Le poème du jour : "Les grands amours ne sont pas légion," ... un sonnet de Rotpier qui est un peu ... sonné !
Préambule :
;
Les grands amours ne sont pas légion,
Elle avait de grands yeux marron
pailletés d’éclats couleur sable,
un regard indéfinissable
et elle avait un beau giron !
Lui abhorrait les laiderons
et les trouvait insupportables,
son charme était incontestable
avec ou sans son ceinturon !
Il en avait fait sa compagne
alors qu’il était en campagne
dans les alentours de Calvi.
Leurs rencontres étaient très brèves
mais leur désir bien assouvit :
le légionnaire aimait sa chèvre !
.
Rotpier
Image du net
Remarque :
Préambule :
;
Les grands amours ne sont pas légion,
Elle avait de grands yeux marron
pailletés d’éclats couleur sable,
un regard indéfinissable
et elle avait un beau giron !
Lui abhorrait les laiderons
et les trouvait insupportables,
son charme était incontestable
avec ou sans son ceinturon !
Il en avait fait sa compagne
alors qu’il était en campagne
dans les alentours de Calvi.
Leurs rencontres étaient très brèves
mais leur désir bien assouvit :
le légionnaire aimait sa chèvre !
.
Rotpier
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Image du net
Remarque :
Défilé du 14 juillet : la Légion étrangère à l’honneur par … Rotpier
Comme tous les ans: Tradition oblige !
Le défilé du 14 Juillet !
Un petit clic pour se mettre dans le bain
du défilé et ensuite sur la légion étrangère pour le boudin !
la Légion étrangère à l’honneur :
Refrain
Tiens, voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudin
Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains,
Pour les Belges y'en a plus (bis)
Ce sont des tireurs au cul
Pour les Belges y'en a plus (bis)
Ce sont des tireurs au cul.
I
Nous sommes des dégourdis, nous sommes des lascars,
Des types pas ordinaires,
Nous avons souvent notre cafard,
Nous sommes des Légionnaires.
II
Au Tonkin, la Légion immortelle
A Tuyen-Quang illustra notre Drapeau.
Héros de Camerone et frères modèles
Dormez en paix dans vos tombeaux.
III
Nos anciens ont su mourir
Pour la Gloire de la Légion,
Nous saurons bien tous périr
Suivant le tradition.
IV
Au cours de nos campagnes lointaines,
Affrontant la fièvre et le feu,
Nous oublions avec nos peines
La mort qui nous oublie si peu
Nous, la Légion.
Image du net
1er dicton :
Quand une légion étrange erre, c’est la Légion Etrangère !
2ème dicton :
Où le légionnaire passe, la chèvre trépasse !
3ème dicton :
En corse, quand les chèvres sont très fatiguées, certains disent que la Légion n’y est pas étrangère et que ce n’est pas pour rien que leurs tabliers sont usés !
4ème dicton :
En amour, pour un légionnaire, un boudin c'est très bien, mais à défaut il prend plus beau !
5ème dicton :
Ne fais jamais de bras d'honneur à un gars de la Légion si tu tiens à ton petit fion !
La devise du sapeur légionnaire :
Etre sapeur et sans reproche
Le conseil du toubib légionnaire aux nouveaux:
Si tu vas dans un coin où il y a des cactus, n'oublie pas la pince à épiler, si il n'y en a pas, n'oublie pas la pommade pour le poignet !
Nota :
Moi, je ne prends pas position : je pars bientôt en vacances en Corse du coté de Calvi !
Suggestion :
Pour étoffer avantageusement la Légion Etrangère au défilé et compte tenu qu’il y a de plus en plus de filles dans l’armée, il n’y a qu’à les faire défiler sans le moindre uniforme ! Avec leurs ogives pointées et leur petit tablier de sapeur cela ferait un effet bœuf et réjouirait le soldat inconnu qui était, ne l’oublions pas, un poilu !
C'est pas moi, c'est ma soeur qu'a cassé le matos du sapeur!
C'est pas moi, c'est ma soeur qu'a foutu la vérole au sapeur!
Et pis c’est tout pour aujourd’hui … brav’ gens !
Comme demain c’est la Saint Donald, je vous salue mes petits canards !
Et … Pas de Macdo hein ! Le José ne serait pas content et vous volerait dans les plumes !
Tiens, tiens, t'auras du boudin, t'auras du boudin, t'auras du boudin !
Bonne fin de semaine, je ne reviendrais que vendredi au mieux !
Le Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
1ère ligne, 1ère image: partout où il se trouve, le serpent fait toujour "s" ! Dernière image : il faut retenir la fonction ... allez en paix mes sœurs et mes frères amen !
2ème ligne, 1ère image: le dessin, la peinture, la poésie, la musique en font partie !
3ème ligne, 1ère image: la moitié de la marque ! 3ème image le personnage " - - - - " !
4ème ligne, dernière image: lieu où l'on trouve des animaux en captivité !
5ème ligne, 1ère image : le mec à la crève, il a une sacrée " - - - - " ... et pis c'est tout ! 4ème image : en direct, le symbole de la "vie " !
6ème ligne, 1ère image : il ne faut pas prendre le court !
7ème ligne : bien faire la liaison entre l'image 3 et l'image 4 !
8ème ligne, images 1 et 2 : représentation de l' "- - - - - " par Léonard de Vinci !
9ème ligne, 2ème image : c'est une vraie tache, elle est " - - - - - " de chez " - - - - - " ! Dernière image : la charrue est tirée par un paire de " - - - - - " ... eux n'en n'ont plus !
10ème ligne, 2ème image : le cri du bébé qui pleure !
11ème ligne, 4ème image : il ne faut pas prendre le dur ! Dernière image: tous ces objets sont " - - - - " ... comme vous quand vous rentrez de java !
Dernière ligne, 4ème image : en direct : "u" ... cocote !
Réponse :
Ce n’est pas parce qu’on a adoré les oiseaux toute sa vie que l’on sera plus serein au moment de caner nul besoin de se faire du mouron là-dessus !
Qu'il dit l'animal !
« Michel Polnareff » : " Lettre à France " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
« Michel Polnareff »
« Lettre à France »
Nostalgie, nostalgie du pays !
Si vous n'avez pas la vidéo directement, cliquer pour allez sur YouTube de colle et revenez chez moi pour les paroles !
Merci !
Lettre à France by Michel Polnareff (Paroles)
Il était une fois
Toi et moi
N'oublie jamais ça
Toi et moi !
Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi tout bas
Tu es à six heures de moi
Je suis à des années de toi
C'est ça être là-bas
La différence
C'est ce silence
Parfois au fond de moi
Tu vis toujours au bord de l'eau
Quelquefois dans les journaux
Je te vois sur des photos
Et moi, loin de toi
Je vis dans une boite à musique
Electrique et fantastique
Je vis en chimérique
La différence,
C'est ce silence
Parfois au fond de moi
Tu n'es pas toujours la plus belle
Et je te reste infidèle
Mais qui peut dire l'avenir
De nos souvenirs ?
Oui, j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
L'amour c'est fait de ça
Il était une fois
Toi et moi
N'oublie jamais ça
Toi et moi !
Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi là-bas
Oui, j'ai le mal de toi parfois
Même si je ne le dis pas
Je pense à toi tout bas ...
Bon partage !
Rotpier
Les poèmes du jour un peu sonnets de ... Rotpier : " Marguerite " et "Effeuillage " !
Chose promise, chose due : voila la suite de Marguerite !
Pour vous éviter de retourner au billet précédant ( j’ai soin de votre petit confort ! ) je vous le remets directement, la suite étant de couleur verte !
Aimerez-vous … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?
image du net
Marguerite,
Elle avait un prénom charmant,
Un de ceux qui ont le mérite
D’aller à quelqu’un comme un gant :
Joli prénom que Marguerite !
Son sourire était désarmant
Quand un homme même émérite
Dans l’art de se faire galant
Prenait des airs de chattemite !
Eu égard à son gagne-pain,
Bien qu’un tantinet polissonne,
Elle n’appartenait à personne .
Sauf pour exercer son turbin
Elle n’était pas pointilleuse:
Marguerite était effeuilleuse !
.
Image du net un peu bidouillée par le Rotpier !
.
L’art de l’effeuillage,
Nul besoin de chauffer la salle
Pour allumer le populo,
alors que son premier pétale
N’était qu’un tout petit chapeau !
.
L’excitation était totale
A la fin de son numéro
Les hommes perdaient les pédales,
Chauffés par son corps brasero !
C’était la queue devant sa loge
Et il fallait qu’on les déloge
au beau milieu des coups de poing !
Ils auraient donné sans limite
Tout leur fric pour un petit coin
Où effeuiller, seul, Marguerite !
Voici donc la suite :
Hécatombe,
Les vieux tombaient comme des mouches
Victimes de lourds infarctus,
Les yeux révulsés et la bouche
Figée dans un dernier rictus !
Et n’étant point sainte nitouche
Elle soutenait mordicus
Qu’il aurait fallu qu’elle touche
Une prime pour chaque gus !
Tous les régimes de retraite
Auraient du lui signer des traites
Pour l’équilibre des bilans !
En exhibant son pédoncule
Elle régulait les croulants
Mieux qu’une bonne canicule !
xxxxxxxxxxxxx
.
Moralité des trois sonnets :
Des bataillons de Marguerite
envoyés partout chez les vieux,
voila qui aurait le mérite
de réguler les choses au mieux !
Le paradis avant la lettre,
le nirvana sans avatar,
l’éden avant de disparaître,
le Brama-Loke sans pétard !
… Hormis celui de Marguerite
plus concret qu’une religion,
à toucher dans un dernier rite
avant l’ultime convulsion !
Dans un souci égalitaire
moult bataillons d’effeuilleurs :
hors de question que les mémères
partent sans toucher au bonheur !
Avez-vous aimé … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?
A vous de le dire … et pis c’est tout !
Rotpier …( de nez à la morale ! )
Chose promise, chose due : voila la suite de Marguerite !
Pour vous éviter de retourner au billet précédant ( j’ai soin de votre petit confort ! ) je vous le remets directement, la suite étant de couleur verte !
Aimerez-vous … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?
image du net
Marguerite,
Elle avait un prénom charmant,
Un de ceux qui ont le mérite
D’aller à quelqu’un comme un gant :
Joli prénom que Marguerite !
Son sourire était désarmant
Quand un homme même émérite
Dans l’art de se faire galant
Prenait des airs de chattemite !
Eu égard à son gagne-pain,
Bien qu’un tantinet polissonne,
Elle n’appartenait à personne .
Sauf pour exercer son turbin
Elle n’était pas pointilleuse:
Marguerite était effeuilleuse !
.
Image du net un peu bidouillée par le Rotpier !
.
L’art de l’effeuillage,
Nul besoin de chauffer la salle
Pour allumer le populo,
alors que son premier pétale
N’était qu’un tout petit chapeau !
.
L’excitation était totale
A la fin de son numéro
Les hommes perdaient les pédales,
Chauffés par son corps brasero !
C’était la queue devant sa loge
Et il fallait qu’on les déloge
au beau milieu des coups de poing !
Ils auraient donné sans limite
Tout leur fric pour un petit coin
Où effeuiller, seul, Marguerite !
Voici donc la suite :
Hécatombe,
Les vieux tombaient comme des mouches
Victimes de lourds infarctus,
Les yeux révulsés et la bouche
Figée dans un dernier rictus !
Et n’étant point sainte nitouche
Elle soutenait mordicus
Qu’il aurait fallu qu’elle touche
Une prime pour chaque gus !
Tous les régimes de retraite
Auraient du lui signer des traites
Pour l’équilibre des bilans !
En exhibant son pédoncule
Elle régulait les croulants
Mieux qu’une bonne canicule !
xxxxxxxxxxxxx
.
Moralité des trois sonnets :
Des bataillons de Marguerite
envoyés partout chez les vieux,
voila qui aurait le mérite
de réguler les choses au mieux !
Le paradis avant la lettre,
le nirvana sans avatar,
l’éden avant de disparaître,
le Brama-Loke sans pétard !
… Hormis celui de Marguerite
plus concret qu’une religion,
à toucher dans un dernier rite
avant l’ultime convulsion !
Dans un souci égalitaire
moult bataillons d’effeuilleurs :
hors de question que les mémères
partent sans toucher au bonheur !
Avez-vous aimé … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?
A vous de le dire … et pis c’est tout !
Rotpier …( de nez à la morale ! )
Les poèmes du jour un peu sonnets de ... Rotpier : " Marguerite " et "Effeuillage " !
image du net
Marguerite,
Elle avait un prénom charmant,
Un de ceux qui ont le mérite
D’aller à quelqu’un comme un gant :
Joli prénom que Marguerite !
Son sourire était désarmant
Quand un homme même émérite
Dans l’art de se faire galant
Prenait des airs de chattemite !
Eu égard à son gagne-pain,
Bien qu’un tantinet polissonne,
Elle n’appartenait à personne .
Sauf pour exercer son turbin
Elle n’était pas pointilleuse :
Marguerite était effeuilleuse !
Image du net un peu bidouillée par le Rotpier !
L’art de l’effeuillage,
Nul besoin de chauffer la salle
Pour allumer le populo,
alors que son premier pétale
N’était qu’un tout petit chapeau !
L’excitation était totale
A la fin de son numéro
Les hommes perdaient les pédales,
Chauffés par son corps brasero !
C’était la queue devant sa loge
Et il fallait qu’on les déloge
au beau milieu des coups de poing !
Ils auraient donné sans limite
Tout leur fric pour un petit coin
Où effeuiller, seul, Marguerite !
Si cela vous donne la frite
Revenez donc jeudi matin
J’aurais alors écrit la suite :
il faut que je gagne mon pain !
Rotpier
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
1ère ligne, 2ème image: il ne faut pas prendre le petit ! 3ème image : une " - - - - - " de tennis!
2ème ligne, 1ère image: Eros est le dieu de l' " - - - - - " !
3ème ligne, 2ème image: c'est la couleur qu'il faut retenir ! 3ème image : en direct : "che"!
4ème ligne, 2ème image: le plus petit des frangins !
5ème ligne, 3ème image :la boisson favorite des rosbifs !
Dernière ligne, 2ème image : " - - - " est ce personnage ?
Réponse :
Au grand bal de l’amour les femelles ours blanches pas très jolies font-elles banquise ?
Qu'il dit l'animal !
"A Guy Môquet " un poème de Pierre en hommage à un grand jeune homme.
Poème écrit après une visite à la carrière des fusillés de Châteaubriant où Guy Môquet et vingt-six de ses amis ont été assassinés par les nazis le 22 octobre 1941.
Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_M%C3%B4quet
Image du net
A Guy Môquet,
Je suis allé dans la carrière
où avec tes vingt-six amis
vous avez chanté la dernière
Marseillaise au nez des nazis.
Vous êtes tombés sous les balles
de ces ignobles assassins
à la volonté animale
de faire souffrir à dessein.
Vous étiez les vint-sept otages
désignés arbitrairement
pour venger sur un coup de rage
la mort d’un de leurs commandants.
Vous aviez déjà connaissance
des méthodes de vos bourreaux
pour juguler la résistance
de ceux qui étaient des héros.
Vous en étiez déjà les frères
arrêtés et puis internés
dans des conditions arbitraires,
pris sur le fait ou dénoncés.
L’emploi des lettres anonymes
en ces temps-là était courant,
moyen avec risques minimes
d’éliminer des tas de gens.
Domaine réservé aux lâches
où l’on dénonce son voisin
pour des rancœurs que l’on remâche
depuis des temps parfois lointains.
Un concurrent ou bien encore
un rival de cœur ou d’argent
et tant pis si l’on collabore :
l’anonymat rend transparent !
La vie dans les camps était dure
et à Choizel pas d’exception,
les barbelés et les clôtures
rendaient ardues les évasions.
Les collabos et la milice,
les cloportes et les salauds
s’étaient ligués et mis en lice
pour vous mener droit aux poteaux.
Un gouvernement à la botte
avec des serviteurs zélés
qui avec les SS fricotent
sans même être manipulés !
Au Mont Valérien et à Nantes
d’autres pour la même raison
ont subi l’inique et sanglante
fin au poteau d’exécution.
Toi, Guy Môquet, le tout jeune homme,
tu avais rejoins tous ceux qui
se battaient sans être économes
dans les réseaux ou les maquis.
En entrant dans la résistance
malgré les risques encourus
tu as rendu gloire à la France
par ton courage et ta vertu.
Ta poignante lettre à ta mère
et le message à tes amis
prouve que devant l’adversaire
tu fus toujours un insoumis.
Exemple parmi les exemples,
malgré ta jeunesse tu as
montré ton courage et ta trempe
en écrivant ces lignes-là.
Des lignes qui tirent des larmes
quand on s’en empreigne vraiment,
des lignes devant servir d'armes
contre tout recommencement.
Si par malheur la barbarie
revenait un jour dans nos murs
par le fait de quelque incurie
envers les droits venus d’obscurs,
Il faudrait que pour la patrie
des « Guy Môquet » aux souffles purs
se lèvent vivement et crient :
« Tous au combat pour le futur ! »
« Que ma mort serve à quelque chose »
c'est ta dernière volonté :
soyons et restons en osmose
avec ta soif de liberté !
Pierre Dupuis
Image du net
Poème écrit après une visite à la carrière des fusillés de Châteaubriant où Guy Môquet et vingt-six de ses amis ont été assassinés par les nazis le 22 octobre 1941.
Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_M%C3%B4quet
Image du net
A Guy Môquet,
Je suis allé dans la carrière
où avec tes vingt-six amis
vous avez chanté la dernière
Marseillaise au nez des nazis.
Vous êtes tombés sous les balles
de ces ignobles assassins
à la volonté animale
de faire souffrir à dessein.
Vous étiez les vint-huit otages
désignés arbitrairement
pour venger sur un coup de rage
la mort d’un de leurs commandants.
Vous aviez déjà connaissance
des méthodes de vos bourreaux
pour juguler la résistance
de ceux qui étaient des héros.
Vous en étiez déjà les frères
arrêtés et puis internés
dans des conditions arbitraires,
pris sur le fait ou dénoncés.
L’emploi des lettres anonymes
en ces temps-là était courant,
moyen avec risques minimes
d’éliminer des tas de gens.
Domaine réservé aux lâches
où l’on dénonce son voisin
pour des rancœurs que l’on remâche
depuis des temps parfois lointains.
Un concurrent ou bien encore
un rival de cœur ou d’argent
et tant pis si l’on collabore :
l’anonymat rend transparent !
La vie dans les camps était dure
et à Choizel pas d’exception,
les barbelés et les clôtures
rendaient ardues les évasions.
Les collabos et la milice,
les cloportes et les salauds
s’étaient ligués et mis en lice
pour vous mener droit aux poteaux.
Un gouvernement à la botte
avec des serviteurs zélés
qui avec les SS fricotent
sans même être manipulés !
Au Mont Valérien et à Nantes
d’autres pour la même raison
ont subi l’inique et sanglante
fin au poteau d’exécution.
Toi, Guy Môquet, le tout jeune homme,
tu avais rejoins tous ceux qui
se battaient sans être économes
dans les réseaux ou les maquis.
En entrant dans la résistance
malgré les risques encourus
tu as rendu gloire à la France
par ton courage et ta vertu.
Ta poignante lettre à ta mère
et le message à tes amis
prouve que devant l’adversaire
tu fus toujours un insoumis.
Exemple parmi les exemples,
malgré ta jeunesse tu as
montré ton courage et ta trempe
en écrivant ces lignes-là.
Tes lignes qui tirent des larmes
quand on s’en empreigne vraiment
doivent être pour nous des armes
contre tout recommencement.
Si par malheur la barbarie
revenait un jour dans nos murs
par le fait de quelque incurie
envers les droits venus d’obscurs,
Il faudrait que pour la patrie
des « Guy Môquet » aux souffles purs
se lèvent vivement et crient :
« Tous au combat pour le futur ! »
« Que ma mort serve à quelque chose » :
une dernière volonté
qui serait alors en osmose
avec ta soif de liberté !
Pierre Dupuis
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