Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
Bonne Saint Valentin quand même !
Et n'oubliez pas le dicton du Rotpier:
" A la Saint Valentin, on ne met pas les patins... on les roule ! "
Le petit dernier tout frais pondu : "Les Cocottes," de ... Pierre
Les Cocottes,
Demi-mondaine ou courtisane
Poule de luxe pour pigeon
Ayant sur rue ferme pignon
Et dans son coffre belle manne.
La belle époque et ses arcanes
Ont vu fleurir à profusion
Ces reines de la pâmoison
À la conduite charlatane.
Qu’en est-il au jour d’aujourd’hui ?
Ont-elles déserté le nid ?
Ont-elles conservé la cote ?
Comment faire la distinction
Entre les deux appellations :
Femme libérée ou Cocotte ?
Modération :
On ne peut pas toutes les mettre
En vrac dans le même panier
Comme les œufs du poulailler
Il faut quand même bien l’admettre.
Frein à la modération :
Mais je maintiens - là, j’asticote ! -
Que sous couvert de liberté
Certaines n’ont rien à envier
A celles qu’on nommait Cocottes !
Un écrivain de notre époque
Trouverait tout comme Zola
Un modèle pour sa Nana
… Ne dite pas que je vous choque !
Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! Deux pour le prix d'un et c'est toujours cadeau !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
.
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
C'est un court et il est facile. Parfois, je suis assez poète ! Allez-y mes petits crapauds !
Réponse :
Si vous voulez fâcher un CRS, offrez-lui le recueil de poésie « Les amours jaunes » de Tristan Corbière !
Nota: Depuis un certain temps, les CRS doivent commencer à ne plus aimer trop le jaune !
Juste pour le plaisir et pour justifier ma petite aide :
" Allez-y mes petits crapauds ! " , je vous mets une des plus célèbres poème du recueil :
Titre : Le crapaud
Recueil : Les Amours jaunes (1873).
Un chant dans une nuit sans air...
– La lune plaque en métal clair
Les découpures du vert sombre.
... Un chant ; comme un écho, tout vif
Enterré, là, sous le massif...
– Ça se tait : Viens, c'est là, dans l'ombre...
– Un crapaud ! – Pourquoi cette peur,
Près de moi, ton soldat fidèle !
Vois-le, poète tondu, sans aile,
Rossignol de la boue... – Horreur ! –
... Il chante. – Horreur !! – Horreur pourquoi ?
Vois-tu pas son œil de lumière...
Non : il s'en va, froid, sous sa pierre.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bonsoir – ce crapaud-là c'est moi.
Ce soir, 20 Juillet.
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Le second en bonus et sans aide pour les accros !
Épicé c'est tout !
Allez, au boulot ! Sans aide il n'est pas si facile que cela et Ayrton n'est plus là, hélas, pour vous souffler quoi que ce soit !
Réponse :
Ce qui sauve le sénat de l’immobilisme chronique c’est le turnover engendré par le grand âge de ses membres.
A titre indicatif, moyenne d'âge du Sénat : 61 ans.
Jacques Brel : " Orly " .... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Jacques Brel :
« Orly »
Après cela, on ne prend plus l'escalator
à Orly de la même manière...
Orly
Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
La pluie les a soudés,
Semble-t-il, l'un à l'autre
Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
Et je les sais qui parlent
Il doit lui dire « Je t'aime ! »
Elle doit lui dire « Je t'aime ! »
Je crois qu'ils sont en train
De ne rien se promettre
Ces deux-là sont trop maigres
Pour être malhonnêtes
Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
Et brusquement, il pleure
Il pleure à gros bouillons
Tout entourés qu'ils sont
D'adipeux en sueur
Et de bouffeurs d'espoir
Qui les montrent du nez
Mais ces deux déchirés
Superbes de chagrin
Abandonnent aux chiens
L'exploit de les juger
La vie ne fait pas de cadeau
Et nom de Dieu c’est triste
Orly, le dimanche,
Avec ou sans Bécaud !
Et maintenant, ils pleurent
Je veux dire tous les deux
Tout à l'heure c'était lui
Lorsque je disais "il"
Tout encastrés qu'ils sont
Ils n'entendent plus rien
Que les sanglots de l'autre
Et puis
Et puis infiniment
Comme deux corps qui prient
Infiniment, lentement,
Ces deux corps se séparent
Et en se séparant
Ces deux corps se déchirent
Et je vous jure qu'ils crient
Et puis, ils se reprennent
Redeviennent un seul
Redeviennent le feu
Et puis, se redéchirent
Se tiennent par les yeux
Et puis, en reculant
Comme la mer se retire,
Il consomme l'adieu
Il bave quelques mots
Agite une vague main
Et brusquement, il fuit
Fuit sans se retourner
Et puis, il disparaît
Bouffé par l'escalier
La vie ne fait pas de cadeau
Et nom de Dieu c'est triste
Orly, le dimanche,
Avec ou sans Bécaud !
Et puis, il disparaît
Bouffé par l'escalier
Et elle, elle reste là
Cœur en croix, bouche ouverte
Sans un cri, sans un mot
Elle connaît sa mort
Elle vient de la croiser
Voilà qu'elle se retourne
Et se retourne encore
Ses bras vont jusqu'à terre
Ça y est ! Elle a mille ans
La porte est refermée
La voilà sans lumière
Elle tourne sur elle-même
Et déjà elle sait
Qu'elle tournera toujours
Elle a perdu des hommes
Mais là, elle perd l'amour
L'amour le lui a dit
Revoilà l'inutile
Elle vivra de projets
Qui ne feront qu'attendre
La revoilà fragile
Avant que d'être à vendre
Je suis là, je la suis
Je n'ose rien pour elle
Que la foule grignote
Comme un quelconque fruit
Bon partage !
Rotpier
Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
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... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
Le poème du jour: "Le forgeron jaloux," ou "Vengeance auvergnate," ... tout frais tout chaud sortant des braises ... par Pierre !
Image du net modifiée par mes soins
Le forgeron jaloux,
ou
Vengeance auvergnate,
Il l’aimait de façon béate
hélas lui était non grata
elle aimait un tordu d’en bas
véritable traine-savates
… aveuglément.
En un duo très disparate
elle s’accrochait à son bras
un spectacle vraiment ingrat.
qui le rendait rouge écarlate
… très violemment.
Personne sous les lauzes plates
n’était au courant de cela
en plus quand on est auvergnat
on ne vaque qu’à ses patates
… c’est dans le sang.
Il travaillait en automate
dans sa forge et dans le fracas
du marteau pilon sur le tas
en pensant à la scélérate
… intensément.
Bientôt il serait psychopathe
il s’y enfonçait à grands pas
sans le savoir c’est comme ça
et puis un jour cela éclate
… brutalement.
Elle sortait de ses pénates
pour aller voir le gars d’en bas
il l’attendait derrière un tas
avec à la main une batte
… serrant les dents.
Plus question d’être diplomate
plus de discours plus de blabla
un seul coup du haut vers le bas :
retour à la case primate
… à cent pour cent.
Il la prit par les omoplates
et sans remords il la traîna
jusqu’au trou creusé sous le tas
de charbon chargé de nitrate
… sans ménagement.
Nul besoin de la mettre en boite
nul besoin de prêchi-prêcha
un beau linceul couleur caoua
une demeure bien adéquate
… c’est rassurant.
Image du net
Sa tranquillité auvergnate
il la retrouva pas à pas
au son du pilon sur le tas
et il avait brûlé la batte
… c’était prudent.
Il restait le traîne-savates
mais là c’était plus délicat
pour sûr il ne l’oubliait pas
il aurait son heure et sa date
… assurément.
Pas de manœuvre maladroite
il en faisait un postulat
il aurait la peau de ce gars
à la vue basse et aux mains moites
… un répugnant.
Sorte de cafard ou de blatte
que l’on écrase comme ça
d’un coup de talon vers le bas
avec précision et sans hâte
… soigneusement.
Il savait que dans ses pénates
il avait un vieux poêle à bois
lui faire un coup à la Zola
n’était pas chose maladroite
… tranquillement.
Il aurait préféré la batte
mais on peut ou on ne peut pas
l’important c’est le résultat
on analyse et on s’adapte
… subtilement.
Pierre Dupuis
Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! Deux pour le prix d'un et c'est toujours cadeau !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Celui-là n'est pas piqué des vers ! ( Le suivant non plus d'ailleurs mais il est court ! ) . Grosso modo, c'est un conseil d'hygiène qui en vaut bien un autre après tout !
Réponse :
Mesdames, optez pour le naturel pour votre hygiène intime : utilisez une décoction de rainette. Rassurez-vous, vous ne deviendrez pas pour autant une grenouille de bénitier !
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Le second en bonus et sans aide pour les accros !
Épicé c'est tout !
Allez, au boulot ! Il est très court et c'est une question que je me pose depuis longtemps, quelqu'un(e) pourra peut-être me donner la réponse ? Il paraît que Madame Claude le savait ?
Réponse :
Agrippine avait-elle le poignet sûr ?
Nota, comme le soulignait si bien Nicole :
Michel Sardou : "L'an mille" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Michel Sardou »
« L'an mille »