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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

Philemon et Baucis : La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !

27 Septembre 2010 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Humour

 

 

 
 
 

La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !

 

 



Notons, comme disait Amélie,

que la Créte se trouve en bas et non en haut !

J'ai relevé cela: cocorico !

 

Préambule important dont tout lecteur nouveau doit bien s’imprégner pour appréhender correctement la suite.

 

 

1)   La mythologie gréco-romaine n’a rien à voir avec des salades débitées par Juliette : je l’affirme !

2)   Je vous fiche mon billet (d’ailleurs, il y en aura plusieurs et j’espère que vous n’allez pas vous en liasser !) qu’après m’avoir lu, vous serez bien plus à l’aise dans les soirées où vous aborderez les fabuleuses facettes de cette épique époque avec vos amis !

3)   Les explications que je donne ici sont de sources sûres : mon lointain ancêtre étant Achille. Achille était un bel héros (Deravel était son père) et les filles, très amoureuses de lui, lui demandaient toujours : « t’as long Achille ? » et lui, répondait immanquablement en se grattant le pied : « vérifie toi-même ! »

4)   Les dieux, demi-dieux et autres personnages étaient les mêmes chez les grec et les romains, mais ils s’appelaient différemment. Prenons pour exemple la déesse de l’amour et de la fécondité : elle s’appelait « Aphrodite » chez les grecs et « Vénus » chez les romains.

 

Ceci étant exposé, vous allez pouvoir suivre pas à pas la véritable histoire de ces temps fabuleux !

 

 

Vous pouvez retrouver chaque lundi, depuis le 17 août, un billet sur le sujet !

 

 

 

  

   Aujourd’hui
  
  
 
Image du net  ( je n'ai pas réussi à prendre la photo moi même ! )
  

PHILEMON et BAUCIS

 

Dans une région montagneuse de la Phrygie d’Air, un pays où faisait très froid, il y avait jadis deux arbres que les paysans se montraient du doigt, de près ou de loin, et pour cause, car l'un était un chêne, l'autre un tilleul mais ils n'avaient qu'un seul tronc. C’était un cadeau des dieux au couple Philemon-Baucis pour l’accueil qu’ils avaient reçu de la part de ces braves gens. Françoise Hardy a d’ailleurs aussi eu Dutronc en cadeau par les dieux, avec son cigare et ses lunettes en plus. Je ne résiste pas à ajouter, bien que cela ne soit pas très sérieux contrairement à tout le reste et que cela n’ait rien à voir avec le sujet sauf l’histoire des arbres, la devinette suivante qui restera dans les anales (le terme étant bien choisi !) : Quel est le résultat de la présence de deux homos dans une forêt ? Réponse : cela ne fait jamais que deux arbres en plus, il y en a un qui est un peu plié et l’autre que fait le boulot ! Mais, revenons en aux choses sérieuses.

L'histoire raconte comment ceci arriva et fournit la preuve de l'immense pouvoir des dieux et de la façon dont ils récompensent les humbles et les pieux qui ne sont pas tous de bois. Parfois, lorsque Zeus se lassait de goûter au nectar très tôt et à l'ambroisie de l'Olympe ou même, d'écouter la lyre d'Orphée, le délire de Rotpier et de regarder danser les Muses d’Ecosse (celles qui avaient des cornes) il lui arrivait de descendre sur la terre pour y courir l'aventure et la gueuse, déguisé en simple mortel. Pour ces randonnées, son compagnon favori était Hermès, qui avait toujours son sac à main, le plus amusant de tous les dieux, le plus sagace, le plus salace et le plus fertile en ressources testiculaires.

Un jour Zeus voulut savoir jusqu'à quel point le peuple phrygien, dont les femmes n’étaient pas frigides, pratiquait l'hospitalité. Le père des dieux et des hommes s'intéressait très particulièrement à cette vertu puisque tous les hôtes, tous ceux qui cherchent refuge dans un pays étranger se trouvaient sous sa protection personnelle.


Les deux dieux prirent donc l'apparence de pauvres vagabonds coureurs de routes et de gueuses et se promenèrent au hasard à travers le pays, frappant à chaque chaumière basse, à chaque grande maison où ils venaient à passer, demandant partout de quoi se restaurer, un coin pour se reposer et quelques gonzesses à se taper.

 
Personne ne voulut les recevoir ; toujours, on les congédiait avec insolence et la porte se refermait avec bruit. Cent fois et même davantage, ils répétèrent leur essai ; partout ils furent traités de la même façon et devinrent un peu comme des Roms.

Au hasard de leurs pérégrinations, ils se présentèrent devant une somptueuse résidence appelée l’Elysée. Ils évitèrent de justesse le coup de Karcher d’une espèce de petit gnome excité du bocal, qui sautait partout en haussant les épaules. Ils se réfugièrent dans un grand salon où une muse, entièrement nue et lascive, jouait de la guitare. Elle s’offrit à eux sans complexe, preuve d’une longue et ancestrale habitude. Peu de temps après, un olibrius, nommé Hortefetus surgit brusquement d’un placard avec une meute de CRS qui les collèrent dans un avion pour qu’ils retournent chez eux. Ils revinrent par le vol retour aussi sec, vu que ces abrutis leur avaient donné l’argent nécessaire pour rentrer !

Après cet épisode, ils arrivèrent enfin devant une cabane à l'aspect le plus humble ; c'était la plus pauvre de toutes celles qu'ils avaient vues jusqu'ici et couverte d'un simple toit de roseaux.

Mais là, quand ils frappèrent, la porte s'ouvrit toute grande et une voix aimable les pria d'entrer. Ils durent se courber pour passer le seuil tant la porte était basse, mais quand ils eurent pénétré à l'intérieur, ils se trouvèrent dans une pièce chaude et accueillante et surtout très propre, où un vieil homme et une vieille femme aux doux visages leur souhaitèrent la bienvenue de la façon la plus amicale et s'affairèrent à les mettre à l'aise.

Le vieil homme poussa un banc devant l'âtre et les pria de s'y étendre pour reposer leurs membres fatigués et la vieille femme y jeta une couverture. Elle se nommait Baucis, dit-elle aux étrangers, son mari s'appelait Philémon.
Ils vivaient depuis leur mariage dans cette chaumière et ils y avaient toujours été heureux. «Nous sommes de pauvres gens, mais la pauvreté n'est pas un si grand malheur quand on est prêt à l'accepter, et un esprit accommodant peut être lui aussi d'un grand secours », conclut-elle. Tout en parlant, elle vaquait à de menues tâches et se préoccupait de leur bien-être.

Ce dernier passage, souligné par le changement de couleur, étant trop beau, je ne me suis pas permis de le déformer !  J’espère que les dieux m’en seront reconnaissants éternellement ! 

 

A la semaine prochaine pour la suite ... si vous le voulez bien … et les dieux aussi !

 Rotpier ........ à qui il ne reste qu'un tout petit rien de jeunesse comme disait Lucien !

 

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G
<br /> <br /> Ne dirait-on pas que 2 homos<br /> <br /> <br /> lavent plus blanc qu'un seul ?<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> ALORS<br /> <br /> <br /> A 2 MAINS<br /> <br /> <br /> PHILOMENE !<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bonsoir Glorfindel !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> A deux mains<br /> <br /> <br /> phénomène !!!!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le Rotpier<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> http://rotpier.over-blog.com<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />