Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Et pis c'est tout !
PS : Les gens du Nord apprécieront cette affirmation !
Réponse :
La colombophilie n’est pas une déviance sexuelle à l’encontre des pigeons, qu’on se le dise !
Les Pierres Jaumâtres ... un délire poétique du ... Rotrpier !
Bonjour à tous !
Je vous propose un 3ème devoir de vacances dans la Creuse !
J'ai brodé à partir de cela :
Les Pierres Jaumâtres, situées au sommet du mont Barlot (altitude 591 m), sur la commune de Toulx-Sainte-Croix, sont un amas granitique comme on peut en rencontrer plusieurs dans le département de la Creuse, notamment au lieu-dit Rigole du diable. Elles constituent un site naturel classé en 1927.
Ces amas rocheux sont appelés tors ou chaos granitiques. Ils correspondent à des noyaux de roche très massifs qui ont résisté à l’érosion intensive auQuaternaire froid, entre -100 000 et -10 000 ans. Sous l'action des pluies, du gel et du vent, les parties décomposées de la roche ont été déblayées entraînant un étrange empilement de blocs rocheux plus résistants. Des cannelures, des sillons verticaux et des vasques ont donné à ces blocs des formes étranges qui ont attiré des légendes pour expliquer leurs formations. Des noms ont été donnés aux pierres les plus étonnantes : la Bascule, l’Oratoire, les Pains de sucre, le Siège, la Grenouille, le Berceau du Diable…
Au début du xixe siècle, l'homme politique et historien Jean-François Barailonprétend que ces pierres ont été sculptées par des druides gaulois pour y célébrer des cultes « mystérieux et sanglants ». Cette théorie, populaire à l'époque, sera réfutée par Prosper Mérimée puis Pierre de Cessac.
George Sand a situé aux Pierres Jaumâtres son roman Jeanne (1844).
Au milieu du plateau une pierre pyramidale surmontée d'une boule, peut figurer une forme humaine et comme nous sommes proches du Berry et de ses diableries, ce lieu est bien sûr lié à une légende.
Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierres_Jaum%C3%A2tres
LES FEES DES PIERRES JAUMATRES
En plus de leurs dieux guerriers les Gaulois avaient de nombreuses divinités locales : les DEESSES-MERES qui regroupaient entre autre, les MATRES protectrices de la famille, les SYLPHES esprits de l'air, les TUTELAE qui défendaient les villes. Tous ces génies familiers disparurent peu à peu avec l'arrivée du christianisme et la chasse opérée par l'Eglise et la Royauté. Mais en Creuse ces croyances persistèrent avec les FADES ou fées, esprits de l'air, de l'eau, des bois ou des rochers.
Si les fades qui hantaient les roches d'Ep-Nell ou Epinelle étaient bienveillantes, celles du mont Barlot protégeaient un immense trésor, mais également des eaux d'une grande pureté qui guérissaient les maladies des gens du pays. Un jour des prêtres vinrent briser les statues des vieilles divinités gallo-romaines, les gens se convertirent au christianisme et délaissèrent les sources bienfaisantes. Furieuse la Grande Fade bondit sur les rochers, donna un coup de pieds qui eut pour effet de tarir les sources, et lança un marteau en s'écriant : ou le marteau tombera la source rejaillira. Ce fut à la station thermale d'Evaux.
Certains prétendent que cette légende eut lieu à Bord-St-georges ou à Chambon.
D'autres encore vous diront, que ces fées jouaient, dansaient et sautaient par-dessus les ruisseaux et que la fête n'avait qu'une seule limite, imposée par leur reine " :Toutes les jeunes fées se doivent de quitter le Mont Barlot avant que le soleil ne soit descendu à l'horizon, derrière le Puy des trois cornes." Hélas, pour avoir un seul soir refusé d'obéir, la colère de la reine devint terrible. Elle se saisit du marteau, frappa de droite à gauche et sous la violence des chocs, les sources disparurent et laissèrent la place au chaos granitique.
On dit aussi que le trésor de l'ancienne ville de Toul est enterre aux Pierres Jaumatres, qu'il est gardé par un veau d'or féroce, et que la personne qui domptera l'animal, trouvera le trésor et le distribuera pour ramener l'âge d'or et l'ère du bonheur.
http://jean-francois.janot.pagesperso-orange.fr/Toulx%20ste%20croix/LES%20PIERRES%20JAUMATRES.htm
" La Boussaquine " ... image Personnelle !
Les Pierres Jaumâtres
ou
Légendes + libations
… à consommer avec modération !
C’est en creuse près de Boussac
que j’avais déposé mon sac
afin de prendre des vacances
bien au calme et sans turbulence.
Un vieux du coin m’a dit : «Mon gars,
tu ne peux pas louper cela,
il te faut sans être idolâtre
visiter les Pierres Jaumâtres ! »
Après quelques explications
à grand renfort de libations
et une dernière rasade
nous partîmes en promenade.
Il était onze heures du soir
mais il ne faisait pas très noir
car un superbe clair de lune
éclairait toutes les communes.
Nous étions carrément beurrés,
tout juste en état de marcher,
quand soudain sur un coup de tête
nous décidâmes la grimpette !
Et pour monter au mont Barlot
faut du jus dans les godillots,
tout ce qu’il faut dans la musette :
pas question de faire disette !
Tous les cents pas un p’ tit gorgeon,
ça vous met un coup d’aiguillon,
ça scie aussi un peu les pattes
mais ça ne rend pas cul-de-jatte !
Nous grimpâmes tant bien que mal
d’un pas peu sûr et très bancal,
il nous fallut près de trois heures
pour toucher la Boule de beurre !
Et ce fut à ce moment-là
que pour nous deux tout bascula :
il y eut un grand bruit de fête
dans nos oreilles stupéfaites !
Nos yeux n’en crurent pas leurs yeux :
devant nous un ballet joyeux
de fées en petite tenue
nous souhaitant la bienvenue !
Elles n’avaient pour tout habit
qu’au nombril un petit rubis,
elles sortaient de leur baignade
en nous lançant moult œillades !
Impossible de résister
sous peine de les attrister,
nous partîmes en farandole
malgré l’état de nos guiboles !
Les Pains de sucre dépassés,
elles ne nous ont pas laissé,
nous entraînant vers la Bascule
au grand dam de nos rotules !
Il faisait de plus en plus chaud,
le ballet allait crescendo,
arrivés à la Boussaquine
elles se firent très coquines !
Je ne vous raconterais pas
ensuite ce qui se passa
- ce ne serait pas convenable ! -
arrivés au Berceau du diable !
Toujours est-il qu’à ce moment
déboula un terrible vent
et aussi la reine des fées
passablement ébouriffée !
Elle était vraiment en pétard,
nous traitant même de bâtards
devant les fées toute meurtries
de voir une telle furie !
Avec un énorme marteau
elle frappa presque aussitôt
autour d’elle sur la colline
… forte montée d’adrénaline !
Cela s’écroula de partout,
nous déroulâmes dans un trou
et entendîmes une sirène
mais plus de fées et plus de reine !
Nous aperçûmes le SAMU
et puis aussi bien entendu
des gars en bleu à l’air sévère
qui nous ne offraient pas un verre !
Leur chef, un drôle de pignouf,
nous a dit : « Les pochards au gnouf ! »
Nous on a crié : « Mort aux vaches,
dans un vieux réflexe de potaches ! »
Du coup ils nous ont embarqué,
les cahots nous ont dégrisé,
c’en était fini de la fête,
nous avions la mine défaite !
Car :
Vous l’aviez pour sûr deviné,
c’est en sortant bien aviné
que nous avions raté la route
et entamé cette déroute !
Une légende et du pinard
ça se mélange tôt ou tard
en un incroyable délire
ainsi que vous pouvez le lire !
Epilogue :
A part cela mes braves gens,
je vous recommande vraiment
de monter aux Pierres Jaumâtres
… et pas besoin d’être idolâtre !
Granit érodé par le vent,
le sable, la pluie et le temps,
une impression de démesure
dont on peut prendre la mesure !
Avec de l’imagination
on peut par affabulation
broder un peu sur les légendes
… tant pis si l’on nous vilipende !
Si mon récit vous a bien plu,
tentez donc après avoir bu
d’aborder une autre légende
que je vous offre sans prébende.
Essayez : « Esprit es-tu là ? »
vous verrez peut-être Tulla
venue par le vent d’Armorique
vous faire tourner en bourrique !
Si jamais vous la rencontrez,
ne vous laissez pas commander,
prenez tout de suite les rênes
avant qu’elle ne vous promène !
Bien qu’elle soit fille de roi,
ne montrez pas de désarroi,
prenez en main cette tigresse
quitte à la choper par les tresses !
Sinon ell’ recommencera,
un tas d’hommes y passera :
il faut mater les orgueilleuses
qu’elles soient princesses ou gueuses !
Rotpier
Image du net
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus !
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Bon courage ... il y a du boulot !
Réponse :
Elle était tellement ravagée par le temps et une vie de patachon qu’elle avait fait une demande de classement en catastrophe naturelle pour obtenir des subventions !
Le poème du jour : "Mon ami le mur," de ... Pierre
Aujourd’hui : pas de coffrages et pas de béton pour moi !
Les dictons du jour :
« C’est au pied du mur qu’on voit le maçon »
Et aussi :
« C’est au pied du mur qu’on voit le garçon »
Bonne chaude journée à tous… au pied du mur ou pas !
Image du net
Mon ami le mur,
En lui faisant la courte échelle,
je n’étais pas très innocent,
j’avais vu que la demoiselle
avait un beau tempérament !
Le tissu de sa minijupe
était vraiment très riquiqui,
elle en était - pour sûr ! - pas dupe
et en dessous c’était exquis !
J’ai cultivé la maladresse
faisant semblant de la lâcher,
ma main a glissé sous ses fesses
et a rampé sans la fâcher !
Poussant plus loin mon avantage,
j’ai vérifié qu’elles étaient deux !
Quant à leur ligne de partage :
j’ai failli me crever les yeux !
Nous avons perdu l’équilibre,
le mur que nous voulions franchir
nous a glissé : « Vous êtes libres,
il vous reste à vous affranchir ! »
C’était un mur plein de sagesse
qui connaissait les amoureux
et à son pied la mousse épaisse
formait un lit des plus moelleux !
;
Nous cultivions l’obéissance
- il fallait bien obtempérer ! -
nous avons fait mieux connaissance,
sans chercher à se modérer !
J’ai fait beaucoup de courte échelle
et le mur m’a toujours aidé,
quand je changeais de demoiselle
il ne semblait pas offusqué !
Mon vieux mur est toujours solide,
je viens le voir de temps en temps,
moi je ne suis plus si valide :
ma courte échelle a fait son temps !
A chacune de mes visites
il me dit invariablement :
« Tu n’amènes plus de petite,
ça me plaisait énormément ! »
Il est vraiment resté robuste
mais sa tête part à vau-l’eau :
Alzheimer ! Ce n’est pas juste !
Même les murs ont leurs fardeaux !
Un jour je viendrais le rejoindre
ne sachant plus très bien pourquoi,
en observant la lune poindre
nous n’auront plus le moindre émoi !
Il sera temps que je trépasse,
je ne veux pas de ces fauteuils
où l’on dépose, où l’on entasse
des corps déjà en demi-deuil !
J’aimerais bien que l’on m’enterre
au pied de mon fidèle ami,
un peu de mousse, un peu de terre :
qu’irais-je faire au paradis ?
Pierre Dupuis