billet d'humeur
"Comme un relent de peste brune" , un poème actualisé de ... Pierre
J’avais écrit ce poème en mars 2017 ( il y a 5 ans … tiens tiens, bizarre ! ) Je le reprends et l’actualise en fonction des évolutions politiques mais il est toujours aussi décapant.
Pour celle-là, nous n'avons pas encore trouvé de vaccin pour l'éradiquer définitivement ...
Image du net
Comme un relent de peste brune…
Regardez bien ceux du RN,
pour le moment ils se retiennent
mais dans leurs yeux brille la haine,
celle de la marque « Le Pen » !
Il suffirait de trois fois rien,
qu’un plus enragé les ameute
pour qu’ils se regroupent en meute
et se conduisent comme chiens !
Un flash-back du temps de Vichy
un noyau dur et des complices,
un remake sur les milices,
ces nœuds gluants d’introvertis !
« Les étrangers ont tous les torts,
allez dehors et sans manière,
on les chasse hors de nos frontières,
on les jette par-dessus bord ! »
Qui c’est ce mec, qui le connait ?
Il serait agrégé d’histoire ?
Encore un emmerdeur notoire,
un sale type, un foutriquet !
Allez allez, t’es basané,
rien à foutre ici tu dégages !
T’es né ici ? C’est bien dommage !
Décampe ou ça va mal tourner !
On n’aime pas les étrangers,
nous on est des français de souche,
ne joue pas les saintes-nitouches :
rien à foutr’ si t’es agrégé !
Quoi ? Troisième génération !
Ça fait trop longtemps que ça dure,
si on te cassait la figure
et si l’on te bottait le fion ?
Tu vas nous accuser c’est sûr
d’être des racistes primaires,
on connaît vot’ vocabulaire
quand vous êtes le dos au mur !
Cette fois tu peux te tirer
mais un jour nous aurons Marine
là tu pisseras des narines
à ne plus pouvoir respirer !
Le Rassemblement National
va s’occuper des rastaquouères,
la France n’est le sanctuaire
que des gaulois et c’est normal ! »
Péroraison :
« Mais c’est de la science fiction ! »
C’est ce que vous allez me dire
et bien moi je peux vous prédire
que certains sont prêts à l’action !
Regardez bien autour de vous,
écoutez bien, tendez l’oreille,
chauffés ou pas par la bouteille,
ils se lâchent un peu partout !
Et quand je dis « autour de vous »
n’excluez pas votre famille
… je vois vos yeux qui s’écarquillent :
vous allez me traitez de fou !
Pas ceux du cercle rapproché,
en principe on sait ce qu’ils pensent,
les autres quelles accointances
ont-ils auprès d’autres clochers ?
C’est quand même très angoissant,
quand on voit des petits villages
offrir au FN ses suffrages
à plus de cinquante pour cent !
Ça pue et ça vous prend au nez,
ça incommode ça importune,
comme un relent de peste brune,
comme une charogne en été.
Nous aurions besoin d’un Camus
pour dénoncer la pestilence
de ce qui nous arrive en France
et que nous avons déjà vu !
Eternel recommencement,
il reste toujours quelques braises
de haine et certains se complaisent
à souffler dessus longuement !
Un détail est à mentionner :
chez nous la peste brune est blonde,
aussi sûr que la terre est ronde
il nous faudra l’éradiquer !
Maintenant il y en a deux
et celles-là font bien la paire,
bien entourées par des compères
au passé souvent sulfureux !
Oui, maintenant elles sont deux,
la fille a écarté le père,
la nièce a laissé tata faire :
il était encombrant le vieux !
Il a défriché le terrain,
créé sa petite entreprise
et ces deux-là la lui ont prise :
il n’est plus le grand mandarin !
Un coup de chaud chez les fachos,
pas de quoi fouetter une chatte,
sauf que celles-là ont pris date
pour nous entraîner au chaos !
Et depuis peu y a du nouveau
un certain Zemmour gesticule
qui contre Marine et l’accule
et Marion qui crie : « Bravo ! »
Panier de crabes s’il en faut
tous prêts à tuer père et mère
c’est déjà fait pour le grand-père
c’est vrai qu’il est près du tombeau !
Nouvelle nuit des longs couteaux
tous les gêneurs on les expurge
on pratique la grande purge
à coups de poignards dans le dos !
Là se sont les réseaux sociaux
les actifs de la fachosphère
qui du fin fond de leurs tanières
visent et lancent les couteaux !
L’envoi de fake news à gogo
ça ébranle et déstabilise
ça perturbe et démoralise
de quoi choper le vertigo !
Épilogue :
« Numérote tes abattis ! »
m’a conseillé un ami proche
« Tu joues un peu trop au Gavroche
s’ils reviennent t’es mal parti ! »
J’ai répondu à cet ami :
« Je n’ai plus l’âge de me taire,
de ravaler mes commentaires :
je dis que ça pue le nazi !
Oui je le dis et je le redis! "
Pierre Dupuis
Image du net
La fable du jour : " Le 1er édile et le corbeau, " de ... Pierre, pas de la Fontaine mais Dupuis quand même !
Parce que cela c'est passé dans ma commune et que l'affaire est toujours en cours ...
.
Images du net
.
Fable,
Avertissement :
Si le masculin est ici employé,
le corbeau peut tout à fait être
du sexe féminin …
Le 1er édile et le corbeau,
Maître corbeau sur son clavier penché
Tapait un torchon avec rage.
Un tissu de mensonges éhontés
Qui puait pis qu’un vieux fromage.
Pourquoi débiter ces ragots ?
Seul son esprit tordu le savait : saligaud !
Et il alignait sur la page
D’imaginaires tripatouillages
Pathétique cerveau très dérangé ma foi
Qui en tirait - malheur ! - une indicible joie !
Il n’avait pas donné sa voix
Au 1er édile, rien de blâmable en soi
Mais jouer au corbeau est loin d’être flatteur :
Vil moyen de vomir sa rancœur !
Fake news, fausses nouvelles, entraînement au doute
Font partie des obstacles balancés
Par d’ignobles individus
Aux candidats et aux élus !
1ère Moralité :
On peut prendre la chose avec un grand mépris
C’est chevaleresque mais pas très efficace
Mieux vaut les déplumer et rouler leurs carcasses
Dans du goudron bien chaud pour qu’ils en paient le prix !
2ème Moralité :
La jalousie est un très vilain défaut
Qui peut conduire à devenir un vil corbeau.
Qu’il soit jeune ou bien vieux, qu’il soit nana ou mec,
Il faut le démasquer et lui clouer le bec !
Je suis prêt à fournir les clous et le marteau
Et même à m’en servir en l’absence de bourreau !
Petit montage à partir d'images du net !
Pierre, pas de la Fontaine,
mais Dupuis quand même !
Petits ennuis !
Salut brav’ gens !
Grosse occupation, Stop
Problème de connexion internet, Stop
Débit dérisoire et même interrompu parfois, Stop
Bref, c’est la panade Stop
xxxxxxxxxxxxx
A la semaine prochaine,
en principe mardi … si le cœur vous en dit !
Pour faire écho au rapport Sauvé : " Tu le diras un jour " ... un poème encore et toujours de circonstance de Pierre
Ce poème a 18 ans et je l’ai déjà mis plusieurs fois. Il n’a - hélas ! - pas pris une ride.
Aujourd'hui, c'est la publication du rapport Sauvé qui me fais le remettre :
Pierre
Image du net modifiée par moi-même
.
Tu le diras un jour …
Neuf ans,
tu avais neuf ans.
Lui ? Quarante… à peu près.
Il t’en imposait
…il en imposait à tout le monde !
Il était l’autorité reconnue.
Reconnu de tous.
Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !
Toi, plus que tout autre.
Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.
Oh ! il avait soigneusement choisi !
Il avait de l’expérience: la science de l’infamie !
Des bruits avaient bien circulé …
mais il en circule tant… des bruits !
Et puis … si gentil, si près des enfants !
Lui, l’organisateur des veillées,
des ballades, des feux de camp,
des sorties, des colos,
des voyages en bateau
et toujours le bon mot !
Si serviable, si près des enfants …
Trop près !
Beaucoup trop près !
Avec ta naïveté et ta timidité,
tu n’avais rien vu venir.
Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,
l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !
Et … c’était arrivé.
Après … des promesses ! … des menaces !
Trois fois il a recommencé !
Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.
Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.
Il a continué les promesses … les menaces
… beaucoup plus les menaces !
Mentalement, il t’a bâillonné,
il t’a mis dans sa nasse !
Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !
Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !
Image claire et nette dans ta mémoire
qui remonte certains soirs
… certains soirs un peu plus noirs.
Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,
d’un fait plus fort que les autres
… un procès ?
Une lecture sur le sujet ?
Une émission de télé ?
ou bien tout simplement … l’amour !
L’amour et toute la confiance en une femme,
pour qu’enfin tu parles, que tu dises,
que tu accuses le maudit, l’infâme !
Le calculateur !
Le manipulateur !
Le maître chanteur !
Le persécuteur !
L’abject prédateur !
Et d’autres suivront !
Oui ! D’autres suivront !
Et vous éviterez que nuise encore le scélérat
… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !
" Tu le diras un jour ... " ... un poème encore et toujours de circonstance de Pierre
Ce poème a 18 ans et je l’ai déjà mis plusieurs fois. Il n’a – hélas ! - pas pris une ride.
Lorsque je l’ai écrit, l’omerta quasi-totale était de mise dans beaucoup de milieux. Depuis, petit à petit, lentement, trop lentement, la situation a évolué. Il y a eu des procès retentissants et concernant presque tous les milieux où des jeunes gravitent sous l’autorité d’adultes pervers. Qu’ils soient religieux, éducatifs, sportifs ou des sphères privées ou familiales. Nous en avons encore eu un exemple récemment avec l’affaire Olivier Duhamel.
Les montres sont de moins en moins à l’abri des justes châtiments qui les attendent et c’est un progrès inestimable.
Pierre
Image du net modifiée par moi-même
.
Tu le diras un jour …
Neuf ans,
tu avais neuf ans.
Lui ? Quarante… à peu près.
Il t’en imposait
…il en imposait à tout le monde !
Il était l’autorité reconnue.
Reconnu de tous.
Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !
Toi, plus que tout autre.
Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.
Oh ! il avait soigneusement choisi !
Il avait de l’expérience: la science de l’infamie !
Des bruits avaient bien circulé …
mais il en circule tant… des bruits !
Et puis … si gentil, si près des enfants !
Lui, l’organisateur des veillées,
des ballades, des feux de camp,
des sorties, des colos,
des voyages en bateau
et toujours le bon mot !
Si serviable, si près des enfants …
Trop près !
Beaucoup trop près !
Avec ta naïveté et ta timidité,
tu n’avais rien vu venir.
Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,
l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !
Et … c’était arrivé.
Après … des promesses ! … des menaces !
Trois fois il a recommencé !
Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.
Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.
Il a continué les promesses … les menaces
… beaucoup plus les menaces !
Mentalement, il t’a bâillonné,
il t’a mis dans sa nasse !
Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !
Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !
Image claire et nette dans ta mémoire
qui remonte certains soirs
… certains soirs un peu plus noirs.
Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,
d’un fait plus fort que les autres
… un procès ?
Une lecture sur le sujet ?
Une émission de télé ?
ou bien tout simplement … l’amour !
L’amour et toute la confiance en une femme,
pour qu’enfin tu parles, que tu dises,
que tu accuses le maudit, l’infâme !
Le calculateur !
Le manipulateur !
Le maître chanteur !
Le persécuteur !
L’abject prédateur !
Et d’autres suivront !
Oui ! D’autres suivront !
Et vous éviterez que nuise encore le scélérat
… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !
Les petites ou les grosses conneries ou pensées du jour de ... Rotpier
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri.
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri ... même en province !
« Le rire est le propre de l'Homme »
Seulement de l’homme ?
Le dicton de présentation :
Mieux vaut tourner sept fois sa langue dans la bouche de sa voisine avant que de s’exprimer : cela évite d’énoncer des conneries !
N’ ayant pas de voisine à portée de langue .................................
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xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Aujourd’hui, ce sera un peu plus sérieux !
1ère pensée qui va faire ruer dans les brancards certains !
Au sein du corps médical, parmi les docteurs, chirurgiens ou professeurs, il n’est pas rare d’en voir certains qui profitent de leurs capacités et de leur position pour se montrer âpre au gain. Ceux-là ont pourtant prêté le serment Hippocrate en public mais ils pourraient tout autant prêter le serment d’hypocrite en privé. Serment qui leur irait comme un gant ! Je suis persuadé que la plupart auraient l’hypocrisie de nier les faits !
Le serment d’Hippocrate pour mémoire : extrait de chez Wikipédia
Le texte d'origine
Traduction par Émile Littré du serment d'origine1 :
« Je jure par Apollon, médecin, par Asclépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants :
Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon savoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins ; je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s'ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part de mes préceptes, des leçons orales et du reste de l'enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre.
Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire2 abortif. Je passerai ma vie et j'exercerai mon art dans l'innocence et la pureté.
Je ne pratiquerai pas l'opération de la taille3, je la laisserai aux gens qui s'en occupent.
Dans quelque maison que j'entre, j'y entrerai pour l'utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves.
Quoi que je voie ou entende dans la société pendant, ou même hors de l'exercice de ma profession, je tairai ce qui n'a jamais besoin d'être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas.
Si je remplis ce serment sans l'enfreindre, qu'il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais des hommes ; si je le viole et que je me parjure, puissé-je avoir un sort contraire ! »
xxxxxxxxxxxxxxx
2ème pensée, un peu moins sérieuse :
Si j’étais psy, j’essaierais de mettre au point une méthode de résolution pour que les indécis arrêtent de tourner en rond et sortent de ce cercle vicieux.
J’appellerais cette méthode : « La thérapie 3,14 » ou « La thérapie 22 / 7 ème »
xxxxxxxxxxxxxx
Devinette :
C’est une chanson de 1967. Auteur : Pierre Barouh et chantée par une certaine F.H. Je ne sais pas combien de garçons et de filles vont trouver la réponse ?
Le Rotpier
Épicétou !
Sur ce, le Rotpier vous salue bien !


Dieu, religion: "Le choix de son dieu" , un poème de ... Pierre ... C'est en quelque sorte une étude de marché !
Les religions, dans leur grande majorité, sont le principal terreau des guerres et leurs grands dignitaires d’excellents jardiniers tour à tour.
Pierre Dupuis
Comme je suis un garçon à l'esprit très pragmatique, je vous propose une étude de marché ...
Eclairante image du net ... et la lumière fut !
Le choix de son Dieu,
Croire en Dieu, croire en Dieu … difficile entreprise !
Je parle pour celui qui n’en connaît aucun,
qui n’a pas au berceau déjà connu l’emprise
de celui des parents ou d’un autre quelqu’un.
Car l’offre est importante et il y a pléthore
de démiurge en ce monde et ma foi c’est coton
d’en sélectionner un qui soit meilleur au score
de la qualité-prix, services et concession !
Il faut bien étudier tous les cahiers des charges,
ce qui est difficile et demande du temps :
il faut tout détailler et annoter les marges
pour pouvoir écarter au mieux les charlatans !
J’entends déjà hurler : « L’action est mercantile ! »
Moi je dis non et non, pas du tout, que nenni !
Il faut bien s’assurer, ce n’est pas inutile,
que l’on ne baigne pas dans l’embrouillamini !
Avant tout, c’est certain, il faut croire aux miracles !
Car c’est quand même là qu’ils sont vraiment très forts,
c’est leur spécialité et d’ailleurs ils se taclent,
pour recruter en masse ils font de gros efforts !
Entre un monde meilleur et la vie éternelle,
le tout sur catalogue et sans échantillon!
De quoi faire pouffer toute une maternelle
ou de faire sourire un agent en faction !
Il y a des relents de combine et d’arnaque,
de montages pas nets et d’attrape-couillons !
J’espère ne pas trop vous casser la baraque
… pour peu que vous trempiez déjà dans un bouillon !
Il n’est jamais trop tard pour devenir athée,
que ce soit en direct ou par reconversion,
c’est préférable à la vérité frelatée
que l’on trouve au creuset de toute religion !
Vous avez bien compris que je le suis moi-même
après avoir été élevé en chrétien,
j’ai mis beaucoup de temps à sortir du système
mais maintenant j’y suis et m’en trouve très bien !
Je respecte bien sûr les multiples croyances
et chacun a le droit d’avoir son propre Dieu
mais qu’il soit tolérant et plein de bienveillance
pour tous les autres mais … je crains à un vœu pieux !
Pierre Dupuis
Déjà publié mais cela restera éternellement d'actualité !
Le poème du jour : " Revenons aux fondamentaux, ou Et si Pierre Boulle avait vu juste… " de ... Pierre
Non, non! Rassurez-vous: je n'ai pas encore perdu la boule ... d'autres peut-être ?
Ados aux smartphones ou accros aux smartphones ... c'est pareil !
Image bidouillée du net !
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
.
Image du net d'une autre planète !
Revenons aux fondamentaux,
ou
Et si Pierre Boulle avait vu juste…
On peut me traiter de vieux schnock
de croulant au trois quarts sénile,
dire que je radote en bloc
et me classer dans les fossiles !
Mais…
Quand je regarde les ados
les doigts crispés autour des touches,
pour faire la bête à deux dos
ils doivent le faire en Bluetooth !
Terminé le contact direct,
exit le branchement physique,
c’est peut-être un peu plus sélect
mais rien ne vaut l’acte basique !
À ce rythme c’est l’extinction
des humains dans quelques années,
terminé la copulation,
vieille technique surannée !
Les singes tout en honorant
leurs guenons de façon classique
rigoleront à pleines dents
en se tamponnant des critiques !
Si Pierre Boulle était vivant
il se taperait sur les cuisses :
bien en avance sur son temps
il avait flairé les prémices !
Péroraison :
Allez bougez-vous les ados,
laissez tomber claviers et touches,
revenez aux fondamentaux
et restez à portée de bouche !
A trop baigner dans le virtuel
on passe à coté de la vie,
en amour pas de logiciel,
pas de volonté asservie !
Décrochez des réseaux sociaux
ces lieux que l’on croit de partage
mais qui sont, bien que conviviaux,
des lieux d’errance et d’engluage !
Le digital est un besoin
mais pas sur des bouts de plastique
et comme Eros je vous enjoins
de vous la jouer plus romantique !
Apprenez sur le bout des doigts
l’art de prodiguer des caresses,
laissez tomber les écrans rois
cherchez d’autres rimes en « esses » !
Il y en a des quantités,
je vous le dis, je le professe,
j’en vois une de qualité
… très orientée… je le confesse !
Je ne vous fais pas de dessin
… par Aphrodite ! Une autre rime !
Je vous l’abandonne à dessein :
je suis quelqu’un de magnanime !
Image du net: Pierre Boulle, par le dessinateur Gabriel Worst
" A une manifestante, " : trois sonnets et un petit bonus intitulé : " Petit aparté assassin " ... le tout signé Pierre !
Image du net modifiée par mes soins
Préambule :
Tout ceci relève de la fiction pure
encore qu’il arrive qu’elle supplante la réalité…
Premier sonnet :
Croisement de regards,
Il avait croisé son regard
Angle de rue La Boétie
Et des Champs Elysées hagards
Sous le chaos des incendies.
Farouche avec son grand foulard
Parfaite et troublante égérie
Brandissant comme un étendard
Un drap orné « Démocratie ».
Elle était belle au plus haut point
Avec au fond en filigrane
L’Arc de Triomphe au loin au loin
Une moderne Marianne
Que l’espace d’un bref instant
Il eut voulu poitrine au vent.
Second sonnet :
Fugace espoir,
Mais il avait baissé les yeux
Le temps était trop à l’orage
Les circonstances et les lieux
N’incitaient pas au grand partage.
Il y avait en travers d’eux
Des traverses d’échafaudage
Comme décor il y a mieux
Pour paraître à son avantage.
Il avait cru apercevoir
Lors de cet échange fugace
Qu’il n’était pas un refouloir
Visière pas encore en place.
De la foule vint un pavé
Qui stoppa le rêve ébauché.
Troisième sonnet :
Perdue de vue,
C’est en entrant en formation
Afin de repousser l’attaque
Que s’évapora sa vision
Pour lui ce fut comme une claque.
Il ne se fit pas d’illusion
Il en deviendrait insomniaque
Cherchant en vain l’apparition
lui qui était iconomaque.
Dans le même instant il pensa
A un poème populaire
Appris depuis longtemps déjà
« La passante de Baudelaire ».
Etrange pour un CRS
Et digne du Reader’s Digest.
Invitation :
Pour le cas où vous n’auriez pas
En tête ces superbes strophes
Ce n’est pas une catastrophe
Je vous prie de les trouver là.
.
Afin d’éclairer le sujet
Je m’en tiendrai aux deux dernières
Qui peignent de belle manière
L’instant saisi tel un cliché.
« Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! Trop tard ! Jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais ! »
Charles Baudelaire " A une passante "
Recueil : " Les fleurs du mal "
Petit aparté assassin :
Il n’est pas chose très courante
De voir un CRS aimer
Baudelaire «A une passante »
Ça je peux vous le certifier !
Car quand on manie la matraque
Ou le Flash-Ball allègrement
il faut quand même être foutraque
… Un peu beaucoup profondément !
On peut leur trouver des excuses
Mais pour faire ce métier-là
Il faut l’avoir un peu obtuse
…La jugeote ça va de soit !
M’approcherais-je du grotesque
En disant que ces bataillons
Relèvent de la soldatesque
… et moi du délit d’opinion ?
"Soleil couchant à Ivry," ... un enchaînement poétique de ... Pierre
.
On commence par un tableau et ... on est entraîné beaucoup plus loin ...
Image du net
Avant-propos :
Ce tableau peint par Armand Guillaumin (1841-1927) en 1873 est une sorte de mise en garde avant l’heure sur les dangers de la pollution atmosphérique.
Le peintre en avait-il conscience à cette époque ou pas ? … De nos jours, cela parait évident... mais ...
Pierre Dupuis