour et toute la confiance en une femme,

pour qu’enfin tu parles, que tu dises,

que tu accuses le maudit, l’infâme !

Le calculateur !

Le manipulateur !

Le maître chanteur !

Le persécuteur !

L’abject prédateur !

Et d’autres suivront !

Oui ! D’autres suivront !

Et vous  éviterez que nuise encore le scélérat

… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !

                                                   Pierre Dupuis

 

 

 

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Le poème du jour pas fait pour les véganes : "Mieux veau en rire," de ... Rotpier

28 Septembre 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

Je ne vais pas me faire des amis chez les véganes mais tant pis !

 Rotpier ... de veau, bien entendu !

 

Photo de Pierre, merci à lui !
 
Nota: les trois autres sont prises sur le net

 

Mieux veau en rire,

ou

Coup vache pour le veau,

Veau qui rit

veau qui pleure,

un qui vit

un qui meurt :

litanie 

du malheur !

Veau des champs

qui finit

veau de ville

en bouch’rie

en passant,

c’est notoire,

par la case

 « abattoir » !

Pas marrant

ce jeu d’oie :

cause aux gens

qui festoient !

Côtelette

dans l’assiette,

et le veau

Marengo !

Têt’ de veau :

que c’est beau !

 

Le ragoût

quel bon goût,

le rôti

c’est exquis

et le ris

ça nourrit !

Pied de veau :

c’est le pied !

Mais mes pieds

perdent pied,

c’est la faute

à Rotpier !

Ça se barre

au vau-l’eau,

c’est un drôle

d’écheveau !

Un cheval

des chevaux

à cheval

ou à pied

claudiquant :

ils sont bots !

Mon cerveau

a bobo !

Stop !

Il est temps

- j’en conviens ! -

de r’ lever

le niveau :

j’en reviens

à mon veau !

Je ne peux

fair’ d’impair

sur le sort

de sa mère :

C’est très vache

pour la vache :

son petit

en frichtis !

« Mon petit,

tu es beau,

tu seras

un taureau ! »

Patati

patatras

et le v’ la

dans le plat !

Le taureau,

il s’en fout !

Au boulot

pis c’est tout !

Nouveau veau

il le faut,

un travail

des travaux :

« Y en a trois

aujourd’hui

quel boulot

les amis !

Je ne suis

pas Hercule,

mais jamais

je n’ recule,

pas question

de flancher :

si plus bon,

au boucher ! »

Veau qui rit

veau qui pleure,

un qui vit

un qui meurt !

Veau des champs

veau de ville

un méchant

vaudeville

… en les champs !

Pas marrant ?

C’est débile ?

Si c’est ça

pas de bile :

vous léchez

tout tomber !

Oui, mes vers

sont idiots,

de travers

très triviaux !

Je m’amuse

mais ma muse

est confuse

et s’excuse :

« Pardonnez

au Rotpier

son Q.I.

est tout p’tit :

pas plus haut

au bas mot

qu’un demi

cani … veau !

Veau des champs

veau de ville,

tout fumant

sur le gril !

Il est beau

le morceau

allez-y

de facto :

reprenez

 un morceau

de p’ tit … veau !

Bon appétit !

                            Rotpier

 

 

Salut les amis !

 

 

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Le poème du jour et du retour : " La trilogie des gros, " de ... Rotpier !

23 Septembre 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie - humour

 

Les vacances, cela sert :

veuillez noter cette bonne adresse !

 

Auberge les trois gros

La trilogie des gros,

Sonnet 1 :

 

Elle était experte en cuisine

et pour sa blanquette de veau

on venait des villes voisines

à pied à cheval à vélo !

Mais son allure éléphantine

avec ses cent-quinze kilos

faisait qu’au bal de la marine

faire banquette était son lot.

Pourtant un jour grosse surprise

alors qu’elle était un peu grise

un gars l’invita à danser.

Ils se frottèrent la bedaine

en riant de se la frotter

sans s’occuper du capitaine.

xxxxxxxxxxxx

Sonnet 2 :

 

De quoi en faire une romance

c’est ce que je fais aujourd’hui

en mettant tout dans la balance

presque deux quintaux et demi !

Vous allez me parler d’outrance

et me traiter de malappris

mais moi je joue la transparence

en défendant les arrondis !

Ils se prénommaient Louise et Serge

ils prirent une belle auberge

qu’ils appelèrent « Les deux gros »

Quand il était dans la marine

c’est lui qui tenait les fourneaux

tout le monde aimait sa cuisine !

xxxxxxxxxxx

Dénouement :

 

Entre la blanquette de Louise

le turbot de Serge et le bar

les client étaient dans la mouise

quand ils réservaient un peu tard !

Ils ne reçurent pas d’étoile

de la part de chez Michelin

mais ils gagnèrent les « Trois poêles »

du guide « Les petits malins ».

Le dirlo de la grande boite

relégua comme factotum

la responsable maladroite

ayant raté les Bibendum !

Pour se rattraper ils tentèrent

les « deux étoiles » d’un seul coup

mais en cœur ils les refusèrent

en tapant sur leurs grands faitouts !

Entre deux repas ils trouvèrent

le temps de faire deux marmots

l’un taillé comme père et mère

et l’autre comme un haricot !

Le premier aimait la cuisine

et il se colla aux fourneaux

le second aimait sa cousine

qu’il lutinait près du piano !

Après un prompt apprentissage

le rondelet devint cuistot

l’enseigne changea au passage

de nom et devint « Les trois gros » !

Le maigrichon fit le service

avec sa cousine Nina

il n’avait pas perdu le vice

de la peloter ça et là !

Si vous allez un jour à Vannes

pour le travail ou le repos

en voiture ou en caravane

n’allez pas rater « Les trois gros » !

                                         Le Rotpier

 

 

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Blog en pause ... oui j'ose ! ... par Pierre et le Rotpier

1 Septembre 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Divers, #Poésie, #Poésie - humour

Du 02 septembre à 5H 33  au 23 septembre à 8H 57 environ : 

 

Je pars,  je pars quelque part

du coté de …

 

Blog en pause Panzoult

Chinon !

Là-bas, je boirais du Chinon chinon rien !

Nous retournons, mon épouse et moi à un endroit où nous avons déjà séjourné ... pour les fidèles, rappelez-vous :

.

Image du net

 

            Préambule :

Au pays du grand Rabelais

où la fabulation est reine

et l’absurdité souveraine

le bon mensonge n’est pas laid.

Ce n’est qu’un petit canular

entre le fromage et la pomme

« Le rire est le propre de l’homme »

et contre l’ennui un rempart.

Alors amis rions souvent

cela met du baume à nos peines

cela rend la vie plus sereine

et gomme nos emmerdements !

J’aurais pu c’est bien évident

choisir une toute autre rime

mais Rabelais nous a en prime

pondu le bon mot « excrément » !

Sortons provisions et bouteilles,

mangeons buvons jusqu’à plus tard

on entend mieux bien remplis car :

« Ventre affamé n’a pas d’oreille ! » 

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Photo personnelle

 

 Épopée sibylline,

Exposé du contexte …

Alors que j’étais en vacances

au gîte du Moulin Giraud

un très beau gîte au bord de l’eau

j’ai nagé dans l’extravagance.

Il faut préciser c’est notoire

afin de bien comprendre tout

que la commune de Panzoult

est fortement chargée d’histoire.

Parmi les abris troglodytes

il en est un particulier

le logis craint ou recherché

d’une sibylle et de ses mythes.

Situé juste au dessus du gîte

- joli poste d’observation ! -

j’avais la fâcheuse impression

d’être espionné par la susdite !

 

 

Photo personnelle

.

Pas n’importe quelle sibylle

mais la Sibylle de Panzoult

dont Rabelais citait le trou

et dont l’image m’obnubile !

Si je vous brosse ce contexte

c’est pour que vous compreniez mieux

que vous soyez moins suspicieux

sur la véracité du texte.

Je vais vous relater l’histoire

n’allez surtout pas vous moquer

d’un pauvre barde très marqué

par cette épreuve vexatoire.

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 L’épopée …

C’est par un soir de pleine lune

que me parvint comme une voix

un murmure étrange ma foi

qui enclencha mon infortune.

« Que fais-tu près de ma demeure ?

Es-tu venu me consulter ?

Tu me parais bien emprunté :

tu es plus mou qu’un quart de beurre !

Viens donc et entre dans ma grotte

je ne vais pas te dévorer

et mon vieux chien a bien mangé

dépêche-toi crotte de crotte ! »

Son antre sentait la fumée

ça bouillait dans un vieux chaudron

une mixture à gros bouillons

n’ayant pas été écumée.

Dans un coin une vielle chouette

dardait sur moi ses yeux tout ronds

de quoi me filer les jetons

heureusement qu’elle était muette !

Sur une paillasse douteuse

un chat pelé se prélassait

autour de son cou un lacet

sa peau était exémateuse !

Le chien qui était une chienne

m’observait de façon bizarre

prêt à entamer la bagarre

dans une ambiance kafkaïenne !

Croassant de façon lugubre

un gros crapaud tout rabougri

à la peau couleur vert-de-gris

bavait de façon insalubre !

Cela faisait de grosses bulles

venant s’écraser au plafond

qui retombaient dans le brouillon

en formant une pellicule !

J’avais une de ces pétoches

je frémissais de toutes parts

tout prêt à souiller mon falzar

… ne riez pas ce serait moche !

Tout en remuant sa mixture

elle me dit : « N’aie donc pas peur

je ne tue pas mes visiteurs

ou rarement je te le jure.

Je te trouve très sympathique

bien que tu sois un peu simplet

c’est cela chez toi qui me plait

dans le fond tu es drôlatique.

Quand Épistémon et Panurge

sont venus pour me consulter

nous nous sommes bien disputés :

pour trois fois rien moi je m’insurge !

Je leur ai montré mon derrière

car ils m’avaient poussé à bout

et quand on me cherche des poux

je sais me faire cavalière !

En raison de ta bonne bouille

tout mon travail sera gratuit

mais ne le dit pas à autrui

ou je te transforme en grenouille !

Donne-moi tes mains que je lise

dans leurs lignes ton avenir

et ne fais pas tous ces soupirs

vraiment tu te ridiculises !

Je vois … je vois … Oh ! Quelle chance

tu vas avoir prochainement

tu peux partir tranquillement

là tu peux me faire confiance !

Tiens trois louis d’or de ma cagnotte

tu vois ça commence déjà

cela ira bien au-delà

car tu as marché dans ma grotte ! »

Me raccompagnant à sa porte

elle m’embrassa goulûment

puis disparut en un instant

sa chouette en tomba raide morte !

Grosse montée d’adrénaline

de quoi me perturber l’esprit

au bout d’un moment j’entrepris

de redescendre la colline.

A peine entamé la descente

j’ai glissé sur je ne sais quoi

dévalé le ravin tout droit

une culbute ahurissante !

 La dure réalité …

J’ai bel et bien fait une chute

mais tout simplement de mon lit

car je rêvais et sapristi

ce rêve était sans parachute !

Il faut préciser que la veille

j’avais un peu trop abusé

d’un chinon pour le moins corsé

une véritable merveille !

 Moralité :

Quand on ne tient pas la chopine

mieux vaut y aller très mollo

mais c’est bien meilleur que de l’eau

quand ce n’est pas de la bibine !

Cette histoire rabelaisienne

je me devais de la conter

du doigt n’allez pas me montrer

ou je me jette dans la Vienne !

Comme les moutons de Panurge

bien d’autres viendront s’y jeter

dans un élan d’absurdité

ce sera une grande purge !

Faites en plutôt le partage

plus on est de fous plus on rit

et Rabelais dans ses écrits

nous a légué cet héritage.

La vie n’est pas sans anicroche

amusons-nous tant qu’on le peut

avant que de devenir vieux

et que le moral s’effiloche !

Foin des guerres picrocholines

qu’un petit rien peut déclencher

prenons la vie du bon coté

érigeons ça en discipline !

                                                                 Pierre Dupuis

 

 

Merci à Nanie pour la photo !

Les belges ne sont pas des lents ternes !

 

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Les poèmes du jour un peu sonnets de ... Rotpier : " Marguerite " et "Effeuillage " ! ... "Hécatombe" + "Moralité"

31 Août 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie, #Poésie, Humour

J'avais évoqué, samedi dernier, une autre Marguerite que celle de Richard Cocciente et bien ... la voila !

Aimerez-vous … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?

 

Marguerite

image du net

Marguerite,

Elle avait un prénom charmant,

Un de ceux qui ont le mérite

D’aller à quelqu’un comme un gant :

Joli prénom que Marguerite !

Son sourire était désarmant

Quand un homme même émérite

Dans l’art de se faire galant

Prenait des airs de chattemite !

Eu égard à son gagne-pain,

Bien qu’un tantinet polissonne,

Elle n’appartenait à personne .

Sauf pour exercer son turbin 

Elle n’était pas pointilleuse:

Marguerite était effeuilleuse !

.

Marguerite 2

Image du net un peu bidouillée par le Rotpier !

.

L’art de l’effeuillage,

Nul besoin de chauffer la salle

Pour allumer le populo,

alors que son premier pétale

N’était qu’un tout petit chapeau !

.

L’excitation était totale

A la fin de son numéro

Les hommes perdaient les pédales,

Chauffés par son corps brasero !

C’était la queue devant sa loge

Et il fallait qu’on les déloge

au beau milieu des coups de poing !

Ils auraient donné sans limite

Tout leur fric pour un petit coin

Où effeuiller, seul, Marguerite !

                                             Rotpier

 

 

Hécatombe,

Les vieux tombaient comme des mouches

Victimes de lourds infarctus,

Les yeux révulsés et la bouche

Figée dans un dernier rictus !

Et n’étant point sainte nitouche

Elle soutenait mordicus

Qu’il aurait fallu qu’elle touche

Une prime pour chaque gus !

Tous les régimes de retraite

Auraient du lui signer des traites

Pour l’équilibre des bilans !

En exhibant son pédoncule

Elle régulait les croulants

Mieux qu’une bonne canicule !

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       Moralité des trois sonnets :

Des bataillons de Marguerite

envoyés partout chez les vieux,

voila qui aurait le mérite

de réguler les choses au mieux !

Le paradis avant la lettre,

le nirvana sans avatar,

l’éden avant de disparaître,

le Brama-Loke sans pétard !

… Hormis celui de Marguerite

plus concret qu’une religion,

à toucher dans un dernier rite

avant l’ultime convulsion !

Dans un souci égalitaire

moult bataillons d’effeuilleurs :

hors de question que les mémères

partent sans toucher au bonheur !

                                                             Rotpier

 

Marguerite 3

 Image du net

 

Avez-vous aimé … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?

 A vous de le dire … et pis c’est tout !

 Rotpier …(  de nez à la morale ! )

 

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La fable du jour : " Drame en Afrique, " ou " Le garde-manger des bantous, " de ... Rotpier !

24 Août 2021 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Fable, #Humour, #Poésie, #Poésie - humour

 

Illustration from 19th century

Image du net

 

Préambule :

Ceci n’est bien sûr qu’une fable

un truc que l’on raconte à table

entre la poire et le fromage

la manquer serait bien dommage !

Drame en Afrique,

ou

Le garde-manger des bantous,

Vous me croirez peut-être ou pas

d’ailleurs moi aussi j’ai un doute

j’ai des frissons dans la moumoute

quand je ne suis pas sûr de moi.

Je tiens cela d’un vieux sorcier

spécialisé dans les légendes

et les bijoux de contrebande

ce qu’il m’a dit m’a vraiment scié !

Cela parle de Paul Anka

ce chanteur à la voix puissante

charmeur de femmes bien pensantes

les mettant dans tous leurs états !

J’espère que vous suivez bien

mes pensées sont souvent obscures

d’ailleurs je vais faire une cure

c’est nécessaire et ô combien !

Mais revenons-en au sujet

hors de question que je m’égare

comme disait le chef de gare

ou à l’école mon surgé !

.

Donc pour le cas de Paul Anka

lors de vacances en Afrique

un évènement dramatique

lui causa beaucoup de tracas.

Des cannibales très méchants

fait bien ancré dans leur nature

avaient décidé la capture

de trois de ses petits enfants.

Ce n’est pas qu’ils avaient très faim

mais ils avaient cette pratique

d’approvisionner leur boutique

pour ne jamais manquer de rien.

Un petit creux et puis basta

on en colle un dans la marmite

et on prépare quelque frites*

pour se faire un petit Anka !

Si vous pensez que je vous baratine :

En cas de doute adressez-vous

au vieux sorcier j’ai son adresse

vous verrez bien que sous ses fesses

il planque toujours un en-cas !

                                      Le Rotpier

Note de l’auteur afin de prendre un peu de hauteur :

 * Il peut-être surprenant d’apprendre que ces cannibales mangeaient aussi des frites, mais c’était un missionnaire belge qui leur avait enseigné la pratique avant que de finir dans la marmite. C’était un Père blanc et non un Père vert. Il s’appelait Jeff Roy-Denledo et venait de l’Abbaye Saint-André de Bruges où il était moine bénédictin. Il avait aussi enseigné aux Bantous ( des Mangbetu du Congo belge, des très méchants ) l’art de fabriquer du chocolat noir. Eux y avaient pris goût et trempaient leurs frites dedans ainsi que les doigts de mains et de pieds de leurs victimes avant d'entamer une agréable partie d’osselets le temps de digérer.

 Je tenais à apporter ces précisions afin que cette fable ne paraisse pas trop fantaisiste.

 

 Osselets

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