les chansons et les musiques que j'aime
Richard Cocciante : "Marguerite" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Richard Cocciante »
« Marguerite »
Je sais, ce n'est pas l'époque
mais je vous l'offre quand même !
J'ai bien connu une Marguerite qui était effeuilleuse
mais ... cela est une toute autre affaire,
je vous la raconterai un jour ... peut-être ?
Marguerite,
Surtout ne m'en voulez pas trop
Si ce soir je rentre chez moi
J'ai tellement de choses faire
Avant que le jour se lève
Et pendant qu'elle dormira
Moi, je lui construirai des rêves
Pour que plus jamais au réveil
Elle ne se lève les yeux en pleurs
Et pour que cette longue nuit
Ne soit plus jamais noire et profonde
Je demanderai la lune
De remplir le ciel tout entier
Et pour que je puisse encore avoir
Le sourire comme avant
Je demanderai au soleil
De bruler comme en plein hiver
Et pour qu'elle puisse encore chanter
Les chansons de notre Bohème
Je construirai un silence
plus grand que ceux des cathédrales
J'irai réveiller les amants
Je parlerai des heures entières
Et je sais qu'ils me suivront
Tant que nous resterons amants
Alors on se promènera
Tous ensemble on dansera
D'incroyables sarabandes
Et elle oubliera sa peine
Et pour que la ville danse
Et pour que la ville chante
On inventera des couleurs
Et elle oubliera ses larmes
Nous irons dans les campagnes
Pour cueillir des fleurs des champs
Et en faire un grand lit blanc
O l'on s'aime tendrement
Et puis nous irons au bord du ciel
Pour lui choisir une toile
Parce que Marguerite est belle
Parce que Marguerite est belle
Parce que Marguerite est frêle
Parce que Marguerite est douce
Parce que Marguerite m'aime
Moi je ne vis que pour elle
Marguerite est ma raison
Mon lendemain mon idéal
Marguerite qui est le vent
Ne sais pas qu'elle peut me faire mal
Parce que Marguerite est celle
Que je veux toujours près de moi
Marguerite est Marguerite
Marguerite est tout pour moi
Marguerite est tout pour moi
Bon partage !
Bernard Lavilliers : « Croisières méditerranéennes » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Croisières méditerranéennes »
« Bernard Lavilliers »
… Un petit bijou de notre dur au cœur tendre
et parce que le drame est toujours d'actualité …
Croisières méditerranéennes,
Venus des hauts plateaux
Incendiés par la guerre, écrasés de soleil
Les fourmis silencieuses
Fouettées par la poussière, dévorées par le sel
On avait tous un jour
Imaginé la mer et la douceur du vent
Et dans cette nuit noire
On a payé si cher, on coule en dérivant
Croisière méditerranéenne
Sourire carnassier des murènes
Très loin des sirènes italiennes
Tu atteindras ces rives sombres
Très près des côtes siciliennes
Les vierges noires comme une traîne
Imaginer la mer
Qu'on a payé si cher
Imaginer la mer
On est venu de loin
Plus loin que tes repères à des millions de pas
On est venu à pied
Du fond de la misère, on nous arrête pas
Retourne à la maison
Et si y'en avait une, je ne serai pas là
Et la mer engloutit, dans un rouleau d'écume, mon chant et puis ma voix
Croisière méditerranéenne
Sourire carnassier de nous mêmes
Très loin des sirènes italiennes
Tu atteindras ces rives sombres
Très près des côtes siciliennes
Les vierges noires comme une traîne
Imaginer la mer
Qu'on a payé si cher
Imaginer la mer
Imaginer la mer
Nous dormons dans des villes
Ombre parmi les ombres, les longs couteaux tirés
À deux doigts de l’Europe
On a rêvé si fort, on commence à douter
Il est resté debout, devant les barbelés
Sous le ciel minéral
Tu commences à ramper
En dessous du silence, et dans l'oubli total
Croisière méditerranéenne
Sourire carnassier de nous mêmes
Très loin des sirènes italiennes
Tu atteindras ces rives sombres
Très près des côtes siciliennes
Les vierges noires comme une traîne
Imaginer la mer
Qu'on a payé si cher
Imaginer la mer
Bon partage !
Rotpier
Léo Ferré : " Avec le temps " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Léo Ferré »
« Avec le temps »
Quand on aime, on ne compte pas :
je viens de m'apercevoir que j'ai mis cette chanson
il y a un an à un jour près ... comme le temps passe !
Avec le temps,
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s´en va
On oublie le visage et l´on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c´est pas la peine d´aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c´est très bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s´en va
L´autre qu´on adorait, qu´on cherchait sous la pluie
L´autre qu´on devinait au détour d´un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D´un serment maquillé qui s´en va faire sa nuit
Avec le temps tout s´évanouit
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s´en va
Même les plus chouettes souv´nirs ça t´as une de ces gueules
A la gal´rie j´farfouille dans les rayons d´la mort
Le samedi soir quand la tendresse s´en va toute seule
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s´en va
L´autre à qui l´on croyait pour un rhume, pour un rien
L´autre à qui l´on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l´on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l´on s´traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s´en va
On oublie les passions et l´on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s´en va
Et l´on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l´on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l´on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l´on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment... avec le temps... on n´aime plus
Bon partage !
Rotpier
Jacques Brel : « La chanson de Jacky » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Allez, on se refait un petit Brel !
« Jacques Brel »
La chanson de Jacky
Même si un jour à Knokke-le-Zoute
Je deviens comme je le redoute
Chanteur pour femmes finissantes
Même si j´leur chante "Mi Corazon"
Avec la voix bandonéante
D´un Argentin de Carcassonne
Même si on m´appelle Antonio
Que je brûle mes derniers feux
En échange de quelques cadeaux
Madame, je fais ce que je peux
Même si j´me saoule à l´hydromel
Pour mieux parler d´virilité
A des mémères décorées
Comme des arbres de Noël
Je sais qu´dans ma soûlographie
Chaque nuit pour des éléphants roses
Je chanterai ma chanson morose
Celle du temps où j´m´appelais Jacky
{Refrain:}
Etre une heure, une heure seulement
Etre une heure, une heure quelquefois
Etre une heure, rien qu´une heure durant
Beau, beau, beau et con à la fois
Même si un jour à Macao
J´deviens gouverneur de tripot
Cerclé de femmes languissantes
Même si lassé d´être chanteur
J´y sois dev´nu maître chanteur
Et qu´ce soit les autres qui chantent
Même si on m´appelle le beau Serge
Que je vende des bateaux d´opium
Du whisky de Clermont-Ferrand
De vrais pédés, de fausses vierges
Que j´aie une banque à chaque doigt
Et un doigt dans chaque pays
Et que chaque pays soit à moi
Je sais quand même que chaque nuit
Tout seul au fond de ma fum´rie
Pour un public de vieux Chinois
Je r´chanterai ma chanson à moi
Celle du temps où j´m´appelais Jacky
{au Refrain}
Même si un jour au Paradis
J´devienne comme j´en serais surpris
Chanteur pour femmes à ailes blanches
Que je leur chante "Alléluia!"
En regrettant le temps d´en bas
Où c´est pas tous les jours dimanche
Même si on m´appelle Dieu le Père
Celui qui est dans l´annuaire
Entre "Dieulefit" et "Dieu vous garde"
Même si je m´laisse pousser la barbe
Même si toujours trop bonne pomme
Je m´crève le cœur et l´pur esprit
A vouloir consoler les hommes
Je sais quand même que chaque nuit
J´entendrai dans mon paradis
Les anges, les Saints et Lucifer
Me chanter la chanson d´naguère
Celle du temps où j´m´appelais Jacky.
{au Refrain}
Bon partage !
Rotpier
Georges Brassens : « Le temps ne fait rien à l’affaire » ou " Quand on est con " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Georges Brassens »
« Le temps ne fait rien à l’affaire »
(quand on est con)
C'est ben vrai ça hein !
Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand ils sont tout neufs
Qu´ils sortent de l´œuf
Du cocon
Tous les jeunes blancs-becs
Prennent les vieux mecs
Pour des cons
Quand ils sont d´venus
Des têtes chenues
Des grisons
Tous les vieux fourneaux
Prennent les jeunots
Pour des cons
Moi, qui balance entre deux âges
J´leur adresse à tous un message
Le temps ne fait rien à l´affaire
Quand on est con, on est con
Qu´on ait vingt ans, qu´on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre vous, plus de controverses
Cons caducs ou cons débutants
Petits cons d´la dernière averse
Vieux cons des neiges d´antan
Vous, les cons naissants
Les cons innocents
Les jeun´s cons
Qui n´le niez pas
Prenez les papas
Pour des cons
Vous, les cons âgés
Les cons usagés
Les vieux cons
Qui, confessez-le
Prenez les p´tits bleus
Pour des cons
Méditez l´impartial message
D´un type qui balance entre deux âges
Le temps ne fait rien à l´affaire
Quand on est con, on est con
Qu´on ait vingt ans, qu´on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre vous, plus de controverses
Cons caducs ou cons débutants
Petits cons d´la dernière averse
Vieux cons des neiges d´antan
Bon partage !
Rotpier
Barbara: " Göttingen " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Barbara »
« Göttigen »
La longue dame brune que je remets souvent
… quand on aime, on ne compte pas !
Göttingen
Bien sûr, ce n'est pas la Seine,
Ce n'est pas le bois de Vincennes,
Mais c'est bien joli tout de même,
A Göttingen, à Göttingen.
Pas de quais et pas de rengaines
Qui se lamentent et qui se traînent,
Mais l'amour y fleurit quand même,
A Göttingen, à Göttingen.
Ils savent mieux que nous, je pense,
L'histoire de nos rois de France,
Herman, Peter, Helga et Hans,
A Göttingen.
Et que personne ne s'offense,
Mais les contes de notre enfance,
"Il était une fois" commence
A Göttingen.
Bien sûr nous, nous avons la Seine
Et puis notre bois de Vincennes,
Mais Dieu que les roses sont belles
A Göttingen, à Göttingen.
Nous, nous avons nos matins blêmes
Et l'âme grise de Verlaine,
Eux c'est la mélancolie même,
A Göttingen, à Göttingen.
Quand ils ne savent rien nous dire,
Ils restent là à nous sourire
Mais nous les comprenons quand même,
Les enfants blonds de Göttingen.
Et tant pis pour ceux qui s'étonnent
Et que les autres me pardonnent,
Mais les enfants ce sont les mêmes,
A Paris ou à Göttingen.
O faites que jamais ne revienne
Le temps du sang et de la haine
Car il y a des gens que j'aime,
A Göttingen, à Göttingen.
Et lorsque sonnerait l'alarme,
S'il fallait reprendre les armes,
Mon cœur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen.
Mais c'est bien joli tout de même,
A Göttingen, à Göttingen.
Et lorsque sonnerait l'alarme,
S'il fallait reprendre les armes,
Mon cœur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen
Bon partage !
Rotpier
Claude Nougaro : " Le coq et la pendule " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
" Le coq et la pendule "
Une chanson très originale et peu connue !
Le coq et la pendule
Dans une ferme du Poitou
Un coq aimait une pendule
Tous les goûts sont dans la nature...
D\'ailleurs ce coq avait bon goût
Car la pendule était fort belle
Et son tic tac si doux si doux
Que le temps ne pensait surtout
Qu\'à passer son temps auprès d\'elle
Dans une ferme du Poitou
Un coq aimait une pendule
De l\'aube jusqu\'au crépuscule
Et même la nuit comme un hibou
L\'amour le rendant coqtambule
Des cocoricos plein le cou
Le coq rêvait à sa pendule
Du Poitou
Dans une ferme du Poitou
Un coq aimait une pendule
Ça faisait des conciliabules
Chez les cocottes en courroux
\" Qu\'est ce que c\'est que ce coq, ce cocktail,
Ce drôle d\'oiseau, ce vieux coucou
Qui nous méprise et qui ne nous
Donne jamais un petit coup dans l\'aile ? \"
Dans une ferme du Poitou
Un coq aimait une pendule
Ah, mesdames, vous parlez d\'un jules !
Le voilà qui chante à genoux:
\" Ô ma pendule je t\'adore
Ah ! laisse moi te faire la cour,
Tu es ma poule aux heures d\'or
Mon amour \"
Dans une ferme du Poitou
Un coq aimait une pendule
Il est temps de venir à bout
De cette fable ridicule,
De cette crête à testicules
Qui chante l\'aurore à minuit
\" Il avance ou bien je recule \"
Se disait notre horlogerie
Qui trottinait sur son cadran
Du bout de ses talons aiguilles
En écoutant son don Juan
Lui seriner sa séguedille
Pour imaginer son trépas
Point n\'est besoin d\'être devin
La pendule sonne l\'heure du repas
Coq au vin
Dans une ferme du Poitou
Un coq aimait une pendule
Bon partage !
Rotpier
Clara Luciani " La grenade " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
" La grenade "
Une parolière et chanteuse
qui monte, qui monte !
La grenade
Hé toi
Qu'est-ce que tu regardes?
T'as jamais vu une femme qui se bat
Suis-moi
Dans la ville blafarde
Et je te montrerai
Comme je mords, comme j'aboie
Prends garde
Sous mon sein, la grenade
Sous mon sein, là, regarde
Sous mon sein, la grenade
Prends garde
Sous mon sein, la grenade
Sous mon sein, là, regarde
Sous mon sein, la grenade
Hé toi
Mais qu'est-ce que tu crois?
Je ne suis qu'un animal
Déguisé en madone
Hé toi
Je pourrais te faire mal
Je pourrais te blesser, oui
Dans la nuit qui frissonne
Prends garde
Sous mon sein, la grenade
Sous mon sein, là, regarde
Sous mon sein, la grenade
Prends garde
Sous mon sein, la grenade
Sous mon sein, là, regarde
Sous mon sein, la grenade
Hé toi
Qu'est-ce que tu t'imagines?
Je suis aussi vorace
Aussi vivante que toi
Sais-tu
Que là sous ma poitrine
Une rage sommeille (une rage sommeille)
Que tu ne soupçonnes pas?
Prends garde
Sous mon sein, la grenade
Sous mon sein, là, regarde
Sous mon sein, la grenade
Prends garde
Sous mon sein, la grenade
Sous mon sein, là, regarde
Sous mon sein, la grenade
Prends garde
Bon partage !
Rotpier
Didier Barbelivien : "Jean de France" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Un superbe éloge à Jean Ferrat !
Jean De France:
J’aimais ton rire j’aimais ta voix
qui racontait nos différences
moustache rapportées de Cuba
de Santiago quelle importance
j’aimais tout ceux qui étaient toi
quand tu bousculais nos consciences
Jean ta belle môme ou Jean Ferrat
tes mots déchiraient nos silences
et je m’imaginais Créteil
quand tu me fredonnais
ma môme et ces deux enfants au soleil
Garcia Lorca en son royaume
moi j’écoutais nuit et brouillard
enfermé dans mon innocence
je comprendrais beaucoup plus tard
nul ne guérit de son enfance
Jean de France
tu chantais pour les gens de France
de la Bretagne à la Provence
avec la fièvre telle insolence
de dire ce mot ne disais pas Jean de France
Humain jusqu'à la transparence
de se regard qui fait confiance
pour le secret des confidences
quand tu croisais les yeux d’Elsa
D’ailleurs que serais-je sans toi
et voilà Aragon qui danse
même Ferré n’en reviens pas
de ces mélodies qui s’élancent
ces Potemkine et Maria unit
dans la même souffrance
mourir au soleil ça me va
mourir debout quelle élégance
Jean de France
tu chantais pour les gens de France
de la montagne aux plaines immenses
tu défendais tout ceux qui pensent
que le malheur n’existe pas
Tu mettais le vide hors la loi
du simple fait de ta présence
un jour futur un jour viendra
ou plutôt que l’indifférence
et tes chansons de ce temps là
ont bercé mon adolescence
un drapeau rouge au bout des bras
tous ces taureaux quand j’y repense
Bon partage !
Rotpier
Pierre Perret : " Olga " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Pierre Perret :
« Olga »
Samedi dernier, c'était Lucie, aujourd'hui, c'est Olga :
Changement de prénom et de registre !
Olga,
Ma p'tite bonne femme mon radada
Mais t'es revenue du Nebraska Youpie
Ma p'tite bonne femme je dois bien te dire
Que t'aurais jamais dû partir
Je sais que c'était important pour toi
De revoie tes vieux au Nebraska
Mais quand j'ai vu se tailler l'avion
Y m'est venue comme un coup de bourdon
Et moi qui ne supporte pas l'alcool
J'ai picolé un peu trop de gnôle
J'ai été voir Dédé-la-Seringue
Il est taulier dans un p'tit zinc
Et pour se rebecqueter le moral
On a séché quelques guindals
Puis comme y avait deux trois moukères
On s'est farci un strip-poker
Je me suis retrouvé nu comme un genou
Et je suis revenu à poil chez nous
Ma p'tite bonne femme mon radada
Mais t'es revenue du Nebraska Youpie
Je suis rentré complètement noir
J'ai mis le clébard dans la baignoire
J'ai sursauté quelqu'un hurlait
C'était ta frangine qui se lavait
Comme elle se lave qu'une fois par an
C'était son jour précisément
J'y ai passé le gros savon vert
Elle m'a demandé à quoi ça sert
J'ouvrais la bouche pour y expliquer
Mais j'ai jamais pu la refermer
Elle te m'a coincé les labiales
Pour me dégivrer les amygdales
On s'est ramoné le vestibule
Elle a un frelon dans le module
Elle m'a fait le pissenlit bulgare
Et la brouette de Zanzibar
Ma p'tite bonne femme mon radada
Mais t'es revenue du Nebraska Youpie
Tu sais que ta s oeur est très gamine
Pendue au lustre de la cuisine
Elle a voulu que j'y fasse Tarzan
Quand y rencontre les éléphants
Pis y a le René qui s'est amené
L'en avait un p'tit coup dans le nez
Tu vas voir tu vas te fendre la frite
Attends que je te raconte la suite
V'là le René qui se prend à chialer
Qui dit les mecs je vais me flinguer
Y a ma bergère qu'est à l'hosto
Y me l'on embarqué les salauds
Y z 'y ont fait sauter de la vitrine
Tout son matériel de camping
Une gosse comme ça qu'est si gentille
Qu'est montée sur roulement à billes
Ma p'tite bonne femme mon radada
Mais t'es revenue du Nebraska Youpie
Nous ça nous a foutu le cafard
On a tiré des coups de pétard
Y a une gonzesse qui est venue sonner
René voulait se la poinçonner
C'était la gerce au mec d'en dessous
Qui venait voir si on était saouls
On y a fait le coup du débardeur
Une fois à l'huile une fois au beurre
On a voulu faire cuire le chien
Mais on avait plus assez faim
On a torturé la concierge
Pour qu'elle avoue qu'elle était vierge
Pis on a dansé le tamouré
Pis les flics nous ont embarqués
A présent tu comprends pourquoi
Que tu m'appellent au commissariat
Ma p'tite bonne femme mon radada
Mais t'es revenue du Nebraska Youpie
Allô Olga
Ma p'tite bonne femme mon radada
Mais tu repars au Nebraska youpie
Source : LyricFind
Parolier : Pierre PERRET
Bon partage !
Rotpier