poesie
Le poème du jour : "Souvenirs d'Indonésie" ou "Le conte des mille et une nuits est servi" du Rotpier
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Souvenirs d'Indonésie
Ou
Le conte des mille et une nuits est servi
En visitant l'Indonésie
Un peu au nord de Jakarta
Dans un village il m'arriva
Une péripétie inouïe.
Ce ne serait pas charitable
De vous cacher la vérité
Et en toute sincérité
Je vais mettre tout sur la table.
J'ai rencontré un personnage
Digne des mille et une nuits
Un thaumaturge très instruit
Le verbe était son apanage.
Turban serré et grande barbe
Mains inquiétantes et pieds nus
Regard perçant mettant à nu
Mâchouillant un bout de rhubarbe.
On l'appelait dans son village
Sans savoir pourquoi Salomon
Du sabbat dans son cabanon
Avec des sorcières volages ?
- Que veux tu de moi petit homme ?
Tu n'as pas l'air très malin
Tu fais plutôt genre crétin
Sûr que tu n'es pas un surhomme !
- On m'a assuré au village
Que tu avais de grands pouvoirs
Alors je suis venu pour voir :
J'aime les gens en décalage.
Dis-toi bien qui si tu m'épates
Cette bourse sera à toi
Tu pourras avoir sous ton toit
Des filles parmi les plus bahts !
Un sourire éclaira sa face
Il m'entraîna dans la forêt
En me disant tout guilleret :
- Tu peux déjà sortir tes liasses !
Au beau milieu d'une clairière
Un grand animal fabuleux
Dardait sur nous de beaux yeux bleus
Tout en agitant son derrière !
Attaquant une fourmilière
Il s'attabla pour un repas
Qui dura dura et dura
Pour le moins deux heures entières !
Fourmilier d'allure spéciale
Un tapir ou un tamanoir
Avec dans le dos deux battoirs
Conçus pour des sorties spatiales !
Tout à fait l'égal de Pégase
Dont le père Poséidon
Lui avait octroyé le don
D'être léger comme la gaze!
Sur un ordre du thaumaturge
Il vint à nous et l'on monta
Sur son dos il nous emporta
Hors de question que je m'insurge !
C'était un voyage de rêve
Évènement mirobolant
Calé sur le tapir volant
J'avais un grand sourire aux lèvres.
Nous avons fait un long voyage
Visité de nombreux pays
Sous mes regards ébahis
De l'envol à l’atterrissage.
Continuation :
Extraordinaire aventure
Dites-le avec moi en chœur
... Mais je vois à vos airs moqueurs
Que vous doutez de ma droiture !
Si vous ne voulez pas me croire
Je m'en bas l'œil allègrement
Tout ça n'est pas du boniment
J'ai l'écrit très jaculatoire !
Si vous me cherchez des histoires
Je repars en tapir volant
J'éteins les lumières en passant
Vous laissant seuls dans la nuit noire !
Ce sera votre pénitence
Pour m'avoir pris pour un maboul
Alors que je suis un gars cool
Qui ne fait qu'aligner des stances !
Péroraison :
Ceux qui ne croient plus aux poètes
Ont perdu leur âme d’enfant
Ils sont à plaindre assurément
leur jeunesse est aux oubliettes.
Ils vieillissent beaucoup plus vite
Deviennent chafouins et aigris
Ils voient tout en noir ou en gris
Et la tristesse les habite.
Ils ont déjà passé la porte
Ils sont là mais ne le sont plus
Déjà classés dans les surplus
Avant que la mort les emporte.
Le Rotpier
Le poème du jour et d'actualité : " Le conscrit russe, " de Piotr Dyupyui
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En Ukraine, quelque part
dans la banlieue de Marioupol…
Le conscrit russe,
.
Que fais-je ici hors des frontières
de mon pays et dans ce char
un véritable cauchemar
on détruit des villes entières !
Et en face nos presque frères
que des généraux colcothars
avaient classé dans les froussards
défendent leur patrie très chère !
Poutine n’est qu’un dictateur
un sanguinaire et un menteur
qui déshonore la Russie
en commandant cette tuerie !
Elle est là l’armée Ukrainienne
qui se défend avec vigueur
pied à pied et avec honneur
une attitude stoïcienne !
Même la force wagnérienne
et son armée de saboteurs
de barbares et de tueurs
patine en ville et dans les plaines !
Pareil pour les troupes tchétchènes
ces spécialistes sans pitié
ces phénix de l’inimitié
qui avec haine se déchaînent !
Pas mieux les unités syriennes
que Bachar a vite envoyé
en cher et fidèle associé
aux méthodes très miliciennes !
Poutine n’est qu’un dictateur
un sanguinaire et un menteur
qui déshonore la Russie
en commandant cette tuerie !
Nous les conscrits nous les novices
on nous a collé sur le front
sans que l’on puisse dire non :
l’armée a aussi sa police !
Nous sommes témoins des sévices
subits par la population
bombardements sans distinction
des immeubles des édifices !
Quand la guerre sera finie
il faudra que l’on paie un jour
les exactions se paient toujours :
les factures des infamies !
Au niveau de l’économie
viendra le temps des grands débours
le retour des topinambours
dans les assiettes de Russie !
Poutine n’est qu’un dictateur
un sanguinaire et un menteur
qui déshonore la Russie
en commandant cette tuerie !
Chasserons-nous les oligarques ?
Ces sangsues assoiffées de fric
à l’affût de tous les trafics
monarques parmi les monarques !
Le peuple reprendrait ses marques
ses libertés se serait chic
que l’on soit cadre ou bien moujik
tous montés dans la même barque !
« Que fais-tu le jeunot tu rêves !
Allez passe-moi les obus
il nous faut des coups droit au but
en face il ne sont pas en grève !
Leurs attaques ne sont pas mièvres
on peut dire qu’ils ont du jus
et si ils prennent le dessus
il se pourrait qu’ici on crève ! »
Il m’a hurlé ça à l’oreille
le starchyï serjant chef de char
avec son air de vieux briscard
pas mal porté sur la bouteille !
Pas de danger qu’on s’ensommeille
quand on voit passer les brancards
ramenant des amis hagards
dans des conditions nonpareilles !
Poutine n’est qu’un dictateur
un sanguinaire et un menteur
qui déshonore la Russie
en commandant cette tuerie !
Que l’on rentre chez nous très vite
nous n’avons rien à faire ici
chez nos voisins chez nos amis
cette guerre n’est pas licite !
C’est une décision maudite
vision d’un esprit obscurci
croyant l’Ukraine à sa merci
sur une volonté subite !
Nous aurons bien d’autres batailles
ce sera contre le pouvoir
et les maudits cabinets noirs
qui dans l’anonymat travaillent !
Loin de la gloire et des médailles
tout simplement pour promouvoir
la justice sans refouloir :
une tâche de grande taille !
Et si il faut que l’on s’harpaille
ce sera dans le bel espoir
de sortir du grand laminoir
des libertés qui seules vaillent !
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Le poème tout frais du jour : " Si on secouait le cocotier ?" de ... Rotpier !
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Si on secouait le cocotier ?
J'ai bien connu un chamelier
Qui couchait avec sa chamelle
En douce il lui roulait des pelles
Bien à l'abri sous les palmiers.
J'ai côtoyé dans le Djébel
Un curé fou des cuisinières
Faisant des sauces de première
On l'appelait l'abbé Chamel !
J'ai rencontré un esquimau
Qui se faisait sur la banquise
De façon tout à fait exquise
Une ourse énorme et c'était chaud !
J'ai croisé un grand africain
Amoureux fou d'une gazelle
Il la courtisait avec zèle
Si bien qu’elle en eu le béguin !
J'ai même connu un fakir
Un peu homo il faut le dire
Qui désirait jusqu'au délire
Se taper un jour un tapir !
Je vois vos sourires amers
Vous êtes bien loin de me croire
Pourtant j’ai très bonne mémoire
Je n’ai pas croisé Alzheimer !
C'est la vérité sans tabou
Bien sûr ça fait très zoophile
Mais mieux vaut ça que pédophile
Je le dis net épicétout !
.
Constatez que j'ai bourlingué
J'ai vu des choses incroyables
J'ai même rencontré le diable
Avec sa fourche au gué au gué !
Mais quand il m'a fait un clin d'œil
Je me suis barré en vitesse
Et tant pis pour la politesse
J'ai quand même un certain orgueil !
C'est vrai que je suis un menteur
Mais mon cadeau c'est vos sourires
Je ne pourrais pas mieux vous dire
Cela suffit à mon bonheur !
Que les pédants les pontifiants
Passent leur tour tourne la page
Nul besoin d’un aréopage
Me classifiant dans les rufians !
Je les passerai au steamer
Si mes bêtises les chiffonnent
Et si mes oreilles bourdonnent
Je les occis au révolver !
Passer du sérieux à l'humour
C'est mon côté très éclectique
Je tire trop sur l'élastique
Je ne fais pas dans les mamours !
Le Rotpier
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Le poème un peu spécial du jour : " Desiderata posthume, " de ... Pierre
Préambule du préambule :
La semaine passée, nous avons rendu un dernier hommage à un collègue professeur disparu. C'était plus qu'un collègue, c'était un ami. Toujours disponible, toujours souriant, même s'il savait aussi pousser des coups de gueule quand il le fallait !
Il était professeur de dessin industriel et il faisait très bien son travail. Nous avons travaillé plus de vingt ans dans les mêmes équipes pédagogiques et siégé aux mêmes conseils de classes. Nous avons aussi travaillé ensemble sur l'élaboration de sujets d'examens.
Il se chargeait des dossiers techniques et ce n'était pas une mince affaire: nous bossions des dizaines d'heures sans être rémunérés bien sûr ! (fainéants de profs, toujours en vacances !)
Aujourd'hui je vous présente un petit écrit qu'il aurait, je pense, bien partagé avec moi.
Quand je dis " je pense ", j'en suis pratiquement certain.
Pierre
.
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Préambule :
Après la mort, il n'est pas très aisé de s'exprimer, aussi je prends un peu d'avance pour le faire dans cet écrit .
Vous n'êtes pas sans avoir remarqué que dans les hommages post-mortem, les disparus n'avaient pratiquement que des qualités : la grande gomme à défauts étant de rigueur en ces moments-là.
Aussi vous demanderais-je de faire un bilan honnête de mes qualités et de mes défauts que vous garderez pour vous ou que vous partagerez si vous le souhaitez.
Je vous en remercie à l'avance tout comme je remercie celui ou celle qui donnera sa voix pour lire ceci.
Bien cordialement,
Pierre Dupuis
Desiderata posthume,
Bien sûr je n'étais pas un saint
Mais pas non plus un mauvais homme
Dans la bonne moyenne en somme
Mais se juger n'est pas très sain.
Je vous offre donc un blanc-seing
Pour que vous soyez autonomes
Papier crayon et bien sûr gomme
Ne soyez pas trop assassins.
Pas non plus trop de mansuétude
Foin de toute lèche attitude
Travail honnête et pondéré.
C'est une tâche délicate
J'ai confiance et je vous mandate
Levez la main pour accepter.
Continuation :
Vous pouvez bien sûr décliner
Et je n'accablerais personne
C'est un travail qui désarçonne
Pour qui n'est pas déterminé.
Surtout que le bénévolat
Sera de rigueur pour la tâche
Les intérêts souvent entachent
Mieux vaut un bon apostolat.
Vous garderez votre verdict
Pour vous à moins que le partage
Vous semble une solution sage
Là-dessus je ne suis pas strict.
.
Péroraison :
Allez c'était pour rigoler
Ne faites donc pas cette tête
Sans pour autant faire la fête
Pensez à moi et souriez !
Le temps passant vous m’oublierez
Vous savez le coup de la gomme
Qui efface ce que nous sommes
Et nous balaie à tout jamais.
Pierre Dupuis
Le poème du jour : " Le bretteur du langage, " de ... Pierre
Le bretteur du langage,
Il savait mieux manier la langue
Française que des tas des gens
Cultivant un ton arrogant
Plus urticant qu’un gros spatangue.
Il savait sortir de sa gangue
Des brocards abrupts et mordants
Il les lâchait au bon moment
Les faces devenaient exsangues.
Dans cet art il était expert
Rien ne se crée rien ne se perd
Il secouait la linguistique
Agençant les mots autrement
C’était un nonchalant caustique
Et il brillait énormément.
xxxxxxxxxx
Prolongement :
Il s’était fait des adversaires
Dont il connaissait bien les coups
Il ne pouvait arrêter tout
Mais il les contrait de première !
Ses bottes étaient redoutables
Difficiles à éviter
Et il pouvait les enchaîner
À une vitesse incroyable !
.
Un formidable ferrailleur
Toujours fin prêt pour l’escarmouche
À la fin de l’envoi je touche
Allez-vous faire voir ailleurs !
Pas d’épée mais des mots pointus
Coupants tranchants comme des lames
Bien agencés dans une trame
Dont il maîtrisait le tissu !
Il aurait fait un politique
Absolument hors du commun
Un supercoquentieux tribun
Infiniment charismatique.
Mais il détestait la boutique
Cadre de manipulations
Compromis et compromissions
Il n’aimait que la dialectique !
Le poème du jour " Le chat Sacha, " de ... Pierre !
Image du net
Allez, juste pour retrouver notre âme d'enfant qui est déjà loin, si loin, si loin !
J'ai écrit cela pour le bulletin municipal de ma commune où je me charge de la partie divertissement : rébus, poésies, charades, devinettes, bobinettes etcétéra. Il faut bien qu'il y ait une place pour les enfants et comme dans le fond, je suis resté un grand enfant ... un peu dissipé quand même parfois !
Fable,
Le chat Sacha,
Sur le pavé de la cuisine
une souris grise trottine
quand Véronique l’aperçoit
elle pousse un long cri d’effroi !
Aaaaaaaaaaaaaaaaaah !
Elle appelle aussitôt son chat
un gros matou nommé Sacha
qui ronronnait sur la moquette
repu qu’il était de croquettes !
Ron ron ron ron
« Tu aurais pu monter la garde ! »
lui dit-elle à demi hagarde
« Tu n’es vraiment qu’un tire-au-flan
un bon à rien un gros fainéant ! »
Et pan !
Le gros matou un peu vexé
par ces propos mal embouchés
se lèche une patte et s’étire
et désigne sa tirelire.
Voit donc vois donc !
« Rappelle-toi bien ma maîtresse
et cale-toi ça sous les tresses :
le mois dernier j’ai attrapé
trois souris sans être payé !
Oyé oyé !
Maintenant et dorénavant
je veux être réglé comptant
tout travail mérite salaire
tu sais ce qu’il te reste à faire !
Na na na et na !
Content de lui il se rendort
en fermant ses yeux cerclés d’or
il rêve de sa tirelire
et de sa fiancée Elvire.
Oh ! Ma très chère fiancée !
Il va attraper des souris
il sait faire pas de souci
payé comptant par sa maîtresse
maintenant qu’il la tient en laisse !
Bien serrée !
Tirelire pleine à ras bord
il rejoindre Elvire à bord
d’un grand paquebot de croisière
pour visiter la terre entière !
Oh ! La belle vie !
Il lui offrira un collier
En cuir très fin et travaillé
et ils auront après leur noce
une ribambelle de gosses !
Miaou miaou miaou !
Qui attraperont des souris
dans leurs gènes c’est bien inscrit
des dizaines et des dizaines
la richesse sera certaine !
Oh oui ! Oh oui ! Oh oui !
Le poème du jour qui sent bon l'iode: " Duel sur le sable, " ... du Rotpier !
Fable augmentée…
Duel sur le sable,
ou
Les deux palourdes, le beau couteau,
le vieux crabe et le miracle,
Deux palourdes au cœur léger
Étaient tombées folle amoureuses
D'un couteau qu'elles avaient jugé
Beau comme un dieu les malheureuses !
Tout à fait à couteau tiré
Et toutes les deux bagarreuses
Décidées à se déchirer
Lors d'une lutte vigoureuse.
Elles avaient choisi le roi
Un vieux crabe aux pinces puissantes
Pour qu'il arbitre le combat
L'atmosphère était angoissante.
Le duel fut acrimonieux
Elles y laissèrent leurs yeux.
Et il en résulta :
Le vieux crabe s'en approcha
Et avec ses terribles pinces
Se permettant le fait du prince
Il les broya et les mangea !
.
Sans même un zeste de citron
Sans la moindre délicatesse
Empreinte de la brute épaisse
Puis s’en alla à reculons.
xxxxxxxxxxxxxx
Continuation :
Tout au fond du Gave de Pau
Si ça regorgeait de palourdes
Du côté de Pau où de Lourdes
J'en remplirai mon grand chapeau.
Comme je suis assez farceur
J'en glisserai dans les piscines
Pour que les ouailles vaticinent :
" C'est un miracle du Seigneur ! "
Bien sûr je me ferai lyncher
Par des croyants à coups de triques
Ils ne sont pas tous empathiques
Mais au moins j'aurai rigolé !
Nul besoin de m'excommunier
L'église n'est plus ma demeure
Et si c'est demain que je meure
Ne prévenez pas d'aumônier !
Offrez-moi juste un bon festin
De fruits de mer dont des palourdes
Sur la côte plutôt qu'à Lourdes
Je me méfie des pèlerins !
Le Rotpier
Le poème du jour : " Notre cerveau est une éponge, " ... du Rotpier
Quant est-il du mien ? ... Mystère et boule de gomme !
Compile d'images du net !
Notre cerveau est une éponge,
Notre cerveau est une éponge
c’est très bizarre quand on y songe
tout ce qui passe à sa portée
est tout aussitôt absorbé !
Déluge ou gouttes d’information
peu importe pour lui il stocke
de façon tout à fait ad hoc :
une grande compilation !
Pour les gouttes fraîches et claires
il les stocke sans intercalaire
quand elles sont par trop boueuses
il les met dans sa lessiveuse.
Tranquillement elles décantent
des tours et des tours de tocante
des jours des mois ou des années
selon la boue à décanter !
Il ne garde que le dessus
éliminant les résidus
il faut bien faire de la place
éliminer toutes les crasses !
Quand il ne peut plus absorber
limite à ne pas dépasser
sous peine de finir noyé
il faut à tout prix qu’il s’épanche
souvent ça sort en avalanche !
Pressé pressé et repressé
il peut de nouveau absorber
il se refait une santé
il plonge il plonge et il replonge
et il redevient une éponge
ne pensant qu’à se saturer !
Parfois il rêve de la mer
quand il éponge trop d’amer
il rêve de fonds sous-marins
où du monde il ne saurait rien
bercé par des courants très doux
oubliant tracas et courroux.
Un retour à la vie basique
dans les océans pacifiques
vivant et se reproduisant
sans s’occuper de l’air du temps.
Retour à la vie animale
car une éponge même banale
est un être des plus vivants
tantôt papa tantôt maman
tantôt les deux assurément
qui aurait tout à fait sa place
chez le LGBT c’est classe !
Mais je m’éloigne du sujet
mon cerveau vient de m’alerter
je lui ai donné trop de mou
ce n’est pas du tout à son goût
mais je m’en fous et contrefous
c’est comme ça épicétout !
La prochaine fois mes amis
je vous parlerais c’est promis
de mon foie qui quand on y songe
n’est pas bien loin d’être une éponge !
Si j’avais autant de talent
que le merveilleux Francis Ponge
je broderais sur les éponges
un écrit pur et sans rallonge
comme celui qu’il fit sur l’huître
hélas je ne suis qu’un bélitre !
Je vais finir ce n’est pas gai
comme le héros d’Hemingway
vieil homme entraîné sur la mer
ressassant son passé amer
à moins que je croise un matin
un marlin bon samaritain
qui me remette bien à flot
bien à l’abri des cachalots
et des cohortes de salauds
qui me prennent pour un charlot !
Qu’en pensez-vous mes bons amis
ai-je une chance de survie
ou bien dois-je me résigner
à finir un jour harponné ?
Allez cette fois je vous quitte
pour effeuiller la marguerite
et si jamais c’est : « Pas du tout »
qu’elle m’autorise à boire un coup
je la trempe dans de l’essence
je n’ai plus beaucoup de patience
et mon briquet à amadou
fera le reste épicétout !
Qu’elle s’occupe des amoureux
qu’ils soient beaux ou bien boutonneux
j’en ai vraiment rien à cirer
c’est clair et net et bien carré !
D’ailleurs il faut être débile
pour confier le sort d’une idylle
à une fleur sans panache
qui se laisse bouffer par les vaches !
Moralité :
N’effeuillez pas la marguerite
elle est menteuse et hypocrite
ses prédictions sont du pipeau
faites-lui sur le champ la peau !
Si un jour une vous invite
à l’effeuiller prenez la fuite
mais juste avant piétinez-là
comme un vulgaire cancrelat !
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Le poème du jour : " Petit clin d'œil à Bernadette " de ...Pierre
Cela fait plus de 10 ans que nous nous croisons pratiquement tous les jours sur les blogs dans la joie et la bonne humeur !
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" B " comme blogosphère
" B " comme blog
" B " comme Bernadette
Petit clin d'œil à Bernadette,
Son petit nom est Bernadette
C'est tout vous n'en saurez pas plus
Elle maîtrise c'est ardu
Le français de façon parfaite !
Et si je vous disais - Mazette ! -
Qu'elle est belge c'est son statut
Et pas d'un caractère imbu
Comme certaines grosses têtes !
Elle manie le calembour
Et le contrepet sans détour
Mais aussi la belle écriture !
Ne vous montrez pas circonspect
Elle possède une culture
À faire pâlir des français !
Péroraison :
Voilà j'ai dressé le portrait
D'une wallonne cultivée
Issu d'une bonne cuvée
Que l'on peut déguster d'un trait !
Elle va peut-être rougir
Mais ma louange est spontanée
Nous sommes depuis des années
Complices et c'est un vrai plaisir !
Elle maîtrise la photo
son pseudo est Photonanie
pour elle c’est une manie
qu’elle maîtrise avec brio !
Nous nous complimentons souvent
Nous mettons au ban les chicanes
Mais nous savons glisser des vannes
" Poil à gratter " tout simplement !
Nous sommes un petit noyau
Sur la très grande blogosphère
Dans nos échanges l'atmosphère
N'est pas morose loin s'en faut !
Bien des gens suivent nos écrits
Et sourient devant nos échanges
Et à défaut d'être des anges
Nous n'avons pas d'aprioris !
Pierre Dupuis
Le blog de Bernadette : https://photonanie.com/
" Le Thalis comme terrain de chasse, " un poème tout frais, tout chaud et très chaud du ... Rotpier !
Avertissement :
Toute ressemblance avec une personne existant ou ayant existé ne peut relever qu'un pur hasard !
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Image du net
.
Le Thalis comme terrain de chasse,
Elle avait choisi le Thalis
comme unique terrain de chasse
elle avait la classe et l’audace
des amazones de jadis !
Elle avait été élue Miss
Nord Pas de Calais à Béthune
et elle s’était fait des thunes
sans trop se casser le coccyx !
Elle avait amassé du fric
en jouant les demi-mondaines
elle avait un beau bas de laine
et habitait un quartier chic !
Elle avait plumé des pigeons
qu’ils soient banquiers ou bien notaires
gros rentiers ou hommes d’affaire :
l’important c’était le pognon !
Mais les vieux c’était bien fini
elle voulait de la chair fraîche
elle avait encore la pêche
sur la moquette ou dans un lit !
Elle allait jusqu’à Amsterdam
juste pour faire une conquête
elle aimait les choses bien faites
mais elle détestait l’édam !
Elle était bien connue des flics
de la sûreté ferroviaire
qui la laissaient gentiment faire
tout en faisant des pronostics !
Elle s’en était fait plusieurs
comme ça elle était tranquille
avec elle ils étaient dociles
et ne pensaient qu’à son valseur.
Elle avait la réputation
d’être une solide gagnante
aucune défaite flagrante
parmi les nombreux micheton !
Elle avait gagné des surnoms :
« L’aguicheuse » ou « Belle de somme »
« L’insatiable croqueuse d’hommes »
elle s’en battait le chignon !
A Amsterdam le long du port
elle en avait pêché un autre
sans prière ni patenôtre
celui de « La gougar du nord » !
Celui-là lui plaisait beaucoup
car elle se sentait féline
lors des montées d’adrénaline
quand elle préparait un coup !
Vers cinquante ans elle arrêta
tranquillement tout en souplesse
au niveau histoires de fesses
elle avait atteint son quota !
Elle acheta à un prix fort
un bel appart rue de Maubeuge
pour suivre chaque jour heureuse
les trains s’en allant vers le nord.
Quand elle voyait un Thalis
s’ébranler vers les Hauts de France
elle entrait doucement en transe
et bâtissait des synopsis.
Les yeux fermés dans son fauteuil
elles revivait ses audaces
ses agissement de chaudasse
comme on dit du coté d’Auteuil !
Elle refusa sans détour
les avances d’un chef de gare
qui officiait à Saint-Lazare
le nord restait son grand amour !
Elle s’éteignit à Paris
mais fut enterrée à Zuydcotte
pour elle la chaude cocotte
c’était un coin de paradis !
Le Rotpier *
* Qui a fréquenté pendant 3 ans la Gare du Nord
sans y croiser cette cougar !
.
Image du net bidouillée par le Rotpier !