Francis cabrel: "L'encre de tes yeux" ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Francis Cabrel »
L’encre de tes yeux,
Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu'on est fous, puisqu'on est seuls
Puisqu'ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J'aimerais quand même te dire,
Tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux
Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes
À trop vouloir te regarder j'en oubliais les miennes
On rêvait de Venise et de liberté
J'aimerais quand même te dire,
Tout ce que j'ai pu écrire
C'est ton sourire qui me l'a dicté
Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves
Tu viendras toujours du côté où le soleil se lève
Et si malgré ça j'arrive à t'oublier
J'aimerais quand même te dire,
Tout ce que j'ai pu écrire
Aura longtemps le parfum
Des regrets.
Et puisqu'on ne vivra jamais tous les deux...
Bon partage !
Rotpier
De la haute couture, du cousu main ? ... "Haute couture de l'esprit" ... un poème de Pierre
Un très ancien poème sans aucune retouche
sauf ... la présentation !
Image du net : exquise esquisse de Christian Lacroix
Haute couture de l'esprit,
Cent fois, sur le métier,
J'ai remis mon ouvrage,
J'ai repris le sentier
Du travail avec rage.
Souvent comme une brute
J'ai cassé puis refait:
Créer en la minute
Le chef-d’œuvre parfait !
Et de fil en aiguille
J'ai forcé mon esprit
A vous bâtir, ô fille
Merveilleuse et sans prix !
J'ai respecté la trame :
Pas un petit défaut !
Et vous devenez dame
Aux atouts triomphaux !
Et je m'en vais rêvant
A ta chair épicée,
Sur un exquis divan
Mes rêves t'ont hissée.
Pierre Dupuis
Image du net
Un très ancien poème sans aucune retouche
sauf ... la présentation !
Image du net : exquise esquisse de Christian Lacroix
Haute couture de l'esprit,
Cent fois, sur le métier,
J'ai remis mon ouvrage,
J'ai repris le sentier
Du travail avec rage.
Souvent comme une brute
J'ai cassé puis refait:
Créer en la minute
Le chef-d’œuvre parfait !
Et de fil en aiguille
J'ai forcé mon esprit
A vous bâtir, ô fille
Merveilleuse et sans prix !
J'ai respecté la trame :
Pas un petit défaut !
Et vous devenez dame
Aux atouts triomphaux !
Et je m'en vais rêvant
A ta chair épicée,
Sur un exquis divan
Mes rêves t'ont hissée.
Pierre Dupuis
Image du net
"L'écume de l'amer " ... un poème de Pierre qui n'est pas encore un être tas ...
Image du net: tableau du peintre Alexandre Nozal
L’écume de l’amer,
C’était en mars soixante huit
… enfin si j’en crois ma mémoire,
une passion en déficit
infiniment attentatoire.
J’arpentais alors Etretat
et ses chemins et ses falaises,
où avaient résonné nos pas
jusqu’à ce que je lui déplaise.
Je ne sais toujours pas pourquoi
- brouillard aux yeux ? - j’ignore encore,
mais je me suis retrouvé là
devant l’aiguille en sémaphore.
Sur notre amour détricoté
j’ai versé des vagues de larmes,
cherchant la maille ayant sauté
sans déclencher la moindre alarme.
Sur un hoquet des plus amers
le mien est passé sous la porte,
il est parti finir en mer,
c’est là que les vents les emportent.
Il en est ainsi des amours
qui naissent et se concrétisent,
qu’on croit qu’il vont durer toujours
et qui sur les écueils se brisent.
Sur un abysse ou un haut-fond
se trouve un très grand cimetière
où les amours qui se défont
brodent les légendes côtières.
Image du net: tableau du peintre Alexandre Nozal
L’écume de l’amer,
C’était en mars soixante huit
… enfin si j’en crois ma mémoire,
une passion en déficit
infiniment attentatoire.
J’arpentais alors Etretat
et ses chemins et ses falaises,
où avaient résonné nos pas
jusqu’à ce que je lui déplaise.
Je ne sais toujours pas pourquoi
- brouillard aux yeux ? - j’ignore encore,
mais je me suis retrouvé là
devant l’aiguille en sémaphore.
Sur notre amour détricoté
j’ai versé des vagues de larmes,
cherchant la maille ayant sauté
sans déclencher la moindre alarme.
Sur un hoquet des plus amers
le mien est passé sous la porte,
il est parti finir en mer,
c’est là que les vents les emportent.
Il en est ainsi des amours
qui naissent et se concrétisent,
qu’on croit qu’il vont durer toujours
et qui sur les écueils se brisent
Sur un abysse ou un haut-fond
se trouve un très grand cimetière
où les amours qui se défont
brodent les légendes côtières.
Nota: Déjà publié mais repris et augmenté... de nos jours tout augmente ...
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rébus : Le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier !
.
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
1ère ligne, 1ère image: la moitié du prénom du volatile ! Dernière image : le marin est en haut du "- - - " ... mais il ne se prénomme pas Alexandre ! ( l'autre aussi ! )
2ème ligne, 2ème image : " - - - " est ce personnage ? ( les autres aussi ! )
4ème ligne, 2ème image : le serpent fait toujours "s" ou "se" selon son humeur !
5ème ligne, dernière image : l'animal fait des " - - - - " ... comme le Pierrot qui danse ! ... vous pouvez le mettre au singulier !
Nota : Le dernier mot comporte bien un "r" ! ... J'en riz sous cape !
Je suis certain que vous allez trouver car vous êtes fortiches ... il faut bien que je vous passe un peu de pommade de temps en temps !
Et pis c'est tout !
Réponse :
Comme dit ma sœur qui n’est pas kiné mais qui n’est ni sotte ni sage un bon massage c’est de la science friction !
Nota : Il y a bien un « r » !
Qu'il dit l'animal !
Lény Escudéro " Ballade à Sylvie " ... ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Lény Escudéro »
« Ballade à sylvie »
Le troubadour s’en est allé …
Ballade à Sylvie
{Refrain:}
J'ai perdu mon âme
En perdant Sylvie
J'ai perdu mon âme
En perdant ma mie.
Ah, qu'elle me revienne
J'oublierai le temps
Le temps de mes peines
Et tous mes tourments
Moi, je te pardonne
Et si tu voulais
Un jour de l'automne
Tu me reviendrais
J'ai perdu mon âme
Quand j'ai perdu son amour
Et moi pauvre diable
Je l'aime toujours.
{au Refrain}
Par un soir d'automne
Elle est arrivée
Elle m'a dit : "Pardonne !"
Et j'ai pardonné
Mais malgré moi-même
Tout au fond de moi
Était née la haine
Qui dictait sa loi.
Et devant ma porte
Son regard caressant le mien
Là mon âme est morte
Dans le creux de ma main.
Bon partage !
Rotpier
"Les maçons de la Creuse," ... un poème de Pierre
Dernier devoir de vacances... en Creuse !
Hommage aux grands tailleurs de pierres par ... Pierre !
Image du net
Les maçons de la Creuse,
A Paris ou ailleurs beaucoup de bâtiments
ont été façonnés par les mains courageuses
de gens venus de loin et à pied bien souvent,
des gens qu’on appelait « Les maçons de la Creuse ».
Ils partaient au printemps, revenaient en hiver,
car le travail manquait de façon endémique,
pour pouvoir assurer le gîte et le couvert
des femmes, des enfants, c’était là leur pratique.
Des groupes se formaient pour éviter l’ennui
mais aussi les dangers de routes très malsaines,
surtout pour le retour : de jour comme de nuit
des malandrins lorgnaient sur leurs bourses bien pleines.
Courageux ils l’étaient mais en plus de cela
ils étaient qualifiés et reconnus habiles
faisant marcher autant leurs têtes que leurs bras,
ils étaient recherchés par les plus grandes villes.
Maçons ou terrassiers, charpentiers ou couvreurs,
tuiliers, peintres ou scieurs et grands tailleurs de pierre,
ces hommes-là étaient d’excellents bâtisseurs,
des compagnons soudés, des gars à l’âme fière.
Au dix neuvième siècle ils se forment entre eux,
c’est après le travail que les leçons commencent,
c’est dur et épuisant mais ils en sont heureux :
l’instruction leur manquait et leur joie est immense.
C’était les précurseurs de l’ascenseur social
et les plus qualifiés se mettaient au service
des jeunes pour donner l’enseignement crucial :
lire, compter et plus, exemple d’altruisme.
Parmi eux les meilleurs atteindront des sommets,
des postes importants - et jusqu’en politique ! -
comme Martin Nadaud célèbre à tout jamais
pour ses discours au ton franc et charismatique.
Ils ont laissé ainsi, et dans tout le pays,
sur bien des monuments l’indélébile empreinte
de leur grand savoir faire au travers du bâti,
ils peuvent en être fiers et pas en demi-teinte !
Plusieurs générations ont perpétué cela,
des hommes valeureux à l’âme vigoureuse,
dont on peut affirmer sans aucun postulat
qu’ils avaient du courage et pas la tête creuse !
Pierre Dupuis
Image du net
" Conversation entre pochards à Etretat … " ... une fadaise d'Etretat de ... Rotpier !
De retour de la cote d’Albâtre, je vous livre une fadaise d'Etretat !
Image du net car les miennes sont moins nettes !
Conversation entre pochards
à Etretat …
Conversation de fil en Aiguille
au pied de la Porte,
- Être clochard à Etretat
est un cauchemar qui me hante :
sur un trottoir tout comme un tas
sans même une toile de tente.
- A Etretat ? … Pourquoi mon gars ?
Ce n’est pas une idée géante,
viens au pays du pastaga,
là-bas les nuits sont moins glaçantes !
- Si je deviens un jour clochard
autant que ce soit sur ma terre !
Et le calva, pour un pochard,
vaut bien l’anis : faut pas le taire !
Allez buvons près de la porte
et tant pis si dans notre état,
nous ne bafouillons de la sorte
que des fadaises d’êtres tas !
Nous graverons dans le calcaire
des souvenirs de pochetrons,
après nous casserons nos verres
pour ne plus boire qu’au litron !
Les touristes devant nos fresques
en resteront tout interdits,
trouvant cela très pittoresque,
bien supérieur aux graffitis !
Ils chercherons nos signatures
mais nous ne les graverons pas,
pour les générations futures
une belle étude de cas !
Nous resterons des anonymes,
des bienfaiteurs pour d’Etretat,
nous ne seront pas éponymes
et garderons nos galetas !
Et si du haut de la falaise
un jour on fait le grand plongeon,
il n’y aura pas de malaise
au sein de la population.
De nos pauvres vieilles carcasses
les crabes feront un banquet,
leur chair sera un peu plus grasse
au moment de les déguster !
Dans ce pays de grandes tables
où tous les crustacés sont rois
les péquins comme les notables
ravis se lécheront les doigts !
Et les palais fins en alerte
se demanderons bien pourquoi
au fond de leurs bouches expertes
reste comme un goût de calva !
Allez l’ami, allez confrère,
trinquons à ce bel avenir
après tout nos sommes des frères
et nous devons nous soutenir !
Allons gravons sur la falaise
nos états d’âme de buveurs,
le cœur vaillant et l’âme à l’aise
attaquons-nous vite au labeur !
Rotpier
Image bidouillée par le Rotpier !