les chansons et les musiques que j'aime
Serge Reggiani : « Votre fille a vingt ans » ... Les chansons ou les musiques que j'aime de ... Rotpier !
Serge Reggiani :
« Votre fille a vingt ans »
... Ce qui ne rajeunit personne !
Votre fille a vingt ans,
que le temps passe vite
Madame, hier encore elle était si petite
Et ses premiers tourments sont vos premières rides
Madame, et vos premiers soucis
Chacun de ses vingt ans pour vous a compté double
Vous connaissiez déjà tout ce qu´elle découvre
Vous avez oublié les choses qui la troublent
Madame, et vous troublaient aussi
On la trouvait jolie et voici qu´elle est belle
Pour un individu presque aussi jeune qu´elle
Un garçon qui ressemble à celui pour lequel
Madame, vous aviez embelli
Ils se font un jardin d´un coin de mauvaise herbe
Nouant la fleur de l´âge en un bouquet superbe
Il y a bien longtemps qu´on vous a mise en gerbes
Madame, le printemps vous oublie
Chaque nuit qui vous semble à chaque nuit semblable
Pendant que vous rêvez vos rêves raisonnables
De plaisir et d´amour ils se rendent coupables
Madame, au creux du même lit
Mais coupables jamais n´ont eu tant d´innocence
Aussi peu de regrets et tant d´insouciance
Qu´ils ne demandent même pas votre indulgence
Madame, pour leurs tendres délits
Jusqu´au jour où peut-être à la première larme
A la première peine d´amour et de femme
Il ne tiendra qu´à vous de sourire Madame
Madame, pour qu´elle vous sourie...
Bon partage !
Rotpier
Jean Ferrat : « Les nomades » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Jean Ferrat »
« Les nomades »
Allez, on part sur les routes !
Les Nomades
Ils sont nés près de Barcelone
Ils ont grandi en Australie
Ils se sont aimés à Paris
Mais ils s'en vont encore d'ici
Les Nomades
Ils ont habité la roulotte
Les quatre planches qui cahotent
De Saint-Ouen aux Saintes-Maries
Mais ils s'en vont encore d'ici
Les Nomades
Ni la couronne d'oranger
Ni la cheminée de faux marbre
Ne leur mettent racine au pied
Ils ne sont pas comme les arbres
Les Nomades
Ils vont toujours de ville en plaine
Il n'y a rien qui les retienne
Eux c'est la route qui les mène
En dimanche comme en semaine
Les Nomades
Ils ont eu froid comme personne
Ils ont chanté mieux que nous tous
Mais c'est la route qui les pousse
Avec des fifres à leurs trousses
Les Nomades
Qu'ils soient venus du fond des âges
Tous les gitans, tous les tziganes
Un violon leur a brisé l'âme
Ils en gardent parfois des larmes
Les Nomades
Ni la peur de mourir un jour
Dans quelque ville frontalière
Sans tenir la main d'un amour
Ne les arrête sur la terre
Les Nomades
Et quand on voit sous les platanes
Passer les mulets et les ânes
On a beau être des profanes
On voudrait suivre la caravane
Des Nomades
Bon partage
Rotpier
Les Nomades
Ils sont nés près de Barcelone
Ils ont grandi en Australie
Ils se sont aimés à Paris
Mais ils s'en vont encore d'ici
Les Nomades
Ils ont habité la roulotte
Les quatre planches qui cahotent
De Saint-Ouen aux Saintes-Maries
Mais ils s'en vont encore d'ici
Les Nomades
Ni la couronne d'oranger
Ni la cheminée de faux marbre
Ne leur mettent racine au pied
Ils ne sont pas comme les arbres
Les Nomades
Ils vont toujours de ville en plaine
Il n'y a rien qui les retienne
Eux c'est la route qui les mène
En dimanche comme en semaine
Les Nomades
Ils ont eu froid comme personne
Ils ont chanté mieux que nous tous
Mais c'est la route qui les pousse
Avec des fifres à leurs trousses
Les Nomades
Qu'ils soient venus du fond des âges
Tous les gitans, tous les tziganes
Un violon leur a brisé l'âme
Ils en gardent parfois des larmes
Les Nomades
Ni la peur de mourir un jour
Dans quelque ville frontalière
Sans tenir la main d'un amour
Ne les arrête sur la terre
Les Nomades
Et quand on voit sous les platanes
Passer les mulets et les ânes
On a beau être des profanes
On voudrait suivre la caravane
Des Nomades
Bon partage
Rotpier
Jean-Jacques Golman, " Puisque tu pars " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Cette fois-ci :
« Jean-Jacques Goldman »
« Puisque tu pars »
Une supplique très attachante !
Puisque Tu Pars
Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents, plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des ainsi-soit-il
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton cœur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars
Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque
l'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais, nous t'aurions tout à fait perdu
Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau
reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi
comme une empreinte
indélébile
Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs,
qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison, aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil, essaie d'apprendre à revenir
Mais pas trop tard
Dans ton histoire, garde en mémoire
Notre au revoir, puisque tu pars
J'aurais pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste,
mais tu ne l'as pas fait
J'aurais pu donner tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais,
ça n'était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez...
Bon partage !
Rotpier
Richard Cocciante : "Pour elle" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Richard Cocciante »
« Pour elle »
Un hymne à l'amour !
Pour elle
Je ferai l'été en novembre
J'la réchaufferai pour pas qu'elle tremble
J'inventerai les mots du silence
J'lui f'rai du bleu sur des mots tendres
J'apprendrai à vivre autrement
A sa façon et loin des gens
J'irai chercher l'inaccessible
L'infiniment sentimental
Pour elle...
J'irai au plus profond des rêves
Qu'elle fait lorsqu'elle est endormie
Chercher ce que jamais ses lèvres
N'oseront dire à ses envies
J'arracherai les habitudes
Et les moments qui font douter
Pour détruire les incertitudes
Sans se parler
Pour elle...
J'irai au bord de l'invisible
Où l'amour tient en équilibre
Pour elle j'oublierai qui je suis
J'écouterai tout c'que son cur dit
J'irai voler l'indispensable
L'extrême sentiment d'aimer
Je jetterai tout de mon passé
Pour faire de nous mon avenir
Peut-être simplement pour s'aimer
Peut-être pour ne jamais mourir
Pour elle...
J'arrêterai le temps qui passe
Pour que plus jamais on n'oublie
Les caresses qui souvent s'effacent
Ou qui s'enfuient
Pour elle...
Bon partage !
Rotpier
Jean Ferrat "Ma France" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Jean Ferrat :
« Ma France »
Ma France,
De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine
Je n'en finirais pas d'écrire ta chanson, ma France
Au grand soleil d'été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche
Quelque chose dans l'air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche, ma France
Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et don't vous usurpez aujourd'hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre, ma France
Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle don't monsieur Thiers a dit qu'on la fusille, ma France
Picasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes
Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu'il est temps que le malheur succombe, ma France
Leurs voix se multiplient à n'en plus faire qu'une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l'histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs, ma France
Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
Du journal que l'on vend le matin d'un dimanche
A l'affiche qu'on colle au mur du lendemain, ma France
Qu'elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles, ma France
Nicolas Peyrac : "Et mon père" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Nicolas Peyrac »
« Et mon père »
Les paroles:
Et mon père,
Quand vous dansiez en ce temps-là,
Pas besoin de pédale wah-wah.
C'était pas la bossa nova
Mais ça remuait bien déjà.
Les caves étaient profondes
Et la ronde
Ne s'arrêtait pas.
Un vieux piano bastringue
Et les dingues
Tournoyaient déjà.
Et Juliette avait encore son nez.
Aragon n'était pas un minet.
Sartre était déjà bien engagé.
Au Café de Flore, y avait déjà des folles
Et mon père venait de débarquer.
Il hantait déjà les boutiquiers.
Dans sa chambre, on troquait du café.
Il ignorait qu'un jour, j'en parlerais.
Quand vous flirtiez en ce temps-là,
Vous vous touchiez du bout des doigts.
La pilule n'existait pas.
Fallait pas jouer à ces jeux-là.
Vous vous disiez "je t'aime",
Parfois même
Vous faisiez l'amour.
Aujourd'hui, deux salades,
Trois tirades
Et c'est l'affaire qui court.
L'oncle Adolf s'était déjà flingué.
Son Eva l'avait accompagné,
Des fois qu'il aurait voulu draguer :
Qui sait si, là-haut, il n'y a pas des folles
Et mon père allait bientôt planter
Cette graine qui allait lui donner
Ce débile qui essaie de chanter.
Il ignorait que viendraient mes cadets.
Quand vous chantiez en ce temps-là,
L'argent ne faisait pas la loi.
Les hit parades n'existaient pas,
Du moins, ils n'étaient pas de poids.
Tu mettais des semaines
Et des semaines,
Parfois des années.
Si t'avais pas de tripes,
Ta boutique, eux,
Pouvaient la fermer
Et Trenet avait mis des années,
Brassens commençait à emballer
Et Bécaud astiquait son clavier.
Monsieur Brel ne parlait pas encore des folles
Et mon père venait de débarquer
Là ou restait quelque humanité,
Là où les gens savaient encore parler
De l'avenir... même s'ils sont fatigués.
Et Juliette avait encore son nez.
Aragon n'était pas un minet.
Sartre était déjà bien engagé.
Au Café de Flore, y avait déjà des folles
Et mon père venait de débarquer
Là ou restait quelque humanité,
Là où les gens savaient encore parler
De l'avenir... même s'ils sont fatigués.
Bon partage !
Rotpier
« Nicolas Peyrac »
« Et mon père »
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Et mon père,
Quand vous dansiez en ce temps-là,
Pas besoin de pédale wah-wah.
C'était pas la bossa nova
Mais ça remuait bien déjà.
Les caves étaient profondes
Et la ronde
Ne s'arrêtait pas.
Un vieux piano bastringue
Et les dingues
Tournoyaient déjà.
Et Juliette avait encore son nez.
Aragon n'était pas un minet.
Sartre était déjà bien engagé.
Au Café de Flore, y avait déjà des folles
Et mon père venait de débarquer.
Il hantait déjà les boutiquiers.
Dans sa chambre, on troquait du café.
Il ignorait qu'un jour, j'en parlerais.
Quand vous flirtiez en ce temps-là,
Vous vous touchiez du bout des doigts.
La pilule n'existait pas.
Fallait pas jouer à ces jeux-là.
Vous vous disiez "je t'aime",
Parfois même
Vous faisiez l'amour.
Aujourd'hui, deux salades,
Trois tirades
Et c'est l'affaire qui court.
L'oncle Adolf s'était déjà flingué.
Son Eva l'avait accompagné,
Des fois qu'il aurait voulu draguer :
Qui sait si, là-haut, il n'y a pas des folles
Et mon père allait bientôt planter
Cette graine qui allait lui donner
Ce débile qui essaie de chanter.
Il ignorait que viendraient mes cadets.
Quand vous chantiez en ce temps-là,
L'argent ne faisait pas la loi.
Les hit parades n'existaient pas,
Du moins, ils n'étaient pas de poids.
Tu mettais des semaines
Et des semaines,
Parfois des années.
Si t'avais pas de tripes,
Ta boutique, eux,
Pouvaient la fermer
Et Trenet avait mis des années,
Brassens commençait à emballer
Et Bécaud astiquait son clavier.
Monsieur Brel ne parlait pas encore des folles
Et mon père venait de débarquer
Là ou restait quelque humanité,
Là où les gens savaient encore parler
De l'avenir... même s'ils sont fatigués.
Et Juliette avait encore son nez.
Aragon n'était pas un minet.
Sartre était déjà bien engagé.
Au Café de Flore, y avait déjà des folles
Et mon père venait de débarquer
Là ou restait quelque humanité,
Là où les gens savaient encore parler
De l'avenir... même s'ils sont fatigués.