Jean Ferrat : " Alléluia " ... en son honneur !
Et leurs plus beaux souliers cirés
Quand selon les us et coutumes
Les cloches se mettent à sonner
Chacun procède à sa manière
Pour faire son vin ou ses enfants
Mais c'est une toute autre affaire
De réussir un enterrement
Alléluia alléluia alléluia alléluia
Il faut savoir devant l'église
Battre en retraite prudemment
En direction de Marie-Louise
Qui vous démarre au petit blanc
Voilà Pierrot et l'oncle Eugène
La casquette comme étendard
Le petit blanc devient douzaine
Avec Léon Jules et Gaspard
Alléluia alléluia alléluia alléluia
Pour peu que le De Profundis
Arrive un quart d'heure en retard
On est au huitième pastis
A la sortie du corbillard
Et sur la route cahoteuse
Comme il n'est pas loin de midi
On se sent bientôt la dent creuse
La mort vous met en appétit
Alléluia alléluia alléluia alléluia
Les saucissons fondent à vue d'œil
Les langues claquent avec entrain
Souviens-toi du bois du cercueil
Du frère de la tante au cousin
Souviens toi des temps mémorables
Qu'on n'a jamais pu égaler
Où l'on resta trois jours à table
A cause de trois macchabées
Alléluia alléluia alléluia alléluia
Mais dans ce monde de misère
Le bonheur est vite enterré
Il faut regagner sa chaumière
Retrouver sa femme atterrée
En voyant l'état du costume
Et du bonhomme et des souliers
A la maison comme de coutume
Les cloches se mettent à voler
Alléluia alléluia alléluia alléluia
Rébus : Réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus … sur le billet « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Les Heures et Priape ... ou: La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
La mythologie gréco-romaine revisitée et expliquée par … Rotpier !
Notons, comme disait Amélie,
que la Créte se trouve en bas et non en haut !
J'ai relevé cela: cocorico !
Préambule important dont tout lecteur nouveau doit bien s’imprégner pour appréhender correctement la suite.
1) La mythologie gréco-romaine n’a rien à voir avec des salades débitées par Juliette : je l’affirme !
2) Je vous fiche mon billet (d’ailleurs, il y en aura plusieurs et j’espère que vous n’allez pas vous en liasser !) qu’après m’avoir lu, vous serez bien plus à l’aise dans les soirées où vous aborderez les fabuleuses facettes de cette épique époque avec vos amis !
3) Les explications que je donne ici sont de sources sûres : mon lointain ancêtre étant Achille. Achille était un bel héros (Deravel était son père) et les filles, très amoureuses de lui, lui demandaient toujours : « t’as long Achille ? » et lui, répondait immanquablement en se grattant le pied : « vérifie toi-même ! »
4) Les dieux, demi-dieux et autres personnages étaient les mêmes chez les grec et les romains, mais ils s’appelaient différemment. Prenons pour exemple la déesse de l’amour et de la fécondité : elle s’appelait « Aphrodite » chez les grecs et « Vénus » chez les romains.
Ceci étant exposé, vous allez pouvoir suivre pas à pas la véritable histoire de ces temps fabuleux !
Aujourd’hui,
bande (en l'honneur de Priape !) de veinards:
Vous n'avez pas droit à une,
mais à deux histoires !
Les Heures et ................ Priape !
Image du net
Les Heures
Divinités accompagnant les dieux ou certains héros. Les Heures (en grec: Orai) présidaient aux saisons et se perdaient souvent, d’où l’expression : « encore des Heures perdues ! »
Elles étaient filles de Zeus et de Thémis. On en comptait trois:
Eunomia (législation),
Dicé (justice),
Eirénè (paix),
Leurs noms qui indiquent leur rôle moral.
Elles avaient élevé Héra, Dionysos, Dalida, Delanoë, Aphrodite, Hermès, Herpès (qui avait de gros boutons) et Aristée. Elles présidaient à la toilette d'Aphrodite et de Ségolène. Elles étaient souvent associées aux Charites et aux Nymphes. Elles gardaient les portes de l'Olympe; elles étaient les régulatrices de la vie humaine. Les artistes donnaient aux Heures la physionomie de gracieuses jeunes filles, souvent de danseuses vêtues d'habits longs ou bien carrément à poil selon les saisons, tenant des raisins, des épis, des roses pour celle qui adhéraient au PS et des rameaux fleuris à la main.
Dans la mythologie alexandrine et romaine, les Heures deviennent des allégories (allez les autres aussi !) qui personnifient nettement les saisons, désormais au nombre de quatre. On les considère comme filles du Soleil et de la Lune et elles en avaient d’ailleurs de fort jolies ma foi !
Puis on en compta douze, personnifications des douze heures du jour ou de la nuit, et alors filles de Chronos (le temps, celui des 24 H ).
Elles répondent aux noms de:
Augé (Pat, de son prénom)
Anatolé (qui avait une très belle carrosserie et qui déclanchait toujours des cris)
Musica (qui jouait avec le pipeau de Berlusconi)
Gymnastica (qui faisait un double salto avant de faire l’amour avec le même Berlusconi)
Nympha (qui était nympho)
Mesembria (pour laquelle Rotpier ne trouve rien)
Spondé (Corès, de son prénom)
Eleté (et le « r » alors !)
Acté (bêt’ mon pauv’ gars !)
Hesperis (ça ne coute rien !)
Dysis (toi aussi !)
Actos (la sœur de Portos et la maîtresse d’Aramis France et de la Genevièvre au grand chapeau)
Beaucoup plus tard, elles passèrent au nombre de 35 sous l'impultion de Martine.
Elles sont toujours vachement célèbres sous l'appellation des " 35 Heures " ... si !
xxxxxxxxxxxxxxx
Priape
Image du net
Je suis très gêné par cette image
qui va faire beaucoup de tord à Rocco Siffredi !
Priape
Priape (pour nous pauvres pécheurs) était le Dieu des Jardins, des Vignes, de la Navigation, de Génération Écologie et du parti des Joyeux Tringleurs. Il était fils de Dionysos et d'Aphrodite ou d'une nymphe, car on ne sait plus si Aphrodite était libre ce jour-là.
Son culte, inconnu de la Grèce des premiers siècles, était originaire d'Asie Mineure et des frasques de ma sœur, et se répandit dans les îles, dans toute la Grèce et dans l'Italie méridionale. A l'origine, ce dieu personnifiait principalement la fécondité du sol qu’il labourait à quatre pattes avec son p- - - - ! …………. Si ! Vous n’avez qu’à détailler l’image et pis c’est tout !
C'était aussi un dieu pastoral et maritime, protecteur des troupeaux, des abeilles, des pêcheurs, des dockers et de Mireille Mathieu qui rêvait en secret à son p ----- mais qui se sauvait quand elle le rencontrait, ce qui prouve qu’elle n’a jamais eu beaucoup de suite dans les idées !
On plaçait son image, plus ou moins grossière, et souvent accompagnée d'une inscription, à l'entrée des domaines dont on lui confiait la garde. Sa statue, tenant à la main une faucille servait d'épouvantail et son énorme phallus était sensé éloigner les voleurs mais attirait en fait toutes les gonzesses du coin qui rêvaient de faire de la barre fixe dessus, avant d’en profiter en dessous.
A l'époque romaine, Priape personnifia surtout la virilité (je vous l’avais bien dit !) la génération, l'amour physique; d'où le caractère licencieux, souvent obscène, des représentations du dieu, et des recueils de poèmes latins (Ah! ces chauds latins!) connus sous le nom de priapées. Sous l'empire romain, Priape devint un personnage consacré du théâtre populaire. Il avait pour symboles le phallus, le Fabius à longue queue, le homard et une photo de Rocco Siffrédi.
C’est le personnage mythologique préféré de Sarkozy, de Clinton, de Strauss-Kahn et de Berlusconi : tous des grands connaisseurs en matière de bigoudi ! … Si !!!
Voici, voila ce que vous devez savoir sur les Heures et sur Priape
A la semaine prochaine ( ou plutôt plus tard ! ) pour la suite ... si vous le voulez bien !
Rotpier ........ à qui il ne reste qu'un tout petit rien de jeunesse comme disait Lucien !
Jean-Ferrat: " Ma môme " ....... pour lui rendre hommage !
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Jean Ferrat
( j'avais mis ce billet au mois de janvier ! )
Ell' met pas des lunettes
De soleil
Ell' pos' pas pour les magazines
Ell' travaille en usine
A Créteil
Dans une banlieue surpeuplée
On habite un meublé
Elle et moi
La fenêtre n'a qu'un carreau
Qui donne sur l'entrepôt
Et les toits
On va pas à Saint-Paul-de-Vence
On pass' tout's nos vacances
A Saint-Ouen
Comme famille on n'a qu'une marraine
Quelque part en Lorraine
Et c'est loin
Mais ma môme elle a vingt-cinq berges
Et j'crois bien qu'la Saint'Vierge
Des églises
N'a pas plus d'amour dans les yeux
Et ne sourit pas mieux
Quoi qu'on dise
L'été quand la vill' s'ensommeille
Chez nous y a du soleil
Qui s'attarde
Je pose ma tête sur ses reins
Je prends douc'ment sa main
Et j'la garde
On s'dit toutes les choses qui nous viennent
C'est beau comm' du Verlaine
On dirait
On regarde tomber le jour
Et puis on fait l'amour
En secret
Ma môme, ell' joue pas les starlettes
Ell' met pas des lunettes
De soleil
Ell' pos' pas pour les magazines
Ell' travaille en usine
A Créteil
Bon partage !
Rotpier
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus (les champions s'en passeront !) :
C'est une pensée sérieuse et de circonstance de Pierre
1ère ligne, 1ère image: le personnage a la crève, donc la " - - - - " ! ... 2ème image: c'est du cochon, fumé ou pas ! ... 5ème image: représentation de l' " - - - - - " par le bon Léonard !
2ème ligne, 2ème image: la bébête s'attaque souvent au chiens !
3ème ligne, dernière image: son nez s'allonge quand il " - - - - " !
4ème ligne, 1ère image: avecun révolver, on " - - - - " ! ... 2ème image: le romain salue:
" - - - " César !
5ème ligne, 3ème image: en direct " vie " !
Allez, au travail et n'oubliez pas d'allez voter !
Réponse :
Tout l’art de l’homme politique consiste à savoir mentir avec le plus de conviction possible !
Ça, c’est juste la signature !
Travail du bois: une de mes passions ! ............. suite !
" Dites-moi " de Michel Jonaz ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Dans son porte monnaie
L'île au trésor
Et des pièces de un franc usées
Un pinceau de poil de martre
Pour mettre des rideaux bleus
Aux fenêtres de ses yeux
Aux fenêtres de ses yeux
Un livre à la main sur le balcon
Elle s'endormait
Dans un vieux fauteuil de Manille
Je cherchais des prénoms
Mathieu, Cécile
En regardant courir vers dix heures
Dans l'école des filles et des garçons
{Refrain:}
Dites moi dites moi même
Qu'elle est partie pour un autre que moi
Mais pas à cause de moi
Dites moi ça
Dites moi ça
Dites moi dites moi même
Qu'elle est partie pour un autre que moi
Mais pas à cause de moi
Dites moi ça
Dites moi ça
Dans mon cœur vaudou
Il y a quatre épingles
Qu'elle a pris soin d'abandonner
Pour que je pleure
J'ai cloué ma porte
Qu'est ce qui m'a pris
J'ai brisé le miroir où elle faisait ses tresses
Mis du papier journal sous les fenêtres
J'entendais de l'école trop de cris
Il n'est rien né de notre lit
{au Refrain}
Bon partage !
Rotpier
" Ils voulaient être libres " : un poème de Pierre en hommage à ces vaillants combattants
A ces jeunes, fiers et vaillants combattants, même si souvent, ils ont la tête près du bonnet même sans en avoir !
Fantassins de l’extrême, toujours en première ligne : hommage doit leur être rendu. Qu’ils soient sûrs de notre entière reconnaissance.
Ils voulaient être libres,
Ils avaient l’arrogance
des très jeunes guerriers,
l’esprit d’indépendance
des cueilleurs de lauriers.
Ils avaient la vaillance
de ces aventuriers
pour qui la résistance
est un fait coutumier.
Trépignant d’impatience
sous le tissu geôlier,
malmené en conscience
sous assauts obusiers.
Commando qui s’élance
sous regards affolés,
bondissants fers de lances
déjà aréolés.
Ils voulaient être libres
- libres ! - vous comprenez !
Avant qu’une main vibre
pour les emprisonner.
Toujours en équilibre
sur le torse bombé,
ils voulaient être libres
avant que de tomber.
Pierre Dupuis
La pensée du jour de ... Pierre ... donc, du sérieux !
Préface ( et alors ! … j’ai bien le droit aussi …non ? )
Qu’est-ce qu’une idée neuve, brillante, extraordinaire ?
Ce n’est point, comme se le persuadent les ignorants,
une pensée que personne n’a jamais eue, ni dû avoir.
C’est au contraire une pensée qui a du venir à tout le monde
et que quelqu’un s’avise le premier d’exprimer.
Boileau ( préface des « Œuvres » )
Sans nous comparer à Boileau ( d’ailleurs, moi, j’en bois assez peu ! ) nous pouvons quand même émettre quelques pensées pour épancher ainsi nos vies ! Sans avoir trop mal aux genoux ............ ?
Et pis c’est tout !
Rotpier
La pensée sérieuse du jour :
Les certitudes sont les scories de la pensée .
Par le fait même de leur ancrage, elles privent l’esprit de sa faculté d’exploration. Il en résulte une stagnation du raisonnement qui se retrouve totalement sclérosé.
Bonne méditation !
Pierre
" La Rafle " Pour le jour de la sortie du film ... le poème du jour : " Dernier aiguillage, " de ... Pierre
Dernier aiguillage,
Un sourd bruit de bottes
…on frappe à la porte
« Que personne ne sorte ! »
Les enfants pleurent et tremblotent !
Plus tard…
en gare…
on verrouille les portes
puis on les numérote.
Les tampons s’entrechoquent
et les enfants suffoquent
sous l’âcre fumée que la locomotive crachote.
Trois jours d’enfer
puis … l’enfer !
On les pousse vers la porte
… pour entrer.
On ferme la porte,
on verrouille la porte
puis … rapidement, plus rien.
Plus de bruit.
Plus de corps qui tremblotent.
Plus de nuit.
Plus de bottes.
… Plus de vie.
Seulement les fumées chargées de suie
que les cheminées crachotent
jour et nuit.
Jamais Auschwitz ne s’endort
tout à fait. La lune luit,
ignorante… elle joue avec l’acier poli
des mitrailleuses lourdes des miradors.
Les chiens, toutes dents dehors,
s’activent le long des corridors
des barbelés sentant encore la mort.
Jamais Auschwitz ne s’endort
… tout à fait.
Pierre Dupuis