les chansons et les musiques que j'aime
Françoise Hardy : " Mon amie la rose " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
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Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Françoise Hardy :
« Mon amie la rose »
Une rose de notre jardin !
Celle de Françoise Hardy:
Mon Amie La Rose
On est bien peu de choses
Et mon amie la rose me l'a dit ce matin
A l'aurore je suis née, baptisée de rosée
Je me suis épanouie heureuse et amoureuse
Au rayon du soleil
Me suis fermée la nuit
Me suis réveillée vieillie
Pourtant j'étais très belle
Oui j'étais la plus belle
Des fleurs de ton jardin
On est bien peu de choses
Et mon amie la rose me l'a dit ce matin
Vois le dieu qui m'a faite
M'a fait courber la tête
Et je sens que je tombe
Et je sens que je tombe mon cœur
Est presque nu j'ai le pied dans la tombe
Déjà je ne suis plus
Tu m'admirais que hier et je serais poussière
Pour toujours demain
On est bien peu de choses
Et mon amie la rose est morte ce matin
La lune cette nuit, a veillé mon amie
Moi en rêve j'ai vu, éblouissante et nu
Son âme qui dansait
Bien-au delà des nues
Et qui me souriait
Croit celui qui peut croire
Moi j'ai besoin d'espoir
Sinon je ne suis rien
On est bien peu de choses
Et mon amie la rose me l'a dit ce matin
Vois le dieu qui m'a faite
M'a fait courber la tête
Et je sens que je tombe
Et je sens que je tombe
Mon cœur est presque nu
J'ai le pied dans la tombe
Déjà je ne suis plus
Tu m'admirais que hier
Et je serais poussière
Pour toujours demain
Bon partage !
Rotpier
Charles Aznavour : " Emmenez-moi " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
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Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Charles Aznavour
« Emmenez-moi »
Allez, laissez-vous emmener ...
Emmenez-moi
Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux
Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Aux reflets de ciels bleus
De mirages
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés
Où l'on vit presque nus
Sur les plages
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve
Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerais dans
La soute à charbon
Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n'est important
Que de vivre
Où les filles alanguies
Vous ravissent le cœur
En tressant m'a t'on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent
Je fuirais laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœurlibéré
En chantant très fort
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil...
Paroliers : Charles Aznavour
Bon partage !
Rotpier
Bernard Lavilliers : " Le cœur du monde " Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
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Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Bernard Lavilliers »
« Le cœur du monde »
De son tout nouvel album !
Allez, il ne fait pas beau alors de vous laisse
... " Sous un soleil énorme " !
Le cœur du monde
J'entends le cœur du monde battre de plus en plus fort
Celui des multitudes
Et de la solitude
Je croise de plus en plus la haine, la peur, la mort
C'est presque une attitude
Ça devient l'habitude
Quand nos amours n'auront plus cours
Sous ce soleil énorme
Alors viendra le compte à rebours
Sur ces désirs brûlés, sur ces désirs brûlés
La tête du dictateur, la tête du fusilleur toujours en embuscade
Dans les rues de Bagdad
Si la démocratie peut tomber en dix heures
Si les banques surnagent
Attendant le naufrage
Alors nos amours n'auront plus court
Sous ce soleil énorme
Tu n'pourras plus faire demi-tour
Enchaînée, enchaînée, enchaînée, enchaînée
C'est juste après la guerre on est dans l'entre-deux
On attend la prochaine
La dernière, la certaine
La guerre économique, au fond, c'est pas sérieux
Faudra bien que ça saigne
Des milliards, des centaines
Quand nos amours n'auront plus cours
Sous ce soleil énorme
Alors viendra le compte à rebours sur ces désirs
Alors viendra le compte à rebours sur ces désirs brûlés
Sur ces désirs brûlés, brûlés, brûlés
Paroliers : Bernard Lavilliers / Romain Humeau
Bon partage !
Rotpier
Jeanne Mas : " Rouge et noir " Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
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Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Jeanne Mas »
« En rouge et noir »
Elle sera en tournée en 2022 !
En rouge et noir
Si l'on m'avait conseillée
J'aurais commis moins d'erreurs
J'aurais su me rassurer
Toutes les fois que j'ai eu peur
Je me serais blottie au chaud à l'abri d'un vent trop fier
Et j'aurais soigné ma peau blessée par les froids d'hivers
J'aurais mis de la couleur sur mes joues et sur mes lèvres
Je serais devenue jolie
J'ai construit tant de châteaux
Qui se réduisaient en sable
J'ai prononcé tant de noms
Qui n'avaient aucun visage
Trop longtemps je n'ai respiré autre chose que de la poussière
Je n'ai pas su me calmer chaque fois que je manquais d'air
Mes yeux ne veulent plus jouer, se maquillent d'indifférence
Je renie mon innocence
En rouge et noir, j'exilerai ma peur
J'irai plus haut que ces montagnes de douleur
En rouge et noir, j'afficherai mon cœur
En échange d'une trêve de douceur
En rouge et noir, mes luttes mes faiblesses
Je les connais, je voudrais tellement qu'elles s'arrêtent
En rouge et noir, drapeau de mes colères
Je réclame un peu de tendresse
Si l'on m'avait conseillée
Tout serait si différent
J'aurais su vous pardonner
Je serais moins seule à présent
Somnambule j'ai trop couru dans le noir des grandes forêts
Je me suis souvent perdue dans des mensonges qui tuaient
J'ai raté mon premier rôle, je jouerai mieux le deuxième
Je veux que la nuit s'achève
En rouge et noir, j'exilerai ma peur
J'irai plus haut que ces montagnes de douleur
En rouge et noir, j'afficherai mon cœur
En échange d'une trêve de douceur
En rouge et noir, mes luttes mes faiblesses
Je les connais, je voudrais tellement qu'elles s'arrêtent
En rouge et noir, drapeau de mes colères
Je réclame un peu de tendresse
En rouge et noir, j'exilerai ma peur
J'irai plus haut que ces montagnes de douleur
En rouge et noir, j'afficherai mon cœur
En échange d'une trêve de douceur
En rouge et noir, en rouge et noir
En rouge et noir, en rouge et noir
En rouge et noir, en rouge et noir
En rouge et noir
Paroliers : Massimo Calabrese / Romano Musumarra / Piero Calabrese / Lorenzo Meinardi / Jean Mas
Bon partage !
Rotpier
Georges Brassens : " Trompettes de la renommée " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Georges Brassens »
« Trompettes de la renommée »
La remarque du Rotpier :
Il ne faut confondre les trompes de Fallope
et les trompes de - - - - - - !
Pourtant la rime est riche !
Les trompettes de la renommée
Je vivais à l'écart de la place publique,
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique...
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir.
Les gens de bon conseil ont su me fair' comprendre
Qu'à l'homme de la ru' j'avais des compt's à rendre
Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
J' devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Manquant à la pudeur la plus élémentaire,
Dois-je, pour les besoins d' la caus' publicitaire,
Divulguer avec qui, et dans quell' position
Je plonge dans le stupre et la fornication ?
Si je publi' des noms, combien de Pénélopes
Passeront illico pour de fieffé's salopes,
Combien de bons amis me r'gard'ront de travers,
Combien je recevrai de coups de revolver !
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
A toute exhibition, ma nature est rétive,
Souffrant d'un' modesti' quasiment maladive,
Je ne fais voir mes organes procréateurs
A personne, excepté mes femm's et mes docteurs.
Dois-je, pour défrayer la chroniqu' des scandales,
Battre l' tambour avec mes parti's génitales,
Dois-je les arborer plus ostensiblement,
Comme un enfant de ch?ur porte un saint sacrement ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Une femme du monde, et qui souvent me laisse
Fair' mes quat' voluptés dans ses quartiers d' noblesse,
M'a sournois'ment passé, sur son divan de soi',
Des parasit's du plus bas étage qui soit...
Sous prétexte de bruit, sous couleur de réclame,
Ai-j' le droit de ternir l'honneur de cette dame
En criant sur les toits, et sur l'air des lampions :
" Madame la marquis' m'a foutu des morpions ! " ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente
Avec le Pèr' Duval, la calotte chantante,
Lui, le catéchumène, et moi, l'énergumèn',
Il me laisse dire merd', je lui laiss' dire amen,
En accord avec lui, dois-je écrir' dans la presse
Qu'un soir je l'ai surpris aux genoux d' ma maîtresse,
Chantant la mélopé' d'une voix qui susurre,
Tandis qu'ell' lui cherchait des poux dans la tonsure ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Avec qui, ventrebleu ! faut-il que je couche
Pour fair' parler un peu la déesse aux cent bouches ?
Faut-il qu'un' femme célèbre, une étoile, une star,
Vienn' prendre entre mes bras la plac' de ma guitar' ?
Pour exciter le peuple et les folliculaires,
Qui'est-c' qui veut me prêter sa croupe populaire,
Qui'est-c' qui veut m' laisser faire, in naturalibus,
Un p'tit peu d'alpinism' sur son mont de Vénus ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Sonneraient-ell's plus fort, ces divines trompettes,
Si, comm' tout un chacun, j'étais un peu tapette,
Si je me déhanchais comme une demoiselle
Et prenais tout à coup des allur's de gazelle ?
Mais je ne sache pas qu'ça profite à ces drôles
De jouer le jeu d' l'amour en inversant les rôles,
Qu'ça confère à ma gloire un' onc' de plus-valu',
Le crim' pédérastique, aujourd'hui, ne pai' plus.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Après c'tour d'horizon des mille et un' recettes
Qui vous val'nt à coup sûr les honneurs des gazettes,
J'aime mieux m'en tenir à ma premièr' façon
Et me gratter le ventre en chantant des chansons.
Si le public en veut, je les sors dare-dare,
S'il n'en veut pas je les remets dans ma guitare.
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je m'endors comme un loir.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Bon partage !
Rotpier
Georges Brassens : " Supplique pour être enterré sur la plage de Sète " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Supplique pour être enterré sur la plage de Sète »
« Georges Brassens »
… Jolie supplique de la part de celui qui aurait eu 100 ans hier …
Supplique pour être enterré sur la plage de Sète
La Camarde qui ne m'a jamais pardonné
D´avoir semé des fleurs dans les trous de son nez
Me poursuit d'un zèle imbécile
Alors cerné de près par les enterrements
J´ai cru bon de remettre à jour mon testament
De me payer un codicille
Trempe dans l'encre bleue du Golfe du Lion
Trempe, trempe ta plume, à mon vieux tabellion
Et de ta plus belle écriture
Note ce qu'il faudra qu'il advint de mon corps
Lorsque mon âme et lui ne seront plus d'accord
Que sur un seul point, la rupture
Quand mon âme aura pris son vol à l'horizon
Vers celle de Gavroche et de Mimi Pinson
Celles des titis, des grisettes
Que vers le sol natal mon corps soit ramené
Dans un sleeping du Paris-Méditerranée
Terminus en gare de Sète
Mon caveau de famille, hélas! n'est pas tout neuf
Vulgairement parlant, il est plein comme un œuf
Et d'ici que quelqu'un n'en sorte
Il risque de se faire tard et je ne peux
Dire à ces braves gens, poussez-vous donc un peu
Place aux jeunes en quelque sorte
Juste au bord de la mer à deux pas des flots bleus
Creusez si c'est possible un petit trou moelleux
Une bonne petite niche
Auprès de mes amis d'enfance, les dauphins
Le long de cette grève où le sable est si fin
Sur la plage de la corniche
C'est une plage où même à ses moments furieux
Neptune ne se prend jamais trop au sérieux
Où quand un bateau fait naufrage
Le capitaine crie "Je suis le maître à bord!
Sauve qui peut, le vin et le pastis d'abord
Chacun sa bonbonne et courage"
Oh, et c'est là que jadis à quinze ans révolus
A l'âge où s'amuser tout seul ne suffit plus
Je connu la prime amourette
Auprès d'une sirène, une femme-poisson
J'ai reçu de l'amour la première leçon
Avalait la première arête
Déférence gardée envers Paul Valéry
Moi l'humble troubadour sur lui je renchéris
Le bon maître me le pardonne
Et qu'au moins si ses vers valent mieux que les miens
Mon cimetière soit plus marin que le sien
N'en déplaise aux autochtones
Cette tombe en sandwich entre le ciel et l'eau
Ne donnera pas une ombre triste au tableau
Mais un charme indéfinissable
Les baigneuses s'en serviront de paravent
Pour changer de tenue et les petits enfants
Diront, chouette, un château de sable!
Est-ce trop demander, sur mon petit lopin
Planter, je vous en prie une espèce de pin
Pin parasol de préférence
Qui saura prémunir contre l´insolation
Les bons amis venus faire sur ma concession
D'affectueuses révérences
Tantôt venant d'Espagne, tantôt d'Italie
Tous chargés de parfums, de musiques jolies
Le Mistral, la Tramontane
Sur mon dernier sommeil verseront les échos
De villanelle, un jour, un jour de fandango
De tarentelle, de sardane
Et quand prenant ma butte en guise d'oreiller
Une ondine viendra gentiment sommeiller
Avec moins que rien de costume
J'en demande pardon par avance à Jésus
Si l'ombre de sa croix s'y couche un peu dessus
Pour un petit bonheur posthume
Pauvres rois pharaons, pauvre Napoléon
Pauvres grands disparus gisant au Panthéon
Pauvres cendres de conséquence
Vous envierez un peu l'éternel estivant
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant
Qui passe sa mort en vacances
Qui passe sa mort en vacances
Bon partage !
Rotpier
Yves Montant : " Cyracuse " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Yves Montant »
« Syracuse »
Très belle reprise de la chanson d'Henry Salvador ...
Syracuse
J'aimerais tant voir Syracuse
L'île de Pâques et Kairouan
Et les grands oiseaux qui s'amusent
À glisser l'aile sous le vent
Voir les jardins de Babylone
Et le palais du grand Lama
Rêver des amants de Vérone
Au sommet du Fuji-Yama
Voir le pays du matin calme
Aller pêcher au cormoran
Et m'enivrer de vin de palme
En écoutant chanter le vent
Avant que ma jeunesse s'use
Et que mes printemps soient partis
J'aimerais tant voir Syracuse
Pour m'en souvenir à Paris
Syracuse
Syracuse
Syracuse
Syracuse
Syracuse
Paroliers : Bernard Georges Lucide Dimey / Henri Gabriel Salvador
Paroles de Syracuse © Salvador Henri Editions Musicales
Bon partage !
Rotpier
Françoise Hardy : "L'amitié " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Françoise Hardy »
« L’amitié »
Puisque de nos jours elle est devenue une denrée assez rare
… pas Françoise Hardy mais l'amitié ...
L’amitié
Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec soleil et pluie comme simple bagage
Ils ont fait la saison des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre de la Terre
Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
Et la fidélité des oiseaux de passage
Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse
Mais parfois, dans leurs yeux, se glisse la tristesse
Alors, ils viennent se chauffer chez moi
Et toi aussi, tu viendras
Tu pourras repartir au fin fond des nuages
Et de nouveau sourire à bien d'autres visages
Donner autour de toi un peu de ta tendresse
Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse
Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne
Il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne
S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne
J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines
Alors, peut-être, je viendrai chez toi
Chauffer mon cœur à ton bois
Bon partage !
Rotpier
Léo Ferré "Est-ce ainsi que les hommes vivent ?" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Léo Ferré :
« Est-ce ainsi que les hommes vivent ? »
Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
A quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays.
Cœur léger cœur changeant cœur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes jours
Que faut-il faire de mes nuits
Je n'avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m'endormais comme le bruit.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien
Dans le quartier Hohenzollern
Entre la Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un cœur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke.
Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faïence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n'en est jamais revenu.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
Il est d'autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t'en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton cœur
Un dragon plongea son couteau
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
Bon partage !
Rotpier
Michel Sardou : " Le rire du sergent " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Michel Sardou »
« Le rire du sergent »
Cela ne nous rajeunit pas !
Le Rire du sergent
Je suis arrivé un beau matin du mois de mai
Avec à la main les beignets qu'ma mère m'avait faits
Ils m'ont demandé
Mon nom, mon métier
Mais quand fier de moi j'ai dit "artiste de variétés"
À ce moment-là
Je n'sais pas pourquoi
J'ai entendu rire un type que je n'connaissais pas
Le rire du sergent
La folle du régiment
La préférée du Capitaine des Dragons
Le rire du sergent
Un matin de printemps
M'a fait comprendre comment gagner du galon
Sans balayer la cour
En chantant simplement
Quelques chansons d'amour
Le rire du sergent
La fleur du régiment
Avait un cœur de troubadour
Je m'suis présenté tout nu devant un infirmier
Moyennant dix sacs, il m'a dit "Moi, j'peux vous aider."
Je m'voyais déjà
Retournant chez moi
Mais quand ils m'ont dit
Que j'étais bon pour dix-huit mois
À ce moment-là
Juste derrière moi
J'ai entendu rire un type que je n'connaissais pas
Le rire du sergent
La folle du régiment
La préférée du Capitaine des Dragons
Le rire du sergent
Un matin de printemps
M'a fait comprendre comment gagner du galon
Sans balayer la cour
En chantant simplement
Quelques chansons d'amour
Le rire du sergent
La fleur du régiment
Avait un cœur de troubadour
Depuis ce temps-là
Je n'sais pas pourquoi
Il y a toujours un sergent pour chanter avec moi
Le rire du sergent
La folle du régiment
La préférée du Capitaine des Dragons
Le rire du sergent
Un matin de printemps
M'a fait comprendre comment gagner du galon
Le rire du sergent
La folle du régiment
La préférée du Capitaine des Dragons
Le rire du sergent
Un matin de printemps
M'a fait comprendre comment gagner du galon
Le rire du sergent
La folle du régiment
La préférée du Capitaine des Dragons
Le rire du sergent
Un matin de printemps
M'a fait comprendre comment gagner du galon
Le rire du sergent
La folle du régiment
La préférée du Capitaine des Dragons
Source : Musixmatch
Paroliers : Michel Charles Sardou / Jacques Abel Jules Revaud / Yves Dessca / Roger Fils Loubet
Paroles de Le Rire du sergent © Art Music France