Poésie sur la ... poésie ! Le poème du jour: " L’art sans fard, " de ... Pierre
Petit clin d’œil appuyé à P.V.
L’art sans fard,
Quant à la rime …
la rime riche à tout prix,
la pauvre a bien le droit d’être,
dans le vers et dans l’esprit !
Mieux vaut parfois l’assonance
qui coule comme l’airain
et donne la résonance
d’un clair et juste refrain !
J’entends déjà la sentence
d’un tenant du vers parfait,
qui me critique et me tance :
honte à lui, c’est un forfait !
Faut-il passer des nuits blanches
à vouloir changer la fin
d’ un vers dont la nonchalance
est elle-même l’écrin ?
la rime riche à tout prix,
la pauvre a bien le droit d’être,
dans le vers et dans l’esprit !
Mais …point de chasse aux sorcières !
quand elle vient à propos,
la belle est toujours princière :
pas de murs, pas de vopos !
Quant à la ponctuation …
Si parfois une virgule
un point ou bien un tiret
te transforme en noctambule
tu les laisses de coté
L’important c’est la chanson
qui parvient à nos oreilles
tout le reste est charançon
qu’on sulfate et qu’on balaye
Prends bien garde à ces vieux cons,
tout coincés - avec œillères ! -
à ces donneurs de leçons,
qu’ils s’appellent Paul ou Pierre !
à ponctuer à tout prix,
ton vers a bien le droit d’être,
sans entrave et sans soucis !
Mais …point de chasse aux sorcières !
quand elle vient à propos,
la pose est toujours princière :
pas de murs, pas de vopos !
Que ton vers soit aventure
au vent crispé du matin
tout le reste est baratin :
prétexte à littérature !
Pierre Dupuis
Les murs ont des oreilles et aussi une grande âme ... Le poème du jour: "Mon ami le mur, " de ... Pierre
Mon ami le mur,
En lui faisant la courte échelle,
je n’étais pas très innocent !
J’avais vu que la demoiselle
avait un beau tempérament !
Le tissu de sa minijupe
était vraiment très riquiqui,
elle n’en était - pour sûr ! - pas dupe
et en dessous c’était exquis !
J’ai cultivé la maladresse :
j’ai fait semblant de la lâcher !
Ma main a glissé sous sa fesse
et c’était clair : sans la fâcher !
Poussant plus loin mon avantage,
j’ai découvert qu’elles étaient deux !
Quant à leur ligne de partage :
j’ai failli me crever les yeux !
Nous avons perdu l’équilibre,
le mur que nous voulions franchir
nous a glissé : « Vous êtes libres,
il vous reste à vous affranchir ! »
C’était un mur plein de sagesse
qui connaissait les amoureux
et à son pied la mousse épaisse
formait un lit des plus moelleux !
Nous cultivions l’obéissance
- il fallait bien obtempérer ! -
nous avons fait mieux connaissance,
j’ai même enlevé mon béret !
J’ai fait beaucoup de courte échelle
et le mur m’a toujours aidé,
quand je changeais de demoiselle
il ne semblait pas offusqué !
Mon vieux mur est toujours solide,
je viens le voir de temps en temps,
moi je ne suis plus si valide :
ma courte échelle a fait son temps !
A chacune de mes visites
il me dit invariablement :
« Tu n’amènes plus de petite,
ça me plaisait énormément ! »
Il est vraiment resté robuste
mais sa tête part à vau-l’eau :
Alzheimer ! Ce n’est pas juste !
Même les murs ont leurs fardeaux !
Un jour je viendrais le rejoindre
ne sachant plus très bien pourquoi,
en observant la lune poindre
nous n’auront plus le moindre émoi !
Il sera temps que je trépasse,
je ne veux pas de ces fauteuils
où l’on dépose, où l’on entasse
des corps déjà en demi-deuil !
J’aimerais bien que l’on m’enterre
au pied de mon fidèle ami,
un peu de mousse, un peu de terre :
qu’irais-je faire au paradis ?
Pierre Dupuis
Déjà publié
Les tribulations du Rotpier au Sri Lanka : le poème du jour: " La sri lankaise à l’aise, " de ... Rotpier
Préambule :
Ayant été, tour à tour, mobilisé, engagé, désengagé, mercenaire, barbouze, aventurier,dans la crotte et dans la bouse, le Rotpier a écumé le monde entier et a laissé partout des traces de ses passages.
Celui-ci, c’était au Sri Lanka !
Pierre
Images du net . La seconde a été bidouillée par le Rotpier !
La sri lankaise à l’aise,
Alors que j’étais en mission au Sri Lanka,
une mission secrète au but très délicat,
j’ai fait la connaissance, une nuit de fournaise,
d’une superbe et très active sri lanquaise.
Pas besoin de discours dans ces rencontres-là !
Les langues ont pour sûr un autre apostolat,
ce qui évite en plus les stupides fadaises
dans le genre : « Madame, êtes-vous bien à l’aise ? »
Pour être bien à l’aise, elle l’était vraiment
utilisant son corps comme un puissant aimant,
en équilibre instable, à deux doigts du trapèze :
je n’avais jamais fait l’amour sur une chaise !
L’assise était très large : heureusement pour nous !
Nous pouvions en serrant y tenir à genoux !
Quand elle à réussit à se rouler en boule,
je lui ai dit : «bon sang, c’est un tigre ta moule ! »
Le cirque s’arrêta quand craqua le dossier :
un fémur à l’équerre et en plus le dos scié !
Sans compter tous les bleus, je l’avais très mauvaise
surtout quand elle a ri en filant à l’anglaise !
Se rendre à l’Hospital, au Sri Lanka, c’est lent
et les soins sont, là-bas, très loin d’être excellents !
J’ai crié « Au secours ! » quand pour me mettre à l’aise
une infirmière en chef m’a tendu une chaise !
J’ai choppé un avion, de suite, à Colombo
sans y voir l’inspecteur ni même son cabot !
Je suis rentré chez moi sans passer par Manille :
il parait que là-bas c’est … trois chaises par fille !
Moralité :
L’amour sur une chaise est un art difficile
et il faut avant tout beaucoup d’entraînement !
Y aller tout de go est vraiment imbécile :
pour bien prendre son pied, il faut prendre son temps !
Rotpier
Humour : les petites (ou les grosses !) conneries du jour de Rotpier
Je vous rappelle cette citation :
La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri.
Chamfort (Maximes et pensées)
J’ai souvent été mort de rire
et pourtant je suis encore là !
Rotpier
1ère Rotpierrerie :
Nouvel accord entre les USA et la Russie sur la limitation de l’arsenal nucléaire, mais pas d’accord sur le bouclier anti-missiles. Obama ne veut pas céder, tout comme Sarkozy sur le bouclier fiscal ! Un jour, ça va péter !
2ème Rotpierrerie :
J’ai emmené ma belle-mère voir le tour de France.
La caravane est bien passée, mais ils m’ont laissé le chameau !
3ème Rotpierrerie :
Facecbook démarre aujourd’hui dans Messenger … faut voir : j’ai déjà le bouc, j’attends les fesses !
4ème Rotpierrerie ( Tour de France encore ) :
J’ai entendu dire qu’Amstrong revenait en fanfare dans le tour ! Sacré Louis, quand il se lance : toujours là où l’on ne l’attend pas !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui !
Rotpier
Parodie du " Métèque " de Georges Moustaki: Quoi ! ...... Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? C'est moi le Rotpier quoi !!!
Parodie de la chanson de Moustaki :
« Le métèque »
Avec ma gueule de pauv’ mec,
Avec ma gueule de pauv’ mec
mon pif énorme et jamais sec
et mes cheveux qui vont tombant.
Avec mes pieds très mal lavés
qui empestent tout le quartier
où je ne vais plus si souvent.
Avec mes mains de débardeur
qui font très peur aux bonnes sœurs
qui se pointent dans mon jardin.
Avec ma bouche qui a bu
qui a croqué qui a mordu
des andouilles et des boudins.
Avec ma gueule de pauv’ mec
mon pif énorme et jamais sec
ma vue bien basse et mon air con.
Avec ma peau qui s’est frottée
au point d’en être déchirée
quand je fuyais par les balcons.
Avec mon foie qui a souffert
de plus en plus avec les verres
avalés du matin au soir.
Avec mon âme vermoulue
amassant les pensées tordues
et qui traîne son désespoir.
Avec ma gueule de pauv’ mec
mon pif énorme et jamais sec
et mes cheveux qui vont tombant.
Je viendrai ma vieille poussive
mon haut-le-cœur ma dépressive
je viendrai te péter les dents.
Et je serais vraiment content
de t’entendre tout zozotant
me dénigrer et me maudire.
Et ce sera mon plus beau jour
le point final de notre amour
et je n’ai pas fini d’en rire.
Et ce sera mon plus beau jour
le point final de notre amour
et je n’ai pas fini d’en rire !
Rotpier
Rébus : le petit arrêt rébus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus :
Cela aurait pu être la devise du personnage cité, mais elle est signée: Rotpier ! Ce qui donne déjà le ton !
1ère ligne, 3ème image : " vie "
2ème ligne, image du centre: artère ou " - - - "
3ème ligne, 3ème image : .... ma foie, comme d'hab !
4ème ligne, 2ème image : ça sert aux pêcheurs ! j'aurais pu mettre aussi mon département : " l' .... ) Préfecture: Evreux ! ..................... 4ème image : en direct: " hure " !
Nota: J'avais déjà mis cette pensée en clair sur ce blog !
Bon travail !
Rotpier
Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
De temps en temps, je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Soleil oblige !
Serge Gainsbourg : Sea, sex and sun
Sea, sex and sun
Sea, sex and sun
Le soleil au zénith
Vingt ans, dix-huit
Dix-sept ans à la limite
Je ressuscite
Sea, sex and sun
Toi petite
Tu es de la dynamite
Sea, sex and sun
Le soleil au zénith
Me surexcitent
Tes p'tits seins de Bakélite
Qui s'agitent
Sea, sex and sun
Toi petite
C'est sûr tu es un hit
Sea, sex and sun
Le soleil au zénith
Me surexcitent
Tes p'tits seins de Bakélite
Qui s'agitent
Sea, sex and sun
Toi petite
C'est sûr tu es un hit
Sea, sex and sun
Bon partage !
Rotpier
C'est pas d'la faute des chemimots ! Il est grand temps de remettre les pendules à l'heure ! Le poème du jour: " Cadrans solaires, " de ... Pierre
Cadrans solaires,
Ah ! La belle heure !
C’est un bonheur !
La panoplie
est très jolie !
Mais … cinq cadrans
…c’est déroutant !
Pas deux n’indiquent
une heure unique !
Sont-ce les styles,
plutôt fragiles,
qui sont en cause ?
… Eh ! Oh ! J’ te cause !
… Tu n’en sais rien ?
Joli pétrin !
Le chef de gare :
il en a marre !
C’est la pagaille :
les trains déraillent !
C’est le foutoir,
le grand bazar !
Ça va r’ tomber,
pour les plomber,
droit sur le dos
des cheminots !
Que l’on revienne
à la pendule,
moins kafkaïenne
que ces bidules !
C’est moins charmant
que les cadrans
mais bien plus sûr
pour le futur !
Pierre Dupuis
Déjà publié !
Vive l'été ! " Les tongs, c’est le pied ! " : le poème du jour de ... Rotpier !
Les tongs, c’est le pied !
«- Avez-vous vu nos tongs ?
Nous les avons perdues
en jouant au ping-pong,
une partie tendue !
A moins que ce ne soit
à la partie suivante
en écartant les doigts
de façon très flagrante !
Un match très tendu
qui finit, c’est notoire,
doigts de pieds étendus
en « V » de la victoire !
Nous sommes plus que nus
sans nos chères semelles
dont les cordons ténus
tiennent de la ficelle !
Car les tongs, pour les pieds,
ne sont pas autre chose
que des strings copiés
sur ceux des fesses roses !
Beaucoup moins patrouillés
d’où cette différence :
les cordons moins mouillés,
n’ont pas même fragrance !
Mais … revenons à notre problème :
Avez-vous vu nos tongs ? »
C’est ce que demandait
deux pieds faisant la paire
aux péquins qui passaient
dans la rue Bon Repaire !
Rotpier
Canicule : " Hécatombe, " un poème de Pierre écrit en 2003 !
Préambule peu sérieux :
L’âne brait ( on entend aussi souvent le lit braire )
Le cheval hennit ( parce que mal y pense ! )
La poule caquette ( là, je ne mets rien pour rester convenable ! )
La cane
.... icule … si !
Le canard … Il fait ce qu’il veut avec la cane !
Nom de Zeus : qué calor !
Revenons-en aux choses sérieuses !
Un poème écrit en 2003
Image travaillée par moi-même
Hécatombe,
Il faisait chaud … très chaud !
La nature avait certainement une dent
- ce n’était pas possible autrement ! -
contre les hommes !
Un vieux compte à régler avec les fils d’Adam !
Et … sûrement pas une histoire de pomme !
Plutôt une histoire d’accroc.
Ce fameux accroc
dans la vaporeuse parure d’ozone
de notre bonne vieille Terre !
Le soleil avait bien vu la brèche
qui avait envoyé ses rayons
- gigantesques bataillons d’Amazones ! -
décocher leurs traits brûlants !
En dessous, tout grillait :
l’herbe, les plantes, les arbres,
les animaux et les hommes !
Et, comme toujours, les plus faibles trinquaient.
Animal intelligent, l’homme réagissait.
On s’occupait activement des plus jeunes,
mais des vieux, on n’avait pas toujours le temps,
ou ils ne se plaignaient pas trop,
ou bien… on les avait tout simplement oubliés !
Alors, ils tombaient comme des mouches,
desséchés, pareils aux vieilles souches
dont l’écorce se fendille avant de se détacher.
La nature - en représailles peut-être ? -
avait décidé cette naturelle,
implacable et brûlante euthanasie.
Toute guillerette, la mort faisait sa moisson :
il est vrai que c’était de saison !
Mais… tout à son souci de bien faire
- remarquait-on dans les hautes sphères ! -
elle y mettait quand même une indécente frénésie !
Il faisait chaud … très chaud
… dans les ministères !
Les responsables, qui n’avaient rien vu venir,
ne savaient plus comment s’en sortir !
L’opinion publique attendait des explications,
on lui disait : « nous avons pris toutes les dispositions ! »
Bref, on tentait de l’emberlificoter !
Il faisait chaud … très chaud
… dans les ministères :
les fusibles commençaient à sauter !
Pierre Dupuis