chansons que j'aime
Jean Ferrat "Ma France" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Jean Ferrat :
« Ma France »
J'avais hésité à la mettre samedi dernier, alors la voila.
Parce que celle d'en bas est malmenée et que personne d'autre que lui ne l'a aussi bien chantée...
Ma France,
De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine
Je n'en finirais pas d'écrire ta chanson, ma France
Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche
Quelque chose dans l'air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche, ma France
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et don't vous usurpez aujourd'hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre, ma France
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle don't monsieur Thiers a dit qu'on la fusille, ma France
Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes
Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu'il est temps que le malheur succombe, ma France
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l'histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs, ma France
Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
Du journal que l'on vend le matin d'un dimanche
A l'affiche qu'on colle au mur du lendemain, ma France
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles, ma France
Jean Ferrat : "La commune " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Jean Ferrat »
« La commune »
La Commune
Il y a cent ans commun commune
Comme un espoir mis en chantier
Ils se levèrent pour la Commune
En écoutant chanter Potier
Il y a cent ans commun commune
Comme une étoile au firmament
Ils faisaient vivre la Commune
En écoutant chanter Clément
C'étaient des ferronniers
Aux enseignes fragiles
C'étaient des menuisiers
Aux cent coups de rabots
Pour défendre Paris
Ils se firent mobiles
C'étaient des forgerons
Devenus des moblots
Il y a cent ans commun commune
Comme artisans et ouvriers
Ils se battaient pour la Commune
En écoutant chanter Potier
Il y a cent ans commun commune
Comme ouvriers et artisans
Ils se battaient pour la Commune
En écoutant chanter Clément
Devenus des soldats
Aux consciences civiles
C'étaient des fédérés
Qui plantaient un drapeau
Disputant l'avenir
Aux pavés de la ville
C'étaient des forgerons
Devenus des héros
Il y a cent ans commun commune
Comme un espoir mis au charnier
Ils voyaient mourir la Commune
Ah ! Laissez-moi chanter Potier
Il y a cent ans commun commune
Comme une étoile au firmament
Ils s'éteignaient pour la Commune
Ecoute bien chanter Clément
Bon partage
Il y a 104 ans, elle commençait : 14-18 ... la der des ders ... le rêve transformé en cauchemard ! ... le billet de Pierre
Je vous propose, en cette veille de 11 novembre, un petit florilège de mes billets consacrés à ce sujet et publiés au fil des années ...
C’était il y a 104 ans et …
Ils partaient la fleur au fusil !
Après … 4 années d’enfer !
Images du net
En premier : le poème « Verdun »
A Verdun,
Et la boue et les rats
et les gaz scélérats,
tous les jours la tuerie
tous les jours l’incurie.
De boyaux en boyaux
encombrés de boyaux,
de tranchées en tranchées
les jambes arrachées.
Et tous ces trous d’obus
et tous ces tirs au but
ces crêtes qui s’écrêtent
et ces corps sans leur tête.
Et ces grands officiers
aux orgueils outranciers,
aux visages tout glabres
et agitant leur sabres.
Et l’alcool avalé
et les assauts zélés,
les discours, les harangues,
les cadavres exsangues.
La raison n’a plus cours
on attaque on y court
on tire on coupe on tranche
baïonnette à la hanche.
Et …
Et cet éclat d’obus
sur un coup droit au but
et l’horrible souffrance
et la mort pour la France
Pierre Dupuis
En second :
Le jugement guerrier,
Ils étaient partis à la guerre
une fleur au bout du fusil,
la der des ders - sûr, la dernière ! -
après ça ce serait fini.
Ils ont creusé profond la terre
tel les autres en face aussi,
pas question de se laisser faire :
c’était parti pour le gâchis !
Dégoûtés par le grand carnage,
certains ont dit « On n’y va plus ! »
arc-boutés et bien résolus.
Jugés pour manque de courage,
ils ont fini au champ d’horreur
une fleur à l’endroit du cœur.
Pierre Dupuis
Image du net
En troisième:
J’ai écrit ce poème après avoir lu le Goncourt 2013« Au revoir là-haut » de Pierre Lemaitre qui traite en partie de ce drame.
Si vous ne l’avez pas lu, je vous le conseille et vous met un lien pour un résumé plutôt bien fait : http://blogs.lexpress.fr/les-8-plumes/2013/11/26/au-revoir-la-haut-de-pierre-lemaitre-prix-goncourt-2013/
Image du net
Image du net
Souvenirs et regrets d’une gueule cassée,
Pourquoi donc ne suis-je pas mort
quand cet obus venu du nord
a emporté, mon sang se glace,
presque la moitié de ma face.
Je veux bien aller en enfer,
j’ai connu le feu et le fer,
que peut-il arriver de pire,
J’aimerais bien l’entendre dire !
Et les officiers sabre au clair,
les explosions et les éclairs,
les tranchées, les rats et la boue,
les vieilles barbes sur les joues !
Et les assauts et les reculs
et les sombres et froids calculs
pour gagner quelques hectomètres
et obligés de se soumettre !
Les gazés et les fusillés,
les braves qui avaient osé
dire à la maréchalerie :
« Assez de cette boucherie ! »
Les copains désarticulés
et tous les regards affolés
et la mitraille et la mitraille
laissant de fumantes entrailles !
.
Les infirmiers et les brancards,
les jeunes et les vieux briscards,
les chirurgiens coupant des membres,
les corps torturés qui se cambrent !
Et ceux d’en face tout comme nous,
terrés aussi aux fond des trous
et obligés sous la mitraille
de s’élancer vaille que vaille !
Les mêmes de chaque coté
à ordonner, à exiger,
d’aller se faire ouvrir les trippes
au nom des sacrés grands principes !
Pourquoi donc ne suis-je pas mort ?
J’aurais dû, j’en ai grand remords,
en terminer là-bas sur place
pour ne plus me voir dans la glace !
Mais que peut-on faire bon sang
quand on s’est vidé de son sang
et que l’on n’est plus qu’une loque,
une proie pour staphylocoques !
Après …
Après, affronter les regards
avec les yeux plein de brouillard
des amis et de la famille
et pire encore ceux des filles !
Au début de la compassion,
ensuite de la répulsion
et parfois même une grimace
… ferais-je mieux, moi, à leur place ?
Pourquoi donc ne suis-je pas mort
quand cet obus venu du nord
a emporté, mon sang se glace,
presque la moitié de ma face ?
Pierre Dupuis
.
En quatrième:
la chanson de Gérard Berliner « Louise »
où la guerre de 14-18 est évoquée
Parole de Louise:
Mais qui a soulagé sa peine
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux
Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie
Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait
C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières
Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait
L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait
Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé
Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait
Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter
Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là
Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber
Y a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancé
Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée
Bonne lecture !
Jean Ferrat "Ma France" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
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Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Jean Ferrat :
« Ma France »
En ces temps où elle pourrait basculer vers un avenir très
incertain en ne représentant plus ce qu'elle était
et ce qu'elle est encore pour beaucoup de pays ...
En ces temps où la France ouvrière succombe aux chants des sirènes du FN, qui mentent comme elles respirent, nous devons réagir et redonner toutes ses valeurs à notre beau pays !
.
Ma France,
De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine
Je n'en finirais pas d'écrire ta chanson, ma France
Au grand soleil d'été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche
Quelque chose dans l'air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche, ma France
Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et don't vous usurpez aujourd'hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre, ma France
Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle don't monsieur Thiers a dit qu'on la fusille, ma France
Picasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes
Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu'il est temps que le malheur succombe, ma France
Leurs voix se multiplient à n'en plus faire qu'une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l'histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs, ma France
Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
Du journal que l'on vend le matin d'un dimanche
A l'affiche qu'on colle au mur du lendemain, ma France
Qu'elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles, ma France
Michel Sardou : "L'an mille" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Michel Sardou »
« L'an mille »
L'an mille
Des cathédrales crevant le ciel comme des épées,
Des forêts noires que des sorcières ont envoûtées,
Des chevaux fous et des milliers de races humaines
Lancés sur nous, du plus profond de la bohème.
Des crucifix dressés pour garder les campagnes,
Des abbayes posées au sommet des montagnes,
Des rois enfants conduits par des femmes inhumaines,
Des rois méchants, soufflant la fureur et la haine.
Et tout là -haut un Dieu colère
Qu'on ne sait comment apaiser,
Un Dieu du fond de l'univers
A des années de voie lactée.
C'était la fin du millénaire
Aux horloges de la chrétienté,
L'apocalypse avant l'hiver,
L'arrivée du Dies Irae.
Des fumées noires au ciel assassinent l'été,
Des villes sombres emmurent des hommes prisonniers,
Des peurs obscures nous viennent des autres races humaines,
Des bruits d'armures résonnent encore au fond des plaines.
Des crucifix brisés rouillent en haut des montagnes,
Des abbayes se changent en maisons de campagne,
Des peuples enfants gaspillent la dernière fontaine,
Des peuples fous répandent la fureur et la haine.
Et tout là -haut un Dieu colère,
Que nous avons tous oublié,
Prépare, du fond de l'univers,
Un rendez-vous d'éternité.
Bientôt la fin du millénaire
Va crucifier la chrétienté,
L'apocalypse avant l'hiver,
L'arrivée du Dies Irae.
Bon partage !
Rotpier
Richard Cocciante : « Marguerite » Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Richard Cocciante
« Marguerite »
Peut-être sa plus belle chanson ?
… trop difficile de choisir
Marguerite
Surtout, ne m'en voulez pas trop
Si ce soir je rentre chez moi
J'ai tellement de choses à faire
Avant que le jour se lève
Et pendant qu'elle dormira
Moi, je lui construirai des rêves
Pour que plus jamais, au réveil
Elle ne se lève les yeux en pleurs
Et pour que cette longue nuit
Ne soit plus jamais noire et profonde
Je demanderai à la lune
De remplir le ciel tout entier
Et pour que je puisse encore la voir
Me sourire comme avant
Je demanderai au soleil
De brûler, même en plein hiver
Et pour qu'elle puisse encore chanter
Les chansons de notre bohème
Je construirai un silence
Plus grand que ceux des cathédrales
J'irai réveiller les amants
Je parlerai des heures entières
Et je sais qu'ils me suivront
Tant que nous resterons amants
Alors on se promènera
Tous ensemble on dansera
D'incroyables sarabandes
Et elle oubliera sa peine
Et pour que la ville danse
Et pour que la ville chante
On inventera des couleurs
Et elle oubliera ses larmes
Nous irons dans les campagnes
Pour cueillir les fleurs des champs
Pour en faire un grand lit blanc
Où l'on s'aime tendrement
Et puis nous irons au fond du ciel
Pour lui choisir une étoile
Parc'que Marguerite est bonne
Parc'que Marguerite est belle
Parc'que Marguerite est vraie
Parc'que Marguerite est douce
Parc'que Marguerite m'aime
Moi, je ne vis que pour elle
Marguerite est ma raison
Mon lendemain, mon idéal
Marguerite qui est le vent
Ne sait pas qu'elle peut me faire mal
Parc'que Marguerite est celle
Que je veux toujours près de moi
Marguerite est Marguerite
Marguerite est tout pour moi
Marguerite est tout pour moi
Bon partage !
Rotpier
" Votre fille a vingt ans " de Serge Reggiani ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Votre fille a vingt ans, que le temps passe vite
Madame, hier encore elle était si petite
Et ses premiers tourments sont vos premières rides
Madame, et vos premiers soucis
Chacun de ses vingt ans pour vous a compté double
Vous connaissiez déjà tout ce qu´elle découvre
Vous avez oublié les choses qui la troublent
Madame, et vous troublaient aussi
On la trouvait jolie et voici qu´elle est belle
Pour un individu presque aussi jeune qu´elle
Un garçon qui ressemble à celui pour lequel
Madame, vous aviez embelli
Ils se font un jardin d´un coin de mauvaise herbe
Nouant la fleur de l´âge en un bouquet superbe
Il y a bien longtemps qu´on vous a mise en gerbes
Madame, le printemps vous oublie
Chaque nuit qui vous semble à chaque nuit semblable
Pendant que vous rêvez vos rêves raisonnables
De plaisir et d´amour ils se rendent coupables
Madame, au creux du même lit
Mais coupables jamais n´ont eu tant d´innocence
Aussi peu de regrets et tant d´insouciance
Qu´ils ne demandent même pas votre indulgence
Madame, pour leurs tendres délits
Jusqu´au jour où peut-être à la première larme
A la première peine d´amour et de femme
Il ne tiendra qu´à vous de sourire Madame
Madame, pour qu´elle vous sourie...
Bon partage !
Rotpier
"Je descends du singe" de Marc Lavoine. Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Il y a des jours de litanie
Où les uns jouent avec l’ennui
Des jours de silence
Où les ombres pensent
Il y a des jours de solitude
Le cœur bat plus que d’habitude
J’suis blanc comme un linge
Je descends du singe
Et je descends dans la rue
Parmi les gens perdus
Je vais sur la jetée
Parler au vent salé
Je vis dans ma bouteille
Je bois jusqu’au soleil
Je vole jusqu’alalie
Des milles et une nuiit
Hen, hen
J’suis blanc comme un linge
Je descends du singe
Il y a des jours ou tu me manques
Des heures ou le bonheur se planque
Des jours de torture
Qui ont la dent dure
Il y a des jours de manquer d’air
A deux doigts de se foutre en l’air
J’suis blanc comme un linge
Je descends du singe
Et je descends dans la rue
Parmi les gens perdus
Je vais sur la jetée
Parler au vent salé
Je vis dans ma bouteille
Je bois jusqu’au soleil
Je vole jusqu’alalie
Des milles et une nuiit
Hen, hen
J’suis blanc comme un linge
Je descends du singe
Il y a des jours mal dans leur peau
Qui ne trouvent pas le repos
Des journées entières
Qui partent en arrière
Et je descends dans la rue
Parmi les gens perdus
Je vais sur la jetée
Parler au vent salé
Je vis dans ma bouteille
Je bois jusqu’au soleil
Je vole jusqu’alalie
Des milles et une nuiit
Hen, hen
J’suis blanc comme un linge
Je descends du singe
Il y a des jours à te chercher
Sur les ruines de mon passé
J’suis blanc comme un linge
Je descends du…singe
Je descends du singe
Tu, tu, lu, tu, tu
Tu, tu, lu, tu, tu
Je descends du singe
Tu, tu, lu, tu, tu
Tu, tu, lu, tu, tu
Tu, tu, tu, lu, tu, tu
Je descends du singe
Tu, tu, lu, tu, tu
Tu, tu, lu, tu, tu, tu
Tu, tu, tu, lu, tu, tu
Je descends du singe
Bon partage !
Rotpier